[0001] La présente invention a pour objet un dispositif de verrouillage de trappes de déchargement
de trémies, notamment de trémies de wagons de chemin de fer.
[0002] Les trémies destinées à contenir des produits pulvérulents en vrac tels que minerais,
coke, charbon, céréales etc. sont en général munies le long de leur plan longitudinal
médian de deux plans inclinés symétriques dirigés vers l'extérieur ; qui forment ce
que l'on appelle un "dos d'âne" , ces plans inclinés débouchant dans des orifices
qui sont fermés par des panneaux que l'on appelle des trappes qui se trouvent dans
des plans obliques. Ces trappes peuvent être coulissantes ou articulées de façon à
pouvoir s'ouvrir pour laisser s'écouler le produit hors du wagon par les deux côtés
du dos d'âne. Il est connu d'articuler ces trappes sur un axe horizontal parallèle
à l'axe longitudinal du wagon de façon qu'elles s'ouvrent et se ferment par un mouvement
pendulaire en étant commandées par toute tringlerie appropriée, et dans ce cas, il
est avantageux, lorsqu'elles sont dans des plans obliques, qu'elles puissent, une
fois le wagon vidé pendre pendulairement et librement.
[0003] Il est connu, notamment par les brevets français 1.424.100 et 2.387.151, ainsi que
par le brevet allemand 1.206.005 de commander de telles trappes latérales par une
commande centrale rotative, agissant sur deux tringles munies à leur extrémité d'un
levier coudé en col de cygne attelé à ladite commande centrale rotative de telle sorte
qu'en faisant tourner cet organe de commande ce dernier exerce sur les trappes une
action de traction (fermeture) ou de poussée (ouverture). Il est également connu de
faire en sorte que, lors de la fermeture, le mouvement de rotation de l'organe de
commande se prolonge au-delà du point mort de fermeture de façon que la position des
tringles soit autostable.
[0004] Cependant, dans tous ces dispositifs antérieurs connus, les tringles commandant les
trappes demeurent en permanence attelées au dispositif de commande de sorte qu'elles
ne peuvent pas pendre librement sur leurs gonds après la fermeture. La présente invention
a pour objet un dispositif tel que, après l'ouverture, il y ait, automatiquement,
une désolidarisation de l'organe rotatif de commande et des tringles commandent les
trappes ; de sorte que ces dernières puissent se débattre librement.
[0005] La présente invention est relative à un mécanisme permettant l'ouverture et la fermeture
de ce genre de trappes, la position fermée étant autostable par passage de la tringlerie
au-delà d'un point mort.
[0006] La présente invention concerne un dispositif de commande d'ouverture et de fermeture
de trappes latérales de wagons-trémie par une commande centrale du type dans lequel
lesdites trappes sont articulées par leur côté supérieur autour d'un axe horizontal
parallèle à l'axe longitudinal du wagon et commandée chacune par une tringle reliée
à son extrémité à un levier incurvé en col de cygne attelé à un organe rotatif de
commande de telle sorte que ledit levier de commande lorsqu'il est mis en rotation
exerce sur la tringle un mouvement de traction ou de poussée faisant pivoter les trappes,
le mouvement de rotation pour la fermeture se prolongeant au-delà du point mort de
fermeture de façon que la position des tringles soit autostable, caractérisé par le
fait que l'attelage du levier en col de cygne à l'organe rotatif de commande se fait
par l'intermediaire d'une encoche , située à l'extrémité d'un levier tournant , dans
laquelle vient s'engager un galet situé à l'extrémité du levier en col de cygne ,
le chassis du wagon portant une pièce fixe comportant une rainure placée sur le trajet
circulaire parcouru par l'encoche lors du mouvement de fermeture de telle sorte que
ledit galet quitte l'encoche pour s'engager dans la rainure , ce qui permet aux trappes
de se débattre librement après l'ouverture.
[0007] Le dispositif selon l'invention comporte de préférence les dispositions suivantes
:
- le levier rotatif est commandé hydrauliquement,
- le levier rotatif comporte deux bras symétriques pour commander simultanément deux
portes situées symétriquement de chaque côté du dos d'âne,
- chaque porte est munie à sa base d'un mécanisme de verrouillage auxiliaire en position
fermée.
