[0001] Lorsque l'on crée des excavations dans le sol, les parois verticales ou substantiellement
verticales qui en résultent s'ébouleraient si l'on ne prenait certaines précautions.
Pour éviter ces éboulements, on connaît plusieurs solutions.
[0002] La plus simple consiste à juxtaposer des planches verticales contre les parois, puis
à placer des planches horizontales à leurs partie supérieure ainsi qu'à leur partie
inférieure et à bloquer l'ensemble au moyen d'étrésillons placés dans l'excavation
et s'étendant d'un bord à l'autre, à la manière d'un étai horizontal.
[0003] Cette solution présente de graves inconvénients :
- la mise en place et l'enlèvement des planches demande beaucoup de temps. Or, quand
l'excavation est une tranchée longue, par exemple pour y enfouir des canalisations
préfabriquées, il faut creuser une longueur au moins égale à celle d'un tronçon de
canalisation, poser le tronçon et le raccorder au dernier posé, puis refermer la tranchée
et ainsi de suite. Par conséquent, plus long est le temps de retrait des planches,
plus lent est l'avancement des travaux car les planches retirées là où un tronçon
de canalisation vient d'être mis en place doivent être placées tout de suite après
la fouille en début de tranchée, pour étayer les parois au fur et à mesure qu'elles
sont crées. En somme, les planches passent de la fin au début de tranchée par retrait,
transport et mise en place et cela suppose, évidemment, des manipulations des planches
verticales, des planches horizontales et des étrésillons.
- les étrésillons sont très nombreux et constituent autant d'obstacles non seulement
pour le personnel qui risque des accidents, mais aussi pour les engins de creusement
qui ne peuvent atteindre le fond de l'excavation à l'aplomb des étrésillons pour approfondir
la fouille.
- Il est pratiquement impossible, avec des moyens aussi rustiques et limités, de protéger
les parois d'excavations profondes et l'on n'adopte plus cette solution que pour de
très petites tranchées, généralement en ville, pour des câbles ou des tuyaux de petit
diamètre situés à une profondeur de l'ordre d'un mètre ou deux.
[0004] On a bien pensé à des améliorations qui permettent de gagner du temps et qui sont
efficaces pour des profondeurs supérieures à celles indiquées ci-dessus, (et donc
pour des conduites de fort diamètre) mais il s'agit de perfectionnements, de modernisations,
qui ne changent pas fondamentalement le principe de base : des pièces verticales étayées
par des étrésillons. En effet, ces perfectionnements consistent essentiellement à
remplacer les très nombreuses planches étroites par des plaques métalliques pouvant
atteindre plusieurs mètres de long. Les planches horizontales ne sont plus nécessaires
et les étrésillons peuvent être moins nombreux mais, en revanche, il faut prévoir
des renforts et des nervures de raidissage. Les étrésillons peuvent, ici, être en
permanence solidaires des plaques latérales pour former un ensemble dont le déplacement
de l'arrière à l'avant de la fouille se fait en une seule fois mais, en contrepartie
de cette apparente simplification, il faut consacrer à ce travail un engin de levage
roulant et dépenser un surcroît d'énergie de sorte que, finalement, on doit toujours
procéder au soulèvement de pièces (très lourdes dans ce cas) hors de l'excavation,
à leur translation au-dessus du niveau du sol et à leur descente dans l'excavation.
Pour mémoire, on peut rappeler que le prix de ces éléments est considérablement plus
élevé que celui de simples planches et doit être amorti en sus du prix des travaux
proprement dits, ce qui conduit à grever le prix de ceux-ci d'autant plus sensiblement
que le matériel est robuste, volumineux, perfectionné et, donc, cher.
[0005] Ce matériel métallique est connu sous le nom de "blindage" et se rencontre selon
deux variantes principales : les points d'appui des étrésillons sont soit près des
bords verticaux des plaques, soit dans la partie centrale de celles-ci. Dans le premier
cas, les étrésillons de deux plaques voisines se trouvent en quelque sorte jumelés
et forment un obstacle très gênant, aussi bien pour le personnel que pour les engins.
