[0001] La présente invention concerne des absorbeurs métalliques de radiations nucléaires.
Elle a plus particulièrement pour objet des absorbeurs métalliques de radiations
nucléaires contenant du samarium métallique sous forme d'alliage métallique choisi
parmi l'une au moins des familles d'alliages cuivre-samarium, aluminium-samarium et
magnésium-samarium, respectivement, chacune desdites familles d'alliages contenant
de 0,05 à 95% en poids de samarium par rapport au poids total de l'alliage.
[0002] L'importance des programmes énergétiques électronucléaires dans le monde et le développement
des techniques nucléaires nécessitent des solutions de protection contre les radiations
nucléaires (périphérie des réacteurs, transport et stockage des déchets radioactifs,
machines nucléaires...). Il est donc de première importance et de première nécessité
de concevoir et fabriquer des absorbeurs de radiations efficaces et compétitifs.
[0003] Les matériaux d'absorption doivent répondre aux critères suivants:
- en premier lieu, posséder des propriétés nucléaires spécifiques: grande section
efficace de capture neutronique, faible émission de rayonnement secondaire, bonne
stabilité dans le temps par rapport aux rayonnements;
- avoir un point de fusion élevé pour supporter l'échauffement engendré par l'absorption
des rayonnements, et notamment des flux neutroniques;
- être bon conducteur de la chaleur pour faciliter le refroidissement vers l'extérieur;
- chaleur résiduelle pas trop importante (se dégageant sous forme de rayonnement après
l'arrêt);
- résistance mécanique suffisamment grande;
- résistance à la corrosion par rapport au réfrigérant, ou dans l'atmosphère de travail;
- présenter une bonne stabilité par rapport à la chaleur et au rayonnement;
- coût compétitif, tant sur le plan de la matière première que dans la mise en oeuvre.
[0004] Tous les éléments absorbent plus ou moins les radiations nucléaires, mais ceux qui
ont les propriétés neutrophages les plus marquantes sont: le cadmium, le bore, l'europium,
le hafnium, le gadolinium, le samarium et le dysprosium.
[0005] L'europium et le dysprosium, bien qu'ayant une grande section efficace de capture,
donnent lieu à des applications très limitées, étant donné leur prix très élevé.
[0006] Le gadolinium présente dans le spectre de neutrons thermiques la section efficace
de capture la plus élevée de tous les absorbeurs connus. On peut observer que par
exemple pour des neutrons d'énergie initiale de 10⁻¹ à 10⁻³ Electronvolts, sa section
efficace de capture est environ 100 fois plus élevée que celle du bore. Malheureusement,
dans la zone des neutrons épithermiques et des neutrons lents (énergie de 0,3 à 10²
Electronvolts, les propriétés d'absorption sont très diminuées comparativement au
bore.
[0007] Le matériau absorbeur le plus répandu et le plus connu sur le plan de la criticité
est sans conteste possible le bore, qui est utilisé sous différentes formes: bore
élémentaire, borures, carbure de bore, acide borique, oxyde, nitrure, etc. et de
nombreux brevets ont été déposés.
[0008] La mise en oeuvre des matériaux à base de bore est délicate: le bore élémentaire
a de mauvaises propriétés mécaniques, il est hautement oxydable à haute température
et sa résistance à la corrosion est mauvaise; il faut alors l'insérer sous forme de
composés chimiques définis dans diverses matrices, et ces matériaux composites posent
des problèmes d'homogénéité et sont délicats de mise en oeuvre.
[0009] Le hafnium a des propriétés d'absorption très inférieures au bore pour les neutrons
thermiques et épithermiques, son coût est élevé et sa mise en oeuvre délicate à cause
de son oxydabilité.
[0010] Le samarium, par rapport à tous les éléments cités précédemment, présente des propriétés
neutrophages extrême ment intéressantes, intermédiaires entre le bore et le gadolinium
pour les neutrons thermiques, supérieures au bore et au gadolinium pour les neutrons
intermédiaires et rapides; deux zones de résonance donnent deux faiblesses seulement
pour le samarium par rapport au bore, la première entre 1 et 5 eV d'énergie de neutron,
et la deuxième entre 30 et 40 eV, mais ces faiblesses peuvent être compensées par
la quantité d'éléments neutrophages introduite dans l'alliage final. Par rapport au
gadolinium, il est parfaitement clair que le samarium est plus intéressant globalement
sur tout le spectre d'énergie de neutrons.
