[0001] La présente invetnion concerne un moteur à explosion fonctionnant suivant le cycle
Beau de Rochas ne comportant pas de vilebrequin et de bielles mais des cames et des
galets dont les cylindres sont disposés dans un plan perpendiculaire à l'arbre moteur
appelé moteur en étoile.
[0002] On connait des brevets pour des moteurs caractérisés en ce que le mouvement des
pistons est transmis à l'arbre moteur par des cames et des galets. On peut donner
à titre d'exemple les brevets suivants :
- 03/11/1931 Frank White n
o 1 830 046 (Américain)
- 11/07/1934 Mr; l'Hermite n
o 775.736 (France).
[0003] Ce mode de transmission de puissance n'a pas abouti parce que l'angle de la tangente
à la came avec l'axe de la tige du piston est trop grand, ce qui entraîne un mauvais
rendement et une trop forte pression du piston sur les parois du cylindre.
[0004] La présente invention a pour but d'apporter une solution aux inconvénients cités
plus haut.
[0005] Elle concerne donc un moteur à combustion interne pouvant être du cycle deux temps
ou quatre temps dont les cylindres sont disposés en étoile et dont la poussée de combustion
est transmise à une came par le piston solidaire d'un galet roulant sur cette came.
Cette came peut comporter un, deux, trois, quatre.. (etc) bossages. Un aller retour
de chaque piston s'effectuant à chaque bossage, l'arbre moteur tournera donc suivant
le nombre d'aller et retour de chaque piston divisé par le nombre de bossage.
[0006] Suivant une caractéristique de l'invention, l'arbre moteur porte au moins trois cames,
une came centrale tournant dans un sens et deux cames latérales tournant à la même
vitesse mais en sens contraire.
[0007] Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'inversion de la came centrale
ou des deux cames latérales, se fait, soit grâce à un train Pecqueur, soit grâce
à des pignons solidaires des parois du moteur, soit grâce à un train sphérique.
[0008] Suivant une autre caractéristique de l'invention, les deux cames latérales comportent
chacune en plus du profil de chaque came, une rainure sur la paroi extérieure de
la came, destinée à ramener les galets et les pistons au point mort bas.
[0009] Suivant une autre caractéristique de l'invention, des pièces de liaison ou des câbles
relient les pistons des cylindres opposés lorsque le déplacement des deux pistons
est identique et dans le même sens.
[0010] Suivant une autre caractéristique de l'invention, on pourra obtenir de chaque côté
d'une rangée de cylindres, deux arbres moteurs concentriques mais tournant en sens
inverse.
[0011] Suivant une autre caractéristique de l'invention, une ou plusieurs cames pourront
comporter des mini-bossages destinés à commander l'ouverture des soupapes du moteur.
[0012] Suivant une autre caractéristique de l'invention, on pourra obtenir d'un côté de
plusieurs rangées de cylindres, deux fois le nombre d'arbres moteurs qu'il y a de
rangées de cylindres plus un.
[0013] Suivant une autre caractéristique de l'invention, on pourra dans le cas d'un moteur
ne comportant qu'un seul bloc-moteur mais trois rangées de cylindres, ne conserver
que trois cames, une came centrale tournant dans un sens pour la rangée centrale du
moteur et deux cames latérales tournant à la meme vitesse mais en sens opposé pour
les rangées latérales du moteur. Dans ce cas, chaque piston ne comportera qu'un seul
galet. On réalise ainsi avec trois rangées de cylindres, ce que l'on a pour une seule
rangée comportant trois cames. On devra veiller à ce que l'axe supportant les trois
galets soit particulièrement résistant.
[0014] Suivant une autre caractéristique de l'invention, on pourra obtenir le moyen de réaliser
un compresseur en agençant le piston de combustion afin que celui-ci réalise d'une
part la combustion dans sa partie supérieure et, d'autre part, la compression dans
sa partie inférieure.
[0015] Suivant une autre caractéristique de l'invention, on pourra tracer les cames du moteur
en étoile pour que le sommet des bossages amène le piston au point mort haut puis
le redescende légèrement et le ramène au point mort haut de façon à favoriser la combustion.
