(19)
(11) EP 0 250 287 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
23.12.1987  Bulletin  1987/52

(21) Numéro de dépôt: 87401224.8

(22) Date de dépôt:  02.06.1987
(51) Int. Cl.4E04B 1/344
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES GB IT LI NL SE

(30) Priorité: 06.06.1986 FR 8608189

(71) Demandeur: G. GILLARD et Cie
F-77590 Bois le Roi (FR)

(72) Inventeur:
  • Gillard, Serge
    F-77590 Bois Le Roi (FR)

(74) Mandataire: Chevallier, Robert Marie Georges (FR) et al
6, rue Faidherbe
F-78500 Sartrouville
F-78500 Sartrouville (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Structure de couverture déplaçable fermante et ouvrante


    (57) Un noyau central (1) porte un arbre principal de pivotement (24) de part et d'autre duquel s'étendent des maillons articulés (13A à 13F et 13L à 13G) à chacun desquels est fixée une extrémité d'une ferme (4A à 4B), ces fermes pou­vant être rapprochées et parallèles quand les maillons (13) sont en ligne droite, pour le déplacement de la structure, et pouvant être espacées et rayonnantes quand les maillons (13) sont disposés le long d'un contour fermé, pour l'utilisation de la structure.




    Description


    [0001] L'invention a pour objet une structure déplaçable facilement d'un point à un autre parce qu'elle est de concep­tion ouvrante et fermante et apte à servir principalement mais non exclusivement de structure de couverture analogue à une charpente.

    [0002] Du fait de cette conception la structure de l'inven­tion est utilisable avantageusement pour assurer la couver­ture d'abris à utilisation de courte durée du genre des tentes pour foires ou expositions, etc... et aussi des abris provi­soires à édifier très rapidement en cas de catastrophes natu­relles ou autres comme les tremblements de terre, les inonda­tions, etc... Toutefois, bien que l'on se réfère dans ce qui suit à un tel emploi de la structure de l'invention, il doit être entendu que d'autres usages en sont possibles.

    [0003] Une structure conforme à l'invention comprend un arbre principal de pivotement à position verticale pendant l'utilisation ; deux premiers maillons, horizontaux, sont articulés par une première partie extrême autour de cet arbre principal de pivotement pour s'étendre sur deux côtés opposés de cet arbre, chaque maillon ayant une zone médiane de fixa­tion de ferme et une seconde partie extrême munie d'un axe vertical d'articulation ; une succession de maillons supplémen­taires se suivent à partir des deux premiers maillons en étant articulés deux à deux par un axe secondaire vertical d'articulation et en présentant chacun une zone médiane de fixation de ferme ; plusieurs fermes en nombre égal à celui des maillons s'étendent respectivement à partir de chaque maillon dans un plan vertical perpendiculaire audit maillon, chaque ferme ayant une première extrémité par laquelle elle est solidement fixée à la zone médiane d'un maillon correspon­dant et une seconde extrémité éloignée de ce maillon ; au moins un cadre s'étend dans un plan vertical entre les fermes succes­sives de chaque paire de deux fermes voisines ; ce cadre est articulé par ses extrémités avec les deux fermes et il est lui-même articulé en son milieu autour d'un axe vertical de pliage ; un vérin de pliage et de dépliage est monté entre les deux fermes de chaque paire de fermes successives et il est articulé par une extrémité sur l'un des deux maillons réunis auxdites fermes et son autre extrémité est articulée par rapport à la partie médiane du cadre pliant monté entre ces deux fermes ; des poteaux de soutien ou des éléments équivalents tels que des portiques sont articulés à leur extrémité supérieure autour d'axes horizontaux prévus à la seconde extrémité de certaines fermes au moins ou du cadre pliant qui les réunit.

    [0004] De chaque côté de l'arbre principal de pivotement, la succession des maillons se termine par un maillon terminal dont la seconde extrémité ou extrémité libre est munie d'un moyen d'appui et de fixation, de sorte que les deux maillons terminaux peuvent être fermement fixés l'un à l'autre quand ils ont été rapprochés l'un de l'autre à la suite d'un mouve­ment général de pivotement de 360° des maillons autour de l'axe principal de pivotement et d'un pivotement autour des axes secondaires d'articulation.

