[0001] La présente invention se rapporte à un ensemble ampoule d'éclairage et douille simple
ou composite à accouplement et maintien par attraction magnétique.
[0002] On connaît essentiellement deux modes de fixation entre une ampoule d'éclairage et
sa douille. Il s'agit d'abord des fixations dans la douille pour lesquelles le culot
de l'ampoule et la structure réceptrice de la douille sont conformés en vis. L'ampoule
vient donc se visser par son culot dans la douille.
[0003] Il s'agit ensuite des fixations dites à baïonnette. Selon ce mode de fixation, le
culot cylindrique de l'ampoule est engagé dans la structure réceptrice de la douille
par des encoches de guidage disposées en regard. La première partie de l'encoche est
une fente verticale constituant un guide pour la présentation et la position angulaire
du culot par rapport à des tétons à ressort. La seconde partie décalée latéralement
assure le maintien en compression des ressorts. L'ampoule est définitivement mise
en place par pression verticale avec poussée longitudinale sur les tétons à ressorts
jusqu'au fond de la fente. Les fentes se poursuivent latéralement chacune par une
encoche permettant l'immobilisation de l'ampoule après une légère rotation sur elle-même.
L'ampoule est alors fixée dans la bonne position de contact électrique dans laquelle
les plots du culot portent sur les extrémités des tétons à ressorts.
[0004] Les fixations à vis nécessitent à la pose, la pratique de nombreuses rotations de
l'ampoule qui est un objet fragile. Il faut, pour assurer le mouvement de rotation,
immobiliser par l'autre main le corps de la douille avec l'appréhension d'un choc
électrique possible.
[0005] Il en est de même pour le dévissage qui présente, en plus, quelquefois, un grippage
dû à une défor mation par échauffement ou à une oxydation.
[0006] Par ailleurs, le temps de pose s'avère long et délicat en raison des positions du
corps de l'intervenant qui peuvent être acrobatiques.
[0007] Les fixations à baïonnette, si elles semblent plus pratiques et plus rapides présentent,
par contre, toujours les mêmes inconvénients majeurs de nécessiter l'usage des deux
mains : maintien du corps de la douille par une main et de l'ampoule par l'autre.
[0008] De plus, il est nécessaire d'opérer une poussée relativement forte contre l'action
des tétons à ressort avant d'engager les ergots dans les encoches de maintien. De
plus, cette poussée doit être maintenue au début de la rotation de l'ampoule.
[0009] Par ailleurs, si le verre de l'ampoule est cassé, la manoeuvre d'extraction devient
franchement dangereuse.
[0010] Par ailleurs, lorsque l'ampoule est enlevée, dévissée ou désolidarisée, le risque
électrique représenté par l'accessibilité des contacts sous tension est important
et le reste tout au long de l'intervention à moins de pouvoir débrancher la liaison
électrique.
[0011] La présente invention a pour but de remédier à ces divers inconvénients.
[0012] A cet effet, elle se rapporte à l'accouplement dissociable entre une ampoule d'éclairage
et son socle ou sa douille, caractérisé en ce que la force de liaison entre l'ampoule
et son socle ou douille ou support de contacts électriques, simple ou composite, est
une force d'attraction magnétique entre une pièce prévue au fond du réceptacle du
socle, douille, support ou autre, et une autre pièce disposée sur la face arrière
du culot de l'ampoule, lesdites pièces étant susceptibles d'attraction magnétique,
ledit culot et la douille possédant des structures de centrage en correspondance
permettant l'orientation et le passage des contacts électriques.
[0013] La présente invention comporte de nombreux avantages dont on ne citera ci-après que
les principaux:
. la pose de l'ampoule ne réclame aucun effort physique ni pour l'engagement du culot
dans la douille, ni pour le maintien de celui-ci, en raison de l'attraction magnétique
;
. le mouvement peut être effectué d'une seule main sans immobilisation de la douille
;
. la douille devient techniquement simple et facile à réaliser à la fabrication :
il s'agit d'un simple manchon réceptacle portant une pièce magnétique et deux plots
d'alimentation;
. facilité, rapidité et sécurité du montage et du démontage par simple engagement
dans ou dégagement de la douille ;
. prépositionnement angulaire de l'ampoule garantissant la présentation angulaire
du contact ;
. mouvement de présentation et d'introduction de l'ampoule rapide, simple et facile
qui s'effectue directement et sans effort ;
. l'ampoule est happée par l'attraction magnétique vers les contacts électriques apportant
une assistance mécanique au maintien magnétique ;
. guidage simple et efficace vers les contacts électriques ;
. contact électrique toujours parfait car indépendant de la mise en place de l'ampoule
;
. maintien magnétique optimal amélioré par une pression mécanique ;
. simplicité de réalisation ;
. risque d'électrocution éliminé en raison des contacts électriques en retrait ;
. contact électrique parfait qui permet la transmission de puissances supérieures
à celles utilées en éclairage ;
. simplicité et économie de fabrication de l'ampoule et de la douille.
