[0001] L'invention concerne un appareillage automatisable et flexible permettant le dépôt
électrolytique à très haute définition de métaux. Il comprend un conduit capillaire
dans lequel l'électrolyte est injecté et au centre duquel se trouve une fibre optique
qui canalise le faisceau laser.
[0002] Les procédés classiques de déposition électrolytique sont limités en vitesse ( <1000
Å/sec) et en confinement (> mm²). Il est indispensable aujourd'hui de déposer vite
(> µm/sec) et sur de très petites surface (quelques 10³ µm² par exemple) pour réaliser
l'interconnection de cicuits intégrés. Vitesse et confinement peuvent être éventuellement
améliorés en pratiquant de manière simultanée l'électrolyse assistée par laser d'une
part et l'électrolyse sous jet d'autre part.
[0003] On connaît déjà aujourd'hui un système d'électrolyse assistée par laser accompagné
d'un jet.
Dans ce système, un liquide électrolytique est comprimé dans un réservoir. Une ouverture
pratiquée dans la paroi de ce dernier permet au liquide de s'échapper sous forme d'un
jet. Dans l'axe de ce jet,le faisceau laser traverse la solution et suit le chemin
parcouru par l'électrolyte.
[0004] L'ensemble, jet électrolytique et faisceau laser rencontre une surface d'arrêt sur
laquelle se déposent les atomes métalliques.
La surface d'arrêt peut se déplacer dans les trois directions de l'espace (x,y,z).
Le déplacement s'effectue à l'aide de moteurs pas à pas synchrones, par exemple, dont
la vitesse peut être variée suivant les trois axes (x,y,z) et commandé par ordinateur.
[0005] Un tel système présente plusieurs inconvénients.
a) La qualité du dépôt (homogénéité de structure, adhérence au substrat, profil) dépend
de la géometrie relative jet/faisceau laser. Le dépôt est polycristallin, très adhérent
avec un profil fiable quand la canalisation du rayonnement est bien assurée dans l'écoulement.
Ceci n'est le cas que lorsque ce dernier est laminaire. Or, il est impossible de contrôler
cette caractéristique avec fiabilité en pratiquant une ouverture ponctuelle dans le
réservoir contenant l'électrolyte.
En général, l'écoulement est turbulent et l'impact du faisceau sur la cible s'en trouve
perturbé. Il s'ensuit une instabilité dans les paramètres du dépôt : positionnement,
linéarité dans le cas d'un traçage, constitution du matériau déposé et un manque de
fiabilité dans le procédé. Ceci est d'autant plus critique dans le cas de dépôt ponctuel
à très fort confinement ou de tracés linéaires de faible section en circuit fermé
(exemple : fermeture d'une piste sur elle-même).
b) Le rayonnement étant partiellement absorbé par le bain électrolytique, l'indice
optique de celui-ci se trouve modifié dans la zone traversée (qui est alors chauffée)
par rapport au reste du liquide.
En e uide froid et liquide chaud ont des densités atomiques différentes
(et par conséquent des indices differents) ce qui est en partie compensé par des mouvements
convectifs entre les parties chaudes et froides du liquide. Ces mouvements provoquent
la diffusion du rayonnement laser et, par la suite, réduisent la densité d'énergie
optique à l'impact du faisceau sur la cible.
c) Le système manque de fléxibité, il est en effet impossible de déposer des métaux
dans des endroits hors de vue directe de la source de rayonnement.
d) Il est également impossible de réaliser plusieurs dépôts distincts simultanément
avec la même source laser.
[0006] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvenients. L'invention, telle
qu'elle est caractérisée dans les revendications résout le problème consistant à créer
un appareillage permettant de réaliser des dépôts métalliques d'excellente qualité
de manière rapide et précise dans des endroits difficiles d'accès et de manière multiple.
