(19)
(11) EP 0 246 140 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
19.11.1987  Bulletin  1987/47

(21) Numéro de dépôt: 87401016.8

(22) Date de dépôt:  04.05.1987
(51) Int. Cl.4F02N 15/06, F02N 11/08
(84) Etats contractants désignés:
DE ES GB

(30) Priorité: 16.05.1986 FR 8607054

(71) Demandeur: VALEO
75848 Paris Cédex 17 (FR)

(72) Inventeurs:
  • Nguyen, Huu-Can
    F-92500 Rueil Malmaison (FR)
  • Sarbach, Jean-Charles
    F-94700 Maisons-Alfort (FR)

(74) Mandataire: Michardière, Bernard et al
7ter Boulevard Henri Ruel
94120 Fontenay-sous-Bois
94120 Fontenay-sous-Bois (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de démarrage pour moteur à combustion interne


    (57) Le dispositif de démarrage comprend des moyens de lancement (L) du moteur comportant des moyens de prise (P) propres à être déplacés en translation pour s'engager dans des moyens de réception complémentaires (R) liés au moteur ; des moyens actionneurs (A) pour déplacer en translation les moyens de prise (P), et des moyens de démarreur (D) propres à entraîner les moyens de lancement (L). Le dispositif com­prend des moyens de test (G) sensibles à la position relative des moyens de prise (P) et des moyens de réception (R) ; des moyens d'incrémentation angulaire (I) propres à faire tourner les moyens de prise (P) par rapport aux moyens de réception (R) d'une amplitude prédéterminée ; et des moyens de commande (C) sensibles aux indications fournies par les moyens de test (G) et propres d'une part, à limiter le mouvement de transla­tion des moyens de prise (P) lorsque ces moyens n'occupent pas une position correcte, une incrémentation angulaire étant alors effec­tuée, et, d'autre part, à assurer l'engagement des moyens de prise (P) dans les moyens de réception (R) lorsqu'une posi­tion correcte est atteinte et, seulement alors, à mettre en marche les moyens de démarreur (D) si le lancement du moteur est souhaité par l'utilisateur.




    Description


    [0001] L'invention est relative à un dispositif de démar­rage pour moteur à combustion interne, dispositif du genre de ceux qui comprennent : des moyens de lancement du moteur, qui comportent des moyens de prise propres à être déplacés en translation pour s'engager dans des moyens de réception com­plémentaires liés en rotation au moteur à combustion interne, ou pour en être libérés, des moyens actionneurs pour déplacer en translation lesdits moyens de prise, ces moyens actionneurs comprenant une source d'entraînement rotatif et des moyens de transformation d'un mouvement de rotation en un mouvement de translation ; et des moyens de démarreur propres à entraî­ner en rotation les moyens de lancement lesquels assurent l'entraînement du moteur à combustion interne lorsque les moyens de prise ont été engagés dans les moyens de réception complémentaires.

    [0002] De tels dispositifs de démarrage, dans lesquels les moyens actionneurs comprennent une source d'entraînement rotatif permettent, au niveau de la course des moyens de prise pour leur engagement dans les moyens de réception com­plémentaires, d'exercer un meilleur contrôle des efforts dé­veloppés et des courses que dans le cas où les moyens actionneurs sont constitués par un solénoïde. En outre, la consommation d'énergie de moyens actionneurs comprenant une source d'entraînement rotatif est plus faible que dans le cas d'un solénoïde.

    [0003] Il n'en reste pas moins que l'engagement des moyens de prise dans les moyens de réception ne s'effectue pas d'une manière totalement satisfaisante. Généralement, les moyens de prise sont constitués par un pignon, tandis que les moyens de réception sont constitués par les creux d'une couronne dentée. Il n'arrive qu'exceptionnellement que les dents du pignon se trouvent en face de creux de la couronne, de sor­te que l'engagement s'effectue, en général, dans des conditions mé­caniques difficiles, avec un effet de "fraisage" du pignon sur la couronne et une usure prématurée de ces pièces. Il en résulte également un bruit important. On peut noter, en outre, que les moyens de démarreur qui sont généralement constitués par un moteur électrique d'une puissance relativement impor­tante n'ont pas été protégés efficacement jusqu'à présent ; par exemple, si un utilisateur, lors d'un démarrage, maintient trop longtemps le contact de démarreur, les moyens de démar­reur peuvent être entraînés en survitesse par le moteur à combustion interne, par suite d'une succession d'éjections du pignon de la couronne et de retours du pignon en engrénement avec ladite couronne.

    [0004] L'invention a pour but, surtout, de fournir un dispositif de démarrage pour moteur à combustion interne, du genre défini précédemment, qui réponde mieux que jusqu'à ce jour aux diverses exigences de la pratique et qui, notamment, ne présente plus, ou à un degré moindre, les inconvénients rappelés ci-dessus.

    [0005] Selon l'invention, un dispositif de démarrage pour moteur à combustion interne, du genre en question, est carac­térisé par le fait qu'il comprend :
    - des moyens de test sensibles à la position relative des susdits moyens de prise et des moyens de réception complémen­taires ;
    - des moyens d'incrémentation angulaire propres à faire tour­ner les moyens de prise par rapport aux moyens de réception d'une amplitude prédéterminée ;
    - et des moyens de commande, sensibles aux indications fournies par les moyens de test et propres, d'une part, à limiter le mouvement de translation des moyens de prise lorsqu'il appa­raît que ces moyens de prise n'occupent pas une position correcte relativement aux moyens de réception, une incrémentation angulaire étant alors effectuée, et, d'autre part, à assurer l'engagement des moyens de prise dans les moyens de réception lorsqu'une position correcte est atteinte et, seulement alors, à mettre en marche les moyens de démar­reur si le lancement du moteur à combustion interne est souhaité par l'utilisateur.

    [0006] L'engagement des moyens de prise et des moyens de réception est ainsi contrôlé ; il en résulte une diminution sensible de l'usure de ces moyens et une réduction du bruit.

    [0007] De préférence, les moyens de commande sont combinés avec des moyens sensibles au fonctionnement du moteur à com­bustion interne et sont agencés pour commander l'engagement des moyens de prise et des moyens de réception complémentaires dès qu'un arrêt du fonctionnement du moteur à combustion in­terne est détecté.

    [0008] Ainsi, lorsque l'utilisateur commande un démar­rage, l'engagement des moyens de prise et des moyens de ré­ception complémentaires est déjà réalisé.

    [0009] Les moyens sensibles au fonctionnement du moteur à combustion interne peuvent être formés par un capteur de la vitesse de rotation de ce moteur, les informations fournies par ce capteur étant envoyées sur les moyens de commande.

    [0010] Généralement, les moyens de commande sont propres à provoquer un recul des moyens de prise, vis à vis des moyens de réception si une position incorrecte a été détectée, puis, après une incrémentation angulaire des moyens de prise, une nouvelle avance de ces derniers, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'une position correcte soit atteinte.

    [0011] Avantageusement, les moyens de démarreur sont mis en marche par un contacteur sous l'influence des moyens de com­mande, indépendamment des moyens actionneurs.

    [0012] Les moyens de commande peuvent provoquer l'arrêt des moyens de démarreur lorsque la vitesse de rotation du moteur à combustion interne, détectée par le capteur, est supérieure à une valeur prédéterminée. Des moyens de limita­tion de la température des moyens de démarreur peuvent en outre être prévus pour provoquer également l'arrêt des moyens de démarreur si nécessaire.

