[0001] La présente invention concerne :
- une feuille d'enregistrement par jet d'encre,
- les procédés utilisables pour la préparation de ladite feuille.
[0002] La technique d'impression par jet d'encre connaît un succés certain. Cependant, l'étude
détaillée des caractères obtenus par cette technique montre l'existence d'un certain
nombre de défauts dûs à la non adaptation de la feuille sur laquelle est réalisé l'enregistrement,
aux particularités de la technique de jet d'encre.
[0003] On connaît déjà un certain nombre de publications et, en particulier, de brevets
ou demandes de brevets, proposant des moyens d'obtenir des feuilles pour impression
par jet d'encre de bonne qualité. Certains, en particulier, revendiquent le couchage
d'un support par une composition comportant des charges absorbantes de nature ou de
propriétés physiques définies, destinées à absorber l'encre, ou bien des supports
papetiers ayant des caractéristiques particulières ou encore, l'association des deux.
[0004] Ainsi, par exemple, les brevets
US 4 269 891, US 4 461 174 préconisent l'emploi de charges absorbantes comprenant, en particulier, silice, diatomées,
zéolite, silicates synthétiques ou naturels.
[0005] Plus tard, le brevet japonais
J 56 148 582 et les suivants revendiquent l'utilisation de charges de couchage du même genre et,
en particulier, une micropoudre de silice amorphe avec différents liants synthétiques.
[0006] Le brevet
US 4 440 827 revendique le couchage de telles compositions absorbantes en au moins deux opérations
de couchage identiques dans le but d'obtenir une grande résolution, sans nuire à la
solidité de la couche.
[0007] Le brevet
US 4 460 637 revendique une distribution particulière de diamètres de pores dans les couches d'un
papier pour impression jet d'encre, constituées de charges absorbantes.
[0008] Le brevet
US 4 478 910 ou
EP 0 121 916 revendique l'association d'un support peu collé et très absorbant pour les solutions
aqueuses et d'une couche comportant un liant synthétique et une fine poudre de silice
de surface spécifique
BET supérieure à 200 m²/g.
[0009] On peut citer aussi le brevet
US 4 496 629 préconisant une couche à base de charges absorbantes comme la silice, cette couche
étant divisée en une multitude de lamelles séparées par des microcrevasses donnant
lieu, selon l'inventeur, à une qualité supérieure.
[0010] Selon l'expérience du Déposant, les méthodes décrites permettent d'obtenir des impressions
par jet d'encre, qui sont, malheureusement, souvent affectées de défauts qualitatifs
dont la suppression est difficile et onéreuse. De plus, la qualité de ces impressions
est très dépendante de celle du support utilisé pour le couchage. En outre, bien que
le brevet
US 4 460 637 évoque une relation entre la résolution, l'épaisseur de la couche et le taux de liant
de celle-ci, aucune publication ne décrit clairement un moyen de faire varier la taille
des points obtenus avec une goutte d'encre définie, envoyée par un système de jet
d'encre donné.
[0011] Si par action sur certains paramètres de la couche (surface spécifique, nature et
taux des liants, épaisseur de la couche, humidité) on fait varier la taille des points
d'impression obtenus à partir de gouttes d'encre de dimension donnée, on constate
des défauts de forme et d'uniformité de ces points :
a) Si les points sont gros, ils sont dentelés et de densité très hétérogène. Le résultat
est un aspect flou de l'impression.
b) Si les points sont petits, ils sont de forme extrêmement irrégulière, en raison
surtout de microcraquelures de la couche analoques à celles qui sont prônées par le
brevet US 4 496 629. En fait, ces crevasses s'opposent latéralement à la migration horizontale de l'encre
et, au contraire, la canalisent dans le sens de leur longueur, donnant à ces points
des formes très irrégulières et inacceptables.
[0012] Pour supprimer ces défauts, on peut agir sur le support en modifiant son pouvoir
absorbant, sa structure, la forme de ses éléments constitutifs, son lissé, etc, ce
qui oblige à une définition précise de la qualité du support pour chaque cas particulier.
