[0001] L'invention concerne un dispositif de commande et de contrôle d'un contacteur, et
plus particuliérement un dispositif de commande d'un contacteur électromécanique prévu
pour être alimenté en alternatif, et de contrôle de la position de l'armature mobile
de ce contacteur, ainsi que le procédé de contrôle correspondant.
[0002] Les contacteurs en courant alternatif sont en général plus petits, à puissance égale,
que les contacteurs en courant continu. Ils sont donc plus pratiques, ils consomment
moins et ils chauffent moins. Mais ils présentent un inconvénient : ils ont tendance
à s'ouvrir lors du passage par zéro de la valeur du courant, et ils font du bruit.
[0003] L'un des buts de l'invention est de proposer un circuit de commande permettant d'utiliser
un contacteur construit pour être alimenté en courant alternatif, avec une alimentation
en courant continu, l'ensemble circuit de commande-contacteur présentant les avantages
du contacteur en alternatif sans en présenter les inconvénients.
[0004] Un autre but de l'invention est de proposer un procédé et un circuit de commande
et de contrôle d'un contacteur procédant par mesure de l'intensité dans la bobine
pour vérifier si l'armature est collée ou non.
[0005] L'invention a pour objet un dispositif de commande et de contrôle d'un contacteur
électro-mécanique à armature mobile, prévu pour être alimenté en courant alternatif,
caractérisé en ce qu'il comporte:
- une source d'alimentation en courant continu, pour alimenter la bobine du contacteur,
- un transistor fonctionnant, avec son circuit de commande, en hacheur à fréquence
fixe et rapport cyclique-variable,
- une résistance montée en série avec la bobine du contacteur et le transistor entre
les bornes de la source d'alimentation, la résistance étant montée près de la borne
négative , le point commun à la résistance et au transistor étant pris comme point
de mesure du courant de la bobine pendant les périodes de conduction du transistor,
- un comparateur comparant la valeur du courant au point de mesure à une valeur de
référence,
- et un circuit logique définissant un cycle de fonctionnement pour le contacteur,
comprenant une période d'alimentation pendant laquelle il commande le hacheur et une
pause pendant laquelle le hacheur est bloqué, et à l'issue de laquelle le courant
dans la bobine est comparé.à une valeur de référence pour en déduire la position,
collée ou éloignée, de l'armature mobile du contacteur.
[0006] Selon d'autres caractéristiques de l'invention:
- à la commande du contacteur, le circuit logique définit, dans la période d'alimentation
du contacteur, une première période d'appel de l'armature, et une deuxième période
de maintien de l'armature,
- le circuit logique définit plusieurs valeurs de référence du courant, la première
l'appel de l'armature mobile, la deuxième pour le maintien de l'armature, la troisième
pour le contrôle de la position de l'armature,
- le circuit logique définit plusieurs fréquences fixes de fonctionnement du hacheur,
une première pour la période d'appel de l'armature, et une seconde pour la période
de maintien,
- trois comparateurs sont prévus, munis chacun d'une valeur de référence , le troisième
comparateur (22) transmettant son signal de sortie à une mémoire-tampon lue par le
circuit logique ,
- à l'issue de la pause, la comparaison de la valeur du courant de la bobine à la
valeur de référence est effectuée avec un petit retard pour masquer le régime transitoire
d'établissement du comparateur.
[0007] L'invention a également pour objet un procédé de contrôle d'un contacteur électromécanique,
du type alimenté en courant continu par l'intermédiaire d'un hacheur, dans lequel
l'inductance de la bobine est fonction de la position de l'armature mobile, caractérisé
en ce que, pour vérifier si l'armature mobile est effectivement collée, on fait périodiquement
une mesure indirecte de l'inductance de la bobine du contacteur.
[0008] Selon d'autres caractéristiques de l'invention
- la mesure intervient à l'issue d'une période de pause pendant laquelle le hacheur
est coupé;
- la mesure indirecte consiste en une mesure de l'intensité du courant dans la bobine
par comparaison avec une intensité de référence ;
- l'intensité de référence est de l'ordre de la moitié de l'intensité moyenne traversant
la bobine pour assurer le maintien de l'armature mobile.