Suivant la présente invention, l'appareillage pour le dépôt ponctuel de métaux sur
des substrats solides à l'aide de rayonnement laser avec ou sans source extérieure
électrique est caractérisé par l'utilisation d'un rayonnemnt laser canalisé au coeur
d'une fibre optique que l'on centre dans un conduit capillaire souple. Dans celui-ci
circule l'électrolyte contenant en dissolution le métal à déposer, qui est ainsi projeté
sur le substrat à la sortie du conduit capillaire dans la zone irradiée par le rayonnemnt
laser. Un second capillaire contenant le précédent capillaire et sa fibre optique
recueille par aspiration le liquide contenant les ions métalliques non déposés. De
par ce procédé, seule la zone irradiée est soumise à l'action du bain électrolytique
et il n'y a pas d'écoulement de liquide en dehors du point d'impact du jet.
Suivante une variante de l'invention, le rayonnement laser est scindé en plusieurs
rayons qui sont canalisés au coeur de plusieurs fibres optiques, chacune d'elles étant
centrée dans un conduit capillaire souple dans lequel circule la solution électrolytique
qui est ainsi a) projetée sur le substrat à la sortie du capillaire dans la zone irradiée
par le rayonnement laser et b) récupérée par le second capillaire enveloppant l'ensemble
formé par le capillaire d'injection et la fibre y contenu .
Le rayonnement laser est délivré par un laser continu, par exemple de type Argon (Ar⁺)
ou Krypton (Kr⁺) suivant le type de matériau à déposer. La puissance délivrée se situe
entre 10² W/cm² et 10⁶ W/cm² au point où se situe le dépôt. La fibre optique canalisant
le faisceau laser est d'un type connu fonctionnant en monomode ou en multimode. La
partie utile de la fibre optique, appelée aussi coeur de la fibre optique, canalise
le faisceau laser. Le diamètre du coeur de la fibre est choisi en fonction du confinement
voulu (1 µm →500 µm). D'autre part, plusieurs dépôts distincts peuvent être réalisés
simultanément avec la même source laser. A cette fin, le faisceau laser d'origine
est scindé suivant une procédure décrite dans le brevet US 4.469.551, en plusieurs
faisceaux, chacun est canalisé par une fibre jusqu'à la zone de travail.
Par conduit capillaire souple, on comprend une canalisation en matériau inerte, par
exemple en Téflon®, de diamètre extérieure par exemple 1000µm et de diamètre interieure
par exemple 500µm, dans laquelle est introduite une fibre optique de diamètre extérieure
par exemple 125µm. Le choix d'un capillaire souple résulte de la nécessité de conduire
la solution électrolytique préférentiellement sur une zone de la cible sous une jet;
zone éventuellement difficile d'accès ou hors de vue directe de la source de rayonnement,
d'où la souplesse de l'appareillage. L'électrolyte circulant dans le conduit capillaire
souple contient en solution le métal à déposer. Parmi les métaux susceptibles d'être
déposés sur un substrat solide, citons à titre d'exemple Au, Cu, Ni, Pd, Ag, Cr, Zn,...
. Dans le cas de par exemple Au, Cu,.., l 'électrolyte choisi est par exemple
du type respectivement cyanure et sulfate. Tout autre type d'électrolyte existant
sur le marché peut être choisi sans sortir du cadre de la présente invention. Le choix
de l'électrolyte dépend de la nature du film métallique que l'on souhaite fabriquer.
Suivant une variante de l'appareillage, la cible ou le dispositif propulseur comprenant
la chambre contenant le liquide et le capillaire souple contenant la fibre optique
peut être manipulé par ordinateur. L'automatisation du système par ordinateur comprend
: a) le contrôle de l'électrolyte (concentration des ions, acidité et température)
par prélèvement continu, b)le tracé automatique du dépôt par déplacement programmé
de la cible en regard du jet ou du jet par rapport à la cible (si celle-ci est de
volume trop important), c) le contrôle de la stabilité de la source de rayonnemnt
par diode photoélectrique. Cette automatisation permet de réaliser des dépôts homogènes,
d'épaisseur constante et de géometrie pré-établie.
