[0001] La présente invention a pour objet un dispositif de surveillance à fibres optiques.
[0002] Un système de surveillance optique utilise deux composants essentiels : une source
lumineuse et un photorécepteur. Dans le cas d'un dispositif du type à "barrière directe",
le photorécepteur est disposé en regard de la source. Dans le cas d'une barrière dite
"réflex", un réflecteur catadioptrique est en outre placé en regard de la source et
le photorécepteur est placé à côté de celle-ci. Cette disposition peut être utilisée
même sans réflecteur, si c'est la réflectivité propre de l'objet à détecter qui est
utilisée : on obtient alors un système optique dit "de proximité".
[0003] L'avènement des fibres optiques a permis de perfectionner ces dispositifs. En effet,
les fibres optiques présentent des qualités intéressantes telles que l'insensibilité
aux parasites électromagnétiques et l'inviolabilité de l'information qu'elles véhiculent.
Dans le cas de fibres en silice, on bénéficie d'avantages supplémentaires comme la
faible atténuation dans le proche infrarouge, la facilité de mise en place (grâce
au faible diamètre et à la grande souplesse), la bonne tenue en température et la
bonne résistance aux agressions chimiques et aux rayonnements. Aussi, les fibres optiques
ontelles été utilisées récemment non seulement dans les télécommunications, mais aussi
dans la réalisation de dispositifs de surveillance. Leurs applications sont variées
: détection d'intrus, détection et comptage d'objets, sécurité, etc...
[0004] Le tableau ci-dessous donne une idée de la portée obtenue avec les dispositifs commerciaux
actuels, en fonction du diamètre de coeur des fibres utilisées, et selon que l'on
dispose ou non d'optiques d'extrémités, et ceci dans les trois types de barrière définis
plus haut.

[0005] Les fibres de 200 ¡.Lm sont généralement à coeur de silice et à gaine plastique ou
à coeur de silice et à gaine de silice, dans une structure semblable à celle des fibres
multimodes utilisées pour les télécommunications. L'atténuation optique qu'elles introduisent
reste négligeable pour les longueurs inférieures à une certaine de mètres.
[0006] Les fibres de 1 à2 mm sont soit des fibres plastiques (qui sont les moins chères),
soit des fibres de verre en faisceau. L'atténuation qu'elles introduisent peut atteindre
plusieurs dB/m, ce qui se traduit par une diminution importante de la portée effective
du système associé lorsque l'on utilise des longueurs de fibres non négligeables (plusieurs
mètres).
[0007] La figure 1 montre schématiquement la structure d'un dispositif de surveillance à
fibres optiques. Un tel dispositif comprend une diode électroluminescente 10 couplée
à une fibre optique d'émission 20, un photorécepteur 14 couplé à une fibre optique
de réception 22 et un ensemble de commande 15. Cet ensemble comprend un module 12
de commande d'émission de la diode électroluminesncente 10, un module pré-amplificateur
16 relié au photorécepteur 14 et un module 30 de traitement du signal préamplifié
relié au pré-amplificateur 16. L'ensemble 15 comprend encore un bloc 36 d'alimentation
des différents modules, des voyants 32 et des sorties 34 (analogiques et/ou logiques).
[0008] Le volume 21 comprise entre les extrémités libres des fibres d'émission 20 et de
réception 22 correspond à la zone de surveillance.
[0009] La présente invention a pour objet un perfectionnement de ces dispositifs. A cette
fin, elle prévoit un mode de réalisation particulier du module d'émission 12 et du
module de traitement 30, grâce auquel le faisceau lumineux est modulé en tout ou rien
à l'émission et démodulé selon une technique de démodulation synchrone à la réception.
Les paramètres du circuit ont été choisis pour un rapport signal/bruit optimal. Ainsi,
une augmentation de la portée d'un facteur 20 à 50 a pu être obtenue par rapport aux
systèmes existants dont les performances sont indiquées au tableau précédent.
[0010] Selon un autre objet de l'invention, il est prévu un système d'inhibition du signal
d'alarme en cas de défaillance de la source lumineuse. De cette manière, la sécurité
de fonctionnement du système est améliorée.
[0011] Enfin, selon encore un autre objet de l'invention, un embout de fibres spécifique
est prévu pour éviter les signaux parasites et améliorer les conditions de détection.