[0009] A titre d'exemple, on a représenté au dessin :
Figure 1 : un schéma symbolique d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de
commande et de contrôle d'un contacteur , selon l'invention.
Figure 2 : un schéma d'un deuxième mode de réalisation du dispositif selon l'invention
;
Figure 3 : un schéma de quelques signaux en différents points du dispositif de la
figure 1.
[0010] En se reportant au dessin, on voit un contacteur symbolisé par sa bobine 1, portant
en parallèle une diode 2 de roue libre. Ce contacteur est de type alternatif , mais
il est alimenté en continu entre les bornes 3 et 4 d'une source d'alimentation. En
série avec la bobine 1 du contacteur est prévu un transistor 5 avec son circuit de
commande 6. Entre le transistor 5 et la borne négative 4 d'alimentation est disposée
une résistance 7. Le point commun au transistor 5 et à la résistance 7 est le point
de mesure 8 de l'intensité du courant dans la bobine 1 pendant les périodes de conduction
du transistor 5. Ce point de mesure est relié à une entrée d'un comparateur 9 dont
l'autre entrée, correspondant à l'intensité de référence Ir, est alimentée par un
circuit logique 10 par l'intermédiaire d'un convertisseur numérique-analogique 12.
Une horloge 11 alimente le circuit logique 10 en impulsions de fréquence déterminée.
[0011] Le circuit logique 10 est relié au circuit 6 de commande du transistor 5 par deux
fils : l'un 13, transmet les ordres d'ouverture du transistor 5, l'autre 14, les ordres
de fermeture. Ici comme dans toute la description, la notion de fils n'est pas impérative,
il s'agit simplement de liaisons électriques, les circuits pouvant être intégrés.
Le circuit logique 10 est susceptible de transmettre à sa sortie 15 un signal correspondant
à l'état de l'armature mobile du contacteur : collée ou éloignée.. Enfin, par sa borne
d'entrée 16, le circuit logique 10 est susceptible de recevoir des ordres télécommandés
de manoeuvre du contacteur. L'alimentation du circuit de commande n'est pas représentée
sur le dessin. Elle peut être permanente, et alors le dispositif fonctionne par télécommande
; ou elle peut être prise en parallèle sur le contacteur, et dans ce cas, à la mise
sous tension du contacteur, il y a une remise a zéro générale.
[0012] Le transistor 5 fonctionne en hacheur à fréquence fixe et à rapport cyclique variable.
La résistance 7 , de faible valeur qui transforme l'information courant en information
tension, n'est parcourue par le courant dans la bobine que pendant les périodes de
conduction du transistor 5 ; quand le transistor 5 est bloqué, la diode 2 remplit
son rôle de diode de roue libre. De cette manière, on maintient dans la bobine 1 un
courant moyen sensiblement constant, qui circule toujours dans le même sens. La valeur
de ce courant moyen est élevée pendant la durée d'appel de l'armature mobile du contacteur,
et faible pendant la durée de maintien de l'armature collée. La durée d'appel est
définie a priori en fonction du contacteur, avec une certaine marge de sécurité. C'est
la valeur de l'intensité de référence Ir1 qui définit la valeur du courant moyen dans
la bobine 1 pendant la durée d'appel.
[0013] Sur la figure 3, on voit sur la première ligne le courant Ib dans la bobine 1, et
sur la deuxième ligne la valeur de référence Ir. Au cours du fonctionnement, la valeur
de référence <de consigne), imposée par le circuit logique 10, varia. Au démarrage,
le circuit logique 10 impose pour le courant une valeur de référence élevée Irl pendant
une durée tl correspondant à la durée d'appel de l'armature mobile. Ensuite, la valeur
de référence devient plus faible, Ir2, pendant une durée t2 correspondant au maintien
de l'arature collée. Ensuite, pendant la période t3 de pause, et la période t4 de
mesure, la valeur de référence Ir3 devient encore plus faible et de l'ordre de la
moitié de Ir2.
[0014] Après l'impulsion de remise a zéro générale Cquatrième ligne) délivrée par le circuit
logique 10 au moment de la mise sous tension du contacteur, la référence passe à sa
valeur forte Ir1 (appel).
