[0001] La présente invention a pour objet des procédés de fabrication mécanisée de bijoux
comportant une pluralité de petites pierres jointives enchâssées dans un support en
métal précieux et les bijoux obtenus par ce procédé. Le secteur technique de l'invention
est celui de la fabrication des bijoux.
[0002] L'utilisation de machines-outils à commande numérique permet d'usiner, dans des supports
en métal précieux, notamment en or, des logements destinés à recevoir un pavage de
petites pierres précieuses jointives avec la très grande précision requise pour une
telle application qui est de l'ordre de 0,01 mm. L'utilisation de ces machines permet
également d'enlever du métal à la périphérie de chaque logement pour laisser en place
des griffes qui sont ensuite déformées pour sertir chaque pierre.
[0003] On connaît un procédé d'usinage qui permet de laisser, à la périphérie de chaque
pierre, six griffes ayant un pied de section réduite qui est déformé de façon permanente
par flambage en appuyant un outil de sertissage sur les griffes.
[0004] Traditionnellement, les opérations de sertissage des pierres sont exécutéesmanuellement,
de sorte que l'opérateur peut doser l'effort appliqué sur le poinçon de sertissage
afin d'éviter d'écraser les pierres précieuses ou semi-précieuses fragiles.
[0005] Le sertissage manuel est une opération longue et onéreuse et il est intéressant de
mécaniser celle-ci. Dans le cas où le support en métal est plan et où les griffes
sont déformées par une pression perpendiculaire au support, on peut monter sur le
porte-outil de la machine-outil un poinçon en forme de plateau plan qui s'appuie simultanément
sur toutes les griffes pour les faire flamber.
[0006] Dans le cas où le support en métal est courbe, on peut monter sur le porte-outil
un on plusieurs petits poinçons et programmer les déplacements de la table de la machine-outil
pour qu'elle présente successivement toutes les griffes sous les poinçons et que ceux-ci
se déplacent verticalement pour faire flamber les griffes.
[0007] Toutefois le sertissage mécanique se heurte à une grande difficulté qui est due à
la différence de hauteur des pierres. En effet, il est possible, par passage à travers
des séries de tamis, de calibrer les pierres avec une très grande précision de l'ordre
de 0,02 mm sur le diamètre des pierres, mais il n'est pas possible de les classer
avec la même précision en ce qui concerne la hauteur de la partie des pierres située
au-dessus du siège conique sur lequel elles prennent appui.
[0008] Si l'on fait du sertissage mécanique, comme le déplacement vertical de l'outil de
sertissage est forcément le même pour toutes les pierres, les pierres les plus hautes
sont écrasées par les griffes et le sertissage mécanique n'est pas possible.
[0009] L'objectif de la présente invention est de procurer des procédés de fabrication mécanisée
de bijoux comportant une pluralité de petites pierres jointives, serties dans un support
en métal précieux, lesquels procédés permettent d'effectuer mécaniquement le sertissage
des pierres par flambage des griffes sans risquer d'écraser les pierres les plus hautes
et permettent que les faces externes de toutes les pierres,appelées tables, se trouvent
dans le même plan après sertissage.
[0010] Un procédé selon l'invention de fabrication mécanisée de bijoux comportant une pluralité
de petites pierres jointives enchâssées dans un support en métal, est du type connu
selon lequel on usine dans le support des logements juxtaposés comportant chacun un
siège conique, destiné à recevoir une pierre et des griffes de sertissage situées
à la périphérie de chaque logement.
[0011] L'objectif de l'invention est atteint par un procédé selon lequel on usine lesdits
logements de façon à ne laisser subsister qu'un siège suffisamment étroit
pour être facilement déformable, on place une pierre dans chaque logement, on appuie
sur les tables desdites pierres, de sorte que la poussée exercée sur les pierres les
plus hautes déforme ledit siège étroit et que les tables de toutes les pierres se
trouvent placées à une même distance de la face externe dudit support et on sertit
les pierres en appuyant un outil de sertissage sur lesdites griffes.
