[0001] La présente invention concerne un système de contrôle et de surveillance d'issues
dont l'utilisation est notamment prévue dans des magasins de vente de surfaces moyennes
de l'ordre de 2500 m².
[0002] Les issues de secours des établissements ouverts au public sont munies d'organes
d'ouverture qui doivent déverrouiller ces issues sous la poussée de personnes, pour
une évacuation rapide du public en cas d'accident, tel qu'un incendie. Dans la pratique,
pour éviter que ces issues ne soient utilisées frauduleusement, soit pour introduire
des personnes dans le magasin, soit pour en sortir des marchandises, l'usager avait
d'abord eu tendance à les condamner, ce qui était contraire à la réglementation; c'est
pourquoi on en vient maintenant à installer des systèmes de contrôle et de surveillance
de ces issues. Parmi ces systèmes, le plus simple consiste à prévoir que l'ouverture
d'une issue de secours entraîne le déclenchement d'une alarme qui avertit un poste
de gardiennage; ce système limite un peu l'utilisation frauduleuse, mais n'est pas
totalement efficace. Un autre système, qui est décrit dans le document EP-A-O 156
752, comporte toujours un poste de gardiennage et, par issue de secours, un organe
de déverrouillage, mais il prévoit, en plus, que l'actionnement de l'organe de verrouillage
en vue de l'ouverture d'une issue de secours commande l'envoi d'une information au
poste de gardiennage et le lancement d'une première temporisation To pendant laquelle
le gardien, installé audit poste de gardiennage, peut condamner l'ouverture de l'issue
considérée pendant une seconde temporisation Tc, l'ouverture de l'issue étant autorisée
à la fin de la première temporisation To ou, en cas d'intervention du gardien, à la
fin de la seconde temporisation Tc. Plus particulièrement, ce système est prévu pour
être utilisé dans des établissements publics de très grande surface, dans lesquels
certaines au moins des issues sont surveillées au moyen de caméras vidéo.
[0003] Un objet de la présente invention consiste à prévoir un système perfectionné par
rapport aux systèmes connus, et dans lequel le personnel de surveillance peut avoir
plus d'initiative.
[0004] Un autre objet de l'invention consiste à prévoir un système capable de servir de
système d'alarme anti-intrusion quand l'espace à surveiller est fermé au public.
[0005] Suivant une caractéristique de l'invention, il est prévu un système comportant un
poste central et des boîtes de contrôle, chaque boîte de contrôle étant associée à
une issue et étant reliée au poste central, l'actionnement d'une barre de demande
d'ouverture d'issue commandant l'envoi d'une information au poste central par l'intermédiaire
de la boîte de contrôle associée, laquelle déclenche alors une première temporisation
To pendant laquelle l'ouvertue de l'issue considérée peut être condamnée pendant une
seconde temporisation Tc, l'ouverture de l'issue considérée étant autorisée à la fin
de la première temporisation ou à la fin de la seconde temporisation, une troisième
temporisation Tp pouvant être déclenchée pendant la seconde temporisation pour autoriser
l'ouverture de l'issue considérée pendant la troisième temporisation Tp et reverrouiller
l'issue considérée à la fin de la troisième temporisation Tp en annulant l'effet
de la seconde temporisation Tc.
[0006] Suivant une autre caractéristique, le poste central comprend des moyens de commande
de verrouillage pour verrouiller et maintenir les issues verrouillées et des moyens
de commutation pour actionner ces moyens de commande de verrouillage.
[0007] Suivant une autre caractéristique, les liaisons de commande entre le poste central
et les boîtes de contrôle forment une boucle avec des dérivations vers chaque boîte
de contrôle.
[0008] Suivant une autre caractéristique, la liaison de signalisation de détection d'ouverture
entre les boîtes de contrôle et le poste central est une ligne simple comportant en
série des contacts de travail respectivement associés aux boîtes de contrôle, chaque
contact étant fermé quand l'issue correspondante n'a pas été ouverte.
[0009] Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront
plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation,
ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est un schéma illustrant les moyens qui font partie du système de contrôle
et de surveillance suivant l'invention et qui sont installés sur une issue et à proximité
immédiate de celle-ci,
la Fig. 2 est un diagramme du système de contrôle et de surveillance suivant l'invention
et, en particulier, le block-diagramme du poste central du système,
la Fig. 3 est un schéma d'un détecteur d'appel suivant l'invention,
la Fig. 4 est un schéma d'une variante du détecteur de la Fig. 3,
la Fig. 5 est le schéma d'un capteur d'ouverture connu,
la Fig. 6 est le schéma d'un détecteur d'ouverture suivant l'invention, utilisant
des capteurs montrés à la Fig. 5,
la Fig. 7 est un schéma illustrant une variante de montage de capteurs de la Fig.
