(19)
(11) EP 0 242 531 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
28.10.1987  Bulletin  1987/44

(21) Numéro de dépôt: 87102430.3

(22) Date de dépôt:  20.02.1987
(51) Int. Cl.4A43C 11/14
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR IT LI SE

(30) Priorité: 18.04.1986 CH 1578/86
22.08.1986 CH 3397/86

(71) Demandeur: LANGE INTERNATIONAL S.A.
CH-1700 Fribourg (CH)

(72) Inventeurs:
  • Marxer, Herbert
    FL-9494 Schaan (LI)
  • Courvoisier, Guy
    CH-1298 Celigny (CH)
  • Arieh, Simon
    CH-1208 Geneve (CH)

(74) Mandataire: Meylan, Robert Maurice et al
c/o BUGNION S.A. 10, route de Florissant Case Postale 375
1211 Genève 12 - Champel
1211 Genève 12 - Champel (CH)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de fermeture d'une chaussure et chaussure de ski équipée du dispositif


    (57) Le dispositif est constitué d'une courroie dentée (8) à dents de rochet relièe à l'une des parties de la chaussure et sur laquelle est monté en permanence un étrier (10) muni d'un cliquet (11), étrier sur lequel est articulé un levier-tendeur articulé d'autre part sur l'autre partie de la chaussure. La courroie dentée est suffisamment longue pour permettre une large ouver­ture de la chaussure et le dispositif forme une boucle toujours fermée, dont la manoeuvre est aisée.




    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un dispositif de fermeture de deux parties d'une chaussure, notamment d'une chaussure de sport et plus particulièrement une chaussure de ski, comprenant une courroie dentée à dents de rochet destinée à être fixée à l'une des par­ties de la chaussure, un étrier muni d'un cliquet des­tiné à être rendu solidaire de l'autre partie de la chaussure et dans lequel la courroie dentée peut cou­lisser et est retenue dans un sens par le cliquet, et un levier-tendeur.

    [0002] Un dispositif de ce type est utilisé dans de nombreuses chaussures de ski. Dans ces dispositifs bien connus, l'étrier muni du cliquet est fixé au moyen de rivets sur l'une des parties de la chaussure, tandis que la courroie dentée est fixée en un point intermédiaire d'un levier-tendeur articulé par une extrémité sur l'autre partie de la chaussure. Dans ce dispositif connu, la courroie dentée remplace la boucle des dispo­sitifs antérieures qui venait s'accrocher sur un crochet solidaire de l'autre partie de la chaussure. Lorsque l'utilisateur désire fermer sa chaussure, il doit in­troduire l'extrémité de la courroie dentée dans l'é­trier muni du cliquet. A cet effet il doit généralement tenir l'étrier d'une main et la courroie de l'autre main. Cette opération n'est pas toujours très commode, en particulier lorsque le dispositif de fermeture ferme, par derrière, la tige en deux parties d'une chaussure de ski. En outre, lorsque la chaussure est ouverte, la courroie dentée peut s'écarter de la chaussure et venir s'accrocher à un objet étranger.

    [0003] La présente invention a pour but de faciliter la fer­meture d'un dispositif de fermeture tel que défini plus haut.

    [0004] A cet effet, le dispositif de fermeture selon l'inven­tion est caractérisé par le fait que l'étrier est en permanence sur la courroie dentée et que le levier-ten­deur est articulé sur l'étrier et assure la liaison permanente de l'étrier à l'autre partie de la chaussure.

    [0005] Pour empêcher l'étrier de s'échapper de la courroie dentée, il suffit par exemple de prévoir un élargis­sement à l'extrémité libre de la courroie dentée.

    [0006] L'étrier étant en permanence sur la courroie dentée, l'utilisateur n'a plus besoin de chercher l'entrée de cet étrier avec l'extrémité de la courroie dentée. Il peut fermer la chaussure d'une seule main.

    [0007] Selon une forme d'exécution préférée de l'invention, le levier-tendeur est articulé sur l'étrier par une extré­mité et il est relié par un point intermédiaire à l'au­tre partie de la chaussure. Cette exécution permet de faire passer facilement l'extrémité de la courroie den­tée dépassant l'étrier sous l'autre partie de la chaus­sure, de telle sorte que cette extrémité de la courroie est cachée et protégée et ne risque pas de s'accrocher à un corps étranger.