[0016] Suivant une autre caractéristique de l'invention, la combustion se fait à volume
constant pendant un temps sensiblement égal aux autres temps tels que compression,
explosion et détente.
[0017] D'autres avantages techniques seront expliqués dans la description de l'invention
dans laquelle :
- la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un cylindre comportant une came
centrale, deux cames latérales avec leur rainure latérale ;
- la figure 2 est une vue en coupe de face montrant une came latérale et une came
centrale ;
- la figure 3 est une vue en coupe transversale d'un cylindre à une seule rangée de
cylindres et deux arbres moteurs concentriques tournant en sens inverse ;
- la figure 4 est une vue en coupe transversale montrant deux rangées de cylindres
avec un seul arbre moteur ;
- la figure 5 est une variante de la figure 4 dans la disposition des pignons ;
- la figure 6 est une vue en coupe transversale montrant deux rangées de cylindres
avec deux arbres moteurs concentriques tournant à la même vitesse mais en sens inverse
;
- la figure 7 est une vue en coupe transversale montrant trois rangées de cylindres,
chaque rangée n'ayant qu'une came. La rangée centrale tourne dans un sens et les rangées
latérales tournent à la même vitesse mais dans l'autre sens avec un seul arbre moteur
;
- la figure 8 est une vue en coupe transversale d'un cylindre montrant l'agencement
d'un piston afin d'obtenir un compresseur d'air ;
- la figure 9 est une vue de face montrant une came à un seul bossage dans le cas
d'une explosion pour chaque aller et retour du piston (genre deux temps) ;
- la figure 10 est une vue schématique montrant les différents temps d'un cycle où
l'explosion a lieu tous les deux allers et retours du piston (genre quatre temps).
[0018] La figure 1 représente une vue en coupe d'un moteur où un seul cylindre a été figuré.
Nous trouvons l'arbre moteur (1) solidaire de la came centrale (2), avec les deux
cames latérales (3) et (4). Sur ces trois cames, s'appuient les galets (5,6,7), solidaires
du piston (8) qui se déplace dans le cylindre (9) terminé par la culasse (10). Le
bloc moteur (11) porte l'arbre moteur (1). Les deux cames latérales (3) et (4) tournent
en sens inverse de la came centrale (2) grâce à un train de pignons planétaires dit
train Pecqueur, l'arbre moteur (1) entraîne les pignons centraux (13) qui entraînent
les satellites (15) et (14) solidaires des cames (3) et (4). Ces satellites en s'appuyant
sur les pignons (16) fixés au carter (11), font tourner les cames (3) et (4) en sens
inverse et à vitesse égale de la came (2) solidaire de l'arbre moteur (1) suivant
le choix du nombre de dents des pignons (13,14,15 et 16), les cames (3)) et (4) portent
plusieurs satellites (14) et (15). Une rainure (18) est tracée sur le prolongement
externe des cames (3) et (4), afin de ramener les pistons (8) au point mort bas lors
du démarrage du moteur. Des mini-bossages (19) non représentés sur les cames (3)
et (4) permettent la commande de la levée des soupapes du moteur. Dans le cas d'un
nombre pair de cylindres et impair de bossages sur les cames, on pourra supprimer
cette rainure (18) pour la remplacer par des pièces pouvant être des câbles unissant
les pistons (8) opposés. On peut employer des pignons fixes ou des pignons sphériques
au lieu de pignons planétaires, afin d'obtenir une vitesse égale et de sens contraire.
Le profil de la came centrale est par construction symétrique du profil des cames
latérales pour pouvoir tourner et maintenir les galets du piston.
[0019] La figure 2 est une vue en coupe de face montrant une came centrale et une came latérale
comportant deux bossages (12). On retrouve l'arbre moteur (1), la came centrale (2)
et une came latérale (3), un galet (6) solidaire du piston par son axe (17), s'appuyant
sur une rainure (18) sur le prolongement externe de la came (3). Les mini bossages
(19) permettent la levée des soupapes d'admission et d'échappement du moteur. On aurait
pu représenter les cames (2), (3) et (4) avec trois, quatre, cinq.. bossages; L'arbre
moteur dans ce cas tournerait trois, quatre, cinq.. fois moins vite que le nombre
d'aller-retour des pistons.