[0015] Le hacheur commence à fonctionner à une fréquence fixe imposée par le circuit logique
10, et qui, pendant la durée tl d'appel, est par exemple de 1,875 kHz. Le courant
Ib dans la bobine a donc tendance a monter et à s'établir juste en dessous de la valeur
Irl imposée pendant la durée t1 d'appel. Au terme de cette durée tl, et pendant toute
la durée t2 de maintien, le circuit logique 10 impose la valeur de référence Ir2 faible
, et le courant dans la bobine s'établit juste en dessous de cette nouvelle valeur
de référence. Pendant cette durée t2, la fréquence du hacheur est fixée, par le circuit
logique 10, a une valeur plus élevée, par exemple 15 kHz. Le circuit de commande 6
est par exemple une bascule bistable qui reçoit du circuit logique 10 les ordres de
basculement par le fil 13 et les ordres de re-basculement par le fil 14.
[0016] A la fin de la durée t2 prend place une période de pause de durée t3. Pendant cette
pause, le transistor 5 est bloqué. En même temps, la valeur de référence pour l'intensité
est amenée à la valeur nécessaire pour la période de temps t4 ; cette valeur Ir3 est
à peu près la moitié de la valeur de référence Ir2.
[0017] Pendant la période de pause t3, le courant dans la bobine ne dépend que de la position
de l'armature mobile, et de la valeur de référence Ir2 imposée avant la pause.
[0018] Si l'armature n'est pas collée, l'inductance du contacteur est faible et le courant
diminue rapidement . et s'annule. C'est le cas correspondant a la partie supérieure
de la figure 3. A l' issue de la durée t3 le courant Ib dans la bobine est pratiquement
nul.A la fin de la durée t3, le circuit logique 10 déclenche l'ouverture du transistor
5. Apres un court instant, afin de masquer le régime transitoire d'établissement du
comparateur 9, le circuit logique 10 examine l'état de sortie du comparateur 9. La
troisième ligne de la figure 3 présente une impulsion, dans la durée t4, correspondant
à l'instant de cet examen de l'état de sortie du comparateur 9. La valeur de réference
étant toujours Ir3, si le courant dans la bobine est devenu pratiquement nul, il n'a
pas enore eu le temps de prendre une valeur supérieure a Ir3. Le circuit logique 10
constate alors que le courant dans la bobine est en dessous de la valeur de référence
Ir3, il en déduit que l'armature mobile n'est pas collée, et il déclenche une impulsion
(ligne 4, figure 3) de remise à zéro générale qui redéclenche le processus initial
avec valeur de référence Irl. Simultanément, il envoie par sa sortie 15 un signal
indiquant que l'armature n'est pas collée.
[0019] Si au contraire l'armature mobile est collée, I'inductance du système est très élevée
et le courant dans la bobine se maintient en décroissant légèrement. C'est le cas
correspondant à la partie inférieure de la figure 3. A la fin de la durée t3, le circuit
logique déclenche l'ouverture du transistor 5 et, après un court instant, examine
l'état de sortie du comparateur 9. Au moment de l'impulsion représentée sur la troisième
ligne de la figure 3, en bas, le courant dans de bobine est supérieur à la valeur
de référence Ir3. Le circuit logique 10 commande alors le passage à une phase de maintien
d'une durée (t1 + t2), avec comme valeur de référence Ir2, et il n'y a pas d'impulsion
de remise à zéro générale sur la ligne 4, mais le circuit logique 10 envoie sur sa
sortie 15 un signal indiquant que l'armature est collée.
[0020] Sur la figure 3, les durées ne sont pas représentées à la même échelle pour la clarté
du dessin. A titre d'illustration, les durees tl et t2 sont chacune de quelques dizaines
de millisecondes <68 par exemple) , la durée t3 est de quelques millisecondes (8,53
par exemple) et la durée t4 est 'de quelques microsecondes (16,8 par exemple). Autrement
dit, a l'échelle de la figure 3, la durée t4 n'est pratiquement'pas visible.
