[0001] L'invention est relative à un dispositif de démarrage pour moteur à combustion interne,
dispositif du genre de ceux qui comprennent : des moyens de lancement du moteur, qui
comportent des moyens de prise propres à être déplacés en translation pour s'engager
dans des moyens de réception complémentaires liés en rotation au moteur à combustion
interne, ou pour en être libérés, des moyens actionneurs pour déplacer en translation
lesdits moyens de prise, ces moyens actionneurs comprenant une source d'entraînement
rotatif et des moyens de transformation d'un mouvement de rotation en un mouvement
de translation ; et des moyens de démarreur propres à entraîner en rotation les moyens
de lancement lesquels assurent l'entraînement du moteur à combustion interne lorsque
les moyens de prise ont été engagés dans les moyens de réception complémentaires.
[0002] De tels dispositifs de démarrage, dans lesquels les moyens actionneurs comprennent
une source d'entraînement rotatif permettent, au niveau de la course des moyens de
prise pour leur engagement dans les moyens de réception complémentaires, d'exercer
un meilleur contrôle des efforts développés et des courses que dans le cas où les
moyens actionneurs sont constitués par un solénoïde. En outre, la consommation d'énergie
de moyens actionneurs comprenant une source d'entraînement rotatif est plus faible
que dans le cas d'un solénoïde.
[0003] Il n'en reste pas moins que l'engagement des moyens de prise dans les moyens de réception
ne s'effectue pas d'une manière totalement satisfaisante. Généralement, les moyens
de prise sont constitués par un pignon, tandis que les moyens de réception sont constitués
par les creux d'une couronne dentée. Il n'arrive qu'exceptionnellement que les dents
du pignon se trouvent en face de creux de la couronne, de sorte que l'engagement
s'effectue, en général, dans des conditions mécaniques difficiles, avec un effet
de "fraisage" du pignon sur la couronne et une usure prématurée de ces pièces. Il
en résulte également un bruit important. On peut noter, en outre, que les moyens de
démarreur qui sont généralement constitués par un moteur électrique d'une puissance
relativement importante n'ont pas été protégés efficacement jusqu'à présent ; par
exemple, si un utilisateur, lors d'un démarrage, maintient trop longtemps le contact
de démarreur, les moyens de démarreur peuvent être entraînés en survitesse par le
moteur à combustion interne, par suite d'une succession d'éjections du pignon de la
couronne et de retours du pignon en engrénement avec ladite couronne.
[0004] L'invention a pour but, surtout, de fournir un dispositif de démarrage pour moteur
à combustion interne, du genre défini précédemment, qui réponde mieux que jusqu'à
ce jour aux diverses exigences de la pratique et qui, notamment, ne présente plus,
ou à un degré moindre, les inconvénients rappelés ci-dessus.
[0005] Selon l'invention, un dispositif de démarrage pour moteur à combustion interne, du
genre en question, est caractérisé par le fait qu'il comprend :
- des moyens de test sensibles à la position relative des susdits moyens de prise
et des moyens de réception complémentaires ;
- des moyens d'incrémentation angulaire propres à faire tourner les moyens de prise
par rapport aux moyens de réception d'une amplitude prédéterminée ;
- et des moyens de commande, sensibles aux indications fournies par les moyens de
test et propres, d'une part, à limiter le mouvement de translation des moyens de prise
lorsqu'il apparaît que ces moyens de prise n'occupent pas une position correcte relativement
aux moyens de réception, une incrémentation angulaire étant alors effectuée, et, d'autre
part, à assurer l'engagement des moyens de prise dans les moyens de réception lorsqu'une
position correcte est atteinte et, seulement alors, à mettre en marche les moyens
de démarreur si le lancement du moteur à combustion interne est souhaité par l'utilisateur.
[0006] L'engagement des moyens de prise et des moyens de réception est ainsi contrôlé ;
il en résulte une diminution sensible de l'usure de ces moyens et une réduction du
bruit.
[0007] De préférence, les moyens de commande sont combinés avec des moyens sensibles au
fonctionnement du moteur à combustion interne et sont agencés pour commander l'engagement
des moyens de prise et des moyens de réception complémentaires dès qu'un arrêt du
fonctionnement du moteur à combustion interne est détecté.
[0008] Ainsi, lorsque l'utilisateur commande un démarrage, l'engagement des moyens de prise
et des moyens de réception complémentaires est déjà réalisé.
[0009] Les moyens sensibles au fonctionnement du moteur à combustion interne peuvent être
formés par un capteur de la vitesse de rotation de ce moteur, les informations fournies
par ce capteur étant envoyées sur les moyens de commande.
[0010] Généralement, les moyens de commande sont propres à provoquer un recul des moyens
de prise, vis à vis des moyens de réception si une position incorrecte a été détectée,
puis, après une incrémentation angulaire des moyens de prise, une nouvelle avance
de ces derniers, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'une position correcte soit atteinte.
[0011] Avantageusement, les moyens de démarreur sont mis en marche par un contacteur sous
l'influence des moyens de commande, indépendamment des moyens actionneurs.
[0012] Les moyens de commande peuvent provoquer l'arrêt des moyens de démarreur lorsque
la vitesse de rotation du moteur à combustion interne, détectée par le capteur, est
supérieure à une valeur prédéterminée. Des moyens de limitation de la température
des moyens de démarreur peuvent en outre être prévus pour provoquer également l'arrêt
des moyens de démarreur si nécessaire.
[0013] Généralement, comme évoqué précédemment, les moyens de prise comprennent un pignon
tandis que les moyens de réception comprennent une couronne dentée dont les creux,
situés entre dents, sont propres à recevoir les dents du pignon ; les moyens de test
comprennent, de préférence, des moyens sensibles à la venue en contact des dents du
pignon contre la couronne, pendant le mouvement d'approche, lorsque les dents du pignon
ne se trouvent pas en face des creux de la couronne.
[0014] Ces moyens sensibles à la venue en contact des dents du pignon contre la couronne
sont avantageusement constitués par un moteur à commutation électronique, ou équivalent,
constituant la source d'entraînement rotatif des moyens actionneurs, ce moteur électrique
étant du type de ceux qui fonctionnent à partir d'impulsions fournies au stator,
impulsions qui entraînent normalement un déplacement angulaire du rotor, ces types
de moteur comportant des moyens permettant de détecter si le rotor a exécuté, ou non,
le mouvement de rotation correspondant aux impulsions fournies au stator. On comprend
immédiatement qu'avec une telle source d'entraînement rotatif, lorsque des dents du
pignon sont venues en contact contre la couronne, le pignon ne peut plus se déplacer
en translation et, en conséquence, le rotor du moteur à commutation électronique,
ou équivalent, ne peut plus tourner malgré les impulsions envoyées au stator. Cette
absence de rotation permet donc de détecter la venue en contact des dents du pignon.
[0015] Les moyens de transformation du mouvement de rotation, de la source d'entraînement
rotatif des moyens actionneurs, en un mouvement de translation comprennent un système
vis-écrou, l'un de ces éléments étant entraîné en rotation tout en étant immobilisé
en translation, tandis que l'autre élément est immobilisé en rotation et libre en
translation.