[0013] On peut aussi agir sur la composition de la couche et la méthode de couchage. Ainsi,
les microcraquelures peuvent être réduites en augmentant le taux de liant, mais on
se heurte alors à des problèmes comme la difficulté de séchage, l'augmentation du
coût de la composition et l'abaissement des densités de couleurs. On peut aussi réduire
les microcraquelures en diminuant la température et la vitesse de séchage, mais on
arrive ainsi à d'importantes limitations économiques. Il est également possible de
coucher en deux ou plusieurs passages, ce qui est l'objet du brevet
US 4 440 827, mais, là encore, le surcoût économique est considérable.
[0014] L'objet de la présente invention est de supprimer les défauts cités ci-dessus sans
supporter les conséquences néfastes, les difficultés et les coûts qui résultent de
l'application des méthodes décrites.
[0015] On a, par ailleurs, décrit, pour différents types de papiers, l'utilisation, en liaison
avec l'emploi de liants polymériques polyhydroxylés, de produits coagulants et gélifiants.
[0016] Parmi les différents produits coagulant ou gélifiant les liants polyhydroxylés, les
plus connus et surtout les plus efficaces, sont l'acide borique et/ou ses dérivés.
[0017] La réaction chimique et l'effet obtenu par l'acide borique et ses dérivés sur des
liants polyhydroxylés sont bien connus et ont été déjà décrits en détail dans diverses
publications.
[0018] L'acide borique et ses dérivés ont été fréquemment utilisés pour différentes applications
industrielles, parmi lesquelles il est possible de citer les abrasifs, les antigels,
les ciments et les plâtres, les colles, les émaux, l'ignifugation, la métallurgie,
les produits pharmaceutiques et cosmétiques, les tanneries, la verrerie, la papeterie.
[0019] Dans ces nombreuses applications, on exploite la plupart du temps, soit leur réaction
de gélification avec les liants polyhydroxylés, soit leur pouvoir tampon, soit leurs
propriétés antiseptiques.
[0020] L'acide borique et ses dérivés ont été utilisés en papeterie pour l'obtention de
différents résultats :
- en combinaison avec des liants polyhydroxylés pour la réalisation de colles et adhésifs
pour le carton ondulé, cette application étant, notamment, décrite dans les brevets
FR 2 469 439 et
2 331 591. Le collage de surface ainsi réalisé permet d'obtenir une barrière aux graisses,
solvants, vernis, une imperméabilité du papier ou carton à l'air, ainsi qu'une meilleure
résistance à l'abrasion,
- en combinaison avec l'alcool polyvinylique pour l'obtention d'un papier présentant
un effet barrière, obtenu grâce à la gélification de l'alcool, permettant de fixer
une goutte d'encre dès son arrivée sur la surface du papier non couché. Cette application
a été décrite dans les brevets japonais
J 52 088 406 et
J 52 126 305 (TOPPAN PRINTING K. K.) : un papier est traité en surface par de l'acide borique ou un borate ou bien un
produit minéral ou organique capable de coaguler l'alcool polyvinylique. Ce papier
est ensuite destiné à être imprimé en héliographie, flexographie ou par jet d'encre
avec une encre aqueuse contenant de l'alcool polyvinylique.
[0021] Il est à noter, toutefois, que, jusqu'à présent, cette réaction de gélification ou
coagulation de liants polyhydroxylés, par l'acide borique et/ou ses dérivés, n'avait
jamais été mise à profit pour réaliser une feuille d'enregistrement pour jet d'encre
absorbant l'encre de façon homogène et régulière et conduisant ainsi à un support
d'enregistrement jet d'encre aux propriétés remarquables.
[0022] Les publications de l'art antérieur, mentionnant l'emploi de cette réaction sur des
papiers destinés à recevoir une impression de type classique, comme celles de :
- B. A.
BEARWOOD et EP.
CZERWIN - TAPPI volume 43, 11, pages 944-952 (1960),
- B. A.
BEARWOOD et C. J.
STAPS, papier, carton et cellulose, 13, 2, pages 83-90 (1964),
décrivent un procédé destiné, au contraire, à conférer à la surface du papier ou du
carton d'impression des propriétés dites "barrières", c'est-à-dire à les rendre imperméables
aux liquides comme les huiles, l'eau, les encres d'imprimerie, liquides qui, de ce
fait, restent à la surface une fois déposés sur ce support.
