[0001] La présente invention concerne un décodeur d'attributs vidéo pour affichage couleur
ou monochrone en mode vidéotex ou alphanumérique, à haute définition.
[0002] Il existe des décodeurs d'attributs vidéo pour affichage couleur ou monochrome en
mode alphanumérique à haute définition qui sont utilisés en général dans les terminaux
dits professionnels. Les moniteurs vidéo de ces terminaux alphanumériques permettent
d'effectuer l'affichage de 25 lignes de 80 caractères.
[0003] Il existe également des terminaux dits de consultation utilisés en vidéotex avec
un mode de fonctionnement alphamosaïque à faible définition permettant d'afficher
25 lignes de 40 colonnes.
[0004] La présente invention a pour but de proposer un décodeur d'attributs vidéo pour affichage
en mode alphanumérique à haute définition (qualité dite professionnelle) et affichage
semigraphique (type vidéotex).
[0005] Ce premier but est atteint par le fait que le décodeur d'attributs vidéo pour afficheur
couleur ou monochrome en mode vidéotex ou en mode alphanumérique à haute définition
comporte un circuit d'horloge, un registre de configuration, un registre d'attributs
de caractères, un registre d'attributs de lignes, un circuit de décodage des attributs
relié à ces différents registres, un circuit de masquage des caractères, un sérialisateur
relié à ce circuit de masquage et au circuit d'horloge, un circuit d'inversion du
fond, un circuit de commande de la couleur du caractère et un circuit de commande
de la couleur de fond relié en entrée au circuit décodeur d'attributs et en sortie
au circuit de multiplexage et de commande des canons du moniteur, est caractérisé
en ce que la sortie du sérialisateur est envoyée sur un circuit d'élargissement du
point et en ce qu'il comprend en outre un circuit logique double hauteur relié d'une
part au registre attribut de ligne et d'autre part aux lignes de sélection d'une tranche
de caractère dans la mémoire morte générateur de caractère.
[0006] Dans le cas d'un terminal de type alphanumérique professionnel on envoie une série
d'impulsions appelées "pixel" au moniteur de façon à former les caractères. Pour un
terminal professionnel un pixel dure 40 ns. Dans ce cas le phosphore de l'écran du
moniteur ne répond pas instantanément mais avec un décalage dans le temps et de plus,
il a plus de mal à s'allumer qu'à s'éteindre. La conséquence de cet inconvénient de
fonctionnement de l'écran du moniteur est que, dans les caractères présentant des
portions verticales et des portions horizontales la luminosité n'est pas la même.
En effet dans la partie horizontale où les pixels sont jointifs on arrive à la luminosité
maximum du tube, tandis que dans les parties verticales la luminosité paraît plus
faible. Lorsque l'on sait qu'un pixel représente sur un terminal professionnel une
dimension de un quart de milimètre sur l'écran, on comprend que cet inconvénient devient
majeur pour un terminal professionnel. Par contre cet inconvénient n'existe pas dans
les appareils de bas de gamme tels que les terminaux de consultation car le nombre
de points sur l'écran est bien inférieur (480 pts au lieu de 800) et par conséquent
les points sont suffisamment larges pour que le défaut n'apparaisse pas.
[0007] Un deuxième but de l'invention est donc de proposer un décodeur d'attributs vidéo
paliant cet inconvénient.
[0008] Le deuxième but est atteitn par le fait que le circuit d'élargissement du point permet
d'élargir le point d'une valeur déterminée quel que soit le mode d'affichage adopté
direct ou inverse.
[0009] Selon une autre caractéristique le circuit d'élargissement du point est constitué
d'un inverseur d'un signal d'horloge, de bascules de retardement des signaux de sérialisation
des données et des données inversées, et d'une logique combinatoire selon le mode
d'affichage adopté des signaux de données, de données inversées et des mêmes signaux
retardés.
[0010] Un troisième but de l'invention est de proposer un décodeur d'attributs vidéo qui
dans le fonctionnement en mode vidéotex permette l'affichage de caractères alphanumériques
en double hauteur et ceci quel que soit le type de moniteur utilisé et le nombre de
tranches que comporte un caractère.
[0011] Le troisième but de l'invention est atteint par le fait que le circuit double hauteur
permet de doubler la hauteur des caractères quel que soit le nombre de tranches de
caractères contenues dans un caractère de hauteur normale.
[0012] Selon une autre caractéristique le circuit logique double hauteur comprend des moyens
de mémorisation de l'adresse de la dernière tranche du caractère, des moyens de générer
une valeur constante et d'ajouter cette valeur constante au signal représentatif de
l'adresse de la tranche de caractère et de diviser par deux le résultat pour constituer
l'adresse de la tranche du caractère double hauteur en cours de traitement.
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus
clairement à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins
annexés dans lesquels :
- la figure 1 représente la configuration typique d'une interface d'affichage vidéo
entre le bus (10) d'un microprocesseur et le moniteur d'affichage ;
- la figure 2 représente le circuit décodeur d'attributs pour affichage vidéo utilisé
dans la configuration de la figure 1 ;
- la figure 3 représente le schéma électronique du circuit de génération des signaux
permettant l'affichage des caractères double hauteur ;
- la figure 4 et la figure 5 représentent le schéma du circuit électronique permettant
l'élargissement du point de génération des caractères ;
- la figure 6 représente l'octet de configuration ;
- les figures 7 et 8 représentent deux octets de codage des caractères en mode alphanumérique
respectivement monochrome et couleur ;
- les figures 9 et 10 représentent les deux octets de codage du caractère en mode
vidéotex respectivement alphanumérique et semigraphique ;
- la figure 11 représente les deux octets de codage d'un caractère délimiteur ;
- la figure 12 représente un caractère simple hauteur et un caractère double hauteur
;
- la figure 13 représente les diagrammes temporels des signaux utilisés dans le circuit
d'élargissement du point.