    [0005] Selon un perfectionnement de l'invention, pour des structures couvrant une surface importante, ayant par exemple 18 m de diamètre et plus, il existe un noyau central vertical en position d'utilisation ; ce noyau est situé au centre des maillons quand ceux-ci sont disposés le long d'un contour fermé, les deux maillons terminaux étant fixés ensem­ble ; une armature porteuse relie solidement le noyau central à l'arbre principal de pivotement et un guide périmétrique de configuration identique à celle dudit contour fermé est supporté par des bras radiaux qui s'étendent à partir du noyau central ; les maillons viennent s'appliquer par une face latérale contre ce guide quand ils sont disposés le long de ce même contour fermé.

    [0006] Selon l'un ou l'autre cas, la partie inférieure de l'arbre central de pivotement, ou la partie inférieure du noyau central, est conçue pour pouvoir s'engager avec une partie extrême supérieure d'un organe élévateur tel qu'un vérin installé verticalement sur un véhicule de transport.

    [0007] On donnera maintenant, uniquement à titre d'exemple, une description d'un mode préféré de réalisation de l'inven­tion dans le cas d'une structure pour la couverture d'une grande surface, de plus de 18 m de diamètre, comprenant un noyau central. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels :

    - la figure 1 est une vue générale en élévation d'une représentation schématique d'une structure conforme à l'inven­tion utilisée pour supporter une bâche servant de toiture,

    - la figure 2 est une représentation schématique de dessus de la même structure, la bâche étant omise,

    - la figure 3 est une vue partielle schématique selon la flèche A de la structure de la figure 2,

    - la figure 4 est une vue partielle schématique de dessus montrant deux cadres entre deux fermes en cours de pliage pendant que ces deux fermes pivotent pour devenir paral­lèles,

    - la figure 5 est une vue générale schématique en élévation de la structure des figures 1 et 2 à l'état plié, supportée par un véhicule pour son déplacement,

    - la figure 6 est une vue de dessus schématique à l'état plié de la structure de la figure 5 en cours de déplace­ment,

    - la figure 7 est une vue de dessus des maillons de la structure de la figure 1 quand cette structure est en cours d'utilisation,

    - la figure 8 est une vue de dessus des maillons de la figure 7 en coupe par un plan horizontal passant à mi-hauteur de l'épaisseur de ces maillons pour montrer la partie infé­rieure de ces derniers,

    - la figure 9 est une vue de face en élévation d'un des cadres pliants qui réunissent deux fermes successives,

    - la figure 10 est une vue partielle en élévation montrant l'articulation de deux maillons successifs,

    - la figure 11 est une vue partielle de dessus mon­ trant l'articulation d'un vérin de pliage et de dépliage avec un cadre intermédiaire articulé avec deux fermes successives,

    - les figures 12 et 13 sont des vues partielles de côté montrant l'articulation d'un poteau ou d'un portique de soutien avec une seconde extrémité d'une ferme, cet organe de soutien étant respectivement à une position de soutien et à une position de repos.



    [0008] La description qui suit fera apparaître plusieurs caractéristiques secondaires d'une structure conforme à l'inven­tion dont la conception générale est illustrée par les figures 1 à 6. Cette conception est celle d'une structure perfection­née, comme expliqué plus haut, dans laquelle il existe un noyau central 1 constitué ici par un tronçon de tube cylin­drique ayant un axe géométrique 2 qui est aussi l'axe géné­ral de la structure. Celle-ci est désignée dans son ensemble par la référence générale 3. Elle comprend douze fermes 4, ces fermes 4A à 4L s'étendent radialement autour de l'axe général 2 sur une extension circulaire de 360° quand la struc­ture est en cours d'utilisation, par exemple comme la char­pente d'une couverture. Cette dernière est avantageusement une bâche (non présentée) qui couvre l'ensemble de la struc­ture et qui se ferme et s'ouvre avec cette dernière comme on l'expliquera plus loin.

    [0009] Il n'existe pas de mât central dans la structure de l'invention. La structure en cours d'utilisation est suppor­tée au-dessus du sol par des poteaux situés aux extrémités libres des fermes 4A à 4L, ou de certaines fermes ; de préfé­rence, la structure est supportée par une paire de pieds rabattables 5, comme celui de la figure 3, situés respective­ment entre deux fermes successives, en quatre endroits diamé­tralement opposés deux à deux, par exemple entre les fermes 4B, 4C; 4E, 4F, 4H, 4I; 4K, 4L. On expliquera plus loin com­ment peuvent être réalisées et installées de manière rabat­table les paires 5 de pieds rabattables qui comprennent essen­tiellement deux pieds 5A, 5B réunis par deux câbles 6A,6B en diagonale.

