[0001] L'invention a trait à une crémone automatique à double action comportant deux tringles
tenues engagées en position de verrouillage dans ùn jeu de gâches par des éléments
élastiques de rappel et étant retirées dans une position de déverrouillage par un
jeu de leviers angulaires articulés à leur sommet dans le boftier de la crémone et
reliés chacun, par l'extrémité de l'une de ses branches, à une des tringles, ces leviers
angulaires comportant, à l'extrémité de leur autre branche, une lumière dans laquelle
s'engage un ergot d'au moins une tige de commande exerçant son action transversalement
aux tringles et étant solidaire d'une poignée de manoeuvre et de commande rappelée
en position de repos par un effet élastique.
[0002] On connaît déjà, par le document DE-A-2 730 407, une crémone automatique à double
action comportant deux tringles tenues engagées en position de verrouillage dans un
jeu de gâches par des éléments élastiques de rappel et étant retirées dans une position
de déverrouillage par un jeu de leviers angulaires articulés à leur sommet dans le
boîtier de la crémone et reliés chacun, par l'extrémité de l'une de ses branches,
à une des tringles, ces leviers angulaires comportant, à l'extrémité de leur autre
branche, une lumière dans laquelle s'engage un ergot d'au - moins une tige de commande
exerçant son action transversalement aux tringles et étant solidaire d'une poignée
de manoeuvre et de commande rappelée en position de repos par un effet élastique.
[0003] Toutefois, cette crémone connue nécessite une poignée en forme de barre allongée
permettant une certaine flexion pour pouvoir exercer une traction sur la tige de commande
agissant sur les leviers angulaires pour retirer les tringles de leurs gâches.
[0004] Outre l'encombrement et le coût de cette poignée, le mécanisme de la crémone, transmettant
aux tringles l'impulsion donnée à la poignée, relie cette dernière aux tringles dé
façon constante. De ce fait, lors de la fermeture de l'ouvrant, lés tringles s'enclenchent
difficilement dans leurs. gâches. En effet, pour fermer l'ouvrant, il faut exercer
une poussée sur la poignée. Cette poussée est transmise aux tringles par l'intermédiaire
du mécanisme de la crémone et elle s'oppose à tout recul des tringles. Cependant,
ce recul est indispensable pour permettre aux tringles de rentrer dans leur gêche
respective. Par conséquent, il faut lâcher la poignée pendant la dernière phase de
la fermeture de l'ouvrant et agir directement sur ce dernier pour provoquer le recul
des tringles pour permettre leur enclenchement dans les gâches et conférer ainsi à
la crémone sa position de verrouillage.
[0005] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et de concevoir
une crémone automatique pouvant équiper indifféremment des ouvrants vers l'extérieur
comme des ouvrants vers l'intérieur, tout en permettant une fermeture facile et sûre
de l'ouvrant. L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications,
résout le problème consistant à créer une crémone automatique à double action comportant
deux tringles tenues engagées en position de verrouillage dans un jeu de gâches par
des éléments élastiques de rappel et étant retirées dans une position de déverrouillage
par un jeu de leviers angulaires articulés à leur sommet dans le boitier de la crémone
et reliés chacun, par l'extrémité de l'une de ses branches, à une des tringles, ces
leviers angulaires comportant, à l'extrémité de leur autre branche, une lumière dans
laquelle s'engage un ergot d'au moins une tige de commande exerçant son action transversalement
aux tringles et étant solidaire d'une poignée de manoeuvre et de commande rappelée
en position de repos par un effet élastique, cette lumière de l'autre branche des
leviers angulaires étant disposée sur le bord de ladite branche de façon à former
un dégagement ouvert dont le fond constitue un chant d'attaque coopérant, lors du
déverrouillage de la crémone, avec l'ergot de la tige de commande.
[0006] Par la mise en oeuvre de ces caractéristiques, il est désormais possible non seulement
de pouvoir agir sur la poignée de manoeuvre et de commande pour retirer les tringles
hors de leurs gâches lors de l'ouverture de l'ouvrant, mais aussi de pouvoir exercer
une action sur ladite poignée pour la fermeture de l'ouvrant sans que les tringles
soient gênées dans leur mouvement d'enclenchement dans les gâches. En effet, pour
l'ouverture, l'ergot de la tige de commande coopère avec le chant d'attaque des leviers
angulaires pour retirer les tringles et permettre l'ouverture de l'ouvrant, tandis
qu'au moment de la fermeture de l'ouvrant, aucune coopération entre ces éléments ne
gêne le bon enclenchement des tringles dans leurs gâches.