[0014] Une interface classique entre un moniteur vidéo non représenté et un buz (10) d'un
microprocesseur non représenté est constituée par un circuit contrôleur d'affichage
vidéo (11) qui peut être constitué de façon connue par un circuit commercialisé par
la société SIGNETICS sous la référence SCN 2674 ou par le circuit commercialisé par
la société MOTOROLA sous la référence MC2674. Ce boîtier (11) communique avec le bus
de données, d'adresse et de contrôle (10) du microprocesseur et reçoit d'autre part
par la ligne (250) le signal d'horloge caractère provenant du circuit décodeur d'attributs
vidéo (20). Ce circuit décodeur d'attributs vidéo (20) reçoit du boitier 11 par les
5 lignes (110) les signaux de synchronisation : HSYNC, signal de synchronisation horizontale,
VSYNC, signal de synchronisation verticale, BLANK, signal d'effacement, CURSOR, signal
du curseur, RESET, signal de réinitialisation du système. Ce circuit (20) reçoit également
par les 8 lignes (320, 330), les signaux de commande de ligne provenant des sorties
d'adresse d'affichage du contrôleur d'affichage vidéo (11). Les autres lignes d'adresse
d'affichage sont envoyées, d'une part, sur une première mémoire vive (12) de 2k-octet
constituant la mémoire de caractères et d'autre part sur une deuxième mémoire vive
(13) de 2k-octet constituant la mémoire d'attribut. La mémoire vive de caractère (12)
communique par ses huit lignes de données (160) avec d'une part un ensemble de porte
(16) donnant accès au bus (10), et d'autre part avec un ensemble de porte (14) donnant
accès aux sept lignes (140) de sélection d'adresse des 256 caractères contenus dans
une mémoire morte (15) constituant le générateur de caractère. Cette mémoire morte
(15) a une capacité de 8k-octet. La ligne (120) de données de poids le plus élévé
provenant de la mémoire (12) est reliée à l'entrée (220) du circuit décodeur d'attributs
video (20). les huits lignes de données de la mémoire vive d'attributs (13) sont reliées
par les huit lignes d'attributs (130) au circuit décodeur (20). Ces huit lignes sont
également reliées à une porte (17) de communication avec le bus (10) du microprocesseur.
Le circuit décodeur (20) transmet par les quatre sorties (LC0 à LC3) du circuit (313)
les signaux de sélection de la tranche de caractères stockée dans le générateur de
caractères (15). Le générateur de caractères (15) stocke pour chaque caractère une
représentation suivant une matrice de points qui peut être constituée par un ensemble
de neuf lignes chacune comprenant par exemple dix points. La valeur logique 0 ou 1
de chacun de ces points permet de reproduire sur l'écran vidéo une tâche lumineuse
ou un point sombre. On appelle tranche de caractères l'ensemble des points d'une ligne
de la matrice du caractère. Comme on le verra par la suite les tranches de caractère
peuvent avoir une largeur variant entre 8 et 10 points, ceci de façon à pouvoir suivant
le moniteur utilisé améliorer la définition des caractères et un caractère peut être
constitué de 9 à 16 tranches. Enfin le circuit (20) reçoit sur son entrée (253) la
sortie d'une horloge (18) fonctionnant à la fréquence de 25 MHz et délivrant des impulsions
correspondant à la largeur d'un point. Ce signal d'horloge point est appelé (DCLK).
[0015] La figure 2 représente un schéma des différentes fonctions réalisées par le circuit
de décodage d'attributs vidéo. Ce circuit comprend un circuit (25) diviseur du signal
d'horloge fourni sur l'entrée (253) par la sortie du boîtier (18) délivrant le signal
(DCLK) de l'horloge de 25 MHz. Ce circuit (25) permet de prédiviser ce signal (DCLK)
par deux, suivant le signal (DL) fourni sur l'entrée (252) par la sortie (210) du
circuit de décodage d'attributs (21). Ce signal (DL) fourni à l'entrée (252) indique
que le caractère doit être en double largeur. Ensuite le signal d'horloge prédivisé
est lui-même divisé par 8, 9 ou 10 suivant le signal fourni sur l'entrée (251) du
circuit (25), signal délivré par la sortie (230) du circuit (23) constituant le registre
de configuration. Ce circuit d'horloge délivre sur la ligne (250) le signal (CCLK),
signal d'horloge caractères, qui est envoyé sur l'entrée correspondante du contrôleur
d'affichage vidéo (11). La sortie (254) du circuit diviseur d'horloge (25) délivre
le signal (SHCLK) qui est le signal d'horloge de sérialisation, signal qui est envoyé
sur l'entrée (400) du circuit sérialisateur (40). La sortie (255) du circuit (25)
est envoyée d'une part sur l'entrée (211) du circuit (21) de décodage d'attributs
et d'autre part sur l'entrée (311) du circuit (31) de logique double hauteur. Le signal
(VCCLK) délivré par la sortie (255), est le signal d'horloge des caractères vidéo.
Enfin le signal (CCLK) délivré par la sortie (250) est également envoyé sur l'entrée
(312) du circuit (31) de la logique double hauteur.
[0016] Les huit lignes de sortie (150) de la mémoire morte (15) représentant les codes caractère
(CO à C7) sont envoyées sur le circuit (41) constituant la logique de masque. La sortie
(411) de ce circuit (41) est reliée à l'entrée (401) du circuit sérialisateur (40).
Une entrée (412) du circuit de masque (41) reçoit la sortie (212) du circuit de décodage
d'attributs (21). La sortie (402) du circuit sérialisateur (40) est reliée à l'entrée
(540) du circuit (54) d'élargissement du point. La sortie (542) de ce circuit (54)
est reliée à l'entrée (501) d'un circuit (50) de multiplexage. Un circuit (53) d'inversion
du fond de l'écran, envoie le signal d'inversion de fond, par ses sorties (534) et
(530) à l'entrée (500) d'un circuit (50) de multiplexage. Une entrée (533) de ce circuit
(53) reçoit le signal (254) d'horloge de sérialisation (SHCLK). L'entrée (532) de
ce circuit (53) reçoit la sortie (213) du circuit (21) de décodage d'attributs. Une
sortie (531) du circuit (53), qui est l'inverse de la sortie (534) est envoyée également
sur l'entrée (501). Un circuit (51) de commande de la couleur de caractère reçoit
sur son entrée (510) la sortie (254) transmettant le signal d'horloge de sérialisation
(SHCLK). La sortie (511) de ce circuit (51) est reliée à l'entrée (502) du circuit
de multiplexage. L'entrée (512) de ce circuit (51) reçoit la sortie (214) du circuit
de décodage d'attributs (21). Un circuit (52) de commande de la couleur de fond reçoit
sur son entrée (520) la sortie (254) qui transmet le signal d'horloge de sérialisation
(SHCLK). La sortie (521) de ce circuit (52) est reliée à l'entrée (503) du circuit
de multiplexage (50). L'entrée (522) de ce circuit (52) est reliée à la sortie (215)
du circuit (21) de décodage d'attributs. Ce circuit de décodage d'attributs reçoit
sur son entrée (216) la sortie (231) du circuit (23) constitué par le registre de
configuration. L'entrée (232) de ce circuit (23) reçoit le signal de réinitialisation
(RESET) délivré par le contrôleur d'affichage vidéo (11). L'entrée (234) reçoit le
signal (WDB) délivré par la sortie (CTRL1) du contrôleur d'affichage vidéo (11), signal
d'écriture des données dans les tampons des mémoires (12, 13). L'entrée (233) du circuit
(23) reçoit les neuf lignes respectivement (130, 120) représentant respectivement
les signaux d'attributs de caractères (CA0 à CA7) et le signal du bit de poids le
plus élévé de l'adresse caractère (CB7). Ces signaux sont également envoyés sur l'entrée
(220) du circuit (22) constitué par le registre d'attributs des caractères dont la
sortie (221) est reliée à l'entrée (217) du circuit (21) de décodage d'attributs.
