[0001] Les procédés de confection industrielle font appel à une découpe automatisée des
coupons de tissu pour fabriquer les pièces constituant un costume, un tailleur, un
pardessus, etc...
[0002] Cette découpe est faite sur des tables planes, de forme rectangulaire et disposées
horizontalement.
[0003] La dimension des tables permet d'y étaler un coupon de tissu.
[0004] La surface de la table doit avoir trois qualités :
a) être glissante pour qu'il soit possible d'étaler très uniformément le tissu sans
aucun pli avec une précision de position serrée par rapport à des repères liés à la
table,
b) ne pas être glissante pour que le tissu ne puisse pas bouger soit pendant un déplacement
de la table, soit pendant la découpe.
c) être perméable au gaz pour permettre l'aspiration des fumées dégagées par la coupe
au laser,
d) présenter le minimum de surface libre pour limiter les effets du laser sur la surface
de la table,
[0005] Un nid d'abeille en aluminium répond très bien aux critères b), c), d) et très mal
au critère a).
[0006] Une solution a été apportée par la demande FR 85.09422 Al.
[0007] On déroule un tapis séparateur au-dessus du tapis transporteur à un emplacement en
amont du poste de chargement, la vitesse d'avance du tapis séparateur étant inférieure
(ou au plus égale) à celle du tapis transporteur. On arrête les deux tapis dans la
zone de chargement, on place le tissu et on pince l'extrémité du tissu sur le tapis
transporteur, puis on retire le tapis séparateur.
[0008] Cette solution pose des problèmes de frottement du tapis séparateur sur le tapis
transporteur en nid d'abeille à cause du mode de déplacement du tapis séparateur qui
est poussé par le cylindre cranté en frottant sur le tapis transporteur en nid d'abeille,
avec le risque reconnu de formation de plis.
[0009] En outre, une fois le tissu mis en place, on pince uniquement l'extrémité du coupon
suivant la ligne d'encoches donc suivant une ligne perpendiculaire aux déplacements
des tapis.
[0010] L'enlèvement du tapis séparateur crée une tension sur le tissu dans le sens du déplacement
qui peut amener un rétrécissement dans le sens transversal. Or, le tissu volontairement
glisse mal sur la surface en nid d'abeille.
[0011] On arrivera ainsi à former des plis et des ondulations en long du tissu.
[0012] La présente invention apporte des solutions à ces problèmes
- de frottement,
- de plis sur le tissu.
[0013] Une première caractéristique de l'invention est de déplacer la feuille glissante
(jouant un rôle analogue au tapis séparateur de la demande précitée) en la tirant
ce qui permet de la tendre.
[0014] Une variante évite même tout contact entre la feuille glissante et le nid d'abeille
ce qui supprime l'usure par frottement.
[0015] Une autre caractéristique du procédé est de pincer le tissu non seulement sur une
ligne perpendiculaire aux déplacements du tapis mais également sur les deux bords
du tapis d'où la suppression des plis et des ondulations du tissu.
[0016] On pourra suivre le présent procédé à la lumière de la description explicative, qui
va suivre, faite en référence aux dessins annexés.
[0017] La figure 1 représente schématiquement une vue latérale de la table de découpe. L'axe
X sera toujours suivant la longueur de la table, l'axe Y suivant la largeur et l'axe
Z est vertical.
[0018] Il apparaît sur cette figure 1 une table (1) avec sa surface supérieure (2) non glissante.
Sur cette table (1) ,il est posé une feuille glissante (3) et au dessus un coupon
de tissu (4).
[0019] Pour rendre le dessin plus clair, on a artificiellement séparé les surfaces. On notera
que la feuille glissante a la même largeur que la table et une longueur supérieure
à celle de la table.
[0020] La figure 2 montre une vue du dessus de la table (20).
[0021] La figure 3 représente l'extrémité de la feuille glissante (3), qui coincidera avec
l'extrémité A de la table (suivant X), on y note la présence d'encoches (31).
[0022] La figure 4 représente en vue latérale la table (1) prête pour la découpe, le coupon
de tissu (4) posé sur la surface supérieure (2) de la table et la feuille glissante
(3) retirée (suivant X) de la surface de la table.
[0023] Le figure 5 représente en vue de dessus la table recouverte de la feuille glissante
et du coupon (4). Les encoches (31) de la feuille glissante sont suivant la largeur
FG de la table de découpe. Au droit de chacune des encoches (31), un presseur (50)
appuie verticalement le tissu sur la surface supérieure de la table sans toucher à
la feuille glissante. La partie de chaque presseur en contact avec le tissu est comprise
dans l'encoche.
