[0001] La présente invention concerne des dispositifs de connexion, du type comportant au
moins un élément tubulaire de connexion, conducteur de l'électricité, supporté par
un support électriquement isolant, élément dont la première et la seconde partie extrême,
opposées l'une de l'autre, comportent respectivement une première et une seconde
fente transversale constituant des moyens de connexion autodénudants susceptibles
de recevoir chacun au moins un conducteur, un passage étant prévu dans le support
isolant, vis-à-vis d'au moins la seconde fente transversale, pour y loger le conducteur,
selon le brevet FR-A-2.541.049.
[0002] Le brevet FR-A-2.541.049 concerne un dispositif de ce genre, caractérisé en ce que
l'élément tubulaire de connexion a une première partie extrême fendue dont les dimensions
transversales extérieures sont telles qu'elle puisse pénétrer dans la seconde partie
extrême fendue d'un autre élément tubulaire de connexion, similaire au premier, des
moyens de guidage étant prévus entre au moins une partie intérieure du support isolant,
et chaque éléments tubulaire de connexion qu'il supporte, pour permettre un déplacement
relatif, axial mais non angulaire, entre le support isolant et chaque élément tubulaire,
des moyens de déplacement étant prévus, individuellement pour chaque élément tubulaire
de connexion, pour assurer par ce déplacement axial relatif, la connexion, respectivement
la connexion et la déconnexion, entre au moins l'une des deux fentes transversales
de ce dernier, fente qui s'étend à travers les deux opposées de celui-ci, et au moins
un conducteur disposé dans le passage correspondant qui s'étend transversalement au
support isolant dans le prolongement de chacune des deux extrémités de la fente transversale.
[0003] Les dispositifs de ce type décrits et représentés dans le brevet FR-A-2.541.049
sont généralement équipés d'un organe de manoeuvre, tel qu'une vis, par élément tubulaire
de connexion, ou par empilage d'éléments tubulaires de connexion enfichés les uns
dans les autres. On aboutit ainsi à une construction assez onéreuse, alors qu'en réalité
on réalise toujours simultanément des connexions en agissant en même temps sur deux
éléments tubulaires de connexion placés côte à côte, ou sur deux empilages d'éléments
tubulaires de connexion placés côte à côte.
[0004] Par ailleurs, tous ces dispositifs ne permettent pas à eux seuls d'assurer une connexion
de masse, alors qu'une borne de masse entre deux connexions adjacentes est souvent
nécessaire, et que dans ce dernier cas l'on est conduit, avec ces dispositifs, à prévoir
une troisième borne de connexion médiane pour la masse, comme c'est en particulier
le cas lorsque l'on désire installer un para-surtension entre les deux bornes de connexion
faisant partie d'éléments tubulaires parallèles, ou de piles d'éléments tubulaires
parallèles.
[0005] Le dispositif de connexion selon la présente invention permet de pallier ces inconvénients.
Il est caractérisé en ce qu'il comporte deux éléments tubulaires de connexion parallèles
et identiques, ou deux empilages parallèles et identiques d'éléments tubulaires de
connexion gigognes, ayant tous deux un support isolant commun, ledit support isolant
commun étant constitué par une demi-douille inférieure montée sur une embase électriquement
conductrice commune reliée à la masse de l'installation, et en ce que lesdits moyens
de déplacement comportent une demi-douille isolante coiffant les deux éléments tubulaires
parallèles, ou les deux empilages parallèles d'éléments tubulaires gigognes, cette
demi-douille supérieure étant traversée, parallèlement aux deux éléments tubulaires
ou empilages tubulaires, et entre ceux-ci, par une vis conductrice de l'électricité,
agencée de manière à pouvoir, en venant se visser dans un orifice taraudé correspondant
de ladite embase conductrice commune, assurer le rapprochement desdites demi-douilles
supérieure et inférieure.