    [0013] Généralement, comme évoqué précédemment, les moyens de prise comprennent un pignon tandis que les moyens de récep­tion comprennent une couronne dentée dont les creux, situés entre dents, sont propres à recevoir les dents du pignon ; les moyens de test comprennent, de préférence, des moyens sensibles à la venue en contact des dents du pignon contre la couronne, pendant le mouvement d'approche, lorsque les dents du pignon ne se trouvent pas en face des creux de la couronne.

    [0014] Ces moyens sensibles à la venue en contact des dents du pignon contre la couronne sont avantageusement constitués par un moteur à commutation électronique, ou équivalent, constituant la source d'entraînement rotatif des moyens actionneurs, ce moteur électrique étant du type de ceux qui fonctionnent à partir d'impulsions fournies au sta­tor, impulsions qui entraînent normalement un déplacement angulaire du rotor, ces types de moteur comportant des moyens permettant de détecter si le rotor a exécuté, ou non, le mou­vement de rotation correspondant aux impulsions fournies au stator. On comprend immédiatement qu'avec une telle source d'entraînement rotatif, lorsque des dents du pignon sont ve­nues en contact contre la couronne, le pignon ne peut plus se déplacer en translation et, en conséquence, le rotor du moteur à commutation électronique, ou équivalent, ne peut plus tourner malgré les impulsions envoyées au stator. Cette absence de rotation permet donc de détecter la venue en contact des dents du pignon.

    [0015] Les moyens de transformation du mouvement de rota­tion, de la source d'entraînement rotatif des moyens action­neurs, en un mouvement de translation comprennent un système vis-écrou, l'un de ces éléments étant entraîné en rotation tout en étant immobilisé en translation, tandis que l'autre élément est immobilisé en rotation et libre en translation.

    [0016] Selon un premier groupe de réalisation, les moyens actionneurs sont séparés des moyens de lancement, et un sys­tème de liaison mécanique, notamment du type à levier et à fourchette, est prévu pour transmettre le mouvement de trans­lation, établi par les moyens actionneurs, aux moyens de lan­ cement.

    [0017] Les moyens d'incrémentation angulaire peuvent être mécaniques et comprendre un système à rampe inclinée et à bille, ou équivalent, propre à transformer un mouvement de translation entre deux éléments, en un mouvement de rotation. Ces moyens d'incrémentation angulaire peuvent comprendre un manchon lié en translation au pignon et comportant, sur sa surface extérieure, une ou plusieurs ramples inclinées, tandis qu'une bague, immobilisée en rotation, est montée libre en translation, sur ce manchon, des moyens élastiques étant pré­vus entre le manchon et la bague pour s'opposer à leur dé placement relatif en translation ; la ou les billes destinées à coopérer avec la ou les rampes du manchon sont portées in­térieurement par la bague ; la liaison en rotation du manchon et du pignon est assurée par une roue libre pour un sens de rotation déterminé, correspondant au sens de blocage de la roue libre, tandis que pour l'autre sens, le manchon peut tourner librement par rapport au pignon ; les mouvements de translation commandés par les moyens actionneurs sont trans­mis à la bague et l'ensemble est tel que le déplacement de la bague par rapport au manchon, lorsque les dents du pignon viennent en butée contre la couronne, provoque une rotation du manchon dans le sens pour lequel la roue libre ne trans­met pas le mouvement de rotation au pignon, tandis que lors de recul de la bague, sous l'effet des moyens élastiques, le mouvement de rotation qui se produit en sens inverse, est transmis par la roue libre au pignon de manière à assurer l'incrémentation angulaire.

    [0018] Selon une autre possibilité, cette incrémenta­tion angulaire peut être réalisée à l'aide d'un moteur élec­trique du type pas à pas dont le stator est lié au bâti des moyens de démarreur et dont le rotor est lié en rotation au pignon.

    [0019] Selon un deuxième groupe de réalisations, les moy­ens actionneurs peuvent être incorporés aux moyens de lance­ ment ; la source d'entraînement rotatif, de ces moyens ac­tionneurs, est constituée par un moteur à commutation élec­tronique, ou équivalent, dont le stator est solidaire du bâti des moyens de démarreur, tandis que le rotor libre en rotation mais immobilisé en translation par rapport à ce bâ­ti, forme un écrou à filetage interne propre à coopérer avec le filetage externe d'une bague immobilisée en rotation mais libre en translation.

    [0020] Les moyens d'incrémentation angulaire peuvent être formés par un système mécanique du type à rampe inclinée et à bille ; la ou les rampes inclinées sont prévues sur la surface extérieure d'un manchon logé à l'intérieur de la ba­gue et pouvant être déplacé en translation, par rapport à cette bague, à l'encontre de moyens élastiques, tandis que la ou les billes sont portées à l'intérieur de la bague, le manchon étant lié en rotation au pignon par une roue libre propre à assurer la transmission du mouvement de rotation du manchon au pignon lors du recul de la bague.

    [0021] En variante, les moyens d'incrémentation angulaire peuvent être constitués par un moteur électrique du type à com­mutation électronique ou équivalent, le stator de ce moteur étant lié au bâti des moyens de démarreur tandis que le rotor est lié en rotation et en translation au pignon.

    [0022] La transmission du mouvement de rotation des moyens de démarreur aux moyens de lancement s'effectue par une roue libre.

    [0023] Les moyens de commande sont constitués par un moteur électronique, propre à éla­borer les signaux de commande d'après les diverses informations reçues.

    [0024] L'invention consiste, mises à part les diverses dispositions évoquées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-­après, à propos de modes de réalisation particuliers décrits en détail avec référence aux dessins ci-annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs.

    La figure 1, de ces dessins, est un schéma sim­plifié d'un dispositif de démarrage conforme à l'invention, dans lequel les moyens actionneurs sont séparés des moyens de lancement.

    La figure 2 est un schéma d'une autre réalisation du dispositif de démarrage, selon laquelle les moyens action­neurs sont incorporés aux moyens de lancement.

    La figure 3 est un schéma d'un moteur à commuta­tion électronique, destiné à servir de source d'entraînement rotatif pour les moyens actionneurs, et de moyens de test.

    La figure 4 est une coupe axiale de moyens de lan­cement et de moyens d'incrémentation angulaire pour le dis­positif de la figure 1.

    La figure 5 est un détail en coupe, à plus grande échelle, des moyens d'incrémentation angulaire mécaniques de la figure 4.

    La figure 6 est une demi-coupe axiale de moyens de lancement et de moyens d'incrémentation angulaire électriques pour le dispositif de la figure 1.

    La figure 7 est une demi-coupe axiale de moyens de lancement et de moyens d'incrémentation angulaire mécaniques pour le dispositif de la figure 2.

    La figure 8 est un détail en coupe, à plus grande échelle, des moyens d'incrémentation angulaire mécaniques de la figure 7.

    La figure 9 est une demi-coupe axiale de moyens de lancement et de moyens d'incrémentation angulaire électri­ques pour le dispositif de la figure 2

    La figure 10 est un schéma pour expliquer la phase d'engrènement du pignon et de la couronne.

    La figure 11, enfin, est un schéma d'ensemble des moyens de commande du dispositif de démarrage.