[0008] A titre d'exemple non limitatif et pour faciliter la compréhension de l'invention
:
Figure 1, une vue schématique en élévation latérale d'un wagon trémie comportant huit
trappes de déchargement et une seule commande ;
Figure 2, une vue schématique en plan d'un wagon selon la figure 1 comprenant deux
mécanismes d'ouverture et fermeture de trappes, chaque mécanisme ouvrant quatre trappes.
Figure 3, une vue schématique en plan d'un wagon selon la figure 1 comprenant quatre
mécanismes selon l'invention, chaque mécanisme ouvrant deux trappes.
Figure 4, une vue schématique en coupe transversale d'un wagon selon les figures 1
à 3 illustrant un mécanisme double commandant deux trappes symétriques, celles-ci
étant représentée en position fermée et étant verrouillées.
Figure 5, une vue correspondant à la figure 4 dans laquelle le dispositif auxiliaire
de verrouillage est représenté en position déverrouillée.
Figure 6, une vue correspondant aux figures 4 et 5 dans laquelle les trappes sont
en position d'ouverture maximum pour l'écoulement de la matière se trouvant dans le
wagon.
Figure 7, une vue schématique, correspondant aux figures 4 à 6, dans laquelle les
trappes pendent librement en position sensiblement verticale après vidage de la trèmie.
Figure 8, une vue schématique représentant le circuit hydraulique de commande du dispositif.
Figure 9, une vue de détail d'une première variante du circuit de la figure 8, avec
gros débit de la pompe.
Figure 10, une vue de détail d'une deuxième variante du circuit de la figure 8, avec
débit réduit de la pompe.
[0009] La figure 1 représente un wagon-trémie à déchargement bi-latéral de type connu comportant
une trémie 1 munie à la base de ses deux côtés latéraux de trappes 2 ; le wagon circulant
au moyen de roues 3 sur une voie ferrée 4.
[0010] En se reportant aux figures 2 et 3, on voit que ce wagon comporte le long de son
axe longitudinal médian un dos d'âne 5, constitué de deux plans inclinés symétriques
5a, 5b qui guident la matière, contenue dans la trémie 1, aux portes 2 qui sont au
nombre de huit, dans l'exemple représenté ; elles peuvent être de quatre.
[0011] Dans l'exemple représenté à la figure 2, le wagon comporte deux paires de tringles
6, 7 , chaque paire, située à une extrémité du wagon, ouvrant simultanément quatre
trappes 2 (deux de chaque côté).
[0012] Dans l'exemple représenté à la figure 3, le wagon comporte quatre paires de tringles
6, 7, 8, 9, deux paires 6, 7 étant situées aux extrémités du wagon et deux paires
8, 9 au centre, chaque paire ouvrant simultanément deux trappes 2 opposées (un de
chaque côté).
[0013] Le mécanisme de fermeture des trappes 2 est représenté aux figures 4 à 7 où il est
désigné par la référence générale 10.
[0014] En se reportant à ces figures, on voit que chacune des trappes 2 est commandée par
une tringle 6 (la trappe 2a par la tringle 6a et la trappe 2b par la tringle 6b) chaque
trappe 2 étant montée à pivotement libre sur un axe 11 (11a, 11b) horizontal et parallèle
à l'axe longitudinal du wagon.
[0015] La tringle 6a, reliée à pivotement à la trappe 2a, est munie, à son autre extrémité,
d'une pièce incurvée 12a, en forme de col de cygne à l'extrémité de laquelle est disposé
un galet 13a. A la figure 4, ce galet 13a est logé dans une encoche 14a disposée à
l'extrémité d'un levier rotatif 15a par un arbre 16 dont il est solidaire. La pièce
incurvée 12a contourne ledit arbre 16 en passant au-dessus.
[0016] De façon analogue, la tringle 6b, reliée à pivotement à la trappe 2b, est munie d'une
pièce incurvée 12b comportant un galet 13b, logé dans une encoche 14b, disposée à
l'extrémité d'un levier rotatif 15b porté par ledit arbre 16 dont il est solidaire.
La pièce incurvée 12b contourne l'arbre 16 en passant par dessous.
[0017] L'arbre 16 est solidaire d'une manivelle 17 articulée par un axe 18 à l'extrémité
de la tige 19 d'un vérin hydraulique 20.