[0006] De toute façon, l'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques avantageuses
apparaîtront, au cours de la description suivante de quelques exemples de réalisation,
en référence aux dessins annexés dans lesquels :
Figure 1 est une vue en perspective de trois dispositifs de connexion différents,
conformes à la présente invention, montés sur une barrette conductrice commune,
Figure 2 est une vue en coupe, selon la direction II-II de la figure 1, du dispositif
de connexion le plus simple, tel qu'il est livré avant tout montage de fils,
Figure 3 est une vue en coupe, selon la direction III-III de la figure 1, d'un dispositif
de connexion plus sophistiqué, tel qu'il est livré avant tout montage de fils,
Figure 4 est une vue en coupe du dispositif de la figure 3, ses deux parties constitutives
séparables étant désaccouplées,
Figure 5 est une vue en coupe du dispositif de la figure 3, ses trois parties constitutives
séparables étant désaccouplées,
Figure 6 montre le dispositif de la figure 4 en place sur deux paires de fils,
Figure 7 montre le dispositif de la figure 5 en place sur deux paires de fils,
Figure 8 est une vue en coupe partielle représentant une variante du dispositif de
la figure 7,
Figure 9 est une vue en coupe, selon la direction IX-IX de la figure 1, d'un dispositif
de connexion comportant une protection contre les surtensions,
Figure 10 est une vue en coupe transversale du même dispositif, selon la direction
X-X de la figure 1.
[0007] En se reportant tout d'abord à la figure 1, on a représenté, à titre d'illustration
non limitative, trois dispositifs de connexion 1,2,3 conformes à la présente invention
:
- un module de connexion autodénudant 1 simple, ne comportant que deux éléments tubulaires
de connexion, parallèles et autorisant seulement la déconnexion des deux fils supérieurs,
et non pas le désenfichage de la partie supérieure 4 contenant ces deux fils,
- un module de connexion autodénudant 2 plus perfectionné, comportant deux empilages
parallèles de chacun deux éléments tubulaires de connexion gigognes, ce qui autorise
le désenfichage, ou "coupure", de la partie supérieure 4 contenant les deux fils supérieurs,
- un module de connexion 3 à coupure, différant du module 2 par le fait que la demi-douille
intermédiaire 5 de ce module 2 y est remplacée par une demi-douille 6 contenant un
dispositif 7 de protection contre les surtensions, dit ordinairement "parafoudre"
on plus généralement "parasurtension".
[0008] Chacun des modules 1,2,3 représenté se différencie des modules décrits dans le brevet
FR-A-2.541.049 par le fait qu'il est toujours double, c'est-à-dire qu'il comporte
deux dispositifs selon le brevet FR-A-2.541.049 parallèles et accouplés, que son
support isolant inférieur est constitué par une pièce double 8, destinée à recevoir
les deux fils inférieurs, qui est fixée sur une barrette métallique commune 9, ou
embase métallique, reliée à la masse de l'installation, et que le moyen de déplacement
permettant, par rapprochement respectif de la demi-douille supérieure 4 et de la demi-douille
inférieure 8 de serrer le module et par là même d'assurer la connexion autodénudante
des fils inférieurs et/ou supérieurs, est constitué par une vis métallique 10 traversant
du haut en bas la partie centrale du module, entre les deux éléments tubulaires parallèles
et les deux empilages parallèles d'éléments tubulaires gigognes, pour venir se visser
dans l'embase métallique 9 et par là même assurer le serrage vertical des différentes
demi-douilles 4,8 ou 4,5,8, ou 4,6,8 constituant le module 1,2 ou 3 considéré.
[0009] Chacun des modules doubles 1,2 et 3, sera maintenant décrit plus en détails, avec
son mode de fonctionnement, en référence aux figures suivantes.
[0010] La figure 2 représente le module le plus simple 1, tel qu'il est livré à l'utilisateur
avant tout montage de fils. On reconnaît de prime abord sur cette figure la demi-douille
isolante commune 4, qui coiffe l'ensemble du module et reçoit la tête de la vis centrale
métallique 10, celle-ci venant se visser dans la barrette métallique 9 pour assurer
le serrage de la coiffe 4 contre la demi-douille isolante inférieure 8, celle-ci étant
montée, par des organes de fixation 11 difficilement amovibles, sur la barrette 9
comme représenté. La demi-douille supérieure 4 comporte bien évidemment deux canaux
tubulaires 12,13 destinés à recevoir les deux fils supérieurs à connecter, et de même
la demi-douille inférieure 8 comporte deux canaux tubulaires 14,15 destinés à recevoir
les deux fils inférieurs 16,17 à connecter. Le module 1 est équipé de deux éléments
tubulaires de connexion autodénudants 18,19, fendus en bas et en haut comme décrit
dans le brevet FR-A-2.541.049 en alignement avec les canaux tubulaires 12 à 15. Conformément
à l'invention, ces éléments tubulaires 18,19 sont parallèles et intimement accouplés
par le fait que d'une part leur demi-douille inférieure 8 est commune et double, et
que d'autre part leur demi-douille supérieure 4 est également commune, double, et
munie d'un unique organe central de manoeuvre constitué par la vis métallique 10 assurant
non seulement le serrage, mais encore la connexion de masse séparant les deux éléments
tubulaires de connexion 18 et 19.