[0024] Sur les grands côtés EF et GH de la table de découpe, des presseurs (51) et (52)
(répartis sur toute la longueur) appliquent le coupon de tissu et la feuille glissant
sur la surface supérieure de la table de découpe.
[0025] Il faut que la force totale de pressage des presseurs (50) soit suffisante pour bloquer
le tissu.
[0026] Par contre, la force totale des presseurs (51) et (52) doit permettre un glissement
de la feuille glissante sans que le tissu ne bouge.
[0027] On appellera les presseurs (50) : radiaux et, les presseurs (51) et (52) : latéraux.
[0028] Le mode opératoire est le suivant :
a) mise en place sur la table de découpe d'une feuille glissante en la tirant suivant
l'axe X jusqu'à affleurer le côté FG de la table,
b) mise en place du tissu que l'on peut déplacer facilement sur la feuille glissante.
On peut en particulier mettre des points choisis du coupon (intersections de rayures
par exemple) sur des repères préétablis,
c) mise en action des presseurs (50) qui plaquent le tissu sur la table à travers
des encoches (31) de la feuille glissante,
d) mise en action des presseurs (51) et (52) qui appliquent légèrement le tissu sur
la feuille glissante,
e) traction parallèlement à X de F vers E et de G vers H de la feuille glissante sans
que le tissu ne bouge car il est maintenu fermement par les presseurs (50),
f) enlèvement total de la feuille glissante de manière à ce que le tissu repose complètement
sur la surface supérieure non glissante de la table de découpe.
[0029] La réglage des presseurs permet de conserver avec précision la position du tissu
par rapport aux repères préétablis.
[0030] Cette conservation permet de découper automatiquement le tissu suivant un programme
sans tâtonner.
[0031] La surface supérieure de la table est suffisamment non glissante pour que l'on puisse
effacer tous les presseurs et procéder à la découpe sans aucun déplacement du tissu.
[0032] L'effacement des presseurs permet d'utiliser complètement la surface du coupon pour
découper diverses pièces sans être gênés près des côtés EF et GH d'une part, et FG
d'autre part par l'emprise des presseurs.
[0033] Exemple de dispositifs pour la mise en oeuvre du procédé :
1)Surface supérieure de la table de découpe
[0034] Il est intéressant d'utiliser un nid d'abeille d'alliages légers à parois très minces
tel que montré sur la figure 6 en vue de dessus. On pourra avantageusement prendre
p = 4 à 10 mm avec une épaisseur de paroi e∼0,30 mm.
[0035] On réalise une plaque alvéolée d'environ 15 à 20 mm d'épaisseur avec ce matériau.
[0036] On a ainsi une très petite surface de contact tissu-métal ce qui est très intéressant
dans le cas où l'instrument de découpe est un laser focalisé sur le tissu.
[0037] Le bord vif de chaque alvéole empêche totalement le tissu de se déplacer par glissement
sur la surface supérieure du nid d'abeille.
2)Feuille glissante
[0038] On a intérêt à choisir un matériau en feuille mince suffisamment rigide pour s'étaler
à plat sans aucun pli et suffisamment souple pour pouvoir s'enrouler sur un tambour.
On peut utiliser une feuille d'acier inoxydable d'environ 1/10 mm d'épaisseur ou une
feuille de matière plastique et en particulier de polyester de quelques dixièmes de
millimètre d'épaisseur.
[0039] La Demanderesse a obtenu toute satisfaction avec une feuille de MYLAR (marque déposée
Dupont de NEMOURS) épaisse de 0,35 mm.
3)Déplacement de la feuille
[0040] La figure 7 représente en perspective la table de découpe (1) sur laquelle est placée
la feuille glissante (3).
[0041] Des pinces (70, 71) serrent deux coins de la feuille (3) et une traction est exercée
sur chaque pince par une chaîne entraînée par un pignon. On voit donc sur un côté
la chaîne (72) et le pignon (74) et sur l'autre côté de la chaîne (73) et le pignon
(75). Un seul arbre moteur (76) entraîne en synchronisme les deux pignons identiques
(74, 75) réalisant un déplacement égal à vitesse égale pour les deux pinces (70, 71).
Cela permet d'entraîner la feuille (3) parallèlement à l'axe X sans déport latéral
suivant Y.
[0042] La feuille (3) est placée sur un rouleau (77) dont l'arbre (78) est freiné (par un
contrepoids ou par un ressort par exemple, créant un couple de rappel donc une force
de traction de rappel sur la feuille).
[0043] En laissant en action des forces réglées égales et antagonistes sur le rouleau et
sur les chaînes, on met en tension la feuille (3) pour la rendre plane.
[0044] Sous la feuille (3), on trouve la surface supérieure de la table avec les alvéoles
hexagonales (79).
