[0001] La présente invention concerne un procédé de traitement de l'humidité ascendante
dans les murs, ainsi qu'un dispositif électronique pour la mise en oeuvre de ce procédé.
[0002] Cette humidité, qui provient du sol, voit l'action des phénomènes d'osmose et de
capillarité relayée et largement amplifiée par l'apparition de différences de potentiel
à l'intérieur des murs, créant un effet de pile constant.
[0003] La présente invention a pour but d'interrompre cet effet de pile et, par là même,
l'ascension de l'humidité dans les murs par l'inversion des différences de potentiel
et l'obturation des capillaires du mur.
[0004] Pour ce faire, des trous ou des saignées sont pratiqués dans les murs, dans lesquels
on introduit des montages sous forme de barres, tubes ou faisceaux métalliques. Or,
selon le principe de Coulomb, tout corps conducteur mis en contact avec le sol se
charge négativement.
[0005] En effet, dans les constructions, du fait de la présence de nombreux circuits électriques,
d'appareils ménagers ou audiovisuels, existent des courants dits "vagabonds", susceptibles
d'inverser la. polarité des barres, courants qui sont à l'origine d'échecs dans les
procédés utilisés actuellement. De même, le déplacement des véhicules (faits d'un
grand nombre de pièces d'acier plus ou moins aimantées) dans le champ magnétique terrestre
produit inévitablement des courants induits (dits de Foucault) qui engendrent à leur
tour des champs magnétiques variables.
[0006] Dans le document "Elektrophysikalische Verfahren zur Mauertrockenlegung, Teil 1",
on utilise des méthodes électrochimiques, basées sur le traitement de l'humidité ascendante
d'un mur par le passage d'un courant continu à l'aide d'électrodes métalliques sous
forme de barres, tubes ou faisceaux, introduites dans le mur, et éventuellement scellées
à l'aide de mortiers spécifiques, visant, soit à annuler ou même à inverser la différence
de potentiel existant dans le mur, et ainsi le courant d'ions solvatés responsables
du transport d'eau, soit à obturer les capillaires à l'aide d'une matériau d'étanchéité
sous forme de poudre, dont les grains sont diffusés dans le mur. Les électrodes métalliques
sont alors reliées à l'extérieur du mur afin de former un circuit électrique fermé,
le mur constituant une partie de ce circuit électrique.
[0007] Mais ces procédés ne proposant pas une solution durable dans le temps.
[0008] En effet, dans le cas de l'inversion du potentiel dans le mur, l'utilisateur doit
continuellement fournir de l'énergie pour entretenir le processus. Ceci entraîne des
dépenses considérables. De plus, l'annulation ou l'inversion de potentiel aboutit
nécessiarement, soit à la dissolution d'une des deux électrodes par électrolyse, soit
à un dépôt d'oxydes isolant sur les deux électrodes et donc à une interruption du
processus.
[0009] Dans le cas de l'obturation des capillaires par un matériau d'étanchéité, il est
impossible de supprimer entièrement l'ascension de l'humidité dans le mur, l'effet
de pile n'étant pas interrompu. On aboutit, par contre, à un stockage important d'eau
dans les parties basses du mur, et donc à un pourrissement accéléré des fondations
du fait de la rétention d'eau à ce niveau.
[0010] Le problème posé par la présente invention consiste donc à concevoir un procédé de
traitement de l'humidité ascendante dans les murs à l'aide d'électrodes, sous forme
de barres, tubes ou faisceaux, introduites dans des orifices pratiqués dans lesdits
murs, en réalisant simultanément, d'une part, l'obturation rapide des capillaires
desdits murs et, d'autre part, la suppression, à long terme, de l'effet de pompe électrique,
principalement responsable de l'ascension de l'humidité dans les murs, sans avoir
pour autant à fournir continuellement de l'énergie et sans que les électrodes ne s'oxydant
ou ne se désagrègent, et sans que l'humidité ne s'accumule dans les fondations, de
manière à aboutir ainsi à un assèchement durable desdits murs.
[0011] Ce problème est précisément résolu par le procédé objet de l'invention, procédé caractérisé
en ce qu'il comporte, principalement, deux phases distinctes de traitement, à savoir,
d'une part, une phase d'apport d'énergie consistant, après avoir ajouté un élément
de catalyse dans les orifices en plus des barres, tubes ou faisceaux, à envoyer des
impulsions électriques, fournies par un circuit électronique, sur lesdits tubes, barres
ou faisceaux, réalisant ainsi, simultanément, d'une part, une accumulation de charges
électrostatiques au niveau des barres, tubes ou faisceaux, et, d'autre part, grâce
à un phénomène de résonance dudit circuit électronique avec le circuit interne propre
du mur, une polarisation au niveau de l'électrolyte intracapillaire du mur, aboutissant
à un dépôt de sels insolubles silico-calciques sur les parois des capillaires des
fondations, et à effectuer des mesures de contrôle du taux d'humidité et, d'autre
part, une phase électrostatique consistant, lorsque le degré d'assèchement souhaité
du mur est atteint, à déconnecter le circuit électronique, puis à boucher les orifices
de percement de manière à sceller les barres, tubes ou faisceaux, ainsi chargés dans
le mur, permettant ainsi à l'effet électrostatique des barres, tubes ou faisceaux
de se développer, et à l'assèchement du mur de se poursuivre par l'élimination rapide
de l'eau restante par les voies naturelles et par la suppression, à long terme de
l'effet de pompe électrique, du fait de l'élimination durable de l'inversion de polarité,
responsable de l'ascension de l'humidité dans les murs.