[0011] Tel qu'il est représenté sur la figure 2, le module est livré équipé de deux cales
annulaires 20 et 21 permettant de maintenir les deux éléments tubulaires 18 et 19
en position haute comme représenté, et par là même, d'éviter un sertissage accidentel
de la partie fendue inférieure des éléments 18 et 19 sur les deux parties centrales
axiales et protubérantes 22 de la demi-douille inférieure 8. Avantageusement, pour
des raisons pratiques évidentes, la partie supérieure non filetée 23 de la vis 20
est maintenue dans la demi-douille supérieure 4 à l'aide d'un manchon métallique 24,
serti sur la partie 23, libre en rotation dans la demi-douille 4 et formant un épaulement
25 s'opposant au retrait de la vis 10, comme on le voit nettement sur le dessin.
[0012] Les figures 4 et 6, auxquelles on se référera maintenant, permettent de comprendre
le fonctionnement du module simple 1 de l'invention.
[0013] Ayant en main le module de la figure 2, on dévisse totalement la vis de serrage 10,
ce qui entraîne tout d'abord l'écartement de la demi-douille supérieure 4 par rapport
à la demi-douille inférieure 8 puis, la vis 10 étant totalement sortie de la barrette
9, ce qui permet la séparation manuelle des demi-douilles 4 et 8, dans leur position
relative de la figure 4.
[0014] A ce stade, aucun fil n'est encore connecté, ce qui n'est pas le cas de ce qui est
représenté sur la figure 4. On introduit alors, après avoir jeté les cales 20 et 21,
les deux fils inférieurs 16,17 dans les canaux inférieurs 14,15. On replace la demi-douille
4 sur la demi-douille 8, et l'on visse à fond la vis 10 dans la barrette métallique
9 ce qui entraîne la connexion autodénudante des fils 14,15 sur les éléments fendus
18,19, et le sertissage de ces derniers sur les protubérances axiales 22 de la demi-douille
8, comme on le voit d'ailleurs sur la partie inférieure de la figure 4.
[0015] On dévisse alors à nouveau la vis 10, ce qui permet de séparer à nouveau la partie
supérieure 4 de la partie inférieure 8. On introduit alors les deux fils supérieurs
26,27 dans les deux canaux 12,13. Les positions et situations respectives sont alors
à ce stade exactement celles représentées sur la figure 4.
[0016] On place alors à nouveau le chapeau 4 sur la partie inférieure 8, et l'on visse à
fond la vis 10 dans la barrette métallique 9 ce qui assure la connexion autodénudante
des fils supérieurs 26,27 dans les fentes supérieures des éléments tubulaires 18 et
19. La situation obtenue est alors celle représentée sur la figure 6.
[0017] Pour déconnecter alors les deux fils supérieurs 26,27, il faut dévisser complètement
la vis de manoeuvre 10, puis tirer sur les fils 26 et 27 pour les extraire. On peut
alors, si l'on veut, effectuer la connexion d'une autre paire de fils supérieurs.
[0018] Le module 1 permet donc la déconnexion des fils supérieurs 26,27 mais pas le désenfichage,
ou coupure, de cet ensemble de fils supérieurs, désenfichage qui ne peut être réalisé
que par le désaccouplement de deux éléments tubulaires gigognes.
[0019] On décrira maintenant en détails, à l'aide des figures 3,5 et 7, le module 2 qui
permet de réaliser un tel désenfichage, ou "coupure".
[0020] En comparant les figures 2 et 3 d'une part, et 4 et 5 d'autre part, on voit que le
module simple 1 se différencie du module à coupure 2 principalement par le fait qu'il
est rajouté sur le module 2 une "demi-douille" intermédiaire 5 comportant deux éléments
tubulaires autodénudants supplémentaires 28,29, dont les parties fendues supérieures
sont destinées à recevoir les deux fils supérieurs 26,27 et dont les parties fendues
inférieures sont destinées à venir s'enficher dans les parties fendues supérieures
des éléments tubulaires 18 et 19, permettant ainsi d'assurer la possibilité de désenfichage,
ou coupure souhaitée.
[0021] Comme on le voit sur la figure 3, le module 2 est, à la livraison, équipé des mêmes
cales 20,21 que le module 1.
[0022] Dans l'orifice central axial 30 de la demi-douille est serti un boulon tubulaire
métallique 31 dont le pas de filetage et le diamètre intérieurs sont les mêmes que
ceux du perçage 92 de la barrette 9, qui est destiné à recevoir l'extrémité filetée
de la vis 10.