[0011] C'est pourquoi le demandeur, conscient de l'intérêt du samarium, a cherché et trouvé
des moyens de l'allier à d'autres matières métalliques pour en faire des absorbeurs
de radiations nucléaires présentant toutes les qualités citées précédemment.
[0012] Ces nouveaux absorbeurs sont caractérisés par le fait qu'ils constituent essentiellement
trois familles d'alliages, une famille ayant pour métal de base l'aluminium, une
autre famille ayant pour métal de base le cuivre, et une troisième ayant pour métal
de base le magnésium. Ces trois familles de nouveaux alliages présentent globalement
des intérêts complémentaires. En effet, l'aluminium est très léger mais présente
au-dessus de 300°C des propriétés mécaniques assez faibles. En comparaison, le cuivre
est plus lourd, mais a une conductibilité thermique supérieure à celle de l'aluminium
(qui est déjà excellente) et donne des propriétés mécaniques élevées jusqu'à 500°C.
Le magnésium va donner lieu aux alliages les plus légers, mais sa tenue à la corrosion
est faible, et sa conductivité thermique plus basse que celle de l'aluminium. Dans
ces trois familles, les propriétés d'absorption des radiations nucléaires sont données
par la masse relative de samarium présente dans les matrices métalliques concernées.
La capacité d'absorption d'un élément est définie par sa section efficace de capture
neutronique, exprimée en BARN. A partir de cette section efficace

, on peut obtenir un coefficient d'absorption µ grâce à la relation:
µ = PN

µ est exprimé en cm⁻¹
P est la masse volumique du matériau en g/cm3
A est la masse atomique en g
est la section efficace de capture en cm2
N est le nombre d'Avogadro.
[0013] Pour calculer le coefficient d'absorption d'un alliage, il faut tenir compte de tous
les éléments d'addition présents, et utiliser alors la formule:

[0014] En considérant un élément d'addition donné i, le coefficient d'absorption de l'alliage
est directement fonction du pourcentage pondéral de cet élément dans l'alliage. Ainsi,
pour tous les alliages Al-Sm, Cu-Sm et Mg-Sm faisant l'objet du présent brevet, leur
coefficient d'absorption sera directement fonction du pourcentage en poids de samarium.
[0015] Mais venons-en aux familles d'alliages Al-Sm, Cu-Sm et Mg-Sm, donc d'alliages comportant
comme éléments principaux l'aluminium, le cuivre et le magnésium, associés au samarium
pouvant aller de 0,05% à 95% en poids de samarium par rapport au poids total de l'alliage
considéré. En-dessous de 0,05%, l'effet absorbant s'avère trop réduit, et au-dessus
de 95% en tombe dans le cas du samarium métal dont l'oxydabilité est élevée, les propriétés
technologiques peu intéressantes, un prix élevé et une mise en oeuvre difficile.
[0016] De préférence, on se situera avec les alliages de la famille Cu-Sm, dans une fourchette
de 0,05% à 50% de Sm, ou dans une fourchette de 70% à 90% de Sm. Avec les alliages
de la famille Al-Sm, on se situera préférentiellement dans une fourchette de 0,05%
à 25% en poids de Sm, et pour la famille Mg-Sm, dans une fourchette de 0,05 à 55%.
[0017] Ces fourchettes, sans être exclusives, présentent les meilleurs compromis de propriétés
technologiques et la teneur en samarium sera calculée en fonction du flux de radiation
à absorber.
