[0001] La présente invention concerne un boîtier muni d'un cordon souple permettant de
relier ce boîtier à un objet inerte ou vivant, ledit boîtier reçevant un mandrin comportant
deux cavités transversales reçevant chacune un embout fixé à une extrémité du cordon
souple
[0002] Le document de brevet des Etats-Unis 2 631 449 décrit ainsi un porte-clés pouvant
porter plusieurs clés.
[0003] Il comporte un boîtier en forme de manchon ou tuyau sans fond dans lequel est introduit
un mandrin comportant deux cavités latérales dans lesquelles sont placées respectivement
les extrémités d'un cordon souple munies chacune d'un embout. Ces deux extrémités
sont disposées face à face et le cordon forme à chaque extrémité une boucle en repassant
dans le manchon dans une rainure longitudinale du mandrin.
[0004] Le mandrin est retenu dans le manchon par une vis ou par un ergot monté sur un ressort.
[0005] L'ensemble est facilement démontable.
[0006] La présente invention a pour but de relier le boîtier à un objet que l'on souhaite
identifier, cet objet pouvant être par exemple une clé, un outil... S'il s'agit d'un
objet vivant, ce peut être une personne ou un animal.
[0007] Ainsi, l'invention doit assurer l'immobilisation du cordon dans le boîtier, ainsi
que l'indémontabilité de ce cordon afin de ne pouvoir jamais séparer le boîtier de
son objet, inerte ou vivant, associé. Ce n'est pas le cas du document cité ci-dessus,
conçu au contraire pour pouvoir être démonté.
[0008] L'invention a ainsi pour objet un boîtier muni d'un cordon souple permettant de le
relier à un objet vivant ou inerte, ledit boîtier reçevant un mandrin comportant deux
cavités transversales reçevant chacune un embout fixé à une extrémité du cordon souple,
caractérisé en ce que le boîtier comporte deux épaulements servant chacun d'appui
à un embout du cordon souple, ces appuis assurant, après introduction totale du mandrin
dans ledit boîtier, la retenue définitive des deux extrémités du cordon dans le boîtier,
ledit boîtier comportant en outre une butée en fin d'introduction.
[0009] Avantageusement, le boîtier comporte en outre un encliquetage assurant au mandrin,
par l'intermédiaire d'un premier bossage, une première position dans laquelle un embout
du cordon souple est retenu dans le boîtier, et par l'intermédiaire d'un deuxième
bossage, une deuxième position dans laquelle l'autre embout du cordon souple est retenu
dans le boîtier.
[0010] Selon une autre caractéristique, le boîtier est muni de deux contacts électriques,
le mandrin comportant un manchon métallique qui, dans la deuxième position du mandrin,
assure un court-circuit entre les deux contacts.
[0011] Il est décrit ci-après, à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés, un
boîtier selon l'invention, l'objet quelconque étant une clé, le boîtier jouant alors
le rôle d'un porte-clés.
La figure 1 montre ce porte-clés muni d'un cordon dont une extrémité est déjà introduite
dans le mandrin, lui-même introduit partiellement dans le porte-clés correspondant
alors à un produit fini avant utilisation.
La figure 2 montre en coupe le porte-clés monté définitivement.
Les figures 3, 4, 5, 6 montrent le procédé de montage de ce porte-clés aboutissant
à une jonction définitive entre lui et une clé.
[0012] Dans la figure 1, le porte-clés 20 comporte un évidement de section sensiblement
rectangulaire 21, dans lequel est introduit un mandrin 30 de section identique, ce
mandrin comportant deux cavités transversales, dans cette figure seule la cavité 31B
étant visible. Il est représenté un cordon souple 10 dont une extrémité comporte un
embout 11B par exemple serti sur le cordon. L'autre embout 11A du cordon est déjà
introduite dans l'autre cavité transversale 31A du mandrin, ceci étant visible en
figure 2.
[0013] Ce boîtier 20 comporte deux rainures 22, une seule étant représentée, permettant
chacune l'introduction du cordon 10 dans le boîtier quand les embouts 11 sont introduits
dans une cavité 31 et lorsque le mandrin est poussé dans le boîtier.