5,
la Fig. 8 est le schéma d'un détecteur d'ouverture suivant l'invention,
la Fig. 9 est un schéma d'une première partie du circuit de contrôle de l'unité de
commande de la Fig. 2,
la Fig. 10 est un schéma d'une seconde partie du circuit de contrôle de l'unité de
commande de la Fig. 2,
la Fig. 11 est un schéma du circuit de commande des verrous d'issue de la Fig. 2,
la Fig. 12 est un schéma d'un circuit de sortie du microcontrôleur de la Fig. 1,
la Fig. 13 est un organigramme illustrant le fonctionnement du système quand celui-ci
est à l'état OUVERT,
la Fig. 14 est un diagramme Grafcet illustrant le fonctionnement de l'automate du
système en relation avec l'organigramme de la Fig. 13,
la Fig. 15 est un organigramme illustrant le fonctionnement du système quand celui-ci
est à l'état FERME, et
la Fig. 16 est un diagramme Grafcet illustrant le fonctionnement de l'automate du
système en relation avec l'organigramme de la Fig. 15.
[0010] A la Fig. 1, on a représenté une issue à deux vantaux à surveiller. Chaque vantail
comporte une barre anti-panique BAP, des contacts SW qui changent d'état quand une
poussée est appliquée au vantail considéré, et une boîte de contrôle BC. La boîte
de contrôle contient des circuits électriques et électroniques qui comportent des
liaisons 1 vers les électro-aimants de verrouillage des barres BAP, des liaisons 2
vers les contacts SW, une liaison 3 vers des contacts SX de capteurs d'ouverture et
des liaisons 4 vers une unité de commande UC. De plus, une sirène (ou un clignotant)
SIR et un capteur volumétrique CPT sont schématiquement représentés et respectivement
reliés par des liaisons 5 et 6 à la boîte de commande. Bien entendu, une boîte de
contrôle BC pourrait aussi être associée à une issue à vantail unique.
[0011] La Fig. 2 montre la liaison 4 reliant les boîtes de contrôle BC1 à BCm à l'unité
de commande UC. Il apparaît que la liaison 4 forme une boucle à laquelle sont reliées
en dérivation les boîtes de contrôle de toutes les issues 1 à m.
[0012] A la Fig. 2, on a également représenté, reliés à l'unité de commande UC, un circuit
d'alimentation ALIM fournissant une alimentation de par exemple 12 V en continu,
une ligne 7 transportant un signal de détection d'incendie, une liaison 8 de contact
de clé électrique CLE, et différents circuits auxiliaires, tels qu'un circuit de
télécommande 9, un transmetteur téléphonique 10, un horodateur-enregistreur 11, un
circuit de synthèse de la parole 12 et diverses interfaces 13.
[0013] Essentiellement, une boîte de contrôle BC comprend un circuit à microprocesseur MP,
encore appelé microcontrôleur, des circuits d'entrée dont un circuit de traitement
de détection d'appel DA et un circuit de traitement de détection d'ouverture DO, des
circuits de sortie dont un circuit de commande de verrouillage CV, un circuit d'interface
CI d'échange d'informations avec la boucle 4 et divers autres circuits d'entrée et
de sortie, énumérés ci-après.
[0014] Ainsi à la Fig. 1, on a encore montré un amplificateur de puissance 14 dont la sortie
est reliée à un indicateur lumineux 15, qui passe par exemple au jaune quand un des
vantails, au moins, a été ouvert, un amplificateur de puissance 16 dont la sortie
est reliée à un dispositif d'émission sonore ou buzzer 17, un amplificateur de puissance
18 dont la sortie est reliée à un indicateur lumineux 19 qui passe au rouge quand
le local est fermé au public (pour la nuit), un amplificateur de puissance 20 dont
la sortie est reliée à un indicateur lumineux 21 qui passe au vert quand le local
et ouvert au public, un circuit d'alarme 22 relié à une ligne 23 transmettant un signal
d'alarme, et un amplificateur d'entrée 24 dont l'entrée est reliée à la liaison 4.
[0015] A la Fig. 1, la ligne 1 est reliée, d'une part, à la sortie du circuit CV par une
diode D1 et, d'autre part, à la liaison 4 par une diode D2, les diodes D1 et D2 ayant
leurs cathodes reliées ensemble.
[0016] Un exemple de détecteur d'appel élémentaire est montré à la Fig. 3. Il comporte une
porte OU-exclusif P1 et une porte NON-ET P2. Les entrées E1 et E2 de la porte P1 sont
respectivement reliées au contact de travail d'un microcontact C1 et au contact de
repos d'un microcontact C2 dont les contacts communs sont à la masse. Les microcontacts
C1 et C2 sont contenus dans une barre anti-panique BAP et changent normalement d'état
quand la barre anti-panique est actionnée. Une entrée de la porte P2 est reliée à
l'entrée E1 par l'intermédiaire d'un inverseur Il et son autre entrée est reliée directement
à l'entrée E2. Les entrées E1 et E2 sont également reliées à une source de tension
de +12 V par deux résistances R1 et R2 d'une valeur de 600 ohms chacune, pour pouvoir
envoyer un courant d'environ 20 mA sur les fils de ligne. Les sorties S1 et S2 des
portes P1 et P2 sont reliées au circuit logique DA contenu dans la boîte de contrôle
BC.