    [0010] A leurs extrémités libres les deux fermes successives d'une paire quelconque de fermes sont réunies par un cadre 7 (figure 3) situé dans un plan vertical, articulé par ses extré­mités opposées respectivement avec les deux fermes entre les­quelles il se trouve et muni aussi dans son plan médian, entre ses extrémités, d'un axe vertical de pliage. Il existe douze cadres 7A à 7L entre les douze charpentes comme on peut le voir sur la figure 2 ; onze de ces cadres 7A à 7F et 7H à 7L sont pliants et le douzième cadre 7G est séparable en deux parties comme on l'expliquera plus loin.

    [0011] A son extrémité proche du noyau central 1 chaque ferme 4A à 4L est fixée à un maillon et ces maillons sont articulés entre eux ; ils ne sont pas visibles sur les figures 1 à 6 mais ils seront décrits plus loin en détail en relation avec les autres figures. Chaque maillon sert à l'articulation d'une extrémité d'un vérin 8 (figure 4) dont l'autre extrémité est articulée, directement ou indirectement, avec un cadre pliant 7 qui lui correspond entre deux fermes voisines 4. Il existe onze vérins 8A à 8K situés chacun entre deux fermes voisines (figure 2). Entre les deux fermes 4G et 4H, réunies par le cadre 7G séparable en deux parties, il n'existe pas de vérin. Dans l'exemple décrit ici où les fermes 7 ont chacune une lon­gueur de 9 m environ, il existe, à la moitié environ de leur lon­gueur, un cadre intermédiaire 9 qui est monté parallèlement au cadre 7 entre les deux fermes 4 déjà reliées à leurs extrémités libres par ce cadre 7. Il existe onze cadres intermédiaires pliants 9A à 9F et 9H à 9L et un douzième cadre 9G séparable en deux parties. Ces cadres intermédiaires G sont articulés par leurs extrémités avec les fermes entre lesquelles ils se trouvent. Chaque cadre intermédiaire pliant 9A à 9F et 9H à 9L est arti­culé en son milieu avec une extrémité d'un vérin 8 correspondant, 8A à 8F et 8H à 8L respectivement ; en outre, deux barres obliques 10, 11 sont articulées par leurs extrémités opposées chacune respectivement d'une part avec l'extrémité d'un vérin 8 correspondant, d'autre part avec la partie centrale d'une moitié correspondante du cadre articulé 7 correspondant. Il existe sept paires de barres obliques 10A à 10L et 11A à 11L. Il n'existe pas de barres obliques là où il n'y a pas de vérin 8; c'est-à-dire entre les deux fermes 4G, 4H réunies par des cadres 7G et 9G séparables en deux parties.

    [0012] Les figures 2 et 4 montrent aussi une baleine ou profilé léger de soutien 12 s'étendant entre chaque cadre intermédiaire pliant 9 et chaque cadre pliant 7. Ce profilé léger 12 est fixé par une extrémité à la face supérieure du cadre intermédiaire pliant 9 et il est guidé en coulissement dans le sens de sa longueur sur la face supérieure du cadre pliant 7. Sa longueur est constante et il n'est pas pliant ni télescopique, de sorte qu'il devient saillant par rapport au cadre pliant 7 quand celui-ci se plie sous l'effet du vérin 8 comme on peut le voir sur la figure 4. Il existe donc onze pro­filés légers 12 (12A à 12K) ; ils servent à soutenir entre les barres obliques 10, 11 la bâche qui couvre l'ensemble de la structure. Bien entendu des profilés légers de soutien 12, différents ou supplémentaires peuvent être prévus quand on le juge utile.

    [0013] Les figures 1 à 3 montrent la structure déployée ou ouverte en état d'utilisation. La figure 4 montre le rappro­chement de deux fermes 4 pendant le repliement ou fermeture de la structure quand les cadres 7 et les cadres intermédiaires 9 se plient en leur milieu vers l'axe général 2 sous l'effet de traction des vérins 8.

