[0001] La présente invention a essentiellement pour objet un procédé d'extraction de solvant
d'un mélange de solvant et d'hydrocarbures sans apport de chaleur extérieure.
[0002] Elle vise également une installation pour la mise en oeuvre de ce procédé.
[0003] On connait déjà un certain nombre de pro.cédés et d'installations d'extraction liquide-liquide
au solvant où utilisant des solvants pour séparer des familles d'hydrocarbures. Mais
ces procédés et installations sont très pénalisés, d'un point de vue du coût énergétique,
par le fait qu'il faut séparer par la suite le solvant des phases d'extrait et de
raffinat.
[0004] Cette séparation ultime exige toujours un apport de chaleur extérieure au procédé
ou à l'installation, cet apport se situant à un niveau thermique élevé, ce qui, comme
on le comprend, augmente considérablement les coûts.
[0005] C'est ainsi que l'on connait des procédés consistant à recueillir les deux phases
extrait-solvant et raffinat-solvant et à les chauffer dans un four ou par un fluide
extérieur pour permettre l'évaporation du solvant et amener les hydrocarbures à une
température adéquate afin d'obtenir une viscosité suffisamment faible permettant l'élimination
par strippage des dernières traces de solvant.
[0006] On connait également des procédés plus performants qui réalisent des évaporations
successives suivant un ordre de pressions croissantes. Dans ces procédés, le solvant
est évaporé par un flash et est utilisé pour chauffer l'alimentation du flash précédent,
de sorte qu'il est possible de réduire d'environ 30% l'apport de chaleur extérieure.
[0007] Cependant, ces procédés présentent un certain nombre d'inconvénients.
[0008] Ils exigent l'utilisation d'une source de chaleur extérieure (four ou huile chaude)
qui est à une température très élevée, et ils sont d'une exploitation très instable
puisque la moindre perturbation au niveau de la température ou du débit de la source
chaude se répercute sur l'installation et la dérègle sévèrement. En outre, ces procédés
et installations connus sont d'une mise en oeuvre complexe et exigent des empilages
d'échangeurs et de colonnes nécessitant des structures encombrantes, coûteuses et
se prêtant mal au remodelage des installations anciennes.
[0009] La présente invention a pour but de remédier notamment aux inconvénients ci-dessus
en proposant un procédé et une installation de récupération de solvant dans des mélanges
solvant-hydrocarbures, qui sont particulièrement simples, fiables et peu coûteux en
ce sens qu'ils ne nécessitent aucun apport de chaleur extérieure.
[0010] A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de séparation de solvant d'un mélange
de solvant et d'hydrocarbures, dans lequel on effectue notamment une évaporation étagée
du solvant pour le séparer des hydrocarbures, caractérisé en ce que l'évaporation
étagée du solvant est effectuée de façon sensiblement isotherme en suivant un ordre
de pressions décroissantes, et on effectue un échange de chaleur entre le solvant
évaporé et au moins un fluide intermédiaire pour obtenir la condensation du solvant
et récupérer sa chaleur de condensation afin que ledit fluide intermédiaire, en phase
gazeuse, puisse, après traitement approprié, réchauffer le mélange et réaliser lui-même
l'évaporation du solvant sans qu'un apport de chaleur extérieure pour effectuer cette
opération soit nécessaire.
[0011] On ajoutera ici que le traitement du fluide intermédiaire précité en phase gazeuse
consiste à comprimer ce fluide pour élever sa température de façon à permettre la
vaporisation du solvant.
[0012] En d'autres termes, on comprend que le processus d'évaporation isotherme du solvant
est couplé avec une pompe à chaleur qui récupère les calories de condensation du solvant
et les remonte à un niveau thermique suffisant pour qu'elles puissent être utilisées
pour la propre vaporisation du solvant. En outre, on comprend que l'évaporation isotherme
présente des avantages d'économie en énergie de haut niveau, ce qui permet de couvrir
les besoins en calories de ce type par la chaleur due à l'irréversibilité de la compression
dans la pompe à chaleur. - Suivant une autre caractéristique du procédé de l'invention,
le fluide intermédiaire récupérant la chaleur de condensation du solvant est de l'eau.