[0020] La figure 3 est une vue transversale d'un moteur à une seule rangée de cylindres
et deux arbres moteurs concentriques tournant à vitesse égale mais en sens inverse,
seule la partie supérieure ayant été représentée. Nous retrouvons les différents
éléments, l'arbre moteur (1) solidaire de la came centrale (2), les cames latérales
(3) et (4) tournent en sens inverse et à vitesse égale de la came centrale (2) grâce
aux pignons (13,14,15,16) mais la disposition de la came (4) est un peu différente,
le pignon (13) solidaire de l'arbre moteur (1) étant placé entre les cames (2) et
(4), il attaque le pignon (14) solidaire du pignon (15) situé de l'autre côté de la
came (4), qui s'appuie sur le pignon fixe (16). On obtient un deuxième arbre moteur
(20) qui est contra-rotatif de l'arbre (1).
[0021] La figure 4 est une vue en coupe transversale d'un moteur comportant deux rangées
de cylindres avec un seul arbre moteur (1) ; on distingue le carter (11) assemblé
avec le carter (21) pour ne former qu'un seul bloc, on retrouve les mêmes cames (2,3,4)
et les mêmes pignons (13,14,15 et 16). Dans cette figure, ce sont les cames latérales
(3) et (4) qui sont solidaires de l'arbre moteur (1) et c'est la came centrale (2)
qui est entraînée en marche inverse et à vitesse égale par le train Pecqueur (13,14,15,16).
On a donc qu'un seul arbre de sortie.
[0022] Dans la figure 5, il s'agit d'une simple variante, l'arbre moteur (1) portant toujours
les trois cames (2,3,4), mais dans ce cas, c'est la came centrale qui est solidaire
de l'arbre moteur. On peut donc rendre l'arbre moteur solidaire, soit de la came centrale,
soit des deux cames latérales sans pour cela sortir du cadre de l'invention.
[0023] La figure 6 est une vue en coupe transversale d'un moteur à deux rangées de cylindres.
On retrouve toujours l'arbre moteur (1) portant les cames (2,3,4), ce sont dans la
première rangée des cylindres les deux cames latérales (3) et (4) qui sont solidaires
de l'arbre moteur. Dans la deuxième rangée des cylindres, on a l'arbre moteur (20)
portant les trois cames (22,23 et 24), on retrouve les pignons (13,14,15,16) du train
Pecqueur. S'il n'y avait pas d'autres pièces, nous aurions deux moteurs totalement
indépendants avec des vitesses totalement séparées, mais nous voulons obtenir un arbre
moteur (20) tournant en sens inverse de (1) et à vitesse égale. Un nouveau train Pecqueur
comprenant un pignon (25) solidaire de l'arbre moteur (1) entraîne le satellite (26,27)
qui s'appuie sur le pignon fixe (28). La came (23) part en marche arrière et à vitesse
égale si les pignons ont le nombre de dents souhaité.
[0024] Bien entendu, on peut obtenir soit des rangées de cylindres indépendantes les unes
des autres et, dans ce cas on a autant d'arbres moteurs différents que le nombre de
rangées de cylindres, soit des rangées de cylindres les unes indépendantes, les autres
liées, dont le résultat est d'obtenir autant d'arbres moteurs indépendants qu'il
y a de rangées indépendantes et autant d'arbres moteurs liés qu'il y a de rangées
associées.