[0016] Selon un premier groupe de réalisation, les moyens actionneurs sont séparés des moyens
de lancement, et un système de liaison mécanique, notamment du type à levier et à
fourchette, est prévu pour transmettre le mouvement de translation, établi par les
moyens actionneurs, aux moyens de lan cement.
[0017] Les moyens d'incrémentation angulaire peuvent être mécaniques et comprendre un système
à rampe inclinée et à bille, ou équivalent, propre à transformer un mouvement de translation
entre deux éléments, en un mouvement de rotation. Ces moyens d'incrémentation angulaire
peuvent comprendre un manchon lié en translation au pignon et comportant, sur sa surface
extérieure, une ou plusieurs ramples inclinées, tandis qu'une bague, immobilisée en
rotation, est montée libre en translation, sur ce manchon, des moyens élastiques étant
prévus entre le manchon et la bague pour s'opposer à leur dé placement relatif en
translation ; la ou les billes destinées à coopérer avec la ou les rampes du manchon
sont portées intérieurement par la bague ; la liaison en rotation du manchon et du
pignon est assurée par une roue libre pour un sens de rotation déterminé, correspondant
au sens de blocage de la roue libre, tandis que pour l'autre sens, le manchon peut
tourner librement par rapport au pignon ; les mouvements de translation commandés
par les moyens actionneurs sont transmis à la bague et l'ensemble est tel que le
déplacement de la bague par rapport au manchon, lorsque les dents du pignon viennent
en butée contre la couronne, provoque une rotation du manchon dans le sens pour lequel
la roue libre ne transmet pas le mouvement de rotation au pignon, tandis que lors
de recul de la bague, sous l'effet des moyens élastiques, le mouvement de rotation
qui se produit en sens inverse, est transmis par la roue libre au pignon de manière
à assurer l'incrémentation angulaire.
[0018] Selon une autre possibilité, cette incrémentation angulaire peut être réalisée à
l'aide d'un moteur électrique du type pas à pas dont le stator est lié au bâti des
moyens de démarreur et dont le rotor est lié en rotation au pignon.
[0019] Selon un deuxième groupe de réalisations, les moyens actionneurs peuvent être incorporés
aux moyens de lance ment ; la source d'entraînement rotatif, de ces moyens actionneurs,
est constituée par un moteur à commutation électronique, ou équivalent, dont le stator
est solidaire du bâti des moyens de démarreur, tandis que le rotor libre en rotation
mais immobilisé en translation par rapport à ce bâti, forme un écrou à filetage interne
propre à coopérer avec le filetage externe d'une bague immobilisée en rotation mais
libre en translation.
[0020] Les moyens d'incrémentation angulaire peuvent être formés par un système mécanique
du type à rampe inclinée et à bille ; la ou les rampes inclinées sont prévues sur
la surface extérieure d'un manchon logé à l'intérieur de la bague et pouvant être
déplacé en translation, par rapport à cette bague, à l'encontre de moyens élastiques,
tandis que la ou les billes sont portées à l'intérieur de la bague, le manchon étant
lié en rotation au pignon par une roue libre propre à assurer la transmission du mouvement
de rotation du manchon au pignon lors du recul de la bague.
[0021] En variante, les moyens d'incrémentation angulaire peuvent être constitués par un
moteur électrique du type à commutation électronique ou équivalent, le stator de
ce moteur étant lié au bâti des moyens de démarreur tandis que le rotor est lié en
rotation et en translation au pignon.
[0022] La transmission du mouvement de rotation des moyens de démarreur aux moyens de lancement
s'effectue par une roue libre.
[0023] Les moyens de commande sont constitués par un moteur électronique, propre à élaborer
les signaux de commande d'après les diverses informations reçues.
[0024] L'invention consiste, mises à part les diverses dispositions évoquées ci-dessus,
en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question
ci-après, à propos de modes de réalisation particuliers décrits en détail avec référence
aux dessins ci-annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs.
La figure 1, de ces dessins, est un schéma simplifié d'un dispositif de démarrage
conforme à l'invention, dans lequel les moyens actionneurs sont séparés des moyens
de lancement.
La figure 2 est un schéma d'une autre réalisation du dispositif de démarrage, selon
laquelle les moyens actionneurs sont incorporés aux moyens de lancement.
La figure 3 est un schéma d'un moteur à commutation électronique, destiné à servir
de source d'entraînement rotatif pour les moyens actionneurs, et de moyens de test.
La figure 4 est une coupe axiale de moyens de lancement et de moyens d'incrémentation
angulaire pour le dispositif de la figure 1.
La figure 5 est un détail en coupe, à plus grande échelle, des moyens d'incrémentation
angulaire mécaniques de la figure 4.
La figure 6 est une demi-coupe axiale de moyens de lancement et de moyens d'incrémentation
angulaire électriques pour le dispositif de la figure 1.
La figure 7 est une demi-coupe axiale de moyens de lancement et de moyens d'incrémentation
angulaire mécaniques pour le dispositif de la figure 2.
La figure 8 est un détail en coupe, à plus grande échelle, des moyens d'incrémentation
angulaire mécaniques de la figure 7.
La figure 9 est une demi-coupe axiale de moyens de lancement et de moyens d'incrémentation
angulaire électriques pour le dispositif de la figure 2
La figure 10 est un schéma pour expliquer la phase d'engrènement du pignon et de la
couronne.
La figure 11, enfin, est un schéma d'ensemble des moyens de commande du dispositif
de démarrage.
[0025] En se reportant aux dessins, notamment à la figure 1, on peut voir un dispositif
de démarrage S, pour moteur à combustion interne (non représenté) en particulier pour
véhicule automobile, comprenant :
- des moyens de lancement L du moteur à combustion interne, ces moyens de lancement
comportant des moyens de prise P propres à être déplacés en translation, suivant une
direction représentée par la double flèche F pour s'engager dans des moyens de réception
complémentaires R liés en rotation au moteur à combustion interne, ou pour être libérés
de ces moyens R ;
- des moyens actionneurs A pour déplacer en translation lesdits moyens de prise P,
ces moyens actionneurs A comprenant une source d'entraînement rotatif E et des moyens
T de transformation d'un mouvement de rotation en un mouvement de translation ;
- et des moyens de démarreur D propres à entraîner en rotation les moyens de lancement
L qui assurent l'entraînement en rotation du moteur à combustion interne lorsque
les moyens de prise P sont engagés dans les moyens de réception R.
[0026] Selon l'invention, le dispositif de démarrage S comprend :
- des moyens de test G sensibles à la position relative des moyens de prise P et des
moyens de réception R ;
- des moyens d'incrémentation angulaire I propres à faire tourner les moyens de prise
P par rapport aux moyens de réception R d'une amplitude prédéterminée ;
- et des moyens de commande C, représentés plus en détail sur la figure 11, sensibles
aux indications fournies par les moyens de test G et propres, d'une part, à limiter
la translation des moyens de prise P lorsqu'il apparaît qu'ils ne sont pas en position
correcte par rapporte aux moyens de réception R, et, d'autre part, à assurer l'engagement
des moyens de prise P dans les moyens de réception R, lorsqu'une position correcte
est atteinte et, seulement alors, à mettre en marche les moyens de démarreur D si
le lancement du moteur à combustion interne est souhaité par l'utilisateur.