[0017] Le détecteur d'appel de la Fig. 3 permet de détecter soit une action sur la barre,
soit un défaut. En effet:
- quand C1 est ouvert et C2 fermé, l'entrée E1 est au niveau haut et l'entrée E2 au
niveau bas. Donc les sorties S1 et S2 sont toutes deux au niveau haut, ce qui indique
que la barre est au repos,
- quand C1 et C2 sont ouverts, E1 et E2 sont au niveau haut. Donc, il y a un défaut:
soit qu'il y a divergence entre les microcontacts, soit que la ligne est coupée,
- quand C1 est fermé et C2 ouvert, E1 passe au niveau bas et E2 passe au niveau haut.
Donc, S1 est au niveau haut et S2 au niveau bas, ce qui indique qu'il y a une action
sur la barre, c'est-à-dire un appel, et
- quand C1 et C2 sont fermés, E1 et E2 sont toutes deux au niveau haut. S1 est au
niveau bas et S2 au niveau haut, ce qui indique encore un défaut, soit une divergence
entre les microcontacts, soit un court-circuit sur la ligne.
[0018] Ainsi, le détecteur d'appel de la fig. 3 permet de détecter qu'une poussée a été
exercée sur la barre anti-panique en vue d'obtenir l'ouverture de l'issue surveillée,
que les deux microcontacts ont un fonctionnement simultané ou que la ligne qui relie
la barre à la boîte BC n'est ni coupée, ni en court-circuit.
[0019] En pratique, les fonctions des portes P1 et P2 et de l'inverseur Il sont remplies
par des fonctions logiques du circuit de traitement DA auquel sont reliées les entrées
E1 et E2.
[0020] Comme l'issue se compose généralement de deux vantaux munis chacun d'une barre anti-panique
BAP, deux jeux de microcontacts et deux jeux de portes électroniques sont prévus.
Les signaux de sortie sont réunis, par exemple par des circuits OU.
[0021] Le circuit de la Fig. 4 montre une réalisation pratique de détecteur d'appel pour
issue à deux vantaux. Il comprend deux jeux de microcontacts C1, C2 et Cʹ1, C'ʹ2,
une source de +12 V, quatre résistances R1, R2 et Rʹ1, Rʹ2 de 600 ohms, avec des bornes
E1, E2 et Eʹ1, Eʹ2. Ces bornes sont reliées aux entrées de quatre buffers ou amplificateurs
tampons BF1, BF2 et BFʹ1, BFʹ2 dont les sorties sont reliées aux entrées respectives
du circuit logique DA. Le fonctionne ment du détecteur de la Fig. 4 se déduit d'une
manière évidente de celui du détecteur de la Fig. 3. Bien entendu, les fonctions logiques
des portes électroniques peuvent être mises en oeuvre dans le circuit DA, lequel peut
aussi traiter les phénomènes de rebonds des contacts si bien qu'aucun filtrage n'est
nécessaire.
[0022] La Fig. 5 montre le schéma de l'exemple de réalisation préféré d'un capteur d'ouverture
suivant l'invention.
[0023] On rappelle qu'un capteur d'ouverture de vantail est, en général, constitué par
un simple contact de proximité qui est un contact de repos dont une borne est à la
masse et l'autre reliée, d'une part, à une source de tension par l'intermédiaire d'une
résistance et, d'autre part, à un comparateur de tension. Un tel capteur d'ouverture
ne permet pas de détecter une ouverture quand le contact a été court-circuité par
malveillance.
[0024] Dans l'exemple de réalisation de la Fig. 5, le capteur d'ouverture est constitué
par un contact C3 en série avec une résistance R3, la borne non commune du contact
C3 étant à la masse et la borne non commune de R3 étant reliée, d'une part, à une
source de tension de +12 V par une résistance R4 et, d'autre part, à l'entrée E3 d'un
comparateur de tension. La résistance R3 et le contact C3 sont montés ensemble dans
un bloc inviolable installé dans la feuillure d'un vantail. A titre d'exemple, la
résistance R3 à une valeur de 200 ohms et la résistance R4 une valeur de 400 ohms.