[0014] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit
effectuée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins accompagnants
dans lesquels
. La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une douille à vis équipée d'une
pièce d'adaptation formant douille à fixation rapide ;
. La figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'une douille à baïonnette équipée
d'une pièce d'adaptation formant douille à fixation rapide ;
. la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'une douille complète de conception
nouvelle conforme à l'invention ;
. la figure 4 est une vue générale en perspective dite "éclatée" d'une ampoule et
sa douille avec contacts en retrait ;
. la figure 5 est une vue en perspective de l'ampoule et, plus particulièrement, de
son culot avec contacts à extrémités en bourrelet ;
. la figure 6 est une vue en coupe longitudinale de l'ampoule ;
. la figure 7 est une vue en coupe longitudinale de la douille selon la figure 4 équipée
de son ampoule ;
. la figure 8 est un agrandissement en perspective sur une des zones de contact électique
montrant les pièces complémentaires de contact selon une variante de réalisation ;
. la figure 9 est une vue en plan du culot de l'ampoule selon la figure 4 ;
. la figure 10 est une vue générale en perspective dite "éclatée" de l'ensemble ampoule-pièce
d'adaptation-douille dans sa version pour utilisation avec douille classique à baïonnette
;
. les figures 11 et 12 sont des vues en coupe transversale représentant le culot
de l'ampoule enfiché dans la pièce d'adaptation elle-même montée dans une douille
classique repsectivement à baïonnette puis à vis ;
. la figure 13 est une vue en perspective d'une ampoule avec contacts électriques
du type à lamelles ou à lames ;
. la figure 14 est une vue fragmentaire en coupe longitudinale au niveau d'un contact
électrique du type à lamelles et maintien par pincement linéaire ;
. la figure 15 est une vue fragmentaire en coupe longitudinale au niveau d'un contact
électrique du type à lamelles et maintien par pincement plan ;
. les figures 16, 17 et 18 sont des vues fragmentaires en coupe longitudinale de variantes
de contacts à pinces à une seule mâchoire avec appui contre le chant adjacent de l'aimant
;
. la figure 19 est une vue en perspective d'un culot avec contacts électriques cylindriques
du type enfichables ;
. la figure 20 est une vue schématique en perspective représentant un aimant cylindrique
occupant tout le fond de la douille et traversé par les pièces de contact électrique
;
. la figure 21 est une vue schématique en perspective du même type d'aimant avec passage
des contacts près de la périphérie ;
. la figure 22 est une vue en perspective d'une ampoule à culot avec méplats, contacts
à lamelles et pièce d'attraction noyée dans la masse du culot ;
. la figure 23 est une vue en perspective simplifiée d'un culot à vis avec contacts
en retrait à rapporter sur l'ampoule représentée sur la figure 22 ;
. la figure 24 est une vue en perspective simplifiée d'une douille intégrée à utiliser
avec l'ampoule représentée sur la figure 22.
[0015] L'idée générale inventive consiste à prévoir en tant que force de liaison entre l'ampoule
et le fond de la douille, du socle ou tout autre support de contact électrique, une
force d'attraction magnétique qui maintient solidarisées entre elles les faces du
culot et de la douille en correspondance, en assurant l'orientation des contacts,
la transmission mécanique du mouvement de rotation et la liaison électrique, c'est-à-dire
la correspondance entre les contacts électriques.
[0016] On décrira tout d'abord ci-après un premier mode de réalisation de l'invention en
référence aux figures 1 et 2, selon lequel les contacts sont apparents permettant
d'utiliser de façon directe les ampoules et douille existantes.
[0017] De façon générale, la fixation rapide selon l'invention entre une ampoule d'éclairage
1 et son socle ou douille 2 présente un réceptacle 3 cylindrique dans lequel vient
s'emmancher plus ou moins profondément le culot 4 de l'ampoule 1.