[0018] L'aluminium, le cuivre et le magnésium utilisés peuvent être purs, ou alliés avec
n'importe quels autres éléments d'addition qui vont permettre de renforcer les propriétés
mécaniques des absorbeurs ou de modifier leurs propriétés technologiques (facilité
de mise en oeuvre, résistance à la corrosion, usinabilité, soudabilité...). De même,
parmi tous les éléments d'addition autres que l'aluminium, le cuivre, le magnésium
et le samarium, pourront être ajoutés d'autres éléments neutrophages tels que le gadolinium,
l'europium, le hafnium, le bore (en phase dispersée ou non), le cadmium, le lithium,
le dysprosium, etc. où pourront être insérées des fibres (en alumine, en carbure de
silicium, en bore, en carbone...).
[0019] Les alliages aluminium-samarium, ou cuivre-samarium, ou magnésium-samarium présentent
une très bonne facilité de mise en oeuvre par l'un au moins des procédés de fabrication
choisis parmi le moulage, que ce soit en sable, en coquille, sous haute ou basse pression,
le laminage à chaud ou à froid, l'extrusion, le forgeage, le formage sous vide...
[0020] Ces alliages faisant l'objet du présent brevet donnent des structures parfaitement
homogènes avec des sections efficaces de capture neutronique très régulières. La densité
des mélanges va être variable en fonction des proportions de samarium introduites
dans l'aluminium, le cuivre ou le magnésium. A titre indicatif, le tableau I donne
des valeurs de densité pour différentes compositions.

[0021] On peut voir que pour l'aluminium avec des alliages allant jusqu'à environ 25% en
poids de samarium, la densité reste faible et va donc permettre la fabrication d'absorbeurs
de radiations très légers. Par contre, avec les alliages Cu-Sm, la densité des deux
métaux étant plus voisine (8,92 pour le cuivre et 7,52 pour le samarium), les valeurs
de densités sont assez peu affectées par la teneur en samarium. Les alliages Mg-Sm
présentent bien évidemment les densités les plus faibles.
[0022] En ce qui concerne la conductibilité thermique, elle va être très variable en fonction
des alliages finalement retenus pour la fabrication des absorbeurs: les valeurs pour
le cuivre pur, l'aluminium pur, le magnésium pur et le samarium sont respectivement,
en W/m°K (entre 0 et 100°C): 394, 238, 155 et 10 (environ). On voit immédiatement
que le samarium par rapport aux trois autres éléments a une conduc tibilité très
faible. La conductibilité thermique du matériau métallique absorbeur final va dépendre
fortement du mélange retenu (Al-Sm, Cu-Sm ou Mg-Sm) et éventuellement des autres éléments
d'addition introduits dans les alliages pour en améliorer leurs propriétés mécaniques,
technologiques ou d'absorption. A titre d'exemple, un alliage Al-Sm à 10% de Sm va
avoir une conductibilité thermique de 150 W/m°K, un alliage Al-Si-Sm à 7% de silicium
et 2% de samarium, la même chose, enfin un alliage Cu-Sm à 4% de Sm montrera une conductibilité
thermique de 250 W/m°K environ. Cette notion de conductibilité thermique est importante
et va fortement influencer le choix de la composition optimale recherchée pour le
matériau absorbeur, car toute absorption de radiation (et spécialement la capture
neutronique) s'accompagne d'un dégagement de chaleur qu'il faudra évacuer des parties
chaudes vers les parties froides aussi rapidement que possible. On remarquera que
les matrices aluminium et cuivre sont de ce point de vue très bien placées.
[0023] En général, les points de début de fusion des alliages Al-Sm, Cu-Sm, Mg-Sm sont élevés,
ce qui leur confère une très bonne stabilité à haute température, et qui leur permet
de supporter sans problème l'échauffement provoqué par l'absorption des neutrons
ou d'autres rayonnements. L'intervalle de solidification varie en fonction de la composition
chimique et le tableau II indique quelques valeurs d'alliages étudiés.

[0024] Les masses atomiques du samarium (150,33 g) et du cuivre (63,5 g) étant élevées,
les radiations γ et χ seront fortement absorbées par ces deux éléments, tandis que
l'effet de l'aluminium et du magnésium est beaucoup plus faible.