La sortie du circuit (11) délivrant le signal (CURSOR) est reliée à l'entrée (218)
du circuit de décodage d'attributs (21). Les huit lignes de commande (320, 330) délivrées
par le circuit (11) sont reliées aux entrées des circuits (32) et (33) constituant
les registres d'attributs ligne. Les entrées (321, 331) de ces circuits reçoivent
le signal d'effacement (BLANK) délivré par la sortie correspondante du circuit (11)
contrôleur d'affichage vidéo. Les lignes de sortie (332) du registre d'attributs de
ligne sont reliées d'une part aux entrées du circuit (31) de la logique double hauteur,
et d'autre part à l'entrée (219) du circuit (21) de décodage d'attribut. Enfin le
circuit (34) de synchronisation verticale reçoit les lignes de sortie (322) du registre
d'attributs de ligne (32). La sortie (340) de ce circuit (34) délivre le signal de
synchronisation verticale de la vidéo. Enfin, un circuit de synchronisation horizontale
(24) reçoit en entrée les signaux HSYNC et BLANK délivrés par les sorties correpondantes
du circuit (11) contrôleur de tube cathodique. La sortie (240) délivre le signal HRTC
de commande du tube et la sortie (241) délivre le signal BKFIELD à l'entrée (535)
du circuit (53) d'inversion du fond.
[0017] Pour son fonctionnement le circuit de la figure 2 reçoit tout d'abord un octet de
configuration chargé par une commande écriture à l'adresse d'un pointeur dont l'adresse
est supérieure à 2¹³. Cet octet de configuraton est représenté à la figure 6 sur laquelle
on peut constater que les deux bits (DIV0, DIV1) de poids faibles permettent de déterminer
la largeur du caractère. Le bit suivant appelé BFM sert à modifier le mode d'extension
du sérialisateur, lorsque ce bit BFM est à zéro le sérialisateur réalise une extension
de la tranche de caractère tandis que, lorsque ce bit BFM est à un le sérialisateur
émet 8 bits. Le bit (COL), suivant sa valeur "0" ou "1" sélectionne le mode couleur,
le bit DSEN sélectionne suivant sa valeur la validation d'élargissement du point,
VTX sélectionne le mode vidéotex, le 7ème bit est inutilisé et le 8ème bit REVS sélectionne
l'inversion vidéo de l'écran. Les deux premiers bits DIV0 et DIV1 sélectionnent suivant
leur valeur la largeur du caractère. Ces bits sélectionnent les largeurs de caractère
suivant le tableau 1 ci-après

[0018] La figure 7 représente l'octet (A0 à A7) d'attributs de caractère et l'octet (B0,
B7) d'adresse du caractère dans le cas d'un affichage en mode alphanumérique sélectionné
par la mise à zéro du bit (VTX) et en mode monochrome sélectionné par la valeur du
bit (COL) à zéro. Les bits (A0) à (A7) d'attribut du caractère indiquent des poids
faibles vers les poids croissants les fonctionnements suivants : le bit (DL) sélectionne
la double largeur de ligne et ce bit est actif sur le premier caractère d'une rangée
seulement. Le bit (CS) commande le séparateur de colonne, le bit (UL) commande le
souligement des caractères, le bit (RV) commande l'inversion vidéo, le bit (BL) commande
le clignotement, le bit (BK) commande le secret, le bit (LI) commande la sous brillance
de façon à diminuer la brillance de l'affichage d'un caractère.
[0019] La figure 8 représente l'octet d'attribut (A0 à A7) et l'octet d'adresse caractère
(B0, B7) dans le cas d'un affichage alphanumérique en mode couleur, avec, dans le
registre de configuration le bit (COL) à "1". Dans l'octet d'attribut le bit (B) commande
la couleur bleue, le bit (V) commande la couleur verte, les bits (UL, RV, BL et BK)
ont les mêmes fonctions que dans le cas du monochrome et le bit (R) commande la couleur
rouge. On remarquera dans les figures 7 et 8 que le bit (A7) est à zéro ce qui permet
d'avoir les deux commandes spéciales suivantes:
- une commande de propagation des attributs qui est obtenues en positionnant le bit
(A7) de l'octet d'attributs à "1" et tous les autres bits de cet octet à "0". Dans
ce cas, tant que la configuration de l'octet attributs reste égale au code (80) en
hexadécimal, les derniers attributs restent mémorisés et s'appliquent à tous les caractères
visualisés. Toutefois le premier caractère de chaque rangée doit porter la configuration
explicite des attributs choisis.
- la deuxième commande spéciale est l'effacement ligne qui est constitué par tous
les bits de l'octet attribut à zéro, ce qui permet de masquer le signal vidéo (RGB)
jusqu'à la fin de la rangeée courante. Ce signal (RGB) est forcé à la valeur "000"
si l'écran est en mode normal et à la valeur "111" si l'écran est en mode inverse.
[0020] La figure 9 représente le codage des attributs et des caractères alphanumériques
en mode vidéotex c'est-à-dire avec le bit (VTX) égal à "1" dans l'octet de configuration.
Le passage en mode vidéotexte entraîne une division par deux de l'horloge de base
des (CLK). La largeur du caractère dans ce mode sera programmée sur 8 points en mettant
les bits (DIV1) et (DIV0) à 0. Dans ce mode le bit (COL) couleur n'a plus d'action,
le bit (DSEN) bien qu'utilisable n'est pas nécessaire et sera programmé à zéro, la
fonction inverse bien que valide doit être programmée à zéro pour satisfaire les normes
vidéotex. Dans l'octet d'attribut de la figure 9 les bits (CO) à (C2) servent à définir
la couleur du caractère. Avec un moniteur couleur le bit (C0), à la valeur "1" commande
la couleur bleue, le bit (C1) à la valeur logique 1, la couleur rouge, le bit (C2)
à 1, la couleur verte. Dans le cas où l'on utilise un moniteur monochrome les trois
bits (C2, C1, C0) permettent d'établir le niveau de gris (C2) étant le poids fort
et (C0) le poids faible. Le bit (BL) permet de commander le clignotement du caractère,
le bit (DH) commande l'affichage en double hauteur, le bit (DL) commande l'affichage
en double largeur et le bit (RV) commande l'affichage avec inversion du fond.
