[0001] La présente invention concerne une machine à tirer ! des noyaux de fonderie comportant
un dispositif de support de boîtes à noyau, une tête de tir et une tête de gazage.
[0002] Les machines de l'art antérieur possèdent de nombreux inconvénients.
[0003] En effet, sur certaines machines, il n'est possible de monter qu'une seule dimension
de boîte à noyau pour un réglage donné de la machine. Ceci veut dire que si une pièce
à mouler nécessite plusieurs noyaux différents, le moulage de ladite pièce ne pourra
commencer que lorsque tous les noyaux sont produits, à moins de travailler sur un
nombre de machines correspondant au nombre de noyaux que comporte la pièce. Dans le
premier cas, il faudra prévoir un emplacement de stockage des différents noyaux fabriqués
jusqu'à ce que le moulage des pièces puisse effectivement commencer. Ce stockage pose
de manière évidente de grands problèmes. Dans le second cas, il faudra posséder un
parc de plusieurs machines.à tirer des noyaux et bloquer tout ce parc pour la fabrication
des noyaux d'une seule pièce donnée.
[0004] En sus, certaines machines n'acceptent que des boîtes à noyau d'une dimension bien
définie, de sorte que lors du renouvellement du parc machines, il peut arriver que
les boîtes à noyau existantes ne puissent plus être utilisées sur les nouvelles machines.
[0005] Par ailleurs, si un parc machines comporte différentes machines acceptant chacune
des boîtes à noyau d'une dimension bien définie, il y aura des problèmes évidents
en cas de périodes de pointe de fabrication, étant donné qu'une machine ne peut en_général
pas accepter une boîte prévue pour une autre machine.
[0006] Ceci entraîne alors de manière évidente une très grande rigidité dans la fabrication
des noyaux, et des coûts de production élevés qui sont difficilement acceptables.
[0007] Du reste sur beaucoup de types de machines existantes, le démontage de la boîte à
noyau pour récupérer le noyau fabriqué, le remontage de ladite boîte à noyau et le
gazage ne se font en général pas en temps masqué, ce qui augmente également considérablement
les temps de production et en conséquence les coûts de production.
[0008] Enfin, les machines de l'art antérieur sont construites pour une utilisation bien
déterminée. Ainsi, il existe des machines plus spécialement adaptées au travail en
grande série, alors que d'autres sont plus spécialement adaptées aux séries réduites.
[0009] Le but de la présente invention est de créer une machine à tirer des noyaux de fonderie
qui ne possède pas les inconvénients des machines de l'art antérieur, -- c'est-à-dire
qui puisse accepter des boîtes à noyau de dimension très différente, de sorte que
cette machine soit très polyvalente et permette de rendre la production des noyaux
extrêmement souple.
[0010] Dans ce but, la machine à tirer des noyaux de - fonderie selon l'invention est caractérisée
par le fait qu'elle comporte en combinaison :
- un dispositif support de boîtes à noyau comportant des moyens de support qui peuvent
recevoir des boîtes à noyau de dimension variable,
- une tête de tir comportant des moyens d'adaptation qui permettent à la tête de tir
de s'adapter automatiquement à la dimension desdites boîtes à noyau, et
- une tête de gazage comportant des moyens d'adaptation qui permettent à la tête de
gazage de s'adapter automatiquement à la dimension desdites boites à noyau.
[0011] Grâce à cette combinaison de moyens, la machine à tirer des noyaux selon l'invention
répond totalement au but fixé.
[0012] En effet, il y a tout d'abord lieu de noter qu'elle permet de produire simultanément
différents noyaux, de sorte que si une pièce à mouler comporte plusieurs noyaux, la
coulée des pièces peut débuter sensiblement en même temps que la fabrication des noyaux,
tout en n'utilisant qu'une seule machine. Les problèmes de stockage des noyaux ou
de blocage de tout un parc machines évoqués plus haut, sont ainsi totalement résolus.
[0013] En sus, la machine selon l'invention peut servir à produire des noyaux indifféremment
en grandes séries ou en séries réduites. La machine peut ainsi être adaptée exactement
aux séries de noyaux à fabriquer, ce qui permet d'obtenir, dans chaque cas, les coûts
et les temps de production les plus faibles possible. En effet, dans le cas de production
en grande série, il est possible d'équiper tous les postes de travail de la machine
avec des boîtes à noyau identiques. La machine fabriquera ainsi tout le temps le même
noyau. Dans le cas de séries réduites, il est possible d'équiper chaque poste de travail
de la machine avec une boite différente. La machine fabriquera ainsi simultanément
plusieurs noyaux différents, mais en quantité plus réduite. Tout cas intermédiaire,
situé entre ces deux cas extrêmes, est bien entendu envisageable. Ainsi, en cas de
séries moyennes, on n'équipera que quelques postes de la machine avec des boîtes identiques.
La machine selon l'invention est donc, tel que cela vient d'être démontré, d'une très
grande souplesse d'utilisation.
[0014] Du reste, étant donné que la machine selon l'invention accepte des boîtes à noyau
de dimension variable, l'acheteur d'une machine selon l'invention peut utiliser en
grande majorité les boîtes existantes. De cette sorte, la machine est très rapidement
opérationnelle. Cette caractéristique permet également de résoudre en grande partie
les problèmes décrits plus haut qui apparaissent en période de pointe.
[0015] Selon une caractéristique supplémentaire de l'invention, les--moyens d'adaptation
de la tête de tir permettant d'adapter automatiquement la tête de tir aux différentes
boîtes à noyau, comportent des moyens de déplacement de la tête de tir, des moyens
de détection de la dimension des boîtes à noyau et des moyens d'arrêt du déplacement
de la tête de tir vers la boîte à noyau.
[0016] La séquence d'adaptation de la tête de tir à la dimension de la boîte à noyau se
réalise ainsi de la manière suivante. Les moyens de déplacement de la tête de tir
qui comportent des moyens de guidage de la tête de tir et des moyens moteur déplaçant
la tête de tir le long des moyens de guidage, provoquent le mouvement de la tête de
tir en direction de la boite à noyau. Les moyens de détection détectent la dimension
de ladite boîte à noyau et pilotent les moyens d'arrêt qui eux-mêmes agissent sur
les moyens de déplacement pour stopper le mouvement de la tête de tir, lorsque celle-ci
occupe la position de tir souhaitée.
[0017] Selon l'invention, les moyens de détection et/ou les moyens d'arrêt du déplacement
de la tête de tir vers la boîte à noyau, peuvent être avantageusement constitués par
la face supérieure de la boîte à noyau qui sert ainsi de butée à la tête de tir lors
de son déplacement vers la boîte à noyau. Il est à noter que les moyens de détection
et les moyens d'arrêt peuvent agir simultanément.
[0018] Selon une caractéristique supplémentaire, les moyens d'adaptation de la tête de tir
comportent également des moyens de verrouillage de la tête de tir en position de tir.
Ceci permet un bon encaissement des chocs lors du tir du noyau.
[0019] Avantageusement, ces moyens de verrouillage de la tête de tir sont actionnés par
les moyens d'arrêt de la tête de tir.
[0020] Selon une autre caractéristique supplémentaire, la machine selon l'invention peut
également comporter des moyens de déverrouillage qui déverrouillent automatiquement
les moyens de verrouillage de la tête de tir après le tir du noyau.
[0021] Les moyens d'adaptation de la tête de gazage permettant d'adapter automatiquement
la tête de gazage aux différentes boites à noyau comportent également des moyens de
déplacement de la tête de gazage, des moyens de détection de la dimension de la boîte
à noyau et es moyens d'arrêt du déplacement de la tête de gazage.