    [0014] On expliquera plus loin, de façon plus détaillée, comment on parvient à mettre la structure à l'état plié ou fermé illustré par les figures 5 et 6 permettant son déplace­ment par un véhicule. On décrira d'abord en détail un exemple de réalisation des différentes pièces constitutives, ce qui permettra de mieux comprendre les mouvements de fermeture et d'ouverture de la structure. On utilisera les mêmes références numériques que pour les figures 1 à 4.

    [0015] Les figures 7, 8 montrent clairement les maillons 13, articulés entre eux comme ceux d'une chaîne, qui portent chacun une ferme 4A à 4L, et qui sont disposés le long d'un contour fermé, circulaire dans cet exemple, autour de l'axe géométrique 2 du noyau central 1, quand la structure est à l'état d'utilisation comme sur les figures 1, 2.

    [0016] La figure 10 montre que chaque maillon 13 comprend une plaque supérieure 14, une plaque inférieure 15, une entre­toise 16. Celle-ci est de préférence à section droite carrée, ou elle a au moins une face plane 17 tournée vers l'extérieur quand la structure est à l'état déployé ou ouvert. Les plaques 14, 15 sont parallèles, horizontales en position d'utilisa­tion, espacées en sens vertical par l'entretoise 16 d'une distance égale à la hauteur d'une ferme 4A à 4L. La face plane 17 sert à la fixation d'une extrémité d'une ferme. En variante, on pourrait considérer que chaque entretoise 16 est une partie constitutive terminale de la ferme avec laquelle elle est solidarisée. Toutefois, l'invention n'impose pas le type de ferme à utiliser bien que le type à treillis soit préféré pour procurer une grande rigidité à la flexion alliée à un poids réduit. De toute façon, l'entretoise 16 est nécessaire pour constituer les maillons 13 et elle a, encore, de préférence, une seconde face 18,opposée à la face 17, située dans un plan substantiellement parallèle à cette face 17, et dont le rôle sera expliqué plus loin.

    [0017] Les plaques supérieures 14 et inférieures 15 des maillons 13 sont réunies et articulées au moyen d' axes 19 qui les traversent et dont les têtes 20A, 20B sont contenues dans des logements 21,22 ménagés dans une plaque sur deux. Les logements 22 qui contiennent les têtes inférieures 20B sont des logements borgnes fermés vers le bas.

    [0018] Les plaques supérieures 14 sont de deux genres dif­férents disposés successivement en alternance. Il existe des plaques supérieures 14A de largeur réduite à la largeur des entretoises 16 et des plaques supérieures 14B de largeur accrue dans la direction des fermes au-delà des entretoises 16. L'extension en largeur des plaques supérieures 14B est assez importante pour que l'on puisse y ménager dans la partie sup­plémentaire en largeur des trous 21, 22 qui sont situés sur la bissectrice 23 que l'on peut tracer dans l'angle de deux fermes successives, comme indiqué sur la figure 7 seulement entre les fermes 4B, 4C et 4C, 4D. Ces trous 21, 22 servent à articuler avec les maillons 13 une des extrémités des vérins de pliage et de dépliage 8A à 8K (non représentés sur les figures 7, 8).

    [0019] Les plaques inférieures 15 ont des dimensions iden­tiques entre elles et identiques aussi à celles des plaques supérieures 14A de largeur réduite.

    [0020] Les plaques supérieures 14B de largeur accrue et les plaques inférieures 15 qui leur correspondent sont contenues entre les plaques supérieures 14A et les plaques inférieures 15 qui correspondent à ces dernières, comme le montre la figure 10.

    [0021] Les maillons 13 sont montés, de préférence en nombres égaux, de part et d'autre d'un arbre principal de pivotement 24 qui est vertical en position d'utilisation. Cet arbre prin­cipal 24 joue le rôle d'un axe d'articulation pour les deux premiers maillons 13A, 13L qui sont articulés avec lui par une première partie extrême, sur deux côtés opposés de cet arbre 24. Ensuite, chaque maillon présente dans sa zone médiane l'en­tretoise 16 de fixation d'une ferme et une seconde partie ex­trême par laquelle il est articulé avec le maillon suivant par un axe secondaire 19 comme on l'a expliqué ci-dessus. Il existe six maillons 13A à 13F et 13L à 13G d'un côté et de l'autre de l'arbre principal de pivotement 24. Dans d'autres circons­tances, pour des structures ayant des dimensions différentes, ce nombre pourrait être différent. De même, il n'est pas obli­gatoire que le nombre des maillons et des fermes soit le même des deux côtés de l'arbre principal 24, bien que ce soit préfé­rable pour des raisons d'équilibrage.