[0021] On remarquera que l'octet du code caractère a son bit de poids le plus élevé (B7)
a la valeur logique "0" ce qui permet de sélectionner 128 caractères alphanumérique
en mode vidéotex.
[0022] La figure 10 représente l'octet d'attribut caractère et l'octet de code caractère
dans le mode d'affichage vidéotex pour des caractères semigraphiques. Dans cet octet
les bits (C2, C1, C0) permettent de déterminer la couleur du caractère comme précédemment
ou de définir 8 niveaux de gris, le bit (BL) commande l'affichage clignotant du caractère
et les bits (B0, B1, B2) permettent de déterminer la couleur du fond avec les mêmes
conventions que pour la définition de la couleur du caractère dans le cas d'un affichage
couleur et dans le cas d'un affichage monochrome permettent de définir huit niveaux
de gris. Le bit (A7) est toujours à "0". Le bit de poids le plus élevé du code caractère
(bit B7) est au niveau "1" pour indiquer que l'on a affaire à des caractères semigraphiques
et les bits (B0) à (B6) permettent de sélectionner 128 formes semigraphiques dont
64 sont dites séparées ou lignées. Ces 64 formes semigraphiques séparées ou lignées
sont sélectionnées lorsque le bit (L) est égal à "1". On remarquera que ce bit (L)
n'est pas traité dans le circuit de la figure 2 mais sert simplement à adresser dans
la ROM (15) les caractères semigraphiques lignés.
[0023] Enfin, la figure 11 représente l'octet d'attribut et l'octet de code caractère d'un
caractère appelé délimiteur. Les bits (C0) à (C2) de l'octet attribut de ce caractère
délimiteur permettent de déterminer la couleur du caractère délimiteur. Le bit (BK)
à "1" permet de masquer les caractères qui suivent le caractère délimiteur et ce jusqu'à
la fin de la rangée ou jusqu'au délimiteur suivant dans lequel le bit (BK) est égal
à "0". Un caractère délimiteur est visualisé comme un espace, non souligné, non clignotant,
dont la couleur est définie par les bits (C0, C1, C2). Les bits (B0, B1, B2) définissent
la couleur de fond pour les caractères alphanumériques qui suivent le caractère délimiteur.
Et ce jusqu'à la fin de la rangée ou jusqu'au délimiteur suivant. Le bit (A7) de l'octet
attribut du caractère délimiteur est au niveau "1" ce qui permet de distinguer ce
caractère des précédents par la présence de ce bit (A7). Le huitième bit du code caractère
(B7) permet de mettre en oeuvre la fonction d'affichage souligné. Ce bit (UL) lorsqu'il
est au niveau "1" permet de souligner la zone qui suit le caractère délimiteur. Les
autres bits du code caractère (B0) à (B6) sont tous au niveau "1". L'utilisation des
fonctions du schéma de la figure 2 combinées avec les codes attribut et caractère
des figures 7 à 10 permet de réaliser les différentes combinaisons d'affichage que
l'on vient de voir en décrivant les codes attribut et caractère ci-dessus.
[0024] Les fonctions des différents circuits du décodeur d'attribut vidéo ayant été décrites,
les circuits permettant de réaliser chacune de ces fonctions sont classiques pour
l'homme de métier sauf pour la fonction élargissement du point et la fonction du circuit
de logique double hauteur. Pour les circuits classiques pour l'homme de métier ce
qui est original dans le circuit décodeur d'attributs c'est la combinaison des différentes
fonctions entre elles et notamment la combinaison de ces fonctions classiques avec
la fonction d'élargissement du point et de la logique double hauteur dont on va décrire
les modes de réalisation.
[0025] La figure 3 représente le circuit logique double hauteur (31) associé aux registres
d'attribut de lignes (32, 33) et au circuit de synchronisation verticale (34). Un
premier registre d'attribut de lignes (32) reçoit sur ses quatre entrées les signaux
(UL), (BLINK), (LL) et (LR). Ces signaux fournis par le circuit (11) indiquent respectivement
le soulignement, le clignotement, la dernière rangée, la dernière ligne. Ces registres
sont synchronisés par le signal d'effacement (BLANK) délivré par le circuit (11).