[0022] La séquence d'adaptation de la tête de gazage se réalise d'une manière similaire
à celle de la tête de tir. En effet, les moyens de déplacement de la tête de gazage
qui comportent des moyens de guidage de la tête de gazage et des moyens moteur déplaçant
la tête de gazage le long des moyens de guidage, provoquent le mouvement de la tête
de gazage en direction de la boîte à noyau. Les moyens de détection détectent la dimension
de la boîte à noyau et pilotent les moyens d'arrêt qui eux-mêmes agissent sur les
moyens de déplacement pour stopper le mouvement de la tête de gazage, lorsque celle-ci
occupe la position de gazage souhaitée.
[0023] Selon l'invention, les moyens de détection et/ou les moyens d'arrêt du déplacement
de la tête de gazage vers la boîte à noyau peuvent être avantageusement constitués
par la face supérieure de la boîte à noyau qui sert ainsi de butée à la tête de gazage
lors de sbn déplacement vers la boîte à noyau. Il est à noter que les moyens de détection
et les moyens d'arrêt peuvent agir simultanément.
[0024] Selon une caractéristique supplémentaire, les moyens de support des boîtes à noyau
comportent des moyens de maintien des boîtes à noyau, adaptés pour maintenir des boîtes
à noyau de dimension variable.
[0025] Avantageusement, ces moyens de maintien peuvent comporter des moyens de serrage et
de desserrage automatiques des boîtes à noyau à maintenir.
[0026] Selon une caractéristique supplémentaire, la machine comporte un calculateur qui
permet de programmer le nombre de tirs, de même que la durée du gazage que nécessite
chaque boîte à noyau. Ce calculateur est couplé à des moyens d'identification, capables
d'identifier chaque boîte à noyau.
[0027] D'autres caractéristiques de l'invention ressortent des sous-revendications et de
la description ci-dessous d'un exemple préféré mais non limitatif de réalisation représenté
sur le dessin annexé sur lequel :
- La figure 1 représente une vue de face schématique de la machine à tirer des noyaux
selon l'invention,
- La figure 2 représente une vue suivant la flèche II, partiellement en coupe, de
la machine de la figure 1,
- La figure 3 représente une vue de face en coupe suivant III de la tête de gazage,
- La figure 4 représente une vue de dessus de la tête de gazage de la figure 3, partiellement
en coupe,
- La figure 5 représente une vue de face de la tête de gazage des figures 3 et 4,
en position de gazage,
- La figure 6 représente une vue suivant la flèche VI (figure 2) du portique et du
chariot de la tête de tir,
- La figure 7 représente le schéma du circuit hydraulique du vérin de descente et
de montée de la tête de tir,
- La figure 8 représente une vue de face en coupe suivant VIII (figure 9) de la table,
- La figure 9 représente une vue de dessus partiellement en coupe suivant IX (figure
8) de la table représentée sur la figure 8,
- La figure 10 représente une vue en coupe suivant X (figure 9) d'un appui de la table,
- La figure 11 représente une vue suivant la flèche XI (figure 10) de l'appui représenté
sur la figure 10,
- La figure 12 représente une vue partielle suivant XII (figure 13) partiellement
en coupe des moyens de maintien des boîtes à noyau, et
- La figure 13 représente une vue de dessus partiellement en coupe suivant XIII (figure
12) des moyens de maintien de la figure 12 et de la table.
[0028] La machine à tirer des noyaux (1) de l'invention comporte un dispositif de support
(2) de boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6). Ce dispositif de support (2) comporte des moyens
de support qui sont, dans l'exemple décrit, formés par une table (7) sur la face supérieure
(700) de laquelle sont posées les boites à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6). Cette table (7)
est sensiblement horizontale et peut tourner autour d'un axe de rotation (8) qui s'étend
sensiblement verticalement.
[0029] La machine (1) comporte par ailleurs un portique (9) qui supporte une tête de tir
(10). Cette tête de tir (10) peut se déplacer sensiblement verticalement pour être
approchée et éloignée de la table (7).
[0030] La machine (1) comporte par ailleurs également une potence (11) qui supporte une
tête de gazage (12). Cette tête de gazage (12) peut également se déplacer sensiblement
verticalement pour être approchée et éloignée de la table (7).
[0031] Le dispositif de support (2), le portique (9), ainsi que la potence (11) sont liés
à un socle (13) qui permet de sceller la machine (1) sur le sol d'un atelier de noyautage.
[0032] Sur la figure 1, on voit encore que le portique (9) supporte aussi une trémie (14)
dans laquelle se trouve une réserve de sable à noyau, laquelle peut être alimentée
par la réserve centrale de l'atelier de noyautage. La base de cette trémie (14) est
munie d'une trappe (15) dont l'ouverture et la fermeture sont manoeuvrées par un vérin
(16).
[0033] La tête de tir (10) comporte un dispositif de dosage (17) qui peut être amené sous
la trappe (15) de la trémie (14), pour être rempli de sable à noyau. A cet effet,
le dispositif de dosage (17) qui est réalisé sous la forme d'un petit contenant, est
monté sur des glissières (18) s'étendant horizontalement. Le déplacement du dispositif
de dosage (17) le long des glissières (18), est réalisé par un vérin (19). (Sur la
figure 1, on a représenté partiellement en traits discontinus (17') le dispositif
de dosage (17) lorsqu'il se trouve sous la trémie (14) pour être rempli de sable à
noyau).
[0034] La tête de tir (10) avec son dispositif de dosage (17) est connue (par exemple la
tête de tir de marque FOMES) et est par conséquent à la portée de l'homme de l'art,
de sorte qu'elle ne sera pas décrite dans le détail.
[0035] La tête de gazage (12) quant à elle est représentée plus en détail sur les figures
3, 4 et 5. Cette tête de gazage (12) se compose d'une plaque (20), laquelle comporte
à sa face inférieure (21) une cavité (22). Sur le bord extérieur (23) de la face inférieure
(21) de la plaque (20), qui délimite la cavité (22), est fixée une contre-plaque (24).
Cette contre-plaque (24) est munie d'un certain nombre de trous (25) qui traversent
la contre-plaque (24) de part en part et qui débouchent dans la cavité (22). La contre-plaque
(24) comporte également sur sa face inférieure (26) un joint (27). Ce joint (27) comporte
des trous (250) qui correspondent aux trous (25) de la contre-plaque (24) et qui traversent
le joint (27) de part en part. Dans la plaque (20) est par ailleurs aménagé un trou
fileté (28) qui traverse la plaque (20) de part en part et qui débouche dans la cavité
(22). Dans le trou fileté (28) est vissé l'embout (29) d'une conduite (30) d'amenée
de gaz qui est ainsi fixée sur la face supérieure (31) de la plaque (20).
[0036] Comme dit plus haut, la tête de tir (10) peut être approchée de la table (7) en s'adaptant
automatiquement à la dimension des boites à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6). C'est une des caractéristiques
importantes de la machine à tirer des noyaux (1) selon l'invention. A cet effet, la
tête de tir (10) et son dispositif de dosage (17) sont montés sur un chariot (32).
[0037] Le chariot (32) apparaît en détail sur les figures 1, 2 et 6. Il se compose de deux
longerons (33 ; 34) qui sont reliés entre eux à leur partie supérieure par deux traverses
(35 ; 36). Chaque longeron (33 ; 34) est muni à chacune de ses extrémités d'un galet
(37 ; 38). Les axes de rotation (39 ; 40) de ces galets (37 ; 38) s'étendent sensiblement
horizontalement et sont contenus dans un plan sensiblement parallèle au plan (41)
du chariot (32).
[0038] Chaque longeron (33 ; 34) est muni de deux autres galets (42 ; 43 ; 44 ; 45) qui
s'étendent, comme visible sur la figure 6, entre les galets (37 ; 38). Les axes de
rotation (46 ; 47 ; 48 ; 49) des galets (42 ; 43 ; 44 ; 45) s'étendent également sensiblement
horizontalement, mais sont sensiblement perpendiculaires au plan (41) du chariot (32).