Dans le second cas, il faut empêcher que la poussée des étrésillons dans la zone centrale
des plaques provoque une courbure de celles-ci qui entraînerait un désalignement de
leurs bords, et à cette fin on doit poser des glissières avec lesquelles on doit faire
coopérer les bords verticaux des plaques et que l'on doit par conséquent ajuster,
opération qui n'est ni simple ni rapide dans les conditions très dures des travaux
publics : matériel usé, bords déformés, sol irrégulier, présence de boue etc.
[0006] On a dejà pensé à perfectionner ces blindages pour faciliter leur avancement au fur
et à mesure du creusement.
[0007] C'est ainsi que le document FR-A-2.070.442 décrit un blindage comprenant deux flasques
circulaires écartés à distance constante par un corps de liaison.
[0008] Ce blindage est supposé glisser le long des parois de la tranchée pendant que les
flasques circulaires roulent sur le fond.
[0009] Les nombreuses études de la déposante ont démontré qu'il était illusoire d'espérer
vaincre les frottements qui s'exercent entre les parois de la tranchée et les flasques.
En effet, dans la pratique, les parois de la tranchée exercent une poussée horizontale
due notamment à la présence d'engins lourds sur le sol, à proximité de la tranchée
et dont le poids tend à faire ébouler les parois.
[0010] Il faut donc pouvoir rapprocher les flasques l'un de l'autre avant de pouvoir les
faire rouler puis les écarter avec force pour assurer l'étaiement correct des parois.
[0011] Rendre téléscopiques des éléments transversaux constituant le corps de liaison ne
présente aucun intérêt comme on le comprend aisément en examinant le document FR-A-2.195.991.
En effet, contrairement à ce qui est représenté schématiquement sur la figure 3 de
ce document, les parois de la tranchée ne restent pas éloignées des flasques. La terre
remplit vite ces espaces et, même exerce une poussée horizontale comme expliqué ci-dessus.
Dès lors, si l'on retire les goupilles 10-11, les flasques 2 et 3 tombent l'un vers
l'autre. Il faudrait alors les maintenir individuellement, puis les faire rouler,
puis les réunir à nouveau et les écarter à l'encontre de la poussée de la terre.
[0012] Par ailleurs, la forme circulaire des flasques laisse subsister des espaces entre
deux flasques juxtaposés tangentiellement sur un même côté. On ne peut donc pas réaliser
un véritable blindage continu.
[0013] Le document FR-A-2.070.442 montre clairement, par sa figure 4, que deux flasques
circulaires, même réunis par un autre rectangulaire, laissent subsister des espaces
importants qui rendent un tel dispositif inapte au blindage continu de tranchées creusées
dans des terrains très instables comme le sont, par exemple, les terrains sablonneux.
[0014] L'invention remédie à tous ces inconvénients en simplifiant considérablement les
opérations de déplacement des éléments de blindage.
[0015] A cette fin, l'invention a pour objet un dispositif pour maintenir provisoirement
des parois d'excavations subissant des poussées transversales opposées qui sont susceptibles
de provoquer des effondrements ou des éboulements du type comprenant deux plaques
quadrangulaires destinées à être placées et maintenues contre lesdites parois par
au moins un étrésillon, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un ensemble médian
composé d'une part de deux éléments roulants circulaires dont le diamètre est inférieur
à la longueur des plaques et au moins égale à la hauteur desdites plaques et d'autre
part d'un pivot central qui réunit lesdits éléments et qui est constitué par un vérin
à pièces téléscopique soumises à un fluide sous pression, les deux plaques étant
disposées à l'extérieur des éléments roulants et assujetties à ces derniers par tout
moyen permettant aux éléments roulants de tourner autour de l'axe du pivot tandis
que les plaques sont empêchées de tourner.