[0018] Le culot 4 est lisse ou pourvu d'ergots de centrage 5 et 6 à la manière des culots
classiques d'ampoules à baïonnette.
[0019] Le réceptacle 3 comporte en son fond des contacts électriques 7 et 8 reliés électiquement
au neutre et à la phase du secteur.
[0020] Dans la base du logement, en position centrale, entre les contacts électriques 7
et 8, se trouve une pièce aimantée ou aimant 9 ou tout équivalent, susceptible de
générer une attraction magnétique.
[0021] En regard, sur la face arrière 10 du culot entre les plots 11 et 12, en partie médiane,
on solidarise par tout moyen, par exemple par collage, une barrette ou plaquette
métallique 13 susceptible d'attraction par la pièce magnétique 9 ou tout autre équivalent.
[0022] Bien entendu, les pièces 9 et 13 peuvent être interverties.
[0023] Le culot est attiré au fond du réceptacle par la force de l'aimant sur la barrette
ou plaquette métallique 13. Afin d'assurer la bonne présentation de l'ampoule, c'est-à-dire
la parfaite correspondance des contacts et plots électriques on pourra garder les
ergots 5 et 6 des ampoules à baïonnette qui coopèreront avec des structures de guidage
sous la forme de rainures longitudinales 14 et 15 prévues dans les parois du réceptacle
3 ou tout autre équivalent.
[0024] La hauteur de la barrette ou l'épaisseur de la plaquette 13 sera choisie de manière
à obtenir un contact franc de poussée c'est-à-dire de manière à constituer une butée
entre les plots 11 et 12 et les contacts électriques 7 et 8. Il va de soi que la butée
sur les contacts aura lieu avant le contact de la barrette ou plaquette métallique
13 sur la pièce magnétique 9.
[0025] Bien que, pour des raisons de place disponible, il soit préférable d'incorporer
la pièce magnétique 9 ou aimant dans le fond du réceptacle 3, il s'avère tout à fait
possible de placer à l'inverse l'aimant sur la face arrière 10 du culot 4.
[0026] On examinera maintenant les différentes formes possibles de la prologation 16 du
réceptacle 3.
[0027] On distingue ainsi tout d'abord (figure 1) une prolongation 16 en corps creux ou
plein 17 de forme générale cylindrique à surface latérale conformée en pas de vis
18 s'adaptant parfaitement à une douille classique à vis 19. Le corps 17 pssèdera
sur sa base 20 un plot central 21 relié électriquement au contact 7 et appuyant sur
la languette 22 du fond de douille. L'autre contact s'effectue au niveau du col d'entrée
23 de la douille relié en principe au neutre électrique du secteur.
[0028] Le corps creux présente sur son épaulement extérieur 24 une pièce de contact analogue,
par exemple annulaire 25, reliée à l'autre contact 8.
[0029] On distingue ensuite (figure 2) une prolongation 16 conformée en corps cylindrique
26 dont la surface latérale est pourvue de deux ergots transversaux de centrage 27
et 28 diamétralement opposés, s'engageant dans les encoches 29 et 30 d'une douille
classique 31 à baïonnette.
[0030] Les contacts 7 et 8 de fond de réceptacle sont reliés électriquement à d'autres plots
32 et 33 leur faisant face, situés sur la base opposée du corps cylindrique 26. Ces
plots sont en contact mécanique de poussée avec les tétons à ressort 34 et 35 de la
douille 31 à baïonnette.
[0031] On a réalisé ainsi une douille intermédiaire venant se monter sur la douille classique
à vis ou à baïonnette comme une ampoule. Cette douille intermédiaire restant à demeure
fait partie du support porte-ampoule.
[0032] On distingue enfin (figure 3) l'intégration parfaite de la douille intermédiaire
à la douille proprement dite. Dans cette réalisation, le réceptacle 3 constitue le
logement de maintien du culot 4 de l'ampoule sans pièce intermédiaire comme une douille
complète. Le fond du réceptacle présente des contacts 36 et 37 séparés par une pièce
magnétique centrale 38, par exemple un aimant collé dans un logement central 39.
[0033] Les contacts 36 et 37 sont reliés à des pièces de maintien des fils d'arrivée par
exemple des serre-fils 40 et 41.
[0034] Un capuchon éventuel de protection 42 peut être prévu à l'arrière avec sortie par
exemple à passe-fil 43.