[0027] Généralement, les moyens de prise P sont formés par un pignon 1 tandis que les moyens
de réception R com prennent une couronne dentée 2 dont les creux, situés entre les
dents périphériques, sont propres à recevoir les dents du pignon 1. Cette couronne
2, schématiquement et partiellement représentée sur la figure 1, est calée en rotation
sur l'arbre du moteur à combustion interne.
[0028] Les moyens de commande C, comme visible sur la figure 11, sont combinés avec des
moyens 3 sensibles au fonctionnement du moteur à combustion interne, ces moyens 3
étant avantageusement formés par un capteur 4 de la vitesse de rotation du moteur.
Le capteur 4 est d'une type classique comprenant une roue dentée calée sur l'arbre
du moteur et un détecteur sensible au passage des dents de la roue. Les moyens de
commande C sont agencés pour commander le fonctionnement des moyens actionneurs A,
afin d'assurer l'engagement du pignon 1 dans la couronne 2, dès qu'un arrêt de fonctionnement
du moteur à combustion interne est détecté, c'est-à-dire dès qu'une vitesse de rotation
nulle est indiquée par le capteur 4.
[0029] Les moyens de démarreur D comprennent un moteur électrique de puissance relativement
élevée pour permettre d'entraîner le moteur à combustion interne ; le dispositif de
démarrage S comprend, pour la mise en marche des moyens de démarreur D, un contacteur
5 (figure 1) du type à électroaimant, qui se trouve sous l'influence des moyens de
commande C, indépendamment des moyens actionneurs A. Autrement dit, la fermeture
ou l'ouverture du contacteur 5 est effectuée sur la base d'instructions provenant
uniquement des moyens de commande C.
[0030] Une borne du moteur électrique des moyens de démarreur D est reliée à la masse tandis
que l'autre borne est reliée, par l'intermédiaire du contacteur 5, à la borne + de
la batterie
[0031] Les moyens de test G comprennent des moyens 6 sensibles à la venue en contact des
dents du pignon 1 contre la couronne 2, pendant le mouvement d'approche, lorsque les
dents du pignon ne se trouvent pas en face des creux de la couronne.
[0032] Avantageusement, les moyens 6 sont constitués par un moteur à commutation électronique
7, ou équivalent, qui constitue la source d'entraînement rotatif des moyens actionneurs
A. Comme schématiquement représenté sur la figure 3, un tel moteur comprend un stator
8 à plusieurs phases, triphasé dans l'exemple représenté ; le rotor 9 est du type
à aimants permanents. Des capteurs 10, notamment à effet Hall, généralement au nombre
de trois, sont prévus pour détecter la position du rotor et commander les impulsions
envoyées aux phases du stator 8. Ainsi, dans un tel moteur 7, lorsque des impulsions
de commande sont envoyées sur des enroulements du stator 8, le rotor 9 doit effectuer
un déplacement angulaire d'une amplitude prédéterminée. L'exécution de ce déplacement
est contrôlée par les capteurs 10 ; si cette rotation n'a pas été exécutée, ces capteurs
10 fournissent une information d'absence de rotation, information qui est transmise
aux moyens de commande C par une liaison 11 (figures 1 et 11). C'est ce qui se passe
lorsque le pignon 1 vient buter contre la couronne 2 du fait que les dents de ce pignon
ne se trouvent pas en face de creux de la couronne ; lors de cette mise en butée,
le pignon 1 ne peut plus se déplacer en translation et le rotor 9, dont le mouvement
de rotation est transformé par les moyens T en mouvement de translation du pignon
1, ne peut plus tourner.
[0033] Les moyens de transformation T du mouvement de rotation en translation comprennent
un système vis/écrou, l'un de ces deux éléments étant entraîné en rotation et immobilisé
en translation, tandis que l'autre élément est libre en translation et immobilisé
en rotation.
[0034] Selon le type de réalisation conforme au schéma de la figure 1, les moyens actionneurs
A sont séparés des moyens de lancement L ; dans ce cas, la vis 12 des moyens T est
entraînée en rotation par le rotor 9 du moteur électrique 7, sans pouvoir se déplacer
en translation. L'écrou immobilisé en rotation mais libre en translation coopérant
avec cette vis est formé par une douille 13 taraudée. Un système 14 de liaison mécanique
comprenant notamment un levier 15 articulé dans sa partie médiane sur un axe fixe
et des fourchettes 16, 17 est prévu pour transmettre le mouvement de translation
de la douille 13 aux moyens de lancement L.
[0035] Selon le type de réalisation correspondant au schéma de la figure 2, les moyens
actionneurs A sont incorporés aux moyens de lancement L. La vis 12
a des moyens T est immobilisée en rotation mais peut se déplacer en translation, tandis
que l'écrou 13
a directement lié au rotor du moteur électrique 7 est libre en rotation, mais immobilisé
en translation.
[0036] La figure 4 illustre une réalisation de moyens de lancement L combinés avec des moyens
d'incrémentation angulaire mécaniques pour un dispositif de démarrage conforme au
schéma de la figure 1.
[0037] Sur cette figure 4 on peut voir l'arbre 18 de sortie des moyens de démarreur D qui
est mis en rotation par le moteur électrique, constituant le démarreur proprement
dit, lors de la fermeture du contacteur 5. Cet arbre 18 comporte, à sa périphérie,
des dents longitudinales 19, parallèles à la direction axiale, propres à coopérer
avec des dents complémentaires 20 prévues sur la surface intérieure d'un manchon
21 monté libre en translation autour de l'arbre 18. Le guidage du manchon 21 par rapport
à l'arbre 18 peut être assuré par des paliers lisses tels que 22 prévus entre ces
deux pièces. La liaison en rotation de l'arbre 18 et du manchon 21 est assurée par
la coopération des dents 19 et 20.
[0038] Le pignon 1 est solidaire, à son extrémité tournée vers le manchon 21, du fond d'une
coupelle 23 dont la jupe cylindrique vient entourer l'extrémité du manchon 21, à une
certaine distance radiale. Une transmission à roue libre 24 est montée entre la surface
intérieure de la coupelle 23 et la surface extérieure de l'extrémité du manchon 21.
Cette roue libre 24 se bloque dans le sens qui assure l'entraînement de la coupelle
23 et du pignon 1 par l'arbre 18 lorsque ce dernier est entraîné en rotation par les
moyens de démarreur D.
[0039] Le pignon 1 est monté coulissant sur l'arbre 18, à l'aide d'un palier lisse 25.
