[0001] La présente invention a pour objet une nouvelle cathode utilisable en électrolyse.
Elle concerne également un procédé de fabrication de cette cathode. Elle concerne
tout particulièrement une cathode utilisable dans l'électrolyse de solution aqueuse
d'halogénure de métal alcalin remarquable notamment par la faible valeur de son potentiel
de travail et par la stabilité dans le temps de ses performances électrochimiques.
[0002] Cette cathode appartient à la famille des cathodes métalliques, activées, obtenues
en revêtant un substrat cathodique au moyen de divers matériaux d'activation, le but
poursuivi étant essentiellement de réduire la surtension d'hydrogène en milieu alcalin.
[0003] La demande de brevet européen 0129374 décrit des cathodes portant un revêtement constitué
par un mélange d'au moins un métal du groupe du platine et au moins un oxyde d'un
métal du groupe du platine, le métal du groupe du platine représentant 2 à 30 % du
poids dudit mélange.
[0004] La demande de brevet japonais publiée sous le n° 57-13189 décrit une cathode de nickel
ou d'alliage de nickel portant un revêtement constitué par un métal du groupe du platine
ou un oxyde dudit métal.
[0005] Le brevet anglais 1.511.719 décrit une cathode comprenant un substrat métallique,
un revêtement de cobalt et un second revêtement de ruthénium.
[0006] Le brevet américain 4.100.049 décrit une cathode comprenant un substrat et un revêtement
constitué par un mélange d'oxyde de métal précieux et d'oxyde de métal valve, en particulier
l'oxyde de zirconium.
[0007] La demande de brevet japonais publiée sous le numéro 54-090080 décrit une technique
de fabrication d'une cathode consistant à traiter un substrat ferreux avec de l'acide
perchlorique puis à revêtir cette cathode par frittage de substances actives comprenant
le ruthénium, l'iridium, le fer et le nickel sous forme métallique ou de composé du
métal.
[0008] Une technique de dépôt sur un substrat, par exemple constitué de nickel, d'un revêtement
constitué par un alliage nickel-palladium est aussi décrite dans le brevet américain
3.216.919 selon ce brevet, on applique sur le substrat une couche d'alliage sous forme
de poudre puis procède au frittage de ladite poudre d'alliage.
[0009] On a également proposé (brevet russe 264.096) le revêtement d'une électrode par électrodéposition
d'un alliage ruthénium-nickel.
[0010] La demande de brevet japonais publiée sous le numéro 54-110983 (brevet américain
n° 4.465.580) décrit une cathode portant un revêtement constitué par une dispersion
de particules de nickel ou d'un alliage de nickel et d'un activateur constitué de
platine, ruthénium, iridium, rhodium, palladium ou osmium ou d'un oxyde de ces métaux.
[0011] La demande de brevet japonais publiée sous le numéro 53-010036 décrit une cathode
ayant un substrat en métal valve et un revêtement d'un alliage d'au moins un métal
du groupe du platine et un métal valve et, éventuellement un revêtement de surface
d'au moins un métal du groupe du platine.
[0012] La demande de brevet européen 0129734 décrit une technique de fabrication de cathode,
par dépôt sur un substrat électroconducteur d'une solution de revêtement comprenant
un précurseur d'oxyde métallique et nécessairement un agent de décapage dans le but
de dissoudre les parties les plus solubles du substrat et/ou d'une couche de revêtement
déjà déposée, cette technique comprenant en outre une opération d'élimination de la
partie la plus volatile de la solution du revêtement, ladite partie contenant des
fractions solubilisées du substrat (op. cit. p.14).