[0012] De toutes façons, les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux
à la lecture de la description qui suit, d'exemples de réalisation donnés à titre
explicatif et nullement limitatif. Cette description se réfère à des figures annexées
sur lesquelles :
- la figure 1, déjà décrite, montre un schéma synoptique d'un dispositif de surveillance
à fibres optiques,
- la figure 2 montre le schéma d'un module de commande de l'émission selon l'invention,
- la figure 3 est un schéma montrant l'évolution de certaines signaux électriques
apparaissant dans le module précédent,
- la figure 4 montre le schéma d'un module préamplificateur,
- la figure 5 montre le schéma d'un module de traitement utilisant, selon l'invention,
une détection synchrone,
- la figure 6 illustre un moyen électrique de contrôle du bon fonctionnement de la
diode électroluminescente,
- la figure 7 illustre un moyen électro-optique de contrôle du bon fonctionnement
de la diode électroluminescente,
- la figure 8 illustre le montage de l'ensemble du dispositif avec le moyen électro-optique
de contrôle,
- la figure 9 montre un dispositif à fibre optique unique travaillant en détection
de proximité,
- la figure 10 montre un dispositif à fibre optique unique travaillant en détection
du type à barrière directe,
- la figure 11 montre un détail de l'extrémité d'un dispositif optique de détection,
- la figure 12 montre un embout perfectionné selon l'invention utilisant un cache
optique,
- la figure 13 montre une variante où les fibres optique d'émission et de réception
sont dédoublées.
[0013] Le module 12 de commande d'émission de la diode électroluminescente est représenté
sur la figure 2. Il comprend un oscillateur 40 engendrant une suite d'impulsions H
ayant une fréquence de répétition 2F, une première bascule 42 de type JK à une entrée
reliée à l'oscillateur 40 et à deux sorties complémentaires délivrant deux signaux
logiques complémentaires Qa et Q
a de fréquence de répétition F. Le module comprend encore un premier monostable 44
relié à l'oscillateur et délivrant un signal F, un second monostable 46 relié au premier
44 et délivrant un signal G, une deuxième bascule de type JK référencée 48 possédant
une entrée reliée au deuxième monostable 46 et deux sorties complémentaires délivrant
deux signaux logiques complémentaires Qb et Q
b . Un sélecteur de synchronisation 50 possède 4 entrées reliées respectivement aux
4 sorties des deux bascules de type JK soit 42, 48 et une sortie délivrant l'un quelconque
des quatre signaux Qa, j'a , Qb, ib
- . Le module se complète par un étage de sortie 43 dont l'entrée est reliée à la première
sortie de la première bascule de type JK 42 et reçoit le signal Qa et la sortie est
reliée à la diode électroluminescente 10.
[0014] La figure 3 montre l'allure des signaux H, F, G, Qa, Qb. On voit que les impulsions
Qa et Qb sont décalées l'une par rapport à l'autre d'une durée t, cette durée étant
réglable à l'aide des monostables 44 et 46. De cette manière, il est possible d'obtenir,
comme signal de synchronisation, une impulsion dont le front de montée sera synchrone
du front de montée de l'impulsion du signal de réception, et cela quels que soient
les retards et inversions de phase introduits par les circuits de réception.
[0015] Le signal de synchronisation est finalement véhiculé par une connexion 26 jusqu'au
module 30 de détection synchrone. Celui-ci est précédé d'un module pré-amplificateur
qui est illustré sur la figure 4.
[0016] Ce module comprend un amplificateur courant-tension 52 dont l'entrée est reliée au
photorécepteur 14. Cet amplificateur comprend une résistance 54 montée en réaction.
Il est couplé par un condensateur 56 à un amplificateur de tension. 58 équipé d'un
limiteur à diodes 60 monté enl réaction. La sortie de l'amplificateur 58 délivre un
signal préamplifié qui est véhiculé par une connexion 24, vers le module de détection
30.