[0013] On précisera encore que, lors de l'évaporation étagée du solvant, la température
est de préférence comprise entre 100 et 200°C.
[0014] L'invention vise également une installation pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus
et du type comprenant au moins deux ballons ou analogues d'évaporation successivement
alimentés par une charge constituée par un mélange à séparer, de solvant et d'hydrocarbures,
caractérisée par au moins un générateur de vapeur assurant la condensation du solvant,
par au moins un circuit de transport du solvant évaporé reliant les ballons audit
générateur, et par au moins un circuit de fluide intermédiaire en phase gazeuse comprenant
un moyen d'élévation de la température de condensation de ce fluide et reliant ledit
générateur à au moins un échangeur disposé en amont de chaque ballon.
[0015] On précisera ici que le moyen d'élévation de la température de condensation du fluide
intermédiaire en phase gazeuse est constitué par au moins un compresseur.
[0016] Suivant un exemple de réalisation, une installation conforme à l'invention comprend
trois ballons successifs d'évaporation du solvant et est caractérisée en ce que les
flux de solvant vaporisa sortant du deuxième et du troisième ballon sont réuis avant
de parvenir à un premier générateur de vapet:, tandis que le flux de solvant vaporisé
sortant du premier ballon parvient à un deuxième générateur de vapeur, les flux de
solvant condensés sortant des deux générateurs précités étant réunis.
[0017] Suivant encore une autre caractéristique de cette installation, le flux de fluide
intermédiaire en phase gazeuse produit par les deux générateurs précités alimente
un échangeur en amont du troisième ballon puis se divise pour traverser deux échangeurs
en amont respectivement des premier et deuxième ballons, et forme à nouveau un flux
unique traversant un échangeur de réchauffage de la charge introduite dans l'installation.
[0018] On ajoutera ici que le flux unique précité est relié aux générateurs de vapeur.
[0019] Mais d'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux dans
la description détaillée qui suit et se réfère au dessin unique annexé, donné uniquement
à titre d'exemple, et montrant d'une manière schématique une installation de récupération
de solvant conforme aux principes de l'invention.
[0020] L'installation représentée sur la figure unique, est par exemple, la section de récupération
de.solvant dans l'huile déparaffinée, d'une unité de déparaffinage de lubrifiants.
[0021] Le solvant utilisé peut être un mélange (50%-50% en volume) de méthyléthylcétone
et de toluène.
[0022] La charge constituée par un mélange solvant-huile parvient à l'installation par exemple
à une pression de 500 kPa absolus et à une température de 39°C par une conduite pour
constituer le flux 1. La charge est divisée en deux flux repérés respectivement en
2 et 3, et elle est préchauffée dans un train d'échange comprenant, en parallèle,
les échangeurs E
1, E
2 et E
3 puis l'échangeur E4.
[0023] Dans l'échangeur E
1, la charge est réchauffée par le flux total de solvant condensé 29 et parvient à
l'échangeur E
2 par la conduite 4.
[0024] Dans cet échangeur E
2, le flux 4 est réchauffé par un flux de vapeur d'eau 111 pour constituer le flux
6.
[0025] Dans l'échangeur E
3, le flux 3 est réchauffé par l'huile déparaffinée 23 allant au stockage par la conduite
24, et le flux 3 devient le flux 5 qui est réuni au flux 6 pour ainsi former un flux
unique 7 parvenant à l'échangeur E4.
[0026] Dans cet échangeur E4, le flux 7 est réchauffé, jusqu'aux conditions du ballon évaporateur
ou de flash B
l, par de la vapeur d'eau condensée 109. Le ballon évaporateur B
1 fonctionne à une température de 148,5°C et à une pression de 400 kPa absolus et permet
de vaporiser environ 40% du solvant contenu dans la charge passant dans la conduite
8.