Selon une autre variante de l'invention et sans changer les éléments de l'appareillage
décrit précédemment, il est possible de déposer des métaux à partir d'une solution
électrolytique sans source extérieure de courant (méthode "electroless"). Suivant
l'état des connaissances établies dans ce domaine, les dépôts peuvent se développer
suivant deux modes chimiques distincts.
a) Dépôt par immersion
[0007] Par projection, à travers un conduit capillaire, d'un électrolyte contenant des ions
métalliques plus nobles par example : le sulfate de cuivre (CuSO₄), sur un substrate
métallique moins noble par exemple le fer (Fe) il se produit un réaction d'échange,
par exemple :
Cu⁺⁺ + Fe → Fe ⁺⁺ + Cu
entraînant le dépôt du métal initialement dans la solution sur le substrat solide.
b) Dépôt catalytique
[0008] Conjointement à la solution contenant les ions métalliques par exemple des ions Nickel
(Ni⁺⁺) à déposer, on ajoute dans celle-ci une substance réductrice par exemple (l'hypophosphite
de Na : NaH₂PO₂) que apporte des électrons au système d'ions suivant les réactions
(a) et (b). La substance réductrice joue alors le même rôle que la source extérieure
de courant dans le procédé avec tension électrique décrit précédemment:

[0009] Dans le cas d'un substrat de type non catalytique,(citons à titre d'exemple les plastiques
ou les céramiques), il faut préalablement activer la surface par des substances comme
par exemple le PdCl₂ et le SnCl₂ . Dans les deux modes cités plus haut, le système
proposé comprenant capillaire d'aspiration, capillaire d'injection et fibre optique,
remplit les mêmes fonctions que le système précédent (avec source de courant), c'est-à-dire
un appareillage qui réalise des dépôts métalliques d'excellent qualité, de manière
rapide et précise dans des endroits difficiles d'accès et de manière multiple.
[0010] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent en l'utilisation conjuguée
de la très grande flexibité du système de propulstion électrolytique obtenue par l'utilisation
d'un conduit capillaire et de la très grande maniabilité du système optique grâce
à la canalisation du faisceau laser dans une fibre optique. L'inertie du précédent
système est ainsi évitée. En effet, le boîtier conteantn l'électrolyte et le faisceau
laser est ici extrêment maniable. Il permet de plus et sans autre adjonction d'écrire
des pistes métalliques miniaturisées et diversifiées. Dans des endroits difficiles
d'accès, sa géométrie permet de la miniaturiser et de le monter conjointement avec
d'autres boîtiers indentiques sur un même chassis.
Enfin, la source d'électrolyte et la source de rayonnement étant conjuguées à l'extrémité-même
du capillaire, la fonction de dépôt peut-être réalisée en tout endroit difficile d'accès,
grâce à la flexibilité de l'ensemble capillaire/fibre.
[0011] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures 1,2,3,4,5,6.
Les figures 1 et 5 représentent le schéma général de l'appareillage conformément à
la présente invention.
Les figures 2, 3 et 6 représentent respectivement la cellule électrolytique, le positionnemnt
de la fibre dans le capillaire d'injection, le capillaire d'aspiration.
La figure 4 montre comment l'appareillage peut s'intégrer dans un système à multifibres.
[0012] Un faisceau de lumière (1) fournit par un laser (2) est concentré à l'aide d'un dispositif
optique (3) piloté dans les trois directions par un manipulateur (4) commandé par
un ordinateur (5). Le faisceau concentré est canalisé par l'intermédiaire d'une fibre
optique (6) à l'intérieur de la cellule d'électrolyse (7). Le liquide électrolytique
(8), contenant les métaux à déposer est amené par l'intermédiaire d'une première pompe
(9) dans la cellule d'électrolyse (7). La cellule d'électrolyse (7) est composée de
3 parties. Une première partie comprend une chambre (10) à volume constant qui permet
d'obtenir, un débit constant de liquide. D'autre part, une première électrode circulaire
(11) assure le contact électrique dans le liquide et crée les ions nécessaires au
bon fonctionnement de l'électrolyse. La second partie consiste en un cône de propulsion
électrolytique (12) servant pour la mise en forme du jet. Sur ce cône (12) deux modèles
de conduit capillaire peuvent venir se fixer: a) conduit capillaire d'injection (13)
simple, b) un double conduit capillaire (33) qui comprend un conduit d'injection (13)
et sa fibre (6) lui même contenu dans un second conduit capillaire d'aspiration (32).
Différentes sections (14) de conduit capillaire (13) sont disponibles. Cela dépend
du confinement voulu du dépôt. La troisième partie (15) assure d'une part la fixation
de la fibre optique (6) à la cellule d'électrolyse et d'autre part, elle permet de
comprimer un joint torique (16) qui maintient la parfaite étanchéité de l'ensemble
du système.