[0017] Le schéma de ce dernier est donné sur la figure 5. Tel que représenté, ce module
comprend une entrée reliée à la sortie du module préamplificateur 16 par la connexion
24, un filtre passe-bande 62, un amplificateur 64 relié au filtre ; cet amplificateur
comprend, montés en réaction, un sélecteur de gain 66 composé de résistances et un
limiteur à diodes destiné à éviter la saturation des circuits qui suivent. Le circuit
de détection synchrone proprement dit comprend deux voies complémentaires comprenant
chacune un amplificateur respectivement 70/1, 70/2 de gains + G et -G et un échantillonneur
respectivement 72/1, 72/2 ; ces échantillonneurs sont commandés respectivement par
le signal de synchronisation tel que délivré par le sélecteur de synchronisation 50
et par un signal complémentaire obtenu grâce à un inverseur logique 74. Le circuit
représenté comprend encore un filtre passe-bas 76 relié aux deux échantillonneurs
72/1, 72/2, un amplificateur 78 ayant une sortie qui constitue une sortie analogique
34' pour le module de traitement 30, un circuit à seuil 80 relié à l'amplificateur
78, ce circuit ayant une sortie qui constitue une sortie logique 34" pour le module
de traitement 30. Les deux sorties 34' et 34" constituent les sorties 34 représentées
sur la figure 1.
[0018] Dans une variante avantageuse, le module de traitement 30 comprend en outre un circuit
de temporisation 82 relié à la sortie du circuit à seuil 80. Ce circuit de temporisation
possède une entrée d'inhibition 83 et une sortie reliée à un circuit d'alarme composé
d'un relais 86 et d'une alarme 88 (sonore ou visuelle).
[0019] Le module de détection est capable d'extraire du signal bruité qu'il reçoit l'information
constituée par la composante à la fréquence F, qui est la fréquence d'excitation de
la diode électroluminescente. Le filtre 62 est un filtre passe-bande centré sur cette
fréquence.
[0020] La sortie du circuit de temporisation 82 peut être inhibée grâce à un signal appliqué
sur l'entrée d'inhibition 83. Ce signal est produit par un dispositif de détection
de la défaillance éventuelle de la diode électroluminescente. Deux modes de réalisation
de ce dispositif sont illustrés sur les figures 6 et 7.
[0021] Sur la figure 6 tout d'abord, on voit la diode électroluminescente 10 qui émet dans
la fibre optique 20, et un circuit électrique comprenant un amplificateur 82 recevant
la tension appliquée sur la diode et/ou un amplificateur 86 recevant un signal correspondant
au courant circulant dans la diode. Un circuit comparateur 88 permet de déclencher
un signal sur une connexion 84 en cas d'anomalie de la tension et/ou du courant. C'est
ce signal qui est appliqué sur l'entrée d'inhibition 83 du circuit 82 de la figure
5.
[0022] Quant au moyen illustré sur la figure 7, il est de caractère optoélectronique, en
ce sens qu'il comprend une fibre optique auxiliaire 89 prélevant une partie de la
lumière émise par la diode 10, un photorécepteur 90 et un circuit de contrôle 92.
En cas d'anomalie dans la lumière émise par la diode, le circuit 92 délivre un signal
sur la connexion 84 qui inhibera le circuit 82.
[0023] En pratique, on pourra utiliser un montage tel que celui de la figure 8 : le dispositif
représenté comprend un connecteur d'émission 96 en regard de la diode 10, un coupleur
en forme de Y référencé 97 et deux fibres 89 et 20, la première étant renvoyée dans
l'ensemble 100 par un connecteur auxiliaire 98. Le dispositif de contrôle 92 est situé
dans l'ensemble 100. Par ailleurs, la fibre de réception 22 est reliée à cet ensemble
par un troisième connecteur 99.
[0024] Dans ce qui précède, on utilise une fibre d'émission et une fibre de réception distinctes.
L'invention n'est naturellement par limitée à ce cas. On peut aussi bien utiliser
une fibre commune pour l'aller et le retour, comme l'illustrent les figures 9 et 10.
[0025] Sur la figure 9 tout d'abord, un coupleur 110 en forme de Y permet de réunir les
fibres 20 et 22 en une fibre unique 112 qui guide à la fois le faisceau d'émission
et le faisceau de réception. Dans le mode de réalisation de la figure 9, le dispositif
fonctionne en détecteur de proximité et l'objet à détecter 113 doit se situer vers
l'extrémité de la fibre unique 112. Par utilisation d'un catadioptre un fonctionnement
en barrière réflex peut aussi être obtenu.
[0026] Le dispositif de la figure 10 fonctionne un peu différemment grâce à l'utilisation
d'un second coupleur en Y, soit 114, qui permet de diviser la fibre unique en deux
fibres 116 et 118. L'intervalle 120 est la zone de détection. L'appareil fonctionne
alors en "barrière".