[0040] L'extrémité de la coupelle 23 éloignée du pignon 1 est rendue solidaire, de manière
démontable par exemple à l'aide de vis non représentées, d'un manchon de prolongement
26 monté libre en rotation sur le manchon 21 par exemple à l'aide de paliers lisses
27. L'ensemble formé par le manchon 21, le pignon 1, la coupelle 23 et le manchon
26 est solidaire en translation et est propre à se déplacer en bloc suivant la direction
axiale de l'arbre 18.
[0041] Les moyens d'incrémentation mécaniques I comprennent un manchon 28 lié en translation
au manchon 26 et donc au pignon 1. Ce manchon 28 comporte sur sa surface extérieure
au moins une rampe ou gorge inclinée telle que 29, comme visible sur la figure 5.
Le manchon 28 est monté sur le manchon 26 par l'intermédiaire d'une roue libre 30,
ou équivalent. Les bagues extérieure et intérieure de cette roue libre sont liées
en translation respectivement au manchon 28 et au manchon 26. Le sens dans lequel
cette roue libre 30 assure la liaison en rotation du manchon 28 et du pignon 1 sera
précisé plus loin.
[0042] Les moyens d'incrémentation mécaniques I comprennent en outre une bague 31 montée
coulissante autour du manchon 28. Cette bague 31 est immobilisée en rotation mais
peut être entraînée en translation par l'extrémité du levier 15 représentée sur la
figure 4, ce levier 15 ayant déjà été décrit à propos de la figure 1.
[0043] Des moyens élastiques formés par un ressort de compression en hélice 32 sont montés
autour du manchon 28 et repoussent la bague 31 contre un jonc 33 circulaire fendu,
ancré dans une gorge prévue à la périphérie du manchon 28. La bague 31 peut comporter,
sur sa surface interne, du côté tourné vers le pignon 1, un évidement annulaire destiné
à recevoir une partie du ressort 32. Le manchon 28 comporte, à son extrémité tournée
vers le pignon 1 une collerette 35, ou équivalent, faisant saillie radialement vers
l'extérieure, servant de butée à une extrémité du ressort 32. Au moins une bille 36
(figure 5) destinée à coopérer avec la rampe 29, est portée par la surface interne
de la bague 31. Cette bille 36, qui fait saillie radialement vers l'intérieur, est
logée dans un alésage 37 orienté radialement. Cet alésage s'ouvre, vers l'extérieur,
dans un trou taraudé 38 de plus fort diamètre. Un disque 39, fileté extérieurement,
est vissé dans le trou 38 de manière à maintenir la bille 36 en saillie vers l'intérieur
de la bague 21, en coopération avec la rampe 29.
[0044] La rampe 29 comprend une partie inclinée par rapport à la direction axiale suivie
par un prolongement
h parallèle. La partie inclinée de la rampe 29 est déterminée de telle sorte que le
déplacement en translation de la bague 31, par rapport au manchon 8 entraîne, par
la coopération de la bille 36 et de cette partie inclinée de la rampe 29, une rotation
relative d'une amplitude angulaire prédéterminée choisie inférieure au jeu angulaire
qui existe entre les dents du pignon 1 et celles de la couronne 2, lorsque l'engrènement
est réalisé. Pratiquement, ce jeu est de l'ordre de 1/6 du pas d'une dent du pignon
1. Le pas d'incrémentation sera donc choisi égal ou légèrement inférieur au 1/6 du
pas d'une dent du pignon 1. Lorsque la bille 36 coopère avec la partie rectiligne
h, parallèle à l'axe de l'arbre 18, la translation relative de la bague 31 et du manchon
28 ne provoque plus aucun mouvement de rotation dudit manchon 28. Cette partie
h constitue une garde permettant d'absorber le surplus du mouvement de translation
de la bague 31.
[0045] Il est clair que plusieurs rampes 29, et billes 36 correspondantes, peuvent être
prévues à la périphérie du manchon 28, en étant régulièrement réparties angulairement.
En outre, les billes 36 pourraient être remplacées par un organe équivalent tel qu'un
pion.
[0046] Ceci étant, le fonctionnement des moyens de lancement et d'incrémentation représentés
sur les figures 4 et 5 est le suivant.
[0047] La position de départ est celle représentée sur la figure 4 pour laquelle le pignon
1 est désengrené et éloigné de la couronne 2.
[0048] Suite à un ordre d'engrènement provenant des moyens de commande C (figure 1), le
levier 15 entraîne, en translation, la bague 31 en direction de la couronne 2.
[0049] La bague 31 pousse, par l'intermédiaire du ressort 32, le manchon 28, lequel entraîne
en translation l'autre manchon 26, la coupelle 23 et le pignon 1, vers la couronne
2.
[0050] Si les dents du pignon 1 ne se trouvent pas en face de creux de la couronne 2, le
pignon 1 vient buter contre cette couronne au cours de son mouvement de translation
sans être engrené. Autrement dit, la course en translation du pignon 1 et donc du
manchon 28 sera inférieure à celle qui correspond à l'engrènement.
[0051] Lorsque le pignon 1 vient ainsi en butée contre la couronne 2, sans être engrené,
le manchon 28 ne peut plus avancer en translation. La bague 31 qui continue à être
entraînée par le levier 15 va se déplacer en translation, relativement au manchon
28, en comprimant le ressort 32.
[0052] Au cours de ce mouvement relatif de la bague 31 par rapport au manchon 28, la bille
36, en coopérant avec la rampe 29, provoque un mouvement de rotation du manchon 28
autour de son axe.
[0053] La roue libre 30 est agencée de telle sorte que ce mouvement de rotation du manchon
28, produit lors de l'avance de la bague 31, n'est pas transmis au pignon 1 par l'intermédiaire
du manchon 26.
[0054] Après une course de compression égale à la distance
j représentée sur la figure 4, la bague 31 vient en butée contre la collerette 35 et
ne peut plus poursuivre son mouvement de translation.
[0055] Cette situation est détectée, comme déjà expliqué précédemment, par les moyens de
test comprenant le moteur à commutation électronique 7, au niveau des moyens actionneurs
A.
[0056] Suite à cette information, les moyens de commande C (figure 1) font reculer la bague
31 par rapport à la collerette 35, d'une distance légèrement supérieure à
j pour décoller le pignon de la couronne.
[0057] Lors de ce recul, un mouvement de rotation inverse du manchon 28, par rapport à
la bague 31, est commandé. Ce mouvement de rotation est transmis par la roue libre
30 qui est alors bloquante, au manchon 26 et donc au pignon 1 qui subit ainsi une
incrémentation angulaire d'une valeur prédéterminée.
[0058] Les moyens de commande C commandent, à nouveau, un mouvement d'approche du pignon
1 vers la couronne 2, par l'intermédiaire du levier 15.
[0059] Une succession de phases semblable à celle décrite précédemment se déroule si, à
nouveau, les dents du pignon 1 n'entrent pas dans des creux de la couronne 2.
[0060] L'incrémentation angulaire est ainsi répétée jusqu'à ce que les dents du pignon
se trouvent en face de creux de la couronne 2.