[0012] Selon un mode de réalisation préférentiel, on usine dans chaque siège une première
gorge dont le sommet est dirigé vers le bas, laquelle délimite un siège central très
etroit.
[0013] Avantageusement, on usine, en outre, dans chaque logement, une deuxième gorge située
au-dessous du siège central, laquelle délimite, avec le fond de la première gorge,
des supports dudit siège central qui sont rattachés au corps du support en métal par
un voile mince déformable en flexion.
[0014] L'invention a pour résultat la possibilité d'effectuer mécaniquement et automatiquement,
sur une machine à commande numérique programmée,non seulement toutes les opérations
d'usinage du support, mais également le sertissage de petites pierres ayant des hauteurs
différentes.
[0015] Grâce aux procédés selon l'invention, on évite tout risque d'écrasement des pierres
pendant le sertissage mécanisé.
[0016] De plus, on obtient des bijoux comportant un pavage de petites pierres dans lequel
toutes les tables des pierres, c'est-à-dire les faces externes et visibles, sont situées
à la même distance de la face externe du support malgré les différences de hauteur
des pierres d'où un meilleur aspect esthétique qui est une qualité essentielle pour
un bijou.
[0017] Bien que le procédé d'usinage du support selon l'invention soit destiné plus particulièrement
à permettre un sertissage mécanisé, il est précisé que ce même procédé pourrait être
utilisé avec un sertissage manuel pour éviter tout risque d'écrasement des pierres.
[0018] Dans le cas de pierres enchâssées dans un support plan, on peut utiliser un outil
de sertissage en forme de plateau, comportant des évidements en creux à l'emplacement
des griffes, que l'on appuie d'abord sur les tables de toutes les pierres pour les
amener dans le même plan, malgré les différences de hauteur des pierres, puis on continue
à descendre le plateau qui appuie sur toutes les griffes en même temps pour les faire
flamber et sertir les pierres.
[0019] La description suivante se réfère aux dessins annexés qui représentent, sans aucun
caractère limitatif, plusieurs étapes successives d'un procédé de fabrication de bijoux
selon l'invention.
La figure 1 est une coupe verticale partielle à la fin d'une première étape d'usinage
d'un support de bijou selon l'invention.
La figure 2 est une coupe verticale partielle à la fin d'une deuxième étape.
La figure 3 est une coupe verticale partielle après une troisième étape.
La figure 4 est une coupe verticale partielle d'un bijou pendant l'étape d'enfoncement
des pierres dans leur logement.
La figure 5 est une coupe verticale partielle d'un bijou après sertissage des pierres.
[0020] La figure 1 représente une coupe verticale partielle d'un support en métal précieux
1, dans lequel ont été usinés des logements cylindro-coniques 2 juxtaposés.
[0021] Chaque logement 2 comporte un siège conique 3. Chaque logement 2 est destiné à recevoir
une petite pierre précieuse, par exemple un brillant, qui prend appui sur le siège
3. Les pierres précieuses sont calibrées avec une grande précision par passage à travers
des séries de tamis dont les mailles ont des ouvertures qui décroissent par exemple
de 0,05 mm ou de 0,02 mm d'un tamis au suivant. Le diamètre des alésages 4, situés
au-dessus des sièges 3, correspond sensiblement au diamètre des pierres, de sorte
que chaque pierre pénètre avec un très faible jeu dans son logement.
[0022] Les opérations d'usinage d es alésages cylindriques 2 et 4 et des sièges
coniques sont réalisées mécaniquement sur une machine-outil à commande numérique.
[0023] On connaît un procédé suivant lequel, après avoir usiné les alésages cylindro-coniques
2, 3, 4 juxtaposés, on monte sur le porte-outil de la machine-outil à commande numérique,
des fraises rotatives avec lesquelles on enlève les ponts en métal qui séparent les
alésages 4 voisins,en laissant subsister à la périphérie de chaque alésage, un certain
nombre de griffes de sertissage, par exemple six griffes.
