[0001] La présente invention concerne une unité de traitement en Ligne de produits métalliques
dont la conception par sections, pouvant être rendues actives de manière indépendante,
permet de réaliser sur une même Ligne plusieurs types de traitements et admettre en
entrée des produits de caractéristiques différentes. La mise en service de telle ou
telle section, son réglage possible, l'inhibition d'autres sections permettent de
conditionner La ligne pour des traitements tels qu'un revêtement métallique du produit
enfourné, qu'un revêtement organique du type peinture, qu'une succession de revêtements
métallique et organique, qu'un traitement thermique seul ou préalable aux opérations
de revêtement.
[0002] L'architecture de La Ligne et les différents réglages possibles donnent à l'installation
une pluralité de fonctions qui, habituellement, sont réalisées sur des machines séparées,
et en conséquence, par des industriels différents. En effet un équipement de revêtement
métallique,- galvanisation par exempte -, est un équipement lourd, demandant un investissement
important dont La rentabilisation exige une production importante et La plus uniforme
possible. La préoccupation principale de l'industriel ainsi équipé est donc tout à
fait contraire à celle d'une diversification de sa production. Il en est de même pour
La firme de production de bandes de produit métallique peintes ou laquées, ou qui
réalise un traitement thermique (bleuissement) sur des feuillards métalliques.
[0003] Or de telles productions de masse imposent des contraintes au fabriquant tant en
ce qui concerne La qualité des produits approvisionnés que Les débouchés des produits
finis, ne permettant pas une fabrication adaptée aux besoins plus ou moins aléatoires
et versatiles du marché.
[0004] La présente invention est née de la nécessité dans Le domaine de La sidérurgie, à
partir d'un outil de production unique, de pouvoir fabriquer différents produits de
différentes qualités dans une même gamme ou de natures différentes, afin d'une part,
de pouvoir absorber en produit de base des matériaux de qualité et nature diverses
donc à des prix compétitifs et, d'autre part, de pouvoir répondre de manière plus
adaptée au marché et surtout aux variations des demandes.
[0005] 5 Ayant par ailleurs constaté que Les opérations Les plus courantes de transformation
d'un produit métallique en bande, feuillard ou fil, sont une combinaison plus ou moins
complexe d'un nombre Limité de traitements élémentaires qui sont : un nettoyage, une
préparation de surface, un apport de calories, une enduction par passage dans un bain
et un refroidissement, une Ligne possédant Les moyens pour assurer une ou plusieurs
fois ces traitements élémentaires sur un produit qui défile en continu, devrait permettre
La fabrication d'un grand nombre de produits selon La combinaison des traitements
choisis à partir de produits d'enfournement qui peuvent être différents Les uns des
autres.
[0006] Or, Les conceptions classiques de La galvanisation moderne conduisent à des Lignes
de plus en plus importantes pour augmenter Le volume de production afin d'améliorer
La rentabilité en abaissant Le prix de revient. Cette augmentation sans cesse croissante
s'est faite au détriment de La souplesse et de l'adaptabilité des lignes de production.
Il est fréquent maintenant de rencontrer des lignes de production notamment dans Le
domaine de La galvanisation dont La production est comprise entre 30 et 50 tonnes/heure.
Les vitesses de défilement sont alors élevées ce qui conduit à des équipements thermiques
de Longueur importante pour obtenir un échange de calories suffisant.
[0007] L'une des premières conséquences de ce gigantisme est La spécialisation inhérente
d'une ligne à La fabrication d'un seul produit. En effet, La moindre modification
des réglages de quelques paramètres pour L'obtention d'un produit fini un peu différent
ou pour accepter un produit à traiter de caratéristiques différentes entraine, soit
un arrêt de la ligne (avec une perte de productivité considérable), soit La production
d'un tonnage important de rebuts avant que La ligne ait atteint des conditions de
fonctionnement stabilisées. Par ailleurs, compte tenu de La taille de l'installation,
il n'est pas possible d'envisager La fabrication d'un type de produit sous un faible
tonnage. Ce type de machine impose donc un seuil minimal élevé de La quantité de produits
à enfourner, ayant pour conséquence d'être contraint de délaisser de plus faibles
quantités de produit pour lesquelles il existe un débouché commercial.