[0035] Le guidage s'effectue par les deux rainures longitudinales diamétralement opposées
telles que 14 et 15 prévues sur la face interne du manchon constituant la surface
latérale du réceptacle.
[0036] A titre de variante, les ergots 5 et 6 peuvent être constitués par les extrémités
de la barrette ou plaquette métallique 13 qui dépasseraient de façon suffisante la
limite de la paroi latérale du culot 4. A cet effet, on imagine utiliser des barrettes
13 de section circulaire (figure 3).
[0037] Celles-ci possèderont une longueur supérieure au diamètre du culot et leurs extrémités
dépassant de part et d'autre de la paroi latérale du culot serviront d'ergots de centrage.
[0038] On se réfèrera maintenant aux figures de 4 à 8 présentant une ampoule et une douille
selon un autre mode de réalisation.
[0039] Cette variante comprend une ampoule 44 de forme générale identique à celles existant
couramment dans le commerce dont le culot pourra être réduit à un simple allongement
du verre de l'ampoule.
[0040] L'ampoule 44 possède un culot 45 de forme générale cylindrique à un ou deux pans
coupés opposés ou méplats 46 et 47 réalisant l'orientation et le guidage dès l'entrée
dans la douille. Le culot se termine par une base 48 revêtue d'une plaquette métallique
49 ou aimantée occupant pratiquement toute la surface de section frontale du culot.
Cette plaquette métallique peut être un aimant. Si nécessaire, elle se trouve isolée
électriquement du circuit électrique de l'ampoule par la masse du corps 50 du culot
réalisé de préférence dans une matière synthétique ou en verre, dans la matière même
du corps de l'ampoule en forme de poire.
[0041] Les méplats 46 et 47 ont pour but d'assurer l'orientation de l'ampoule, c'est-à-dire
sa présentation correcte lors de son introduction dans la douille. Ils jouent le rôle,
avec leurs homologues de la douille, de dispositif d'orientation et de guidage ainsi
que de prise pour la transmission mécanique du mouvement de vissage lors de la pose
de l'ampoule. Il suffit donc d'emmancher le culot de l'ampoule dans la douille pour
obtenir l'immobilisation en rotation et la correspondance exacte entre les pièces
de contact.
[0042] Les méplats 46 et 47 présents sur toute la hauteur du culot se terminent sur la face
frontale de sa base 48 par deux zones opposées porte-contact 51 et 52 de surface minimale
de manière à laisser le maximum de surface pour la plaquette métallique ou l'aimant
49. Celle-ci présente, bien entendu, des découpes de dégagement correspondantes 53
et 54. La plaquette métallique 49 est solidarisée à la base du culot par collage ou
tout autre moyen.
[0043] Les pièces de contact portées par l'ampoule sont de formes diverses, par exemple
dans un premier mode de réalisation, du type à lames ou à lamelles 55 et 56 constituées
chacune par un plan métallique perpendiculaire à la surface frontale du culot. Les
lamelles 55 et 56 sont parallèles à chacun des chants des méplats adjacents 46 et
47. Elles comportent selon une première variante une extrémité en bourrelet linéaire
57 et 58 formant surépaisseur locale. Ces contacts sont reliés électriquement à travers
le culot et la tige 59 de l'ampoule par deux fils électriques 60 et 61 constituant,
avec le filament 62, le circuit électrique de l'ampoule.
[0044] Bien entendu, le circuit électrique de l'ampoule et la plaquette métallique 49 sont
convenablement isolés électriquement (figure 6).
[0045] L'invention comprend également une douille 63 ou une pièce d'adaptation 64.
[0046] La douille 63 présente une forme complémentaire réceptrice formant cavité ou un
logement 65 dans lequel vient s'emmancher le culot de l'ampoule. La forme générale
de ce logement est celle d'une cavité cylindrique dont la surface latérale comporte
un ou deux plans 66 et 67 opposés parallèles à l'axe 68 de la cavité 65 correspondant
aux méplats 46 et 47.
[0047] Les axes 68 et 69 de la cavité 65 et du culot 45 se confondent lorsque l'ampoule
est introduite dans sa douille.
[0048] Comme indiqué, les contacts sont retenus par une force mécanique par exemple de pression
latérale, notamment une force de pression ou de pincement s'exerçant sur l'une et
l'autre ou sur l'une ou l'autre des faces des pièces de contact de l'ampoule, par
exemple des lamelles 55 et 56.