Le deuxième registre (33) reçoit sur ses quatre lignes d'entrée les attributs de ligne
(LA0) à (LA3) qui, en fait, définissent dans la matrice de caractère la ligne ou la
tranche de caractères que l'on va traiter. Les registres (32) et (33) sont réinitialisés
par un signal (MRST). Les sorties (33-1Q) à (33-4Q) du registre (33) constituent les
lignes (332) de la logique double hauteur. Cette logique double hauteur comporte un
registre (3100) de mémorisation des signaux délivrés en sortie du registre d'attribut
de ligne, cette mémorisation s'effectuant lorsque le signal dernière ligne (LL) est
actif sur la sortie de la bascule (32-4Q*). Par conséquent la mémorisation des signaux
d'attribut de ligne s'effectue dans le circuit 3100 lorsque l'on est en train de traiter
la dernière ligne d'un caractère. Les sorties inversées (1Q*) à (4Q*) du registre
(3100) de mémorisation de la dernière ligne du caractère sont envoyées sur l'ensemble
de 4 portes NON-OU à deux entrées constituant un circuit (3110) de sélection entre
la valeur représentée par la dernière ligne de caractère et une valeur nulle. Les
sorties de cet ensemble de porte NON-OU (3110) sont reliées aux quatres entrées (B1)
à (B4) d'un circuit additionneur (3120) dont les autres entrées (A1) à (A4) reçoivent
les signaux de sortie des sorties (1Q) à (4Q) du registre (33). L'entrée (CI) de l'additionneur
(3120), d'addition de la retenue est reliée à la sortie (Q) d'une bascule (314) dont
la sortie (Q) au niveau "1" signifie, dans le cas où l'on traite un caractère double
hauteur que l'on est en train de traiter la partie basse d'un caractère. Par partie
basse d'un caractère on entend dans le cas par exemple d'un T majuscule, la partie
inférieure de la barre verticale du T. La sortie (Q*) de la bascule (314) délivre
le signal (TOP) qui indique que l'on est en train de traiter le haut d'un caractère
lorsque ce signal est au niveau "1". Cette sortie (Q*) de cette bascule (314) est
reliée à chacune des deuxième entrées des quatre portes NON-OU constituant le circuit
(3110) et d'autre part à l'entrée d'une porte NON-ET (3140) dont la deuxième entrée
reçoit la sortie (Q*) d'une bascule (3141) qui délivre sur cette sortie (Q*) le signal
(DBLH) indiquant lorsqu'il est au niveau "1" que l'on est en train de traiter un caractère
double hauteur. Lorsque le signal (TOP) délivré par la sortie (Q*) de la bascule (314)
est au niveau "1", les sorties du circuit (3110) sont au niveau "0". Par contre lorsque
la sortie (Q*) de la bascule (314) est au niveau "0" ce qui indique que l'on est en
train de traiter la partie inférieure d'un caractère double hauteur, les sorties du
circuit (3110) reproduisent les signaux (LLLA0) (LLLA3). Ces signaux sont envoyés
sur les entrées respectives (B1) à (B4). Les signaux (LLLA0) à (LLLA3) correspondent
aux attributs de ligne de la dernière ligne du caractère dans sa partie haute et sont
délivrés par le circuit (3100). L'entrée d'horloge de la bascule (314) reçoit le signal
de sortie (4Q*) du registre (32), ce signal (LL*) correspond au signal inverse de
la dernière ligne. L'entrée (D) de la bascule (314) est reliée à la sortie (Q) d'une
bascule (3143) dont l'entrée (S) de mise à "1" est reliée à la sortie de la porte
NON-ET (3140). L'entrée d'horloge de cette bascule (3143) est également reliée à la
sortie (4Q*) du registre (32). Les entrées (R) de réinitialisation des bascules (3143)
et (314) sont toutes les deux reliées au signal (VRRST*), signal de réinitialisation
de la vidéo. La bascule (3141) reçoit sur son entrée (D) la sortie d'une porte NON-ET
(3142) à quatre entrées. Les entrées de cette porte NON-ET sont respectivement les
signaux (VTX) indiquant le mode vidéotex, le signal (A7*) indiquant que le caractère
n'est pas délimiteur ou que l'on est pas en train de faire une propagation d'attributs,
le signal (RC7*) indiquant que l'on traite un caractère semi-graphique, le signal
(A4) qui lorsqu'il est au niveau "1" correspond au bit (DH) de la figure 9 et indique
que l'on veut afficher un caractère en double hauteur. Par conséquent lorsque l'on
est en mode vidéotex sans délimiteur ou propagation d'attributs et que l'on a sélectionné
la double hauteur, la sortie de la porte NON-ET (3142) est au niveau "0" ce qui provoque
le passage à "1" de la sortie (Q*) de la bascule (3141). La bascule (3141) reçoit
sur son entrée d'horloge le signal (VCCLK) provenant du circuit (25) et constituant
le signal d'horloge caractère vidéo. L'entrée (S) de cette bascule (3141) reçoit le
signal (ROWRST) qui commande une réinitialisation d'une rangée. Les sorties (S2, S3,
S4) de l'additionneur (3120) sont reliées respectivement aux entrées (4A, 3A, 2A)
d'un circuit de multiplexage (3130). L'entrée (1A) du circuit de multiplexage (3130)
reçoit la sortie (CO) de l'additionneur (3120), sortie qui délivre le signal de retenue
de l'addition. Les entrées (1B) à (4B) du multiplexeur (3130) reçoivent respectivement
les sorties (1Q) à (4Q) du registre d'attribut de ligne (33). Ces sorties représentent
respectivement les signaux (LA3) à (LA0). L'entrée de commande (3131) du circuit de
multiplexage commandant l'aiguillage entre les voies d'entrée (A) et les voies d'entrée
(B) sur la sortie du multiplexeur est reliée à la sortie de la porte NON-ET (3142).
Cette sortie délivre le signal (DBLH*) qui est au niveau "1" lorsque l'on ne cherche
pas à afficher un caractère en double hauteur. Dans ce cas l'entrée (3131) commande
l'aiguillage sur les voies (B) et par conséquent les attributs de ligne (LA0) à LA3
sont directement transmis aux sorties (4Y) à (1Y) du multiplexeur (3130), ces sorties
constituant les lignes (313) délivrant respectivement (LC0) à (LC3) à la mémoire morte
de codage caractère. Les lignes (LC0) à (LC3) permettent de coder les tranches de
caractère qui seront sérialisées pour l'affichage.
[0026] Pour faciliter la compréhension des explications de fonctionnement du circuit double
hauteur nous avons représenté en figure 12 sur la gauche un caractère (A) représenté
en simple hauteur par une matrice de 8 tranches de 5 colonnes chacune et sur la droite
de la figure 12 le même caractère représenté en double hauteur. Les numéros 0 à 7
pour le caractère simple hauteur désignent les numéros de tranche, numéros qui sont
codés en binaire par les lignes (LA0) à (LA3). Pour simplifier les explications nous
avons limité le codage des lignes sur 3 lignes d'attributs (LA0) à (LA2). Dans la
colonne figurant entre le caractère simple et le caractère double hauteur sont indiquées
les valeurs décimales correpondantes au codage binaire des lignes (LA0) à (LA2) donnant
un cycle d'affichage de caractère double hauteur. A droite du caractère double hauteur
on a indiqué la valeur du signal (TOP) indiquant si l'on est en train de traiter la
partie haute ou la partie basse du caractère double hauteur et dans les points d'affichage
du caractère double hauteur on a indiqué les valeurs décimales correspondant au codage
binaire des signaux (LC0) à (LC3). Le tableau ci-après permet de comprendre le fonctionnement
du circuit dans le cas du codage des tranches d'un caractère sur 3 lignes (LA0) à
(LA2) et la transformation de ce codage pour permettre l'affichage. Le codage tranformé
sort sur les lignes (LC0) à (LC2). Dans la colonne N figure les valeurs décimales
correspondant aux numéros de tranche d'un caractère simple hauteur tandis que dans
la colonne NC correspond les valeurs décimales du numéro de tranche qu'il faut sélectionner
dans la mémoire morte (15) pour permettre l'affichage du caractère double hauteur.