[0025] Quand le contact C3 est fermé au repos, la tension au point E3, commun à R3 et R4,
a une valeur de +4 V. Quand le contact C3 est ouvert, la tension en E3 est de +12
V. Quand la ligne entre E3 et C3 est coupée, la tension en E3 est de 12 V. Quand le
capteur est court-circuité, la tension en E3 est de 0 V. Il apparaît qu'il suffit
de vérifier que la tension en E3 est comprise entre +3 V et +5 V pour savoir si le
contact est fermé. En dehors de cette plage, il y a un événement à analyser.
[0026] Le circuit de la Fig. 6 montre un circuit détecteur d'ouverture CO, lequel comprend
une source de +12 V à laquelle est reliée la résistance R4 dont la borne E3, reliée
au capteur, est également reliée, d'une part, à l'entrée inverseuse d'un amplificateur
opérationnel OP1 et, d'autre part, à l'entrée non inverseuse d'un amplifi cateur
opérationnel OP2. Un diviseur de tension, comprenant trois résistances R5, R6 et R7
en série, est monté entre la source de +12 V et la masse. Les valeurs des résistances
R5, R6 et R7 sont respectivement de 7 kilohms, 2 kilohms et 3 kilohms. Le point commun
à R5 et R6 est relié à l'entrée non inverseuse de OP1 tandis que le point commun à
R6 et R7 est relié à l'entrée inverseuse de OP2. Les sorties des comparateurs OP1
et OP2 sont reliées aux deux entrées d'une porte ET P3 dont la sortie est reliée au
circuit MP. Il apparaît que la sortie de la porte P3 est au niveau haut tant que la
tension en E3 est comprise entre +3 V et +5 V. Quand elle passe au niveau bas, le
circuit MP interprète le changement d'état et, selon son propre état, peut déclencher
une alarme par le circuit 22, Fig. 1.
[0027] La Fig. 7 est le schéma d'un exemple préféré de montage de capteurs d'ouverture,
suivant l'invention, dans le cas où le détecteur d'ouverture est prévu pour une issue
à deux vantaux portant chacun un capteur suivant la Fig. 5. Les deux capteurs C3,
R3 et Cʹ3, Rʹ3, appartenant chacun à un vantail, sont montés en série, la borne libre
de C3 étant à la masse et la borne libre de Rʹ3 étant reliée à une source de +12 V
par une résistance R8. Le point commun E4 à Rʹ3 et R8 ets relié à un comparateur de
tension. Dans cet exemple de montage, R3 = Rʹ3 = 200 ohms et R8 = 800 ohms. Quand
les capteurs sont fermés et que la ligne entre R8 et Rʹ3 est à l'état normal, la tension
en E4 est de +4 V. Quand la ligne entre E4 et Rʹ3 est ouverte ou que l'un des capteurs
est ouvert, la tension en E4 est de +12 V. Quand un des capteurs est court-circuité,
la tension en E4 est de +2,4 V. Quand les deux capteurs ou la ligne sont court-circuités,
la tension en E4 est de 0 V.
[0028] La Fig. 8 montre le schéma complet du montage d'un détecteur d'ouverture dans lequel
on utilise le circuit de la Fig. 7. On a fait figurer les bornes
a,
b et
c,
d de raccordement des deux vantaux. La borne
a est reliée à la masse et à C3. La borne
b est reliée à R3 et à la borne
c, d'une part, par un strap W1 et, d'autre part, une résistance R9. La borne
c est reliée au contact Cʹ3 et la borne
d à la résistance Rʹ3, d'une part, et à l'entrée d'un comparateur de tension, d'autre
part. Dans ce montage, la résistance R9 est court-circuitée par W1 et ne joue aucun
rôle. De plus, entre la borne
d et la borne d'entrée E4 d'un comparateur, qui est identique à celui de la Fig. 6,
est prévu un filtre constitué par une résistance R10 de 10 kilohms en série et un
condensateur CC1 de 10 microfarads en parallèle. On pourra vérifier que ce circuit
fonctionne dans les mêmes conditions que celui de la Fig. 7.
[0029] Dans le cas où l'on veut utiliser ce circuit avec un seul vantail, on déplace le
strap W1 entre les bornes
c et
d, la résistance R9 de 200 ohms entrant en circuit pour ne pas perturber le fonctionnement
du comparateur.
[0030] La partie du circuit de la Fig. 8 qui se trouve à droite de la borne
d se trouve, en réalité, dans le circuit DO de la Fig. 1.
[0031] L'unité de commande UC comprend un pupître pourvu d'un commutateur, de boutons-poussoirs
et d'un ensemble de circuits relié à la boucle de liaison 4. Les schémas de ces circuits
sont représentés aux Figs. 9 et 10. En pratique, la liaison 4, symboliquement représentée
à la Fig. 2, se compose d'un faisceau de fils et transmet à partir de l'unité de commande
UC vers les boîtes de contrôle BC: l'alimentation de puissance à la tension de +12
V par les fils 25, l'alimentation auxiliaire à la tension de +24 V par les fils 26,
le potentiel de masse à O V, une commande d'état, qui sera décrite dans la suite,
par le fil 27 et divers ordres de commande, tels que la commande de temporisation
de 3 mn, la commande de préarmement, la commande de réarmement, la commande d'acquittement,
par le fil 28. De plus, la ligne 23 permet de recevoi les signaux d'alarme des boîtes
de contrôle BC.