[0049] Cette force de pincement est procurée par des pièces complémentaires de contact 70
et 71 conformées en pinces, prévues en correspondance au fond de la douille 63 ou
de la pièce d'adaptation 64 de part et d'autre ou de la partie centrale d'un aimant
ou d'une pièce aimantée 72, par exemple parallélépipédique ou cylindrique, occupant
la majorité de la surface du fond de la douille.
[0050] Ces pièces complémentaires de contact 70 et 71 sont susceptibles d'affecter des formes
diverses, depuis la pince exerçant sa pression sur une zone linéaire jusqu'à un maintien
par pression sur une plus grande étendue plane. Par ailleurs, diverses formes de mâchoires
sont prévues : zone de pression bombée ou plane.
[0051] On décrira trois modes de réalisation. On ne peut les décrire tous. Il est bien entendu
que les formes dérivées ou équivalentes entrent parfaitement dans le cadre de l'invention.
[0052] Dans un premier type de réalisation représenté sur les figures 8, 14 et 15, chacune
des pièces complémentaires de contact est formée à partir de deux lames métalliques
parallèles 73 et 74 réunies en extrémité et conformées en équerre dont la prolongation
vers le haut est recourbée à angle droit vers le plan médian de la douille formant
une aile 75 réalisant le déport nécessaire pour la reprise de contact par une pièce
de liaison 76 ou 77 avec les fils électriques 78 et 79 intérieurs au corps de la douille.
[0053] La prolongation vers le bas forme une pince à mâchoires identiques. On distingue,
par exemple, des mâchoires conformées selon deux formes semi-cylindriques 80 et 81
destinées à venir enserrer les contacts électriques de l'ampoule terminés en forme
de bourrelets (figure 8).
[0054] Afin de faciliter la pénétration du bourrelet dans l'espace d'enserrement entre les
deux mâchoires, les bords d'extrémités 82 et 83 des deux mâchoires sont recourbés
vers l'extérieur. La zone d'inflexion 84 et 85 provoque l'écartement progressif des
mâchoires, facilitant la pénétration de l'extrémité conformée en bourrelet.
[0055] L'effet de ressort des lames métalliques engendre des forces élastiques de rappel
en rapprochement des mâchoires de faible valeur. On cherche simplement une assistance
au maintien.
[0056] Dans cet esprit, il y a lieu de considérer que la seule force d'attraction magnétique
doit pouvoir ouvrir aisément les mâchoires c'est-à-dire vaincre les forces élastiques
de rappel en rapprochement des mâchoires.
[0057] Bien entendu, on peut envisager une variante à mâchoire unique dans laquelle seule
une demi-surface latérale du bourrelet vient se loger dans la forme réceptrice de
la mâchoire unique.
[0058] Le bord recourbé facilite l'écartement de la mâchoire par rapport à sa position de
repos et la pénétration du bourrelet. Le bourrelet peut prendre appui pour sa surface
latérale opposée contre le chant adjacent de l'aimant 72.
[0059] On distingue également deux modes d'exécution de pinces particulièrement bien adaptées
pour le maintien des contacts électriques de l'ampoule conformés en lamelles (figures
8, 14 et 15).
[0060] Un premier mode d'exécution (figure 14) concerne des mâchoires profilées en "S",
86 et 87, à zone bombée, contact réalisant un pincement sur une zone rectiligne de
faible largeur.
[0061] Les lames constituant les mâchoires présentent chacune un bord recourbé vers l'extérieur
constituant un volume convergent d'entrée 88.
[0062] Un deuxième mode d'exécution (figure 15) concerne un pincement plan procuré par
des lames droites 89 et 90 formant les pinces en rapprochement élastique l'une vers
l'autre. Les bords inférieurs recourbés vers l'extérieur constituent un volume convergent
d'entrée 91 pour les pièces de contact planes de l'ampoule.
[0063] Diverses formes d'entrée s'avèrent possibles.
[0064] Un exemple type des formes des pièces complémentaires de contact est représenté
sur les figures 16,17 et 18.
[0065] Ces variantes ne comportent qu'une seule lame de pincement avec contact sur une zone
plus ou moins étendue par contact plan (figures 16 et 17) ou enveloppant (figure
18).
[0066] Les formes de lames sont celles dérivées des pinces décrites ci-dessus.
[0067] On pourra utiliser le chant adjacent de l'aimant ou de la pièce aimantée comme guide
et plan d'appui.