[0061] Lorsque, suite à la dernière incrémentation, cette position a été atteinte, lors
du mouvement d'approche suivant commandé par le levier 15, les dents du pignon 1 vont
entrer dans les creux de la couronne 2, sans choc, et le pignon 1 pourra accomplir,
en translation, la course totale correspondant à un engrènement complet. Le manchon
21 a accompagné ce mouvement de translation qui a entraîné un déplacement des dents
20 par rapport aux dents 19 de l'arbre 18.
[0062] La détection de la course complète de l'engrènement peut être assurée, également,
à partir de la détection de l'amplitude de la rotation du rotor 9 du moteur 7.
[0063] Lorsque l'engrènement complet a été détecté, les moyens de commande C provoquent
l'arrêt des moyens actionneurs A et le maintien du levier 15 dans la position qu'il
occupe. La fermeture du contacteur 5 est commandée quand l'utilisateur demande un
démarrage par la clé de contact.
[0064] L'arbre 18 est alors entraîné en rotation par le moteur électrique de démarreur.
Ce mouvement de rotation est transmis au manchon 21 et, par la roue libre 24 qui est
bloquante, au pignon 1 qui entraîne la couronne 2. Par contre, cette rotation n'est
pas transmise au manchon 28 par la roue libre 30.
[0065] Il est à noter que lors des incrémentations angulaires du pignon 1, la roue libre
24 ne transmet pas ces incrémentations angulaires du pignon 1 au manchon 21.
[0066] La figure 6 des dessins illustre une variante de réalisation de moyens de lancement
associés à des moyens actionneurs séparés, alors que les moyens d'incrémentation
angulaire du pignon comprennent un moteur électrique 40 du type à commutation électronique,
ou équivalent.
[0067] Les éléments du dispositif représentés sur la figure 6 identiques ou jouant des rôles
analogues à des éléments déjà décrits à propos de la figure 4 sont désignés par les
mêmes référencés numériques, éventuellement suivies de la lettre
a sans que leur description soit reprise, ou soit reprise en détail.
[0068] La bague 31
a, immobilisée en rotation, est montée libre en translation sur le manchon 28
a. Aucun moyen semblable à la rampe 29 et à la bille 36, montrées sur la figure 5,
n'est prévu entre cette bague 31
a et le manchon 28
a. Le ressort 32
a comprimé entre la bague 31
a et la collerette 35
a permet une transmission relativement souple des efforts.
[0069] Le manchon 28
a est lié en translation et en ro tation au manchon 26
a et à la coupelle 23.
[0070] Le manchon 26
a comporte, du côté opposé au pignon 1, un prolongement cylindrique 41, de diamètre
extérieur relativement réduit, constituant le rotor du moteur électrique 40 ; ce
rotor peut être du type à aimants permanents 42 fixés sur la surface extérieure de
ce prolongement 41. Le stator 43 du moteur électrique 40 est fixé sur un bâti 44 des
moyens de démarreur D. Les enroulements 45 du stator 43 entourent les aimants 42
à faible distance radiale. La commande du moteur électrique 40 est assurée par les
moyens de commande C.
[0071] Il est à noter que la roue libre 30 qui était prévue sur la figure 4 est supprimée
de la réalisation de la figure 6.
[0072] Le fonctionnement des moyens de lancement et d'incrémentation de la figure 6 est
similaire à celui décrit à propos des figures 4 et 5.
[0073] La translation axiale du pignon 1, en direction de la couronne (non représentée sur
la figure 6) est toujours commandée par le levier 15 qui entraîne la bague 31
a ; l'effort de poussée est transmis par le ressort 32
a à l'ensemble comprenant le pignon 1.
[0074] Si les dents de ce pignon ne se trouvent pas en face de creux de la couronne 2, le
pignon 1 est arrêté dans sa course en venant en butée contre la couronne. Le manchon
28
a cesse d'avancer alors que la bague 31
a continue son mouvement en comprimant le ressort 32
a, jusqu'à être arrêtée dans sa translation suivant la direction de l'axe de l'arbre
18.
[0075] Cet arrêt est détecté, comme expliqué précédemment, au niveau du moteur 7 et les
moyens de commande C font reculer la bague 31
a d'une quantité suffisante pour décoller le pignon de la couronne, et envoient au
moteur 40 un ordre de fonctionnement pour provoquer une incrémentation angulaire
d'une valeur prédéterminée, du rotor 41 et donc du manchon 26
a.
[0076] L'incrémentation angulaire est commandée suivant le sens de rotation pour lequel
la roue libre 24 ne transmet pas le mouvement de rotation au manchon 21
a et à l'arbre 18.
[0077] Il est à noter que les moyens de commande C aussi bien dans le cas des figures 4
et 5 que dans le cas de la figure 6 provoquent, dans un premier temps, lorsque la
venue en contact du pignon 1 contre la couronne 2 est détectée, un recul axial de
ce pignon 1 par un fonctionnement inverse des moyens actionneurs A. L'incrémentation
angulaire, notamment dans le cas de la figure 6, serait alors commandée lorsque le
pignon 1 a été dégagé de la couronne 2, de manière à éviter tout frottement parasite
entre le pignon et la couronne.
[0078] La figure 7 illustre une réalisation selon laquelle conformément au schéma de la
figure 2, les moyens d'actionnement sont incorporés aux moyens de lancement, les
moyens d'incrémentation angulaire I selon les figures 7 et 8 étant du type mécanique,
comme dans le cas des figures 4 et 5.
[0079] Les éléments du dispositif représenté sur les figures 7 et 8 identiques ou jouant
des rôles similaires à des éléments déjà décrits à propos des figures précédentes
sont désignés par les mêmes références numériques, éventuellement suivies de la lettre
b, sans que leur description soit reprise, ou reprise en détail.
[0080] Comme visible sur la figure 7, les moyens d'actionnement A comprennent un moteur
électrique 7
b à commutation électronique dont la carcasse 46 du stator est fixée sur le bâti 44
b des moyens de démarreur. Le rotor 47 de ce moteur est constitué par un anneau fileté
intérieurement, formant écrou, sur la périphérie duquel sont fixés des aimants permanents
48. Ce rotor 47 est immobilisé en translation suivant la direction axiale, mais est
libre en rotation. Les enroulements 8
b du stator entourent à faible distance radiale le rotor 47.
[0081] La bague 31
b dont la longueur suivant la direction axiale est plus importante que dans le cas
des figures 4 et 6, comporte, sur sa surface extérieure, un filetage propre à être
vissé dans le rotor 47. Cette bague 31
b est immobilisée en rotation mais peut se déplacer en translation.
[0082] Le manchon 28
b est monté coulissant à l'intérieur de la bague 31
b. Le ressort 32
b est monté autour d'une partie de plus faible diamètre extérieur du manchon 28
b, également à l'intérieur de la bague 31
b. Ce ressort 32
b est en appui, à une extrémité tournée vers le pignon 1, contre un épaulement radial
faisant saillie vers l'extérieur prévu sur le manchon 28
b ; à son autre extrémité, le ressort 32
b est en appui axial contre un épaulement radial intérieur de la bague 31
b. Le manchon 28
b est poussé, par le ressort 32
b, contre un jonc élastique fendu 49 ancré dans une gorge annulaire prévue sur la surface
interne de la bague 31
b.