[0018] Le châssis du wagon porte deux pièces 21a et 21b qui sont fixes ; la pièce 21a comportant
une rainure 22a et la pièce 21b une rainure 22b. Dans l'exemple représenté la pièce
21a, située au-dessus de l'ensemble formé par l'arbre 16 et les deux leviers 15 (15a
et 15b) est fixée en dessous du plan incline 5a du dos d'âne 5, tandis que la pièce
21b, située au dessous dudit ensemble 16-15, est portée par le châssis même du wagon
(mais cette disposition n'est nullement limitative).
[0019] Les rainures 22 (22a et 22b) sont ouvertes à une de leurs extrémités et ont une configuration
telle que leur ouverture intercepte le trajet des galets 13 (13a et 13b).
[0020] Chaque trappe 2 (2a, 2b) comporte à sa base un loquet 23 (23a, 23b) monté librement
à pivotement sur un axe 24 (24a, 24b). A la base de l'ouverture fermée par chaque
trappe 2 est disposé un axe 25 (25a, 25b) porté par la structure du wagon. Sur cet
axe 25 est monté à pivotement un levier 26 (26a, 26b) portant un poussoir 27 (27a,
27b), chaque levier 26 étant attelé à une tringle 28 (28a, 28b). Les deux tringles
28 (28a, 28b) sont articulées à un levier 29 basculant autour d'un axe fixe 30, chacune
à une extrémité dudit levier. Ce levier basculant 29 est attelé à la tige 31 d'un
vérin hydraulique 32.
[0021] Lorsque le wagon est rempli de matière, les pièces sont dans la position représentée
à la figure 4, les crochets des loquets 23 étant en prise sur une réglette 33 (33a,
33b) solidaire du wagon.
[0022] Lorque l'on veut vider le wagon, on procède d'abord au déverrouillage des trappes
2. Pour cela (figure 5) au moyen du vérin 32, on fait basculer le levier basculant
29 qui repousse simultanément les deux tringles 28, ce qui fait pivoter les leviers
26 autour des axes 25, ce qui a pour résultat que les poussoirs 27 repoussent les
extrémités des loquets 23 et les dégagent des règlettes 33 : les trappes 2 sont alors
déverrouillées mais elles ne peuvent pas s'ouvrir. En effet, sous l'effet du poids
de la matière contenue dans la trémie 1, chaque trappe 2 exerce une traction sur sa
bielle 6 ; cette traction agit par l'effet du galet 13 sur le levier correspondant
15 et a tendance à le faire tourner dans le sens indiqué par la flèche "f". Mais toute
rotation des leviers 15 dans le sens "f" est impossible, la manivelle 17 étant bloquée
du fait que la tige 19 du vérin 20 est en fond de course. Les trappes 2 sont donc
en position fermée autostable du fait que la position du galet 13a est au-dessous
de la ligne joignant d'une part le point d'attelage de la bielle 6a à la trappe 2
et d'autre part l'axe géométrique de l'arbre 16 ; tandis que le galet 13b est au-dessus
de la ligne correspondante du système de la trappe 2b.
[0023] Pour ouvrir l'une et l'autre trappe, il faut faire tourner l'arbre 16 au moyen du
vérin 20 et de la manivelle 17 pour que les deux galets 13 passent au-delà des deux
positions de point mort définies par les deux lignes géométriques mentionnées ci-dessus.
Dès que ces deux points sont passés, le poids de la matière contenu dans la trémie
1 pousse sur les trappes 2 pour les ouvrir et celles-ci prennent la position d'ouverture
maximum représentée à la figure 6. Dans cette position, la tige 19 du vérin 20 est
en position complètement sortie ; les leviers 15 ont pivoté dans le sens inverse de
la flèche "f", d'environ 110°, jusqu'à ce que les encoches 14 se trouvent en face
des ouvertures des rainures 22 et les galets 13 ont quitté lesdites encoches pour
aller dans lesdites rainures 22 et cela jusqu'à buter au fond de ces rainures, limitant
ainsi le mouvement d'ouverture des trappes 2.
[0024] Lorsque la trémie 1 est vide, les trappes 2 ne subissent plus la poussée de la matière
et viennent alors pendre en position pratiquement verticale au dessous de leurs axes
11, comme cela est représenté à la figure 7. Les dimensions respectives des bielles
6, des pièces 12 et des rainures 22, ainsi que le tracé desdites rainures 22 (qui
comporte un léger coude) sont déterminés de façon que les galets 13 sont ramenés dans
les encoches 14 des leviers tournants 15.