    [0025] En se reportant aux dessins, notamment à la figure 1, on peut voir un dispositif de démarrage S, pour moteur à combustion interne (non représenté) en particulier pour véhicule automobile, comprenant :
    - des moyens de lancement L du moteur à combustion interne, ces moyens de lancement comportant des moyens de prise P propres à être déplacés en translation, suivant une direction représen­tée par la double flèche F pour s'engager dans des moyens de réception complémentaires R liés en rotation au moteur à com­bustion interne, ou pour être libérés de ces moyens R ;
    - des moyens actionneurs A pour déplacer en translation les­dits moyens de prise P, ces moyens actionneurs A comprenant une source d'entraînement rotatif E et des moyens T de trans­formation d'un mouvement de rotation en un mouvement de trans­lation ;
    - et des moyens de démarreur D propres à entraîner en rotation les moyens de lancement L qui assurent l'entraînement en ro­tation du moteur à combustion interne lorsque les moyens de prise P sont engagés dans les moyens de réception R.

    [0026] Selon l'invention, le dispositif de démarrage S comprend :
    - des moyens de test G sensibles à la position relative des moyens de prise P et des moyens de réception R ;
    - des moyens d'incrémentation angulaire I propres à faire tourner les moyens de prise P par rapport aux moyens de ré­ception R d'une amplitude prédéterminée ;
    - et des moyens de commande C, représentés plus en détail sur la figure 11, sensibles aux indications fournies par les mo­yens de test G et propres, d'une part, à limiter la transla­tion des moyens de prise P lorsqu'il apparaît qu'ils ne sont pas en position correcte par rapporte aux moyens de réception R, et, d'autre part, à assurer l'engagement des moyens de prise P dans les moyens de réception R, lorsqu'une position correcte est atteinte et, seulement alors, à mettre en mar­che les moyens de démarreur D si le lancement du moteur à combustion interne est souhaité par l'utilisateur.

    [0027] Généralement, les moyens de prise P sont formés par un pignon 1 tandis que les moyens de réception R com­ prennent une couronne dentée 2 dont les creux, situés entre les dents périphériques, sont propres à recevoir les dents du pignon 1. Cette couronne 2, schématiquement et partielle­ment représentée sur la figure 1, est calée en rotation sur l'arbre du moteur à combustion interne.

    [0028] Les moyens de commande C, comme visible sur la figure 11, sont combinés avec des moyens 3 sensibles au fonctionnement du moteur à combustion interne, ces moyens 3 étant avantageusement formés par un capteur 4 de la vitesse de rotation du moteur. Le capteur 4 est d'une type classique com­prenant une roue dentée calée sur l'arbre du moteur et un détecteur sensible au passage des dents de la roue. Les moyens de commande C sont agencés pour commander le fonction­nement des moyens actionneurs A, afin d'assurer l'engagement du pignon 1 dans la couronne 2, dès qu'un arrêt de fonctionnement du moteur à combustion interne est détecté, c'est-à-dire dès qu'une vitesse de rotation nulle est indiquée par le capteur 4.

    [0029] Les moyens de démarreur D comprennent un moteur électrique de puissance relativement élevée pour permettre d'entraîner le moteur à combustion interne ; le dispositif de démarrage S comprend, pour la mise en marche des moyens de démarreur D, un contacteur 5 (figure 1) du type à électro­aimant, qui se trouve sous l'influence des moyens de comman­de C, indépendamment des moyens actionneurs A. Autrement dit, la fermeture ou l'ouverture du contacteur 5 est effectuée sur la base d'instructions provenant uniquement des moyens de commande C.

    [0030] Une borne du moteur électrique des moyens de dé­marreur D est reliée à la masse tandis que l'autre borne est reliée, par l'intermédiaire du contacteur 5, à la borne + de la batterie

    [0031] Les moyens de test G comprennent des moyens 6 sensibles à la venue en contact des dents du pignon 1 contre la couronne 2, pendant le mouvement d'approche, lorsque les dents du pignon ne se trouvent pas en face des creux de la couronne.

    [0032] Avantageusement, les moyens 6 sont constitués par un moteur à commutation électronique 7, ou équivalent, qui constitue la source d'entraînement rotatif des moyens action­neurs A. Comme schématiquement représenté sur la figure 3, un tel moteur comprend un stator 8 à plusieurs phases, tripha­sé dans l'exemple représenté ; le rotor 9 est du type à ai­mants permanents. Des capteurs 10, notamment à effet Hall, généralement au nombre de trois, sont prévus pour détecter la position du rotor et commander les impulsions envoyées aux phases du stator 8. Ainsi, dans un tel moteur 7, lorsque des impulsions de commande sont envoyées sur des enroulements du stator 8, le rotor 9 doit effectuer un déplacement angulaire d'une am­plitude prédéterminée. L'exécution de ce déplacement est contrôlée par les capteurs 10 ; si cette rotation n'a pas été exécutée, ces capteurs 10 fournissent une information d'ab­sence de rotation, information qui est transmise aux moyens de commande C par une liaison 11 (figures 1 et 11). C'est ce qui se passe lorsque le pignon 1 vient buter contre la couronne 2 du fait que les dents de ce pignon ne se trouvent pas en face de creux de la couronne ; lors de cette mise en butée, le pignon 1 ne peut plus se déplacer en translation et le rotor 9, dont le mouvement de rotation est transformé par les moyens T en mouvement de translation du pignon 1, ne peut plus tourner.

    [0033] Les moyens de transformation T du mouvement de rotation en translation comprennent un système vis/écrou, l'un de ces deux éléments étant entraîné en rotation et immo­bilisé en translation, tandis que l'autre élément est libre en translation et immobilisé en rotation.

    [0034] Selon le type de réalisation conforme au schéma de la figure 1, les moyens actionneurs A sont séparés des moyens de lancement L ; dans ce cas, la vis 12 des moyens T est entraînée en rotation par le rotor 9 du moteur électrique 7, sans pouvoir se déplacer en translation. L'écrou immobi­lisé en rotation mais libre en translation coopérant avec cette vis est formé par une douille 13 taraudée. Un système 14 de liaison mécanique comprenant notamment un levier 15 ar­ticulé dans sa partie médiane sur un axe fixe et des fourchet­tes 16, 17 est prévu pour transmettre le mouvement de transla­tion de la douille 13 aux moyens de lancement L.

    [0035] Selon le type de réalisation correspondant au sché­ma de la figure 2, les moyens actionneurs A sont incorporés aux moyens de lancement L. La vis 12a des moyens T est immo­bilisée en rotation mais peut se déplacer en translation, tandis que l'écrou 13a directement lié au rotor du moteur électrique 7 est libre en rotation, mais immobilisé en trans­lation.

    [0036] La figure 4 illustre une réalisation de moyens de lancement L combinés avec des moyens d'incrémentation angu­laire mécaniques pour un dispositif de démarrage conforme au schéma de la figure 1.

    [0037] Sur cette figure 4 on peut voir l'arbre 18 de sor­tie des moyens de démarreur D qui est mis en rotation par le moteur électrique, constituant le démarreur proprement dit, lors de la fermeture du contacteur 5. Cet arbre 18 comporte, à sa périphérie, des dents longitudinales 19, parallèles à la direction axiale, propres à coopérer avec des dents com­plémentaires 20 prévues sur la surface intérieure d'un man­chon 21 monté libre en translation autour de l'arbre 18. Le guidage du manchon 21 par rapport à l'arbre 18 peut être assuré par des paliers lisses tels que 22 prévus entre ces deux pièces. La liaison en rotation de l'arbre 18 et du man­chon 21 est assurée par la coopération des dents 19 et 20.