[0045] Pour enlever la feuille, on diminue ou on annule les force de traction sur les pinces
et on enroule la feuille sur le rouleau (77).
4)Mise en place du tissu
[0046] Par exemple, mise en place manuelle de manière à faire coïncider un certain nombre
de points singuliers du tissu (intersection de rayures par exemple) avec un repère
lumineux projeté verticalement sur le tissu.
5)Presseurs radiaux
[0047] On peut les constituer par des vérins pneumatiques agissant verticalement, positionnés
régulièrement sur le côté FG de la table de découpe. Ils sont portés par une poutre
transversale liée aux flancs du bâti de la table de découpe.
[0048] Sur la figure 8, qui est une coupe verticale de la table de découpe, on voit le bâti
(81) et la table (1). Une poutre (82) porte les vérins (83) avec leur tige (84). Une
tubulure (85) amène le fluide de commande du vérin. On a un résultat similaire avec
des vérins électriques.
9)Presseurs latéraux(figure 9)
[0049] Un arbre horizontal (90) lié au bâti (81) est disposé de chaque côté de la table
parallèlement à la direction X. Sur cet arbre (90) sont fixés des cames (91) réparties
régulièrement sur toute la longueur.
[0050] Une rotation de l'arbre amène les cames (91) en contact avec le tissu (non figuré)
plaçé sur la table (1).
[0051] Une rotation inverse amène la came en position 92 dégageant complètement le tissu
et la surface de la table.
[0052] On placera par exemple 10 presseurs sur chacun des arbres.
[0053] Il faut que la force de pressage soit suffisante pour maintenir le tissu sans pli
tout en permettant à la feuille de MYLAR de glisser entre le tissu et la surface supérieure
de la table.
7)Table de découpe à déplacement vertical
[0054] On a représenté sur les figures 10 à 13 une variante intéressante du procédé, suivant
une coupe verticale passant par l'axe X (de la figure 1).
[0055] La face supérieure de la table de découpe ayant une structure en nid d'abeille a
une surface fortement abrasive puisqu'elle se présente comme une succession d'arêtes
vives.
[0056] L'effet abrasif est particulièrement fort sur la partie de la feuille glissante présentant
des découpes comme enseigné dans la demande précitée. Cet effet abrasif est beaucoup
plus marqué dans la phase de mise en place de la feuille glissante, d'une part à cause
de la vitesse, d'autre part à cause de l'orientation des découpes.
[0057] En effet, pour des raisons de productivité, on a tout intérêt à minimiser le temps
de mise en place de la feuille glissante, donc d'opérer à vitesse élevée. Par contre,
le problème ne se pose pas pour le retrait de la feuille glissante après la mise en
place des coupons de tissu car une vitesse lente et une accélération faible s'imposent
pour que le tissu ne bouge pas.
[0058] Pour éviter les frottements de la feuille glissante en mouvement sur la table de
découpe (fixe), on utilise une table de découpe à déplacement vertical au moins pour
la partie en nid d'abeille.
[0059] La table peut être soit en position basse pendant la mise en place de la feuille
glissante, soit en position haute pour la mise en place du tissu et le retrait de
la feuille glissante.
[0060] La figure 10 montre la feuille glissante en déroulement alors que la table est en
position basse.
[0061] La figure 11 montre la feuille glissante complètement déroulée donc fixe alors que
la table est en position basse.
[0062] La figure 12 montre la feuille glissante alors que la table est en position haute.
[0063] La figure 13 est une variante du dispositif des figures 10, 11, 12 pour commander
le déplacement de la table.
[0064] La table de découpe proprement dite est constituée d'un cadre métallique et d'une
structure parallélépipèdique en nid d'abeille. (repère 81). Un châssis (82) guide
les déplacements de la table. Un ciseau articulé (83) prenant appui sur une traverse
horizontale (84) permet d'imposer un déplacement vertical à la table (81).
[0065] Sur la figure 10, le ciseau est en position repliée (repère 83) alors que sur la
figure 12, il est enposition dépliée (repère 85). Les déformations du ciseau sont
commandées par un moyen connu tel qu'une vis.
[0066] Pour la mise en place de la feuille glissante, primitivement enroulée sur le rouleau
(86), on commence par mettre la table de découpe en position basse (figure 10), et
on déroule la feuille en tirant par le rouleau (88) sur les attaches (87) de la feuille.
On opère ainsi jusqu'à ce que la feuille (89) soit en place entre les deux rouleaux
(86) et (88) (figure 11).
[0067] Pour faire mieux ressortir la position de la feuille (89), on a volontairement très
fortement exagéré son épaisseur sur les figures.