[0013] L'invention propose une nouvelle cathode, utilisable notamment dans l'électrolyse
de solutions aqueuses d'halogénures de métaux alcalins, ladite cathode étant constituée
d'un substrat électriquement conducteur et d'un revêtement comprenant un métal précieux
et/ou un dérivé de métal précieux, cette cathode étant caractérisée en ce que le substrat
électroconducteur porte un revêtement hétérogène constitué d'au moins deux couches
a et b, la couche a en contact avec le substrat étant constituée par un revêtement
comprenant l'un au moins des constituants choisis dans le groupe constitué par :
- les métaux précieux
- les oxydes de métaux précieux
- les mélanges d'oxydes de métaux précieux et d'au moins un oxyde choisi dans le groupe
constitué par les oxydes de nickel, cobalt, fer, titane, hafnium, niobrium, tantale
et zirconium, la couche b en contact avec l'électrolyte et avec une couche a, étant
constituée par un métal à fort pouvoir couvrant.
[0014] Au sein de l'invention : l'expression "métaux précieux" désigne le ruthénium, le
rhodium, le palladium, l'osmium, l'iridium et le platine.
[0015] L'expression "pouvoir couvrant" désigne le rapport (R) entre la surface projetée
de la couche b et la surface projetée du substrat.
[0016] L'expression "fort métal couvrant" désigne un rapport R supérieur à 95 %.
[0017] A titre d'illustration de métaux répondant à cette définition, on citera notamment
le nickel, le cobalt, le fer et leurs alliages ou des alliages des précédents contenant
une proportion inférieure à 15 % atomique de phosphore, de bore ou de soufre.
[0018] Il doit être entendu que les cathodes conformes à l'invention doivent comporter une
couche a en contact avec le substrat et une couche b en contact avec l'électrolyte
et avec une couche a, ce qui signifie qu'elles peuvent ne comporter qu'une seule couche
a et une seule couche b ou une succession de couches a et b, en partant du substrat,
et se terminant par une couche b.
[0019] Parmi les cathodes conformes à l'invention, on citera notamment celles dans lesquelles
la couche a est constituée d'au moins un composé choisi dans le groupe constitué par
le platine, le ruthénium, le rhodium, les oxydes de ruthénium, d'iridium, de rhodium,
de platine, les mélanges d'oxydes précités et d'oxydes de titane ou de nickel, et
dans lesquelles la couche b est constituée de nickel ou de cobalt.
[0020] Dans les cathodes conformes à l'invention, le (ou les) composé(s) constituant la
couche a en contact avec le substrat, est (sont) avantageusement déposé(s) en quantité
représentant de 0,2 à 5 mg/cm
2. De même, le (ou les) composé(s) constituant la couche b en contact avec l'électrolyte
est (sont) déposé(s) en quantité représentant 1 à 15 mg/cm
2. Les quantités de composés pouvant constituer les éventuelles couches a et b intermédiaires
ne sont pas critiques mais, dans une telle hypothèse, il est recommandé de respecter
les valeurs respectives précitées.
[0021] Le matériau constituant le substrat peut être choisi parmi les matériaux électriquement
conducteurs. On le choisira avantageusement dans le groupe constitué par le nickel,
l'acier inoxydable et l'acier doux sans que cette énumération soit limitative.
[0022] Le substrat peut se présenter sous forme de plaque, feuille, treillis, toile métallique
ou métal déployé, grilles, lesdits matériaux pouvant avoir une forme plane, cylindrique
ou toute autre forme suivant la technologie employée.
[0023] L'invention concerne également un procédé de fabrication de ces cathodes.
[0024] Ce procédé consiste essentiellement à déposer sur le substrat, éventuellement soumis
à un traitement préalable approprié, les couches d'un ou plusieurs composés conduisant
aux métaux ou composés constituant les couches a et b (ci-après précurseurs) puis
à soumettre l'ensemble à un traitement conduisant à la forme chimique voulue (métal,
oxyde).
[0025] Le traitement préalable du substrat consiste avantageusement en un dégraissage -
si nécessaire - suivi d'un décapage, mécanique et/ou chimique, suivant des techniques
maintenant bien connues.