[0012] L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte
à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué
avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels:
la figure 1 est une vue en coupe de la partie basse d'un mur présentant une humidité
ascendante;
la figure 2 est une vue en coupe de la partie basse d'un mur présentant une inversion
de la polarité;
la figure 3 est une vue en coupe de la partie basse du mur représentée à la figure
2, dans laquelle on introduit, moyennant un orifice, un tube, barre ou faisceau faisant
partie d'un dispositif électronique pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention;
la figure 4 est une vue en coupe du tube, barre ou faisceau représenté à la figure
3;
la figure 5 est une vue synoptique d'un dispositif électronique pour la mise en oeuvre
du procédé conforme à l'invention;
la figure 6 est une vue schématique du circuit électronique faisant partie du dispositif
électronique représenté à la figure 5;
la figure 7 est une vue schématique du circuit électronique multivibrateur faisant
partie du dispositif électronique pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention,
dans le cas de murs très humides ou en contact direct avec une nappe d'eau, et
la figure 8 est une vue synoptique du dispositif électronique conforme à l'invention,
intégrant le circuit électronique multivibrateur représenté à la figure 7.
[0013] Conformément à l'invention, le procédé de traitement de l'humidité ascendante dans
les murs consiste, notamment, à forer préalablement au moins un orifice dans lesdits
murs, à y introduire au moins un tube, barre ou faisceau métallique, ledit procédé
étant caractérisé en ce qu'il comporte, principalement, deux phases distinctes de
traitement, à savoir, d'une part, une phase d'apport d'énergie consistant, après avoir
ajouté un élément de catalyse dans les orifices 6 en plus des barres, tubes ou faisceaux
7, à envoyer des impulsions électriques, fournies par un circuit électronique 12,
sur lesdits tubes, barres ou faisceaux 7, réalisant ainsi, simultanément, d'une part,
une accumulation de charges électrostatiques au niveau des barres, tubes ou faisceaux
7, et, d'autre part, grâce à un phénomène de résonance dudit circuit électronique
12 avec le circuit interne propre du mur 3, une polarisation au niveau de l'électrolyte
intracapillaire du mur, aboutissant à un dépôt de sels silicocalciques insolubles
sur les parois des capillaires des fondations, et à effectuer des mesures de contrôle
du taux d'humidité 4 et, d'autre part, une phase électrostatique consistant, lorsque
le degré d'assèchement souhaité du mur 3 est atteint, à déconnecter le circuit électronique
12, puis à boucher les orifices 6 de percement de manière à sceller les barres, tubes
ou faisceaux 7, ainsi chargés, dans le mur 3, permettant ainsi à l'effet électrostatique
des barres, tubes ou faisceaux 7 de se développer, et à l'assèchement du mur 3 de
se poursuivre par l'élimination rapide de l'eau restante par les voies naturelles
et par la suppression, à long terme, de l'effet de pompe électrique, du fait de l'élimination
durable de l'inversion de polarité 5, responsable de l'ascension de l'humidité 4 dans
les murs 3.
[0014] Comme le montrent les figures 5 et 8 des dessins annexés, le procédé, objet de l'invention,
consiste, dans un premier temps, à implanter obliquement ou verticalement une série
de barres, tubes ou faisceaux 7 dans un mur 3 à des distances calculées pour permettre
le recouvrement des forces de champ, ces éléments 7 étant reliés au circuit électronique
12 générateur d'impulsions par l'intermédiaire d'une boîte d'alimentation 13 pendant
la durée de la phase d'apport d'énergie, et déconnectés pendant la phase électrostatique.
[0015] Conformément à une autre caractéristique de l'invention, on introduit entre les barres,
tubes ou faisceaux 7 et les parois des orifices 6 correspondants, forés dans le mur
3, un élément de catalyse pour la réaction physico-chimique intracapillaire d'obturation
des pores, constitué par une poudre formée de cuivre métal en très fines particules,
de zéolithe et d'oxylithe, si les conditions locales l'exigent.
[0016] Selon une autre caractéristique de l'invention, la phase électrostatique consiste
principalement à déconnecter les barres, tubes ou faisceaux 7 du circuit électronique
12 et à maintenir à l'inversion des potentiels dans le mur 3, par l'action électrostatique
des barres, tubes ou faisceaux 7.
[0017] L'invention a également pour objet un dispositif électronique pour la mise en oeuvre
du procédé, comportant des électrodes métalliques sous forme de barres, tubes ou faisceaux,
introduites dans le mur à assécher, éventuellement scellées à l'aide de mortiers spécifiques,
et reliées entre elles à l'extérieur du mur afin de former un circuit électrique fermé,
caractérisé en ce que lesdits barres, tubes ou faisceaux sont reliés entre eux à l'extérieur
du mur par l'intermédiaire d'un boîtier électronique 12 générateur d'impulsions et
sont constitués, comme représenté à la figure 4 des dessins annexés, par un alliage
ferrite, de nickel ou de lithium, ou par d'autres alliages tels que, notamment, fer-manganèse-zinc
à gros cristaux, ou cuivre-zinc-arsenic, ou cuivre-nickel 10 Fe 1 Mn, ou encore cuivre-nickel
30 Fe 2 Mn2, lesdits tubes, barres ou faisceaux 7 étant recouverts du traitement de
surface 11, d'un diélectrique 8, préférentiellement du PVC, et emmanchés, à leurs
parties supérieures, chacun, dans un cylindre ou une bobine de fils de cuivre 9, qui
sont isolés de façon partielle par une couche du même diélectrique 8, préférenteillement
du PVC, lesdits tubes, barres ou faisceaux 7 faisant office de condensateurs, une
fois insérés dans le mur 3.