[0008] Pour Les mêmes raisons, il n'est en outre guère possible de concevoir dans ces dimensions,
une ligne comportant plusieurs sections de traitement pouvant sélectivement être mises
en ou hors service en fonction du produit enfourné et du produit à obtenir. En effet,
passer d'un conditionnement de La Ligne à un autre entraînerait une perte de productivité
et ou un rebut trop important, comme expliqué ci-dessus. De plus, compte-tenu de La
taille des équipements, La succession et l'implantation de La ligne ne pourrait qu'être
fixée une fois pour toutes au moment de La construction conduisant à une installation
au travers de LaqueLLe La Longueur du produit en traitement devient prohibitive et
implique des moyens d'entraînement de puissance très importante. Enfin, il est communément
admis, dans le domaine de La galvanisation qu'en dessous d'une vitesse de défilement
de L'ordre de 20 à 25 mètres par minute, il ne pouvait pas y avoir d'essorage correct
du zinc fondu avant solidification.
[0009] L'invention en revanche constitue une alternative aux moyens de production classique
allant à L'encontre des préjugés techniques et économiques qui ont présidé à La mise
en oeuvre d'installations importantes.
[0010] C'est ainsi que L'invention part de L'hypothèse qu'en réduisant très fortement La
capacité de traitement d'une ligne on n'accroit pas forcément Le coût de revient de
La production. En effet un "débit" réduit de produit traité présente de nombreux avantages.
Tout d'abord l'encombrement total de L'unité est réduit, La Longueur de produit en
cours de traitement ne nécessitant qu'une puissance d'entraînement tout à fait acceptable.
En outre, chaque section est de longueur également réduite, si bien que les équipements
qui y .sont placés sont de dimensions telles que, pour certains au moins, il est possible
de les déplacer pour les démonter ou les installer dans une autre zone du trajet du
produit, permettant ainsi de modifier aisément La ligne lorsque l'on veut passer d'un
traitement à l'autre. C'est notamment le cas pour les équipements thermiques ou de
refroidissement.
[0011] Par ailleurs, un arrêt de l'unité n'entraine dans l'absolu qu'une baisse peu importante
de production, et les produits enfournés peuvent être de faible tonnage. L'unité peut
ainsi absorber des produits de base qu'il est impossible de traiter classiquement
et qui sont disponibles sur le marché à des prix très bas.
[0012] Ainsi, d'une manière générale, l'unité selon L'invention permet de valoriser un grand
nombre de sous- produits ou de produits de rebut des lignes de traitement classique.
Elle permet également de s'adapter facilement à des demandes diverses du marché tout
en ne nécessitant qu'un investissement très inférieur à celui que constitue Les machines
classiques. Un débit réduit impose nécessairement une vitesse de défilement faible.
[0013] Or on a constaté qu'il était tout à fait possible d'essorer correctement un produit
galvanisé en dessous de 15 mètres par minute, contrairement au préjugé rappelé ci-dessus.
[0014] A cet effet, L'invention a donc pour objet une unité de traitement en ligne de produits
métalliques en fils, bandes ou feuillards, adaptée à réaliser sur le produit à traiter,
en fonction de sa nature, soit un revêtement métallique, soit un revêtement organique,
soit les deux successivement, soit un traitement thermique seul ou associé aux revêtements
susdits, comportant entre un dispositif de déroulement et mise en continu du produit
à traiter et un dispositif d'enroulement du produit fini, dans le sens de circulation
du produit, au moins une section thermique d'apport de calories, une section de revêtement
métallique et une section de refroidissement.
[0015] Selon l'une des caractéristiques importantes de l'invention Ladite section d'apport
de calories comporte un four de base dont La puissance maximale de chauffe est définie
par son aptitude à échauffer depuis La température ambiante jusqu'à environ 750°C,
une quantité de métal au plus égale à 7 tonnes par heure traversant en continu Ledit
four, à une vitesse constante au plus égale à 12 mètres par minute et des moyens pour
régler La puissance de ce four entre cette valeur maximale et zéro et pour fixer L'atmosphère
de ce dernier.