    [0038] Le pignon 1 est solidaire, à son extrémité tour­née vers le manchon 21, du fond d'une coupelle 23 dont la jupe cylindrique vient entourer l'extrémité du manchon 21, à une certaine distance radiale. Une transmission à roue libre 24 est montée entre la surface intérieure de la coupelle 23 et la surface extérieure de l'extrémité du manchon 21. Cette roue libre 24 se bloque dans le sens qui assure l'entraînement de la coupelle 23 et du pignon 1 par l'arbre 18 lorsque ce dernier est entraîné en rotation par les moyens de démarreur D.

    [0039] Le pignon 1 est monté coulissant sur l'arbre 18, à l'aide d'un palier lisse 25.

    [0040] L'extrémité de la coupelle 23 éloignée du pignon 1 est rendue solidaire, de manière démontable par exemple à l'aide de vis non représentées, d'un manchon de prolongement 26 monté libre en rotation sur le manchon 21 par exemple à l'aide de paliers lisses 27. L'ensemble formé par le manchon 21, le pignon 1, la coupelle 23 et le manchon 26 est solidaire en translation et est propre à se déplacer en bloc suivant la direction axiale de l'arbre 18.

    [0041] Les moyens d'incrémentation mécaniques I compren­nent un manchon 28 lié en translation au manchon 26 et donc au pignon 1. Ce manchon 28 comporte sur sa surface extérieure au moins une rampe ou gorge inclinée telle que 29, comme visi­ble sur la figure 5. Le manchon 28 est monté sur le manchon 26 par l'intermédiaire d'une roue libre 30, ou équivalent. Les bagues extérieure et intérieure de cette roue libre sont liées en translation respectivement au manchon 28 et au manchon 26. Le sens dans lequel cette roue libre 30 assure la liaison en rotation du manchon 28 et du pignon 1 sera précisé plus loin.

    [0042] Les moyens d'incrémentation mécaniques I compren­nent en outre une bague 31 montée coulissante autour du man­chon 28. Cette bague 31 est immobilisée en rotation mais peut être entraînée en translation par l'extrémité du levier 15 représentée sur la figure 4, ce levier 15 ayant déjà été dé­crit à propos de la figure 1.

    [0043] Des moyens élastiques formés par un ressort de com­pression en hélice 32 sont montés autour du manchon 28 et repoussent la bague 31 contre un jonc 33 circulaire fendu, ancré dans une gorge prévue à la périphérie du manchon 28. La bague 31 peut comporter, sur sa surface interne, du côté tourné vers le pignon 1, un évidement annulaire destiné à recevoir une partie du ressort 32. Le manchon 28 comporte, à son extrémité tournée vers le pignon 1 une collerette 35, ou équivalent, faisant saillie radialement vers l'extérieure, servant de butée à une extrémité du ressort 32. Au moins une bille 36 (figure 5) destinée à coopérer avec la rampe 29, est portée par la surface interne de la bague 31. Cette bille 36, qui fait saillie radialement vers l'intérieur, est logée dans un alésage 37 orienté radialement. Cet alésage s'ouvre, vers l'extérieur, dans un trou taraudé 38 de plus fort diamètre. Un disque 39, fileté extérieurement, est vissé dans le trou 38 de manière à maintenir la bille 36 en saillie vers l'intérieur de la bague 21, en coopération avec la rampe 29.

    [0044] La rampe 29 comprend une partie inclinée par rap­port à la direction axiale suivie par un prolongement h parallèle. La partie inclinée de la rampe 29 est déterminée de telle sorte que le déplacement en translation de la bague 31, par rapport au manchon 8 entraîne, par la coopération de la bille 36 et de cette partie inclinée de la rampe 29, une rotation relative d'une amplitude angulaire prédéterminée choisie inférieure au jeu angulaire qui existe entre les dents du pignon 1 et celles de la couronne 2, lorsque l'engrènement est réalisé. Pratiquement, ce jeu est de l'ordre de 1/6 du pas d'une dent du pignon 1. Le pas d'incrémentation sera donc choisi égal ou légèrement inférieur au 1/6 du pas d'une dent du pignon 1. Lorsque la bille 36 coopère avec la partie rec­tiligne h, parallèle à l'axe de l'arbre 18, la translation relative de la bague 31 et du manchon 28 ne provoque plus aucun mouvement de rotation dudit manchon 28. Cette partie h constitue une garde permettant d'absorber le surplus du mouvement de translation de la bague 31.

    [0045] Il est clair que plusieurs rampes 29, et billes 36 correspondantes, peuvent être prévues à la périphérie du manchon 28, en étant régulièrement réparties angulairement. En outre, les billes 36 pourraient être remplacées par un or­gane équivalent tel qu'un pion.

    [0046] Ceci étant, le fonctionnement des moyens de lan­cement et d'incrémentation représentés sur les figures 4 et 5 est le suivant.

    [0047] La position de départ est celle représentée sur la figure 4 pour laquelle le pignon 1 est désengrené et éloi­gné de la couronne 2.

    [0048] Suite à un ordre d'engrènement provenant des moyens de commande C (figure 1), le levier 15 entraîne, en translation, la bague 31 en direction de la couronne 2.

    [0049] La bague 31 pousse, par l'intermédiaire du ressort 32, le manchon 28, lequel entraîne en translation l'autre manchon 26, la coupelle 23 et le pignon 1, vers la couronne 2.

    [0050] Si les dents du pignon 1 ne se trouvent pas en face de creux de la couronne 2, le pignon 1 vient buter contre cette couronne au cours de son mouvement de translation sans être engrené. Autrement dit, la course en translation du pi­gnon 1 et donc du manchon 28 sera inférieure à celle qui cor­respond à l'engrènement.

    [0051] Lorsque le pignon 1 vient ainsi en butée contre la couronne 2, sans être engrené, le manchon 28 ne peut plus a­vancer en translation. La bague 31 qui continue à être entraî­née par le levier 15 va se déplacer en translation, relative­ment au manchon 28, en comprimant le ressort 32.

    [0052] Au cours de ce mouvement relatif de la bague 31 par rapport au manchon 28, la bille 36, en coopérant avec la rampe 29, provoque un mouvement de rotation du manchon 28 au­tour de son axe.

    [0053] La roue libre 30 est agencée de telle sorte que ce mouvement de rotation du manchon 28, produit lors de l'a­vance de la bague 31, n'est pas transmis au pignon 1 par l'intermédiaire du manchon 26.

    [0054] Après une course de compression égale à la dis­tance j représentée sur la figure 4, la bague 31 vient en butée contre la collerette 35 et ne peut plus poursuivre son mouvement de translation.

    [0055] Cette situation est détectée, comme déjà expliqué précédemment, par les moyens de test comprenant le moteur à commutation électronique 7, au niveau des moyens actionneurs A.

    [0056] Suite à cette information, les moyens de commande C (figure 1) font reculer la bague 31 par rapport à la collerette 35, d'une distance légèrement supérieure à j pour décoller le pignon de la couronne.

    [0057] Lors de ce recul, un mouvement de rotation inver­se du manchon 28, par rapport à la bague 31, est commandé. Ce mouvement de rotation est transmis par la roue libre 30 qui est alors bloquante, au manchon 26 et donc au pignon 1 qui su­bit ainsi une incrémentation angulaire d'une valeur prédé­terminée.