[0018] Conformément à l'invention, et comme le montre la figure 6 des dessins annexés, le
circuit électronique 12 comporte un transformateur 17 abaisseur de tension, relié
au secteur par l'intermédiaire d'un interrupteur 15 et d'un fusible 16, alimentant
un pont de diodes 18, dont une sortie est mise à la terre 26, et dont l'autre est
branchée sur un circuit formé par trois résistances 19, 20, 24, dont l'une 19 constitue
un régulateur d'intensité, ainsi que sur un shunt 25 et un ampèremètre de contrôle
22, deux diodes électroluminescentes 21,23 contrôlant l'équilibre dudit circuit électronique
12.
[0019] Selon une caractéristique de l'invention, le circuit électronique 12 génère des impulsions
de polarité positive, sous un voltage variable, adapté aux conditions locales, et
de 5 à 15 milli-ampères, à une fréquence de 100 Hertz pour un tube, barre ou faisceau
7, selon le jeu de diodes 18, chaque barre, tube ou faisceau 7 étant alimenté par
l'intermédiaire d'une diode 29, montée en série.
[0020] Conformément aux figures 4 et 5 des dessins annexés, la diode 29 est située à la
partie supérieure de chaque barre, tube ou faisceau 7, pour équilibrer électriquement
l'ensemble de l'installation du système, suivant l'évolution de la résistivité du
mur 3 au cours de la phase d'apport d'énergie du procédé, l'alimentation se faisant
en série.
[0021] Selon une caractéristique supplémentaire, et comme le montre la figure 8 des dessins
annexés, le dispositif électronique pour la mise en oeuvre du procédé comporte, en
outre, dans le cas de traitements de murs en contact direct avec l'eau, un circuit
électronique 45 multivibrateur, représenté à la figure 7, réalisant un accord automatique
avec le circuit interne propre au mur 3, suivant l'évolution des résistances et capacités
de celui-ci au cours du temps, afin de maintenir l'état de résonance.
[0022] L'étude des actions électrostatiques exercées à grande distance par und distribution
de charges nous a donc conduits à utiliser pour les barres un dopage, de façon à obtenir
des électrons faiblement liés.
[0023] Les alliages utilisés sont du type (non limitatif):
-Ferrites de Nickel
-Fer-Manganèse-Zinc en matériau à gros cristaux
-Ferrites de Lithium
-Cuivre-Zinc-Arsenic
-Cuivre-Nickel 10 Fe 1 Mn
-Cuivre-Nickel 10 Fe 2 Mn2
en barres pleines, en tubes ou en faisceaux. Barres d'alliages, tubes ou faisceaux
ont subi un traitement de surface et sont recouverts d'un diélectrique qui est souvent
du chlorure de Polyvi- nyle. La partie supérieure de la barre est insérée à l'intérieur
d'un cylindre ou .d'une bobine de fil du même métal. Ce cylindre ou la bobine de fil
sont partiellement recouverts du même diélectrique que la barre, et alimentés au travers
d'une diode pour équilibrage.
[0024] Il était nécessaire, dans le cas présent, de former ainsi un condensateur afin qu'une
partie appréciable des forces de champ soit dirigée le long de la couche de diélectrique
et non pas perpendiculairement à celle-ci, dans la partie supérieure de la barre.
[0025] La champ électromagnétique obtenu permet de mettre en oeuvre un important processus
d'entraînement ionique, pour lequel le procédé comporte deux phases.
1) Une phase d'apport d'énergie
[0026] Le principe est d'envoyer des impulsions sous un voltage variable, adapté aux conditions
locales, de polarité positive, sous un ampérage de 5 à 15 milli-ampères (suivant les
matériaux du mur) sous une fréquence de 100 Hertz.
[0027] Pour ce faire, on utilise un transformateur de 220 volts alimenté au travers d'un
interrupteur et d'un fusible. Le secondaire est branché sur quatre diodes reliées
d'une part à la terre et d'autre part à un circuit comprenant trois résistances R1,
Rx et R2 et à un circuit pour un ampèremètre de contrôle. Rx constitue le régulateur
d'intensité. Deux diodes électroluminescentes contrôlent l'équilibre du système.
[0028] L'ensemble de ces éléments constitue donc un circuit électronique generateur d'impulsions.
[0029] On sait qu'une polarisation est prévisible dans un système d'électrolytes en solution
lorsqu'on est en mesure d'exercer, à l'aide d'un condensateur de capacité et d'une
tension de charge suffisamment élevés, une "information directe". On peut obtenir
ainsi une amorce de cristallisation à l'intérieur même des capillaires du mur.
[0030] Dans le procédé cet effet est obtenu de la façon suivante: il est bien connu (Electrophysikalische
Verfahren zur Mauertrockenlegung. Teil 1 que les murs se comportent, du point de vue
électrique, comme un circuit Résistance-condensateur. Le dispositif situé à la partie
supérieure des barres, (tubes ou faisceaux) se comporte comme un condensateur chargé
par les impulsions à 100 Hz du circuit électronique générateur. Ce condensateur se
décharge dans le circuit du mur, lequel a la propriété de varier en résistance et
en capacité dans le temps, suivant l'état des électrolytes du mur.
[0031] A différents moments de ces variations, les décharges en provenance de la barre vont
se trouver en résonance (comme un résonateur de Oudin) avec le circuit du mur. On
obtient ainsi une tension de charge élevée qui est à l'origine des phénomènes de polarisation
et de cristallisation au niveau de l'électrolyte intracapillaire.
[0032] A début la décharge du condensateur est oscillatoire, car la résistance est faible
et la self notable et nous sommes dans les conditions de la polarisation et de la
cristallisation. Au bout de quelque temps nous sommes dans les conditions d'une décharge
quasi-continue qui favorise, autour de l'amorce réalisée par le cristal, le dépôt
de sels amorphes insolubles dans la formation desquels les ions cuivre libérés à partir
de l'électrolyse partielle du cylindre (ou de la bobine) de cuivre, ou de l'électrolyse
d'une poudre de cuivre en présence de zéolithe, jouent le rôle de catalyseur. La poudre
est introduite dans l'orifice lors de la pose de la barre dans le mur.