    [0022] La succession des maillons 13 se termine sur chacun des côtés de l'arbre principal 24 par un maillon terminal 13F d'un côté, 13G de l'autre côté qui est différent des autres maillons. En plus de l'entretoise 16, ces maillons 13F, 13G ont chacun entre leurs plaques supérieure et inférieure un profilé en équerre 25. Ces profilés 25 ont une aile principale 26 disposée radialement par rapport à l'axe géométrique 2 et sur le bord du maillon pour que ces deux ailes 26 viennent s'appliquer dos à dos comme le montre la figure 7 quand l'en­semble des maillons suit un contour fermé. De plus, la plaque supérieure 14A du maillon terminal 13G et les plaques inférieu­res des deux maillons terminaux 13F, 13G sont modifiées, par un accroissement de leur largeur à proximité du profilé en équerre 25, pour présenter un trou 27. Les trois trous 27 et le trou 22, agrandi, de la plaque supérieure 14B du maillon terminal 13F servent à la fixation de profilés destinés à s'appliquer l'un contre l'autre et à être fixés l'une à l'autre afin de tenir la structure à l'état déployé avec ses mail­lons terminaux mis en contact ; ces profilés sont schématisés en 28, 29 sur la figure 2.

    [0023] Pour les structures de faible dimension, l'arbre principal de pivotement 24 peut servir à soulever et à porter la structure pour la déplacer, comme on l'expliquera plus loin.

    [0024] Pour les structures importantes, par exemple de 9 m et plus de longueur de chaque ferme 4, il existe concentrique­ment à l'axe géométrique 2 un noyau central 1. En l'absence de ce dernier, l'axe géométrique 2 constitue à la fois l'axe général du contour fermé le long duquel sont disposés les maillons 13 pendant l'utilisation et l'axe général de la structure à l'état déployé.

    [0025] Quand le noyau central 1 existe, il porte l'arbre principal de pivotement 24 au moyen de deux bras obliques 30, 31 qui sont solidement fixés d'une part à la surface exté­rieure du noyau central 1, d'autre part à l'arbre principal de pivotement 24 entre les plaques supérieures et inférieures des maillons 13A et 13L articulés avec cet arbre 24. En outre, une couronne 32 est fixée à la surface extérieure du noyau central 1 ; elle est renforcée par deux barres radiales 33 pour tenir concentriquement au noyau central 1 un guide péri­métrique 34 situé sur le contour fermé le long duquel se pla­cent les maillons 13 pendant l'utilisation de la structure. Ce guide périmétrique 34 est une tôle fermée sur elle-même en cylindre dans le présent exemple, d'une hauteur égale à celle des maillons 13, concentriquement à l'axe géométrique 2. Son rôle est de faciliter la mise en place de ces maillons 13 le long du contour fermé en servant d'appui à la deuxième face 18 des entretoises 16. Dans le cas où ce contour fermé serait carré ou rectangulaire, le guide périmétrique 34 serait conformé en conséquence.

    [0026] Les figures 9 et 11 à 13 se rapportent à l'exécu­tion de certaines pièces de la structure pour lesquelles il est possible d'adapter de nombreuses variantes de réalisation.

    [0027] La figure 9 montre un cadre pliant 7 qui réunit les extrémités libres de deux fermes 4 successives et qui consti­tue dans la structure une poutre sablière. Il s'agit d'une poutre en treillis réalisée en deux moitiés 7ʹ, 7ʺ assemblées à la façon d'une charnière à axe de pliage 35 dans le milieu de la poutre entière. Ses extrémités opposées sont articulées autour d'axes convenables à l'aide de pattes 36 et 37 avec les fermes 4. Sur chaque moitié 7ʹ et 7ʺ est prévue, sensible­ment en son milieu, une patte 38 d'articulation avec une barre oblique 10 ou 11 de liaison avec un vérin 8 de pliage et de dépliage.

    [0028] Dans le secteur où se rejoignent les maillons ter­minaux 13F et 13G, le cadre 7G (figure 2) n'est pas pliant mais démontable en deux parties 7ʹG, 7ʺG qui viennent se mettre bout à bout et qui sont verrouillées l'une à l'autre pendant l'utilisation de la structure.