[0026] On peut sur ce substrat déposer une ou plusieurs couches d'une solution ou suspension
contenant la totalité des composés conduisant aux métaux ou à leurs oxydes ; on peut
également déposer séparément ces précurseurs sous forme de couches successives. On
peut encore déposer une ou plusieurs couches d'une partie des précurseurs, provoquer
après chaque couche ou seulement après la dernière la décomposition du précurseur
puis renouveler la même opération avec l'autre partie des précurseurs d'oxydes. L'exposé
qui précède est volontairement schématique dans un but de simplification mais on conçoit
aisément que toutes les combinaisons de précurseurs sont possibles et qu'en particulier
le même précurseur peut être présent dans plusieurs couches, soit seul soit associé
au même précurseur dans les différentes couches ou à des précurseurs différents, d'une
couche à l'autre.
[0027] D'une manière générale, les précurseurs précités sont déposés sous forme de solution
ou suspension. Selon la nature du précurseur, on pourra faire appel à un solvant ou
un diluant tel que l'eau, un acide minéral ou organique ou encore un solvant organique.
On utilise de préférence un solvant organique tel que le diméthyl- formamide, un alcool
et notamment l'éthanol, le propanol-2 ou l'éthyl-..: -2 hexanol. D'une manière générale,
la concentration atomique de métal est comprise entre 3.10-2 et 3 mole/litre et de
préférence entre 1 et 2 mole/litre.
[0028] Les précurseurs utilisables dans l'invention sont généralement constitués par les
sels minéraux ou organiques des métaux, tels que par exemple les halogénures, les
nitrates, les carbonates, les sulfates, ou encore les acétates, acétylacétonates.
[0029] A titre d'illustration de précurseurs précités, on citera notamment le chlorure de
ruthénium hydraté, l'acide hexachloroplatini- que, l'acide hexachloroiridique, le
nitrate de palladium, le chlorure de rhodium, le sulfate de nickel, le chlorure de
nickel.
[0030] Le dépôt des couches de précurseurs précités peut être réalisé suivant les techniques
conventionnelles : immersion des substrats dans la ou les solutions, enduction au
moyen de pinceau, brosse ou assimilés, projection électrostatique. Les couches a et
b peuvent également être déposées par voie galvanique. Dans l'hypothèse d'un dépôt
de la couche b par voie chimique, il peut être avantageux de procéder à une sensibilisation
de la couche a préalablement déposée. Ce traitement qui comporte une succession de
phases de sensibi- lisation/rinçage, est décrit par exemple dans Modern Electroplating
de F. LOWENHEIM - John Wiley & Sons 1974 pp. 644 à 646.
[0031] La préparation des solutions et le dépôt desdites solutions se font généralement
à température ambiante et à l'air. Naturellement, on peut le cas échéant élever la
température en particulier pour faciliter la dissolution de certains précurseurs,
et/ou travailler sous atmosphère d'azote ou autre gaz inerte vis-à-vis des précurseurs.
[0032] La transformation des précurseurs de la couche a se fait généralement par traitement
thermique. Ce traitement est avantageusement précédé d'un étuvage sous air destiné
à éliminer totalement ou partiellement le solvant ou diluant. Cet étuvage peut s'effectuer
à une température pouvant atteindre 200°C, la gamme de température allant de 100 à
150°C étant particulièrement recommandée. La durée de ce traitement est de quelques
dizaines de minutes. Le traitement proprement dit s'effectue généralement sous air
à une température variant, selon les précurseurs utilisés, entre 200 et 1000°C. De
préférence, on opère à une température comprise entre 400 et 750°C. La durée de ce
traitement thermique est généralement comprise entre 15 mn et 1 h par couche. On peut
effectuer ce traitement thermique après chaque étuvage ou après le dernier étuvage
dans le cas du dépôt de plusieurs couches.
[0033] La cathode de l'invention est adaptée à l'utilisation dans des cellules d'électrolyse
avec production d'hydrogène en milieu basique. La cathode convient tout particulièrement
à l'électrolyse de solutions aqueuses de chlorures de métaux alcalins et notamment
de solutions aqueuses de chlorure de sodium et à l'électrolyse de l'eau, par exemple
dans l'électrolyse de solutions aqueuses d'hydroxyde de potassium. Dans les cellules
d'électrolyse, on peut utiliser comme séparateurs des diaphragmes microporeux mais
les cathodes selon l'invention sont un intérêt tout particulier dans la technologie
membrane.