[0016] Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
- chaque plaque présente un bord inférieur qui est muni d'un patin dont une extrémité
est relevée en spatule;
- les bords verticaux des plaques présentent des feuillures susceptibles de coopérer
avec des feuillures complémentaires de plaques d'autres dispositifs analogues afin
de s'opposer au déplacement relatif de deux plaques voisines dans un sens autre que
parallèle au plan desdites plaques;
- les bords verticaux des plaques présentent des reliefs susceptibles de coopérer
avec des organes de réunion et de solidarisation;
- des pièces sont interposées entre les éléments roulants et les plaques .
[0017] L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence
au dessin annexé. Bien entendu la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre
d'exemple indicatif et non limi tatif.
La figure 1 est une vue schématique en perspective, avec arrachement, d'un dispositif
conforme à l'invention.
La figure 2 est une vue schématique en coupe transversale du même dispositif, représenté
en place dans une tranchée.
[0018] En se reportant du dessin, on voit qu'un dispositif conforme à l'invention comprend
deux plaques quadrangulaires 1 et 2 disposées parallèlement l'une à l'autre et munies
de renforts verticaux 3 et 4 sur leurs faces situées en regard. Les plaques 1 et 2
sont placées de part et d'autre d'un ensemble médian 5 qui est composé de deux flasques
circulaires 6 et 7 et d'un pivot central 8. Les flasques 6 et 7 ont un diamètre un
peu supérieur à la hauteur des plaques 1 et 2 afin qu'ils puissent reposer sur le
sol pour constituer des éléments de roulement.
[0019] Les flasques 6 et 7 ont un diamètre inférieur à la longueur des plaques 1 et 2 afin
que les bords verticaux de deux plaques de deux dispositifs puissent être placés l'un
contre l'autre.
[0020] Le pivot 8 comprend une partie centrale constituée ici par un vérin hydro-pneumatique
à double effet ayant un cylindre 9 et une tige 10. Le cylindre 9 est raccordé à deux
conduites 1 et 12 pour l'amenée de fluide sous pression soit d'un côté soit de l'autre
d'un piston (non visible sur le dessin) solidaire de la tige 10 et situé dans le cylindre
9. Ces dispositions standards sont bien connues et permettent, comme on le sait, de
déplacer la tige 10 soit dans le sens de son extension hors du cylindre 9, ce qui
allonge la longueur totale du vérin, soit au contraire dans le sens de sa rétraction
à l'intérieur du cylindre 9, ce qui diminue la longueur totale du vérin, selon que
la pression de fluide est établie dans la conduite 11 ou dans la conduite 12. Ainsi
les plaques 1 et 2 ainsi que les éléments de roulement 6 et 7 sont montés mobiles
transversalement et peuvent être rapprochés et écartés sans jamais être dissociés.
[0021] Comme cela est connu, les conduites 11 et 12 sont reliées à une canalisation 13 qui
court le long de la tranchée à creuser et qui est raccordée à une source de fluide
sous pression. Aux extrémités de la partie centrale formée par le vérin 9-10, se trouvent
des épaulements 14 et 15 associés par tout moyen connu aux éléments roulants 6 et
7, notamment avec interposition de roulements 16 et 17 afin que ces éléments puissent
rouler sur le sol alors que le pivot 8 ne tourne pas.
[0022] Les épaulements 14 et 15 sont solidaires de manetons 18 et 19 qui tourillonnent dans
des paliers 20 et 21 prévus sur les renforts 3 et 4 des plaques 1 et 2.