[0032] Comme on l'a mentionné dans le préambule de la présente description, le système
de l'invention est prévu pour fonctionner, en état "ouvert", c'est-à-dire pour protéger
les personnes quand l'établissement est ouvert au public, et en état "fermé", quand
l'établissement est fermé, pour notamment détecter les intrusions malveillantes. A
cet effet, l'unité de commande UC comprend le commutateur X1 à quatre positions: "fermé",
"CDE1", "CDE2" et "ouvert", qui peut être actionné au moyen d'une clé détenue par
un surveillant.
[0033] Une entrée du commutateur X1, Fig. 9, est reliée par un fusible F1 et un contact
de travail kg1 à la source de +12 V. Les sorties du commutateur sont reliées à des
entrées d'un générateur d'ordre 29 ainsi qu'à un circuit de temporisation 30.
[0034] Une entrée E5 du circuit 29 est reliée aux sorties d'états OUVERT et CDE2 de X1.
Entre l'entrée E5 et la ligne 28, sont prévus deux trajets: l'un comprenant le contact
de travail d'une touche +3MN, le contact de repos d'une touche PREARM et une résistance
R11, et l'autre comprenant un contact de repos de la touche +3MN, un contact de travail
de la touche PREARM et une résistance R12. Une entrée E6 est reliée aux sorties d'états
CDE1 et CDE2 de X1. Entre E6 et la ligne 28, est prévu un contact de travail d'une
touche REARM et une résistance R13. Un entrée E7 est reliée aux sorties d'états CDE1
et CDE2 de X1. Entre E7 et la ligne 28, est prévu un contact de travail d'une touche
ACQ. Par ailleurs, dans le circuit 29, la ligne 28 est reliée à la masse par une résistance
R14. Les valeurs des résistances R11, R12, R13 et R14 sont respectivement de 450,
150, 50 et 150 ohms.
[0035] Le circuit de temporisation 30 est relié, premièrement, aux sorties FERME et CDE1
de X1, deuxièmement, au circuit CLE par la ligne 8 et, troisièmement, à la ligne 27
qui transmet aux boîtes de contrôle BC l'information FERME ou OUVERT. En pratique,
le circuit CLE est utilisé quand le système est à l'état FERME et que l'usager entre
dans l'établissement protégé.
[0036] Dans chaque boîte de contrôle BC, est prévu un circuit de réception d'ordre CI, Fig.
9, dont l'entrée est reliée à la ligne 28. Le circuit CI comprend quatre amplificateurs
opérationnels OP3, OP4, OP5 et OP6, un diviseur de tension comprenant, montées en
série entre la source de +12 V et la masse, les résistances R15, R16, R17, R18 et
R19 dont les valeurs sont respectivement de 400, 600, 500, 300 et 600 ohms. Les entrées
inverseuses des comparateurs OP3, OP4, OP5 et OP6 sont respectivement reliées aux
points communs à R15 et R16, R16 et R17, R17 et R18, R18 et R19. Les entrées non inverseuses
des comparateurs OP3, OP4, OP5 et OP6 sont respectivement reliées à la ligne 28 par
des résistances R20, R21, R22 et R23 dont les valeurs sont respectivement de 1470,
3600, 9600 et 11000 ohms. Elles sont également reliées à la masse par des condensateurs
CC2, CC3, CC4 et CC5 dont les valeurs sont respectivmeent de 6,8, 6,8, 6,8 et 13,6
microfarads. Les sorties S1 à S4 des amplificateurs OP3 à OP6 sont reliées à des entrées
correspondantes du circuit MP de la boîte de contrôle BC, Fig. 1.
[0037] Quand il n'y a aucun signal à transmettre par la ligne 28, c'est-à-dire qu' aucune
des touches +3MN, PREARM, REARM, ACQ n'est enfoncée, la tension sur la ligne est nulle.