[0023] L'objet de la présente invention consiste à réaliser une feuille d'impression couchée
utilisable par la technique du jet d'encre, que l'on puisse mettre en oeuvre par des
techniques papetières connues et qui éliminent les défauts constatés dans les résultats
obtenus par utilisation de la technique du jet d'encre sur les feuilles d'impression
décrites à ce jour.
[0024] L'objet de l'invention sera mieux apprécié par comparaison des résultats obtenus
illustrés par les figures suivantes.
[0025] Les
fig. 1 à 6 sont des représentations de résultats obtenus avec certaines imprimantes connues
utilisant, selon deux exemples de mise en oeuvre, un papier d'impression par jet d'encre
ordinaire commercialisé, un papier spécifique et un papier selon l'invention.
[0026] Les
fig. 7 à 9 montrent un des avantages procurés par un papier selon l'invention.
[0027] La feuille selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comporte, dans sa sauce
de couchage, un liant polymérique polyhydroxylé dont les groupements hydroxyle sont
en position cis, qui a été gélifié ou coagulé par l'acide borique et/ou ses dérivés
lors du couchage et une charge présentant un grand pouvoir absorbant.
[0028] Le liant polymérique polyhydroxylé dont les groupements hydroxyle sont en position
cis est, préférentiellement, du type alcool polyvinylique ou copolymères d'alcool
polyvinylique. Les produits utilisables sont, par exemple, décrits dans le livre "Polyvinyl
alcohol properties and applications" édité par C. A.
FINCH et publié par J.
WILEY and sons. On utilisera, de préférence, un alcool polyvinylique dont les caractéristiques
(degré d'hydrolyse et degré de polymérisation) pourront être convenablement choisies
en fonction, notamment, du procédé de préparation de la feuille employée.
[0029] Dans la feuille selon l'invention, tout ou une partie importante de ce liant polymérique
polyhydroxylé a été gélifiée (ou coagulée), grâce à l'action de l'acide borique et/ou
ses dérivés (borax ...), assumant une fonction d'agent gélifiant ou coagulant.
[0030] La quantité d'agent gélifiant (ou coagulant) utilisée peut varier selon le mode d'utilisation
de cet agent. Lorsque ledit agent est déposé sur le support de la feuille on en utilisera,
de préférence, de 0,05 à 2 g/m² d'acide borique et de ses dérivés.
[0031] La gélification du liant polymérique doit avoir lieu au cours de l'opération de couchage,
d'où la mise au point de divers procédés qui seront explicités ultérieurement et qui
font partie de l'invention. On notera ici que, dans le produit fini (feuille), une
certaine proportion de l'agent gélifiant ou de dérivés de cet agent gélifiant est
généralement encore présente, soit dans la couche de couchage, soit dans le support
ou à la surface du support de la feuille.
[0032] La charge présentant un grand pouvoir absorbant, utilisée dans l'invention, est un
matériau connu pour sa grande surface spécifique et peut être choisie parmi les produits
suivants : silice, silicates divers, zéolites, kaolins calcinés, diatomées, sulfate
de baryum, hydroxydes d'aluminium, pigments de mélamine-formol ou d'urée-formol.
[0033] Les proportions entre les deux principaux constituants de cette couche de couchage,
à savoir le liant et la charge, peuvent varier dans un large domaine, mais sont comprises,
très généralement, entre 10 et 100 % en poids de liant par rapport à la charge.
[0034] Il est clair que la couche de couchage peut comporter des additifs, classiquement
utilisés dans de telles couches, comme, par exemple, des antimousses, des tensioactifs,
des azurants ... Le poids de couche est d'environ 0,5 à 20 g/m².
[0035] La présente invention concerne, également, des procédés pour la réalisation des feuilles
selon l'invention.
[0036] On utilisera un support quelconque sur lequel sera déposée une sauce de couchage.
Le support utilisé peut être de nature cellulosique ou non et avoir été obtenu par
voie papetière ou non. On pourra utiliser un papier, un carton, un film synthétique,
un support non tissé ... La nature et les propriétés physiques dudit support ne sont
pas critiques et dépendent, principalement, du type de produit fini recherché.