[0007] En raison du désengagement de l'ergot de la tige de commande hors de la lumière de
l'équerre angulaire, il est possible que l'action de l'ergot comporte une course à
vide supplémentaire délimitée par le chant d'attaque et une des parois.latérales du
bortier.
[0008] Comme exposé ci-dessous, l'invention, par cette course à vide, crée les conditions
permettant de prévoir une conception assurant une fermeture certaine de l'ouvrant
palliant à une défaillance éventuelle des moyens de rappel élastique des tringles
ou que, pour une raison quelconque; la force nécessaire à l'introduction des tringles
dans leurs gâches est supérieure à celle fournie par lesdits moyens de rappel élastique
des tringles.
[0009] La crémone automatique, objet de la présente invention, est d'une manoeuvre plus
facile et peut s'employer indifféremment à droite ou à gauche après simple inversion,
lorsque la poignée de manoeuvre et de commande est un levier solidaire du boîtier
et articulé sur un axe parallèle aux tringles et comportant, opposé au bras du levier,
la tige de commande pourvue de l'ergot.
[0010] Le fonctionnement plus facile de la crémone automatique est encore accentué par une
mesure prévoyant que la poignée de manoeuvre et de commande comporte deux tiges de
commande parallèles et espacées agissant chacune par son ergot sur le chant d'attaque
d'un levier angulaire disposé sur son champ d'action.
[0011] Cette dernière mesure est avantageusement complétée par le fait que le chant d'attaque
de chaque levier angulaire comporte une courbure con
- cave favorisant le glissement de l'ergot sur le chant d'attaque et que chaque tringle
comporte à son extrémité reliée au levier angulaire un coulisseau guidé dans le bortier
et étant en prise avec le levier angulaire. par un élément de liaison engagé dans
une lumière.
[0012] Cette conception particulière prévue par l'invention permet de concevoir une crémone
automatique avec des tringles indépendantes, ce qui facilite le stockage et la mise
à dimension des crémones. Selon l'invention, chaque coulisseau comporte, à cet effet,
un élément de liaison avec une tringle.
[0013] Pour assurer la fermeture certaine de l'ouvrant, l'invention prévoit que chaque tringle
comporte à son extrémité reliée au levier angulaire une rampe disposée en travers
du chemin parcouru par l'ergot respectif pendant la course à vide de la poignée.
[0014] Par suite de la coopération entre la rampe et l'ergot respectif, les tringlés sont
toujours entièrement poussées en position de verrouillage, même lorsqu'un voilage
de l'ouvrant ou autre empêchement fait échec au rappel élastique automatique des tringles.
Les ergots, solidaires de la poignée de manoeuvre et de commande, glissent le long
des rampes pendant la course à vide de la poignée et poussent les tringles dans leurs
positions de verrouillage.
[0015] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention résultent de la description
d'un exemple de réalisation de crémone automatique pour un ouvrant à ouverture vers
l'extérieur.
[0016] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins représentant
seulement un mode d'exécution.
La figure 1 représente, en vue selon le plan de coupe I-I de la figure 5, la poignée
de manoeuvre et de commande se trouvant en position de repos.
La figure 2 représente une vue identique à celle de la figure 1 mais la poignée de
manoeuvre et de commande se trouvant en position d'attaque de, l'ouverture.
La figure 3 représente une vue identique à celle de la figure. 1 mais la crémone étant
en position de déverrouillage.
La figure'4 représente une vue identique à celle de la figure 1 mais le rappel de
la poignée. de manoeuvre et de commande eh position de re pos étant empêché par un
rappel insuffisant des tringles.
La figure 5 représente une vue de la crémone selon le plan de coupe V-V de la figure
1.
La figure 6 représente une vue de l'extrémité du bottier de la crémone selon le plan
de coupe VI-VI de la figure 5.
La figure 7 représente une vue selon le plan de coupe VII-VII de la figure 2.
[0017] On se réfère aux différentes figures.
[0018] La crémone automatique à double action 1, conforme à l'invention, comporte un bottier
2 renfermant un mécanisme permettant d'actionner deux tringles se déplaçant en sens
opposé et s'engageant dans des gâches solidaires du dormant pour assurer le verrouillage
de l'ouvrant. Ces' deux tringles (non représentées) sont tenues engagées en position
de verrouillage dàns lesdites gâches par des éléments élastiques de rappel.
