[0001] On connaît des connecteurs électriques de ce type à contacts multiples qui comprennent
en général deux boîtiers de connecteur cylindrique, des moyens d'indexation angulaire
relative des deux boîtiers et des moyens d'accouplement assurant la fiabilité mécanique
et l'étanchéité de l'accouplement.
[0002] Ces connecteurs nécessitent tous, lors de l'accouplement une intervention manuelle
complexe permettant par rotation de l'un des boîtiers par rapport à l'autre d'indexer
les deux parties angulaires puis de verrouiller l'accouplement par des moyens d'accouplement
du type à bayonnette, coupleurs à friction ou écrous filetés.
[0003] La conception de ces connecteurs ne permet pas leur utilisation pour le raccordement
électrique de deux ensembles, ou unités, sur lesquels les boîtiers seraient préalablement
montés, et qui ne peuvent se déplacer qu'axialement l'une par rapport à l'autre, ce
qui est par exemple le cas d'un ensemble tiroir-armoire communément appelé "rack".
[0004] La présente invention a pour but de proposer un connecteur électrique permettant
l'assemblage télescopique des deux boîtiers sans intervention manuelle particulière
et ceci compte-tenu des tolérances de fabrication et de montage des divers composants.
[0005] Dans ce but, l'invention propose un connecteur électrique caractérisé en ce qu'il
comprend :
- un premier boîtier de connecteur comportant un corps principal fixé sur un premier
des deux ensembles, par rapport auquel il est immobilisé, qui se prolonge par une
virole d'orientation en saillie vers l'avant munie à sa périphérie d'un pion fixe
d'orientation angulaire ;
- un second boîtier de connecteur comportant un corps principal muni d'un fourreau
d'orientation angulaire comportant une fente axiale dans laquelle pénètre ledit pion
d'orientation angulaire lors de l'accoupl'ement télescopique des deux boîtiers de connecteur électrique, l'entrée de ladite
fente d'orientation comportant un profil évasé d'orientation angulaire avec lequel
coopère ledit pion d'orientation lors de son engagement dans ladite fente ;
- une douille de montage dudit second boîtier de connecteur sur le second desdits
deux ensembles, par rapport à laquelle le corps principal du second boîtier peut se
déplacer axialement, transversalement et angulairement lors de l'accouplement télescopique
des deux boîtiers de connecteur, ladite douille étant fixée et immobilisée sur ledit
second ensemble ; et
- des moyens de maintien du corps principal du second boîtier dans ladite douille
de montage qui limitent lesdits déplacements axiaux et angulaires.
[0006] Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de maintien comportent
une bague de retenue, fixée sur la partie arrière du corps principal du second boîtier
de connecteur, qui possède une patte axiale de débattement qui s'étend vers l'avant
et qui pénètre à l'intérieur d'un logement, formé dans la face arrière de ladite douille
de montage, contre les bords duquel elle est susceptible de venir en butée pour limiter
lesdits déplacements angulaires.
[0007] La face avant de la bague de retenue prend appui sur une portion de la face arrière
de la douille de montage pour limiter les déplacements axiaux vers l'avant du corps
principal du second boîtier par rapport à la douille de montage.
[0008] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera
aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée de l'ensemble des composants principaux
constitutifs des deux boîtiers de connecteur électrique selon la présente invention
;
- la figure 2 une vue en coupe axiale partielle d'un connecteur électrique selon la
présente, les deux boîtiers de connecteurs étant en position emboîtée l'un dans l'autre
;
- la figure 3 est une vue arrière simplifiée suivant la flèche F de la figure 2 ;
et
- les figures 4 et 5 sont des vues agrandies de certains détails de réalisation du
connecteur électrique.
[0009] On a représenté aux figures 1 et 2 un connecteur électrique constitué de deux boîtiers
de connecteur 10 et 12.
..
[0010] Le premier boîtier de connecteur 10 est fixé sur une paroi 14 d'un premier ensemble
et le second boîtier de connecteur 12 est fixé sur une paroi parallèle d'un second
ensemble.
[0011] Les deux ensembles (non représentés dans leur totalité) dont on désire assurer le
raccordement électrique ne peuvent se déplacer qu'axialement par rapport à l'autre,
c'est-à-dire dans une direction parallèle à l'axe longitudinal du connecteur et donc
perpendiculairement aux parois 14 et 16. Ces deux ensembles sont par exemple constitués
par les deux parties d'un ensemble tiroir-armoire dans lequel une des deux parties
est guidée latéralement dans l'autre partie.
[0012] Le premier boîtier de connecteur 10 est ici constitué par une prise mâle comportant
un corps principal 18 à l'intérieur duquel sont agencés une pluralité de contacts
électriques mâles 20 montés dans un corps isolant 22. Chaque contact électrique mâle
se termine par une extrémité arrière 24 prévue pour être reliée à un fil conducteur
dont on désire assurer le raccordement électrique.