[0037] Dans un premier procédé, l'agent gélifiant sera apporté avec ledit support, soit
par incorporation dudit agent dans le support lui-même, soit par dépôt dudit agent
sur la surface devant recevoir la sauce de couchage. Dans ce cas là, on déposera simplement
sur le support comportant ledit agent gélifiant la sauce de couchage comportant le
liant polymérique polyhydroxylé et la charge et la gélification dudit liant se produira
durant l'opération de couchage.
[0038] Dans un deuxième procédé, l'agent gélifiant sera incorporé dans la sauce de couchage,
mais il conviendra, au préalable, de désactiver (temporairement) ledit agent gélifiant
et de le réactiver au moment du couchage. Par exemple, l'agent gélifiant inactivé
peut être l'acide borique qui, s'il provoque une agumentation de la viscosité du milieu
aqueux contenant l'alcool polyvinylique, ne provoque pas une gélification totale de
cet alcool. Dans ce cas, la gélification se produit par contact entre la préparation
de couchage et le support dont le pH doit être, de préférence, voisin de la neutralité.
[0039] Le couchage du support est réalisé par des méthodes de couchage classique à rouleau
(size-press, rouleau gravé, barre, reverse roll ...) ou bien à lame (lame d'air, lame
traînante ...).
[0040] Dans tous les cas, on obtient ainsi une couche lisse et sans défaut, dont les variations
d'épaisseur entre points distants de moins de 500 microns dans le sens du plan de
la feuille, sont insensibles et n'ont pas d'effet mesurable. La couche est plus lisse,
ne comporte pas de craquelures et se trouve mieux individualisée par rapport au support,
la zone d'interpénétration étant réduite.
[0041] Les avantages de l'invention peuvent être résumés comme suit.
1°) - Avec une feuille selon l'invention, la qualité des points obtenus par impression
jet d'encre est supérieure à celle que l'on obtiendrait par les procédés déjà décrits,
tant du point de vue de leur circularité que de leur uniformité interne, et ceci quel
que soit leur diamètre.
2°) - De ce fait, il est possible d'élargir la gamme des diamètres de points que l'on
peut obtenir en leur conservant cette qualité de forme et d'uniformité, du diamètre
mini au diamètre maxi qui sont dans un rapport de 1 à 3 (ceci pour un même volume
de goutte d'encre).
3°) - Le résultat obtenu ne dépend plus autant qu'avant de la qualité du support utilisé,
qui peut être pratiquement quelconque, tant du point de vue composition, morphologie
de ses constituants (fibres, charges ...), pouvoir absorbant (porosité, collage ...),
structure interne, lissé de surface, etc. Il en résulte plus de facilité, plus de
sécurité et un coût réduit de fabrication.
4°) - Ce résultat peut être obtenu en une seule opération de couchage, quelle que
soit la taille des points désirée, sans avoir à recourir à de difficiles et onéreuses
opérations de couchage en deux ou plus de deux opérations successives.
5°) - L'invention permet un accroissement de la solidité de la couche.
6°) - Elle permet une augmentation de la densité des impressions, à la fois par une
modification de la formulation du couchage permise par l'accroissement de sa solidité
et par la possibilité d'augmenter le diamètre des points dans de bonnes conditions.
[0042] L'invention permet donc, plus facilement et à moindres frais, l'adaptation optimale
de la qualité de la feuille d'enregistrement au type d'imprimante à laquelle on la
destine.
[0043] Les exemples non limitatifs ci-après illustrent l'invention par rapport à l'art antérieur.
EXEMPLE 1 :
[0044] On a employé deux supports différents.
a) Un papier absorbant, relativement poreux et peu lissé, caractérisé par les tests
suivants :
- porosité à l'air AFNOR ............... 2,1
- collage COBB (1 min) ................. 300
- lissé BEKK ........................... 40
b) Le même papier support a été enduit d'une solution de borax à 5 % de concentration,
résultant en un dépôt de borax de 0,4 g/m² en matières sèches.