[0033] La zéolithe active le catalyseur par le phénomène bien connu d'intercalation dans
un silicate lamellaire. Si nécessaire ou ajoute de l'oxylithe pour fournir de l'oxygène
naissant au contact de l'eau du mur pour éviter l'accumulation d'hydrogène en provenance
des molécules d'eau qui auront subit l'électrolyse.
[0034] On obtient ainsi l'obturation en quelques semaines de la majorité des pores capillaires
du mur.
[0035] Les murs en contact direct avec une nappe liquide (Venise, Florence, etc...) nécessitent
un autre circuit électronique pour obtenir le ,résultat précité. Ce circuit supplémentaire
est, par constitue un multivibrateur dont la fréquence et le rapport cyclique sont
ajustés automatiquement après étalonnage de départ. Il est alimente sous un voltage,
continu (Alimentation conventionnelle) et permet d'alimenter les barres sous une intensité
de 5 mA à 1,5 A; il est ainsi complémentaire du circuit électronique générateur d'impulsions.
[0036] Il constitue un oscillateur astable, qui permet de maintenir l'état de résonance
avec le circuit propre du mur.
[0037] La résistance de charge, ainsi que la "capacité parasite" offertes par le mur nous
donnent le premier élément de l'oscillateur comme résistance de charge du transistor
T2- Le transistor T1 verra sa charge ajustée par la résistance R1 de façon à rendre
la forme d'onde de départ aussi symétrique que possible (rapport cyclique 50/50, sous
forme rectangulaire).
[0038] Les transistors T1 et T2 étant correctement polarisés par les résistances de base
RG1 et RG2, il suffit de mettre en réaction l'oscillateur astable par les condensateurs
C1 et C2. Le système rentre donc en oscillation accordée sur une fréquence déterminée
à l'avence selon la résistivité sur le mur.
[0039] RL est la résistance de limitation de l'intensité de départ au début de l'assèchement
et aussi suivant le nombre de barres, la capacité C 44 assure un découplage sur l'alimentation
des transistors.
[0040] Le circuit LED est composé du condensateur C3, de la résistance R3 et de la diode
D3, il sert seulement à visualiser que l'appareil oscille correctement. En effet,
en l'absence d'oscillations le condensateur C3 n'est pas conducteur et, de ce fait,
n'alimente pas la diode LED, R3 servant à limiter le courant dans la diode.
[0041] Que va-t-il se passer dans le temps ? Au fur et à mesure du traitement du mur, la
résistance des barres (RX) et la capacité parasite (CX) des barres vont changer de
valeur, c'est-à-dire que RX va voir ses valeurs augmenter et CX sa capacité diminuer.
La constante de temps offerte par RX+C2 va changer, seule la constante de temps C1
ajustée avec R1 va rester constante. De ce fiat la fréquence de l'oscillateur va glisser
vers des valeurs inférieures à celles du point de départ ainsi que le rapport cyclique
qui va en diminuant dans les valeurs positives.
[0042] En cas d'assèchement total avec une valeur très élevée de RX, l'oscillateur peut
s'arrêter totalement.
[0043] Ainsi est maintenu l'accord entre l'oscillateur astable et le circuit interne+capacité
propre du mur, et cette résonnance continue permet de maintenir les tensions élevées
nécessaires à un blocage rapide des capillaires dans les conditions difficiles rencontrées
dans le mur près de la nappe d'eau, comme dans les murs anciens, épais et très humides.
Un champ électrique d'intensité suffisante pour vaincre l'effet Schottky (qui tend
à maintenir les électrons prisonniers du métal) permet ainsi la libération des électrons
facilement mobilisables du métal. Ces électrons vont aller à la rencontre des valences
de la solution d'électrolytes du mur et annuler les effets de la différence de potentiel
primitive du mur.
[0044] Les impulsions envoyées permettent l'accumulation de charges électrostatiques dans
le diélectrique des barres, produisant un fort mouvement des ions solvatés (donc de
leur couronne de molécules d'eau dipolaires) vers les surfaces d'évaporation du mur.
Il se crée également une inversion du courant ascendant à l'intérieur des capillaires
par un phénomène identique. Ainsi un transport d'eau efficace qui accèlère l'assèchement
du mur est mis en place.
[0045] Le procédé est maintenu sous tension suffisamment longtemps pour que l'assèchement
devienne évident par les mesures de contrôle. Alors la source extérieure de courant
est déconnectée. On passe alors à la
2) Phase électrostatique
[0046] De façon passive, du fait de la structure des barres, une différence de potentiel
s'établit, qui peut atteindre et dépasser 800 millivolts, et qui maintient l'inversion
qui a permis de stopper l'ascension de l'eau.
[0047] Toutefois celle phase passive du procédé est essentiellement liée à l'électrostatique.
En effet, le frottement des ions en mouvement contre le diélectrique (PVC) crée une
accumulation de charges statiques sur ce mainteau synthétique. Le traitement de surface
maintient l'équilibre électrostatique du tube, barre on faisceau, et, de ce fait,
les charges restent superficielles et s'accumulent sur le diélectrique. On obtient
ainsi le champ électromagnétique maximum des barres, tubes ou faisceaux.
[0048] Les barres sont introduites dans les murs suivant des données précises calculées
pour assurer un recouvrement efficace et sans lacunes de leur rayonnement radial.
La procédé est susceptible de conserver son activité fort au-delà de la période décennale,
les barres étant insensibles à l'électrolyse.