Etant donné les polarisations des amplificateurs OP3 à OP6, toutes les sorties S1
à S4 restent au niveau bas, le seuil de OP3 étant de +3 V. Quand la touche +3MN est
enfoncée, une tension de +3,5 V est appliquée à la ligne 28 et seule la sortie S1
passe au niveau haut, car le seuil de OP4 est de +4,5 V. Quand la touche PREARM est
enfoncée, une tension de +5,5 V est appliquée à la ligne 28 et les sorties S1 et S2
passent au niveau haut car le seuil de OP4 est de +7 V. Quand la touche REARM est
enfoncée une tension de +8 V est appliquée à la ligne 28 et les sorties S1, S2 et
S3 passent au niveau haut, car le seuil de OP6 est de +10 V. Quand la touche ACQ est
enfoncée, une tension de +12 V est appliquée à la ligne 28 et les quatre sortie S1
à S4 passent à l'état haut. Ainsi, les combinaisons logiques des niveaux des sorties
S1 à S4 permettent de décoder la nature de la commande. En pratique, les sorties S1
à S4 sont reliées à circuit MP qui exécute le décodage et en tire les actions à exécuter
sur l'issue.
[0038] On notera qu'un verrouillage électrique interdit de transmettre à la fois les commandes
+3MN et PREARM. Un verrouillage du même genre n'est pas prévu pour les touches REARM
et ACQ, car ces touches ne sont, en principe, qu'à la disposition du détenteur de
la clé, c'est-à-dire un cadre de l'établissement.
[0039] Il faut également noter que les combinaisons, deux à deux, des résistances R20 à
R23 et des condensateurs CC2 à CC5 établissent, en plus du filtrage, des constantes
de temps croissantes de manière que quelle que soit la commande, le comparateur dont
le seuil est juste au-dessous de la tension transmise bascule le premier. Il en résulte
qu'il ne peut y avoir de fausse interprétation dans le circuit MP que l'on programme
pour scruter de S4 vers S1.
[0040] Si la ligne 28 est coupée, aucune commande n'étant transmise, l'issue sera déverrouillée
8 secondes après la première action sur une barre anti-panique de cette issue.
[0041] Par ailleurs, à la Fig. 9, il apparaît que des bornes E et S sont prévues pour les
lignes 25, 26, 27 et 28, ce qui veut dire que ces lignes sont rebouclées. Donc, la
coupure d'un seul fil laisse le passage pour les commandes sur l'autre fil.
[0042] Le circuit de temporisation 30 a pour objet de différer la mise sous tension de la
ligne 15 quand le possesseur de la clé, qui permet d'actionner le commutateur X1,
met celui-ci en position FERME. Cette temporisation lui permet de franchir la porte
de sortie pourvu du circuit CLE sans que l'alarme soit déclenchée. A l'ouverture de
l'établissment, l'action sur le circuit CLE déclenche une autre temporisation dans
le circuit 30 qui a pour effet de supprimer la tension sur la ligne 27 pendant le
temps nécessaire à l'utilisateur pour mettre le commutateur X1 en position OUVERT.
[0043] L'unité de commande UC, Fig. 9, comprend encore monté en série entre la masse et
la source de +12 V, un interrupteur général IG, un relais de coupure générale KG et
une boucle d'incendie 7. Le relais KG est alimenté en permanence, sauf si la ligne
7 s'ouvre ou si on actionne l'interrupteur IG. Le relais KG a deux contacts, l'un
kgl, en série avec le fusible F1, entre la source +12V et la ligne 25, l'autre kg2,
en série avec un fusible F2, entre la source +24 V et la ligne 26. Entre le fusible
F1 et la ligne 26, il est prévu une dérivation vers la ligne d'alarme 23, à travers
une résistance R24.
[0044] A la Fig. 10, sur la ligne d'alarme 23 sont montés, en série, des contacts de repos
kal des relais KAL, chacun prévu dans une boîte de contrôle BC. Puis la ligne 23 est
bouclée vers un relais KA, situé dans l'unité de commande UC, et la masse. Le relais
KA est excité quand tous les contacts kal sont au repos et quand le relais KG est
au travail. Dans le cas contraire, c'est-à-dire quand il faut déclencher une alarme,
il est désexcité.
[0045] Le relais KA a un contact kal, d'une part, relié directement à la source de +12 V
et, d'autre part, au circuit d'alimentation d'un circuit de signalisation 31 comprenant
une sirène et des voyants lumineux. Il comporte aussi un contact ka2 relié, d'une
part, directement à la source de +12 V et, d'autre part, à une borne du commutateur
X1, l'état FERME de cette borne étant relié au circuit d'excitation d'un relais bistable
KB, à la masse. Le circuit de desexcitation du relais KB est relié à l'entrée E7 du
circuit 29, Fig. 9, par l'intermédiaire du contact de touche ACQ. Le relais KB est,
normalement excité dès que le commutateur X1 est à l'état FERME. Il a un contact de
repos monté dans le circuit de déclenchement d'un transmetteur téléphonique 10, également
montré à la fig. 2. A l'état FERME, quand le relais KA retombe, le relais KB déclenche
le fonctionnement du transmetteur téléphonique 10.
[0046] A la Fig. 9, l'état CDE1 permet au responsable de l'unité UC d'actionner la temporisation
30 ou de procéder à un acquittement par la touche ACQ. Ainsi il peut, entre autres,
ramener le relais KB à son état initial.