Le jet (17), comprenant le liquide électrolytique (8) et le faisceau laser (1),est
arrêté par la surface (18) sur laquelle se déposer le métal à électrolyser. Cette
surface (18) sert de seconde électrode pour refermer le circuit électrique. La tension
électrique fournie aux deux électrodes (11) et (18) est délivrée par une alimentation
(19).
La formation de pistes métalliques sur la surface d'arrêt (18) est assurée par le
déplacement; soit de cette même surface (18) par rapport au jet (17); soit par celui
de la cellule d'électrolyse (7) par rapport à la surface (18). Le déplacement x-y
est obtenu par un manipulateur x-y-z (4) commandé par ordinateur (5). L'écoulement
laminaire à la sortie du conduit capillaire souple (13) est obtenu par le positionnement
(20) de la fibre optique (6) par rapport à l'extrêmité du conduit capillaire souple
(13) . De même, le domaine (21) du jet (17) dans lequel l'écoulement reste laminaire
jusqu'à l'impact sur la cible (18) est contrôlé par un manipulateur (4) suivant l'axe
z. Après impact sur la cible (18) l'électrolyte (8) ou (29) est récupéré selon deux
schemas distincts (figure 1 et figure 5). L'un et l'autre dépendent de la géométrie
de la cible (18) sur laquelle on veut déposer des métaux. Dans un premier cas (figure
1), le liquide (22) contenant les ions métalliques non déposés est recueilli dans
un bac (23). Une second pompe (24) assure le retour du liquide (22) à l'origine. Dans
une second situation , figure 5 et figure 6, le liquide (22) contenant les ions métalliques
non déposés est récupéré par aspiration par l'intermédiaire d'un second conduit capillaire
(32) enrobant le conduit (13) contenant la fibre optique (16). L'aspiration s'effectue
par la pompe (24). Un système de vannes (25) et (26) permet de commuter les récipients
(27) et (28). Alors que dans l'un (27), se trouvent les ions métalliques, le second
récipient (28) contient une solution de nettoyage (29). Cette solution de nettoyage
(29) permet par la suite de déposer à l'aide du même appa reillage
d'autres métaux sans risque de contamination.
[0013] Grâce à un réseau multifibre (30) semblable à celui développé par L.D. Laude dans
son brevet US 4469551, un faisceau de lumière (1) fourni par un seul laser (2) peut
être canalisé dans plusieurs fibres (30). Il est ainsi possible de réaliser plusieurs
dépôts identiques ou différents (en qualité et/ou en forme) simultanément avec la
même source laser (2) en disposant plusieurs postes d'électrolyse (31) semblables
à celui décrit précédement.
1) Appareillage pour le dépôt électrolytique ponctuel de métaux sur des substrats
solides (18) à l'aide de rayonnement laser (2) avec ou sans source extérieure (19)
électrique, caractérisé par l'utilisation d'un rayonnement laser (2) canalisé au coeur
d'une fibre optique (6) que l'on centre dans un concuit capillaire souple (13). Dans
celui-ci circule l'electrolyte, contenant en dissolution le métal à déposer, qui est
ainsi projeté sur le substrat (18) à la sortie du conduit capillaire (13) dans la
zone irradiée par le rayonnement laser (2).
2) Appareillage pour le dépôt électrolytique de métaux sur des substrats solides (18)
à l'aide de rayonnement laser (2) avec ou sans source extérieure électrique (19) suivant
la revendication 1, caractérisé en ce que, après son impact sur le substrat (18),
l'électrolyte (8) ou (29) est dans un premier temps recupéré par l'intermédiaire d'un
second conduit capillaire (32) enrobant le conduit capillaire (13) contenant la fibre
optique (6), le conduit capillaire (32) apsirant l'électrolyte (8) ou (29) projeté
après impact sur la cible (18). Dans un deuxième temps, l'électrolyte (8) et (29)
est recyclé.