[0045] Dans un deuxiéme stade, ces deux supports ont été couchés dans des conditions identiques
par la sauce de couchage suivante :
- 70 parts en poids de silice synthétique, en poudre fine, caractérisée par une prise
d'huile de 250 g par gramme de poudre (mesuré suivant T 30.022 ou ISO R 787),
- 30 parts en poids d'un silicate d'alumine en poudre, d'un diamètre moyen de particules
de 2,5 microns et comportant plus de 95 % de particules de diamètre inférieur à 10
microns,
- 30 parts en poids d'un alcool polyvinylique de viscosité moyenne (environ 7 à 11
cps en solution à 4 %) et de degré d'hydrolyse 98,
- quantité d'eau suffisante pour aboutir à une préparation à 10 % de teneur en matières
sèches.
[0046] La solidité de la couche et sa liaison au support ont été mesurées par la vitesse
à laquelle la couche commence à s'arracher par impression d'une encre Lorilleux 3802
sur un appareil IGT AiC 2. Les vitesses d'arrachage et les poids de couche sont les
suivants :

[0047] Ces deux papiers couchés ont été imprimés par jet d'encre sur une imprimante SIEMENS
PT 88, ainsi qu'un papier du commerce c) vendu sous le nom de Neujet 1/7 comme étant
adapté à cette imprimante entre autres. Ces trois papiers ont été imprimés avec la
même encre SIEMENS noire.
[0048] L'examen des impressions, réalisées sur ces divers papiers et illustrées par les
fig. 1 à 3, montre que les points obtenus sur le papier couché sur support avec utilisation
de borax (b) sont beaucoup plus réguliers que ceux obtenus sur les autres papiers.
Les représentations des fig. 1 à 3 correspondent à des photographies réalisées avec
un même appareil POLAROID SX70 avec le même grossissement, dans les mêmes conditions
d'éclairage et dans les mêmes délais après impression.
EXEMPLE 2 :
[0049] De la même façon, deux supports ont été fabriqués à partir de la même base.
a) Un papier assez imperméable à l'eau et à l'air et relativement lisse, caractérisé
par les tests ci-dessous :
- porosité à l'air AFNOR ............... 0,6
- collage COBB (1 min) ................. 15
- lissé BEKK ........................... 200
b) Le même papier a été enduit d'une solution de borax à 10 % de concentration, ce
qui a donné un dépôt de borax sec de 0,7 g/m².
[0050] Ces deux supports ont été couchés et séchés dans des conditions identiques par la
sauce de couchage suivante :
- 100 parts en poids de silice synthétique, de qualité identique à celle de l'exemple
1,
- 20 parts en poids d'un alcool polyvinylique complètement hydrolysé et de viscosité
à 4 % comprise entre 26 et 32 cps,
- quantité d'eau suffisante pour obtenir une préparation à 18 % de teneur en matières
sèches.
[0051] Les dépôts de couche et les résistances à l'arrachage figurent sur le tableau ci-dessous
.

[0052] Les deux papiers ont été imprimés avec une imprimante à jet d'encre Diablo (technologie
SHARP I0.0700), ainsi qu'un papier c) du commerce présenté comme référence pour une
telle imprimante. Ces trois papiers ont été imprimés avec la même encre SCHARP noire.
[0053] Là encore, l'examen des taches d'encre obtenues montre clairement, par comparaison
des fig. 4 à 6, que sur le papier selon l'invention lesdites taches sont plus précises
et ont un contour plus net.
[0054] Des conditions opératoires identiques à celles ci-dessus ont été retenues pour réaliser
les photographies de base des représentations selon les fig. 4 à 6.
[0055] Les fig. 7 à 9 correspondent à des photographies réalisées selon les mêmes conditions
opératoires que ci-dessus, à partir de papiers traités conformément à l'invention
et imprimés par une imprimante SIEMENS PT 88 avec une encre SIEMENS noire. L'examen
de ces figures permet de constater qu'il est possible d'élargir la gamme de diamètres
de points que l'on peut obtenir, tout en leur conservant les qualités de forme et
d'uniformité mises en évidence précédemment. L'examen de ces figures permet de constater
qu'il est possible d'obtenir des points de très bonne qualité dont les diamètres sont
dans un rapport de 1 à 3 pour un même volume d'encre, en agissant sur certains paramètres
de la couche de traitement du papier, tels que surface spécifique, nature et taux
des liants, épaisseur, humidité.