[0034] Les exemples suivants illustrent l'invention.
EXEMPLE 1
[0035] Le substrat est constitué par une plaque de nickel de 200 x 10 x 1 mm. On effectue
un traitement de surface au moyen de corindon (diamètre équivalent moyen des grains
: 250 pm)
[0036] a) On prépare à 23°C, une solution dans 2 cm
3 d'éthanol, de 2 g de RuCI
3, x HCl , y H
20, contenant environ 38 % en poids de ruthénium métal.
[0037] On effectue une enduction de la plaque de nickel au moyen de cette solution.
[0038] On effectue un étuvage sous air (120°C, 30 mn), suivi d'un traitement thermique sous
air (500°C, 30 mn).
[0039] On obtient un dépôt de 0,55 mg/cm
2 de Ru O
2.
[0040] b) On prépare à 23°C trois solutions :
- solution A : la solution aqueuse avec 4 cm3/1 de HC1 concentré, de Pd CI2 à 1 g/1.
- solution B : la solution aqueuse de Na H2 PO2 à 50 g/1.
- solution C : la solution aqueuse contenant 20 g/1 de Ni SO4, 7H20 ; 30 g/1 de (NH4)2 S04 ; 30 g/1 de Na H2PO2, H2O ; 10 g/1 de citrate de sodium ; 10 cm3/1 de NH40H à 20 % en poids.
[0041] La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée successivement dans la solution
A à température ambiante durant 1 mn, dans la solution B à la température de 30°C
durant 1 mn, puis dans 200 cm
3 de la solution C maintenue à 30°C durant 60 mn. On obtient ainsi un dépôt de 2,29
mg/cm
2 de Ni sous la forme d'un alliage nickel/phosphore à moins de 15 % atomique de phosphore.
[0042] c) Cette cathode, testée dans la soude à 450 g/1, à 85°C et sous 50 A/dm
2 présente un potentiel de travail de -1220 mV par rapport à l'électrode au calomel
saturé (E.C.S.).
[0043] d) Un disque de 80 mm de diamètre, constitué par un grillage de nickel déployé et
laminé, revêtu de RuO
2/nickel chimique en suivant le processus décrit ci-avant, est utilisé comme cathode
d'une cellule d'électrolyse de solution aqueuse de chlorure de sodium - technologie
membrane. Les conditions de fonctionnement sont :
- intensité = 30 A/dm2
- température = 85°C
- soude 32 % en poids.
[0044] On observe :
- que la tension aux bornes de cette cellule présente, par rapport à la tension aux
bornes d'une cellule dans laquelle la cathode est constituée du seul nickel non revêtu,
un gain de 300 mV
- que ce gain est constant à 300 mV après 90 jours de fonctionnement continu.
EXEMPLE 2
[0045] On utilise un substrat en nickel ayant subi un traitement de surface dans les conditions
de l'exemple 1.
[0046] a) On prépare à 23°C une solution dans 2 cm
3 d'éthanol, de 2 g de H
2 IrCl
6, xH
20, contenant environ 39 % en poids d'iridium métal. On dépose sur le substrat nickel
2 couches de cette solution, selon la séquence enduction/étuvage/traitement thermique
de l'exemple 1. On obtient un dépôt de 1,5 mg/cm
2 de IrO
2.
[0047] b) La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée successivement dans les solutions
A, B et C selon la procédure décrite dans l'exemple 1. On obtient un dépôt de 1,9
mg/cm
2 de nickel sous forme d'un alliage nickel/phosphore.
[0048] c) Cette cathode portant un double revêtement présente un potentiel de travail de
-1310 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de l'exemple 1).
EXEMPLE 3
[0049] On utilise un substrat en nickel traité comme dans l'exemple 1.