[0039] Sur la traverse inférieure (36) du chariot (32) sont fixées deux poutres (50 ; 51)
sensiblement horizontales et dont l'axe longitudinal s'étend sensiblement perpendiculairement
au plan (41) du chariot (32). A leur extrémité éloignée de la traverse (36), les deux
poutres (50 ; 51) sont reliées entre elles par une traverse (52). Les deux poutres
(50 ; 51) et la traverse (52) servent à fixer la tête de tir (10) sur le chariot (32),
de telle sorte que l'axe (53) de la tête de tir (10) s'étende sensiblement verticalement.
[0040] Les deux longerons (33 ; 34) du chariot (32) sont également munis de deux poutrelles
(54 ; 55) qui s'étendent sensiblement parallèlement aux poutres (50 ; 51). Ces deux
poutrelles (54 ; 55) supportent les deux glissières (18) du dispositif de dosage (17)
de la tête de tir (10), qui s'étendent sensiblement parallèlement au plan (41) du
chariot (32).
[0041] Le chariot (32) qui vient d'être décrit, est guidé-en translation dans le portique
(9) grâce aux galets (37 ; 38) et aux galets (42 ; 43 ; 44 ; 45). A cet effet, le
portique (9) comporte deux montants (56 ; 57) sensiblement verticaux qui sont reliés
entre eux à leur extrémité supérieure par une traverse (58).,Le portique (9) ainsi
formé est fixé sur le socle (13).
[0042] Les deux montants (56 ; 57) du portique (9) sont constitués par des profilés en U
dont la partie ouverte est dirigée vers l'intérieur du portique (9). Ces deux montants
(56 ; 57) en U servent de piste de guidage aux galets (37 ; 38) lorsque le chariot
(32) est déplacé dans le portique (9). Les galets (42 ; 43 ; 44 ; 45) quant à eux
roulent sur l'aile arrière (59) des montants en U (56 ; 57) et servent à guider latéralement
le chariot (32). Les pistes de guidage des galets (37 ; 38) et (42 ; 43 ; 44 ; 45)
peuvent avantageusement être équipées d'une pièce en acier trempé pour éviter l'usure.
[0043] Les montants (56 ; 57) du portique (9) comportent encore des trous (60) bouchés par
des couvercles
: démontables (61). Ces trous (60) permettent le montage et le démontage des galets
(37 ; 38) et de ce fait le montage et le démontage du chariot (32) du portique (9).
[0044] Le déplacement du chariot (32) avec la tête de tir (10) dans le portique (9) est
effectué par un vérin (62) qui est avantageusement un vérin hydraulique. Ce vérin
(62) s'étend sensiblement dans le plan (41) du chariot (32) et est fixé d'une part
au socle (13) au moyen d'une chape (63) et d'autre part à la traverse inférieure (36)
du chariot (32) au moyen d'une autre chape (64).
[0045] L'alimentation de ce vérin (62) est effectuée par un circuit hydraulique (620) qui
est représenté sur la figure 7.
[0046] Ce circuit est alimenté par une pompe (65) entraînée par un moteur (66). La pression
de l'huile débitée par la pompe (65) est limitée par un limiteur de pression (67).
Le circuit comporte ensuite un distributeur (68) avec ses quatre bornes (69 ; 70 ;
71 ; 72), son tiroir à trois compartiments (73 ; 74 ; 75) et ses deux poussoirs'(76
77). La borne (72) du distributeur (68) est reliée à la chambre (78) du vérin (62)
côté tige du vérin par une conduite (79) comportant un clapet anti-retour piloté (80)
et un pressostat (81). La borne (71) du distributeur (68) est quant à elle reliée
à l'autre chambre (82) du vérin (62) par une conduite (83) comportant un clapet anti-retour
piloté (84) et un régulateur de débit (85).
[0047] Le circuit qui vient d'être décrit fonctionne de la manière suivante. Pour approcher
la tête de tir (10) de la boîte à noyau à tirer, on excite le poussoir (76) du distributeur
(68), ce qui amène le compartiment (73) au niveau des bornes (69 ; 70 ; 71 ; 72).
L'huile débitée par la pompe (65) entre alors par la borne (69), sort par la borne
(72), traverse le clapet (80) et entre dans la chambra (78) côté tige du vérin (62).
L'huile contenue dans la chambre (82) est refoulée lorsque la pression de la conduite
(79) a ouvert le clapet piloté (84). Cette huile refoulée de la chambre (82) du vérin
(62) traverse le régulateur de débit (85) qui règle la vitesse de rentrée de la tige
du vérin (62), c'est-à-dire la vitesse de descente du chariot (32) et de la tête de
tir (10).
[0048] Lorsque la tête de tir (10) arrive en contact avec la face supérieure (300 ; 400
; 500 ; 600) de la boite à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6), sa descente est arrêtée de même
que la rentrée de la tige du vérin (62) dans le cylindre dudit vérin (62). Comme on
continue d'alimenter la conduite (79), l'huile contenue dans celle-ci monte en pression
jusqu'à atteindre la pression de tarage du pressostat (81). A cet instant, le pressostat
(81) désexcite le poussoir (76), ce qui a pour effet de ramener le compartiment (74)
au niveau des bornes (69 ; 70 ; 71 ; 72). Ce faisant, l'huile contenue dans les chambres
(78 ; 82) du vérin (62) ne peut plus circuler car elle est bloquée par les clapets
(80 et 84) et le vérin (62), c'est-à-dire le chariot (32) et la tête de tir (10) sont
verrouillés. L'huile que la pompe (65) continue de débiter, retourne directement au
réservoir (86).
[0049] Après le tir du noyau, il faut faire remonter la tête de tir (10), c'est-à-dire que
la tige du vérin (.62) doit ressortir du cylindre. Pour ce faire, on excite le poussoir
(77), ce qui a pour effet d'amener le compartiment (75) au niveau des bornes (69 ;
70 ; 71 ; 72). L'huile débitée par la pompe (65) entre par la borne (69), sort par
la borne (71), passe par le clapet (84) et par le clapet anti-retour (87) qui court-circuite
dans ce sens le régulateur de débit (85) pour entrer dans la chambre (82) du vérin
(62), dès que la pression dans la conduite (83) aura piloté l'ouverture du clapet
(80) de la conduite (79) pour que l'huile contenue dans la chambre (78) du vérin (62)
puisse retourner au réservoir (86).
[0050] Grâce à cet agencement, on voit donc que la tête de tir (10) peut s'adapter automatiquement
à des boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) de dimension très différente, étant donné que
c'est la boîte à noyau elle-même qui déclenche l'arrêt de la descente de la tête de
tir (10). C'est également la boite à noyau qui verrouille automatiquement la tête
de tir (10) pendant le tir du noyau. Ceci est très important car cela permet à la
machine de bien encaisser le choc généré lors du tir du noyau.
[0051] On voit par ailleurs que l'agencement de ce circuit permet également le déverrouillage
automatique de la tête de tir (10) avant la remontée de ladite tête de tir (10).