    [0008] Il serait toutefois possible d'articuler le levier-­tendeur par un point intermédiaire sur l'étrier et par son extrémité sur l'autre partie de la chaussure. Dans ce cas il est toutefois difficile de faire passer la courroie dentée sous la partie de la chaussure portant le levier-tendeur.

    [0009] Selon une autre forme d'exécution, le cliquet présente un bec auxiliaire en direction de l'axe d'articulation du levier sur l'étrier et le levier-tendeur présente un prolongement au-delà de son axe d'articulation sur l'é­trier, prolongement en forme de doigt recourbé en di­rection de la courroie dentée et du cliquet, de telle sorte qu'après l'ouverture du levier tendeur ledit doigt vient entraîner le cliquet par son bec auxiliaire en l'écartant de la courroie dentée. Le rapport des bras de levier est tel qu'après l'ouverture du levier-­tendeur, le cliquet peut être soulevé sans effort appa­rent, ce qui peut être utile si le ressort du cliquet est relativement fort et qu'il est alors plus difficile de dégager le cliquet par une pression du doigt. Le dispositif est en outre agencé de telle sorte que le doigt du levier-tendeur ne rencontre le bec auxiliaire du cliquet qu'après ouverture complète du levier-ten­deur, afin de ne pas empêcher le travail du cliquet lors de la fermeture, c'est-à-dire lors du coulissement de l'étrier sur la courroie dentée, qui s'opère généra­lement dans une position intermédiaire du levier-ten­deur. Lors de cette manoeuvre, le cliquet doit en effet retenir la courroie dentée.

    [0010] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'invention.

    La figure 1 représente une chaussure de ski en position ouverte munie d'une première forme d'exécution du dispositif de fermeture en position ouverte.

    La figure 2 représente la même chaussure de ski en position fermée.

    La figure 3 est une vue en coupe selon III-III de la figure 1.

    La figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 3 à plus grande échelle.

    La figure 5 représente une chaussure de ski en position fermée munie d'une seconde forme d'exécution du dispo­sitif de fermeture en position fermée.

    La figure 6 est une vue partielle, en coupe selon II-II de la figure 5.

    La figure 7 est une vue en coupe semblable à celle de la figure 6, mais dans laquelle le dispositif est repré­senté en position ouverte.



    [0011] La chaussure représentée aux figures 1 à 4 est une chaussure de ski du type à chaussage par l'arrière. Elle est constituée de manière connue d'une coque 1 en matière synthétique comprenant la semelle et entourant le talon et sur laquelle est articulée une tige en deux parties, une partie avant 2 articulée sur la coque 1 d'un côté en un point 3 et de l'autre côté en un point opposé, et une partie arrière 4 articulée en 5 sur la coque de telle sorte qu'elle peut être écartée de la partie 2 vers l'arrière pour ouvrir la chaussure et permettre l'introduction du pied. La chaussure comporte en outre un chausson intérieur rembourré 6 dont la tige est également fendu de manière à permettre l'ouverture du chausson avec la tige de la chaussure.

    [0012] La tige de la chaussure peut être maintenue fermée par un dispositif de fermeture 7. La chaussure peut encore comprendre un dispositif de serrage du pied non représenté.

    [0013] Le dispositif de fermeture 7 comprend une courroie den­tée 8 en matière synthétique relativement dure fixée sur l'un des côtés de la partie avant 2 de la tige au moyen d'un rivet 9. Sur cette courroie dentée 8 est monté un étrier 10 en métal entre les ailes duquel est articulé un cliquet 11 autour d'un axe 12. La courroie dentée 8 passe entre le fond de l'étrier et le bec du cliquet 11 maintenu en appui contre la courroie par un ressort de torsion non représenté monté autour de l'axe 12 de façon bien connue. La denture de la courroie den­tée 8 est une denture à dents de rochet, c'est-à-dire présentant un flanc très oblique et un flanc approxima­tivement perpendiculaire à la courroie, de telle sorte qu'il est possible de déplacer l'étrier 10 relativement à la courroie 8 en direction du rivet 9, le cliquet 11 glissant et sautant sur les dents. Par contre le cli­quet 11 s'oppose à un déplacement dans l'autre sens, mais il est possible de déplacer l'étrier 10, respecti­vement la courroie 8, en dégageant le cliquet 11 des dents de la courroie 8, en appuyant sur l'autre extré­mité 11a du cliquet. L'extrémité libre de la courroie dentée 8 présente un élargissement 13 empêchant la courroie dentée 8 de s'échapper de l'étrier 10. Sur l'étrier 10 est en outre articulé l'extrémité d'un le­vier-tendeur 14 autour d'un axe 15. En sa partie mé­diane, ce levier-tendeur 14 est articulé à une patte 16 de la partie avant 2 de la tige de la chaussure au moyen de deux axes 17 et 18. La patte 16 présente une échancrure 19 dans laquelle peut s'engager le levier-­tendeur 8 avec l'étrier 10.