[0050] a) On effectue une enduction de la plaque de nickel au moyen d'une solution de Pd
(NO
3)
2, contenant environ 16 % en poids de palladium métal.
[0051] On effectue un étuvage sous air (120°C, 30 mn), suivi d'un traitement thermique sous
air (500°C, 30 mn). On obtient un dépôt de 1
mg/cm
2 de PdO.
[0052] b) La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée successivement dans les solutions
A, B et C selon la procédure décrite dans 1'exemple 1.
[0053] On obtient un dépôt de 3,4 mg/cm
2 de nickel sous forme d'alliage nickel/phosphore.
[0054] c) Cette cathode portant un double revêtement présente un potentiel de travail de
-1235 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de l'exemple 1).
EXEMPLE 4
[0055] On utilise un substrat en nickel traité comme dans l'exemple 1.
[0056] a) On dépose sur le substrat nickel une couche d'une solution de Rh C13, xH
2O , selon la séquence enduction/étuvage/ traitement thermique de l'exemple 1.
[0057] On obtient un dépôt de 0,4 mg/em
2 de Rh
20
3.
[0058] b) La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée successivement dans les solutions
A, B et C selon la procédure décrite dans l'exemple 1.
[0059] On obtient un dépôt de 4,85 mg/cm
2 de nickel sous forme d'alliage de nickel/phosphore.
[0060] c) Cette cathode, portant un double revêtement, présente un potentiel de travail
de -1290 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de l'exemple 1).
EXEMPLE 5
[0061] On utilise un substrat en nickel traité comme dans l'exemple 1.
[0062] a) On prépare à 23°C une solution correspondant à un rapport pondéral ruthénium/titane
de 1, contenant 4,37 g de RuCl
3, xHCl, yH
20, contenant environ 38 % en poids de ruthénium métal ; 6,46 cm
3 de TiOCl
2, 2 HC1 à 2,5 mole/1 ; 4,46 cm
s de propanol-2.
[0063] On dépose sur le substrat nickel une couche de cette solution, selon la séquence
enduction/étuvage/traitement thermique de 1'exemple 1. On obtient un dépôt de 1,4
mg/cm
2 de RuO
2 et TiO
2.
[0064] b) La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée successivement dans les solutions
A, B et C selon la procédure décrite dans l'exemple 1.
[0065] On obtient un dépôt de 2,55 mg/cm
2 de nickel sous forme d'alliage nickel/phosphore.
[0066] c) Cette cathode, portant un double revêtement, présente un potentiel de travail
de -1230 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de l'exemple 1).
EXEMPLE 6
[0067] On utilise un substrat en nickel ayant subi un traitement de surface dans les conditions
de l'exemple 1.
[0068] a) On prépare à 23°C deux solutions :
- solution D : la solution dans 1 cm3 d'éthanol d'1 g de RuCl3, xHCl, yH2O de l'exemple 1.
- solution E : une solution dans 1 cm3 d'éthanol de 1 g de Ni(NO3)2, 6H20.
[0069] On dépose sur le substrat nickel en premier lieu 1 couche de la solution D (séquence
enduction/êtuvage/traitement thermique de l'exemple 1), puis après refroidissement
2 couches de la solution E (également séquence enduction, étuvage, traitement thermique
de 1'exemple 1).
[0070] On obtient un dépôt de 1,94 mg/cm
2 de Ru0
2 et NiO (rapport pondéral 1/1 en oxyde).
[0071] b) La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée successivement dans les solutions
A, B et C selon la procédure décrite dans l'exemple 1.
[0072] On obtient un dépôt de 2,4 mg/cm
2 de nickel sous forme d'alliage nickel/phosphore.
[0073] c) Cette cathode, portant un triple revêtement, présente un potentiel de travail
de -1225 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de 1'exemple 1).
EXEMPLE 7
[0074] On utilise un substrat en nickel traité comme dans l'exemple 1.