[0025] Il suffit alors d'actionner le vérin 20 en sens inverse pour que sa tige 19 fasse
pivoter l'arbre dans le sens de la flèche "f" , ce qui ramène les pièces dans la position
fermée, autostable, de la figure 4.
[0026] En actionnant le vérin 32 en sens inverse également, sa tige 31 fait basculer le
levier 29, qui entraîne les leviers 26, qui effacent les poussoirs 27, ce qui permet
aux loquets 23 de revenir en prise sur les règlettes 33.
[0027] Dans l'exemple de réalisation décrit ci-dessus en relation avec les figures 4 à 7,
il y a un dispositif de fermeture autostable des trappes 2 au moyen des pièces incurvées
12 et des leviers 15, ce dispositif étant actionné par le vérin 20 et un dispositif
indépendant et complètementaire de verrouillage, actionné par le vérin 32. Mais il
est bien évident que le premier dispositif étant auto-stable le second n'est pas indispensable
et n'est prévu qu'à titre auxiliaire, pour constituer une sécurité supplémentaire.
L'invention n'est donc pas limitée à la présence simultanée des deux dispositifs,
mais concerne, à titre principal, le premier.
[0028] Les vérins 20 et 32 peuvent également être de tout type approprié : mécaniques, électriques,
pneumatiques ou hydrauliques. Ce n'est qu'à titre d'exemple que dans la description
qui précède, il est indiqué que ce sont des vérins hydrauliques.
[0029] Ces verins hydrauliques peuvent être alimentés par tous moyens connus, mais sont
de préférence alimentés par un circuit hydraulique particulier illustré aux figures
8 à 10.
[0030] En se reportant à ces figures, on voit que l'une, au moins, des roues 3 du wagon
entraîne une pompe hydraulique 43 qui peut, avantageusement être conforme à la pompe
hydraulique décrite dans la demande de brevet français 86.00480 déposée le 15 janvier
1986, ladite pompe s'utilisant sur tous les types d'essieux et n'entraînant pas d'essieux
spéciaux.
[0031] Le débit, fourni par cette pompe 43, traverse un dispositif régulateur de pression
34 et, par une conduite 35, branchée sur un accumulateur 36 alimente deux distributeurs
37 et 38, l'un (37) alimentant le vérin 20 et l'autre (38) alimentant le vérin 32.
Les deux vérins 20 et 32 sont des vérins à simple effet comportant un accumulateur
39. Les deux distributeurs 37 et 38 sont reliés par une canalisation 40 à un réservoir
41 relié lui-même par une canalisation 42 à la pompe 43.
[0032] Lorsque le wagon roule sur la voie 4, la pompe 43 débite dans l'accumulateur 36 à
travers le régulateur de pression 34.
[0033] Pour décharger le wagon, on agit d'abord sur le distributeur 38 qui alimente le vérin
32 qui fait basculer le levier basculant 29 ; puis on agit sur le distributeur 37
qui alimente le vérin 20 qui fait pivoter l'axe 16. Lorsque le wagon est vide, les
trappes 2 étant dans la position illustrée à la figure 7, on agit sur le distributeur
37 pour le ramener à sa position d'origine (figure 8). Le liquide hydraulique se trouvant
dans le vérin 20 est alors refoulé par l'accumulateur 39 et retourne au réservoir
41 par la canalisation 40 ; les trappes 2 sont alors refermées. Ensuite, on agit sur
le distributeur 38 pour le ramener à sa position d'origine (figure 8). Le liquide
hydraulique se trouvant dans le vérin 32 est alors refoulé par l'accumulateur 39 dudit
vérin et retourne au réservoir 41 par la canalisation 40 ; les trappes 2 sont alors
verrouillées par les loquets 23.
[0034] Certains wagons sont destinés à ne rouler que sur les voies ferrées privées du domaine
d'une entreprise (acierie, usine ou centrale thermoélectrique), tandis que d'autres
sont destinés a voyager sur le réseau public et donc sur de grandes distances. Dans
le premier cas, le régulateur de pression 34 (figure 9) comporte simplement un clapet
anti-retour et un clapet de surpression ; lorsque la pression maximum est atteinte,
le clapet de surpression 44 s'ouvre et renvoie au réservoir 41, par la canalisation
40, le liquide débité par la pompe 43. Les parcours effectués par le wagon étant relativement
courts, le liquide hydraulique n'a pas le temps de s'échauffer de façon excessive.