[0052] Une autre caractéristique importante de la machine à tirer des noyaux (1) selon l'invention
réside dans le fait que la tête de gazage (12) peut également être approchée de la
table (7) en s'adaptant automatiquement à la dimension des boîtes à noyau (3 ; 4 ;
5 ; 6). A cet effet, la tête de gazage (12) est fixée à l'extrémité libre de la tige
(88) d'un vérin (89) qui est avantageusement un vérin pneumatique. Le cylindre (90)
du vérin (89) est fixé sur la potence (11). La liaison entre l'extrémité libre de
la tige (88) du vérin (89) et la tête de gazage (12) apparaît plus en détail sur les
figures 3, 4 et 5. Sur ces figures, on voit que l'extrémité libre de la tige (88)
du vérin (89) est vissée dans une bride (91) dont le flasque (92) s'étend sensiblement
perpendiculairement à l'axe longitudinal (93) de la tige (88). Ce flasque (92) est
muni de quatre trous (94) qui sont traversés par des vis (95). Ces vis (95) sont de
forme spéciale. En effet, sous leur tête (96), la tige desdites vis (95) comporte
une première partie (97) d'un certain diamètre et d'une certaine longueur, à laquelle
se raccorde ensuite une deuxième partie (98) d'un diamètre plus petit que le diamètre
de la première partie (97), de sorte qu'entre ces deux parties (97 ; 98) il y ait
un épaulement (99). La deuxième partie (98) de la tige des vis (95) est filetée de
manière que les vis (95) puissent être vissées dans des trous filetés (100) aménagés
dans la face supérieure (31) de la plaque (20), jusqu'à ce que l'épaulement (99) vienne
en butée sur la face supérieure (31) de la plaque (20). Après blocage des vis (95),
la tête (96) des vis (95) se trouve ainsi à une certaine distance de la face supérieure
(31) de la plaque (20). Sur la figure 3, on voit encore que le diamètre des trous
(94) du flasque (92) de la bride (91) est quelque peu plus grand que le diamètre de
la première partie (97) des vis (95). On voit également que l'épaisseur du flasque
(92) est plus faible que la distance qui sépare h face inférieure des têtes (96) des
vis (95) et la face supérieure (31) de la plaque (20).
[0053] Par ailleurs, sur le flasque (92) de la bride (91) est fixé un détecteur de fin de
course connu (101), de sorte que la face inférieure (102) dudit détecteur de fin de
course (101) soit légèrement en retrait par rapport à la face inférieure (103) du
flasque (92) située en regard de la face supérieure (31) de la plaque (20).
[0054] Afin d'éviter que la tête de gazage (12) ne puisse tourner par rapport à la tige
(88) du vérin (89), la plaque (20) est munie d'un guide (104) fixé sur la plaque (20)
et qui traverse un trou de guidage pratiqué dans la potence (11). L'axe longitudinal
du guide (104) est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la tige (88) du
vérin (89), c'est-à-dire sensiblement vertical.
[0055] La tête de gazage (12) et ses moyens d'adaptation qui permettent à la tête de gazage
(12) de s'adapter automatiquement à la dimension des boîtes à noyau (3 ; 4 ; ' 5 ;
6) fonctionnent de la manière suivante. Lorsqu'une boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) est
en position de gazage (la boîte à noyau (6) par exemple sur les figures 1 et 2), le
vérin (89) est alimenté, ce qui provoque la descente de la tête de gazage (12) vers
la boîte à noyau. Lorsque le joint (27) arrive en contact avec la face supérieure
(300 ; 400 ; 500 ; 600) de la boîte à noyau, la descente de la plaque (20) s'arrête.
Le vérin (89) par contre continue de pousser sur la bride (91) jusqu'à ce que la face
inférieure (103) du flasque (92) de la bride (91) arrive en contact avec la face supérieure
(31) de la plaque (20). La poussée du vérin (89) sur la face supérieure (31) de la
plaque (20) comprime alors le joint (27) entre la face inférieure (26) de la contre-plaque
(24) et la face supérieure (300 ; 400 ; 500 ; 600) de la boîte à noyau pour éviter
des fuites de gaz. Lorsque le joint (27) est correctement comprimé, la descente de
la tige (88) du vérin (89) s'arrête et on maintient la pression dans le vérin (89)
pour que le joint (27) reste correctement comprimé pendant toute l'opération de gazage.
Cette opération de gazage ne commence que lorsque la tête de gazage (12) est en place.
Le déclenchement de celle-ci s'opère par le détecteur de fin de course (101). En effet,
ce détecteur (101) détecte la face supérieure (31) de la plaque (20) lorsque la face
inférieure (103) du flasque (92) de la bride (91) arrive sensiblement à proximité
de la face supérieure (31) de la plaque (20) (position représentée sur la figure 5
qui représente la position de gazage). Etant donné le mouvement relatif possible entre
le flasque (92) de la bride (91) et la plaque (20), ceci n'est effectivement réalisé
que lorsque la tête de gazage (12) est en contact avec la face supérieure (300 ; 400
; 500 ; 600) de la boîte à noyau. Pendant la phase d'approche par contre, la détection
de la face supérieure (31) de la plaque (20) ne peut avoir lieu puisque la face supérieure
(31) de la plaque (20) est trop éloignée de la face inférieure (102) du détecteur
(101) (position' représentée sur la figure 3).
[0056] Lors du gazage, le gaz est amené par la conduite d'amenée (30) jusque dans la cavité
(22) d'où il est alors distribué par les trous (25) de la contre-plaque (24) et les
trous (250) du joint (27) dans la boîte à noyau à gazer.
[0057] La remontée de la tête de gazage (12) se fera après l'opération de gazage dont la
durée est programmée en fonction de la dimension du noyau. Cette programmation est
faite sur un calculateur qui sera évoqué plus loin.
[0058] Grâce à cet agencement, on voit donc que la tête de gazage (12), tout comme précédemment
la tête de tir (10), peut s'adapter automatiquement à des boites à noyau (3 ; 4 ;
5 ; 6) de dimension très différente puisque c'est la boîte à noyau elle-même qui déclenche
l'arrêt de la descente de la tête de gazage (12) et le déclenchement de l'opération
de gazage.
[0059] Une autre caractéristique importante de la machine à tirer des noyaux (1) selon l'invention
concerne le
[0060] dispositif de support (2) des boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6). Ce dispositif de support
(2) est représenté sur les figures 1, 2, 8, 9, 10 et 11, et comporte comme dit plus
haut une table (7). Cette table (7) est de préférence circulaire et comme dit plus
haut s'étend sensiblement dans un plan horizontal et peut tourner autour d'un axe
sensiblement vertical (8). La table (7) comporte à cet effet sensiblement en son centre,
un pivot (105) qui s'étend vers le bas et dont l'axe longitudinal est confondu avec
l'axe de rotation (8). Le pivot (105) s'engage dans un palier (106) qui est fixé sur
le socle (13). Le guidage en rotation du pivot (105) dans le palier (106) s'effectue
à l'aide d'un roulement (107) qui s'étend à la partie supérieure (108) du palier (106),
et à l'aide d'une butée à roulement (l09) s'étendant à la partie inférieure (110)
dudit palier (106). La butée à roulement (109) maintient également le pivot (105)
axialement vers le bas. Le palier (106) ne s'étend pas jusqu'à la face inférieure
(111) de la table (7), de'sorte qu'entré la partie supérieure (108) du palier (106)
et la face inférieure (111) de la table (7), le pivot (105) peut supporter à rotation
un levier (112). Le guidage du levier (112) sur le pivot (105) est effectué par deux
roulements (113 ; 114) logés dans un moyeu (115) que comporte le levier (112). Une
certaine distance est maintenue entre le levier (112) et le palier (106) par une entretoise
(116). Le levier (112) comporte deux bras (117 ; 118) dont l'un (117) s'étend d'un
côté du moyeu (115) et dont l'autre (118) s'étend de l'autre côté dudit moyeu (115).
[0061] A son extrémité libre (119), le bras (117) du levier (112) est lié à la tige (120)
d'un vérin (121) au moyen d'un axe (122). Le cylindre (123) du vérin (121) est quant
à lui lié de manière articulée à l'aide d'un axe (124) à un montant (125) solidaire
du socle (13).
