Four à micro-ondes muni de moyens de contrôle réduisant les risques de fonctionnement sans charge

Abstract

 Four à micro-ondes muni de moyens de contrôle réduisant les risques de fonctionnement sans charge qui, à partir des états d'ouverture et de fermetu­re de la porte du four, agissent sur une commande qui met en marche un magnétron à l'aide de moyens d'alimentation. Les moyens de contrôle sont consti­tués d'un dispositif électromécanique à bascule qui réagit aux fermetures de la porte en mémorisant leur nombre et permet la mise en route du magnétron après un nombre pair de fermetures de la porte, avec un cycle de fonctionnement du dispositif électromécanique à bascule constitué de deux états d'ouverture et de deux états de fermeture de la porte.
Le dispositif à bascule peut être constitué d'un levier à effacement qui actionne un interrupteur du type poire électrique ou un télérupteur.

Description

[0001] L'invention concerne un four à micro-ondes muni de moyens de contrôle réduisant les risques de fonctionnement sans charge qui, à partir des états d'ouverture et de fermetu­re de la porte du four, agissent sur une commande qui met en marche un magnétron à l'aide de moyens d'alimentation.

[0002] Une invention de ce genre est connue du document GB 2 141 568. Il y est décrit un four à micro-ondes dans le­quel des moyens de contrôle permettent de créer une situation destinée à éveiller l'attention de l'utilisateur afin de ne pas faire fonctionner le magnétron du four sans charge, ce qui peut lui occasionner de grâves dommages.

[0003] Pour éveiller cette attention, les possibilités de mise en marche du four sont tributaires de certaines opéra­tions à effectuer préalablement à la mise en marche. Pour cela le four à micro-ondes est muni d'un interrupteur de porte qui s'ouvre ou se ferme selon que la porte du four est ouverte ou fermée. Ce document décrit des moyens de contrôle qui détec­tent d'abord que cet interrupteur de porte est fermé, puis au cours d'une séquence suivante, durant laquelle l'utilisateur doit introduire la charge, détecte si cette séquence est bien constituée d'une ouverture puis d'une fermeture de la porte du four.

[0004] Les moyens de contrôle sont pour cela constitués d'un microprocesseur dont l'exécution du programme, qui met en oeuvre la séquence précédente, est contrôlée par l'interrup­teur de porte.

[0005] Mais une telle solution nécessite des composants éléctroniques onéreux disposant de leur propre alimentation électrique.

[0006] Le but de l'invention est de réaliser un disposi­ tif simple, robuste et fiable qui ne nécessite pas d'alimenta­tion électrique individuelle et résistant bien aux perturba­tions liées à la chaleur, aux vapeurs de cuisson et aux para­sites électromagnétiques propres à ce genre de four.

[0007] Pour cela l'invention telle que définie dans le préambule est remarquable en ce que les moyens de contrôle sont constitués d'un dispositif électromécanique à bascule qui réagit aux fermetures de la porte en mémorisant leur nombre et permet la mise en route du magnétron après un nombre pair de fermetures de la porte, avec un cycle de fonctionnement du dispositif électromécanique à bascule constitué de deux états d'ouverture et de deux états de fermeture de la porte.

[0008] Selon un premier mode de réalisation le disposi­tif électromécanique à bascule peut être constitué d'un levier à effacement qui actionne un interrupteur du type poire élec­trique.

[0009] Selon un second mode de réalisation il peut être constitué d'un interrupteur à effacement qui actionne un télé­rupteur.

[0010] L'invention sera mieux comprise à l'aide des fi­gures suivantes, données à titre d'exemples non limitatifs, qui représentent :

figure 1 : une représentation schématique du pre­mier mode de réalisation,

figure 2 : une représentation schématique du se­cond mode de réalisation.

[0011] Sur la figure 1 est représentée schématiquement une came 20 disposée sur la porte 21 du four. Celle-ci par son mouvement d'ouverture-fermeture va faire se déplacer la came 20 selon les directions respectives B et A, en ne considérant ce déplacement que sur une faible distance, au niveau d'un le­vier à effacement 10. Celui-ci comprend une première branche 11 mobile dans une direction et une seconde branche mobile 12 articulée autour d'une articulation 13. La branche mobile 12 peut se déplacer dans les deux directions A et B représentées par la double flèche selon une rotation autour de l'articula­tion 13.

[0012] Lorsque le mouvement s'effectue dans la direc­tion A, la branche mobile 12 est entrainée par la came 20 et vient se mettre dans une position voisine du prolongement de la branche 11 de telle sorte qu'elle échappe à l'action de la came 20.

[0013] Lorsque la branche mobile 12 a échappé à l'action de la came 20, elle est sollicitée par une force de rappel, constituée par exemple d'un ressort, qui ramène la branche mo­bile 12 de sorte qu'elle fasse un certain angle avec la bran­che 11, par exemple voisin de 90°.