[0019] Le mécanisme comporte un jeu de leviers angulaires 3, 4 reliés par une liaison 5,
6 aux tringles. Ces leviers angulaires 3, 4 peuvent pivoter autour d'un axe 7, 8 solidaire
de la face interne 9 de l'une des parois 10 du bottier 2. Cet axe 7, 8 traverse un
orifice 11, 12 réalisé dans le sommet 13, 14 desdits leviers angulaires 3, 4. Ces
derniers comportent une première branche 15, 16 dans laquelle est réalisée une lumière
17, 18 dans laquelle peut coulisser un téton 19, 20.
[0020] Selon un premier mode de réalisation, ce téton 19, 20 est solidaire de l'une des
faces 21 de l'extrémité des tringles traversant des lumières réalisées dans les chants
22, 23 du boitier 2.
[0021] Selon un autre mode de réalisation, ce téton 19, 20 est solidaire de l'une des faces
21 d'un coulisseau 24, 25 se déplaçant dans le boftier 2 et guidé par les parois latérales
26, 27 de ce dernier. Dans ce cas, on pourvoit l'autre face 28 des coulisseaux 24,
25 d'un élément de liaison 29, 30 traversant une lumière. oblongue 31 réalisée dans
l'autre paroi 32 du bortier 2. Cet élémènt de liaison 29, 30 fait saillie par rapport
à la face externe 33 de la paroi 32 du bottier 2. Avantageusement, cet élément de
liaison 29, 30 a la forme d'un axe sur lequel est enfilée l'extrémité de l'une des
tringles. De ce fait, il est possible de séparer le bottier 2 des tringles, ce qui
facilite le stockage de la crémone automatique 1. Par ailleurs, il est possible d'ajuster
la longueur des tringles en fonction de la hauteur de l'ouvrant.
[0022] Les leviers angulaires 3, 4 comportent une seconde branche 34, 35 présentant également
une lumière 36, 37. Cependant, cette lumière 36, 37 est disposée sur le bord 38, 39
de la seconde branche 34, 35 de sorte que l'on obtient un dégagement ouvert 40, 41.
Le fond de ce dégagement ouvert 40, 41 constitue un chant d'attaque 42, 43 pour des
moyens permettant d'actionner lesdits leviers angulaires 3, 4.
[0023] Un de ces moyens est un ergot 44 disposé à l'extrémité 45 d'au moins une tige de
commande 46 exerçant son action transversalement aux tringles. Cette extrémité 46
pourvue de l'ergot 44 se déplace dans une lumière 47 réalisée dans la paroi 10 du
boîtier 2. En phase d'ouverture, cet ergot 44 exerce une poussée sur le chant d'attaque
42, 43 du dégagement ouvert 40, 41 de la seconde branche 34, 35 des leviers angulaires
3, 4. Pour favoriser le glissement de l'ergot 44 sur le chant d'attaque 42, 43, le
chant d'attaque 42, 43 comporte une courbure concave 48, 49.
[0024] La tige de commande 46 est solidaire d'une extrémité 5-0 d'une poignée de manoeuvre
et de commande 51. Cette poignée de manoeuvre et de commande 51 peut pivoter autour
d'un axe 52 maintenu par une chape 53 solidaire de la face externe 54 de la paroi
10 du boftier 2. En actionnant la poignée de manoeuvre et de commande 51, celle-ci
pivote autour de l'axe 52 en provoquant également la rotation de la tige de commande
46 autour du même axe 52. Ladite poignée de manoeuvre et de commande 51 est rappelée
en position de repos par un élément élastique 55. Ce dernier peut être un ressort
enroulé sur l'axe 52 dont une des branches 56 est fixe et dont l'autre branche 57
prend appui contre le chant 58 de la tige de commande 46.
[0025] La tige de commande 46 comporte un cliquet de positionnement 59 coulissant dans un
moyeu 60 et rappelé en position d'action par un élément élastique 61. Comme visible
dans la figure 6, le cliquet de positionnement 59 peut occuper trois positions 62,
63, 64, l'une 62 correspondant à la position 65 de la poignée de manoeuvre et de commande
51 poussée à fond pour l'ouverture de l'ouvrant, l'autre 64 correspondant à la position
de repos 66 de la poignée de manoeuvre et de commande, 51 et, dans la position intermédiaire
63, le cliquet de positionnement 59 retient la poignée de manoeuvre et de commande
51 en position intermédiaire 67 pour la fermeture de l'ouvrant.