[0025] La résistance à la corrosion, d'une manière générale, n'est pas ou peu affectée
par la présence de samarium pour des teneurs inférieures à 25% en poids, et les propriétés
de corrosion vont essentiellement dépendre de la nature des matrices aluminium, cuivre
et magnésium utilisées. Pour l'aluminium par exemple, des matrices aluminium-silicium
(7 à 10% de Si) et aluminium-magnésium vont présenter une bonne tenue à la corrosion
contre les agents atmosphériques, contre l'eau déminéralisée à 50°C ou en atmosphère
marine. Cette tenue pourrait encore être améliorée par des traitements de surface
appropriés (anodisation, alodine, peintures, revêtements plastiques...). Pour les
alliages cuivre-samarium ayant une teneur en samarium inférieure à 20% en poids,
la tenue à la corrosion n'est pratiquement pas affectée par la présence du samarium.
Cette tenue à la corrosion peut encore être améliorée par des additions de chrome,
de nickel, d'aluminium, d'étain...
[0026] En ce qui concerne les alliages magnésium-samarium, la tenue à la corrosion sera
en général faible, et l'utilisation de ceux-ci sera réservée à des applications en
milieu non corrosif.
[0027] A haute température, la tenue à l'oxydation des alliages Al-Sm est remarquable, du
même ordre de grandeur que celle des alliages conventionnels d'aluminium. L'utilisation
de tels matériaux à haute température ne posera donc pas de problème de tenue dans
le temps. Par contre, les alliages cuivre-samarium binaires peuvent poser problème,
car le cuivre s'oxyde à partir de 250°C et l'oxyde de cuivre est soluble dans le cuivre.
Pour les hautes températures, il est donc nécessaire d'utiliser un élément d'addition
supplémentaire qui va donner à la matrice ses propriétés de résistance à l'oxydation.
Ce sera par exemple le nickel, le chrome, l'aluminium...
[0028] Aux basses températures, il faut noter que toutes les familles Al-Sm, Cu-Sm et Mg-Sm
ne présentent aucun signe de fragilisation.
[0029] Les absorbeurs de radiations doivent présenter des propriétés mécaniques élevées
et aussi stables que possible à hautes températures. Pour ce faire, et en fonction
du cahier des charges imposé, un choix judicieux des alliages Al-Sm, Cu-Sm et Mg-Sm
et de leurs éléments d'addition supplémentaires sera effectué. Le bon compromis devra
être trouvé non seulement en fonction des caractéristiques méca niques, mais aussi
en fonction de la conductibilité thermique du poids, des caractéristiques nucléaires,
des possibilités de mise en oeuvre. A titre d'exemple, nous allons voir dans les
tableaux qui suivent des résultats d'essais mécaniques sur différents alliages Al-Sm
et Cu-Sm.

[0030] Le cas des alliages magnésium-samarium est un peu particulier; en effet, le cuivre
et l'aluminium ne dissolvent pas de samarium à l'état solide. Par contre, le magnésium
peut dissoudre jusqu'à 12% de samarium aux environs de 550°C, et cette solidibilité
n'est plus que de 2 ou 3% à température ambiante: cette particularité montre une possibilité
de durcissement structural par trempe et revenu sur ces alliages binaires.
[0031] L'usinage et le soudage des alliages Al-Sm, Cu-Sm et Mg-Sm, alliés ou non à d'autres
éléments conventionnels, ne posent pas de problèmes particuliers et toutes techniques
couramment utilisées dans la pratique pour ce type de matrice métallique conviennent.
[0032] A titre d'exemples d'application, on peut citer: les paniers de transport et de stockage
de déchets nucléaires, les racks de piscine pour le stockage des éléments combustibles
de réacteurs nucléaires, le blindage d'installations de décontamination, les abris
anti-atomiques et les protections nucléaires en général, les éléments de réacteurs
nucléaires, le blindage d'appareils de contrôle utilisant des rayonnements ou des
sources radioactives, le blindage de boîtiers électroniques, etc.