[0016] Le respect de ces limites permet La conception d'une génération tout à fait différente
de Lignes de galvanisation beaucoup moins chères et beaucoup mieux adaptées à un marché
très diversifié dans sa demande.
[0017] Afin de pouvoir ajuster au mieux Le fonctionnement de l'unité, notamment en fonction
de L'épaisseur des produits à traiter, L'unité selon L'invention peut par ailleurs
comporter, en amont du four susdit, un four de préchauffage dont La puissance maximale
est définie par une élévation de La température du produit Le traversant sous La vitesse
maximale susdite, d'environ 250°C.
[0018] De manière connue, on aura prévu des moyens pour rendre La section de revêtement
métallique inactive à L'égard du produit à traiter.
[0019] IL sera avantageux de pourvoir ladite unité, en aval de La section de revêtement
métallique, d'une section de revêtement organique comportant des moyens pour La rendre
inactive à L'égard du produit à traiter.
[0020] Dans une architecture préférée de l'invention, L'unité comporte des moyens de guidage
du produit entre Les deux sections de revêtement, définissant une première zone de
circulation verticale montante du produit, au sortir de La section de revêtement métaLLique,
puis une première zone de circulation horizontale haute, puis une zone de circulation
verticale descendante du produit jusqu'à L'entrée de La section de revêtement organique.
[0021] En outre, L'unité comporte, à La sortie de La section de revêter- ment organique,
une seconde zone de circulation verticale montante du produit, suivie d'une seconde
zone horizontale sensiblement au niveau de La première zone horizontale haute susdite.
[0022] Ces zones sont destinées à recevoir des moyens de traitement complémentaire du produit
essentiellement de type thermique (apport ou extraction de calories) qui seront mis
en ou hors service en fonction des produits à traiter ou des produits à obtenir et
qui pourront être ou non amovibles.
[0023] Par ailleurs, l'unité, selon l'invention, comporte des moyens pour rendre inactives
à L'égard du produit L'une ou L'autre des sections de revêtement constitués par des
éléments de déviation du trajet du produit permettant, par exemple, pour éviter Le
bain de galvanisation, de faire directement passer Le produit de La sortie du four
dans la première zone de circulation montante et, pour éviter La zone de peinture
(revêtement organique), de passer directement de La première à La seconde zone horizontale.
[0024] Enfin, à La sortie du dispositif de déroulement, L'unité comporte une section de
nettoyage rinçage que L'on peut utiliser ou non en fonction de La nature des produits
enfournés, ainsi qu'une section de traitement de surface notamment pour le revêtement
organique.
[0025] L'invention sera mieux comprise au cours de La description donnée ci-après à titre
d'exemple purement indicatif et non Limitatif qui permettra d'en dégager Les avantages
et Les caractéristiques secondaires.
[0026] Il sera fait référence aux dessins annexés dans LesqueLs :
- La figure 1 est une vue schématique d'une unité selon l'invention,
- Les figures 2 à 6 illustrent schématiquement certaines des différentes utilisations
possibles de L'unité.
[0027] En se reportant tout d'abord à La figure 1, on voit que L'unité de l'invention comporte,
entre un dispositif de déroulement 1 du produit à traiter (bande métallique, ruban
feuillard ou fiL) et un dispositif d'enroulement 2 du produit traité :
a) une section de nettoyage 3 comportant un ou plusieurs bacs 3a de dégraissage chimique
et rinçage du produit, associé à des rouleaux déflecteurs 3b pour que Le produit circule
en continu dans ce ou ces bacs.