[0027] Les figures 11 et 12 se rapportent à nouveau à un dispositif à deux fibres distinctes,
l'une d'émission 20 et l'autre de réception 22. A leur extrémité, ces fibres sont
réunies dans un embout 130 en forme de manchon percé de deux canaux permettant le
passage des fibres. Une lentille 132 peut être avantageusement placée devant l'embout.
L'objet à détecter 134 se situe devant la lentille. Le faisceau lumineux qui s'échappe
de la fibre d'émission est "focalisé" dans la zone où est susceptible de se trouver
l'objet et le faisceau réfléchi par celui-ci se trouve en partie réintroduit dans
la fibre de réception 22.
[0028] Cette disposition peut présenter cependant un inconvénient dû au fait qu'une partie
I de la lumière incidente se réfléchit sur la face d'entrée de la lentille 132 et
donne naissance à un faisceau de retour qui pourrait faire croire à la présence permanente
d'un objet.
[0029] Pour éviter cet effet parasite, on peut évidemment traiter l'optique par une couche
anti-reflet, mais on peut aussi disposer un cache à l'extrémité de l'embout, comme
indiqué sur la figure 12. Ce cache 136 est formé d'une lame placée sensiblement dans
le plan médian des fibres 20 et 22. De préférence, le canal qui doit recevoir la fibre
d'émission est percé dans l'axe de l'embout 130 et la lentille 132 est centrée sur
cet axe. Le faisceau qui émane de l'extrémité de la fibre d'émission 20 s'épanouit
alors selon les rayons indiqués sur la figure. Le faisceau réfléchi partiellement
par la face d'entrée de la lentille 132 est intercepté par le cache et ne peut donc
s'introduire dans la fibre de réception. Une optimisation de ce principe est possible
par adjonction d'un miroir 137. En effet, les rayons renvoyés par l'objet à détecter
ou par le réflecteur 133 tendent à converger vers l'extrémité de la fibre d'émission,
or, beaucoup d'entre eux sont interceptés par le miroir 137 où ils se réfléchissent
pour converger effectivement vers la zone symétrique de l'extrémité de la fibre d'émission
par rapport au plan du miroir. Pour un fonctionnement optimal, c'est précisément à
cet endroit que doit se trouver l'extrémité de la fibre de réception. En pratique,
l'effet de miroir peut être obtenu en rendant réfléchissante la face arrière du cache
136 par polissage optique avec ou sans dépôt de couche. Le rôle des fibres d'émission
et de réception peut être interverti.
[0030] Sur la figure 13, on voit une fibre d'émission 20 dédoublée, à l'aide d'un coupleur
en Y 150, en deux fibres 151 et 152 terminées par deux embouts d'émission 153, 154.
De même, la fibre de réception est dédoublée, à l'aide d'un coupleur en Y 160, en
deux fibres 161, 162 terminées par deux embouts de réception 163,164. Les faisceaux
lumineux émis par chacun des embouts 153 et 154 sont reçus par les embouts de réception
163, 164, soit directement soit de manière croisée. Autrement dit, l'embout 163 peut
recevoir de la lumière aussi bien de l'embout 153 que de l'embout 154. Ainsi, l'obturation
d'un émetteur ou d'un récepteur pour une cause fortuite (poussières, insectes, etc.)
ne déclenche pas le signal d'alarme puisque l'autre émetteur ou l'autre récepteur
reste en service. Pour qu'une telle alarme soit déclenchée, il faut que les deux trajets
(direct et croisé) soient interrompus simultanément. On donnera à l'écartement entre
les deux émetteurs une valeur fonction de l'installation, par exemple 20 cm. Naturellement,
on peut utiliser plus de deux fibres d'émission et de réception, par exemple des triplets
ou des quadruplets.
[0031] Le dispositif qui vient d'être décrit sert non seulement à la détection d'intrus,
mais peut servir également à la détection de produits, corps, substances, niveaux,
interfaces, etc...