[0024] On connaît également des procédés d'usinage permettant de laisser subsister des griffes
qui présentent un pied de section réduite, de sorte que,lorsqu'on appuie sur une griffe,le
pied subit une déformation permanente par flambage et les têtes des griffes s'appuient
contre la pierre qui est située dans le logement 4 et qui est maintenue en place par
sertissage.
[0025] A ce jour, les opérations de sertissage des pierres sont réalisées manuellement au
moyen d'un outil de sertissage que l'on appuie successivement sur la tête de chaque
griffe en dosant soigneusement la pression pour éviter d'écraser les pierres qui sont
fragiles.
[0026] L'usinage des supports en métal sur des machines-outils à commande numérique permet
de programmer ces machines pour qu'elles effectuent automatiquement toutes les opérations
d'usinage des logements et des griffes d'un support pouvant recevoir jusqu'à 60 pierres
juxtaposées par centimètre carré et,une fois que ces opérations ont été programmées,
elles peuvent être répétées un grand nombre de fois d'où un coût d'usinage relativement
faible malgré la très grande précision exigée. Toutefois, le coût du sertissage manuel
reste élevé et, de plus, il est difficile de trouver des spécialistes qualifiés en
sertissage traditionnel et il est intéressant de pouvoir effectuer celui-ci mécaniquement
et automatiquement au moyen d'un ou plusieurs outils de sertissage montés sur le porte-outils
d'une machine à commande numérique.
[0027] A ce jour, le sertissage mécanique des pierres ne peut être réalisé à cause de la
différence de hauteur de la partie des pierres située au-dessus du siège, différence
qui atteint plusieurs dizièmes de millimètres pour des pierres d'une même classe granulométrique.
[0028] En cas de sertissage mécanisé, il n'est pas possible de doser la pression exercée
sur chaque griffe. Il en résulte que les pierres les plus hautes sont comprimées exagérément
par les griffes ou par l'outil de sertissage et se brisent.
[0029] Le procédé de fabrication selon l'invention permet de remédier à cette difficulté
et d'effectuer mécaniquement les opérations de sertissage sans écraser les pierres.
[0030] La figure 2 représente la deuxième étape d'un procédé selon la présente invention.
[0031] Au cours de cette étape, la table de la machine-outil déplace le support 1 sous une
fraise 5 qui est montée sur le porte-outil et qui tourne autour de son axe x x1.
[0032] La machine positionne le support 1, de telle sorte que l'axe de chaque alésage soit
aligné successivement avec l'axe x x1 de la fraise. La fraise 5 représentée sur la
figure 2, comporte une arête de coupe verticale 5a. En variante, cette arête peut
être légèrement inclinée vers l'extérieur en s'éloignant du sommet.
[0033] La fraise 5 comporte une deuxième arête de coupe 5b qui est inclinée,de sorte que
les arêtes 5a et 5b forment un angle aigu α. La distance du sommet de la fraise à
l'axe x x1 est égale au rayon de l'alésage 4.
[0034] En variante, la fraise 5 pourrait avoir d'autres formes.
[0035] On descend la fraise dans chaque alésage 4, de sorte qu'elle découpe à la périphérie
externe du siège 3 une gorge 6 dont la section est par exemple triangulaire et qu'elle
laisse subsister un siège annulaire très étroit 3a situé le long du bord interne et
inférieur du siège 3.
[0036] Selon un mode de réalisation préférentiel représenté sur la figure 2, on usine, en
outre, à la périphérie interne de chaqu
e alésage 2, une deuxième gorge 7 ayant par exemple une section transversale en demi-cercle.
Cette deuxième gorge 7 est située au-dessous du siège 3a. Elle délimite avec le fond
de la gorge triangulaire 6 un anneau 8 portant le siège 3a. Cet anneau 8 est rattaché
au corps du support 1 par un voile étroit 9 qui peut se déformer facilement en flexion
en se rabattant vers l'intérieur.
[0037] Il est précisé que l'usinage de la deuxième gorge 7 est facultatif. Si une telle
gorge n'est pas usinée, le siège 3a sur lequel s'appuie la pierre est suffisamment
étroit pour s'écraser lorsqu'on appuie sur la pierre bien avant que la pression sur
celle-ci n'atteigne le seuil de résistance à la compression de la pierre.