[0013] Le corps principal 18 du premier boîtier de connecteur 10 est fileté extérieurement
afin de permettre sa fixation sur la paroi 14. Le corps principal 18 est monté dans
un trou 26 de la paroi sur laquelle il prend appui par une collerette radiale d'appui
25. La fixation du corps principal 18 est assuré à l'aide d'un écrou 28 qui coopère
avec le filetage externe 30 pour serrer la paroi 14. Le corps 18 est indexé angulairement
et immobilisé en rotation par un méplat (non représenté), formé sur la paroi cylindrique
externe du corps 18, qui coopère avec un méplat correspondant du trou 26. Pour des
raisons de clarté du dessin, l'écrou 28 et la portion de paroi 14 n'ont pas été représentés
à la figure 1.
[0014] Le corps principal 18 se prolonge vers l'avant (vers la gauche en considérant les
figures) par une virole d'orientation 30 faisant saillie à partir du corps principal
18.
[0015] La virole d'orientation angulaire 30 est munie à sa périphérie de trois pions fixes
d'orientation angulaire 32 répartis à 120° l'un de l'autre et disposés à proximité
du bord libre d'extrémité 34 de la virole d'orientation.
[0016] Des rainures axiales d'indexation 36 sont formées sur la paroi interne 38 du corps
principal 18.
[0017] Le corps principal 18 comporte également une garniture d'étanchéité souple 40 située
au fond de la cavité définie par la paroi interne 38 de la virole d'orientation 30.
[0018] Le second boîtier de connecteur 12 est constitué par une fiche femelle comportant
un corps principal cylindrique creux 42 à l'intérieur duquel sont agencés une pluralité
de contacts électriques femelles 44, montés dans un corps isolant 46, dans lesquels
pénètrent les contacts électriques mâles 20 lorsque les deux boîtiers de connecteur
10 et 12 sont emboîtés l'un dans l'autre dans la position représentée à la figure
2. Chaque contact électrique femelle 44 se termine par une extrémité arrière 48 prévue
pour être reliée à un fil conducteur.
[0019] Le corps principal 42 est muni d'un fourreau d'orientation angulaire 50. Le fourreau
d'orientation angulaire 50 est emmanché à force sur le corps principal, ou y est fixé
par tout autre moyen, de façon que les deux composants assemblés ne forment qu'une
pièce fonctionnelle unique. La position axiale du fourreau 50 par rapport au corps
principal 42 est défini par sa collerette radiale interne 52 qui est en appui contre
la face latérale gauche 54 de l'épaulement radial externe 56 du corps principal 42.
Lors de son montage, le fourreau 50 est également indexé angulairement par rapport
au corps principal 42.
[0020] Le fourreau d'orientation 50 est muni de trois fentes axiales d'orientation angulaire
58 réparties à 120°. Les fentes 58 sont représentées débouchantes, mais pourraient
être réalisées borgnes afin de rigidifier le manchon 50.
[0021] A la figure 2, la demi vue supérieure en coupe axiale et la demi vue inférieure externe
sont décalées angulairement de façon que le plan de coupe passe par l'une des fentes
axiales 58 et de façon à permettre une représentation partielle en vue de dessus d'une
autre fente d'orientation- 58.
[0022] Les pions d'orientation angulaire 32 pénètrent dans les fentes axiales d'orientation
58 lors de l'accouplement télescopique des deux boîtiers de connecteur électrique
comme il sera expliqué plus loin.
[0023] Afin de faciliter l'engagement d'un pion d'orientation 32, dans le cas où les deux
corps principaux 18 et 42 sont décalés angulairement l'un par rapport à l'autre, l'entrée
de chaque fente d'orientation 58 comporte un profil évasé d'orientation 60 agissant
comme un profil de came pour provoquer la rotation du corps principal 42 du second
boîtier de connecteur jusqu'à ce que le pion en vis-à-vis 32 soit en alignement avec
la rainure 58 et puisse y pénétrer.
[0024] Le corps principal 42 du second boîtier de connecteur 12 est muni d'un prolongement
cylindrique 62 faisant saillie vers l'avant (vers la droite en considérant les figures)
à l'intérieur du fourreau d'orientation 50 et coaxialement à ce dernier. A proximité
de son bord d'extrémité avant 64, le prolongement cylindrique 62 est muni à sa périphérie
de clavettes d'indexation 66. Les clavettes d'indexation 66 ont un profil et une répartition
correspondant à ceux des rainures d'indexation 36 de la virole d'orientation 30. Les
clavettes 66 coopèrent avec les rainures 36 lors de l'accouplement des deux boîtiers
de connecteur de façon à ne permettre l'emboîtement télescopique de ceux-ci que dans
une position angulaire relative déterminée et à garantir ainsi l'alignement axial
des contacts électriques mâles et femelles correspondants.