[0021] Sur la figure 2 est représenté un deuxième mode de réalisation du dispositif de commande
et de contrôle d'un contacteur. Les mêmes références désignent les mêmes éléments
que sur la figure 1. La différence principale provient du fait qu'au lieu de faire
varier la référence Ir en fonction de l'étape du fonctionnement, on utilise trois
comparateurs 9, 21, 22 recevant chacun en permanence, une référence, respectivement
Irl, Ir2 et Ir3. La sortie des deux premiers comparateurs 9, 21, est appliquée à une
porte ET, 20, 18, respectivement, qui reçoit du circuit logique 10 une impulsion de
validation pendant la durée correspondante, respectivement tl et t2. En sortie des
portes ET, 20 et 18, des fils 19 et 17, respectivement, transmettent au circuit de
commande 6 les ordres de blocage du transistor 5 en fonction du basculement des comparateurs
9, 21.
[0022] Le fil 13 transmet toujours les ordres d'ouverture du transistor 5, et le fil 14
transmet l'ordre de fermeture générale pendant la durée de pause t3.
[0023] Le troisième comparateur 22 transmet son état de sortie à une mémoire-tampon 23,
Cette mémoire est lue par le circuit logique 10 lors de l'impulsion, transmise par
le fil 24, qui intervient pendant la durée t4 et qui est schématisée sur la troisième
ligne de la figure 3.
[0024] Les avantages du dispositif de contrôle et de commande selon l'invention sont, notamment,
les suivants. Du fait qu'on utilise un contacteur du type à courant alternatif , on
bénéficie d'un gain d'encombrement, de poids et de consommation. Du fait qu'on alimente
ce contacteur en continu par l'intermédiaire d'un hacheur, le courant dans la bobine
est toujours dans le même sens et on évite les problèmes liés au passage par zero
du courant c'est-à-dire le décollement de l'armature.
[0025] Dans les contacteurs usuels, les bobines sont calculées pour une tension d'alimentation
déterminée, et on doit changer de bobine si la tension d'alimentation varie de 10
% environ. Selon l'invention, on peut accepter pour une même bobine, des gammes de
tension variant dans le rapport de 1 à 10.
[0026] Du fait que la résistance de mesure 7 est placée au voisinage immédiat de la borne
négative 4 d'alimentation , elle n'est parcourue par le courant que pendant les périodes
d'ouverture du hacheur, ce qui lui evite de chauffer.
[0027] Pour maintenir dans la bobine du contacteur un courant pratiquement constant pendant
chacune des étapes du fonctionnement, (appel de l'armature, et maintien de l'armature),
on utilise un hacheur à fréquence fixe et à rapport cyclique variable, ce qui permet
de contrôler l'impression de bruit associée au fonctionnement du hacheur.
[0028] Pendant la période d'appel (durée tl), on utilise une fréquence de hacheur plus faible
(environ 1,8 kHz) pour transmettre plus de puissance à la bobine afin d'assurer le
collage de l'armature. Penaant la période de maintien, (durée t2), on utilise une
fréquence de hacheur plus élevée (environ 15 kHz) , au-delà du domaine audible pour
éliminer l'impression de bruit liee au fonctionnement du hacheur. La commutation entre
fréquences d'appel et de maintien, pour le hacheur, a lieu en meme temmps que la commutation
entre valeurs de reference d'appel et de maintien, pour l'intensité.
[0029] Atnci, on assure au contacteur une alimentation en forte puissance et fréquence faible
pour l'appel et le collage de l'armature mobile, et une alimentation en faible puissance
et frequence élevée pour son maintien.
[0030] Selon l'invention, on fait suivre chaque cycle de fonctionnement du 'contacteur <durée
:tl + t2) d'une pause (duree t3) à l'issue de laquelle on contrôle la position de
l'armature mobile par comparaison du courant dans la bobine avec une valeur de référence.