Dans le deuxième cas (longs trajets), il est nécessaire de disposer un conjoncteur-disjoncteur
(figure 10) de façon que lorsque la pression maximum est atteinte, le liquide pompé
soit directement dérivé sur la canalisation de retour 42 sans subir aucun laminage,
cette dérivation étant coupée et l'alimentation de la conduite 35 rétablie dès que
cette pression descend en dessous d'une valeur prédéterminée. Le conjoncteur-disjoncteur
étant un composant hydraulique connu en soi n'est pas décrit en détail.
[0035] D'autre part, on peut disposer sur l'une ou l'autre des extrémités de l'arbre 16
un carré permettant de placer une manivelle démontable pour faire tourner manuellement
l'arbre 16 en cas de défaillance du circuit hydraulique.
1. Dispositif de commande d'ouverture et de fermeture de trappes latérales de wagons-trémie
par une commande centrale du type dans lequel lesdites trappes (2) sont articulées
par leur côté supérieur autour d'un axe (11) horizontal parallèle à l'axe longitudinal
du wagon et commandée chacune par une tringle (6) reliée à son extrémité à un levier
incurvé (12) en col de cygne attelé à un organe rotatif de commande (15) de telle
sorte que ledit levier de commande (15) lorsqu'il est mis en rotation exerce sur la
tringle un mouvement de traction ou de poussée faisant pivoter les trappes, le mouvement
de rotation pour la fermeture se prolongeant au-delà du point mort de fermeture de
façon que la position des tringles (6) soit autostable, caractérisé par le fait que
l'attelage du levier en col de cygne (12) à l'organe rotatif de commande (15) se fait
par l'intermédiaire d'une encoche (14), située à l'extrémité d'un levier tournant
(15), dans laquelle vient s'engager un galet (13) situé à l'extrémité du levier en
col de cygne (12), le chassis du wagon portant une pièce fixe (21) comportant une
rainure (22) placée sur le trajet circulaire parcouru par l'encoche (14) lors du mouvement
de fermeture de telle sorte que ledit galet (13) quitte l'encoche (14) pour s'engager
dans la rainure (22), ce qui permet aux trappes (2) de se débattre librement après
l'ouverture.
2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel l'ouverture de ladite rainure
(22) est située à l'endroit où se trouve l'encoche (14) en fin de la rotation du levier
(15), ladite rainure (22) ayant un profil tel que le galet (13) soit ramené dans ladite
encoche (14) lorsque, le wagon étant vide, la trappe (2) pend librement en position
sensiblement verticale.
3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel l'arbre (16) du levier (15) est
solidaire d'une manivelle (17) attelée à la tige (19) d'un vérin (20), ce verin étant
mécanique, électrique, pneumatique ou hydraulique.
4. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel l'arbre (16) comporte, en plus,
à l'une de ses extrémités un moyen permettant de mettre en place une manivelle actionnée
manuellement pour faire pivoter l'arbre (16) en cas de défaillance du système automatique
agissant sur la manivelle (17) par le vérin (20).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'arbre
(16) porte deux leviers (15a, 15b) agissant sur deux tringles (6a, 6b) pour commander
simultanément deux trappes (2a, 2b), situées symétriquement de chaque côté du wagon.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le
fait que chaque trappe (2) est munie à sa base d'un mécanisme de verrouillage auxiliaire
en position fermée.
7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel chaque trappe (2) est munie à
sa base d'un loquet (23) venant s'engager par son propre poids sur une règlette (33)
et étant dégagé par un poussoir (27) porté par un levier (26) actionné par une tringle
(28) elle-même commandée par l'intermédiaire d'un vérin (32), ce vérin (32) étant
mécanique, électrique, pneumatique ou hydraulique.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les
vérins (20 et 32) sont des vérins hydrauliques à simple effet munis chacun d'un accumulateur
(29) pour ramener la tige (19, 31) de chaque vérin en position d'origine; lesdits
vérins (20,32) étant alimentés en liquide sous pression par l'intermédiaire d'un accumulateur
(36) mis en pression par une pompe hydraulique (43) actionnée par la roue (3) du wagon.