[0047] La Fig. 12 est le schéma du circuit d'alarme 22 dans un boîte de contrôle BC. Un
fil 32, normalement alimenté, est relié, d'une part, à une sortie correspondante du
circuit MP de la boîte et, d'autre part, à l'entrée d'un amplificateur tampon ou buffer
AMP1, en technologie CMOS. La sortie de l'amplificateur AMP1 est reliée par une résistance
R25, de 3,3 kilohms, à la base d'un transistor de commutation TR1 dont l'émetteur
est à la masse et le collecteur relié à la ligne 25 par l'enroulement du relais KAL,
protégé par une diode DI1. La Fig. 12 montre également le contact de travail kal du
relais monté sur la ligne d'alarme 23.
[0048] En fonctionnement, quand le circuit MP a reçu du circuit DO une information signalant
une ouverture, il fait passer le fil 32 au niveau bas, ce qui fait retomber le relais
KAL et ouvre le contact kal, déclenchant l'alarme par la ligne 23.
[0049] Les circuits de puissance 14, 16, 18 et 20 sont, de préférence, du même type que
celui qui est montré à la Fig. 9 pour déclenche une alarme locale comprenant une sirène
et allumer (ou éteindre) des voyants lumineux, qui permettent d'identifier l'issue
qui est l'objet d'un événement.
[0050] La Fig. 11 est le schéma du circuit CV de commande du verrou ou des verrous d'une
issue, ce circuit étant situé dans la boîte de contrôle BC de l'issue.
[0051] Le circuit de la Fig. 11 comprend un fil 33 reliée à une borne correspondante du
circuit MP et sur lequel sont montés, en série, une résistance R26 de 1,5 kilohm et
un condensateur CC6 de 22 nF dont la borne non reliée à R26 est reliée, d'une part,
à l'entrée d'un amplificateur AMP2 et, d'autre part, à la masse par une résistance
R27 de 330 kilohms. En dérivation sur la résistance R27, est montée une diode DI2
de restauration de la composante continue. Le condensateur CC6 et la résistance R27
constituent ensemble un circuit dérivateur. La sortie de l'amplificateur AMP2 de technologie
CMOS est reliée à la base d'un transistor de commutation TR2 par, en série, une résistance
R28 de 100 ohms, une diode directe DI3 et une résistance R29 de 3,3 kilohms. Le point
commun à la diode DI3 et à la résistance R29 est reliée à la masse par un condensateur
au tantale CC7 de 33 microfarads. La résistance R29 et le condensateur CC7 constituent
ensemble un circuit de polarisation à constante de temps. L'émetteur du transistor
TR2 est à la masse et son collecteur est reliée à la ligne 25 d'alimentation en +12
V par l'enroulement d'un relais KVR, protégé par une diode DI4.
[0052] Le relais KVR a un contact de travail kvr monté entre la ligne 25 de +12 V et l'anode
d'une diode DI5. Entre la ligne 27 et la cathode de la diode DI5 est montée une diode
DI6 tandis qu'entre la masse et la cathode de la diode DI5 est montée une diode DI7.
Le point commun aux cathodes des diodes DI5 à DI7 est reliée à la masse par l'enroulement
du ou des relais de verrous VR des vantaux de l'issue.
[0053] Quand l'établissement est à l'état OUVERT, la ligne 27 n'est pas alimentée et le
fil 33 reçoit normalement du circuit MP un signal alternatif rectangulaire, par exemple
de période 100 ms et de rapport cyclique 1. Le dérivateur CC6, R27 transmet alors
un signal à l'amplificateur AMP2 qui charge périodiquement le condensateur CC7. Donc,
le transistor TR2 reste alimenté et le relais KVR est au travail entraînant l'excitation
des relais de verrou VR par kvr. Si le circuit MP cesse d'appliquer le signl rectangulaire
au fil 33, le relais KVR retombe en déverrouillant l'issue.
[0054] Par ailleurs, quand l'établissement est à l'état FERME, la ligne 27 alimente directement
les relais de verrou VR, par la diode DI6. La diode DI7 sert de diode anti-retour.
[0055] Le circuit MP de chaque boîte de contrôle BC peut, en pratique, être un microcontrôleur
du type 8051 de la famille MCS51 fabriquée par la Société INTEL. La structure interne
de ce microcontrôleur est bien connue de l'homme de métier. Les ports de sortie du
microcontrôleur sont, par exemple, reliés de la manière suivante: PO0 au fil 33,
PO1 au fil 32, PO2 à un circuit d'alarme locale comportant la sirène SIR, PO3 au circuit
20 alimentant le voyant vert 21, allumé quand l'établissement est à l'état OUVERT,
PO4 au circuit 18 alimentant le voyant rouge 19, allumé quand l'établissment est à
l'état FERME, PO5 au circuit 16 alimentant le clignotant 17, et PO6 au circuit 14
alimentant le voyant orange 15 d'une mémoire de franchissement.