[0023] Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant :
[0024] L'ensemble d'un dispositif tel qu'il vient d'être décrit est descendu dans une amorce
de tranchée. Les conduites 11 et 12 sont raccordées à la canalisation 13 et la pression
de fluide est amenée au cylindre 9 par la conduite 11 afin de provoquer la sortie
de la tige 10, de telle sorte que les plaques 1 et 2 s'écartent l'une de l'autre et
prennent appui fortement contre les parois de la tranchée. On procède successivement
comme il vient d'être dit jusqu'à ce que des dispositifs juxtaposés étayent les parois
de la tranchée sur une longueur voulue et qui, dans le cas de pose de canalisations,
est sensiblement égale à la longueur d'un tronçon, ainsi que cela est connu. Lorsque
la fouille avance et que l'on peut remblayer la tranchée, on agit sur les vannes voulues
pour que la pression de fluide s'établisse dans la conduite 12 et non plus dans la
conduite 11, de sorte que la tige 10 rentre dans le cylindre 9 et que le s plaques
1 et 2 se rapprochent et quittent le contact avec les parois de la tranchée. On peut
alors, par tout moyen connu, déplacer les dispositifs l'un après l'autre en faisant
rouler les éléments 6 et 7. Grâce au fait que le diamètre de ces éléments est un peu
supérieur à la hauteur des plaques 1 et 2, celles-ci ne sont pas fichées en terre
mais se trouvent quelques centimètres au-dessus. L'ensemble se déplace alors le long
de la tranchée sans résistance excessive.
[0025] Néanmoins, un dispositif pèse plusieurs centaines de kilos quand les plaques 1 et
2 ont des dimensions de plusieurs mètres, aussi faut-il utiliser un moyen mécanique.
On peut combiner le pivot 8 avec un moteur hydraulique (non représenté) alimenté à
partir de la canalisation 13 car, comme on le verra ci-après, le temps gagné lors
du déplacement des dispositifs l'emporte largement sur le coût d'un tel moteur. Mais
une solution très simple consiste à utiliser une pelleteuse qui se trouve obligatoirement
sur le chantier pour creuser la tranchée et que l'on manoeuvre de telle manière que
sa pelle proprement dite prenne appui contre le pivot 8, vers l'arrière de celui-ci
par rapport au sens dans lequel on veut le déplacer, l'avancement de la pelleteuse
entraînant le déplacement du dispositif. Pour faciliter cette manoeuvre et protéger
les dispositifs contre une détérioration possible, on peut soit prévoir un bouclier
ad hoc, dont les formes extérieures se rapprochent des formes intérieures courantes
des pelleteuses, so1t donner au pivot 8 lui-même un diamètre favorisant cette opération
de poussée.
[0026] Il faut noter que le pivot 8 devant rester immobile en rotation, il ne se produit
aucun frottement entre lui et la pelle.
[0027] On voit que le déplacement des dispositifs se fait en les poussant l'un après l'autre,
sans les soulever et les abaisser, de sorte que l'on parvient déplacer à l'ensemble
des dispositifs nécessaire à une tranchée dans le même temps que celui requis par
le déplacement d'un seul dispositif correspondant aux standards connus. Les économies
sont donc réellement importantes en temps et en charges financières.
[0028] Comme on le sait, les pelles se terminent par des dents qui pourraient endommager
les conduites 11 et 12. On prendra soin, alors, de protéger celles-ci pour qu'elles
ne soient pas à nouveau sur le trajet de la pelle.
[0029] Pour faciliter le déplacement des dispositifs, on peut prévoir des patins 25 et 26
soudés sur la face interne des plaques 1 et 2, le long de leur bord inférieur et dépassant
l'un des bords verticaux, ces patins se terminant par une extrémité relevée en spatule
de ski 27-28. Ainsi, au cas où le fond de la tranchée présenterait des obstacles tels
que des pierres ou simplement des irrégularités en creux et en bosses, ils spatules
permettent de les éviter et de faciliter ainsi le glissement des patins 25 et 26
sur le sol.
[0030] On remarque que la solution de l'invention présente l'avantage de prévoir un seul
étrésillon, constitué par le pivot 8. Celui-ci est placé au centre du dispositif et
permet à la pelle de la pelleteuse d'atteindre aisément le fond de la tranchée situé
à l'aplomb du pivot 8 car celui-ci est placé relativement haut. Le fond de tranchée
est bien dégagé et permet au personnel de circuler sans autre peine que celle de se
pencher pour passer sous les pivots 8.