[0062] Le bras (118) quant à lui supporte à son extrémité libre (126) un vérin (127) dont
le cylindre (128) est fixé sur le bras (118). L'extrémité libre de la tige (129) du
vérin (127) est solidaire d'une pièce en forme de V (130) dont le V est ouvert vers
l'extérieur. Lorsque la tige (129) du vérin (127) est sortie, la pièce en forme de
V (130) collabore avec un index (131) solidaire de la table (7). Cet index (131) est
constitué par un plot cylindrique qui, lorsqu'il collabore avec la pièce en forme
de V (130), s'étend entre les ailes dudit V. Sur la figure 9, on voit que la table
(7) comporte quatre index (131). On notera que le nombre d'index (131) que comporte
la table (7), correspond au nombre de boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) prévues pour
être supportées simultanément par la table (7). Dans l'exemple représenté, la table
(7) peut supporter simultanément quatre boîtes à noyau. En (132) se font le démontage
et le remontage des boîtes à noyau. (133) correspond à une position intermédiaire.
En (134) se fait le tir du noyau et en (135) se fait le gazage du noyau.
[0063] Un autre vérin (136) est également prévu pour collaborer avec un index (131) de la
table (7). Le cylindre (137) de ce vérin (136) est'fixé sur un montant (138) solidaire
du socle (13). L'extrémité libre de la tige (139) dudit vérin (136) comporte également
une pièce en forme de V (140) analogue à la pièce en forme de V (130) du vérin (127).
[0064] Le vérin (127) collabore avec un index (131) pour faire tourner la table (7) autour
de l'axe de rotation (8) tandis que le vérin (136) collabore avec un index (131) pendant
le travail pour bloquer la rotation de la table (7).
[0065] Le mécanisme qui vient d'être décrit et servant à faire tourner la table (7) (par
quart de tour dans l'exemple de réalisation) et à bloquer la table (7) pendant le
travail, fonctionne de la manière suivante. Le vérin (127) d'entraînement est actionné
de sorte que la pièce d'entraînement en forme de V (130) soit amenée en collaboration
avec un index (131) de la table (7). C'est ensuite le vérin (136) de blocage qui est
actionné pour désolidariser la pièce de blocage en forme de V (140) de l'index (131)
avec lequel elle collaborait. Puis c'est le vérin (121) moteur qui est actionné de
manière à faire sortir sa tige (120). Ce faisant, la tige (120) pousse sur le bras
(117) du levier (112) provoquant la rotation de celui-ci autour de l'axe (8). Comme
la pièce d'entraînement en forme de V (130) du vérin (127) d'entraînement collabore
avec un index (131) de la table (7), la rotation du levier (112) entraînera également
la rotation de la table (7) autour de l'axe (8). La course du vérin moteur (121) est
telle que la table (7) effectue dans l'exemple décrit un quart de tour. Lorsque le
vérin moteur (121) est en bout de course d'allongement, le levier (112) se trouve
en position (112') représentée en traits mixtes sur la figure 9. A ce moment, on actionne
à nouveau le vérin de blocage (136) pour faire sortir sa tige (139) de sorte que-la
pièce de blocage en forme de V (140) dudit vérin (136) puisse se solidariser avec
l'index (131) qui a été amené en face d'elle lors de la rotation de la table (7).
On actionne ensuite le vérin d'entraînement (127) pour le désolidariser de l'index
(131) avec lequel il collaborait pendant la rotation de la table (7). On actionne
enfin le vérin moteur (121) de sorte que sa tige (120) rentre à nouveau dans le cylindre
(123). Ce faisant, la tige (120) tire sur le levier (112). Lorsque le vérin moteur
(121) est en bout de course de rétractation (position en traits forts sur la figure
9), le mécanisme est à nouveau prêt pour une rotation suivante de la table (7).
[0066] Sur les figures 9, 10 et 11, on voit que la table (7) repose encore sur des appuis
(141) dont l'un au moins s'étend dans la zone (134) de la tête de tir (10) sensiblement
dans l'axe (53) de ladite tête de tir (10). Cet appui (141) situé sous la tête de
tir (10) permet à la table (7) de bien encaisser le choc généré lors du tir du noyau.
(Sur la figure 1, les appuis (141) n'ont pas été représentés pour ne pas encombrer
la figure).
[0067] Dans l'exemple de réalisation décrit, les appuis (141) sont au nombre de trois et
sont situés à équidistance l'un de l'autre. Ils sont constitués par des galets (142)
qui sont fixés à la partie supérieure de montants (143) solidaires du socle (13),
tel que cela apparaît sur les figures 10 et ll. Les galets (142) tournent autour d'axes
(144) sensiblement horizontaux et coupant sensiblement l'axe de rotation (8) de la
table (7). Dans l'exemple, les montants (143) sont constitués par des profilés en
U. Chaque montant (143) est muni à sa partie supérieure d'un bras porte-galet (145)
qui s'étend entre les deux ailes (146 ; 147) du profilé en U. A son extrémité supérieure,
le bras porte-galet (145) supporte à rotation le galet (142). Entre ses deux extrémités,
le bras porte-galet (145) est muni d'un trou oblong (148) qui est traversé par un
boulon (149). Ce boulon (149) traverse par ailleurs également un trou (150) aménagé
dans l'âme (151) du montant (143). A son extrémité inférieure, le bras porte-galet
(145) est en contact avec une vis de réglage (152) qui est vissée dans un écrou (153)
solidaire du montant (143).
[0068] Grâce à cet agencement, la position de chaque galet (142) peut être réglée par rapport
à la table.(7). Pour amener le galet (142) en contact avec la table (7), on desserre
le boulon (149), puis on pousse sur l'extrémité inférieure du bras porte-galet (145)
au moyen de la vis de réglage (152), ce qui provoquera le glissement du bras porte-galet
(145) dans le montant (143). Ce glissement est possible, étant donné que le trou (148)
aménagé dans le bras porte-galet (145) et qui est traversé par le boulon (149) est
un trou oblong. Lorsque le galet (142) est en contact avec la table (7), il suffira
alors de resserrer le boulon (149) pour lier rigidement le bras porte-galet (145)
à son montant (143).
[0069] Les figures 12 et 13 montrent un exemple de réalisation de moyens de.maintien (154)
des boites à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6). Ces moyens de maintien (154) maintiennent les
boîtes à noyau pendant le travail. Etant donné qu'ils sont identiques, on se contentera
d'en décrire un seul d'entre eux. (Sur la figure 12, on n'a, pour une question de
clarté de la figure, représenté que les dispositifs de maintien (154) des postes (181
et 183J).
[0070] Le moyen de maintien (154) comporte un porte-mors (155) qui est muni de deux mors
(156 ; 157). Chaque porte-mors (155) comporte un palier (158) solidaire de deux ailes
(159 ; 160) de sorte qu'en vue de dessus les deux ailes (159 ; 160) forment un U ouvert
vers l'extérieur. A l'arrière, le palier (158) est ouvert de manière à former une
pince (161) qui peut être serrée par un boulon (162). Le palier (158) du porte-mors
(155) est glissé sur un piton (163) fixé sur la face supérieure de la table (7). Le
porte-mors (155) comporte par ailleurs au-dessus du palier (158) un cylindre de manoeuvre
(164) qui est fixé sur le dessus du palier (158) du porte-mors (155). Le cylindre
de manoeuvre (164) est obturé à sa partie supérieure (165). Cette partie supérieure
obturée (165) est traversée par une vis de manoeuvre (166) qui est vissée dans un
trou fileté (167) agencé dans l'axe longitudinal du piton (163). La vis de manoeuvre
(166) est liée en translation au cylindre de manoeuvre (164') et sur sa partie qui
dépasse du cylindre de manoeuvre (164), est fixé un volant de manoeuvre (168).