    [0014] Pour ouvrir la chaussure le skieur presse sur le bras 11a du cliquet 11 et tire sur la courroie dentée 8, généralement jusqu'à butée 13. La courroie dentée 8 est suffisamment longue pour permettre une large ouver­ ture de la chaussure. Après chaussage le skieur ferme la tige en appuyant tout d'abord sur la patte 16 de la partie avant 2 dans le sens de la flèche F1, figure 3, et en retenant la courroie dentée 8. L'étrier 10 se déplace alors le long de la courroie dentée 8 en direc­tion du rivet 9. L'extrémité libre 13 de la courroie dentée s'engage sous la patte 16 dans une rainure 20 prévue à cet effet à l'intérieur de la patte 16. Une fois arrivé en bout de course avec l'étrier 10, on serre la fermeture au moyen du levier-tendeur 14 en rabattant ce levier-tendeur sur la courroie dentée 8 dans le sens de la flèche F2, figure 3. La chaussure fermée est représentée à la figure 2. On voit dans cette figure que la courroie dentée 8 est pratiquement entièrement cachée et protégée d'une part par le levier-­tendeur 14 et d'autre part par la patte 16 de la tige.

    [0015] Il serait possible d'inverser les axes d'articulation du levier-tendeur 14, c'est-à-dire d'articuler son ex­trémité sur la patte 16 de la tige et son point intermédiaire sur l'étrier 10.

    [0016] La chaussure représentée aux figures 5 à 7 est une chaussure à chaussage par le haut. Elle est constituée, de manière connue, d'une coque 20 en matière synthé­tique comprenant la semelle et entourant le talon et sur laquelle est articulée en un point 21 une tige 22 en une partie se fermant à l'avant par un rabat 23, au moyen d'un dispositif de fermeture 24. La chaussure comporte en outre un chausson intérieur rembourré 25 dont la tige est fendue de manière à permettre l'intro­duction du pied. Cette chaussure peut encore compren­dre un dispositif de serrage du pied ou du cou-de-pied non représenté.

    [0017] Le dispositif de fermeture 24 comprend une courroie dentée 26 à dents de rochet, en matière synthétique relativement dure fixée par l'une de ses extrémités sur la tige 22 au moyen d'un rivet 27. Sur cette courroie dentée 26 est monté un étrier 28 en métal entre les ailes duquel est articulé un cliquet 29 autour d'un axe 30 monté à l'extrémité de l'étrier située du côté du point d'attache 27 de la courroie dentée. La courroie dentée 26 passe entre le fond de l'étrier 28 et le double bec 31 du cliquet maintenu en appui contre la courroie dentée par un ressort de torsion non repré­senté monté autour de l'axe 30 de façon connue. La denture de rochet de la courroie dentée 26 est telle qu'il est possible de déplacer l'étrier 28 à la manière d'un curseur le long de la courroie dentée 26 en direc­tion du rivet 27, le cliquet 29 glissant et sautant sur les dents de la courroie dentée. Par contre le cliquet 29 s'oppose à un déplacment dans l'autre sens. L'extrémité libre 32 de la courroie dentée présente un élargissement tel que la courroie ne peut pas s'échap­per de l'étrier 28.