[0023] Enfin, la vis 10 utilisée pour le module à coupure 2 présente quelques différences
avec celle équipant le module simple 1.
[0024] Elle est tout d'abord bien évidemment plus longue que la vis précédente. Par aileurs,
elle est munie, successivement du bas de la vis vers le haut, c'est-à-dire jusqu'à
sa tête :
- d'une extrémité filetée 32, dimensionnée pour venir au maximum se visser dans la
barrette 9 sur une longueur de filetage L₁,
- d'une partie 33, lisse de préférence, de plus faible diamètre de manière à pouvoir
coulisser sans encombre dans l'écrou 31 ; la longueur de la partie lisse 33 est égale
à la longueur L₂ de l'écrou 31, augmentée d'une longueur L₃ qui doit être supérieure,
préférentiellement légèrement supérieure, à la longueur L₁ définie ci-dessus,
- d'une partie épaulée 34, dont l'épaulement supérieur 35 est éloignée, lorsque la
vis 10 est vissée à fond dans la barrette 9, d'un rétrécissement 38 du perçage axial
36 du chapeau 4, d'une distance L₄ supérieure, préférentiellement légèrement supérieure
à la distance L₃ ci-dessus définie,
- d'une partie lisse 23 et de la tête de vis, analogues à celles de la vis équipant
le module 1.
[0025] Le fonctionnement du module à coupure 2 est le suivant :
Comme on le voit sur la figure 3, le module 2 est livré avec ses cales 20 et 21. On
commence donc, pour retirer ces cales, à dévisser la vis 10 jusqu'à ce que son extrémité
filetée vienne s'échapper de la barrette 9, la vis 10 tournant alors dans le vide.
On tire alors manuellement l'ensemble des deux demi-douilles ou bagues 1,5, pour les
séparer de la bague inférieure 8, fixe en position sur la barrette 9. On retire et
jette les deux cales 20 et 21. On engage comme pour le cas du module 1 les deux fils
inférieurs 16,17 dans les deux canons parallèles 14,15 de l'étage inférieur 8.
[0026] On pose alors à nouveau l'ensemble des deux étages supérieurs 1,5 sur l'étage inférieur
8, et l'on vient visser à fond la vis 10 dans la barrette 9. Cette opération permet,
comme c'était le cas pour le module 1, de connecter définitivement les deux fils inférieurs,
comme ils sont représentés sur la figure 5, tout en sertissant la partie inférieure
des deux éléments 18,19 sur les excroissances 22 de l'étage inférieur 8.
[0027] On dévisse alors à nouveau la vis 10 et l'on désolidarise à nouveau manuellement
l'ensemble 1,5 de l'étage inférieur 8.
[0028] En introduisant alors un tournevis dans une fente située à l'extrémité de la vis
10 opposée à sa tête, on vient enclencher le filetage de l'extrémité 32 de la vis
dans le taraudage du boulon tubulaire 31 et, en vissant par cette fente 37, on vient
placer l'épaulement 35 en appui axial contre le rétrécissement 38. En continuant à
visser dans le même sens, on vient séparer les deux bagues, ou demi-douilles, ou étages,
4 et 5, ce qui permet d'introduire les deux fils supérieurs 26,27 dans les canons
correspondants 12 et 13 de la bague supérieure 4.
[0029] On replace alors le couple de bagues supérieures 4,5 sur la bague inférieure 8, et
l'on visse la vis 10 par sa tête. Son extrémité filetée 32 vient d'abord s'échapper
de l'écrou 31, puis vient en prise dans le taraudage du perçage 92. En vissant à fond
la vis 10 dans la barrette 9, on assure le pressage des trois étages 4,5 et 8 l'un
contre l'autre, ce qui entraîne la connexion autodénudante des fils supérieurs 26
et 27.
[0030] Pour réaliser ensuite une coupure, c'est-à-dire une séparation par désenfichage du
couple de fils supérieurs 26,27 par rapport au couple de fils inférieurs 16,17, il
faut dévisser la vis 10 jusqu'à ce qu'elle tourne dans le vide, puis tirer manuellement
sur l'ensemble des deux étages supérieurs 4,5 pour le désaccoupler, par désenfichage,
de l'étage inférieur 8.