[0071] Le dispositif qui vient d'être décrit permet de régler la position du porte-mors
(155) et par conséquent des mors (156 ; 157) par rapport à la dimension de la boîte
à noyau qu'ils doivent maintenir. Pour ce faire, il suffit de desserrer le boulon
(162) pour ouvrir la pince (161), puis de faire tourner la vis de manoeuvre (166)
à l'aide du volant (168) pour faire entrer ou sortir la vis de manoeuvre (166) du
piton (163). Lorsque les mors (156 ; 157) ont atteint la bonne position par rapport
à la boîte à noyau, il suffira de resserrer la pince (161) en bloquant le boulon (162).
[0072] Entre les deux ailes en U (159 ; 160) s'étendent deux glissières (169 ; 170) sur
lesquelles peuvent glisser les mors (156 ; 157). Entre les deux glissières (169 ;
170) s'étend un vérin (171) dont le cylindre (172) est fixé sur l'un (156) des mors
et dont la tige (173) est fixée sur l'autre mors (157).
[0073] L'une (169) des glissières comporte un certain nombre de trous (174), dans lesquels
peuvent être enfilées deux broches (175) de part et d'autre de l'un (156) des mors
et qui serviront à lier en translation l'un (156) des mors à l'une (169) des glissières.
De cette sorte, la boîte à noyau destinée à ce moyen de maintien (154), sera toujours
sensiblement à la même place sur la table (7), c'est-à-dire avantageusement centrée
par rapport à la tête de tir (10) et à la tête de gazage (12).
[0074] La fermeture des mors (156 ; 157) s'opère en manoeuvrant le vérin (171) de sorte
à faire rentrer sa tige (173) dans son cylindre (172). Ceci déplacera le mors (157)
qui peut glisser librement sur les glissières (169 ; 170) jusqu'à ce que celui-ci
arrive en contact avec la boîte à noyau à maintenir. Le maintien de la boîte à noyau
est obtenu en maintenant par exemple la pression dans le vérin (171).
[0075] Sur la figure 13, on voit encore que les deux mors (156 ; 157) sont différents l'un
de l'autre. En effet,-le mors (157) comporte une plaque de serrage (176) rotulante.
A cet effet, le mors (157) comporte une chape (177) fixée sur sa partie de liaison
(178) aux glissières (169 ; 170). A l'extrémité de cette chape (177) est liée la plaque
de serrage (176) au moyen d'une rotule (179). De cette sorte, la plaque de serrage
rotulante (176) peut bien se positionner par rapport à la boite à noyau si celle-ci
ne comporte pas des faces parallèles. Ceci garantit un maintien optimal de la boite
à noyau.
[0076] Sur la figure 13, on voit encore que chaque poste (180 ; 181 ; 182 ; 183) est muni
d'un index (184 ; 185 ; 186 ; 187) qui est fixé sur la table (7). Ces index (184 ;
185 ; 186 ; 187) sont agencés sur des cercles (188 ; 189 ; 190 ; 191) de rayon différent
et sont centrés sur l'axe de rotation (8) de la table (7). Ces index (184 ; 185 ;
186 ; 187) passent au cours de la rotation de la table (7) qui se fait toujours dans
le même sens (192), au-dessus de capteurs (193 ; 194 ; 195 ; 196) qui sont fixés sur
le socle (13) et qui ne tournent par conséquent pas avec la table (7). Chaque capteur
(
19
3 ;
194 ;
195 ;
196) est situé à une distance de l'axe de rotation (8) de la table (7) égale au rayon
du cercle (188 ; 189 ; 190 ; 191) sur lequel tourne son index (184 ; 185 ; 186 ; 187)
correspondant.
[0077] Le passage d'un index (184 ; 185 ; 186 ; 187) sur son capteur (193 ; 194 ; 195 ;
196) est transmis à un calculateur programmable non représenté mais connu de l'homme
de l'art, tel que par exemple le TELEMECANIQUE TSX 7, et indiquera par exemple audit
calculateur le début du cycle effectué par chaque boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) pour
laquelle on aura programmé, sur le calculateur, le nombre de tirs ainsi que la durée
de gazage nécessaires.
[0078] Diverses modifications peuvent être apportées à l'exemple de réalisation qui vient
d'être décrit sans qu'on ne sorte pour autant du cadre de la présente invention.
1. Machine à tirer des noyaux de fonderie (1) comportant un dispositif de support
(2) de boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6), une tête de tir (10) et une tête de gazage
(12), caractérisée par le fait qu'elle comporte en combinaison :
- un dispositif support (2) de boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) comportant des moyens
de support (7) qui peuvent recevoir des boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) de dimension
variable,
- une tête de tir (10) comportant des moyens d'adaptation (9, 32, 62, 620) qui permettent
à la tête de tir (10) de s'adapter automatiquement à la dimension desdites boîtes
à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6), et
- une tête de gazage (12) comportant des moyens d'adaptation (11, 89, 104) qui permettent
à la tête de gazage (12) de s'adapter automatiquement à la dimension desdites boîtes
à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6).
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens d'adaptation
(9, 32, 62, 620) de la tête de tir (10) permettant d'adapter automatiquement la tête
de tir (10) à la dimension des boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6), comportent des moyens
de déplacement (9, 32, 62, 620), des moyens de détection de la dimension de la boîte
à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) et des moyens d'arrêt du déplacement de la tête de tir (10)
vers la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6).
3. Machine selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les moyens de déplacement
(9, 32, 62, 620) de la tête de tir (10) comportent des moyens de guidage (9, 32) et
des moyens moteur (62, 620) qui déplacent la tête de tir (10) le long des moyens de
guidage (9, 32).
4. Machine selon la revendication 3, caractérisée par le fait que les moyens de guidage
(9, 32) sont constitués par un chariot (32) supportant la tête de tir (10) et qui
est muni de galets (37 ; 38), et par des pistes de guidage (56 ; 57) solidaires d'un
portique (9) qui supporte la tête de tir (10), et sur lesquelles roulent les galets
(37 ; 38).
5. Machine selon la revendication 4, caractérisée par le fait que les pistes de guidage
(56 ; 57) sont constituées par des profilés en U dans lesquels roulent les galets
(37 ; 38).
6. Machine selon la revendication 5, caractérisée par le fait que les pistes de guidage
(56 ; 57) sont constituées par les deux montants (56 ; 57) du portique (9) qui supporte
la tête de tir (10).
7. Machine selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisée par le fait que l'axe
de rotation (39 ; 40) des galets (37 ; 38) s'étend dans un plan parallèle au plan
(41) du chariot (32).
8. Machine selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisée par le fait que le chariot
(32) est muni de galets supplémentaires (42 ; 43 ; 44 ; 45) dont les axes de rotation
(46 ; 47 ; 48 ; 49) s'étendent dans une direction sensiblement perpendiculaire à la_
direction selon laquelle s'étendent les axes de rotation (39 ; 40) des galets (37
; 38), et qui roulent sur des pistes de guidage (59).
9. Machine selon les revendications 5 et 8, caractérisée par le fait que les pistes
de guidage (59) des galets (42 ; 43 ; 44 ; 45) sont constituées par l'une (59) des
ailes des profilés en U qui constituent les pistes de guidage (56 ; 57) des galets
(37 ; 38).
10. Machine selon l'une des revendications 3 à 9, caractérisée par le fait que les
moyens moteur (62, 620) sont constitués par un vérin hydraulique (62) à double effet,
s'étendant entre un point fixe tel que par exemple le socle (13) de la machine (1)
et le chariot (32) supportant la tête de tir (10), ledit vérin (62) étant alimenté
par un circuit hydraulique (620).
11. Machine selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisée par le fait que les
moyens de détection de la dimension de la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) sont constitués
par la face supérieure (300 ; 400 ; 500 ; 600) de la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6)
qui sert de butée à la tête de tir (10) lors de son déplacement vers la boîte à noyau
(3 ; 4 ; 5 ; 6).