    [0029] Ainsi qu'on l'a déjà dit, dans les structures de plus grande taille il existe entre les fermes 4 successives, un cadre intermédiaire pliant 9 situé sensiblement à la moitié de la longueur des fermes 4. La figure 11 montre qu'un tel cadre pliant, réalisable aussi comme une poutre en treillis, comprend deux moitiés 9ʹ, 9ʺ articulées par leurs extrémités opposées avec une ferme au moyen d'un axe vertical 39. En son milieu, chaque cadre intermédiaire 9 comprend un assemblage du type à charnière 40 ayant un axe 41. A des éléments de cette charnière 40 est fixée du côté de l'axe central 2 une première pièce d'articulation 42 avec laquelle est articulée une extrémité d'un vérin 8 dont l'autre extrémité est articulée avec un maillon 13. Sur le côté opposé est fixée aux mêmes éléments de la charnière 40 , une seconde pièce d'articulation 43 qui sert à l'articulation, à l'aide d'un axe 44 et d'une douille à surface extérieure sphérique 45, d'une barre oblique 11 qui provient de la moitié 7ʹ du cadre pliant 7 ; l'autre barre oblique 10 qui provient de la moitié 7ʺ du même cadre pliant 7 est articulée de la même façon, à un niveau inférieur, avec la seconde pièce d'articulation 43.

    [0030] De cette façon, les vérins 8 permettent de plier ou de déplier les cadres 7 et les cadres intermédiaires 9 et de rapprocher ou d'écarter les fermes 4, comme on le voit sur la figure 4.

    [0031] Dans le secteur où se rejoignent les maillons termi­naux 13F et 13G, le cadre intermédiaire 9G (figure 2) n'est pas pliant, mais démontable en deux parties 9ʹG, 9ʺG qui viennent se mettre bout à bout et qui sont verrouillées l'une à l'autre pendant l'utilisation de la structure. Dans ce même secteur il n'y a pas de vérin 8 ni de barre oblique 10, 11.

    [0032] Les figures 12 et 13 montrent un exemple de montage des paires 5 de pieds rabattables 5A, 5B. Une poutre inférieure d'une ferme, 4B par exemple, est fixée à un élément vertical 46 qui porte sur deux côtés opposés des pattes 47 permettant son articulation avec un cadre pliant 7 par l'intermédiaire des pattes 37 de ce dernier. Cet élément vertical 46 se prolon­ge en-dessous du cadre pliant 7 et, dans cette partie prolon­gée, il est percé d'un trou 48 et muni de deux oreilles pen­ dantes 49. Celles-ci sont développées vers l'intérieur, en direction de l'axe géométrique 2, et elles présentent un trou d'articulation 50. Chaque pied rabattable, 5B par exemple, est muni à son sommet de deux oreilles analogues 51 qui ont un trou d'articulation correspondant au trou 50 pour recevoir un axe 52. Ce dernier est donc en retrait vers l'intérieur par rapport au cadre pliant 7, pendant l'utilisation. Un ressort de rappel 53 est attaché d'une part à l'élément vertical 46 en un point 54, d'autre part, au pied rabattable 5B en un point 55. La disposition est telle que le ressort 53 se trouve d'un côté de l'axe 52, vers l'intérieur, quand le pied 5B est mis à l'horizontale (figure 13), et de l'autre côté, vers l'exté­rieur, quand le pied 5B est mis à la verticale (figure 12). Dans les deux cas le ressort 53 tient le pied 5B à la position qui a été donnée à ce dernier. Des trous supplémentaires 56, 57 sont prévus dans les oreilles 49 et 51 de façon à se trou­ver en prolongement quand le pied 5B est en position verticale (figure 12), pour recevoir des broches de verrouillage du pied à cette position.

    [0033] Le trou 48 sert à la fixation de l'extrémité supé­rieure de chaque câble, 6B par exemple, qui s'étend en diago­nale entre les pieds 5A, 5B.

    [0034] De préférence une tôle incurvée en arc de cercle 58 est fixée aux oreilles 51 ; elle a le même axe géométrique que l'axe de pivotement 52 et obture l'intervalle entre les oreilles 49 et 51 quand le pied 5B est en position horizon­tale. Son rôle est d'empêcher que la bâche qui couvre la struc­ture, et qui peut descendre jusqu'au sol, se trouve pincée entre les oreilles 49 et 51 quand on met les pieds 5 à leur position verticale.