1. Dispositif de surveillance à fibres optiques comprenant une diode électroluminescente
(10) couplée à une fibre optique d'émission (20), un photorécepteur (14) couplé à
une fibre optique de réception (22) et un ensemble de commande (15) comprenant un
module (12) de commande de l'émission de la diode électroluminescente (10) comprenant
un oscillateur (40), un module pré-amplificateur (16) relié au photorécepteur (14)
et un module (30) de traitement du signal préamplifié relié au pré-amplificateur (16)
comprenant un circuit de détection synchrone relié à l'oscillateur, ce dispositif
étant caractérisé par le fait que:
a) dans le module (12) de commande d'émission l'oscillateur (40) engendre une suite
d'impulsions (H) ayant une fréquence de répétition 2F, le module comprenant en outre
une première bascule (42) de type JK à une entrée reliée à l'oscillateur (40) et à
deux sorties complémentaires délivrant deux signaux logiques complémentaires Qa et
Q; de fréquence de répétition F, un premier monostable (44) relié à 'oscillateur, un
second monostable (46) relié au premier (44), une deuxième bascule de type JK (48)
à un entrée reliée au deuxième monostable (46) et à deux sorties complémentaires délivrant
deux signaux logiques complémentaires Qb, Qi; un sélecteur de synchronisation (50)
à 4 entrées reliées respectivement aux 4 sorties des deux bascules de type JK (42,
48) et à une sortie délivrant l'un des quatre signaux Qa, Qa , Qb, Qb , un étage de sortie (43) relié à la première sortie de la première bascule de type
JK (42) et recevant le signal Qa et à une sortie reliée à la diode électroluminescente
(10),
b) le module de traitement (30) comprend une entrée reliée à la sortie du module pré-amplificateur
(16), un filtre passe-bande (62), un amplificateur (64) relié au filtre, le circuit
de détection synchrone comprenant deux voies complémentaires comprenant un amplificateur
(70/1, 70/2) et un échantillonneur (72/1, 72/2), ces échantillonneurs étant commandés
respectivement par le signal de synchronisation délivré par le sélecteur de synchronisation
(50) et par le signal complémentaire obtenu par un inverseur logique (74), un filtre
passe-bas (76) relié aux deux échantillonneurs (72/1, 72/2), un amplificateur (78)
ayant une sortie qui constitue une sortie analogique (34') pour le module de traitement
(30), un circuit à seuil (80) relié à l'amplificateur (78) et possédant une sortie
qui constitue une sortie logique (34") pour le module de traitement (30).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le module de traitement
(30) comprend en outre un circuit de temporisation (82) relié à la sortie du circuit
à seuil (80) et possédant une entrée d'inhibition (83) et une sortie reliée à un circuit
d'alarme (86, 88), l'ensemble de commande (15) comprenant en outre un moyen de détection
de la défaillance éventuelle de la diode électroluminescente (10), ce moyen commandant
l'entrée d'inhibition (83).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le moyen de détection
de défaillance de la diode électroluminescente (10) comprend un moyen électronique
(82, 86, 88) sensible à la tension appliquée ou au courant passant dans la diode électroluminesncente
(10).
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le moyen de détection
de défaillance de la diode électroluminescente (10) comprend un moyen optique (89,
90, 92) sensible à la lumière émise par la diode.
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la fibre d'émission
(20) et la fibre de réception (22) sont réunies à leur extrémité par un embout (130)
en forme de manchon percé de deux canaux permettant le passage des fibres.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que l'embout (130)
se prolonge par un cache optique (136) formé par une lame plane disposée dans le plan
médian séparant les deux extrémités des fibres d'émission (20) et de réception (22).
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la fibre d'émission
(20) est centrée dans l'axe de l'embout (130) et que le cache (136) comprend au moins
une face réfléchissante (137),
8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la fibre d'émission
et la fibre de réception sont confonfues en une seule et même fibre (112), cette fibre
étant couplée à une extrémité à un coupleur optique en Y (110), les deux extrémités
des deux branches du Y étant reliées par deux fibres optiques (20, 22) respectivement
à la diode électroluminescente (10) et au photorécepteur (14).
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que l'extrémité de
la fibre unique (112) qui est opposée à l'extrémité munie d'un coupleur optique (110)
est munie elle aussi d'un coupleur optique (114) en Y avec deux fibres optiques (116,
118) d'émission-réception reliées aux extrémités des deux branches du Y.
10. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les fibres d'émission
(20) et de réception (22) sont au moins dédoublées (151,152,161,162) par des coupleurs
en Y (150,160).