[0025] Le prolongement cylindrique 62 est muni à sa périphérie d'une bague élastique métallique
68 immobilisée axialement dans une gorge 70 qui assure la continuité électrique de
masse entre les deux corps principaux 18 et 42 lorsque les deux boîtiers sont accouplés.
[0026] Afin de pouvoir rattraper des défauts d'alignement et d'orientation angulaire lors
de son accouplement avec le boîtier de connecteur 10, le corps principal 42 du second
boîtier de connecteur est monté sur la paroi 16 à l'aide d'une douille de montage
76 par rapport à laquelle le corps principal 42 peut se déplacer axialement, transversalement
(c'est-à-dire parallèlement au plan de la paroi 16) et angulairement.
[0027] La douille de montage 76 est filetée extérieurement afin de permettre sa fixation
sur la paroi 16. La douille est essentiellement constituée par une collerette d'appui
74 qui prend appui sur une face de la paroi 16 et qui se prolonge par un manchon cylindrique
creux 72 qui pénètre dans un trou 78 de la paroi 16 et à la périphérie duquel est
formé le filetage 80 en permettant la fixation au moyen d'un écrou de serrage cranté
82.
[0028] La douille de montage 76 est également indexée angulairement et immobilisée en rotation
par un méplat (non représenté), formé sur la paroi cylindrique externe du manchon
76, qui coopère avec un méplat correspondant du trou 78.
[0029] Le manchon cylindrique creux 76 comporte un épaulement radial interne 84 dont le
diamètre interne D
1 est supérieur au diamètre externe D 2 de la portion en vis-à-vis du corps principal
42 du second boîtier de connecteur 12.
[0030] Le corps principal 42 peut ainsi coulisser axialement dans l'alésage interne de diamètre
D
1 et ceci avec un jeu radial
D1
D2 qui permet également des déplacements transversaux du corps principal
242 par rapport à la douille 76 afin de rattraper des défauts d'alignement des deux
boîtiers de connecteur 10 et 12 lors de leur accouplement télescopique.
[0031] Le connecteur électrique comporte un élément métallique conducteur déformable 86
disposé entre la paroi interne de la douille 76 et la paroi externe du corps principal
42 du second boîtier de connecteur entre lesquels il assure une continuité électrique
de masse tout en permettant tous les déplacements relatifs de ces deux composants.
En position non accouplée, l'élément 86 assure également une fonction de recentrage
transversal du corps principal 42 dans la douille 76.
[0032] Le connecteur électrique comporte également des moyens de maintien du corps principal
42 du second boîtier 12 dans la douille de montage 76 qui ont pour but de limiter
les déplacements relatifs axiaux, et angulaires, de ces deux composants.
[0033] Les moyens de maintien sont constitués par une bague de retenue et de débattement
88.
[0034] Pour faciliter la compréhension de sa description et de son fonctionnement, la bague
de retenue 88 est représentée de manière simplifiée à la figure 1, le dessin exact
de cette pièce étant celui représenté aux figures 3 et 4. De même, à la figure 1,
la partie arrière de la douille de montage 76 est représentée coupée par un plan passant
par la ligne 1-1 de la figure 4.
[0035] La bague de retenue 88 est fixée sur la partie arrière du corps principal 42 dans
une gorge 90 de ce dernier dans laquelle elle est maintenue par un anneau élastique,
ou circlips 92.
[0036] La bague de retenue et de débatttement 88 est indexée angulairement et immobilisée
en rotation par rapport au corps principal 42. A cet effet, la bague 88 possède une
patte radiale d'indexation 94 qui coopère avec une rainure axiale correspondante 96
formée dans le corps principal 42.
[0037] La bague de retenue et de débattement 88 possède quatre pattes axiales repliées de
débattement angulaire 98 réparties à 90°.
[0038] Chacune des pattes axiales 98 s'étend vers l'avant (vers la droite en considérant
les figures) et pénètre dans un logement 100 formé dans la face arrière interne 102
de la douille de montage 76. La douille comporte à cet effet quatre logements 100
répartir à 90°.
[0039] En se reportant à la figure 3, sur laquelle le circlips 92 n'a pas été représenté,
on constate que la bague 88 peut occuper diverses positions angulaires par rapport
à la douille de montage 76. Les positions angulaires limites dans l'un et l'autre
sens de rotation sont déterminées par les bords latéraux 104 et 106 de chaque logement
100 contre lesquels est susceptibles de venir en butée la patte 98.
[0040] Le dimensionnement du logement 100 et notamment la distance séparant les bords 104
et 106 est fonction du décalage angulaire maximum admissible entre les deux boîtiers
de connecteur, décalage dû aux tolérances de fabrication et de montage, que l'on désire
rattraper automatiquement lors de l'accouplement télescopique. Cet angle de débattement
correspond également à l'angle d'ouverture du profil d'entrée évasé 60 des rainures
d'orientation 58.