    [0035] Les figures 5 et 6 montrent à l'état plié la structure que l'on vient de décrire à l'état déployé. A par­tir de ce dernier état, quand la structure est soutenue par les pieds 5, on introduit au centre un véhicule C équipé d'un moyen de soulèvement S qui est terminé par une broche B conçue pour s'introduire à l'intérieur du noyau central 1. On soulève au-dessus du sol, à l'aide du moyen de soulève­ment S, l'ensemble de la structure, on déverrouille les pieds 5 et on les met à leur position horizontale.

    [0036] Quand les maillons terminaux 13F et 13G ont été libérés l'un de l'autre, ainsi que les profilés 28,29 et les moitiés détachables l'une de l'autre 7ʹG, 7ʺG et 9ʹG, 9ʺG des cadres démontables 7G et 9G, les vérins 8A à 8K sont mis en action dans le sens de leur rétraction, pour faire plier les cadres 7 et 9 vers l'intérieur (figure 4) et rapprocher les unes des autres les fermes 4A à 4L. A partir de l'arbre princi­pal de pivotement 24, les maillons 13A à 13F d'une part et 13L à 13G d'autre part, se mettent en prolongement rectiligne comme on le voit sur la figure 6. On abaisse la structure en faisant descendre le moyen de soulèvement S jusqu'à ce qu'elle repose sur des moyens de soutien MS prévus sur le véhicule C. On peut alors déplacer la structure, les fermes 4 étant paral­lèles, les unes contre les autres.

    [0037] Pour l'utiliser à un autre endroit, on opère en sens inverse. On soulève d'abord la structure au-dessus du véhicule jusqu'à pouvoir mettre par la suite les pieds en position verticale; on déplie les cadres 7 et 9 successive­ment à partir de l'arbre central de pivotement 24 jusqu'à mettre les maillons 13 sur le contour fermé prévu, autour du guide périmétrique 34 à l'aide des vérins 8, on verrouille ensemble les maillons terminaux 13F, 13G, les profilés 28, 29 et les moitiés des cadres démontables 7G, 9G, on met les pieds 5 en position verticale puis on fait descendre la structure jusqu'à ce qu'elle repose sur le sol par ces pieds 5. On dégage du noyau central 1 la broche B du moyen de soulévement S et on évacue le véhicule C.

    [0038] Grâce à l'invention, le pliage, le déplacement et le dépliage de la structure demandent peu de personnel et s'effectuent avec rapidité.


    Revendications

    1. Structure de couverture déplaçable, fermante et ouvrante,caractérisée en ce qu'elle comprend :
        - un arbre principal de pivotement (24) à posi­tion verticale pendant l'utilisation,
        - deux premiers maillons (13), horizontaux pendant l'utilisation, qui sont articulés chacun par une première par­tie extrême autour de l'arbre principal de pivotement (24) respectivement sur deux côtés opposés de ce dernier,
        - une succession de maillons supplémentaires (13) se suivant à partir de chacun des deux premiers maillons (13) en nombre déterminé par la taille de la structure, ces mail­lons étant articulés ensemble deux à deux par leurs parties extrêmes, chaque maillon (13) présentant entre ses parties extrêmes une zone médiane de fixation de ferme (16), la succession des maillons (13) de chaque côté de l'arbre principal de pivotement (14) se terminant respectivement par un maillon terminal (13F, 13G) ayant une extrémité libre munie d'un moyen d'appui et de fixation (26,27) l'un à l'autre quand les mail­lons (13) ont été disposés sur un contour fermé,
        - des fermes (4) fixées respectivement par une extrémité à un maillon (13) correspondant,à la zone médiane (16) de ce maillon, et s'étendant chacune substantiellement perpendiculairement audit maillon,
        - au moins un cadre (7) s'étendant pendant l'uti­lisation dans un plan vertical entre deux fermes (4) succes­sives, chaque cadre (7) étant articulé par ses extrémités opposées avec les fermes (4) qu'il relie et étant lui-même articulé en son milieu autour d'un axe vertical (35) pour être pliant, cependant que le cadre (7G) réunissant pendant l'uti­lisation les fermes (4G, 4H) des maillons terminaux (13F,13G) est démontable en deux parties (7ʹG, 7ʺG),
        - un vérin (8) articulé par une extrémité avec un maillon (13) entre les deux maillons de chaque paire de maillons successifs articulés ensemble, ce vérin (8) étant articulé par son extrémité opposée avec le cadre pliant (7) correspondant ou avec au moins une barre de liaison (10,11) articulée avec ledit cadre pliant (7),
        - des pieds amovibles (5A, 5B) de préférence rabattables montés à la partie extrême libre de certaines fermes (4) opposées pendant l'utilisation de la structure.
     