12. Machine selon l'une des revendications 2 à 11, caractérisée par le fait que les
moyens d'arrêt du déplacement de la tête de tir (10) vers la boîte à noyau (3 ; 4
; 5 ; 6) sont constitués par la face supérieure (300 ; 400 ; 500 ; 600) de la boîte
à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) qui sert de butée à la tête de tir (10) lors de son déplacement
vers la boite à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6).
13. Machine selon l'une des revendications 2 à 12, caractérisée par le fait que les
moyens d'adaptation (9, 32, 62, 620) de la tête de tir (10) comportent en sus des
moyens de verrouillage (68, .80, 81, 84) qui verrouillent automatiquement la tête
de tir (10) en position de tir.
14. Machine selon la revendication 13, caractérisée par le fait que les moyens de
verrouillage (68, 80, 81, 8-4) sont pilotés par les moyens d'arrêt du déplacement
de la tête de tir (10) vers la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6).
15. Machine selon les revendications 10 et 14, caractérisée par le fait que les moyens
de verrouillage (68, 80, 81, 84) sont intégrés au circuit hydraulique (620) du vérin
(62) et sont constitués par un distributeur (68) ayant un compartiment (74) en H,
par des clapets pilotés (80, 84) empêchant l'huile contenue dans le vérin (62) de
sortir dudit vérin (62), et par un pressostat (81) branché sur la conduite (79) par
laquelle l'huile est amenée au vérin (62) lors du déplacement de la tête de tir (10)
vers la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6), et qui pilote, lorsque la pression dans la
conduite (79) atteint la pression de tarage dudit pressostat (81), la mise en place
du compartiment en H (74) du distributeur (68).
16. Machine selon l'une des revendications 13 à 15, caractérisée par le fait que des
moyens de déverrouillage déverrouillent automatiquement les moyens de verrouillage
(68, 80, 81, 84) de la tête de tir (10).
17. Machine selon les revendications 15 et 16, caractérisée par le fait que les moyens
de déverrouillage automatique des moyens de verrouillage (68, 80, 81, 84) de la tête
de tir (10) sont constitués par le compartiment (75) à passage parallèle du distributeur
(68) et les clapets pilotés (80, 84) des conduites (79, 83) qui relient le distributeur
(68) au vérin (62).
18. Machine selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisée par le fait que les
moyens d'adaptation (11, 89, 104) de la tête de gazage (12) permettant d'adapter automatiquement
la tête de gazage (12) à la dimension des boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6), comportent
des moyens de déplacement (11, 89, 104), des moyens de détection de la dimension de
la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) et des moyens d'arrêt du déplacement de la tête de
gazage (12) vers la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6).
19. Machine selon la revendication 18, caractérisée par le fait que les moyens de
déplacement (11, 89, 104) de la tête de gazage (12) comportent des moyens de guidage
(11, 89, 104) et des moyens moteur (89).
20. Machine selon la revendication 19, caractérisée par le fait que les moyens de
guidage (11, 89, 104) sont constitués par une potence (11) qui supporte un vérin (89)
au bout de la tige (88) duquel est fixée la tête de gazage (12), et un guide (104)
collaborant avec la potence (11) qui empêche la rotation de la tête de gazage (12)
autour de l'axe longitudinal de la tige (88) du vérin (89).
21. Machine selon la revendication 19 ou 20, caractérisée par le fait que les moyens
moteur (89) sont constitués par un vérin pneumatique (89).
22. Machine selon l'une des revendications 18 à 21, caractérisée par le fait que les
moyens de détection de la dimension de la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) sont constitués
par la face supérieure (300 ; 400 ; 500 ; 600) de la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6)
qui sert de butée à la tête de gazage (12) lors de son déplacement vers la boîte à
noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6).
23. Machine selon l'une des revendications 18 à 22, caractérisée par le fait que les
moyens d'arrêt du déplacement de la tête de gazage (12) vers la boîte à noyau (3 ;
4 ; 5 ; 6) sont constitués par la face supérieure (300 ; 400 ; 500 ; 600) de la boîte
à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) qui sert de butée à la tête de gazage (12) lors de son déplacement
vers la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6).
24. Machine selon l'une des revendications 1 à 23, caractérisée par le fait que la
tête de gazage (12) se compose d'une plaque (20) munie à sa face inférieure (21) d'une
cavité (22), d'une contre-plaque (24) fixée sur la face inférieure (2l)-de la plaque
(20) et qui comporte des trous (25) permettant au gaz contenu dans la cavité (22)
de la plaque (20) d'être distribué dans le noyau de la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ;
6), et d'une conduite d'amenée du gaz (30) qui communique avec la cavité (22) au moyen
d'un trou (28).
25. Machine selon la revendication 24, caractérisée par le fait que la face inférieure
(26) de la contre-plaque (24) est munie d'un joint (27) qui comporte des trous (250)
correspondant aux trous (25) de la contre-plaque (24).
26. Machine selon l'une des revendications 24 ou 25 et la revendication 18, caractérisée
par le fait que la liaison de la tête de gazage (12) à ses moyens de déplacement (89)
se fait au moyen d'une bride (91) qui peut avoir un certain déplacement limité par
rapport à la plaque (20), ladite bride (91) étant munie d'un détecteur de fin de course
(101) qui détecte la face supérieure (31) de la plaque (20) lorsque la bride (91)
arrive sensiblement dans le voisinage de la face supérieure (31) de ladite plaque
(20) de la tête de gazage (12), ledit détecteur (101) déclenchant l'opération de gazage.
27. Machine selon la revendication 26, caractérisée par le fait que la liaison entre
la bride (91) et la plaque (20) de la tête de gazage (12) est faite au moyen de vis
(95) ayant un épaulement (99) de sorte qu'après vissage dans la plaque (20), la tête
(96) desdites vis (95) se situe à une distance de la face supérieure (31) de la plaque
(20) plus importante que l'épaisseur du flasque (92) de la bride (91) que traversent
lesdites vis (95), et que la face inférieure (102) du détecteur (101) se trouve légèrement
en retrait de la face inférieure (103) du flasque (92) destinée à venir en contact
avec la face supérieure (31) de la plaque (20) de la tête de gazage (12).
28. Machine selon l'une des revendications 1 à 27, caractérisée par le fait que les
moyens de support (7) du dispositif de support (2) de boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ;
6) sont rotatifs et comportent un pivot (105) guidé en rotation dans un palier (106)
d'axe (8), solidaire d'un point fixe de la machine tel que le socle (13) par exemple.
29. Machine selon la revendication 28, caractérisée par le fait que la rotation des
moyens de support (7) se fait par fractions de tour, le nombre de fractions de tour
correspondant au nombre de boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) que supportent simultanément
les moyens de support (7).
30. Machine selon la revendication 29, caractérisée par le fait que le pivot (105)
des moyens de support (7) supporte un levier (112) qui est guidé en rotation sur ledit
pivot (105) de manière à pouvoir tourner librement sur ce pivot (105), ledit levier
(112) étant muni d'un dispositif d'entraînement (127, 130) pouvant être amené en collaboration
avec un index (131) solidaire des moyens de support (7), et d'un dispositif moteur
(121) s'étendant entre un point fixe de la machine tel que le socle (13) par exemple
et le levier (112), les moyens de support (7) comportant un nombre d'index (131) égal
au nombre de boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) qu'ils supportent simultanément.
31. Machine selon la revendication 30, caractérisée par le fait que le dispositif
d'entraînement (127, 130) est constitué par un vérin (127) dont la tige (129) est
munie d'une pièce en forme de V (130), que les index (131) des moyens de support (7)
ont une forme sensiblement cylindrique de manière à pouvoir se loger entre les deux
ailes de la pièce en forme de V (130), et que le dispositif moteur (121) est constitué
par un vérin (121).