3) Appareillage pour le dépôt électrolytique de métaux sur des substrats solides (18)
à l'aide de rayonnement laser (2) avec ou sans source extérieure électrique (19) suivant
les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que le rayonnement laser (2) est scindé
en plusieurs rayons qui sont canalisés au coeur de plusieurs fibres optiques (30),
chacune d'elles étant centrée dans un conduit capillaire souple (13) dans lequel circule
la solution électrolyte qui est ainsi projétée sur le substrat (18) à la sortie du
conduit capillaire souple (13) dans la zone irradiée par le rayonnement laser (2).
L'electrolyte (8) ou (29) est récupéré par un conduit capillaire aspirant (32).
4) Appareillage pour le dépôt électrolytique de métaux sur des substrats solides (18)
à l'aide de rayonnement laser (2) avec ou sans source électrique extérieure (19) suivant
les revendications 1,2, et 3 caractérisé en ce que la cible (18) ou le dispositif
propulseur comprenant la chambre (10) contenant le liquide (8) et le capillaire souple
(13) contenant la fibre optique (6) et le conduit capillaire aspirant (32) peuvent
être manipulés par l'ordinateur (5).
Revendications modifiées conformément à la règle 86(2) CBE.
1) Appareillage pour le dépôt électrolytique ponctuel de métaux sur des substrats
solides (18) à l'aide de rayonnement laser (2) avec ou sans source extérieure (19)
électrique, caractérisé par l'utilisation d'un rayonnement laser (2) canalisé au coeur
d'une fibre optique (6) que l'on centre dans un conduit capillaire souple (13). Dans
celui-ci circule l'électrolyte, contenant en dissolution le métal à déposer, qui est
ainsi projeté sur le substrat (18) à la sortie du conduit capillaire (13) dans la
zone irradiée par le rayonnement laser (2).
2) Appareillage pour le dépôt électrolytique de métaux sur des substrats solides (18)
à l'aide de rayonnement laser (2) avec ou sans source extérieure électrique (19) suivant
la revendication 1, caractérisé en ce que, après son impact sur le substrat (18),
l'électrolyte (8) ou (29) est dans un premier temps recupéré par l'intermédiaire d'un
second conduit capillaire (32) enrobant le conduit capillarie (13) contenant la fibre
optique (6), le conduit capillaire (32) aspire l'électro lyte
(8) ou (29) projeté après impact sur la cible (18). Dans un deuxième temps, l'électrolyte
(8) et (29) est recyclé.
3) Appareillage pour le dépôt électrolytique de métaux sur des substrats solides (18)
à l'aide de rayonnement laser (2) avec ou sans source extérieure électrique (19) suivant
les revendications 1 et 2 caractérisé en ce que le rayonnement laser (2) est scindé
en plusieurs rayons qui sont canalisés au coeur de plusieurs fibres optiques (30),
chacune d'elles étant centrée dans un conduit capillaire souple (13) dans lequel circule
la solution électrolyte qui est ainsi projétée sur le substrat (18) à la sortie du
conduit capillaire souple (13) dans la zone irradiée par le rayonnement laser (2).
L'électrolyte (8) ou (29) est récupéré par un conduit capillaire aspirant (32).
4) Appareillage pour le dépôt électrolytique de métaux sur des substrats solides (18)
à l'aide de rayonnement laser (2) avec ou sans source électrique extérieure (19) suivant
les revendications 1,2, et 3 caractérisé en ce que la cible (18) ou le dispositif
propulseur comprenant la chambre (10) contenant le liquide (8) et le capillaire souple
(13) contenant la fibre optique (6) et le conduit capillaire aspirant (32) peuvent
être manipulés par l'ordinateur (5).
5) Appareillage pour le dépôt électrolytique de métaux sur des substrats solides (18)
à l'aide de rayonnement laser suivant les revendications 1, 2, 3, 4 caractérisé en
ce que la polarisation électrique de la solution électrolytique par l'électrode 11
est l'inverse de celle utilisée pour le dépôt permettant ainsi le décapage du substrat.
6. Appareillage pour le dépôt électrolytique de métaux sur des substrats solides (18)
à l'aide de rayonnement laser suivant les revendications 1, 2, 3, 4, 5 caractérisé
en ce que l'extrémité du conduit capillaire aspirant 32 est adaptée à la géométrie
du substrat en sa zone à recouvrir sélectivement.