[0041] Comme on peut le constater également sur les figures 3 et 4, la hauteur du bord supérieur
108 de chaque logement est dimensionnée de façon à permettre les débattements transversaux
du corps principal 42 par rapport à la douille 76 permis par le jeu radial 1 2 .
[0042] Le corps principal 42 et donc le boîtier de connecteur 12 peut également se déplacer
axialement par rapport à la douille de montage 72.
[0043] Les déplacements axiaux vers l'avant du corps principal 42 sont limités par la face
latérale avant 110 de la bague de retenue 88 qui prend appui sur une portion de la
face arrière interne 102 de la douille 76.
[0044] La face avant 110 de la bague de retenue 88 est sollicitée en appui sur la face arrière
102 par un ressort de rappel axial précontraint 112 disposé entre la douille 76 et
le corps principal 42. Le ressort 112 est une rondelle élastique ondulée montée dans
une gorge 114 du corps principal 42 qui prend appui sur la face latérale avant 116
de la douille 72.
[0045] Le ressort 112 pourrait également, dans une variante, être disposé entre la bague
76 et le corps principal 42 et prendre appui vers la droite sur la face latérale 51
du manchon 50.
[0046] L'étanchéité de l'ensemble du connecteur électrique est complétée d'une part par
trois joints toriques non représentés, disposés dans des rainures circulaires 118,
120 et 122 formées respectivement dans les collerettes 74, 52 et 25.
[0047] L'étanchéité est de plus assurée par un joint d'étanchéité élastique de forme tubulaire
124. Le joint 124 est monté par déformation élastique sur la douille 76 et sur le
manchon d'orientation 50. Le joint 124 est suffisamment souple pour permettre tous
les déplacements relatifs entre le corps principal 42 et la douille 72 tout en assurant
l'étanchéité entre ces composants. On remarquera que le manchon possède un profil
comportant deux cônes facilitant le montage du joint. Un montage par collage est également
possible. Comme l'élément 86, le joint 124 participe également au recentrage du corps
principal 42.
[0048] L' accouplement des deux boîtiers de connecteurs, préalablement montés sur leurs
parois respectives, s'effectue de la manière suivante :
- l'opérateur déplace un ensemble vers l'autre, c'est-à-dire qu'il rapproche les parois
14 et 16 l'une vers l'autre ;
- le bord libre d'extrémité 34 de la virole d'orientation 30 vient alors en contact
avec la face d'extrémité 33 du manchon d'orientation 50. Comme on peut le constater
à la figure 5, cette face d'entrée 33 possède un profil conique qui coopère avec le
bord libre arrondi 34 pour provoquer un recentrage automatique du second boîtier de
connecteur 12 par rapport au premier boîtier de connecteur 10, le corps principal
42 se déplaçant alors transversalement dans la douille de montage 76 ;
- les pions d'orientation angulaire viennent ensuite en contact avec les profils d'entrée
60 qui agissent comme des profils de came pour provoquer automatiquement l'alignement
angulaire des deux boîtiers de connecteur, grâce aux déplacements angulaires limités
du corps principal 42 dans la douille de montage 76 ;
- les deux boîtiers de connecteur étant alignés transversalement et angulairement,
l'accouplement télescopique se poursuit par la pénétration des clavettes d'indexation
66 dans les rainures d'indexation 36 puis par la pénétration des contacts mâles 24
dans les contacts électriques femelles 44 ;
- l'opération se poursuit jusqu'à l'accouplement complet des deux boîtiers ; et
- en fin de course, le corps principal 42 peut se déplacer axialement vers l'arrière
d'une course x afin de rattraper les tolérances axiales de fabrication et de montage
des divers composants. Le ressort de rappel 112 permet ce recul et assure que la garniture
d'étanchéité 40, dont l'épaisseur est choisie de manière appropriée, soit toujours
légèrement comprimée par le bord libre 64 du prolongement cylindrique 62.
[0049] On a ainsi réalisé l'accouplement télescopique du connecteur électrique "en aveugle",
c'est-à-dire sans aucune intervention manuelle spécifique d'alignement et/ou d'orientation.
[0050] Le connecteur qui vient d'être décrit permet d'utiliser des pièces standard de connecteurs
connus de l'état de la technique, par exemple, le premier boîtier de connecteur 10
ou le corps principal 42, sur lesquels on peut apporter de légères modifications par
de simples reprises d'usinage.
[0051] Les encombrements sont également conservés ce qui permet son montage en lieu et place
de connecteurs classiques à montage par action manuelle. Seul le montage de la douille
nécessite une ouverture plus grande dans la paroi correspondante. Les moyens de fixation
décrits, constitués par les écrous 28 et 82 ne sont pas limitatifs et peuvent être
remplacés par tous moyens connus tels que, par exemple, des vis de fixation sur les
parois 14 et 16.