[0031] Comme le pivot 8 est situé au centre du dispositif, loin des bords verticaux des
plaques 1 et 2, il est bon de prévoir sur ces bords des feuillures complémentaires
(non représentées) qui peuvent être très simples. En effet, quand un dispositf est
à sa place, les plaques 1 et 2 sont écartées de la valeur voulue en actionnant judicieusement
les vannes contrôlant les conduites 11 et 12. Le dispositif est donc immobilisé.
Le dispositif suivant, pendant son approche du précédent, est en position "rétractée"
pour que les plaques 1 et 2 ne frottent pas contre les parois de la tranchée. Ses
patins 25 et 26 sont donc situés nettement entre les plaques 1 et 2 du dispositif
précédent. Quand les bords verticaux "avant" du deuxième dispositif sont bien alignés
avec les bords verticaux "arrière" du premier dispositif, on actionne le vérin du
deuxième dispositif pour écarter ses plaques 1 et 2, de sorte que la partie dépassante
des patins 25 et 26 du deuxième dispositif, et par conséquent leurs spatules 27 et
28, s'appliquent contre la face interne des plaques 1 et 2 du dispositif précédent.
Les feuillures des bords verticaux peuvent alors être de simples rainures à mi-épaisseur
orientées de telle manière qu'au moment où l'on écarte les plaques 1 et 2 du deuxième
dispositif, les feuillures se placent l'une dans l'autre et assurent l'alignement
des faces des plaques 1 et 2. Ainsi, par approches successives de dispositifs, c'est
tout l'ensemble du blindage qui fait corps et empêche, très simplement la dissociation
des plaques.
[0032] Cet agencement permet de donner au dispositif une grande robustesse et d'éviter
le fléchissement des plaques 1 et 2 bien qu'il n'y ait qu'un seul vérin central, laissant
bien dégagé l'espace nécessaire au travail du personnel et au passage des objets :
pelles, tuyaux, etc.
[0033] Naturellement, on peut quand même vouloir prendre des dispositions plus élaborées
et prévoir, par exemple, des glissières, des pièces de jonction, ou des renforts de
bordures.
[0034] Le matérial des travaux publics étant soumis à de très dures conditions d'usage,
on peut néanmoins craindre des déformations des plaques 1 et 2 et/ou des flasques
6 et 7 qui rendraient précaires le fonctionnement de l'ensemble. Pour prévenir cette
difficulté, on peut prévoir des pièces 30 interposés entre les faces internes des
plaques 1 et 2 et les faces en regard des flasques 6 et 7 (figure 2). Ces pièces 30
peuvent être des pièces d'usure, en un matériau relativement tendre garantissant le
bon écartement et le guidage des plaques 1 et 2 fixes par rapport aux flasques tournants
6 et 7, sans provoquer d'usure sur ces parties essentielles du dispositif. Les pièces
30 peuvent aussi être du type à roulement mais, comme on le sait, un matériel de ce
type doit comporter le minimum d'éléments fragiles ou délicats.
[0035] Par ailleurs, pour garantir le libre passage des plaques 1 et 2 au-dessus du fond
de tranchée , on peut prévoir un montage particulier entre ces plaques et le pivot
8 afin qu'un mouvement d'avancement du pivot 8 (par exemple en poussant ce dernier
avec une pelleteuse) ait pour conséquence de soulever les plaques 1 et 2, leur abaissement
étant obtenu par la pesanteur en déplaçant une pièce de blocage par exemple. Pendant
le roulement les plaques 1 et 2 sont alors soulevées et elles retrouvent leur position
à l'arrêt.
[0036] On remarque que les plaques 1 et 2 offrent une grande surface de soutien aux parois
de l'excavation et qu'elles assurent la continuité du blindage tout le long de cette
excavation puisque leurs bords verticaux peuvent être jointifs. Cela ne serait pas
le cas si l'on appliquait directement les flasques 6 et 7 car ceux-ci étant de forme
circulaire, la surface de soutien serait plus petite et il n'y aurait pas de continuité
du blindage.