[0014] Ce boîtier comporte, en outre, deux contacts 25 pouvant être raccordés à un boîtier
électronique par exemple.
[0015] Dans la figure 2, le mandrin et les deux embouts sont totalement introduits dans
le boîtier. Il est représenté une position 11ʹA de l'embout 11A qui autorise le passage
du cordon dans une rainure 22 du boîtier.
[0016] Deux tétons 23 coopèrent avec un bossage 32A du mandrin 30 pour constituer un premier
encliquetage qui permet de positionner le mandrin dans une position telle que l'embout
11A est prisonnier, en position 11ʹA, dans la cavité 31A. Le porte-clés peut donc
être livré à un client dans cette position. Les deux tétons 23 coopèrent également
avec un bossage 32B, telle que cela est représenté dans cette figure 2, pour constituer
un deuxième encliquetage qui permet de positionner définitivement le mandrin. Au cours
de l'introduction du mandrin dans ce boîtier, les deux bossages 32A, 32B traversent
une rainure 22 du boîtier 20.
[0017] Ce boîtier comporte également deux évidements 24 permettant aux embouts 11A, 11B
de se redresser après encliquetage du mandrin, l'appui de ces embouts sur des épaulements
24A permettant de ne faire subir au mandrin aucun effort de traction.
[0018] L'extrémité du mandrin 30 comporte un manchon métallique 33 qui permet après encliquetage
définitif, d'établir un court-circuit entre les deux contacts 25.
[0019] Les figures 3, 4, 5, 6 montrent le procédé de montage d'un porte-clés.
La figure 3 montre le porte-clés dans la même position que celle de la figure 1, ceci
constituant sa position de livraison qui permet d'avoir un ensemble inséparable, car
le premier embout est déjà introduit dans le mandrin et le mandrin encliqueté dans
le boîtier. Cette position permet également d'introduire une clé 40.
La figure 4 montre l'introduction de la clé 40 sur le cordon 10 et l'introduction
du deuxième embout 11B dans la cavité 31B du mandrin 30.
La figure 5 montre l'introduction du mandrin 30 dans le boîtier 20, le cordon 10 coulissant
dans la rainure 22 du boîtier 20.
La figure 6 montre le porte-clés en position montée, équivalente à celle de la figure
2, la clé étant à cet instant inséparable du porte-clés.
[0020] Ainsi, on voit qu'une fois introduit à fond dans son boîtier 20, le mandrin 30 et
le cordon 10 ne peuvent plus en sortir car le mandrin ne peut plus être extrait par
le haut à cause de l'appui des embouts 11A, 11B contre les épaulements 24A, ni par
le bas à cause du fond 34 du boîtier 20 servant de butée basse au mandrin 30.
1/ Boîtier (20) muni d'un cordon souple (10) permettant de le relier à un objet vivant
ou inerte, ledit boîtier recevant un mandrin (30) comportant deux cavités transversales
(31A, 31B) recevant chacune un embout (11A, 11B) fixé à une extrémité du cordon souple,
caractérisé en ce que le boîtier comporte deux épaulements (24A) servant chacun d'appui
à un embout du cordon souple, ces appuis assurant après introduction totale du mandrin
dans ledit boîtier, la retenue définitive des deux extrémités du cordon dans le boîtier,
ledit boîtier comportant en outre une butée en fin d'introduction (34)
2/ Boîtier selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un encliquetage
(23) assurant au mandrin, par l'intermédiaire d'un premier bossage (32A), une première
position dans laquelle un embout (11A) du cordon souple est retenu dans le boîtier,
et par l'intermédiaire d'un deuxième bossage (32B) une deuxième position dans laquelle
l'autre embout (11B) du cordon souple est retenu dans le boîtier.
3/ Boîtier selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte
deux contacts électriques (25), le mandrin comportant un manchon métallique (33) qui,
dans la deuxième position du mandrin, assure un court-circuit entre les deux contacts.