[0052] De même, de simples inversions concernant notamment l'emplacement des collerettes
25 et 74 permettent d'effectuer le montage des corps par l'avant au lieu du montage
dit "par l'arriére'représenté aux figures.
[0053] Le manchon 50 pourrait également coulisser axialement sur le corps principal 42 afin
de permettre un recentrage transversal bien avant que les pions 32 pénètrent dans
les fentes 58 sans augmenter sa longueur totale. Dans le cas où le fourreau est fixe,
on peut également supprimer sa portion radiale 52, tout en prévoyant des moyens de
mise en place permettant son indexation angulaire et son positionnement axial corrects,
afin de limiter l'encombrement axial de l'ensemble du second boîtier de connecteur
électrique.
[0054] Lors de l'opération d'accouplement, il peut arriver que le corps principal du second
bottier de connecteur bascule dans la douille de montage à la manière d'un corps monté
sur une rotule et s'oppose ainsi à la réalisation d'un accouplement correct.
[0055] Par ailleurs, le connecteur comporte un ressort de rappel axial disposé entre le
corps principal du second botter et la douille de montage de façon à solliciter la
face avant de ladite bague de retenue en appui sur la face arrière de la douille de
montage.
[0056] Du fait de l'action de rappel axial de ce ressort, les efforts de friction entre
la face avant de la bague de retenue et la face arrière de la douille de montage varient
en fonction de la profondeur d'accouplement réelle entre les deux bottiers de connecteur.
[0057] Afin de remédier à ces inconvénients, l'invention propose un second mode de réalisation
de l'invention caractérisé en ce que les moyens de maintien comportent une bague de
retenue, montée coulissante sur la partie arrière du corps principal du second bottier
de connecteur, qui possède une patte axiale de débattement qui s'étend vers l'arrière
et qui pénètre à l'intérieur d'un logement, formé en vis-à-vis dans une paroi de ladite
douille de montage. s'étendant radialement vers l'intérieur, contre les bords latéraux
duquel elle est susceptible de venir en butée pour limiter lesdits déplacements angulaires,
et en ce que ladite bague de retenue comporte deux faces radiales parallèles de guidage
qui coopèrent avec les deux faces correspondantes de ladite paroi pour permettre au
corps principal du second bottier de connecteur de coulisser radialement par rapport
à la douille, parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de cette dernière.
[0058] D'autre caractéristiques et avantages de ce second mode de réalisation apparaîtront
à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle
on se reportera aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 6 est une demi-vue en coupe axiale partielle d'un connecteur électrique
selon la présente invention, les deux bottiers de connecteurs étant représentés en
position emboftée l'un dans l'autre ;
- la figure 7 est une vue à échelle agrandie de certains détails de réalisation du
connecteur électrique ;
- la figure 8 est une vue en bout de la bague de retenue de la figure 6 ;
- la figure 9 est une vue en demi-coupe selon la ligne 4-4 de la figure 8 ;
- la figure 10 est une vue en bout du fourreau d'orientation angulaire de la figure
6 ;
― la figure 11 est une vue en coupe selon la ligne 6-6 de la figure 10 ;
- la figure 12 est une vue en bout de la douille de montage de la figure 6 ; et
- la figure 13 est une vue en coupe selon la ligne 8―8 de la figure 12.
[0059] On pourra avantageusement se reporter au texte de la demande FR 8601618 pour une
meilleure compréhension de certaines caractéristiques techniques qui ne seraient pas
reprises en détails dans la présente description.
[0060] On a représenté à la figure 6 un connecteur électrique constitué de deux bottiers
de connecteur 10 et 12.
[0061] Le corps principal 18 du premier boftier de connecteur 10 est fileté extérieurement
afin de permettre sa fixation sur la paroi 14. Le corps principal 18 est monté dans
un trou 26 de la paroi sur laquelle il prend appui par une collerette radiale d'appui
25. La fixation du corps principal 18 est ici assurée à l'aide d'un écrou 28 qui coopère
avec le filetage externe 29 pour serrer la paroi 14. Le corps 18 est indexé angulairement
et immobilisé en rotation par un pion (non représenté), fixé le corps cylindrique
18, qui coopère avec une encoche correspondante de la paroi.
[0062] Le fourreau d'orientation 50 est muni de trois fentes axiales d'orientation angulaire
58 réparties à 120°.
[0063] La douille de montage 76 est également indexée angulairement et immobilisée en rotation
par un pion (non représenté), fixé sur la paroi 16, qui coopère avec une encoche 77
formée dans la douille 76 (Figure 12).
[0064] Conformément à la présente invention, des moyens de maintien 88 du corps principal
du second bottier 12 dans la douille 76 sont prévus pour limiter les déplacements
axiaux et angulaires de celui-ci tout en évitant également le phénomène de basculement
mentionné plus haut.