[0075] a) On prépare à 23°C une solution dans 2 cm
3 d'éthanol, de 2 g de H
2PtCl
6, 6H
2O, contenant environ 38 % en poids de platine métal. On dépose sur le substrat nickel
deux couches de cette solution, selon la séquence enduction/étuvage/traitement thermique
de l'exemple 1.
[0076] On obtient un dépôt de 0,95 mg/cm
2 de platine métal.
[0077] b) La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée successivement dans les solutions
A, B et C selon la procédure décrite dans l'exemple 1.
[0078] On obtient un dépôt de 2,9 mg/cm
2 de nickel sous forme d'alliage nickel/phosphore.
[0079] c) Cette cathode, portant un double revêtement, présente un potentiel de travail
de -1300 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de 1'exemple 1).
EXEMPLE 8
[0080] On utilise un substrat en nickel traité comme dans l'exemple 1.
[0081] a) On prépare à 23°C une solution F contenant 15 g/1 de RuCl
3, x HC1, y H
20, à environ 38 % en poids de ruthénium métal, et 12,5 g/1 de NH
2OH, HCl.
[0082] On réalise un dépôt de ruthénium métal sur le substrat nickel par électrolyse de
la solution F à une température de 30°C sous une densité de courant de 15 A/dm
2 durant 60 mn.
[0083] On obtient un dépôt de 1,36 mg/cm
2 de ruthénium métal.
[0084] b) La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée successivement dans les solutions
A, B et C selon la procédure décrite dans l'exemple 1. On obtient un dépôt de 2 mg/cm
2 de nickel sous forme de nickel/phosphore.
[0085] c) Cette cathode, portant un double revêtement, présente un potentiel de travail
de -1200 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de l'exemple 1).
EXEMPLE 9
[0086] On utilise un substrat en nickel traité comme dans l'exemple 1.
[0087] a) On prépare à 23°C la solution dans 1 cm
3 d'éthanol d'1 g de RuCl
3, x HC1, yH
20 de l'exemple 1.
[0088] On dépose sur le substrat nickel une couche de cette solution selon la séquence enduction/étuvage/traitement
thermique de l'exemple 1.
[0089] On obtient un dépôt de 0,79 mg/cm
2 de Ru0
2.
[0090] b) On prépare à 23°C une solution G contenant 30 g/1 de CoCl
2, 6H
2O ; 20 g/1 de Na H
2 P0
2, H
20 ; 29,6 g/1 de citrate de sodium ; 50,0 g/1 de NH
4Cl ; 30 cm
3/1 de NH
4OH 20 % en poids.
[0091] La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée successivement dans la solution
A (de l'exemple 1) à température ambiante durant 1 mn, dans la solution B (de l'exemple
1) à la température de 30°C durant 1 mn, puis dans 200 cm
3 de la solution G maintenue à 80°C durant 20 mn.
[0092] On obtient un dépôt de 2 mg/cm
2 de cobalt sous forme d'alliage cobalt/phosphore à moins de 15 % atomique de phosphore.
[0093] c) Cette cathode, portant un double revêtement, testée dans la soude à 450 g/1, à
85°C et sous 50 A/dm
2 présente un potentiel de travail de - 1180 mV par rapport à E.C.S.
EXEMPLE 10
[0094] On utilise un substrat en nickel ayant subi un traitement de surface dans les conditions
de l'exemple 1.
[0095] a) On prépare à 23°C la solution dans 1 cm
3 d'éthanol d'1 g de RuCl
3, xHCl, yH
20 de l'exemple 1.
[0096] On dépose sur le substrat nickel deux couches de cette solution selon la séquence
enduction/étuvage/traitement thermique de l'exemple 1. On obtient un dépôt de 1,6
mg/cm
2 de RuO
2.
[0097] b) On réalise un dépôt de Ni galvanique sur le substrat revêtu selon a, par électrolyse
d'une solution aqueuse de chlorure de nickel 300 g/1 + H
3B0
3 38 g/1 à température de 60°C sous une densité de courant de 5A/dm
2 durant 30 mn (volume de la solution : 400 cm
3).