Le résultat de cefte opération est utilisé par le systeme de contrôle et/ou transmis
à distance, et il permet de reoommencer le processus de démarrage si l'armature mbbile
n'est pas collee. La pause permet au courant dans ia bobine d'évoluer en fonction
de la position de l'armature mobile. De ce fait, après la pause, la masure comparative
du courant par rapport à la valeur de référence correspond à une mesure indirecte
de l'inductance de la bobine du contacteur, qui est detinie par la position de l'armature
mobile. Dans le cadre de l'invention, on n'a pas défini la durée tl. Cette durée peut
être fixe et déterminee par des caractéristiques de construction du contacteur. Elle
correspond alors a la durée nécessaire pour attirer l'armature mobile, augmentée d'une
durée de sécurité. Elle peut également être variable et prendre fin lorsque l'armature
mobile est collée. Cela suppose que l'on puisse determiner le moment du collage de
l'armature.
1. Dispositif de commande et de contrôle d'un ccntacteur électromécanique à armature
mobile, prévu pour être alimenté en courant alternatif, caractérise en ce qu'il comporte
:
- une source d'alimentation (3, 4) en courant continu, pour alimenter la bobine (1)
du contacteur,
- un transistor (5) fonctionnant, avec son circuit de commande (6), en hacheur à fréquence
fixe et rapport oylique variable,
- une résistance (7) montée en série avec la bobine (1) du contacteur et le transistor
(5) entre les bornes de la Gource d'alimentation, la résistance (7) étabt montée près
de la borne negative (4), le point commun a la résistance (7) et au transistor (5)
étant pris comme point de mesure (8) du courant de la bobine (1) pendant les périodes
de conduction du transistor (5),
- un comparateur (9) comparant la valeur du courant (Ib) au point de mesure (8) a
une valeur de référence (lr).
- et un circuit logique (10) définissant un cycle de fonctionnement pour le contacteur,
comprenant une période d'alimentation pendant laquelle il commande le hacheur et une
pause pendant laquelle le hacheur est bloque, et à l'issue de laquelle le courant
dans la bobine est comparé à une valeur de référence (Ir3) pour en déduire la position,
collée ou éloignée, de l'armature mobile du contacteur.
2. Dispositif selon la revenaication 1, caracterisé en ce que, à la commande du contacteur,
le circuit logique (10) définit, dans la période d'alimentation du contacteur, une
première période (t1) d'appel de l'arnmature, et une deuxieme péricde (t2) de maintien
de l'armature.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérise en ce que le circuit logique (10)
definit plusieurs, valeurs de réference (Ir) du courant, la premiere (Ir1) pour l'appel
de l'armature mobile, la deuxieme (Ir2) pour le maintien de l'armature, la troisième
(Ir3) pour le contrôle de la position de l'armature.
4. Dispositif selon la revendication 1, caracterise en ce que le circuit logique (10)
définit plusieurs fréquences fixes de fonctionnement du hacbeur, une premiere pour
la période d'aapel de l'armature, et une seconde pour la période de maintien.
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en de que trois comparateurs (9,
21, 22) sont prevus, munis chacun d'une valeur de référence (Ir1, Ir2, Ir3), le troisième
comparateur (22) transmettant son signal de sortie à une mémoire-tampon (23) lue par
le circuit logique (10).
6. Dispasitif selon la revendication 1, caractérise en ce que à l'issue de la pause,
la comparaison de la valeur du courant de la bobine à la valeur de retcrence (Ir3)
est effectuée avec un petit retard pour masquer le régime transitoire d'etabliscement
du comparateur.
7. Procedé de contrôle d'un contacteur électromécanique, du type alimenté en courant
continu par l'intermédiaire d'un hacheur, dans lequel l'inductance de la bobine est
fonction de la position de l'armature neobile, caractérisé en ce que, pour vérifier
si l'armature mobile est effectivement collée, on fait périodiquement une mesure indirecte
de l'inductance de la bobine du contacteur.
8. Procede selon la revendication 7, caracterise en ce que la mesure intervient à
l'issue d'une periode de pause (t3) pendant laquelle le hacheur est coupé.
9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en de que la mesure indirecte consiste
en une mesure de l'intensité du courant dans la bobine par comparaison avec une intensité
de référence (lr3).
10. Procédé selon la revendication 9, caractérise en ce que l'intensité de référence
(Ir3) est de l'ordre de la moitié de l'intensité moyenne traversant la bobine pour
assurer le maintien de l'armature mobile.