[0083] Les moyens d'incrémentation angulaire I, représentés en détail sur la figure 8,
comprennent, comme dans le cas de la figure 5, au moins une rampe inclinée 29
b prévue sur la surface extérieure de plus fort diamètre du manchon 28
b et une bille, ou équivalent, 26
b propre à coopérer avec cette rampe ou rainure 29
b, la bille 36
b étant portée par la surface interne de la bague 31
b.
[0084] Le manchon 28
b est monté sur l'autre manchon 26
b par l'intermédiaire de la roue libre 30
b.
[0085] Le fonctionnement des moyens de lancement et des moyens actionneurs des figures 7
et 8 résulte immédiatement des explications précédentes.
[0086] Le mouvement d'avance en translation axiale du pignon 1, en direction de la couronne
2 (non représentée sur la figure 7) est obtenu en faisant fonctionner le moteur 7
b. La rotation du rotor 47 provoque, par l'effet du système vis/écrou, un mouvement
de translation de la bague 31
b vers la couronne. Cette bague entraîne, en translation, par l'intermédiaire du ressort
32
b, le manchon 28
b et donc le pignon 1.
[0087] Si ce pignon 1 vient en butée contre la couronne 2 sans engrènement, le manchon 28
b cesse d'avancer, alors que la bague 31
b poursuit son mouvement en comprimant davantage le ressort 32
b.
[0088] La coopération de la bille 36
b et de la rampe 29
b provoque une rotation du manchon 28
b, rotation qui n'est pas transmise par la roue libre 30
b au manchon 26
b.
[0089] Lorsque la bague 31
b arrive en fin de course, le rotor 47 ne peut plus tourner en réponse aux impulsions
envoyées dans les enroulements du stator 8
b. Cette situation est détectée et les moyens de commande C provoquent le recul de
la bague 31
b jusqu'à ce que le jonc 49 revienne en appui contre la face transversale d'extrémité
du manchon 28
b.
[0090] Au cours de ce mouvement de recul en translation, le manchon 28
b effectue une rotation en sens inverse de celle effectuée précédemment, par suite
de la coopération de la bille 36
b et de la rampe 29
b. Cette rotation est transmise au manchon 26
b et au pignon 1, et correspond à un pas d'incrémentation angulaire.
[0091] La roue libre 24 ne transmet pas cette rotation au manchon 21
b et à l'arbre 18.
[0092] Lorsque les dents du pignon 1 se trouveront en face de creux de la couronne 2, l'engrènement
complet sera réalisé et les moyens de commande C sont prêts à mettre en marche les
moyens de démarreur D pour entraîner en rotation l'arbre 18, ceci restant vrai quelle
que soit la réalisation adoptée.
[0093] La figure 9 montre une réalisation pour un dispositif de démarrage selon le schéma
de la figure 2, dans laquelle les moyens actionneurs sont incorporés aux moyens de
lancement, comme dans le cas de la figure 8, tandis que les moyens d'incrémentation
comprennent un moteur électrique, comme dans le cas de la figure 6.
[0094] Les éléments du dispositif représentés sur la figure 9 identiques ou jouant des rôles
similaires à des éléments déjà décrits à propos des figures précédentes sont désignés
par les mêmes références numériques, éventuellement suivies de la lettre
c, sans que leur description soit reprise, ou reprise en détail.
[0095] Le moteur électrique 40
c, pour assurer l'incrémentation angulaire du pignon 1 comprend un rotor constitué
par le prolongement 41
c du manchon 26
c, prolongement sur lequel sont montés des aimants permanents 42
c. Le stator 43
c de ce moteur est fixé sur le bâti 44
c des moyens de démarreur, les enroulements statoriques 45
c entourant le rotor.
[0096] Le fonctionnement du dispositif représenté sur la figure 9 se déduit des explications
fournies précédemment.
[0097] Le mouvement d'avance de la bague 31
c est obtenue, comme expliqué à propos de la figure 7, par la rotation du rotor 47
c dont le filetage interne coopère avec le filetage externe de la bague 31
c. La poussée est transmise par le ressort 32
c au manchon 28
c, à la coupelle 23 et au pignon 1.
[0098] Lorsque la venue en butée du pignon 1 contre la couronne (non représentée sur la
figure 9) est détectée, les moyens de commande C font reculer la bague 31
c et mettent en marche le moteur 40
c pour provoquer une incrémentation angulaire, d'amplitude prédéterminée du pignon
1. Cette incrémentation, comme déjà expliqué, est réitérée jusqu'à ce que les dents
du pignon 1 viennent en face de creux de la couronne pour permettre l'engrènement
complet sans choc.
[0099] La figure 10 des dessins est un schéma représentant, partiellement et sommairement,
le pignon 1 et la couronne 2. Les positions successives en translation suivant la
direction parallèle à l'axe, du pignon 1 sont identifiées par des abscisses x0, x1,
x2, par rapport à une origine 0 de la face du pignon 1 tournée vers la couronne 2.
L'abscisse x3 est affectée à la face de la couronne 2 la plus éloignée du pignon
1.
[0100] Ce schéma de la figure 10 sera utilisé un peu plus loin pour l'explication d'une
séquence d'engrènement.
[0101] La figure 11 représente schématiqument les moyens de commande C qui comprennent un
module électronique 50,comprenant notamment un microprocesseur, agencé ou programmé
pour réaliser les fonctions explicitées dans cette description.
[0102] Ce module 50 reçoit plusieurs informations, dont certaines ont déjà été mentionnées
à propos de la liaison 11 avec le moteur à commutation électronique 7, et à propos
du capteur 4 de la vitesse de rotation du moteur à combustion interne. Une ligne 51
permet d'entrer, dans le module 50, une information sur l'état ouvert ou fermé du
contact général 52 d'un véhicule équipé du dispositif de démarrage selon l'invention.
Ce contact 52 correspond au contact classique que l'on ferme en agissant sur la clé
de contact.
[0103] Une autre ligne 53 introduit une information sur la présence ou l'absence d'une demande
de démarrage, selon que le contact 54 est fermé ou ouvert. Ce contact 54 correspond,
généralement, à une position transitoire de la clé de contact lors de la mise en marche
du moteur du véhicule.
[0104] Le ligne 55 introduit une information sur la température des moyens de démarreur
D, température détectée, par exemple, par un capteur de température 56 monté dans
le stator des moyens de démarreur.
[0105] A partir de ces informations le module électronique 50 élabore des signaux de commande
respectivement pour les moyens actionneurs A, ces signaux étant délivrés sur les lignes
lA reliées aux phases du moteur (voir également la figure 1), et des signaux de commande,
délivrés sur la ligne
l5, pour le contacteur 5.
[0106] Dans le cas des réalisations des figures 6 et 10, où les moyens d'incrémentation
I comprennent un moteur électrique du type à commutation électronique ou équivalent,
une liaison 57, par exemple à trois conducteurs, semblable à la liaison 11, fournit
au module 50 les informations sur la position du rotor du moteur 40 ou 40
c.