[0065] Les moyens de maintien sont pour l'essentiel constitués par une bague de retenue
200 qui est montée coulissante sur la partie arrière du corps principal 42 du second
bottier 12 qui s'étend vers la gauche à partir de l'épaulement radial 56. Le mouvement
de coulissement vers la gauche de la bague 200 sur le corps principal 42 est limité
par un anneau élastique 202, ou circlips, qui est monté dans une gorge 204 du corps
principal 42.
[0066] La bague de retenue et de débattement 200 est indexée angulairement par rapport à
l'ensemble constitué par le fourreau d'orientation 50 et le corps principal sur lequel
il est monté à force après avoir été préalablement indexé angulairement.
[0067] Comme on peut le constater aux figures 10 et 11, le fourreau 50 comporte quatre tenons
206, répartis angulairement à 90°, qui s'étendent axialement vers la gauche à partir
de la collerette radiale interne 52. Les tenons 206 coopèrent avec quatre encoches
correspondantes 20B formées en vis-à-vis dans la portion cylindrique 210 de la bague
tournée vers le fourreau 50 (vers la droite en considérant les figures). La profondeur
des encoches 208 et la longueur axiale des tenons 206 sont déterminées de façon qu'ils
soient toujours "en prise" quelle que soit la position axiale relative de la bague
200 nar rapport au corps principal 42.
[0068] La bague 200 possède quatre pattes axiales repliées de débattement angulaire 212
réparties angulairement à 9
00. Chacune des pattes 212 s'étend axialement vers l'arrière du corps principal (vers
la gauche en considérant les figures). Chacune des pattes axiales 212 pénètre dans
un logement 214 formé en vis-à-vis dans une paroi 216 de la douille de montage qui
s'étend radialement vers l'intérieur depuis la paroi cylindrique de son alésage interne
étagé 218. La douille 76 comporte quatre logements 214 répartis à 90°.
[0069] La bague 200 peut ainsi occuper diverses positions angulaires par rapport à la douille
76. Les positions angulaires limites relatives dans l'un ou l'autre sens de rotation
sont déterminées par les bords latéraux 220 et 222 de chacun des logements 214, contre
lesquels la patte correspondante 212 est susceptible de venir en butée.
[0070] Le dimensionnement du logement 214 et notamment la distance séparant les bords 220
est fonction du décalage angulaire maximum admissible entre les deux bottiers de connecteur,
décalage dû aux tolérances de fabrication et de montage, que l'on désire rattraper
automatiquement lors de l'accouplement télescopique. Cet angle de débattement correspond
également à l'angle d'ouverture du profil d'entrée évasé 60 des rainures d'orientation
58.
[0071] Afin de permettre au corps principal 42 du second bottier de connecteur de coulisser
radialement par rapport à la douille 76 sans basculer, c'est-à-dire parallèlement
à un plan perpendiculaire à l'axe de cette dernière, la bague 2
00 comporte deux faces radiales parallèles de guidage 224 et 226 qui coopèrent avec
les deux faces latérales correspondantes 228 et 230 de la paroi radiale interne 216
de la douille 76.
[0072] La première face radiale de guidage 224 est constituée par un épaulèrent radial,
s'étendant vers l'extérieur depuis la portion annulaire cylindrique 232 de la bague
200, et à la périphérie duquel sont agencées les pattes repliées 212.
[0073] La seconde face radiale de guidage 226 est constituée par un anneau élastique, ou
circlips, qui est monté par déformation élastique sur la paroi cylindrique externe
234 de la bague 200, et qui est maintenu axialement à droite par un second épaulement
radial 236 de la bague 200.
[0074] Ainsi conçue et réalisée, la bague 200 présente en section sensiblement la forme
d'un U dont les deux branches parallèles 224 et 226 enserrent, avec un jeu axial "j
très. faible, la paroi radiale interne de guidage 216 de la douille 76.
[0075] On comprend aisément que les déplacements axiaux vers l'avant (vers la droite en
considérant les figures) du corps principal 42 par rapport à la douille de montage
76 sont limités par l'anneau élastique 202 qui est en butée contre l'épaulement radial
236 de la bague 200 qui est lui-même en butée contre la face 230 de la paroi radiale
214 par l'intermédiaire de l'anneau élastique 226. L'ensemble de ces composants est
maintenu dans cette position par un ressort de rappel axial précontraint 238 disposé
entre la bague 200 et le fourreau 50. Le ressort 238 est une rondelle élastique ondulée.
[0076] L'étanchéité du montage des boîtiers de connecteurs est assurée par deux joints d'étanchéité
disposés dans des gorges circulaires 118 et 122 formées respectivement dans les collerettes
74 et 25.