[0025] La figure 7 est une vue en coupe transversale montrant le cas particulier d'un moteur
où l'on a trois rangées de cylindres, chaque rangée n'ayant qu' une seule came, mais
dont l'arbre moteur porte toujours trois cames, une came centrale tournant dans un
sens et deux cames latérales tournant en sens inverse et à vitesse égale. L'arbre
moteur (1) porte une came centrale (2) solidaire par exemple de l'arbre moteur, les
cames (3) et (4) tournant en sens inverse et à vitesse égale grâce aux pignons d'un
train Pecqueur (13,14,15,16). Les trois pistons (8) sont solidaires des galets (5,6,7)
qui sont montés sur un axe unique (17) qui vient s'appuyer dans la rainure (18) par
l'intermédiaire du galet (30), les cylindres (9) portant les culasses (10). Les trois
pistons marcheront donc en même temps, on obtient donc une construction plus légère
si l'on cherche à obtenir un plus grand nombre de cylindres, de plus les pistons pourront
porter des surfaces d'appui sensiblement à la hauteur du galet, pour supporter la
légère déformation de l'axe (17), ces surfaces d'appui étant situées dans l'axe de
la came.
[0026] La figure 8 est une vue en coupe de face représentant une came centrale (2) avec
son arbre moteur (1) et son galet (5) tourillonnant sur son axe (17). Ce galet est
attaché au piston (8) qui se compose de deux parties, la partie supérieure comprend
le cylindre (9), la culasse (10) et la chambre de combustion (31) dans la partie inférieure,
pouvant être d'un diamètre plus important., le bas du piston (8) comprimant l'espace
(32) pour fournir une alimentation en air comprimé du moteur, on réalise ainsi un
compresseur très simple. Bien entendu, des conduits et des clapets d'admission et
d'échap pement permettront à l'air ainsi comprimé de rejoindre la culasse (10) mais
cela ne fait pas partie de l'invention et n'a donc pas été représenté.
[0027] La figure 9 est une vue en coupe de face montrant une came à un seul bossage. On
remarque que l'on a une courbe régulière et symétrique et que nous avons choisi un
temps moteur pour un tour de l'arbre-moteur (genre deux temps). Nous retrouvons l'arbre
moteur (1) entraînant la came (2), le piston atteint le point mort haut au point
(33) puis il redescend jusqu'au point (35) et remonte au point mort haut (34). Entre
le point (34) et le point (36), la came (2) reçoit la poussée résultant de la combustion,
c'est la détente, au point (36) le piston est au point mort bas, il y reste jusqu'au
point (37), ce qui permet l'échappement des gaz brûlés et l'introduction des gaz frais,
au point (37) le piston commence sa compression qu'il achève au point (33). C'est
un peu avant le point (33) que l'injection ou l'allumage de la bougie commence.
[0028] La figure 10 est une vue schématique montrant les différents temps d'un cycle comprenant
un temps moteur pour deux aller et retour des pistons (genre quatre temps). Dans ce
cas, les points (36) et (37) seraient confondus au point (38), et l'on obtient trois
temps par tour, ce qui aurait donné dans le sens des aiguilles d'une montre (33-34)
Temps mort, (34-38) Admission, (38-33) Compression, (33ʹ-34ʹ) Combustion à volume
constant, (34ʹ-38ʹ) Détente (38ʹ-33ʹ) Echappement. On obtient donc six temps pour
deux aller et retour des pistons, les deux cercles (39) et (40) représentant les points
morts bas et haut.
[0029] On pourrait tracer une courbe dissymétrique pour montrer que beaucoup de réalisations
sont possibles sans pour cela sortir du cadre de l'invention. Dans ce cas, on peut
allonger le temps de la détente pour un meilleur rendement. On pourrait aussi obtenir
un temps de détente de 150° pour trois autres temps (d'échappement-admission, compression,
combustion) de 70° chacun environ.
[0030] On pourrait également, sans pour cela sortir du cadre de l'invention, déplacer l'axe
de l'arbre moteur par rapport au centre des cames, de compression, de détente, et
d'admission, dans le cas où les cames ne comportent qu'un seul ou deux bossages.
[0031] On pourrait également trouver d'autres arrangements en groupant différemment les
réalisations des moteurs donnés à titre d'exemple non limitatif, sans pour cela sortir
du cadre de l'invention.