[0014] Lorsque la came revient dans la direction B, elle recontre la branche mobile 12. Mais celle-ci dans cette direc­tion ne peut aller au-delà d'une butée qui l'arrête dans la position précédente. Le dispositif est prévu pour que dans son mouvement vers la direction B la porte du four fait passer la came 20, au-delà de la position en butée de la branche mobile 12. La came 20 doit ainsi passer au-dessus de la branche mobi­le 12 et entrainer vers le bas la branche 11 qui est mobile autour d'une articulation 14 fixée sur une partie fixe rigide 15 du four.

[0015] Dans son mouvement de rotation la branche 11 ap­puie sur un interrupteur de type poire électrique. Celui-ci est constitué, en ses éléments essentiels, d'un capuchon 16 monté librement sur une axe 17 mobile en translation selon son propre axe de symétrie et muni d'une force de rappel. Cet axe 17 va faire basculer, par l'intermédiaire d'un ergot 23, un cavalier 18 autour d'un axe à frottements 19 selon deux posi­tions stables. Le cavalier 18 présente une pointe 22 de sorte que l'ergot 23 va pouvoir être guidé alternativement de part puis d'autre de la pointe 22 à chaque fois que l'axe 17 sera enfoncé vers le cavalier 18. Chaque branche du cavalier 18 devra ainsi alternativement être en contact avec un socle 24, formé de deux parties isolées électriquement par un isolant 25, le socle étant solidaire d'une partie fixe rigide 15 du four. Une liaison électrique est alors effectuée entre le ca­valier 18, l'électronique de commande du magnétron 26, l'en­semble des interrupteurs marche-arrêt 27 habituels de mise en marche générale et de sécurité et une partie du socle.

[0016] Un cycle complet va être constitué de la séquence suivante. La came 20 passe une première fois dans la direction B et met le cavalier dans la position représentée sur la figu­re 1. Lorsque la came 20 revient dans la direction A, la bran­che 12 s'efface et ne modifie pas la position du cavalier. La came 20 repasse dans la direction B ce qui fait basculer le cavalier 18 dans la position opposée à celle de la figure 1. Le retour de la came ne modifie pas la position du cavalier. Le passage suivant de la came 20 refait basculer le cavalier dans la position de la figure 1. Il faut donc deux cycles de fermeture pour obtenir la même configuration du cavalier. Le magnétron ne pourra être mis en fonctionnement que tous les deux cycles de fermeture ce qui a pour but d'éveiller l'atten­tion de l'utilisateur afin qu'il charge le four et ne le fasse pas fonctionner à vide.

[0017] La figure 2 représente un second mode de réali­sation de l'invention. La branche mobile 12 d'un interrupteur à effacement 30 opère de la même manière que précédemment. Elle coopère avec la came 20 de la porte 21 selon exactement le même mécanisme qu'au préalable au cours des déplacements selon les directions A et B. Au cours de ces déplacements de la branche mobile 12 le contact électrique entre les bornes 31 et 32 de l'interrupteur à effacement 30 bascule entre les positions ouverte et fermée. Cet interrupteur à effacement 30 contrôle ainsi un télérupteur 33 qui bascule sous l'action des impulsions électriques apparaissant aux bornes 34, 35 provo­quées par la fermeture du contact 31, 32. Ce télérupteur est réuni à l'électronique de commande du magnétron 26 et à un interrupteur général de marche-arrêt 27. Le télérupteur doit recevoir deux impulsions pour être à nouveau dans la même si­ tuation. Donc comme dans le mode de réalisation précédent, le magnétron ne pourra être mis en fonctionnement que tous les deux cycles de fermeture de la porte du four.

[0018] Ces dispositifs sont simples, robustes, peu oné­reux et ne nécessitent pas d'alimentations électriques qui leur soit propre.

Revendications

1. Four à micro-ondes muni de moyens de contrôle ré­duisant les risques de fonctionnement sans charge qui, à par­tir des états d'ouverture et de fermeture de la porte du four, agissent sur une commande qui met en marche un magnétron à l'aide de moyens d'alimentation, caractérisé en ce que les moyens de contrôle sont constitués d'un dispositif électromé­canique à bascule qui réagit aux fermetures de la porte en mé­morisant leur nombre et permet la mise en route du magnétron après un nombre pair de fermetures de la porte, avec un cycle de fonctionnement du dispositif électromécanique à bascule constitué de deux états d'ouverture et de deux états de ferme­ture de la porte.

2. Four à micro-ondes selon la revendication 1, ca­ractérisé en ce que le dispositif à bascule est constitué d'un levier à effacement qui actionne un interrupteur du type poire électrique.

3. Four à micro-ondes selon la revendication 1, ca­ractérisé en ce que le dispositif à bascule est constitué d'un interrupteur à effacement qui actionne un télérupteur.

Dessins