Ainsi pour la partie haute du caractère double hauteur représenté par la portion du
tableau dans laquelle le signal (TOP*) est égal à "0", le circuit se comporte pour
les valeurs (LC0) à (LC2) comme un multiplieur par 2 des valeurs (LA0) à (LA2). De
cette façon sur les deux premières lignes de la partie haute du caractère double hauteur
on va sélectionner deux fois la tranche 0 du caractère. De même pour les tranches
6, 7 de la partie haute du caractère double hauteur, on va sélectionner deux fois
la tranche 3 du caractère simple hauteur. Lorsque l'on passe dans la partie basse
du caractère double hauteur, partie basse qui est signalée par le signal (TOP*) à
la valeur logique "1", on additionne le signal correspondant à la ligne d'attributs
en cours de traitement pour le caractère simple hauteur avec le signal de retenu constitué
par la valeur du signal (TOP*) et le signal (LLA) correspondant à la valeur de la
ligne d'attributs pour la dernière ligne du caractère simple hauteur avant le passage
au traitement de la partie basse. Ce signal (LLA) est constitué par les valeurs de
bit représentées dans l'encadrement en pointillé de la ligne 7. Le résultat des additions
respectives donne les valeurs respectives des signaux (S1) à (CO) pour la partie basse
du tableau correspondant à l'affichage de la partie basse du caractère. Ainsi après
avoir éliminé par câblage les valeurs prises par (S1) on retrouve les valeurs de (S2,
S3, S4) respectivement sur les sorties (LC0, LC1, LC2) du circuit multiplexeur. En
effet, nous rappelons que l'on est dans le cas où l'entrée d'aiguillage (3131) sélectionne
les voies (A) et par suite les sorties du circuit de l'additionneur puisque le signal
provenant de la sortie de la porte NON-ET (3142) est au niveau "0". De cette façon
les deux première lignes de la partie basse du caractère double hauteur sont constituées
par les tranches 4,4 du caractère simple hauteur et les deux dernières lignes du caractère
double hauteur sont constituées par les tranches 7,7 du caractère simple hauteur.
Les signaux (LC0) à (LC3) associés aux signaux transitant sur la ligne (140) vont
permettre de sélectionner la tranche de caractères concernée et la ROM (15) va donc
transmettre sur les 8 lignes (CC) représentées par la liaison (150) les valeurs des
bits correspondant à l'affichage requis. Ces 8 lignes (CC0) à (CC7) se retrouvent
sur la figure 4 qui représente le circuit de masque associé avec le sérialisateur
(40) et le circuit d'élargissement du point. Il est bien évident que pour des raisons
de simplification d'explications on a représenté le caractère avec 5 colonnes et 8
lignes mais que le même circuit s'applique aussi bien à des caractères constitués
par des matrices de 10 à 16 lignes et de 8 à 10 colonnes. L'intérêt de ce circuit
d'affichage double hauteur est justement qu'il est indépendant du nombre de lignes
ou de tranches des caractères.

[0027] Les figures 4, 5 représentent le circuit d'élargissement du point et son association
avec les autres blocs fonctionnels du décodeur d'attributs vidéo. Les signaux (CC0)
à (CC7) sortant de la mémoire morte (15) sont envoyés sur les entrées correspondantes
du circuit (41) représenté à la figure 4. Dans le cas de l'exemple choisi à la figure
12 pour la tranche des caractères 0, les signaux (CC0) à (CC4) sont successivement
et dans l'ordre 0 1 1 1 0. Les 10 lignes de sortie (411) du circuit (41) permettent
d'étendre le code caractère sur 10 bits suivant les valeurs des signaux de commande
(COLSEP-CMD) et (BF-MODE) qui représentent respectivement la commande d'attribut de
séparation verticale et le mode d'extension du sérialisateur (40). Les signaux (BLANK-CMD)
et (SET-CMD) sont les signaux de commande d'effacement et le signal de commande de
mise à "1" du circuit. Ces signaux de commande permettent par l'intermédiaire des
portes NON-ET (4100) à (4119) de masquer ou de mettre à "1" l'ensemble des codes caractères.
Les 10 lignes parallèles de sortie (411) du circuit de masque (41) sont sérialisées
dans le sérialisateur (40) constitué par 3 registres à décalage (4001) à (4003) dont
les sorties série sont chainées et les entrées parallèles reçoivent les 10 lignes
de sortie (411). La commande du décalage et de la sérialisation est effectuée par
le signal (SHCLK), signal d'horloge de sérialisation envoyé sur l'entrée (400) du
boitier (4001). Le signal sérialisé permettant l'affichage vidéo est représenté par
la ligne (SRD), données sérialisées, qui est liée à la sortie (4Q) du boitier (4003).
La sortie de données sérialisées inverse (SRD*) est constituée par la sortie (4Q*)
du même boitier. Les entrées de chargement des registres à décalage de sérialisation
sont commandées par le signal (SLOAD*) signal de chargement pour la sérialisation.
Le signal (DSEN*) d'invalidation de l'élargissement du point et le signal (SLOAD)
de chargement de la sérialisation sont envoyés sur une porte (NON-OU) (5404) dont
la sortie est envoyée sur l'entrée de remise à "1" d'une bascule (540). Donc lorsque
le chargement série et l'invalidation de l'élargissement du point sont à zéro la sortie
de la porte (5404) via commander la remise à "1" de la bascule (540). La bascule (540)
reçoit sur son entrée d'horloge la sortie d'un inverseur (5405) dont l'entrée reçoit
le signal (SHCLK) qui est le signal d'horloge de sérialisation. Ce signal d'horloge
de sérialisation est inversé par l'inverseur (5405) qui délivre le signal (SHCLK*).