b) une section de préparation et traitement chimique 4 (par exemple un traitement
de phosphatation) connue en elle-même ;
c) une section thermique 5 d'apport de calories composée d'un four principal 5a possédant
des dispositifs de sas et d'amenée d'une atmosphère appropriée au traitement thermique
à réaliser. Ce four sera de pré - férence constitué par un tunnel réfractaire, à flamme
ou à résistance électrique dont La puissance sera Limitée à L'obtention d'une température
en sortie de four de L'ordre de 750°C pour un produit Le traversant à vitesse constante
au plus égale à 12 mètres/minute. En 5b on a schématisé un four additionnel, de préférence
à induction pouvant être disposé en amont du four 5a de manière amovible pour réaliser
un préchauffage (pour Les fortes épaisseurs de bande) ou constituer un moyen d'ajustement
de La courbe de montée en température du produit. La puissance de ce four sera limitée
pour permettre une élévation de 250°C du "débit" de métal susdit. L'avantage de cette
limite réside dans Le fait que Le four reste d'une taille raisonnable autorisant sa
manipulation et son déplacement de manière simple pour notamment Le placer dans une
autre zone de circulation du produit Le Long de La ligne où un apport de calories
serait nécessaire (cuisson de laqués ou "galvanealing");
d) une section de régulation thermique 6 disposée en sortie du four 5a, , pouvant
également être placée sous atmosphère, de manière, selon Le traitement désiré ou Le
produit enfourné, soit à favoriser L'homogénéité de température, soit à créer un refroidissement
pour abaisser cette température à celle d'un bain de revêtement métallique. La section
6 comporte deux sorties, l'une 6a en direction d'un rouleau de renvoi 7, l'autre 6b
en direction d'un bain 8 de revêtement métallique (alliage à base de zinc fondu).
La sortie 6b est prolongée jusqu'au bain par une goulotte 6c de protection et de confinement
d'atmosphére ;
e) une section de revêtement métallique 9 qui comporte le bain 8 dans une cuve 8a
surmonté d'un dispositif d'un dispositif d'essorage disposé en tout ou partie dans
une atmosphère confinée afin d'éviter notamment les problèmes qu'engendre L'oxydation
du revêtement ;
f) une première zone 10 de circulation montante du produit depuis La section de revêtement
métallique 9 suivie d'une première zone horizontale haute 11 à La sortie de laquelLe
Le produit peut redescendre ou continuer horizontalement. On a représenté en 10a et
11a des équipements de type thermique d'échange de chaleur (apport ou extraction de
calories) dont on spécifiera plus précisément La nature et La fonction en regard des
figures suivantes. Ces équipements pourront être disposés dans ces zones de manière
fixe ou amovible ;
g) une section de revêtement organique 12 comportant un bac de peinture 12a, Le revêtement
s'effectuant par exemple au trempé ;
h) une seconde zone de circulation montante 13 du produit à La sortie de La section
12 suivie d'une seconde zone horizontale 14 chacune d'elles étant pourvue d'équipements
du type thermique 13a et 14a amovibles ou non.
[0028] Entre ces zones et sections, et à L'intérieur de certaines d'entre elles si nécessaire,
existent des tables ou rouleaux de support du produit circulant dans l'unité, par
ailleurs, l'unité comporte des rouleaux de renvoi tels que 3b et 7 ainsi que ceux
15 et 16 permettant de dévier si nécessaire Le trajet du produit pour court-circuiter
des sections de l'unité dont La mise en oeuvre n'est pas requise pour le traitement
considéré (voir Les exemples des figures suivantes). Certains de ces rouleaux (le
rouleau 7 par exemple) peuvent être escamotés afin de libérer, ou ne pas entraver
le passage du produit selon un autre trajet.
[0029] A ce propos on notera que chaque section peut être rendue active ou inactive à L'égard
du produit et ce, de manière indépendante. Pour les sections telles que 3, 9 et 12
où un apport physique est réalisé sur le produit, les rendre inactives consiste à
Les court-circuiter par modification du trajet du produit.
[0030] Pour Les autres sections dans lesquelles il s'agit essentiellement d'un échange thermique
(avec éventuellement une réaction chimique métal-gaz), leur passivation à L'égard
du produit consiste simplement à ne pas Les mettre en fonctionnement ou les mettre
partiellement en service. Ainsi La section thermique 5 peut fonctioner soit sous atmosphère,
soit ouverte (à l'air libre), -de même que les équipements thermiques de la zone 10-,
ou ne fonctionner qu'à température réduite pour notamment procéder à un séchage du
produit ayant subi auparavant l'action de plusieurs bains de traitement de surface.