[0068] On remonte ensuite, par action sur le ciseau, la table (81), en position haute, de
manière à ce que la face supérieure de la table soit le plus près possible de la feuille
(89) sur la figure 12, on a représenté la feuille (89) et la table (81) en contact,
ce qui est évidemment le cas limite.
[0069] Si la tension sur la feuille (89) (par l'intérmédiaire des rouleaux (86) et (87)
en particulier) est assez grande pour que la flèche de ladite feuille soit négligeable,
il y a intérêt à ne pas avoir de contact mais plutôt à laisser un jeu inférieur à
3 mm et de préférence proche de 1 mm entre la feuille (89) et la surface supérieure
de la table (81). Quand on opère avec une feuille (89) de faible épaisseur, on ne
pourra pas imposer une grande tension et dans ce cas, on aura contact entre la feuille
et la table.
[0070] On a représenté sur la figure 13 une variante pour le déplacement vertical de la
table sans figurer la feuille glissante et les rouleaux. Sur une traverse horizontale
(90) sont placés des vérins tels que (91) et (92). Les tiges (93) et (95) appuient
sous la table (81).
[0071] Les canalisations (97) et (98), réunies à la canalisation (96), permettent d'alimenter
en synchronisme les deux vérins en liquide haute pression et de déplacer ainsi la
table. On peut envisager de placer un nombre plus grand de vérins si on le désire.
[0072] La suite des opérations se continue comme dans l'exemple précédent. On a intérêt
quand le tissu est mis en place sur la table de découpe et est maintenu par les presseurs,
à retirer la feuille glissante avec précaution pour ne pas entraîner le tissu, le
déplacer ou faire des plis. On utilisera pour le rebobinage de la feuille glissante
un moteur à vitesse variable. On pourra en particulier imposer au moteur un programme
de mise en vitesse à partir de la vitesse nulle) pour avoir une accélération faible,
une vitesse de régime faible. On évite ainsi l'entraînement du tissu (ou la formation
de plis sur le tissu) et on diminue le frottement de la feuille glissante sur la table
de découpe donc on diminue l'usure de ladite feuille.
1. Procédé de mise en place d'un coupon de tissu à plat sur une table de découpe à
surface non glissante assurant la permanence précise de la position du tissu, caractérisé
en ce qu'on place sur la table de découpe une feuille glissante, que l'on positionne
avec précision le tissu sur ladite feuille, que l'on immobilise le tissu par des moyens
presseurs latéraux et des moyens presseurs radiaux commandés indépendamment, et que
l'on retire la feuille glissante sans déplacer le tissu.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la feuille glissante est
d'une part enroulée sur un rouleau parallèle à un des côtés de la table de découpe
et d'autre part tendue du côté opposé au rouleau.
3. Procédé selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la table de découpe
est immobile pendant la mise en place de la feuille glissante.
4. Procédé selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que des presseurs radiaux
immobilisent le tissu sans toucher à la feuille glissante.
5. Procédé selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que des preseurs latéraux
appliquent l'ensemble tissu-feuille glissante sur la table de découpe.
6. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la feuille glissante comporte
à son extrémité opposée au rouleau une série d'encoches permettant aux presseurs radiaux
de n'avoir de contact qu'avec le tissu, d'appliquer ledit tissu sur la face supérieure
de la table de découpe permettant de retirer la feuille glissante sans déplacement
du tissu.
7. Procédé selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que la table de
découpe a un mouvement vertical commandé entre une position basse et une position
haute dite de travail.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que le déplacement vertical
de la table est commandé par le pliage ou le dépliage d'un ciseau.
9. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que le déplacement vertical
de la table est commandé par une pluralité de vérins placés sur une traverse horizontale
sous la table de découpe.
10. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon les revendications précédentes,
caractérisé en ce que la feuille glissante est une feuille de polyester et, de préférence,
une feuille de MYLAR d'une épaisseur inférieure à 1 mm et, de préférence, proche de
0,35 mm.
11. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon les revendications précédentes,
caractérisé en ce que les presseurs radiaux sont constitués par des vérins pneumatiques
ou électriques.
12. Dispositif selon les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, sur chacun des
grands côtés de la table, un arbre horizontal est fixé sur le bâti parallèlement audit
grand côté, que cet arbre porte une série de cames, que la rotation d'une fraction
de tour amène la came à presser le tissu et que la rotation inverse libère le tissu.
13. Dispositif selon les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l'axe de rotation
du rouleau portant la feuille plastique est soumis à un couple de rappel par un contrepoids
ou un ressort.
14. Dispositif selon les revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la feuille glissante
est tenue à extrémité opposée au rouleau par des pinces, que chacune de ces pinces
est tirée par une chaîne entraînée par un pignon et que les deux pignons sont entraînes
en synchronisme par un seul arbre moteur.