[0049] Les explications seront mieux comprises en se référant aux dessins annexés.
La figure 1 représente un mur 3 en coupe et le cheminement ascendant de l'humidité
4 à partir de sol 1 en suivant les flèches 4 vers la partie supérieure du mur au contact
avec l'air ambiant 2.
La figure 2 représente un mur 3 en coupe, implanté dans le sol 1 avec l'invention
de la polarité 5 accélérant la montée des ions solvatés responsables du transport
d'eau.
La figure 3 représente un mur 3 en coupe avec un trou 6 foré dans ce mur 3 implanté
dans le sol 1. Dans ce trou 6 une barre (tube faisceau) 7 est partiellement engagée.
La figure 4 représente une barre (tube ou faisceau) 7 en coupe longitudinale montrant
la partie métallique 7 recouverte du traitement ds surface 11, lui-même enveloppé
d'une couche adhérente de diélectrique 8. La partie supérieure est introduite dans
un cylindre de cuivre ou une bobine de fil de cuivre 9 calibrés pour être en contact
du diélectrique 8 et, eux-mêmes partiellement recouverts du même diélectrique 8. Ce
cylindre ou bobine 9 est alimenté par l'intermédiaire d'une diode 29 et d'un fil de
liaison 10.
La figure 5 représente le schéma d'implantation des barres (tubes ou faisceaux) 7
dans un mur vu de face. Dans des orifices 6 forés dans ce mur 3 en direction oblique
ou verticale jusqu'aux fondations les barres (tubes ou faisceaux) 7 sont introduites.
Les cylindres (ou bobines) 9 sont connectés à des diodes 29 et par des fils conducteurs
10 à une boîte de liaison 13, elle-même reliée électriquement au circuit électronique
12 générateur d'impulsions.
La figure 6 représente le schéma du circuit électronique 12 générateur d'impulsions.
Ce circuit 12 est alimenté à partir du secteur 220 volts 14, au travers d'un interrupteur
15 et d'un fusible 16, par le primaire du transformateur 17. Le secondaire du transformateur
17 est branché sur quatre diodes 18 reliées, d'une part, à la terre 26 et, d'autre
part, à un circuit comprenant trois résistances 19, 20 et 24, et à un circuit constitué
d'un shunt 25 et d'un ampèremètre de contrôle 22. La résistance 19 constitue un régulateur
d'intensité. Deux diodes 21 et 23 électroluminescentes contrôlent le mise sous tension
et évitent une éventuelle surcharge. L'intensité est limitée à 100 Ohms, 10 watts.
Le circuit est doté d'une sortie positive 27 et négative 28.
[0050] Les impulsions de sorties sont d'un voltage variable, adapté aux circonstances locales,
et à 5 à 15 milliampères par barre 7.
[0051] La forme des ondes de sortie est en dents de scie à une fréquence de 100 Hertz.
[0052] La figure 7 représente la constitution du circuit électronique 45 multivibrateur,
jouant le rôle d'un oscillateur astable décrit par ailleurs:
30: alimentation à partir du circuit décrit dans la figure 6
31: T1 Transistor
32: T2 Transistor
33: Condensateur C1
34; Condensateur C2
35: Résistance R1 ajustable
36: Résistance Rb 1
37: Résistance Rb 2
38: Résistance des barres
39: Condensateur CX des barres
40: Condensateur C3
41: Diode D3 rouge de contrôle
42: Résistance R3
43: Résistance de limitation RL
44: Capacité
[0053] La figure 8 représente le schéma d'implantation des barres (ou tubes ou faisceaux)
alimentés par l'intermédiaire du circuit électronique 45 complémentaire, à fonction
de multivibrateur, pour le traitement des murs 3 très humides ou en contact direct
avec une nappe d'eau:
1: Sol
3: Mur
6: Trous forés dans les murs
7: Barres, tubes ou faisceaux
9: Cylindres ou bobines
10: Fils de liaison
12: Circuit électronique générateur d'impulsions
13: Boîte de liaison
29: Diodes
45: Multivibrateur électronique alimenté directement par le circuit électronique 12
générateur d'impulsions 12 et réalisant l'état de résonance avec le circuit interne
du mur 3.
[0054] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté
aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue
de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques,
sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention, tel que défini par
les revendications.
1. Procédé de traitement de l'humidité ascendante dans les murs, consistant, notemment,
à forer préalablement au moins un orifice dans lesdits murs, à y introduire au moins
un tube, barre ou faisceau métallique, procédé caractérisé en ce qu'il comporte, principalement,
deux phases distinctes de traitement, à savoir, d'une part, une phase d'apport d'énergie
consistant, après avoir ajouté un élément de catalyse dans les orifices (6) en plus
des barres, tubes ou faisceaux (7), à envoyer des impulsions électriques, fournies
par un circuit électronique (12), sur lesdits tubes, barres ou faisceaux (7), réalisant
ainsi, simultanément, d'une part, une accumulation de charges électrostatiques au
niveau des barres, tubes ou faisceaux (7), et d'autre part, grâce à un phénomène de
résonance dudit circuit électronique (12) avec le circuit interne propre du mur (3),
une polarisation au niveau de l'électrolyte intracapillaire du mur, aboutissant à
un dépôt de sels silico-calciques insolubles sur les parois des capillaires des fondations,
et à effectuer des mesures de contrôle du taux d'humidité (4) et, d'autre part, une
phase électrostatique consistant, lorsque le degré d'assèchement souhaité du mur (3)
est atteint, à déconnecter le circuit électronique (12), puis à boucher les orifices
(6) de percement de manière à sceller les barres, tubes ou faisceaux (7), ainsi chargés,
dans le mur (3), permettant ainsi à l'effet électrostatique des barres, tubes ou faisceaux
(7) de se développer, et à l'assèchement du mur (3) de se poursuivre par l'élimination
rapide de l'eau restante par les voies naturelles et par la suppression, à long terme,
de l'effet de pompe électrique, du fait de l'élimination durable de l'inversion de
polarité (5), responsable de l'ascension de l'humidité (4) dans les murs (3).