[0056] Les ports d'entrée du microcontrôleur MP peuvent être reliés comme suit: P10 au fil
E1, Fig. 3, d'une barre BAP, P11 au fil E2 de la même barre, P12 au fil E1 de l'autre
barre BAPT et P13 au fil E2 de cette autre barre, P15 à la sortie commune du circuit
DO, P16 à la sortie d'un autre capteur CPT, P20 à la sortie de l'amplificateur 24
relié au fil 27, P21 au fil S1, Fig. 9, P22 au fil S2, P23 au fil S3 et P24 au fil
S4. L'entrée d'alimentation classique VCC du microcontrôleur est reliée à la ligne
25 à travers un régulateur REG. Un oscillateur ou SM "timer" permet au microcontrôleur
de délivrer le signal recangulaire sur le fil 33.
[0057] La Fig. 13 est un organigramme illustrant le fonctionnement du système quand l'établissement
est à l'état OUVERT. Il apparaît qu'une action sur la barre anti-panique BAP d'une
issue déclenche le processus. En l'absence d'une action d'un surveillant, le verrou
s'ouvre au bout de 8 secondes, laissant le libre jeu de la barre antipanique. Par
contre, pendant ces 8 secondes, un surveillant, après s'être assuré qu'il n'y a pas
de panique, peut prolonger la temporisation de 3 minutes en appuyant sur la touche
+3MN du pupître de l'unité de commande UC. Sans autre manoeuvre, le verrou s'ouvre
alors au bout de ces 3 minutes. Toutefois, pendant ces 3 minutes, il peut, après avoir
traité le problème de la demande de sortie, préarmer le verrou en appuyant sur la
touche PREARM du pupître de l'unité de commande. Pour des raisons de sécurité, le
verrou s'ouvre alors, puis au bout de 4 secondes, se rebloque. Le surveillant peut
également réarmer le verrou en appuyant sur la touche REARM du pupître de l'unité
de commande. Chaque fois que l'issue a été ouverte, le microcontrôleur MP de l'issue
correspondante peut envoyer un signal à une mémoire de franchissement associée à 15
et qui comptabilise les ouvertures. A noter que le déverrouillage d'une barre-antipanique
n'implique pas obligatoirement l'ouverture de l'issue correspondante.
[0058] La Fig. 14 est un diagramme normalisé "GRAFCET" qui illustre le fonctionnement de
l'automate du système pour l'état de l'établissement OUVERT.
[0059] La Fig. 15 est un organigramme illustrant le fonctionnement du système quand l'établissement
est à l'état FERME. Il apparaît que l'alarme est déclenchée par la sensibilisation
des contacts de feuillure d'une issue. Dans ce cas, il y a armement de la mémoire
de franchissement en même temps que le déclenchement de l'alarme. L'alarme crée durant
30 secondes, par exemple, des actions locales, telles que le fonctionnement d'une
sirène ou un clignotement de voyants. L'état initial n'est rétabli que quand un surveillant
habilité a appuyé sur la touche d'acquittement ACQ.
[0060] La Fig. 16 est un diagramme normalisé "GRAFCET" qui illustre le fonctionnement de
l'automate pour l'état de l'établissement FERME.
[0061] En pratique, il est également possible de doter des surveillants hors du champ de
vision du surveillant principal affecté au pupître, d'un émetteur de télécommande,
lequel est muni d'au moins trois boutons-poussoirs. Le premier bouton est prévu pour
obtenir, dans l'unité UC, l'ouverture de l'interrupteur IG qui provoque l'ouverture
générale des issues. Le second permet de fermer un contact, non montré à la Fig. 9,
qui court-circuite le contact de travail de la touche +3MN. Le troisième permet de
fermer un contact, non montré à la Fig. 9, qui court-circuite le contact de travail
de la touche PREARM.
[0062] Dans une variante de réalisation, la ligne 23, Fig. 10, serait doublée par une ligne
de transmission qui serait reliée au circuit S-AS des boîtes de contrôle BC1 à BCm.
Chaque circuit S-AS est relié à une borne PX du circuit MP et sert à transmettre un
mot en mode asynchrone série qui permet d'identifier la boîte BC qui a était activée,
alors que la ligne 23 ne permet pas cette identification. Les mots envoyés par les
boîtes sont reçus dans l'unité de commande qui les décode.
[0063] Bien entendu, un récepteur est prévu dans l'unité de commande pour fermer ou ouvrir
ces contacts, en parallèle avec les touches du pupître de l'unité de commande. La
transmission entre émetteurs et récepteur est établie par des moyens hertziens connus,
évitant les conflits entre les différents ordres de télécommande.