[0026] Avantageusement, la poignée de manoeuvre et de commande 51 comporte deux tiges de
commande 46 parallèles et espacées, agissant chacune par son ergot 44 sur le chant
d'attaque 42, 43 d'un levier angulaire 3, 4 disposé dans son champ d'action.
[0027] Le fonctionnement de la crémone automatique 1 conforme, à l'invention est le suivant
[0028] On considère que la crémone automatique 1 est en position verrouillée. L'ergot 44,
de la tige de commande 46 prend appui contre la face interne de la paroi latérale
27 du boitier 2, la poignée de manoeuvre et de commande 51 se trouve à la position
66 alors que le cliquet de positionnement 59 se trouve en 64 (voir figures 1 et 5).
On actionne la poignée de manoeuvre et de commande 51 pour la mettre en position intermédiaire
67. Cette poignée de manoeuvre et de commande 51 parcourt une course à vide 68 correspondant
à une course à vide 69 effectuée par les ergots 44 qui viennent se placer contre les
chants d'attaque 42, 43 des leviers angulaires 3, 4 (voir figures 2 et 5).
[0029] En continuant à pousser la poignée de manoeuvre et de commande 51, les ergots 44
actionnés par cette dernière, exercent une poussée sur les chants d'attaque 42, 43
en provoquant la rotation des leviers angulaires 3, 4 et la compression de l'élément
élastique 55. Suite à cette rotation des leviérs angulaires 3, 4, la première branche
15, 16, par l'intermédiaire de la coopération des lumières 17, 18 avec les tétons
19, 20, provoque le rapprochement des coulisseaux 24, 25 et, par voie de conséquence,
par le recul des tringles, le déverrouillage de l'ouvrant.
[0030] En fin de cette course supplémentaire 70, la poignée de manoeuvre et dé commande
51 occupe la position 65 et le cliquet de positionnement 59 la position 62 (voir figures
3 et 5).
[0031] En relâchant la poignée de manoeuvre et de commande 51, celle-ci sous l'effet de
l'élément élastique 55 revient à sa position 67 et le cliquet de positionnement 59
se déplace et vient à sa position intermédiaire 63. Sous la poussée de l'élément élastique
61, la tête 71 dudit cliquet 59 s'engage dans un orifice d'arrêt 72 réalisé dans le
bottier 2 en retenant la poignée de manoeuvre de commande 51 en position intermédiaire
67 pour la fermeture de l'ouvrrant. Pendant ce temps, l'ergot 44 parcourt en sens
inverse la course à vide 69 (voir figures 4 et 5). Cependant, il se peut que, par
suite d'un voilage de l'ouvrant, d'une détérioration des éléments élastiques de rappel
des tringles ou tout autre empêchement, il soit fait échec au rappel automatique des
tringles.
[0032] A cet effet, on pourvoit soit chaque extrémité de tringle reliée au levier angulaire
3, 4, soit chaque coulisseau 24, 25 d'une rampe 73, 74 faisant saillie par rapport
à la face 21 de ces coulisseaux 24, 25. Cette rampe 73, 74 est disposée en travers
du chemin parcouru par l'ergot respectif 44 pendant la course à vide de la poignée
de manoeuvre et de commande 51. En ramenant cette dernière de la position 67 à la
position 66, l'ergot 44 glisse le long de la rampe 73, 74 et repousse les coulisseaux
24, 25. Ce mouvement est transmis par les éléments de liaison 29, 30 aux tringles.
De ce fait, ces dernières sont repoussées dans leurs positions de verrouillage, donc
engagées dans leur gâche respective.
1. Crémone automatique à double action comportant deux tringles tenues engagées en
position de verrouiliage dans un jeu de gâches par des éléments élastiques de rappel
et étant retirées dans une position de déverrouillage par un jeu de leviers angulaires
(3, 4) articulés à leur sommet (13, 14) dans le boftier (2) de la crémone (1) et reliés
chacun, par l'extrémité de l'une de ses branches (15, 16), à une des tringles, ces
leviers angulaires comportant, à l'extrémité de leur autre branche (34, 35), une lumière
(36, 37) dans laquelle s'engage un ergot (44) d'au moins une tige de commande (46)
exerçant son action transversalement aux tringles et étant solidaire d'une poignée
de manoeuvre et de commande (51) rappelée en position de repos par un effet élastique,
caractérisée en ce que la lumière (36, 37) de l'autre branche (34, 35) des leviers
angulaires (3, 4) est disposée sur le bord (38, 39) de ladite branche (34, 35) de
façon à former un dégagement ouvert (40, 41) dont le fond constitue un chant d'attaque
(42, 43) coopérant, lors du déverrouillage de la crémone, avec l'ergot (44) de la
tige de commande (46).