[0077] L'étanchéité est de plus assurée par un joint d'étanchéité élastique de forme tubulaire
124. Le joint 124 est monté par déformation élastique sur la douille 76 et sur le
manchon d'orientation 50. Le joint 124 est suffisamment souple pour permettre tous
les déplacements relatifs entre le corps principal 42 et la douille 76 tout en assurant
l'étanchéité entre ces composants. On remarquera que le manchon possède un profil
comportant deux cônes facilitant le montage du joint. Un montage par collage est également
possible. Le joint 124 participe également au recentrage angulaire et radial du corps
principal 42 avant que les deux bottiers ne soient accouplés.
[0078] L'étanchéité est complétée par un cache-poussière 240 qui est fixé à sa périphérie
dans une gorge 242 de la douille de montage 76. Dans ce mode de réalisation, le bord
interne 244 du cache-poussière 240 est monté glissant sur la paroi cylindrique externe
du corps principal 42. On pourrait envisager de l'y fixer, par exemple par collage
afin que ce cache-poussière 240 participe, à l'image du joint tubulaire 124, à l'effet
de recentrage préalable du corps principal 42 dans la douille de montage 76.
[0079] Comme on peut le constater à la figure 7, le diamètre interne Dl de la douille 76
est supérieur au diamètre externe D2 de la portion en vis-à-vis de la bague 200.
[0080] Le corps principal 42 peut ainsi se déplacer transversalement, c'est-à-dire dans
un plan radial, avec un jeu radial égal à (D1-D2)/2 afin de rattraper les défauts
d'alignement des deux bottiers de connecteur lors de leur accouplement télescopique.
[0081] Lors de l'accouplement, on constate que, lors du recul vers la gauche du corps principal
42, l'effort de rappel élastique dû au ressort 238 augmente mais qu'il n'augmente
pas les efforts de friction que doit vaincre le corps 42 pour se déplacer radialement
par rapport à la douille de montage 76.
[0082] Le connecteur qui vient d'être décrit permet, à titre d'exemple, de ratrapper un
décalage angulaire de + ou - 6°, et ceci avec un décalage transversal maximal de +
ou - 1 mm sur le rayon.
[0083] Afin d'améliorer la continuité de masse on peut insérer une bague métallique, similaire
à la bague 68, entre la bague de retenue 200 et le corps principal 42 ; on pourrait
également insérer une bague de continuité de masse, sous le ressort 224, entre la
bague 200 et la collerette 52.
1. Connecteur électrique pour le raccordement télescopique de deux ensembles (14,
16) se déplaçant axialement l'un par rapport à l'autre constitué de deux boîtiers
de connecteur (10, 12) montés chacun respectivement sur l'un des deux ensembles, caractérisé
en ce qu'il comprend :
- un premier boîtier de connecteur (10) comportant un corps principal (18) fixé sur
un premier (14) des deux ensembles, par rapport auquel il est immobilisé, qui se prolonge
par une virole d'orientation (30) en saillie vers l'avant munie à sa périphérie d'un
pion fixe d'orientation angulaire (32) ;
- un second boîtier de connecteur (12) comportant un corps principal (42) muni d'un
fourreau d'orientation angulaire (50) comportant une fente axiale (58) dans laquelle
pénètre ledit pion d'orientation angulaire (32) lors de l'accouplement télescopique
des deux boîtiers de connecteur électrique, l'entrée de ladite fente d'orientation
comportant un profil évasé (60) d'orientation angulaire avec lequel coopère ledit
pion d'orientation (32) lors de son engagement dans ladite fente ;
- une douille de montage (76) dudit second boîtier de connecteur sur le second desdits
deux ensembles, par rapport à laquelle le corps principal (42) du second boîtier (12)
peut se déplacer axialement, transversalement et angulairement lors de l'accouplement
télescopique des deux boîtiers de connecteur, ladite douille étant fixée et immobilisée
sur ledit second ensemble (16) ; et
- des moyens de maintien (88) du corps principal du second boîtier dans ladite douille
de montage qui limitent lesdits déplacements axiaux et angulaires.
2. Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite douille de montage
(76) comporte un alésage interne (84), dans lequel le corps principal cylindrique
(42) du second boîtier de connecteur est monté coulissant et avec jeu radial.
3. Connecteur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens
de maintien comportent une bague de retenue (88), fixée sur la partie arrière du corps
principal du second boîtier de connecteur, qui possède une patte axiale (98) de débattement
qui s'étend vers l'avant et qui pénètre à l'intérieur d'un logement (100),formé dans
la face arrière (102) de ladite douille de montage, contre les bords (104, 106) duquel
elle est susceptible de venir en butée pour limiter lesdits déplacements angulaires.
4. Connecteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la face avant (110)
de ladite bague de retenue prend appui sur une portion de la face arrière (102) de
la douille de montage pour limiter les déplacements axiaux vers l'avant du corps principal
du second boîtier par rapport à la douille de montage.