1/ Moteur à explosion sans embiellage ni vilebrequin dont les cylindres sont disposés
en étoile, les axes de ces cylindres étant situés dans un plan perpendiculaire à
l'arbre moteur (1), la transmission du mouvement alternatif des pistons (8) s'effectuant
par des galets solidaires de ces pistons roulant sur des cames solidaires de l'arbre
moteur, caractérisé en ce que la transmission du mouvement des pistons s'effectue par l'intermédiaire
d'au moins trois cames (2,3,4), une came centrale (2) tournant dans un sens, et deux
cames latérales (3,4) tournant à la même vitesse mais en sens inverse, les trois
cames étant positionnées de façon à ce que les sommets des bossages (12) qu'elles
comportent soient dans le plan de l'axe de l'arbre moteur.
2/ Moteur en étoile suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'inversion
du sens entre la came centrale (2) et les cames latérales (3,4) est réalisé, soit
grâce à un train de pignons planétaires dit train Pecqueur soit, grâce à des pignons
fixés sur le carter moteur soit, grâce à un train de pignons sphériques.
3/ Moteur en étoile suivant les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le profil
de la came centrale (2) est symétrique de celui des deux cames latérales (3) et (4).
4/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce que
les cames et les galets portent de fines dentures pour les empêcher de patiner.
5/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce que
les deux cames latérales (3) et (4) portent une rainure (18) tracée sur l'intérieur
de la paroi extérieure des deux cames (3,4), les extrémités de l'axe du piston (8)
portant les galets venant se placer dans ces deux rainures, un galet supplémentaire
pouvant être ajouté aux extrémités de l'axe des pistons.
6/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce que
des pièces de liaison ou des câbles relient les pistons (8) des cylindres opposés
lorsque le déplacement des deux pistons est identique et dans le même sens.
7/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il
est possible d'obtenir de chaque côté d'une rangée de cylindres (9), deux arbres
moteurs (1) concentriques tournant à la même vitesse mais en sens inverse.
8/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il
est possible d'obtenir d'un côté de plusieurs rangées de cylindres (9) deux fois
le nombre d'arbres moteurs (1) qu'il y a de rangées de cylindres plus un, ces arbres
étant tous concentriques mais pouvant tourner à la même vitesse ou à des vitesses
différentes dans le même sens ou en sens contraire suivant l'agencement des rangées
de moteurs.
9/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce que
les cames latérales (3,4) comportent sur leur partie extérieure des mini-bossages
(19) ou des rainures commandant l'ouverture et la fermeture des soupapes du moteur.
10/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce que
dans le cas d'un moteur comportant trois rangées de cylindres, on pourra simplifier
en ne prenant qu'une seule came par rangée de cylindres (9), une came centrale (2)
pour la rangée centrale et deux cames (2,3) latérales pour les rangées latérales,
tournant en sens inverse de la came centrale (2) et à vitesse égale, chaque piston
(8) comportant un seul galet, étant solidaire des deux autres pistons.
11/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce que
l'on pourra obtenir le moyen de réaliser un compresseur d'air en agençant le piston
pour que celui-ci réalise dans sa partie supérieure la combustion, et dans sa partie
inférieure la compression d'air destinée à la suralimentation.
12/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce que
le tracé des cames (2,3,4) est réalisé pour que les sommets des bossages (12) des
trois cames amènent le piston (8) au point mort haut puis le redescendent d'une très
faible hauteur, enfin le ramènent au point mort haut de façon à obtenir une variation
de volume de la chambre de combustion favorisant la combustion.
13/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il
est possible de réaliser dans le cas d'une explosion tous les aller et retour des
pistons (genre deux temps), quatre temps sur la rotation de 360°, échappement et admission,
compression, combustion à volume constant, détente, ces quatre temps pouvant se partager
à peu près également le temps total de rotation.
14/ Moteur en étoile suivant les revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il
est possible de réaliser dans le cas d'une explosion tous les deux aller et retour
des pistons (genre quatre temps), six temps sur la rotation des deux tours, échappement,
temps mort, compression, combustion à volume constant, détente, ces six temps pouvant
être organisés pour favoriser la détente.