[0027] Le flux de solvant vaporisé sort du ballon B
1 par la conduite 9, tandis que le liquide sortant de ce ballon par la conduite 10
est détendu dans une vanne V
1 jusqu'à la-pression d'un deuxième ballon évaporatéur B
2 qui fonctionne à une pression de 243 kPa, c'est-à-dire inférieure à la pression du
ballon B
1, et à une température de 150°C, c'est-à-dire sensiblement identique à celle du ballon
B
1. La phase mixte constituant le flux 10a après la vanne V
1 et aboutissant au ballon évaporateur B
2, est réchauffée dans des échangeurs de chaleur E
5 et E
6 jusqu'à la température précitée du ballon évaporateur B
2.
[0028] Dans l'échangeur E
5, le flux 10a est réchauffé par le flux 9 du solvant vaporisé sortant du ballon B
1, et ce flux réchauffé 10a constitue le flux 11 qui est à son tour réchauffé par l'échangeur
E
6 grâce à la vapeur d'eau condensée passant dans la conduite 107.
[0029] Le flash dans le ballon évaporateur B
2 se produit, comme dit précédemment, à une pression plus basse que celle du flash
dans le ballon B
1, ce qui permet d'éliminer pratiquement tout le solvant restant qui sort du ballon
B
2 par la conduite 13.
[0030] Le liquide sortant du ballon B
2 est pompé dans le fond de ce ballon, passe par la conduite 14 et est réchauffé par
deux échangeurs en parallèle E
7 et E
8 jusqu'à une température d'environ 200°C qui est la température adéquate pour réaliser
le strippage des hydrocarbures dans une colonne C.
[0031] Plus précisément, dans l'échangeur E
8, le flux dérivé 14a est réchauffé par l'huile déparaffinée sortant de la colonne
C par la conduite 22. Dans l'échangeur E
7 le flux dérivé 14b est réchauffé par la vapeur d'eau passant dans une conduite 105
et produite par un compresseur de vapeur M.
[0032] Après sortie des échangeurs E
7 et E
8, les deux flux dérivés 14a et 14b, qui sont à des températures différentes, sont
remélangés pour constituer un flux 18 qui alimente un ballon B
3.
[0033] Ce ballon fonctionne à une température de 200°C et à une pression de 243 kPa absolus
identique à celle du ballon B
2.
[0034] La fraction liquide 21 sortant du ballon B
3 est alors strippée dans la colonne C par de la vapeur d'eau 98 afin d'éliminer les
dernières traces du solvant dans le flux 99.
[0035] L'huile déparaffinée 22 sortant de la colonne C est, comme expliqué précédemment,
envoyée au stockage par la conduite 24 après refroidissement dans les échangeurs E
8 et
E3.
[0036] Le solvant vaporisé sort du ballon B
3 par la conduite 20, et ce flux de solvant vaporisé est mélangé en 20a au flux de
solvant 13 sortant du ballon B
2 pour constituer le flux de solvant 25 (pression 243 kPa absolus, température 154°C).
Les vapeurs du flux 25 sont totalement condensées puis sous-refroidies après passage
dans un premier échangeur ou générateur de vapeur G
1 effectuant la condensation du solvant, et qui est alimenté en eau liquide par une
conduite 100. Le flux de solvant ainsi condensé forme le flux 26.
[0037] Le flux de solvant vaporisé 9 sortant du premier ballon évaporateur B
1 est partiellement condensé dans l'échangeur E5 qui parvient par la conduite 27 à
un deuxième échangeur ou générateur de vapeur G
29 qui assure la condensation totale et le
[0038] sous-refroidissement des vapeurs de solvant. Le solvant condensé forme le flux 28,
aux mêmes conditions de température que le flux 26. Le flux 28 est alors détendu dans
une vanne (non représentée), puis mélangé au flux 26, comme on le voit en 28a, pour
former le flux 29 mentionné précédemment qui est refroidi dans l'échangeur E
l puis expédié au stockage par une conduite 30.