    [0058] Les moyens de commande C commandent, à nouveau, un mouvement d'approche du pignon 1 vers la couronne 2, par l'intermédiaire du levier 15.

    [0059] Une succession de phases semblable à celle dé­crite précédemment se déroule si, à nouveau, les dents du pignon 1 n'entrent pas dans des creux de la couronne 2.

    [0060] L'incrémentation angulaire est ainsi répétée jus­qu'à ce que les dents du pignon se trouvent en face de creux de la couronne 2.

    [0061] Lorsque, suite à la dernière incrémentation, cette position a été atteinte, lors du mouvement d'approche suivant commandé par le levier 15, les dents du pignon 1 vont entrer dans les creux de la couronne 2, sans choc, et le pignon 1 pour­ra accomplir, en translation, la course totale correspondant à un engrènement complet. Le manchon 21 a accompagné ce mou­vement de translation qui a entraîné un déplacement des dents 20 par rapport aux dents 19 de l'arbre 18.

    [0062] La détection de la course complète de l'engrè­nement peut être assurée, également, à partir de la détection de l'amplitude de la rotation du rotor 9 du moteur 7.

    [0063] Lorsque l'engrènement complet a été détecté, les moyens de commande C provoquent l'arrêt des moyens actionneurs A et le maintien du levier 15 dans la position qu'il occupe. La fermeture du contacteur 5 est commandée quand l'utilisateur demande un démarrage par la clé de contact.

    [0064] L'arbre 18 est alors entraîné en rotation par le moteur électrique de démarreur. Ce mouvement de rotation est transmis au manchon 21 et, par la roue libre 24 qui est bloquante, au pignon 1 qui entraîne la couronne 2. Par contre, cette rotation n'est pas transmise au manchon 28 par la roue libre 30.

    [0065] Il est à noter que lors des incrémentations angu­laires du pignon 1, la roue libre 24 ne transmet pas ces incré­mentations angulaires du pignon 1 au manchon 21.

    [0066] La figure 6 des dessins illustre une variante de réalisation de moyens de lancement associés à des moyens ac­tionneurs séparés, alors que les moyens d'incrémentation angu­laire du pignon comprennent un moteur électrique 40 du type à commutation électronique, ou équivalent.

    [0067] Les éléments du dispositif représentés sur la figure 6 identiques ou jouant des rôles analogues à des élé­ments déjà décrits à propos de la figure 4 sont désignés par les mêmes référencés numériques, éventuellement suivies de la lettre a sans que leur description soit reprise, ou soit re­prise en détail.

    [0068] La bague 31a, immobilisée en rotation, est montée libre en translation sur le manchon 28a. Aucun moyen semblable à la rampe 29 et à la bille 36, montrées sur la figure 5, n'est prévu entre cette bague 31a et le manchon 28a. Le ressort 32a comprimé entre la bague 31a et la collerette 35a permet une transmission relativement souple des efforts.

    [0069] Le manchon 28a est lié en translation et en ro­ tation au manchon 26a et à la coupelle 23.

    [0070] Le manchon 26a comporte, du côté opposé au pi­gnon 1, un prolongement cylindrique 41, de diamètre extérieur relativement réduit, constituant le rotor du moteur électri­que 40 ; ce rotor peut être du type à aimants permanents 42 fixés sur la surface extérieure de ce prolongement 41. Le stator 43 du moteur électrique 40 est fixé sur un bâti 44 des moyens de démarreur D. Les enroulements 45 du stator 43 entou­rent les aimants 42 à faible distance radiale. La commande du moteur électrique 40 est assurée par les moyens de commande C.

    [0071] Il est à noter que la roue libre 30 qui était pré­vue sur la figure 4 est supprimée de la réalisation de la figure 6.

    [0072] Le fonctionnement des moyens de lancement et d'incrémentation de la figure 6 est similaire à celui décrit à propos des figures 4 et 5.

    [0073] La translation axiale du pignon 1, en direction de la couronne (non représentée sur la figure 6) est toujours commandée par le levier 15 qui entraîne la bague 31a ; l'ef­fort de poussée est transmis par le ressort 32a à l'ensemble comprenant le pignon 1.

    [0074] Si les dents de ce pignon ne se trouvent pas en face de creux de la couronne 2, le pignon 1 est arrêté dans sa course en venant en butée contre la couronne. Le manchon 28a cesse d'avancer alors que la bague 31a continue son mou­vement en comprimant le ressort 32a, jusqu'à être arrêtée dans sa translation suivant la direction de l'axe de l'arbre 18.

    [0075] Cet arrêt est détecté, comme expliqué précédem­ment, au niveau du moteur 7 et les moyens de commande C font reculer la bague 31a d'une quantité suffisante pour décoller le pignon de la couronne, et envoient au moteur 40 un ordre de fonctionnement pour pro­voquer une incrémentation angulaire d'une valeur prédéterminée, du rotor 41 et donc du manchon 26a.

    [0076] L'incrémentation angulaire est commandée suivant le sens de rotation pour lequel la roue libre 24 ne transmet pas le mouvement de rotation au manchon 21a et à l'arbre 18.

    [0077] Il est à noter que les moyens de commande C aussi bien dans le cas des figures 4 et 5 que dans le cas de la figure 6 provoquent, dans un premier temps, lorsque la venue en contact du pignon 1 contre la couronne 2 est détec­tée, un recul axial de ce pignon 1 par un fonctionnement in­verse des moyens actionneurs A. L'incrémentation angulaire, notamment dans le cas de la figure 6, serait alors commandée lorsque le pignon 1 a été dégagé de la couronne 2, de maniè­re à éviter tout frottement parasite entre le pignon et la couronne.

    [0078] La figure 7 illustre une réalisation selon laquel­le conformément au schéma de la figure 2, les moyens d'ac­tionnement sont incorporés aux moyens de lancement, les moyens d'incrémentation angulaire I selon les figures 7 et 8 étant du type mécanique, comme dans le cas des figures 4 et 5.

    [0079] Les éléments du dispositif représenté sur les figures 7 et 8 identiques ou jouant des rôles similaires à des éléments déjà décrits à propos des figures précédentes sont désignés par les mêmes références numériques, éventuel­lement suivies de la lettre b, sans que leur description soit reprise, ou reprise en détail.

    [0080] Comme visible sur la figure 7, les moyens d'ac­tionnement A comprennent un moteur électrique 7b à commuta­tion électronique dont la carcasse 46 du stator est fixée sur le bâti 44b des moyens de démarreur. Le rotor 47 de ce moteur est constitué par un anneau fileté intérieurement, formant écrou, sur la périphérie duquel sont fixés des ai­mants permanents 48. Ce rotor 47 est immobilisé en transla­tion suivant la direction axiale, mais est libre en rotation. Les enroulements 8b du stator entourent à faible distance ra­diale le rotor 47.

    [0081] La bague 31b dont la longueur suivant la direction axiale est plus importante que dans le cas des figures 4 et 6, comporte, sur sa surface extérieure, un filetage propre à être vissé dans le rotor 47. Cette bague 31b est immobilisée en rotation mais peut se déplacer en translation.