[0107] Les lignes 58 transmettent les signaux de commande des phases, provenant du module
50, au moteur 40 ou 40
c des figures 6 ou 9.
[0108] La ligne 59 transmet un signal de commande de la mise en marche d'un voyant d'avertissement.
[0109] De préférence, le module 50 est agencé pour commander une avance rapide du pignon
1 de x0 à x1 (voir figure 10) puis une avance lente pour la phase d'engrènement de
x1 à x2. Les abscisses de la position occupée par le pignon 1 peuvent se déduire de
l'amplitude angulaire de la rotation du moteur à commutation électronique, tel que
7, agissant, au niveau des moyens actionneurs A, pour commander le déplacement en
translation du pignon.
[0110] Ceci étant, l'agencement du module 50, (dans le cas d'un microprocesseur, l'agencement
consistera essentiellement dans la programmation de ce microprocesseur) est avantageusement
prévu pour le déroulement d'une séquence de démarrage du moteur à combustion interne
comme expliqué ci-après.
[0111] L'état initial correspond à une vitesse nulle du moteur à combustion interne, et
à un arrêt du pignon 1 qui est complètement engrené c'est-à-dire qu'en adoptant la
représentation de la figure 10, l'abscisse x de la face du pignon tournée vers la
couronne 2 est égale à x3.
[0112] Si le conducteur du véhicule équipé d'un moteur à combustion interne comportant un
tel dispositif de démarrage, ferme le contact 54 (figure 11) ce qui correspond à
une demande de démarrage, le module 50 envoie, sur la ligne
l5, un signal propre à commander la fermeture du contacteur 5 et donc l'alimentation
des moyens de démarrage D (figures 1 et 2).
[0113] Dès que la vitesse de rotation du moteur à combustion interne détectée par le capteur
3 (figure 11) dépasse une valeur prédéterminée (par exemple 500 tours/minute) le module
électronique 50 fait cesser le signal envoyé sur la ligne
l5 afin de provoquer l'ouverture du contacteur 5 et l'arrêt des moyens de démarreur
D. En outre, le désengrènement du pignon 1 vis à vis de la couronne 2 est commandé
par un recul rapide de ce pignon ; ce désengrènement est obtenu grâce au signal de
commande envoyé par le module 50 sur les lignes
lA aux moyens actionneurs A de telle sorte que le moteur 7 tourne dans le sens et à
la vitesse appropriés pour faire reculer rapidement le pignon 1. Cecui-ci passe donc
de la position d'abscisse x3 (figure 10) à la position d'abscisse x0. Le module 50
commande l'arrêt des moyens actionneurs A et donc du pignon 1 lorsque ce dernier a
attient l'abscisse x0.
[0114] Comme expliqué précédemment, les moyens de démarrage D restent alimentés jusqu'à
ce que la vitesse de rotation du moteur à combustion interne atteigne une valeur
prédéterminée. Toutefois, une limitation dans le temps de cette alimentation est
imposée en fonction de la température des moyens de démarreur D par le capteur 56.
[0115] Pendant tout le fonctionnement du moteur à combustion interne, le pignon 1 reste
dans la position d'abscisse x0.
[0116] Dès que le moteur à combustion interne s'arrête (qu'il s'agisse d'un arrêt intentionnel
ou d'un calage) le capteur 4 envoie une information de vitesse nulle au module 50.
Ce dernier envoie un signal de commande, sur les lignes
lA, pour faire fonctionner les moyens actionneurs A de sorte que le pignon 1 avance
rapidement jusqu'à l'abscisse x1 (figure 10).
[0117] A partir de cette abscisse (détectée comme expliqué précédemment d'après le nombre
de tours du rotor du moteur à commutation électronique 7), le module 50 commande une
avance lente du pignon 1 vers la couronne 2.
[0118] Si les dents du pignon 1 ne se trouvent pas en face de creux de la couronne 2, ce
qui est la condition d'engrènement, le pignon 1 vient en butée contre cette couronne
2 comme expliqué précédemment.
[0119] Le module 50 commande un recul rapide du pignon 1 jusqu'à la position d'abscisse
x1 et une incrémentation angulaire de ce pignon 1 se produit comme également expliqué
précédemment.
[0120] Le module 50 commande une nouvelle avance lente à partir de la position x1 vers la
couronne 2. Cette opération, avec incrémentation angulaire, est réitérée jusqu'à
ce qu'il y ait engrènement.
[0121] L'avance lente se poursuit jusqu'à la position d'abscisse x2.
[0122] Le module 50 commande ensuit une avance rapide, pour terminer l'engrènement, jusqu'à
la position d'abscisse x3.
[0123] L'arrêt en translation du pignon 1 est alors commandé.
[0124] La séquence d'engrènement est terminée, et l'ensemble est prêt à répondre immédiatement
à une nouvelle demande de démarrage correspondant à la fermeture du contact 54.
[0125] Ainsi, quel que soit le mode de réalisation adopté, le dispositif de démarrage, conforme
à l'invention, permet de réaliser une auto-adaptation de l'engrènement soit par un
dispositif mécanique, comme dans le cas des figures 4 et 7, soit par un dispositif
électro-mécanique comme dans le cas des figures 6 et 9.
[0126] L'usure du pignon et de la couronne est considérablement limitée puisque l'engrènement
n'est réalisé que lorsque les dents du pignon sont en face de creux de la couronne.
[0127] Le prépositionnement ou pré-engrènement du pignon, dans la couronne, dès l'arrêt
du moteur permet un démarrage plus rapide de ce moteur puisque la séquence d'engrènement
est déjà effectuée lorsque l'ordre de démarrage est donné.
[0128] Le dispositif de l'invention permet de réduire considérablement le bruit au démarrage
et même à l'engrènement.
[0129] La séparation physique, selon l'invention, du contacteur 5 commandant les moyens
de démarreur, vis à vis des moyens actionneurs, donne une grande souplesse d'implantation
au contacteur 5, indépendamment de l'implantation des moyens actionneurs A. Il en
résulte également une bonne maîtrise de la commande des moyens de démarreur D.
[0130] Le module électronique 50, appartenant aux moyens de commande C permet de protéger
les moyens de démarreur D notamment contre les fausses manoeuvres, contre les survitesses,
et contre une surchauffe (protection thermique).
[0131] D'une manière générale, le dispositif de démarrage conforme à l'invention permet
une amélioration de la chaîne cinématique, une réduction de poids et d'encombrement,
et un diagnostic de fonctionnement.
[0132] L'allègement de la cinématique est particulièrement sensible lorsque les moyens
actionneurs A sont incorporés aux moyens de lancement L, selon le schéma général
de la figure 2 et les réalisations des figures 7 et 9;
[0133] Il est à noter qu'en ce qui concerne la protection thermique des moyens de démarreur
D, au lieu d'utiliser un capteur de température 56 comme expliqué précédemment, on
peut chronométrer la durée de fonctionnement des moyens de démarreur et déduire la
température de ces moyens à partir de leur durée de fonctionnement.