[0039] On décrira maintenant le système formant pompe à chaleur constitué par les deux générateurs
de vapeur G
1, G
2 alimentés en eau liquide par respectivement les conduites 100 et 102, par le compresseur
M et par les échangeurs E
2, E4, E
6 et E
7.
[0040] La vapeur d'eau saturée produite par les deux générateurs de vapeur G
1 et G
2 et résultant de la récupération de la chaleur de condensation des flux de solvant
25 et 27, passe dans des conduits 101 et 103 qui sont réunis pour former un flux 104
de vapeur d'eau saturée, laquelle est comprimée par le compresseur M. Celui-ci comprend
par exemple deux étages de compression et la vapeur est désurchauffée entre les deux
étages par de l'eau comme matérialisé par la flèche 115.
[0041] A la sortie du compresseur M la vapeur d'eau se trouve à environ 220°C et 580 kPa
absolus, et cette vapeur d'eau passant par la conduite 105 est utilisée pour fournir
des calories haut niveau à l'échangeur E
7 en amont du troisième ballon B
3. A la sortie de cet échangeur, la vapeur d'eau passe dans la conduite 106 et se divise
pour former les deux conduites 107 et 109 traversant-respectivement les échangeurs
E
6 et E
4 pour chauffer les alimentations des ballons B
2 et B
1 respectivement. Les condensats de vapeur d'eau passant ensuite dans les conduites
107a et 109a sont mélangés pour former le flux 111 et sont sous-refroidis jusqu'à
117°C puis détendus dans une vanne V
2 à la pression de 180 kPa absolus, pour finalement retourner aux générateurs de vapeur
G
1 et G
2 par les conduites 100 et 102.
[0042] On se reportera maintenant au tableau ci-après pour constater les avantages de l'installation
qui vient d'être décrite par rapport aux installations connues qui utilisent un apport
de chaleur extérieure pour réaliser l'évaporation du solvant, alors que l'installation
selon l'invention n'en utilise pas.

Il apparaît immédiatement de ce tableau que le gain en énergie primaire représente
environ 60% par rapport aux installations connues.
[0043] On a donc réalisé suivant l'invention un procédé et une installation de récupération
de solvant qui présentent un rendement énergétique très supérieur et qui ne nécessitent
pas d'apport extérieur de chaleur, lequel apport de chaleur sert notamment à compenser
les irréversibilités et les pertes du système. Or, dans le schéma selon l'invention,
les irréversibilités sont minimisées et la dégradation thermique est réduite. En d'autres
termes, la chaleur entre les fluides procédé et le fluide de la pompe à chaleur est
transférée avec une dégradation minimale de température, ce qui permet au système
de travailler dans des conditions énergétiques optimales.
[0044] On ajoutera encore que le solvant n'est pas chauffé à des températures élevées lors
de l'évaporation et subira par conséquent une dégradation thermique moindre.
[0045] On remarquera encore que l'installation de l'invention présente une stabilité de
fonctionnement remarquable par le fait que la chaleur récupérée est mélangée au niveau
de la pompe à chaleur et redistribuée en parallèle entre les points d'évaporation
du solvant, ce qui permet d'ajuster séparément la chaleur à fournir à chaque flash.
[0046] Comme on l'a expliqué précédemment, l'évaporation du solvant dans les ballons B
1 et B
2 s'effectue suivant un ordre de pressions décroissantes, de façon à permettre l'évaporation
d'une quantité très importante de solvant en restant à une température sensiblement
constante et qui peut par exemple être comprise entre 100 et 200°C. Ceci permet encore
une fois de minimiser les irréversibilités et d'avoir une demande de chaleur concentrée
dans une plage très étroite de températures, ce qui convient parfaitement pour l'utilisation
d'une pompe à chaleur.