[0031] La figure 8 montre une variante de la vis 10 de la figure 7, évitant de prévoir une
fente inférieure 37 de vissage à contre-sens. Selon cette variante, la vis 10 est
en permanence poussée vers le haut par un ressort 40 s'appuyant sur la partie supérieure
de l'écrou 31, de sorte qu'elle vient, lorsqu'elle s'échappe de la barrette 9, immédiatement
en prise sur le filetage de l'écrou 31.
[0032] En se reportant enfin aux figures 9 et 10, le module 3 de la figure 1 se différencie
du module 2 par le fait que son étage intermédiaire 6, s'il est identique à l'étage
5 en ce qui concerne sa partie située en alignement axial avec les étages 4 et 8,
comporte un important prolongement latéral 7, de forme parallélépipèdique, munie d'un
couvercle de visite amovible 41, et contenant un parafoudre 42.
[0033] Comme on le voit sur les figures 9 et 10, le parafoudre, ou parasurtension 42 a ses
deux bornes 43,44 enfichées dans les fentes alignées, respectivement supérieure et
inférieure, des éléments 28,18 pour la première borne 43 et 29,19 pour la deuxième
borne 44, et a sa borne de masse 45 venant fermement en appui contre le corps de la
vis 10.
[0034] Dans le cas des figures 9 et 10, le boîtier 7 contenant le parafoudre 42 est moulé
d'un seul bloc avec le corps de la demi-douille intermédiaire 6. Selon deux variantes
possibles de réalisation, ou bien ce boîtier 7 peut être indépendant du corps 6, et
il vient s'enficher de manière amovible dans ce corps 6 par exemple par les bornes
43,44, et éventuellement 45, ou bien le boîtier 7 n'existe pas du tout et c'est le
parafoudre lui-même qui vient s'enficher de manière amovible sur ce corps 6 au moyen
des bornes 43,44, et éventuellement 45.
1. Dispositif de connexion selon la revendication 1 du brevet RF-A-2.541.049, caractérisé
en ce qu'il comporte deux éléments tubulaires de connexion parallèles et identiques
(18,19), ou deux empilages parallèles et identiques d'éléments tubulaires de connexion
gigognes (18,28 et 19,29), ayant tous deux un support isolant commun, ce support isolant
commun étant constitué par une demi-douille inférieure (8) montée sur une embase (9)
électriquement conductrice comune reliée à la masse de l'installation, et en ce que
les moyens de déplacement comportent une demi-douille isolante (4) coiffant les deux
éléments tubulaires parallèles, ou les deux empilages parallèles d'éléments tubulaires
gigognes, cette demi-douille supérieure (4) étant traversée, parallèlement aux deux
éléments tubulaires ou empilages tubulaires, et entre ceux-ci, par une vis (10) conductrice
de l'électricité, agencée de manière à pouvoir, en venant se visser dans un orifice
taraudé correspondant de l'embase conductrice (9) commune, assurer le rapprochement
des demi-douilles supérieure et inférieure (4,8).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la vis conductrice (10)
est rendue solidaire de la demi-douille supérieure (4).
3. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, comportant deux piles
parallèles de chacune deux éléments tubulaires gigognes (28,18 et 29,19), les deux
éléments tubulaires supérieurs (28,29) étant tous deux solidaires d'une demi-douille
intermédiaire (5), caractérisé en ce que la demi-douille intermédiaire comporte un
écrou (31) monté fixe en rotation dans son perçage axial (30) destiné au passage de
la vis conductrice (10), et en ce que cette vis (10) est agencée de façon que son
extrémité filetée (32) puisse, lorsqu'on dévisse cette vis d'abord en prise dans l'embase
(9), tout d'abord coulisser librement axialement sur une première distance (L₃-L₁),
puis venir en prise dans le taraudage de cet écrou (31) et entraîner alors, lorsque
l'on continue à dévisser, la séparation de la demi-douille supérieure et de la demi-douille
intermédiaire.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, comportant deux piles parallèles
de chacune deux éléments tubulaires gigognes (28,18 et 29,19) les deux éléments tubulaires
supérieurs (28,29) étant tous deux solidaires d'une demi-douille intermédiaire (6),
caractérisé en ce que la demi-douille intermédiaire (6) comporte en outre un dispositif
(42) de protection contre les surtensions dont les deux bornes d'entrée (43,44) sont
enfichées dans les éléments tubulaires supérieurs (28,29), et dont la borne de masse
(45) est reliée électriquement à la vis conductrice (10).
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le dispositif (42) de
protection contre les surtensions est relié à la demi-douille intermédiaire (6) de
manière amovible.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ce dispositif (42) de
protection contre les surtensions est placé dans un boîtier (7) amovible.