32. Machine selon l'une des revendications 29 à 31, caractérisée par le fait que les
moyens de support (7) comportent un dispositif de blocage (136, 140) qui peut être
amené en collaboration avec des index (131) pour verrouiller la rotation des moyens
de support (7) lorsque ceux-ci ne doivent pas tourner, le nombre d'index (131) étant
égal au nombre de boites 'à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) que supportent simultanément les moyens de support (7).
33. Machine selon la revendication 32, caractérisée par le fait que le dispositif
de blocage (136, 140) est constitué par un vérin (136) dont la tige (139) est munie
d'une pièce en forme de V (140), que les index (131) des moyens de support (7) ont
une forme sensiblement cylindrique de manière à pouvoir se loger entre les deux ailes
de la pièce en forme de V (140), et que le vérin (136) est solidaire d'un point fixe
de la machine tel que le socle (13) par exemple.
34. Machine selon l'une des revendications 32 ou 33 et l'une des revendications 30
ou 31, caractérisée par le fait que les index (131) qui doivent collaborer avec le
dispositif d'entraînement (127, 130) sont les mêmes que ceux qui doivent collaborer
avec le dispositif de blocage (136, 140).
35. Machine selon l'une des revendications 28 à 34, caractérisée par le fait que les
moyens de support (7) tournent autour d'un axe (8) sensiblement vertical.
36. Machine selon l'une des revendications 1 à 35, caractérisée par le fait que les
moyens de support (7) sont constitués par une table (7) horizontale et que les boîtes
à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) qu'elle doit supporter, sont posées sur sa face supérieure
(700).
37. Machine selon l'une des revendications 1 à 36, caractérisée par le fait que les
moyens de support (7) comportent des dispositifs d'appui supplémentaires (142) solidaires
d'un point fixe de la machine tel que le socle (13) par exemple, et dont l'un au moins
s'étend dans le voisinage de l'axe (53) de la tête de tir (10) pour permettre aux
moyens de support (7) d'encaisser le choc lors du tir du noyau.
38. Machine selon la revendication 37, caractérisée par le fait que les dispositifs
d'appui supplémentaires (142) comportent des moyens de réglage (143, 145, 148, 149,
150, 152, 153) permettant le réglage de la position des dispositifs d'appui (142)
par rapport aux'moyens de support (7).
39. Machine selon la revendication 38, caractérisée par le fait que les moyens de
réglage (143, 145, 148, 149, 150, 152, 153) sont constitués par un bras (145) auquel
est fixé un dispositif d'appui supplémentaire (142) et un montant (143) sur lequel
le bras (145) peut être fixé en plusieurs positions au moyen d'organes de fixation
(148, 149, 150).
40. Machine selon l'une des revendications 37 à 39, caractérisée par le fait que les
dispositifs d'appui supplémentaires (142) sont constitués par des galets (142).
41. Machine selon l'une des revendications 1 à 40, caractérisée par le fait que le
dispositif de support (2) comporte des moyens de maintien (154) des boîtes à noyau
(3 ; 4 ; 5 ; 6) adaptés pour maintenir des boites à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) de dimension
variable.
42. Machine selon la revendication 41, caractérisée par le fait que chaque moyen de
maintien (154) de boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) comporte un porte-mors (155) et des
mors (156 157), lesdits mors (156 ; 157) étant reliés au porte-mors (155) par au moins
une glissière (169 ; 170), de manière à ce que les mors (156 ; 157) puissent être
approchés et éloignés l'un de l'autre par translation le long de ladite ou desdites
glissières (169 ; 170).
43. Machine selon la revendication 42, caractérisée par le fait que la translation
de l'un (156) des mors est verrouillée par des moyens de verrouillage (174, 175) réglables
en fonction de la dimension de la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) à maintenir, de sorte
à pouvoir sensiblement centrer la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) sous la tête de tir
(10) et sous la tête de gazage (12).
44. Machine selon la revendication 43, caractérisée par le fait que les moyens de
verrouillage réglables (174, 175) sont constitués par une tige (169) munie d'une pluralité
de trous (174) dans deux desquels peuvent être enfilées deux broches (175) collaborant
avec le mors (156) et le porte-mors (155) ou un organe (169) lié audit porte-mors
(155) pour condamner la translation du mors (156) le long de la ou des glissières
(169 ; 170).
45. Machine selon l'une des revendications 42 à 44, caractérisée par le fait que les
moyens de maintien (154) comportent des moyens verrouillables de réglage (158, 161,
162, 163, 164, 165, 166, 167, 168) de position des mors (156 ; 157) par rapport à
la hauteur de la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) à maintenir.
16. Machine selon la revendication 45, caractérisée par le fait que les moyens verrouillables
de réglage (158, 161, 162, 163, 164, 165, 166, 167, 168) de la position des mors (156
; 157) par rapport à la hauteur des boîtes à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) sont constitués
par un piton (163) solidaire du dispositif de support (2), un palier (158) solidaire
du porte-mors (155) et dans lequel est engagé le piton (163), ledit palier (158) étant
muni d'une pince (161) verrouillable au moyen d'un boulon (162) pour autoriser ou
condamner la translation du palier (158) le long du piton (163), et un cylindre de
manoeuvre (164, 165) solidaire du porte-mors (155), auquel est liée en translation
une vis de manoeuvre (166, 168) qui est vissée dans un trou fileté (167) aménagé dans
le piton (163) sensiblement parallèlement à son axe longitudinal.
47. Machine selon l'une des revendications 42 à 46, caractérisée par le fait que l'un
(157) des mors est muni de moyens d'adaptation (176, 177, 179) du mors (157) à la
face de la boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) avec laquelle il doit venir en contact lors
du maintien de ladite boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6).
48. Machine selon la revendication 47, caractérisée par le fait que les moyens d'adaptation
(176, 177, 179) du mors (157) à la face de la boite à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6) avec laquelle
il doit venir en contact lors du maintien de ladite boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ;· 6),
'sont constitués par une plaque de serrage (176) montée dans une chape (177) au moyen
d'une rotule (179).
49. Machine selon l'une des revendications 42 à 48, caractérisée par le fait que la
fermeture, le serrage et l'ouverture des mors (156 ; 157) sont réalisés par un vérin
(171) agissant sur le mors (157) mobile.
50. Machine selon la revendication 49, caractérisée par le fait que le vérin (171)
est fixé entre le mors fixe (156) et le mors mobile (157).
51. Machine selon l'une des revendications 1 à 50, caractérisée par le fait que pour
chaque boite à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6), le dispositif de support (2) est muni d'un index
de reconnaissance (184 ; 185 ; 186 ; 187) qui peut être détecté par un capteur (193
; 194 ; 195 ; 196) fixe qui envoie l'information à un calculateur sur lequel sont
programmés entre autres le nombre de tirs et la durée de gazage nécessaires à chaque
boîte à noyau (3 ; 4 ; 5 ; 6).
52. Machine selon la revendication 51 et la revendication 28, caractérisée par le
fait que les index de reconnaissance (184 ; 185 ; 186 ; 187) tournent avec les moyens
de support (7) autour de l'axe de rotation (8) endécrivant chacun un cercle (188 ;
189 ; 190 ; 191) de rayon différent, et que les capteurs (193 ; 194 ; 195 ; 196) sont
situés à une distance de l'axe de rotation (8) des moyens de support (7) sensiblement
égale au rayon du cercle (188 ; 189 ; 190 ; 191) sur lequel se déplace son index de
reconnaissance (184 ; 185 ; 186 ; 187) correspondant.
53. Machine selon l'une des revendications 1 à 52, caractérisée par le fait que la
tête de tir (10) et la tête de gazage (12) se déplacent sensiblement suivant une direction
verticale.
54. Machine selon l'une des revendications 1 à 53, caractérisée par le fait que les
moyens de support (7) peuvent supporter simultanément quatre boîtes à noyau (3 ; 4
; 5 ; 6).