    [0082] Le manchon 28b est monté coulissant à l'intérieur de la bague 31b. Le ressort 32b est monté autour d'une partie de plus faible diamètre extérieur du manchon 28b, également à l'intérieur de la bague 31b. Ce ressort 32b est en appui, à une extrémité tournée vers le pignon 1, contre un épaulement radial faisant saillie vers l'extérieur prévu sur le manchon 28b ; à son autre extrémité, le ressort 32b est en appui axial contre un épaulement radial intérieur de la bague 31b. Le manchon 28b est poussé, par le ressort 32b, contre un jonc élastique fendu 49 ancré dans une gorge annulaire prévue sur la surface interne de la bague 31b.

    [0083] Les moyens d'incrémentation angulaire I, repré­sentés en détail sur la figure 8, comprennent, comme dans le cas de la figure 5, au moins une rampe inclinée 29b prévue sur la surface extérieure de plus fort diamètre du manchon 28b et une bille, ou équivalent, 26b propre à coopérer avec cette rampe ou rainure 29b, la bille 36b étant portée par la surface interne de la bague 31b.

    [0084] Le manchon 28b est monté sur l'autre manchon 26b par l'intermédiaire de la roue libre 30b.

    [0085] Le fonctionnement des moyens de lancement et des moyens actionneurs des figures 7 et 8 résulte immédiatement des explications précédentes.

    [0086] Le mouvement d'avance en translation axiale du pignon 1, en direction de la couronne 2 (non représentée sur la figure 7) est obtenu en faisant fonctionner le moteur 7b. La rotation du rotor 47 provoque, par l'effet du système vis/écrou, un mouvement de translation de la bague 31b vers la couronne. Cette bague entraîne, en translation, par l'in­termédiaire du ressort 32b, le manchon 28b et donc le pi­gnon 1.

    [0087] Si ce pignon 1 vient en butée contre la couronne 2 sans engrènement, le manchon 28b cesse d'avancer, alors que la bague 31b poursuit son mouvement en comprimant davantage le ressort 32b.

    [0088] La coopération de la bille 36b et de la rampe 29b provoque une rotation du manchon 28b, rotation qui n'est pas transmise par la roue libre 30b au manchon 26b.

    [0089] Lorsque la bague 31b arrive en fin de course, le rotor 47 ne peut plus tourner en réponse aux impulsions en­voyées dans les enroulements du stator 8b. Cette situation est détectée et les moyens de commande C provoquent le recul de la bague 31b jusqu'à ce que le jonc 49 revienne en appui contre la face transversale d'extrémité du manchon 28b.

    [0090] Au cours de ce mouvement de recul en translation, le manchon 28b effectue une rotation en sens inverse de celle effectuée précédemment, par suite de la coopération de la bille 36b et de la rampe 29b. Cette rotation est transmise au manchon 26b et au pignon 1, et correspond à un pas d'incré­mentation angulaire.

    [0091] La roue libre 24 ne transmet pas cette rotation au manchon 21b et à l'arbre 18.

    [0092] Lorsque les dents du pignon 1 se trouveront en fa­ce de creux de la couronne 2, l'engrènement complet sera réalisé et les moyens de commande C sont prêts à mettre en marche les mo­yens de démarreur D pour entraîner en rotation l'arbre 18, ceci restant vrai quelle que soit la réalisation adoptée.

    [0093] La figure 9 montre une réalisation pour un dispo­sitif de démarrage selon le schéma de la figure 2, dans la­quelle les moyens actionneurs sont incorporés aux moyens de lancement, comme dans le cas de la figure 8, tandis que les moyens d'incrémentation comprennent un moteur électrique, comme dans le cas de la figure 6.

    [0094] Les éléments du dispositif représentés sur la figure 9 identiques ou jouant des rôles similaires à des éléments déjà décrits à propos des figures précédentes sont désignés par les mêmes références numériques, éventuellement suivies de la lettre c, sans que leur description soit reprise, ou reprise en détail.

    [0095] Le moteur électrique 40c, pour assurer l'incrémen­tation angulaire du pignon 1 comprend un rotor constitué par le prolongement 41c du manchon 26c, prolongement sur lequel sont montés des aimants permanents 42c. Le stator 43c de ce moteur est fixé sur le bâti 44c des moyens de démarreur, les enroulements statoriques 45c entourant le rotor.

    [0096] Le fonctionnement du dispositif représenté sur la figure 9 se déduit des explications fournies précédemment.

    [0097] Le mouvement d'avance de la bague 31c est obtenue, comme expliqué à propos de la figure 7, par la rotation du rotor 47c dont le filetage interne coopère avec le filetage externe de la bague 31c. La poussée est transmise par le res­sort 32c au manchon 28c, à la coupelle 23 et au pignon 1.

    [0098] Lorsque la venue en butée du pignon 1 contre la couronne (non représentée sur la figure 9) est détectée, les moyens de commande C font reculer la bague 31c et met­tent en marche le moteur 40c pour pro­voquer une incrémentation angulaire, d'amplitude prédéterminée du pignon 1. Cette incrémentation, comme déjà expliqué, est réitérée jusqu'à ce que les dents du pignon 1 viennent en fa­ce de creux de la couronne pour permettre l'engrènement com­plet sans choc.

    [0099] La figure 10 des dessins est un schéma représen­tant, partiellement et sommairement, le pignon 1 et la cou­ronne 2. Les positions successives en translation suivant la direction parallèle à l'axe, du pignon 1 sont identifiées par des abscisses x0, x1, x2, par rapport à une origine 0 de la face du pignon 1 tournée vers la couronne 2. L'abscis­se x3 est affectée à la face de la couronne 2 la plus éloi­gnée du pignon 1.

    [0100] Ce schéma de la figure 10 sera utilisé un peu plus loin pour l'explication d'une séquence d'engrènement.

    [0101] La figure 11 représente schématiqument les moyens de commande C qui comprennent un module électronique 50,comprenant notamment un microprocesseur, agencé ou pro­grammé pour réaliser les fonctions explicitées dans cette description.

    [0102] Ce module 50 reçoit plusieurs informations, dont certaines ont déjà été mentionnées à propos de la liaison 11 avec le moteur à commutation électronique 7, et à propos du capteur 4 de la vitesse de rotation du moteur à combustion interne. Une ligne 51 permet d'entrer, dans le module 50, une information sur l'état ouvert ou fermé du contact géné­ral 52 d'un véhicule équipé du dispositif de démarrage selon l'invention. Ce contact 52 correspond au contact classique que l'on ferme en agissant sur la clé de contact.

    [0103] Une autre ligne 53 introduit une information sur la présence ou l'absence d'une demande de démarrage, selon que le contact 54 est fermé ou ouvert. Ce contact 54 corres­pond, généralement, à une position transitoire de la clé de contact lors de la mise en marche du moteur du véhicule.

    [0104] Le ligne 55 introduit une information sur la tem­pérature des moyens de démarreur D, température détectée, par exemple, par un capteur de température 56 monté dans le sta­tor des moyens de démarreur.

    [0105] A partir de ces informations le module électroni­que 50 élabore des signaux de commande respectivement pour les moyens actionneurs A, ces signaux étant délivrés sur les lignes lA reliées aux phases du moteur (voir également la figure 1), et des signaux de commande, délivrés sur la ligne l5, pour le contacteur 5.

    [0106] Dans le cas des réalisations des figures 6 et 10, où les moyens d'incrémentation I comprennent un moteur élec­trique du type à commutation électronique ou équivalent, une liaison 57, par exemple à trois conducteurs, sem­blable à la liaison 11, fournit au module 50 les informations sur la position du rotor du moteur 40 ou 40c.