[0031] Sur la figure 2 on a représenté la mise en oeuvre de l'unité selon L'invention pour
effectuer le bleuissement (traitement thermique) d'un produit 20 (un ou plusieurs
rubans métalliques obtenu par refendage de bande) en acier écroui. Les éléments déjà
décrits.portent Les mêmes références, mais seuls ceux actifs par rapport au produit
sont référencés. On voit donc sur cette figure que seules Les sections 3,5 sont en
service, Le produit étant détourné du bac de galvanistion par Le rouleau 7 et détourné
de La section de revêtement organique. On aura réglé dans cette application Le four
et son atmosphère (qui peut être l'air) à une température de L'ordre de 450-550°C.
On notera que Le four 5a possède en sortie des moyens de refroidissement brutal du
produit qui, mis en oeuvre à leur efficacité maximale, permettent d'abaisser sa température
aux environs de 90°C. L'équipement 10a sera alors constitué par un refroidisseur supplémentaire.
[0032] Sur La figure 3 c'est Le revêtement métallique d'un produit 30 qui est représenté,
Les sections actives étant ici aussi seules référencées.
[0033] Lorsque Le produit enfourné est un acier écroui, La section thermique 5 est sous
atmosphère appropriée, réglée pour obtenir une température de produit de L'ordre de
700 à 750°C, au besoin à l'aide du préchauffage, par le four 5a, qui est ensuite ramenée
par La section de refroidissement 6,également sous atmosphère protectrice,à une température
voisine de celle du bain (400 à 450°C si ce bain est un alliage de zinc) de la section
9. Cette section est totalement ou partiellement sous atmosphère, de préférence neutre,
pour éviter l'oxydation du revêtement.
[0034] L'équipement 10a est mis en service pour refroidir la bande revêtue jusqu'à une température
permettant d'assurer une complète solidification du revêtement, afin que Le produit
puisse s'enrouler sans dommage sur le rouleau 17. Dans La zone 11, L'équipement 11a
sera un refroidisseur complémentaire.
[0035] Dans Le cas où le produit à traiter est de L'acier laminé à chaud décapé ou laminé
à froid recuit, le four 5 est réglé pour porter Le produit entre 600 et 650°C. La
mise en service du four à induction n'est plus alors nécessaire que dans le cas où
l'on désire augmenter L'épaisseur de la bande sous La même vitesse de défilement.
Les autres sections et équipements sont réglés pour sensiblement les mêmes valeurs
que celles décrites ci-dessus.
[0036] On peut imaginer que L'équipement 10a soit un four et notamment le four 5b qui, démonté
de sa zone de préchauffage, est remonté dans La zone 10, permettant de transformer
Le dépôt métallique en un alliage avec Le métal de base. Dans ce cas,.Le refroidissement
ultérieur du produit sera réalisé par les équipements 11a et 14a.
[0037] La figure 4 illustre Le conditionnement de L'unité pour une galvanisation suivie
d'un revêtement organique du produit 40. On remarquera qu'à L'exception de la section
4, toutes Les sections et équipements sont activés. Le réglage de La galvanisation
s'opèrera comme indiqué ci-dessus, en fonction de La nature du produit enfourné, tandis
que la bande, à La sortie du refroidisseur complémentaire 11a est détournée par Le
rouleau 16 vers La section 12 pour ensuite être séchée par L'équipement 13a (un four
de cuisson) et être refroidie par le dispositif de refroidissement 14a. L'équipement
13a pourra avantageusement être constitué par le four à induction 5b si la mise en
oeuvre d'un préchauffage ne s'impose pas.
[0038] La figure 5 montre L'unité selon l'invention, configurée pour peindre un produit
50 qu'il faut dégraisser en 3, et/ou traiter en surface dans le poste de traitement
chimique 4, sécher dans Le four 5 à température réduite et à l'air avant de l'introduire
dans La section de revêtement organique 12.
[0039] L'équipement de revêtement organique et les équipements thermiques associés peuvent
être remplacés, dans L'unité selon t'invention, par des équipements de traitement
chimique ou d'électrodéposition pour réaliser le revêtement final du produit ou La
transformation chimique de la dernière épaisseur de sa couche de surface.