Cette bascule (540) de type D reçoit son son entrée (D) le signal (SRD) et délivre
sur sa sortie (Q) le signal (SRDX), signal de sérialisation des données retardées
et sur sa sortie (Q*) le signal (SRDX*), signal de sérialisation des données inversées
et retardées. Ainsi si l'on se réfère à la figure 13, la ligne (SHCLK) représente
la périodicité du signal d'horloge de signalisation, la ligne (SHCKL*) représente
le signal d'horloge de sérialisation décalé d'une demi période, le signal (SRD) représente
le signal de sérialisation des données dans le cas où l'on a à afficher un point appartenant
à un barre verticale telle que le premier point de la tranche 1 du caractère A de
la figure 12. Ce signal (SRD) délivré par la sortie (4Q) du registre à décalage a
une durée égale à une période entière du signal d'horloge de sérialisation qui commande
les registres de sérialisation du circuit (40). Le signal (SRDX) délivré par la sortie
(Q) de la bascule (540) est comme on peut le voir sur la figure 13 décalé d'une demi
période par rapport au signal (SRD). Une logique constituée par les circuits (5400,
5401, 5402, 5403) permet, en fonction des signaux délivrés par un circuit (541) d'inversion
du point, de délivrer un signal (E) tel que celui représenté à la figure 13. Ce signal
(E) comme on peut le voir a été prolongé d'une demi période par rapport au signal
(SRD). Par conséquent, on a élargi le premier point de la tranche 1 du A d'une valeur
sur l'écran correspondant à une demi période de l'horloge. Ce circuit permet donc
d'uagmenter la luminosité des barres verticales dans les caratères contenant ces barres
verticales. Par contre sur les barres horizontales ce circuit ne présente aucun inconvénient
puisque le résultat final sur une barre horizontale est de prolonger cette barre d'une
demi période. La porte NON-ET (5401) à 3 entrées reçoit sur sa première entrée le
signal (SRDX*), signal de sérialisation retardé et inversé, sur sa deuxième entrée
le signal (SRD*), signal de sérialisation inversé et sur sa troisième entrée le signal
délivré par la sortie (Q) d'une bascule (5401). La sortie de cette porte NON-ET (5401)
est envoyée sur une première entrée d'une porte NON-ET (5400) délivre au circuit de
multiplexage (50) le signal (E) représenté à la figure 13. Un inverseur (5406) branché
à la sortie (542) permet de délivrer sur sa sortie un signal (E*), signal inverse,
qui est envoyé également au multiplexeur (50). La deuxième entrée de la porte NON-ET
(5400) reçoit la sortie d'une porte NON-ET (5402) à 2 entrées dont la première entrée
reçoit le signal (SRDX) signal de sérialisation des données retardées et la deuxième
entrée reçoit la sortie (Q*) d'une bascule (5410). La troisième entrée de la porte
NON-ET (5400) reçoit la sortie d'une porte NON-ET (5403) à 2 entrées dont la première
entrée reçoit le signal (SRD), signal de sérialisation des données, et la deuxième
entrée reçoit la sortie (Q*) d'une bascule (5410). La sortie (Q) de la bascule (5410)
indique lorsqu'elle est au niveau "1" que le point correspondant du caractère doit
être inversé. Dans ce cas cette sortie (Q) qui est envoyée sur la porte NON-ET (5401)
valide les entrées de cette porte NON-ET et c'est le signal de sortie de cette porte
NON-ET (5401) qui est transmis au travers de la porte NON-ET (5400) pour constituer
le signal (E). En effet (Q) étant au niveau "1", (Q*) est au niveau "0" et par conséquent
le portes NON-ET (5402, 5403) délivrent en sortie les niveaux "1" qui servent uniquement
à valider la transmission du signal de sortie de la porte. (5401). Dans le cas inverse,
(Q) vaut "0" et la sortie de la porte (5401) est au niveau "1" et valide sur la porte
(5400) la transmission des signaux de sortie des portes (5402, 5403). Dans ce cas
(Q*) est au niveau "1" et par conséquent le signal (SRDX) reçu en entrée de la porte
(5402) est recopié après inversion sur la sortie et le signal (SRD) subit le même
sort dans la porte (5403). En entrée de la porte (5400) on dispose donc du signal
(SRDX) inversé et (SRD) inversé ce qui, dans la porte NON-ET (5400) qui est équivalente
à deux inverseurs en entrée et une porte OU à la suite, assure sur la sortie (542)
l'addition des deux signaux (SRD) et (SRDX) et par conséquent la fourniture du signal
d'élargissement du point. Le circuit de commande d'inversion du point (541) est constitué
d'une bascule (D) (5410) dont l'entrée (D) de commande reçoit la sortie d'une porte
NON ET (5411) à deux entrées. La première entrée de cette porte NON-ET (5411) reçoit
la sortie d'une porte NON-ET (5412) à deux entrées, dont la première entrée reçoit
le signal (REV-CMD) signal de commande de l'inversion qui est fourni par le bit (RVS)
de l'octet de configuration représenté à la figure 6. La deuxième entrée de cette
porte NON-ET (5412) reçoit le signal (SLOAD) signal de commande du chargement du sérialisateur.
Ce signal est également envoyé sur la première entrée d'une autre porte NON-ET (5413)
à 2 entrées. Cette porte NON-ET (5413) reçoit sur sa deuxième entrée la sortie (Q*)
de la bascule (5410). La sortie de cette porte NON-ET (5413) est envoyée sur la deuxième
entrée de la porte (5411). La bascule (5410) est synchronisée avec le reste du circuit
par le signal (SHCLK), cette bascule est réinitialisée par le signal (VRST*), signal
de réinitialisation de la vidéo.