2. Crémone automatique à double action selon la revendication 1, caractérisée en ce
que l'action de l'ergot (44) comporte une course à vide (69) délimitée par le chant
d'attaque (42, 43) et une des parois latérales (27) du bottier (2).
3. Crémone automatique à double action selon la revendication 1, caractérisée en ce
que la poignée de manoeuvre et de commande (51) est un levier solidaire du bottier
(2) et articulé sur un axe (52) parallèle aux tringles et comportant, opposé au bras
du levier, la tige de commande (46) pourvue de l'ergot (44).
4. Crémone automatique à double action selon la revendication 1, caractérisée en ce
que la poignée de manoeuvre et de commande (51) comporte deux tiges de commande (46)
parallèles et espacées agissant chacune par son ergot ( 44) sur le chant d'attaque
( 42, 43) d'un levier angulaire (3, 4) disposé sur son champ d'action.
5. Crémone automatique à double action selon la revendication 1, caractérisée en ce
que le chant d'attaque (42, 43) de chaque levier angulaire (3, 4) comporte une courbure
concave. (48, 49) favorisant le glissement de l'ergot (44) sur le chant d'éttaque
(42, 43).
6. Crémone automatique à double action selon la revendication 1, caractérisée en ce
que chaque tringle comporte à son extrémité reliée par un téton (19, 20) au levier
angulaire (3, 4) un coulisseau (24, 25) guidé par le boitier (2).
7. Crémone automatique à double action selon la revendication 6, caractérisée en ce
que chaque coulisseau (24, 25) comporte un téton (19, 20) en prise avec le levier
angulaire (3, 4) et une liaison avec les tringles.
8. Crémone automatique à double action selon la revendication 7, caractérisée en ce
que la liaison entre les tringles et chaque coulisseau (24, 25) est un élément de
liaison (29, 30) faisant saillie par rapport à la face externe (33) de la paroi (32)
du boitier (2) et engagé dans une lumière oblongue (31) réalisée dans ladite paroi
(32).
9. Crémone automatique à double action selon la revendication 1, caractérisée en ce
que chaque tringle comporte à son extrémité reliée au levier angulaire (3, 4) une
rampe (73, 74) disposée en travers du chemin parcouru par l'ergot respectif (44) pendant
la course à vide supplémentaire (70) de la poignée de manoeuvre et de commande 51).
10. Crémone automatique à double action selon la revendication 6, caractérisée en
ce que chaque coulisseau (24, 25) comporte une rampe (73, 74) disposée en travers
du chemin parcouru par l'ergot respectif (44) pendant la course à vide de la poignée
de manoeuvre et de commande (51).
11. Crémone automatique à double action selon la revendication 1, caractérisée en
ce que chaque tige de commande (46) comporte un cliquet de positionnement (59) coulissant
dans un moyeu (60) et rappelé en position d'action par un élément élastique (61).
12.. Crémone automatique à double action selon la revendication 11, caractérisée en
ce que le cliquet de positionnement (59) comporte trois positions (62, 63, 64) correspondant
aux positions de la poignée de manoeuvre et de commande (51).
13. Crémone automatique à double action selon la revendication 12, caractérisée en
ce que deux des positions (62, 64) du cliquet de positionnement (59) correspondent
aux positions de verrouillage et de déverrouillage de la crémone.
14. Crémone automatique à double action selon la revendication 12, caractérisée en
ce que le cliquet de positionnement (59) comporte des moyens de retenue agissant dans
la position intermédiaire (63) et retenant la poignée de manoeuvre et de commande
(51) en position intermédiaire (67) pour la fermeture de l'ouvrant.
15. Crémone automatique à double action selon la revendication 14, caractérisée en
ce que les moyens de retenue sont une tête (71) coopérant avec un orifice d'arrêt
(72) réalisé dans le bottier (2).