[0040] L'invention trouve une application intéressante dans Le domaine du traitement des
produits métallurgiques en feuille bande ou fil.
1. Unité de traitement en Ligne de produits métalLiques (20,30,40,50) en fils, bandes
ou feuillard, adaptée à réaliser sur Le produit à traiter en fonction de sa nature,
soit un revêtement métallique, soit un revêtement organique, soit Les deux successivement,
soit un traitement thermique seul ou associé aux revêtements susdits comportant entre
un dispositif de déroulement (1) et mise en continu du produit à traiter et un dispositif
d'enroulement (2) du produit fini, dans Le sens de circulation du produit au moins
une section thermique (5) d'apport de calories, une section (9) de revêtement métallique
comportant des moyens (7) pour La rendre inactive à L'agard du produit à traiter,
et une section (10a) de refroidissement, caractérisée en ce que Ladite section (5)
d'apport de calories, comporte un four de base (5a) dont La puissance maximale de
chauffe est définie par son aptitude à échauffer depuis La température ambiante jusqu'à
environ 750°C une quantité de métal au plus égale à 7 tonnes/heure traversant en continu
Ledit four, à une vitesse constante de passage au plus égale à 12 mètres par minute
et des moyens pour régler La puissance de ce four en-deça de sa puissance maximale
et pour fixer L'atmosphère de ce dernier.
2. Unité selon La revendication 1 caractérisée en ce qu'eLLe comporte en amont du
four (5a) susdit un four de préchauffage (5b) dont La puissance maximale est définie
par une élévation de La température du produit Le traversant sous La vitesse maximale
susdite d'environ 250°C.
3. Unité selon La revendication 1 ou La revendication 2 caractérisée en ce qu'elle
comprend en aval de La section (9) de revêtement métallique une section de revêtement
organique (12) comportant des moyens (16) pour La rendre inactive à L'agard du produit
à traiter.
4. Unité selon La revendication 3 caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de
guidage du produit entre Les deux sections (9,12) de revêtement définissant une première
zone (10) de circulation verticale du produit au sortir de La section (9) de revêtement
métallique , puis une première zone (11) de circulation horizontale haute puis une
zone de circulation verticale descendante du produit jusqu'à L'entrée de La section
de revêtement organique (12).
5. Unité selon La revendication 4 caractérisée en ce qu'elle comprend à La sortie
de La section (12) de revêtement organique une seconde zone (13) de circulation verticale
montante du produit suivie d'une seconde zone horizontale (14) sensiblement au niveau
de La zone (11) horizontale haute susdite.
6. Unité selon La revendication 5 caractérisée en ce que La première zone (10) de
circulation verticale montante susdite est équipée d'un dispositif de refroidissement
(10a) tandis que la seconde zone horizontale susdite comporte égaLement un dispositif
de refroidissement (11a).
7. Unité selon la revendication 6 caractérisée en ce que La première zone horizontaLe
(11) susdite comporte des moyens pour recevoir, de manière amovible soit un dispositif
de refroidissement soit un dispositif d'apport de calories
8. Unité selon La revendication 5 caractérisée en ce que La seconde zone (13) de circulation
montante du produit comporte des moyens pour recevoir de manière amovible un dispositif
d'apport de calories (13a).
9. Unité selon La revendication 4 caractérisée en ce que Les moyens pour rendre inactives
Les sections (9,12) de revêtement susdites sont constitués par des moyens (7,16) de
déviation du trajet du produit disposés entre Le four de base (5a) et La première
zone (10) de circulation montante et entre Les première (11) et seconde zones (14)
horizontales susdites.
10, Unité selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce
qu'elle comporte à la sortie du dispositif (1) de déroulement une section de dégraissage
rinçage (3) du produit et des moyens(3b, 15) de guidage du produit pour L'y conduire
ou l'éviter.
11. Unité selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce
qu'elle comporte en amont de La section de préchauffage (5b) une section de traitement
de surface (4).
12. Unité selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce
qu'elle comporte à La sortie du four de base (5a) une zone (6) de confinement d'at-
mosphère s'étendant jusqu'à La section de revêtement métallique (9) et constituant
régulateur de température du produit.