2. Procédé, selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à implanter
obliquement ou verticalement une série de barres, tubes ou faisceaux (7) dans un mur
(3) à des distances calculées pour permettre le recouvrement des forces de champ,
ces éléments (7) étant reliés au circuit électronique (12) générateur d'impulsions
par l'intermédiaire d'une boîte d'alimentation (13) pendant la durée de la phase d'apport
d'énergie, et déconnectés pendant la phase électrostatique.
3. Procédé, selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste, en outre,
à introduire entre les barres, tubes ou faisceaux (7) et les parois des orifices (6)
correspondantes, forés dans le mur (3), un élément de catalyse pour la réaction physico-chimique
intracapillaire d'obturation des pores, constitué par une poudre formée de cuivre
métal en très fines particules, de zéolithe et d'oxylithe.
4. Procédé, selon la revendication 1, caractérisé en ce que la phase électrostatique
consiste à déconnecter les barres, tubes ou faisceaux (7) du circuit électronique
(12) et à maintenir à l'inversion des potentiels dans le mur (3), par l'action électrostatique
des barres, tubes ou faisceaux (7).
5. Dispositif électronique pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication
1, comportant des électrodes métalliques sous forme de barres, tubes ou faisceaux,
introduites dans le mur à assécher, éventuellement scellées à l'aide de mortiers spécifiques,
et reliées entre elles à l'extérieur du mur afin de former un circuit électrique fermé,
caractérisé en ce que lesdits barres, tubes ou faisceaux sont reliés entre eux à l'extérieur
du mur par l'intermédiaire d'un boîtier électronique (12) générateur d'impulsions
et sont constitués par un alliage ferrite de nickel ou de lithium, ou par d'autres
alliages tels que, notamment, fer-manganèse-zinc à gros cristaux, ou cuivre-zinc-arsenic,
ou cuivre-nickel 10 Fe 1 Mn, ou encore cuivre-nickel 30 Fe 2 Mn2, lesdits tubes, barres
ou faisceaux (7) étant recouverts du traitement de surface (11), du diélectrique (8),
préférentiellement du PVC, et emmanchés, à leurs parties supérieures, chacun, dans
un cylindre ou une bobine de fils de cuivre (9), qui sont isolés de façon partielle
par une couche du même diélectrique (8), préférentiellement du PVC, lesdits tubes,
barres ou faisceaux (7) faisant office de condensateurs, une fois insérés dans le
mur (3).
6. Dispositif électronique, selon la revendication 5, caractérisé en ce que le circuit
électronique (12) comporte un transformateur (17) abaisseur de tension, relié au secteur
par l'intermédiaire d'un interrupteur (15) et d'un fusible (16), alimentant un pont
de diodes (18), dont une sortie est mise à la terre (26), et dont l'autre est branchée
sur un circuit formé par trois résistances (19, 20, 24), dont l'une (19) constitue
un régulateur d'intensité, ainsi que sur un shunt (25) et un ampèremètre de contrôle
(22), deux diodes électroluminescentes (21, 23) contrôlant l'équilibre dudit circuit
électronique (12).
7. Dispositif électronique, selon l'une quelconque des revendciations 5 et 6, caractérisé
en ce que le circuit électronique (12) génère des impulsions de polarité positive,
sous un voltage variable, adapté aux conditions locales, et de 5 à 15 milliampères,
à une fréquence de 100 Hertz pour un tube, barre ou faisceau (7), selon le jeu de
diodes (18), chaque barre, tube ou faisceau (7) étant alimenté par l'intermédiaire
d'une diode (29), montée en série.
8. Dispositif électronique, selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé
en ce que la diode (29) est située à la partie supérieure de chaque barre, tube ou
faisceau (7), pour équilibrer électriquement l'ensemble de l'installation du système,
suivant l'évolution de la résistivité du mur (3) au cours de la phase d'apport d'énergie
du procédé, l'alimentation se faisant en série.
9. Dispositif électronique, selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé
en ce qu'il comporte, en outre, dans le cas de traitement de murs en contact direct
avec l'eau, un circuit électronique (45) multivibrateur, réalisant un accord automatique
avec le circuit interne propre au mur (3), suivant l'évolution des résistances et
capacités de celui-ci au cours du temps, afin de maintenir l'état de résonance.