[0028] Le fonctionnement du circuit d'inversion du point est le suivant. Lorsque le signal
(REV-CMD) est au niveau "1" de façon à indiquer une commande d'inversion du point
de caractère dû au curseur, la sortie (Q) de la bascule (5410) est au niveau "0" et
la sortie (Q*) est au niveau "1". Comme l'on est en train d'effectuer une sortie de
caractère le signal (SLOAD) est également au niveau "1". Par conséquent les portes
(5412) et (5413) recevant sur leurs entrées des niveaux "1" délivrent en sortie des
niveaux "0". La porte (5411) recevant des niveaux "0" en entrée délivre en sortie
un niveau "1" qui attaque l'entrée (D) de la bascule (5410) et fait passer la sortie
(Q) du niveau "0" au niveau "1" au coup d'horloge (SHCLK) suivant. A ce moment là
(Q*) passe au niveau "0" et par conséquent la sortie de la porte (5413) passe au niveau
"1" et la sortie de la porte (5411) maintient la valeur du signal (REV-CMD). Dès que
ce signal de commande d'inversion repasse au niveau "0" la sortie de la porte (5411)
passe également au niveau "0" ce qui fait retomber la sortie (Q) de la bascule (5410)
au niveau "0". Dans ce cas on n'inverse plus le point. Le circuit de multiplexage
(50) est constitué par 3 portes NON-ET (5001, 5002, 5003) dont les sorties respectives
représentent les signaux (R,G,B), signaux de commande de l'affichage de la couleur
respective rouge, verte, bleue. La porte de sortie (5001) reçoit sur la première de
ses 3 entrées la sortie d'un porte NON-ET (5010) à 3 entrées dont la première entrée
reçoit le signal (E) la deuxième entrée reçoit une des lignes de sortie (511) du circuit
(51) de commande de la couleur caractère. Cette ligne (511) étant constituée par la
ligne commandant la couleur rouge. La troisième entrée de la porte (5010) reçoit une
ligne de sortie (531) du circuit (53) de commande de l'inversion du fond. La ligne
de sortie (531) délivre le signal RBLANK* qui commande l'effacement de l'écran lorsqu'il
est au niveau logique "0". La deuxième entrée de la porte (5001) reçoit la sortie
d'une porte (5020) dont la première entrée reçoit la sortie de l'inverseur (5406)
délivrant le signal (E*). La deuxième entrée reçoit une des lignes de sortie (521)
du circuit (52) de commande de la couleur du fond de l'écran. Cette ligne étant celle
qui correspond à la commande de la couleur rouge du fond. La troisième entrée de cette
porte (5020) reçoit la ligne (531). La troisième entrée de la porte (5001) reçoit
la sortie d'une porte (5004) à 2 entrées dont la première entrée reçoit un signal
(REVSCREEN), signal d'inversion de l'écran lorsqu'il est au niveau logique "1". Ce
signal (REVSCREEN) est fourni par la ligne (530). La deuxième entrée de cette porte
(5004) reçoit la sortie (534) du circuit (53) d'inversion du fond. Cette sortie (534)
fournit le signal RBLANK d'effacement de l'écran, commandant l'effacement de l'écran
lorsqu'il est au niveau logique "1". La porte NON-ET (5200) correspondant à la couleur
verte sera reliée également à une porte (5011) dont la sortie déterminera la couleur
de la forme du caractère, à une porte (5021) dont la sortie déterminera la couleur
du fond et à une porte (5005) dont la sortie déterminera s'il doit y avoir inversion
de l'écran. De la même façon la porte (5003) dont la sortie délivre le signal de commande
de la couleur bleue sur un moniteur couleur sera reliée à la sortie d'une porte (5012)
dont la sortie détermine la couleur de la forme du caractère, à la sortie du porte
(5022) dont la sortie déterminera la couleur du fond et à la sortie d'une porte (5006)
qui commandera l'inversion de l'écran. Les circuits (51, 52) sont chacun constitués
d'un registre (5110, respectivement 5210) à 3 bascules, synchronisées par le signal
SHCLK et réinitialisés repectivement par les signaux VRRST* et ROWRST*. Les trois
sorties Q de chacun de ces registres sont reliées aux entrées 1A à 3A des multiplexeurs
respectifs 5100, 5200. Les entrées 1B à 3B du multiplexeur 5100 recoivent les signaux
REDFORG de commande d'un caractère rouge GREFORG de commande d'un caractère vert,
BLUFORG de commande d'un caractère bleu. De même les entrées 1B à 3B du multiplexeur
5200 recoivent les signaux A6 à A4 de commande d'un fond respectivement rouge, vert,
bleu. Les multiplexeurs (5100, 5200) sont commandés respectivement par les signaux
FORGEN et BAKGEN de validation du caractère et respectivement de fond. Les signaux
FORGEN et BAKGEN permettent d'assurer la prise en compte des commandes respectives
de couleur (REDFORG à BLUFORG et A6 à A4) par les registres 5110 en 5210 lors du premier
pixel d'un caractère. Ensuite le rebouclage des sorties Q sur les entrées A des multiplexeurs
assure le maintien des commandes pendant tout le caractère, alors que les signaux
REDFORG à BLUFORG et A6 à A4 correspondent déjà au caractère suivant.
[0029] Les autres circuits réalisant les fonctions décrites à la figure 2 étant des circuits
classiques pour l'homme de métier ne seront pas décrits plus en détails.
[0030] D'autres modifications à la portée de l'homme de métier font également parties de
l'esprit de l'invention.
1. Décodeur d'attributs vidéo pour affichage couleur ou monochrome en mode alphanumérique
à haute définition ou en mode vidéotex avec dans le mode vidéotex le choix entre le
mode alphanumérique ou le mode semigraphique, comportant un circuit d'horloge (25),
un registre de configuration (23), un registre d'attributs de caractères (22), un
registre d'attributs de lignes (32, 33), un circuit de décodage des attributs (21)
relié à ces différents registres, un circuit (41) de masquage des caractères, un sérialisateur
(40) relié à ce circuit de masquage (41) et au circuit d'horloge (25), un circuit
d'inversion du fond (53), un circuit (51) de commande de la couleur du caractère et
un circuit (52) de commande de la couleur de fond, ces 3 derniers circuits étant reliés
en entrée au circuit décodeur d'attributs en en sortie au circuit (50) de multiplexage
et de commande des canons du moniteur, caractérisé en ce que la sortie (402) du circuit
sérialisateur (40) est envoyée sur un circuit (54) d'élargissement du point dont la
sortie (542) est reliée à une entrée du circuit de multiplexage, et en ce qu'il comprend
en outre un circuit logique double hauteur (31) relié d'une part au registre d'attributs
de lignes (33) et d'autre part aux lignes de sélection (LC0, LC3) d'une tranche de
caractères dans une mémoire morte (15) générateur de caractère.
2. Contrôleur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit double hauteur
(31) permet de doubler la hauteur des caractères quel que soit le nombre de tranches
de caractères contenus dans un caractère de hauteur normale.
3. Contrôleur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit d'élargissement
du point (54) permet d'élargir le point d'une valeur déterminée correspondant à une
demi période d'horloge quel que soit le mode d'affichage adopté en direct ou en inverse.
4. Contrôleur selon la revendication 3, caractérisé en ce que le circuit d'élargissement
du point est constitué d'un inverseur (5405) du signal d'horloge, d'une bascule de
retardement (540), du signal de sérialisation des données et des données inversées
et d'une logique combinatoire (5400) à (5403) entre les signaux de données, de données
inversées et les mêmes signaux retardés en fonction du mode d'affichage direct ou
inversé déterminé par un circuit (541).
5. Contrôleur selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le circuit
de logique double hauteur (31) comprend des moyens (3100) de mémorisation de l'adresse
de la dernière ligne du caractère, des moyens (3100) de générer une valeur constante
et des moyens (3120) d'ajouter cette valeur constante au signal représentatif de la
tranche de caractère en cours de traitement fourni par des moyens (3130) de mémoriser
la tranche de caractère en cours de traitement et des moyens (3120) de diviser par
deux le résultat pour constituer l'adresse de la tranche du caractère délivré aux
entrées d'adresse de tranche de la mémoire morte (15) générateur de caractère, et
des moyens (3130) de sélectionner soit les sorties de l'additionneur diviseur soit
les sorties du registre d'attributs de lignes (33).