[0047] L'invention procure finalement un procédé et une installation de récupération de
solvant qui présentent des résultats exceptionnels dus au fait qu'on utilise un schéma
d'évaporation isotherme du solvant couplé avec une pompe à chaleur récupérant les
calories de condensation du solvant et les remontant à un niveau thermique suffisant
pour qu'elles puissent être utilisées pour assurer la propre vaporisation du solvant.
[0048] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et
illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple.
[0049] C'est ainsi que le procédé selon l'invention peut parfaitement être incorporé dans
les installations anciennes de récupération de solvant.
[0050] C'est dire que celle-ci comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits
ainsi que leurs combinaisons, si celles-ci sont effectuées suivant son esprit.
1. Procédé de séparation de solvant d'un mélange de solvant et d'hydrocarbures, dans
lequel on effectue notamment une évaporation étagée du solvant pour le séparer des
hydrocarbures, caractérisé en ce que l'évaporation étagée du solvant est effectuée
de façon sensiblement isotherme en suivant un ordre de pressions décroissantes, et
on effectue un échange de chaleur entre le solvant évaporé et au moins un fluide intermédiaire
pour obtenir la condensation du solvant et récupérer sa chaleur de condensatin afin
que ledit fluide intermédiaire, en phase gazeuse, puisse, après traitement approprié,
réchauffer le mélange et réaliser lui-même l'évaporation du solvant sans qu'un apport
de chaleur extérieure pour effectuer cette évaporation soit nécessaire.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le traitement du fluide
intermédiaire en phase gazeuse consiste à comprimer ce fluide pour élever sa température.
3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le fluide intermédiaire
précité est de l'eau.
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, lors de l'évaporation
étagée précitée, la température est de préférence comprise entre 100 et 200°C.
5. Installation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1
à 4, et du type comprenant au moins deux ballons ou analogues d'évaporation successivement
alimentés par une charge constituée par un mélange à séparer de solvant et d'hydrocarbures,
caractérisée par au moins un générateur de vapeur effectuant la condensation du solvant
(G1, G2), par au moins un circuit (27, 13, 20 de transport du solvant évaporé reliant les
ballons audit générateur, et par au moins un circuit de fluide intermédiaire en phase
gazeuse (104, 105, 106, 107, 109) comprenant un moyen d'élévation de la température
de condensation de ce fluide et reliant ledit générateur à au moins un échangeur (E4, E61 E7) disposé en amont de chaque ballon.
6. Installation selon la revendication 5, caractérisé en ce que le moyen d'élévation
de la température de condensation du fluide intermédiaire en phase gazeuse est constitué
par au moins un compresseur (M).
7. Installation selon la revendication 5 ou 6, comprenant trois ballons successifs
d'évaporation du solvant, caractérisée en ce que les flux de solvant vaporisés (13,
20) sortant du deuxième et du troisième ballons (B2, B3) sont réunis (20a) avant de parvenir à un premier générateur de vapeur (G1), tandis que le flux de solvant vaporisé (9) sortant du premier ballon (B1) parvient à un deuxième générateur de vapeur (G2), les flux de solvant condensé (26, 28) sortant des deux générateurs précités étant
réunis.
8. Installation selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que le flux
de fluide intermédiaire en phase gazeuse (104) produit par les deux générateurs précités
(G2, G2) alimente un échangeur (E7) en amont du troisième ballon (B3) puis se divise pour traverser deux échangeurs (E4, E6) en amont respectivement des premier (B1) et deuxième ballons (B2), et forme à nouveau un flux unique (111) traversant un échangeur (E2) de réchauffage de la charge (1) introduite dans l'installation.
9. Installation selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisée en ce que le flux
unique précité (111) est relié aux générateurs de vapeur (G1, G2).