    [0107] Les lignes 58 transmettent les signaux de comman­de des phases, provenant du module 50, au moteur 40 ou 40c des figures 6 ou 9.

    [0108] La ligne 59 transmet un signal de commande de la mise en marche d'un voyant d'avertissement.

    [0109] De préférence, le module 50 est agencé pour com­mander une avance rapide du pignon 1 de x0 à x1 (voir figure 10) puis une avance lente pour la phase d'engrènement de x1 à x2. Les abscisses de la position occupée par le pignon 1 peuvent se déduire de l'amplitude angulaire de la rotation du moteur à commutation électronique, tel que 7, agissant, au niveau des moyens actionneurs A, pour commander le dépla­cement en translation du pignon.

    [0110] Ceci étant, l'agencement du module 50, (dans le cas d'un microprocesseur, l'agencement consistera essentiel­lement dans la programmation de ce microprocesseur) est avan­tageusement prévu pour le déroulement d'une séquence de démar­rage du moteur à combustion interne comme expliqué ci-après.

    [0111] L'état initial correspond à une vitesse nulle du moteur à combustion interne, et à un arrêt du pignon 1 qui est complètement engrené c'est-à-dire qu'en adoptant la repré­sentation de la figure 10, l'abscisse x de la face du pignon tournée vers la couronne 2 est égale à x3.

    [0112] Si le conducteur du véhicule équipé d'un moteur à combustion interne comportant un tel dispositif de démarra­ge, ferme le contact 54 (figure 11) ce qui correspond à une demande de démarrage, le module 50 envoie, sur la ligne l5, un signal propre à commander la fermeture du contacteur 5 et donc l'alimentation des moyens de démarrage D (figures 1 et 2).

    [0113] Dès que la vitesse de rotation du moteur à com­bustion interne détectée par le capteur 3 (figure 11) dépasse une valeur prédéterminée (par exemple 500 tours/minute) le module électronique 50 fait cesser le signal envoyé sur la ligne l5 afin de provoquer l'ouverture du contacteur 5 et l'arrêt des moyens de démarreur D. En outre, le désengrène­ment du pignon 1 vis à vis de la couronne 2 est commandé par un recul rapide de ce pignon ; ce désengrènement est obtenu grâce au signal de commande envoyé par le module 50 sur les lignes lA aux moyens actionneurs A de telle sorte que le moteur 7 tourne dans le sens et à la vitesse appropriés pour faire reculer rapidement le pignon 1. Cecui-ci passe donc de la position d'abscisse x3 (figure 10) à la position d'abscis­se x0. Le module 50 commande l'arrêt des moyens actionneurs A et donc du pignon 1 lorsque ce dernier a attient l'abscisse x0.

    [0114] Comme expliqué précédemment, les moyens de démar­rage D restent alimentés jusqu'à ce que la vitesse de rota­tion du moteur à combustion interne atteigne une valeur pré­déterminée. Toutefois, une limitation dans le temps de cette alimentation est imposée en fonction de la température des moyens de démarreur D par le capteur 56.

    [0115] Pendant tout le fonctionnement du moteur à combus­tion interne, le pignon 1 reste dans la position d'abscisse x0.

    [0116] Dès que le moteur à combustion interne s'arrête (qu'il s'agisse d'un arrêt intentionnel ou d'un calage) le capteur 4 envoie une information de vitesse nulle au module 50. Ce dernier envoie un signal de commande, sur les lignes lA, pour faire fonctionner les moyens actionneurs A de sorte que le pignon 1 avance rapidement jusqu'à l'abscisse x1 (figure 10).

    [0117] A partir de cette abscisse (détectée comme ex­pliqué précédemment d'après le nombre de tours du rotor du moteur à commutation électronique 7), le module 50 commande une avance lente du pignon 1 vers la couronne 2.

    [0118] Si les dents du pignon 1 ne se trouvent pas en face de creux de la couronne 2, ce qui est la condition d'en­grènement, le pignon 1 vient en butée contre cette couronne 2 comme expliqué précédemment.

    [0119] Le module 50 commande un recul rapide du pignon 1 jusqu'à la position d'abscisse x1 et une incrémentation angu­laire de ce pignon 1 se produit comme également expliqué pré­cédemment.

    [0120] Le module 50 commande une nouvelle avance lente à partir de la position x1 vers la couronne 2. Cette opéra­tion, avec incrémentation angulaire, est réitérée jusqu'à ce qu'il y ait engrènement.

    [0121] L'avance lente se poursuit jusqu'à la position d'abscisse x2.

    [0122] Le module 50 commande ensuit une avance rapide, pour terminer l'engrènement, jusqu'à la position d'abscisse x3.

    [0123] L'arrêt en translation du pignon 1 est alors com­mandé.

    [0124] La séquence d'engrènement est terminée, et l'en­semble est prêt à répondre immédiatement à une nouvelle deman­de de démarrage correspondant à la fermeture du contact 54.

    [0125] Ainsi, quel que soit le mode de réalisation adopté, le dispositif de démarrage, conforme à l'invention, permet de réaliser une auto-adaptation de l'engrènement soit par un dispositif mécanique, comme dans le cas des figures 4 et 7, soit par un dispositif électro-mécanique comme dans le cas des figures 6 et 9.

    [0126] L'usure du pignon et de la couronne est considéra­blement limitée puisque l'engrènement n'est réalisé que lors­que les dents du pignon sont en face de creux de la couronne.

    [0127] Le prépositionnement ou pré-engrènement du pignon, dans la couronne, dès l'arrêt du moteur permet un démarrage plus rapide de ce moteur puisque la séquence d'engrènement est déjà effectuée lorsque l'ordre de démarrage est donné.

    [0128] Le dispositif de l'invention permet de réduire considérablement le bruit au démarrage et même à l'engrè­nement.

    [0129] La séparation physique, selon l'invention, du contacteur 5 commandant les moyens de démarreur, vis à vis des moyens actionneurs, donne une grande souplesse d'implan­tation au contacteur 5, indépendamment de l'implantation des moyens actionneurs A. Il en résulte également une bonne maîtrise de la commande des moyens de démarreur D.

    [0130] Le module électronique 50, appartenant aux moyens de commande C permet de protéger les moyens de démarreur D notamment contre les fausses manoeuvres, contre les survites­ses, et contre une surchauffe (protection thermique).

    [0131] D'une manière générale, le dispositif de démarra­ge conforme à l'invention permet une amélioration de la chaîne cinématique, une réduction de poids et d'encombrement, et un diagnostic de fonctionnement.

    [0132] L'allègement de la cinématique est particulière­ment sensible lorsque les moyens actionneurs A sont incorpo­rés aux moyens de lancement L, selon le schéma général de la figure 2 et les réalisations des figures 7 et 9;

    [0133] Il est à noter qu'en ce qui concerne la protection thermique des moyens de démarreur D, au lieu d'utiliser un capteur de température 56 comme expliqué précédemment, on peut chronométrer la durée de fonctionnement des moyens de démarreur et déduire la température de ces moyens à partir de leur durée de fonctionnement.

    [0134] Le dispositif de démarrage conforme à l'invention, destiné en premier lieu aux moteurs à combustion interne pour véhicule automobile, convient particulièrement pour les véhi­cules dont le moteur fonctionne en arrêt-march. On rappelle que dans de tels véhicules le moteur à combustion interne est arrêté chaque fois que le véhicule s'arrête et le moteur est redémarré chaque fois que l'utilisateur souhaite avancer à nouveau ; de tels systèmes arrêt-marche ont pour but de per­mettre des économies d'énergie sensibles pour une circulation urbaine des véhicules où les arrêts dus par exemple aux feux de croisement ou aux encombrements de circulation, sont nombreux.