5. Connecteur selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comporte un ressort
de rappel axial (112) disposé entre le corps principal du second boîtier (12) et la
douille de montage (76) de façon à solliciter la face avant (110) de ladite bague
de retenue (88) en appui sur la face arrière de la douille de montage.
6. Connecteur selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que ladite bague
est montée dans une gorge (90) du corps principal du second boîtier à l'aide d'un
anneau élastique (92) et en ce qu'elle comporte une patte radiale (94) dépassant radialement
vers l'intérieur qui coopère avec une rainure axiale (96) correspondante du corps
principal pour indexer angulairement et immobiliser en rotation ladite bague (88)
par rapport au second bottier de connecteur (12).
7. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que
ladite bague de retenue et de débattement possède plusieurs pattes axiales de débattement
régulièrement réparties qui coopèrent avec plusieurs logements correspondants forés
dans la face arrière de la douille de montage.
8. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que
ladite virole d'orientation est munie de trois pions fixes d'orientation répartis
angulairement à 120" qui coopèrent avec trois fentes axiales correspondantes du fourreau
d'orientation.
9. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que
le corps principal du second boîtier de connecteur est muni d'un prolongement cylindrique
(62), s'étendant vers l'avant à l'intérieur du fourreau d'orientation (50) et coaxialement
à ce dernier, la périphérie, dudit prolongement cylindrique étant munie de clavettes
axiales d'indexation (66) qui coopèrent avec des rainures axiales d'indexation correspondantes
(36) formées sur la paroi interne (38) de ladite virole d'orientation lors de l'emboîtement
télescopique dudit prolongement (62) à l'intérieur de ladite virole d'orientation
(30).
10. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce
qu'il comporte un élément conducteur déformable (86) disposé entre la douille de montage
(76) et le corps principal (42) du second boîtier de connecteur (12) entre lesquels
il assure une continuité électrique de masse.
11. Connecteur électrique selon 1a revendication 1, caractérisé en ce que les moyens
de maintien (88) comportent une bague de retenue et de débattement (200) montée coulissante
sur la partie arrière du corps principal (42) du second boftier de connecteur (12),
qui possède une patte axiale de débattement (212) qui s'étend vers l'arrière et qui
pénètre à l'intérieur d'un logement (214), formé en vis-à-vis dans une paroi (216)
de ladite douille de montage s'étendant radialement vers l'intérieur, contre les bords
latéraux (220, 222) duquel elle est susceptible de venir en butée pour limiter lesdits
déplacements angulaires, et en ce que ladite bague de retenue (200) comporte deux
faces radiales parallèles de guidage (224, 226) qui coopèrent avec les deux faces
correspondantes (228, 230) de ladite paroi (216) pour permettre au corps principal
du second bottier de connecteur de coulisser radialement par rapport à la douille
parallèlement à un plan perpendiculaire à l'axe de cette dernière.
12. Connecteur électrique selon la revendication 11 caractérisé en ce que ladite bague
de retenue (200) comporte une première face radiale de guidage (224) s'étendant vers
l'extérieur depuis une portion annulaire cylindrique (232) de la bague (200), et une
seconde face radiale de guidage (226) constituée par un anneau élastique monté sur
la paroi cylindrique externe (234) de la bague de retenue (200).
13. Connecteur électrique selon l'une des revendications 11 ou 12 caractérisé en ce
qu'il comporte des moyens de butée (202-236-226) pour limiter les déplacements axiaux
du corps principal du second bottier vers l'avant par rapport à la douille de montage.
14. Connecteur électrique selon la revendication 13 caractérisé en ce que lesdits
moyens de butée comportent un anneau élastique (202) monté sur le corps principal
(42) du second boftier de connecteur (12) et qui coopère avec un épaulement radial
(236) de la bague de retenue (200).
15. Connecteur électri que selon l'une, quelconque des revendications 11 à 14 caractérisé
en ce que ledit fourreau d'orientation angulaire (50) comporte un tenon (206) s'étendant
axialement en direction de la bague de retenue (200) et qui pénètre dans une encoche
correspondante (208) formée en vis-à-vis dans la bague (200) pour assurer l'indexation
angulaire de la bague par rapport au corps principal (42) du second bottier de connecteur
(12).
16. Connecteur électrique selon l'une quelconque des revendications 11 à 15 caractérisé
en ce qu'il comporte un ressort de rappel axial (238) disposé entre la bague de retenue
(200) et le fourreau d'orientation angulaire (50).
17. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 13 à 16, caractérisé en ce
que ladite bague de retenue (200) possède plusieurs pattes axiales de débattement
(212) régulièrement réparties qui coopèrent avec plusieurs logements correspondants
(214) formés dans ladite paroi radiale (216) de la douille de montage (76).