    2. Structure selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'elle comprend en plus un noyau central (1) à axe géométrique (2) vertical pendant l'utilisation, relié par des bras (30,31) à l'arbre principal de pivotement (24) pour porter ce dernier, ledit axe géométrique (2) étant l'axe général de la structure quand celle-ci est en cours d'utilisation.
     
    3. Structure selon la revendication 2 caractérisée en ce que le noyau central (1) est un cylindre creux.
     
    4. Structure selon la revendication 2 caractérisée en ce que le noyau central (1) porte au niveau des maillons (13), autour de l'axe géométrique (2) un guide périmétrique (34) qui matérialise un contour fermé et contre lequel les maillons (13) viennent s'appliquer pendant l'utilisation par une face (18) opposée à la face (17) à partir de laquelle s'éten­dent les fermes (4).
     
    5. Structure selon la revendication 1 caractérisée en ce que chaque cadre pliant (7) et le cadre démontable (7ʹG, 7ʺG) sont disposés entre les extrémités libres des fermes (4) éloignées des maillons (13).
     
    6. Structure selon la revendication 5 caractérisée en ce qu'il existe entre les fermes successives (4) au moins un cadre intermédiaire (9) situé pendant l'utilisation dans un plan vertical parallèle au cadre pliant (7) correspondant, ce cadre intermédiaire (9) étant articulé par ses extrémités avec les fermes qu'il relie et ayant lui-même un axe central (41) de pliage, chaque cadre intermédiaire (9) étant articulé en son milieu avec une extrémité du vérin (8) correspondant et étant réuni par au moins une barre de liaison (10,11) avec ledit cadre pliant, cependant que le cadre intermédiaire (9G) réunissant pendant l'utilisation les fermes (4G,4H) des maillons terminaux (13F, 13G) est démontable en deux parties (9ʹG, 9ʺG).
     
    7. Structure selon la revendication 5 caractérisée en ce que les pieds amovibles (5A,5B) sont montés en-dessous des extrémités opposées de plusieurs cadres pliants (7B, 7H, 7E, 7K) situés à des emplacements opposés deux à deux pen­dant l'utilisation, chaque pied (5A, 5B) étant articulé au moyen d'un axe horizontal (52) avec une extrémité du cadre correspondant, des moyens de verrouillage (56, 57) étant prévus sur le cadre et sur le pied pour se trouver en corres­pondance quand le pied est en position d'utilisation.
     
    8. Structure selon la revendication 7 caractérisée en ce que ledit axe horizontal (52) est situé en retrait vers l'intérieur par rapport au cadre (7) correspondant, pendant l'utilisation et un ressort de rappel (53) est attaché d'une part au cadre pliant (7), d'autre part au pied (5A, 5B) pour se trouver d'un côté ou de l'autre dudit axe (52) selon la position verticale d'utilisation ou en position horizontale.
     
    9. Structure selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque maillon (13) comprend une plaque supérieure (14), une plaque inférieure (15), une entretoise (16) réunis­sant solidement ces deux plaques (14,15) par leur zone médiane, cette entretoise (16) tenant lesdites plaques (14,15) espa­cées en sens vertical d'une distance égale à la hauteur d'une ferme.
     
    10. Structure selon la revendication 9 caractérisée en ce que chaque entretoise (16) a une face plane (17) tour­née vers l'extérieur quand la structure est à l'état déployé ou ouvert et servant à la fixation d'une ferme (4).
     
    11. Structure selon la revendication 9 caractérisée en ce qu'un maillon sur deux a une plaque supérieure de lar­geur accrue (14A) dans laquelle sont prévus deux trous (21,22) d'articulation d'une extrémité d'un vérin (8), ces trous (21, 22) se trouvant respectivement sur la bissectrice de l'angle de deux fermes (4) successives quand la structure est à l'état déployé ou ouvert.
     




    Dessins

























    Rapport de recherche