1. Verfahren zur.Behandlung der aufsteigenden Feuchtigkeit in den Mauern, das insbesondere
darin besteht, zuerst mindestens eine Öffnung in diese Mauern zu bohren und darin
mindestens ein Rohr, eine Stange oder ein Metallbündel einzusetzen, dadurch gekennzeichnet,
daß es hauptsächlich zwei verschiedene Behandlungsphasen, nämlich einerseits eine
Phase der Energiezufuhr, die darin besteht, nach dem Hinzufügen eines Katalyseelements
in die Öffnungen (6) zusammen mit Stangen, Rohren oder Bündeln (7), von einem Elektronik-Schaltkreis
(12) gelieferte, elektrische Impulse auf die Rohre, Stangen oder Bündel (7) zu Übertragen,
wodurch gleichzeitig, einerseits, eine Anhäufung der elektrostatischen Ladungen im
Bereich der Stangen, Rohre oder Bündel, und andererseits, auf Grund eines Reonanzphänomens
dieses Elektonik-Schaltkreises (12) mit dem eigenen, internen Kreislauf der Mauer
(3), eine Polarisation im Bereich der intrakapillaren Elektrolyten der Mauer erreicht
wird, was zu einer Ablagerung von unlöslichen Kalksilikat-Salzen an den Kapillarwänden
der Fundamente führt, und Kontrollmessungen des Feuchtigkeitsgrads (4) durchzuführen,
und andererseits eine elektrostatische Phase aufweist, die darin besteht, wenn der
gewünschte Austrocknungsgrad der Mauer (3) erreicht ist, den Elektronik-Schaltkreis
(12) abzuschalten, dann die Rohröffnungen (6) durch Versiegeln der so aufgeladenen
Stangen, Rohre oder Bündel (7) in der Mauer zu verstopfen, wodurch sich der elektrostatische
Effekt der Stangen, Rohre oder Bündel (7) entwikkeln, und sich die Austrocknung der
Mauer (3) durch schnelle Beseitigung des Restwassers auf natürlichen Wege und durch
langfristiges Aussetzen des elektrischen Pumpeffekts wegen der dauerhaften Eliminierung
der Umkehrung der Polarität (5), die für das Aufsteigen der Feuchtigkeit (4) in den
Mauern (3) verantwortlich ist, fortsetzen kann.
2. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß es darin besteht, in eine
Maur (3) schräg oder senkrecht eine Reihe Stangen, Rohre oder Bündel (7) in berechneten
Abständen einzusetzen, um die Abdeckung der Feldkräfte zu ermöglichen, wobei diese
Elemente (7) mit dem Elektronik-Schaltkreis (12), dem Impulsgenerator, über einen
Stromzuführungskasten (13) während der Dauer der Energiezufuhrphase verbunden sind,
und während der elektrostatischen Phase abgeschaltet sind.
3. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß es außerdem darin besteht,
zwischen die Stangen, Rohre oder Bündel (7) und in die Wandungen der in die Mauer
(3) gebohrten, entsprechenden Öffnungen (6) ein Katalyseelement für die intrakapillare,
physikalisch-chemische Reaktion zur Verstopfung der Poren einzuführen, das aus einem
Pulver aus Metallkupfer in sehr feiner Körnung, mit Zeolith und Oxylith, besteht.
4. Verfahren nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die elektrostatische Phase
darin besteht, die Stangen, Rohre oder Bündel (7) von dem Elektronik-Schaltkreis (12)
abzukoppeln, und die Umkehrung der Potentiale in der Mauer (3) durch die elektrostatische
Wirkung der Stangen, Rohre oder Bündel (7) aufrechtzuerhalten.
5. Elektronische Vorrichtung zur Durchführung des Verfahrens nach Anspruch 1, bestehend
aus Metall-Elektroden in Form von in die auszutrocknende Mauer eingeführten Stangen,
Rohren oder Bündeln, die eventuell mit Specialmörteln verschlossen, und außerhalb
der Mauer miteinander verbunden sind, um einen geschlossenen Stromkreis zu bilden,
dadurch gekennzeichnet, daß diese Stangen, rohre oder Bündel außerhalb der Mauer mittels
eines elektronischen Gehäuses (12), eines Impulsgenerators, miteinander verbunden
sind, und aus einer Nickel-Ferrit- oder Lithiumlegierung oder anderen Legierungen,
wie insbesondere Eisen-Mangen-Zink in großen Kristallen, oder Kupfer-Zink-Arsen, oder
Kupfer-Nickel 10 Fe 1 Mn, oder auch Kupfer-Nickel 30 Fe 2 Mn2 bestehen, wobei diese
Rohre, Stangen oder Bündel (7) mit der Oberflächenbehandlung (11), dem Nichtleiter
(8), vorzugsweise aus PVC, Überzogen sind, und an ihrem Obertiel jeweils in einen
Zylinder oder eine Spule aus Kupferdrähten (9), die teilweise durch eine Schicht,
vorzugsweise aus PVC, von dem gleichen Nichtleiter (8) isoliert sind, wobei diese
Rohre, Stangen oder Bündel (7) als Kondensatoren dienen, sobald sie in die Mauer (3)
eingesetzt sind.
6. Elektronische Vorrichtung nach Anspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß der Elektronik-Schaltkreis
(12) einen Transformator (17) zum Herabsetzen der Spannung aufweist, der mit dem Netzanschluß
über einen Schalter (15) und eine Sicherung (16) verbunden ist, der eine Diodenbrücke
(18) speist, deren einer Ausgang an die Erde (26), und deren anderer an einen Stromkreis
bestehend aus drei Widerständen (19, 20, 24), woven einer (19) einen Intensitätsregler
bildet, sowie an einen Shunt (25) und einen Kontroll-Amperemeter (22) angeschlossen
ist, wobei zwei Elektrolumineszenz-Dioden den Abgleich des Elektronik-Schaltkreises
(12) steuern.
7. Elektronische Vorrichtung nach einem der Ansprüche 5 und 6, dadurch gekennzeichnet,
daß der Elektronik-Schaltkreis (12) positive Polaritätsimpulse erzeugt, bei einer
variablen Stromspannung, die den örtlichen Gegebenheiten angepaßt ist, und von 5 bis
15 Milliampere, bei einer Frequenz von 100 Hertz pro Rohr, Stange oder Bündel (7),
je nach der Diodengruppe (18), beträgt, wobei jede Stange, rohr oder Bündel (7) über
eine in Serie montierte Diode (29) gespeist wird.