    [0135] Il est clair que de nombreuses variantes de réa­lisation sont possibles pour les divers moyens du dispositif de démarrage selon l'invention. En particulier, les moyens de test pourraient être constitués par des capteurs de force, ou équivalents, sensibles à la venue en butée du pignon contre la couronne.


    Revendications

    1. Dispositif de démarrage pour moteur à combustion interne comprenant :
    - des moyens de lancement (L) du moteur, qui com­portent des moyens de prise (P) propres à être déplacés en translation pour être engagés dans les moyens de réception complémentaires (R) liés en rotation au moteur à combustion interne, ou en être libérés ;
    - des moyens actionneurs (A) pour déplacer en translation lesdits moyens de prise (P), ces moyens action­neurs comprenant une source d'entraînement rotatif (E) et des moyens de transformation (T) d'un mouvement de rotation en un mouvement de translation,
    - et des moyens de démarreur (D) propres à entraî­ner en rotation les moyens de lancement (L) qui assurent l'en­traînement du moteur à combustion interne lorsque les moyens de prise (P) sont engagés dans les moyens de réception (R) complémentaires,
    caractérisé par le fait qu'il comprend
    - des moyens de test (G) sensibles à la position relative des susdits moyens de prise (P) et des moyens de réception complémentaires (R) ;
    - des moyens d'incrémentation angulaire (I) propres à faire tourner les moyens de prise (P) par rapport aux moyens de ré­ception (R) d'une amplitude prédéterminée ;
    - et des moyens de commande (C) sensibles aux indications four­nies par les moyens de test (G), et propres d'une part, à li­miter le mouvement de translation des moyens de prise (P) lorsqu'il apparaît qu'ils ne sont pas en position correcte relativement aux moyens de réception (R), une incrémentation angulaire étant alors effectuée, et, d'autre part, à assurer l'engage­ment des moyens de prise (P) dans les moyens de réception (R) lorsque'une position correcte est atteinte et, seulement alors, à mettre en marche les moyens de démarreur (D) si le lancement du moteur à combustion interne est souhaité par l'utilisateur.
     
    2. Dispositif selon la revendication 1, caracté­risé par le fait que les moyens de commande (C) sont combinés avec des moyens sensibles au fonctionnement du moteur à com­bustion interne, notamment formés par un capteur (4) de vi­tesse de rotation, et sont agencés pour commander l'engage­ment des moyens de prise (P) et des moyens de réception complémentaires (R) dès qu'un arrêt de fonctionnement du mo­teur à combustion interne est détecté.
     
    3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que les moyens de commande (C) sont propres à provoquer un recul des moyens de prise (P), vis à vis des moyens de réception (R), et une nouvelle avance après une incrémentation angulaire.
     
    4. Dispositif selon l'une quelconque des revendi­cations précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de démarreur (D) sont mis en marche par un contacteur (5) sous l'influence des moyens de commande (C) indépendamment des moyens actionneurs (A).
     
    5. Dispositif selon la revendication 2 ou selon l'ensemble de la revendication 2 et de la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que les moyens de commande (C) sont propres à provoquer l'arrêt des moyens de démarreur lorsque la vitesse de rotation du moteur à combustion interne devient supérieure à une valeur prédéterminée.
     
    6. Dispositif selon l'une quelconque des revendi­cations précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (56) de limitation de la température des moyens de démarreur (D).
     
    7. Dispositif selon l'une quelconque des revendi­cations précédentes, dans lequel les moyens de prise (P) com­prennent un pignon (1) tandis que les moyens de réception (R) comprennent une couronne dentée (2) dont les creux sont pro­pres à recevoir les dents du pignon, caractérisé par le fait que les moyens de test (G) comprennent des moyens (6) sen­sibles à la venue en contact des dents du pignon (1) contre la couronne (2), pendant le mouvement d'approche, lorsque les dents du pignon ne se trouvent pas en face des creux de la couronne.
     
    8. Dispositif selon la revendication 7, caractéri­sé par le fait que les moyens (6) sensibles à la venue en contact des dents du pignon (1) contre la couronne (2) sont constitués par un moteur à commutation électronique (7), ou équivalent, constituant la source d'entraînement rotatif (E) des moyens actionneurs (A).
     
    9. Dispositif selon l'une quelconque des revendi­cations précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de transformation (T) du mouvement de rotation de la source d'entraînement rotatif (E) en un mouvement de translation comprennent un système vis (12, 12a)-écrou (13, 13a), l'un de ces éléments (12, 13a) étant entraîné en rotation tout en étant immobilisé en translation, tandis que l'autre élément (13, 12a) est immobilisé en rotation et libre en translation.
     
    10. Dispositif selon l'une quelconque des reven­dications précédentes, caractérisé par le fait que les moyens actionneurs (A) sont séparés des moyens de lancement (L) et un système de liaison mécanique (14), notamment du type à levier (15) et à fourchette (16, 17) est prévu pour transmet­tre le mouvement de translation, établi par les moyens ac­tionneurs (A), aux moyens de lancement (L).
     
    11. Dispositif selon l'une quelconque des reven­dications 1 à 9, caractérisé par le fait que les moyens ac­tionneurs (A) sont incorporés aux moyens de lancement (L), la source d'entraînement rotatif (E) de ces moyens actionneurs étant constituée par un moteur à commutation électronique (7), ou équivalent, dont le stator est solidaire du bâti (44b, 44c) des moyens de démarreur (D), tandis que le rotor libre en rotation mais immobilisation en translation par rapport à ce bâti forme un écrou (47, 47c) à filetage interne propre à coopérer avec le filetage externe d'une bague (31b, 31c) immobilisée en rotation mais libre en translation.
     
    12. Dispositif selon la revendication 7 ou selon l'ensemble de la revendication 7 et de l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé par le fait que les moyens d'incrémentation angulaire (I) sont formés par un système mécanique du type à rampe inclinée (29, 29b) et à bille (36, 36b), la rampe inclinée (29) étant prévue sur la surface ex­térieure d'un manchon (28, 28b) logé à l'intérieur d'une ba­gue (31, 31b) et pouvant être déplacé en translation, par rapport à cette bague, à l'encontre de moyens élastiques (32, 32b) tandis que la bille (36, 36b) est portée à l'intérieur de la bague (31, 31b), le manchon (28, 28b) étant lié en ro­tation au pignon (1) par une roue libre (30, 30b) propre à assurer la transmission du mouvement de rotation du manchon au pignon lors du recul de la bague.
     
    13. Dispositif selon la revendication 7 ou selon l'ensemble de la revendication 7 et de l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé par le fait que les moyens d'incrémentation angulaire (I) sont constitués par un moteur électrique (40, 40c) du type à commutation électronique ou équivalent, le stator de ce moteur étant lié au bâti (44, 44c) des moyens de démarreur tandis que le rotor est lié en rotation et en translation au pignon (1).
     
    14. Dispositif selon l'une quelconque des reven­dications précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de commande (C) sont constitués par un module électronique (50), notamment à microprocesseur, propre à élaborer les signaux de commande d'après les diverses informations reçues.
     




    Dessins
















    Rapport de recherche