[0134] Le dispositif de démarrage conforme à l'invention, destiné en premier lieu aux moteurs
à combustion interne pour véhicule automobile, convient particulièrement pour les
véhicules dont le moteur fonctionne en arrêt-march. On rappelle que dans de tels
véhicules le moteur à combustion interne est arrêté chaque fois que le véhicule s'arrête
et le moteur est redémarré chaque fois que l'utilisateur souhaite avancer à nouveau
; de tels systèmes arrêt-marche ont pour but de permettre des économies d'énergie
sensibles pour une circulation urbaine des véhicules où les arrêts dus par exemple
aux feux de croisement ou aux encombrements de circulation, sont nombreux.
[0135] Il est clair que de nombreuses variantes de réalisation sont possibles pour les
divers moyens du dispositif de démarrage selon l'invention. En particulier, les moyens
de test pourraient être constitués par des capteurs de force, ou équivalents, sensibles
à la venue en butée du pignon contre la couronne.
1. Dispositif de démarrage pour moteur à combustion interne comprenant :
- des moyens de lancement (L) du moteur, qui comportent des moyens de prise (P) propres
à être déplacés en translation pour être engagés dans les moyens de réception complémentaires
(R) liés en rotation au moteur à combustion interne, ou en être libérés ;
- des moyens actionneurs (A) pour déplacer en translation lesdits moyens de prise
(P), ces moyens actionneurs comprenant une source d'entraînement rotatif (E) et des
moyens de transformation (T) d'un mouvement de rotation en un mouvement de translation,
- et des moyens de démarreur (D) propres à entraîner en rotation les moyens de lancement
(L) qui assurent l'entraînement du moteur à combustion interne lorsque les moyens
de prise (P) sont engagés dans les moyens de réception (R) complémentaires,
caractérisé par le fait qu'il comprend
- des moyens de test (G) sensibles à la position relative des susdits moyens de prise
(P) et des moyens de réception complémentaires (R) ;
- des moyens d'incrémentation angulaire (I) propres à faire tourner les moyens de
prise (P) par rapport aux moyens de réception (R) d'une amplitude prédéterminée ;
- et des moyens de commande (C) sensibles aux indications fournies par les moyens
de test (G), et propres d'une part, à limiter le mouvement de translation des moyens
de prise (P) lorsqu'il apparaît qu'ils ne sont pas en position correcte relativement
aux moyens de réception (R), une incrémentation angulaire étant alors effectuée, et,
d'autre part, à assurer l'engagement des moyens de prise (P) dans les moyens de réception
(R) lorsque'une position correcte est atteinte et, seulement alors, à mettre en marche
les moyens de démarreur (D) si le lancement du moteur à combustion interne est souhaité
par l'utilisateur.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens de
commande (C) sont combinés avec des moyens sensibles au fonctionnement du moteur à
combustion interne, notamment formés par un capteur (4) de vitesse de rotation,
et sont agencés pour commander l'engagement des moyens de prise (P) et des moyens
de réception complémentaires (R) dès qu'un arrêt de fonctionnement du moteur à combustion
interne est détecté.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que les moyens
de commande (C) sont propres à provoquer un recul des moyens de prise (P), vis à vis
des moyens de réception (R), et une nouvelle avance après une incrémentation angulaire.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait que les moyens de démarreur (D) sont mis en marche par un contacteur (5)
sous l'influence des moyens de commande (C) indépendamment des moyens actionneurs
(A).
5. Dispositif selon la revendication 2 ou selon l'ensemble de la revendication 2 et
de la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que les moyens de commande (C)
sont propres à provoquer l'arrêt des moyens de démarreur lorsque la vitesse de rotation
du moteur à combustion interne devient supérieure à une valeur prédéterminée.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait qu'il comporte des moyens (56) de limitation de la température des moyens
de démarreur (D).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel
les moyens de prise (P) comprennent un pignon (1) tandis que les moyens de réception
(R) comprennent une couronne dentée (2) dont les creux sont propres à recevoir les
dents du pignon, caractérisé par le fait que les moyens de test (G) comprennent des
moyens (6) sensibles à la venue en contact des dents du pignon (1) contre la couronne
(2), pendant le mouvement d'approche, lorsque les dents du pignon ne se trouvent pas
en face des creux de la couronne.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les moyens (6)
sensibles à la venue en contact des dents du pignon (1) contre la couronne (2) sont
constitués par un moteur à commutation électronique (7), ou équivalent, constituant
la source d'entraînement rotatif (E) des moyens actionneurs (A).
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait que les moyens de transformation (T) du mouvement de rotation de la source
d'entraînement rotatif (E) en un mouvement de translation comprennent un système vis
(12, 12a)-écrou (13, 13a), l'un de ces éléments (12, 13a) étant entraîné en rotation tout en étant immobilisé en translation, tandis que l'autre
élément (13, 12a) est immobilisé en rotation et libre en translation.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait que les moyens actionneurs (A) sont séparés des moyens de lancement (L)
et un système de liaison mécanique (14), notamment du type à levier (15) et à fourchette
(16, 17) est prévu pour transmettre le mouvement de translation, établi par les moyens
actionneurs (A), aux moyens de lancement (L).
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé par le
fait que les moyens actionneurs (A) sont incorporés aux moyens de lancement (L),
la source d'entraînement rotatif (E) de ces moyens actionneurs étant constituée par
un moteur à commutation électronique (7), ou équivalent, dont le stator est solidaire
du bâti (44b, 44c) des moyens de démarreur (D), tandis que le rotor libre en rotation mais immobilisation
en translation par rapport à ce bâti forme un écrou (47, 47c) à filetage interne propre à coopérer avec le filetage externe d'une bague (31b, 31c) immobilisée en rotation mais libre en translation.
12. Dispositif selon la revendication 7 ou selon l'ensemble de la revendication 7
et de l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé par le fait que les
moyens d'incrémentation angulaire (I) sont formés par un système mécanique du type
à rampe inclinée (29, 29b) et à bille (36, 36b), la rampe inclinée (29) étant prévue sur la surface extérieure d'un manchon (28,
28b) logé à l'intérieur d'une bague (31, 31b) et pouvant être déplacé en translation, par rapport à cette bague, à l'encontre
de moyens élastiques (32, 32b) tandis que la bille (36, 36b) est portée à l'intérieur de la bague (31, 31b), le manchon (28, 28b) étant lié en rotation au pignon (1) par une roue libre (30, 30b) propre à assurer la transmission du mouvement de rotation du manchon au pignon lors
du recul de la bague.
13. Dispositif selon la revendication 7 ou selon l'ensemble de la revendication 7
et de l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé par le fait que les
moyens d'incrémentation angulaire (I) sont constitués par un moteur électrique (40,
40c) du type à commutation électronique ou équivalent, le stator de ce moteur étant lié
au bâti (44, 44c) des moyens de démarreur tandis que le rotor est lié en rotation et en translation
au pignon (1).
14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
par le fait que les moyens de commande (C) sont constitués par un module électronique
(50), notamment à microprocesseur, propre à élaborer les signaux de commande d'après
les diverses informations reçues.