8. Elektronische Vorrichtung nach einem der Ansprüche 5 bis 7, dadurch gekennzeichnet,
daß die Diode (29) an dem Oberteil jeder Stange, jedes Rohrs oder jedes Bündels (7)
angebracht ist, um die gesamte Installation des Systems entsprechend der Entwicklung
des Leitungswiderstands der Mauer (3) im Verlauf der Phase der Energiezufuhr des Verfahrens
elektrisch abzugleichen, wobei die Speisung in Serie erfolgt.
9. Elektronische Vorrichtung nach einem der Ansprüche 5 bis 8, dadurch gekennzeichnet,
daß es außerdem, im Falle der Behandlung von Mauern in direktem Kontakt mit Wasser,
einen elektronischen Multivibrator-Schaltkreis (45) aufweist, der eine automatische
Abstimmung mit dem eigenen internen Kreislauf der Mauer (3), entsprechend der Entwicklung
der Widerstände und Kapazitäten der letzteren im Lauf der Zeit herstellt, um den Resonanzzustand
zu erhalten.
1. Method of treating rising damp in walls involving, in particular, previously drilling
at least one hole in said walls, introducing at least one metal tube, rod or bundle
therein, the method being characterised in that it mainly comprises two distinct phases
of treatment, that is, on the one hand, an energy supply phase involving, after having
added a catalysis element into the holes (6) in addition to the rods, tubes or bundles
(7), transmitting electric pulses provided by an electronic circuit (12) to said tubes,
rods or bundles (7), thus producing simultaneously, on the one hand, an accumulation
of electrostatic charges in the region of the rods, tubes or bundles (7) and, on the
other hand, owing a phenomenon of resonance of said electronic circuit (12) with the
actual internal circuit of the wall (3), polarisation in the region of the intracapillary
electrolyte of the wall, ending with a deposit of insoluble silico- calcium salts
on the walls of the capillaries of the foundations and taking steps to check the moisture
content (4) and, on the other hand, an electrostatic phase involving, when the desired
degree of drying of the wall (3) is reahced, disconnecting the electronic circuit
(12) then blocking the drilled holes (6) so as to seal the charged rods, tubes or
bundles (7) in the wall (3), _ thus allowing the electrostatic effect of the rods,
tubes or bundles (7) to develop and the drying of the wall (3) to proceed by the rapid
elimination of the residual water by natural methods and by the long term suppression
of the effect of the electric pump owing to the permanent elimination of the reversal
of polarity (5) responsible for the rising of the dampness (4) in the walls (3).
2. Method according to claim 1, characterised in that it involves obliquely or vertically
installing a row of rods, tubes or bundles (7) in a wall (3) at distances calculated
to allow the covering of the field forces, these elements (7) being connected to the
electronic pulse-generating circuit (12) by means of a power pack (13) during the
energy supply phase and disconnected during the electrostatic phase.
3. Method according to claim 1, characterised in that it also involves introducing
between the rods, tubes or bundles (7) and the walls of the corresponding holes (6)
drilled in the wall (3) a catalysis element for the physico-chemical intracapillary
pore-blocking reaction, consisting of a powder formed from metallic copper in very
fine particles, zeolite and sodium oxide.
4. Method according to claim 1, characterised in that the electrostatic phase involves
disconnecting the rods, tubes or bundles (7) from the electronic circuit (12) and
maintaining the reversal of potentials in the wall (3) by the electrostatic action
of the rods, tubes or bundles (7).
5. Electronic device for carrying out the method according to claim 1, comprising
metallic electrodes in the form of rods, tubes or bundles which are introduced into
the wall to be dried, are optionally sealed by specific mortars and are joined together
at the exterior of the wall to form a closed electric circuit, characterised in that
said rods, tubes or bundles are joined together at the exterior of the wall by means
of a pulse-generating electronic box (12) and consist of a nickel or lithium ferrite
alloy or of other alloys such as, in particular, iron/manganese/zinc containing coarse
crystals or copper/zinc/arsenic or copper/nickel 10 Fe 1 Mn, or again copper/nickel
30 Fe 2 Mn2, said tubes, rods or bundles (7) being covered with the surface treatment
(11), with the dielectric (8), preferably with PVC, and each being fitted at their
upper portions into a cylinder or coil of copper wires (9) which are partially insulated
by a layer of the same dielectric (8), preferably of PVC, said tubes, rods or bundles
(7) acting as capacitors after being inserted in the wall (3).
6. Electronic device according to claim 5, characterised in that the electronic circuit
(12) comprises a voltage-reducing transformer (17) connected to the mains via a switch
(15) and a fuse (16) supplying a diode bridge (18) of which one output is earthed
(26) and of which the other is connected to a circuit formed by three resistors (19,
20, 24) of which one (19) constitutes an intensity regulator as well as, on a shunt
(25) and a control ammeter (22), two electroluminescent diodes (21, 23) controlling
the balance of said electronic circuit (12).
7. Electronic device according to any one of claims 5 and 6, characterised in that
the electronic circuit (12) genreates pulses of positive polarity at a variable voltage
adapted to the local conditions and from 5 to 15 milliamperes at a frequency of 100
Hertz for a tube, rod or bundle (7), depending on the set of diodes (18), each rod,
tube or bundle (7) being supplied by means of a diode (29) mounted in series.
8. Electronic device according to any one of claims 5 to 7, characterised in that
the diode (29) is situated at the upper portion of each rod, tube or bundle (7), electrically
to balance the entire installation of the system according to the evolution of the
resistivity of the wall (3) during the energy supply phase of the method, the supply
being effected in series.
9. Electronic device according to any one of claims 5 to 8, characterised in that
it also comprises, in the case of treatments of walls in direct contact with water,
a multivibrator electronic circuit (45) producing automatic compliance with the internal
circuit belonging to the wall (3) according to the evolution of the resistances and
capacitances thereof in the course of time, in order to maintain the state of resonance.