    [0018] Près de l'extrémité de l'étrier 28 opposée à l'axe 30 est articulé un levier-tendeur 33 autour d'un axe 34. Ce levier-tendeur est en outre articulé dans une échan­crure 35 du rabat 23 au moyen d'un axe 36. Ce levier-­tendeur 33 est constitué d'une pièce métallique profi­lée en U venant recouvrir l'étrier 28. Le levier-ten­deur 33 présenté un prolongement au-delà de son axe d'articulation 34 sur l'étrier en forme de doigt 37 recourbé en direction de la courroie dentée 26 et du cliquet 29. Lors de l'ouverture du dispositif de fer­meture, le doigt 37 du levier-tendeur 33 vient buter contre un bec auxiliaire 38 du cliquet 29, dirigé en direction de l'axe 34, après une rotation importante du levier-tendeur 33, et écarter le cliquet 29 de la cour­roie dentée 26 par son bec auxiliaire 38.

    [0019] Lors de la fermeture de la chaussure, l'utilisateur pousse l'étrier 28 en direction du rivet 27 au moyen du levier-tendeur 33 dans la direction F. Le pivotement du levier-tendeur 33 sous l'effet de cette poussée a pour effet de libérer immédiatement le cliquet 29 qui reprend sa fonction de cliquet de retenue de la cour­roie dentée 26. Lors de ce déplacement, l'extrémité libre de la courroie dentée s'engage sous le rabat 23 dans une rainure 39 prévue à cet effet. Une fois arri­vé en bout de course avec l'étrier 28, on serre la fermeture au moyen du levier-tendeur 33 en rabattant ce levier-tendeur sur la courroie dentée 26. En position fermée, le cliquet 29 est entièrement caché par le levier-tendeur 33.

    [0020] Le dispositif de fermeture décrit ci-dessus est utili­sable pour la fermeture de toute partie d'une chaussure de sport ou autre.


    Revendications

    1. Dispositif de fermeture de deux parties d'une chaus­sure comprenant une courroie dentée (8; 26) à dents de rochet destinée à être fixée à l'une des parties de la chaussure, un étrier (10; 28) muni d'un cliquet (11; 29) destiné à être rendu solidaire de l'autre partie de la chaussure et dans lequel la courroie dentée peut coulisser et est retenue dans un sens par le cliquet dans le sens de l'ouverture et un levier-tendeur (14; 33), caractérisé par le fait que l'étrier (10; 28) est en permanence sur la courroie dentée (8; 26) et que le levier-tendeur (14; 33) est articulé sur l'étrier et assure la liaison permanente de l'étrier à l'autre partie de la chaussure.
     
    2. Dispositif de fermeture selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le levier-tendeur (14; 33) est articulé par une extrémité sur l'étrier.
     
    3. Dispositif de fermeture selon la revendicatuion 2 caractérisé par le fait que le cliquet (29) présente un bec auxiliaire (38) en direction de l'axe d'articula­tion (34) du levier-tendeur sur l'étrier et que le le­vier-tendeur (33) présente un prolongement au-delà de son axe d'articulation sur l'étrier, prolongement en forme de doigt (37) recourbé en direction de la cour­roie dentée et du cliquet, de telle sorte qu'après ou­verture du levier-tendeur, le dit doigt vient entraî­ner le cliquet par son bec auxiliaire en l'écartant de la courroie dentée.
     
    4. Chaussure de ski comprenent deux parties se fermant l'une sur l'autre au moyen d'un dispositif de fermeture comprenant une courroie dentée (8; 26) à dents de rochet destinée à être fixée à l'une des parties de la chaussure, un étrier (10; 28), muni d'un cliquet (11; 29), solidaire de l'autre partie de la chaussure et dans lequel la courroie dentée peut coulisser et est retenue dans un sens par le cliquet dans le sens de l'ouverture et un levier-tendeur (14; 33), caractérisée par le fait que l'étrier (10; 28) est en permanence sur la courroie dentée (8; 26) et que le levier-tendeur (14; 33) est articulé d'une part sur l'étrier et d'autre part sur l'autre partie de la chaussure.
     
    5. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le cliquet (29) présente un bec auxiliaire (38) en direction de l'axe d'articulation (34) du le­vier-tendeur sur l'étrier et que le levier-tendeur (33) présente un prolongement au-delà de son axe d'articula­tion sur l'étrier, prolongement en forme de doigt (37) recourbé en direction de la courroie dentée et du cliquet, de telle sorte qu'après ouverture du levier-­tendeur, le dit doigt vient entraîner le cliquet par son bec auxiliaire en l'écartant de la courroie dentée.
     




    Dessins



















    Rapport de recherche