[0098] On obtient un dépôt de 4,3 mg/cm
2 de nickel métal.
[0099] c) Cette cathode, portant un double revêtement, présente un potentiel de travail
de -1200 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de l'exemple 1).
EXEMPLE 11
[0100] On renouvelle l'essai de l'exemple 1 en utilisant dans la solution C 30 cm
3/l de IIH
4OH, 20 % en poids.
[0101] On dépose ainsi 10,0 mg/cm
2 de nickel sous forme d'alliage nickel/phosphore, après 2 heures dans ladite solution
C maintenue à 30°C.
[0102] Le potentiel de travail mesuré dans les conditions de l'exemple 1 c est de - 1240
mV par rapport à E.C.S.
EXEMPLE 12
[0103] On renouvelle l'essai de l'exemple 1 en remplaçant le substrat de nickel par un substrat
en acier doux, traité comme dans cet exemple 1.
[0104] a) On prépare à 23°C la solution dans 1 cm
3 d'éthanol, de 1 g de RuCl
3, x HC1, y H
20 de l'exemple 1.
[0105] On dépose sur le substrat acier doux une couche de cette solution selon la séquence
enduction/étuvage/traitement thermique de l'exemple 1.
[0106] On obtient un dépôt de 0,6 mg/cm
2 de Ru0
2.
[0107] b) La plaque d'acier doux revêtue selon a, est immergée successivement dans les solutions
A, B et C selon la procédure décrite dans l'exemple 1.
[0108] On obtient un dépôt de 3,2 mg/cm
2 de nickel sous forme d'un alliage Ni-P à moins de 15 % atomique de phosphore.
[0109] c) Cette cathode portant un double revêtement présente un potentiel de travail de
-1240 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de l'exemple 1).
EXEMPLE 13
[0110] On utilise un substrat en nickel ayant subi un traitement de surface dans les conditions
de l'exemple 1.
[0111] a) On prépare à 23°C la solution dans 1 cm
S d'éthanol d'1 g de RuCl
3, x HCl, y H
20 de l'exemple 1.
[0112] On dépose sur le substrat nickel une couche de cette solution selon la séquence enduction/ëtuvage/traitement
thermique de l'exemple 1.
[0113] On obtient un dépôt de 0,6 mg/cm
2 de Ru0
2.
[0114] b) La plaque de nickel revêtue selon a, est immergée dans la solution C de l'exemple
1 à une température de 40°C durant 100 mn.
[0115] On obtient ainsi un dépôt de 5,25 mg/cm
2 de nickel sous forme d'alliage Ni - P à moins de 15 % en phosphore.
[0116] c) Cette cathode portant un double revêtement présente un potentiel de travail de
-1200 mV par rapport à E.C.S. (test dans la soude de l'exemple 1).
EXEMPLE COMPARATIF 1 bis
[0117] Sur le substrat de nickel traité en surface selon l'exemple 1, on réalise un dépôt
de 2,2 mg/cm
2 de nickel selon la procédure décrite dans l'exemple 1-b.
[0118] Cette cathode, testée dans la soude de l'exemple 1, a un potentiel de travail de
-1490 mV par rapport à E.C.S.
EXEMPLE COMPARATIF 9 bis
[0119] Sur le substrat de nickel traité en surface selon l'exemple 1, on réalise un dépôt
de 1,7 mg/cm
2 de cobalt selon la procédure décrite dans l'exemple 9-b.
[0120] Cette cathode, testée dans la soude de l'exemple 1, a un potentiel de travail de
-1480 mV par rapport à E.C.S.
EXEMPLE COMPARATIF 10 bis
[0121] Sur le substrat de nickel traité en surface selon l'exemple 1, on réalise un dépôt
de 5 mg/cm
2 de nickel selon la procédure décrite dans l'exemple 10-b.
[0122] Cette cathode, testée dans la soude de l'exemgle 1, a un potentiel de travail de
-1640 mV par rapport à E.C.S.