[0038] La figure 3 représente l'étape suivante d'un procédé selon l'invention.
[0039] Au cours de cette étape, on monte sur le porte-outil de la machine-outil une fraise
tournante avec laquelle on enlève,sur une hauteur déterminée, les ponts en métal qui
relient les alésages 4 juxtaposés et on ne laisse subsisterque quelques ilôts de métal
10, par exemple quatre ou six ilôts à la périphérie de chaque alésage. Ces ilôts font
fonction de griffes de sertissage des pierres.
[0040] Selon un mode de réalisation préférentiel représenté sur la figure 3, les griffes
10 comportent une tête ronde 14 et un pied 15 de section plus réduite, de sorte que
lorsqu'on appuie sur la tête d'une griffe le pied se déforme par flambage.
[0041] Les opérations d'usinage du support 1 conduisant à la formation des griffes 10 sont
décrites dans une demande de brevet français FR. 85/04350 et on se reportera à celle-ci
pour le détail de ces opérations.
[0042] En variante, l'étape selon la figure 3 peut précéder l'étape selon la figure 2.
[0043] La figure 3 représente un mode de réalisation dans lequel la hauteur des griffes
10 est égale à la hauteur de l'alésage 4.
[0044] En variante, les griffes 10 peuvent avoir une hauteur supérieure et descendre jusqu'au
niveau du fond de la gorge 6. Dans ce cas, le siège 3a et le support 8 sont découpés
en plusieurs tronçons , ce qui facilite leur déformation lorsqu'on appuie sur les
pierres.
[0045] La figure 4 représente l'étape suivante d'un procédé selon l'invention.
[0046] Au cours de cette étape, une petite pierre précieuse ou semi-précieuse 11, par exemple
un diamant taillé en brillant, est placé manuellement dans chaque logement 2 et il
vient s'appuyer contre le siège 3a. La hauteur des pierres au-dessus du siège varie
d'une pierre à l'autre.
[0047] Après avoir placé une pierre 11 dans chaque logement, on appuie sur les tables 13
de toutes les pierres pour les enfoncer dans leur logement.
[0048] La figure 4 représente un exemple dans lequel le support en métal 1 est plan. Dans
ce cas, on appuie simultanément sur toutes les pierres un plateau plan 16 qui comporte,
sur sa face inférieure des évidements en creux 17 correspondant aux positions des
griffes. Le plateau prend d'abord appui sur les tables 13 des pierres les plus hautes
et la poussée exercée sur ces pierres est transmise sur le siège annulaire 3a ou sur
les tronçons de siège 3a, ce qui a pour effet de déformer ceux-ci et de permettre
que les pierres descendent dans leur logement. La déformation du siège 3a intervient
bien avant que la pression exercée sur les pierres n'atteigne le seuil de rupture
de celles-ci, ce qui évite tout risque d'éclatement des pierres. Le plateau continue
à descendre jusqu'à ce que les tables de toutes les pierres soient dans un même plan.
Les logements en creux 17 appuient ensuite sur les têtes 14 des griffes 10 pour déformer
les griffes par flambage.
[0049] Dans le cas où le support est courbe, on peut appuyer individuellement sur chaque
pierre pour l'enfoncer dans son logement ou bien on peut utiliser un poussoir ayant
une surface courbe parallèle à celle du support. A la fin de la poussée, les tables
de toutes les pierres se trouvent à la même distance de la face externe du support,
c'est-à-dire de la sur face passant par le sommet des
griffes 10.
[0050] Dans la cas où le support est courbe, le sertissage des griffes est réalisé au moyen
d'un poinçon de sertissage 12, ayant une extrémité creuse 12a qui épouse sensiblement
la forme des têtes des griffes. Ce poinçon peut être monté sur le porte-outil d'une
machine à commande numérique et on programme les déplacements de la table de la machine
pour qu'elle présente successivement chaque griffe sous ledit poinçon.