Préparation d'un alliage absorbeur de radiations nucléaires Cu-Sm 17-Cr 0,4
[0033] On place dans un creuset de graphite 1922 grammes de samarium métallique en morceaux,
9294 grammes de cuivre pur sous forme de lingots et 56 grammes de chrome pur. Le creuset
est ensuite introduit dans un four à chauffage électrique ou à chauffage par induction:
la fusion des métaux peut être effectuée sous vide ou sous atmosphère inerte.
[0034] Les métaux placés dans le creuset sont chauffés durant 1 heure à 1200°C, puis le
mélange résultant est maintenu durant 1 heure à 1100°C en vue de l'obtention d'une
masse liquide parfaitement homogène. Le four est ensuite ouvert, le sommet du creuset
débarrassé de ses incrustations et son contenu versé dans un moule tel un moule à
lingots, qui peut être refroidi à l'eau.
Préparation d'un alliage absorbeur de radiations nucléaires Al-Sm 12
[0035] On place 3740 grammes d'aluminium pur en morceaux et 510 grammes de samarium métallique
en morceaux dans un creuset de graphite. La fusion des métaux peut être effectuée
sous vide ou sous atmosphère inerte, une fois le creuset introduit dans un four à
chauffage électrique ou à chauffage par induction.
[0036] Avant de démarrer le chauffage, il convient de débarrasser les morceaux de samarium
de toute trace d'humidité, car il y aurait risque d'explosion lors du contact avec
l'aluminium en fusion. La masse métallique est premièrement portée à 660°C pour faire
fondre l'aluminium, puis portée à 1100°C durant environ 1 heure. Le samarium se dissout
progressivement dans l'aluminium liquide. Après dissolution complète du samarium,
la température est réduite à 800°C, le four est ouvert, les oxydes surnageant à la
surface du liquide éliminés et le contenu du creuset versé dans un moule, tel un moule
métallique, un moule de sable, un moule en céramique ou un moule à lingots.
[0037] Dans les deux cas ci-dessus, une fois la préforme obtenue par moulage ou la mise
en lingot, l'alliage obtenu peut être mis dans sa forme définitive à l'aide des techniques
de transformation usuelles, telles l'usinage, le forgeage, le laminage ou l'extrusion.
1. Absorbeurs métalliques de radiations nucléaires contenant du samarium métallique
sous forme d'alliage métallique choisi parmi l'une au moins des familles d'alliages
cuivre-samarium, aluminium-samarium et magnésium-samarium, respectivement, chacune
desdites familles d'alliages contenant de 0,05 à 95% en poids de gadolinium par rapport
au poids total de l'alliage.
2. Absorbeurs métalliques selon la revendication 1, caractérisés en ce que la famille
d'alliages cuivre-samarium contient de 0,05 à 50% ou de 70 à 90% en poids de samarium
par rapport au poids total de l'alliage.
3. Absorbeurs métalliques selon la revendication 1, caractérisés en ce que la famille
d'alliages aluminium-samarium contient de 0,05 à 25% en poids de samarium par rapport
au poids total de l'alliage.
4. Absorbeurs métalliques selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisés en ce
que la famille d'alliages magnésium-samarium contient de 0,05 à 55% en poids de samarium
par rapport au poids total de l'alliage.
5. Absorbeurs métalliques selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisés en ce
que les alliages métalliques contiennent un ou plusieurs éléments métalliques additionnels
destinés à renforcer ou améliorer les propriétés mécaniques, physiques ou technologiques
des absorbeurs.
6. Absorbeurs métalliques selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisés en ce
que les alliages métalliques contiennent un ou plusieurs éléments métalliques neutrophages
additionnels.
7. Absorbeurs métalliques selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisés en ce
que les alliages métalliques contiennent des fibres, telles des fibres d'alumine,
de carbure de silicium, de bore ou de carbone par exemple.
8. Absorbeurs métalliques selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisés en ce
que les alliages métalliques contiennent un ou plusieurs éléments métalliques additionnels
destinés à renforcer ou améliorer la résistance à la corrosion des absorbeurs.
9. Utilisation des absorbeurs métalliques selon l'une des revendications 1 à 8 pour
l'absorption de radiations nucléaires, en particulier les neutrons et les rayonnements
γ et X.