[0051] Si le rayon de courbure du support est suffisamment grand, on peut utiliser un outil
de sertissage comportant plusieurs poinçons.
[0052] On notera que, dans tous les cas, lorsqu'on appuie sur les griffes pour les déformer,
celles-ci transmettent une poussée sur les pierres, mais cette poussée est nettement
inférieure à celle qui a été exercée préalablement sur les pierres pour les enfoncer
dans leur logement, de sorte que pendant le sertissage des griffes, le siège 3a ne
risque pas de se déformer.
[0053] La figure 5 représente en traits pleins, la position finale des griffes 10 et du
siège 3a après sertissage. On a représenté en traits pointillés sur cette même figure,
la position des griffes et du siège annulaire 3a avant déformation.
[0054] La description qui précède se réfère à un exemple particulier dans lequel, pour affaiblir
le siège et le rendre déformable, on usine la partie externe et supéreiure dudit siège
en ne laissant subsister qu'une mince collerette centrale 3a.
[0055] En variante, on peut également usiner les alésages 2 et 4, de telle façon que le
diamètre de l'alésage 2 soit très légèrement inférieur au diamètre de l'alésage 4,
de sorte que le siège 3 est suffisamment étroit pour être facilement déformable sous
la poussée qui est exercée sur les pierres par exemple au moyen d'un plateau monté
sur une presse, ce qui permet d'obtenir des bijoux comportant des pierres dont les
faces externes sont toutes rigoureusement dans le même plan.
1. Procédé de fabrication mécanisée de bijoux comportant une pluralité de petites
pierres jointives (11) enchâssées dans un support en métal (1) du type dans lequel
on usine dans ledit support des logements juxtaposés (2, 4) comportant chacun un siège
(3), destiné à recevoir une pierre et des griffes de sertissage situées à la périphérie
de chaque logement, caractérisé en ce que : on usine lesdits logements de façon à
ne laisser subsister qu'un siège (3a) suffisamment étroit pour être facilement déformable,
on place une pierre dans chaque logement, on appuie sur les tables (13) desdites pierres,
de sorte que la poussée exercée sur les pierres les plus hautes enfonce celle-ci en
déformant ledit siège étroit et que les tables de toutes les pierres se trouvent placées
à une même distance de la face externe dudit support et on sertit les pierres en appuyant
un outil de sertissage sur lesdites griffes.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on usine la partie supérieure
de chaque siège, de façon à ne laisser subsister qu'un siège central (3a) très étroit
et déformable.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'on usine, à la périphérie
externe de chaque siège (3), une première gorge (6) qui délimite un siège central
(3a) trés étroit.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'on usine, en outre, dans
chaque logement (2), une deuxième gorge (7) située au-dessous dudit siège central
(3a).
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite deuxième gorge (7)
a une section en forme de demi-cercle.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que
ladite deuxième gorge (7) délimite avec le fond de ladite première gorge (6) des supports
(8) dudit siège central (3a) qui sont rattachés au corps dudit support en métal (1)
par des voiles minces (9) déformables en flexion.
7. Procédé selon la revendication 1 de fabricatio n de
bijoux comportant une pluralité de pierres précieuses de différente hauteur enchâssées
dans un support plan, caractérisé en ce que, après avoir placé une pierre dans chaque
logement, on appuie sur les tables (13) desdites pierres un plateau plan (16) qui
exerce sur les pierres une poussée qui est transmise audit siège central (3a) et qui
déforme celui-ci jusqu'à ce que les tables de toutes les pierres soient dans un même
plan.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit plateau plan (16)
comporte des évidements (17) à l'emplacement desdites griffes (10) et on continue
à faire descendre ledit plateau afin que lesdits évidements prennent appui sur les
têtes (14) desdites griffes et appuient sur celles-ci en les déformant.
9. Bijoux du type comportant une pluralité de petites pierres jointives (11) enchâssées
dans un support plan (1) en métal, caractérisé en ce que les tables de toutes les
pierres sont situées rigoureusement dans un même plan.