[0068] Selon une autre variante (figure 19) les pièces de contact portées par le culot 45
de l'ampoule peuvent être du type cylindrique par exemple des tiges telles que 92
et 93 pleines ou creuses enfichables dans des douilles correspondantes 94 et 95 fendues,
à léger effet de pincement.
[0069] Ces douilles font office des pièces complémentaires de contact existant en fond de
douille.
[0070] Il y a lieu d'observer que le pincemement s'avère faible, il s'agit simplement d'améliorer
le maintien magnétique.
[0071] Par ailleurs, on peut envisager des aimants 72 de fond de douille de formes diverses
et de surface maximale. Pour illustrer le caractère non limitatif de cette invention,
on a représenté sur les figures 20 et 21 des aimants de forme cylindrique occupant
toute la section du fond de l'ampoule.
[0072] Réalisés en matériau connu sous la dénomina tion "ferrite" ils s'avèrent de parfaits
isolants électriques et, par conséquent, peuvent être mis directement en contact
avec les pièces complémentaires de contact de fond de douille.
[0073] Les formes représentées concernent deux variantes de base.
[0074] Selon la première variante (figure 20) le corps de l'aimant 72 présente des passages
96 et 97 traversés par les pièces complémentaires de contact de fond de douille, par
exemple les douilles 94 et 95.
[0075] Selon la deuxième variante (figure 21) les passages sont des fentes, gorges ou rainures
ouvertes 98 et 99 le long de la surface latérale, rainures garnies par exemple en
fond de gorge d'une pièce complémentaire de contact en léger rappel élastique contre
laquelle vient appuyer la piéce de contact par exemple en forme de tige du culot 45.
[0076] Comme indiqué, l'invention concerne également une pièce d'adaptation 64 conformée
d'un côté pour venir se monter sur une douille classique 100 à vis ou à baïonnette
et de l'autre côté pour recevoir l'ampoule 44 équipée des contacts électriques des
pièces de contact décrits ci-dessus.
[0077] Dans toutes ces variantes la force et la qualité de la mise en contact électrique
sont déterminées par l'attraction magnétique. La force magnétique est suffisante pour
que la douille happe le culot de l'ampoule après introduction. Seules les caractéristiques
de l'aimant déterminent la force d'attraction vers le contact électrique. L'amélioration
du maintien magnétique est procuré principalement par l'assistance mécanique provenant
de la forme des contacts.
[0078] L'invention a été décrite ci-dessus en détail; il est bien entendu que diverses variantes
dérivées et modifications sans apport inventif entrent parfaitement dans son cadre.
En particulier on peut envisager d'intervertir la plaquette métallique et l'aimant
pour les placer respectivement dans la douille et sur le culot.
[0079] On peut aussi adopter deux aimants l'un dans la douille 63 ou la pièce d'adaptation
65 et l'autre sur le culot 45.
[0080] Selon le même typel de variante sans contacts apparents de douille, on peut également
prévoir la réalisation représentée sur les figures de 22 à 24.
[0081] Selon cette variante, le culot 45 de l'ampoule présente également des pans coupés
ou méplats de centrage et de guidage 46 et 47, permettant non seulement l'orientation
et le guidage dès l'entrée dans la douille mais aussi la transmission du mouvement
de rotation lors du vissage de l'ampoule dans la douille conventionnelle.
[0082] La présente ampoule comporte des contacts 101 et 102 conformés en lamelles telles
que 103 ainsi qu'en partie centrale du culot, une pièce d'attraction magnétique 104
de plus faible surface noyée dans la masse du culot.
[0083] Cette ampoule avec contact à lamelles s'adapte soit sur une douille nouvelle dite
intégrée 105 (figure 24) soit sur une pièce de culot rapportée 106 (figure 23).
[0084] La pièce de culot 106 présente un corps 107 de forme générale extérieure identique
au culot des ampoules classiques à vis, c'est-à-dire à plot central 108 et à surface
latérale à vis 109.
[0085] Il en sera de même en ce qui concerne la conformation générale pour des ampoules
à baïonnettes.
[0086] La pièce de culot 106 présente un logement d'entrée 110 de forme complémentaire en
creux à celle du culot 45 c'est-à-dire à surface latérale 111 cylindrique à deux méplats
112 et 113.
[0087] Le logement d'entrée 110 présente un fond plat 114 comprenant en zone centrale, par
exemple noyée dans la masse, une pièce 115 d'attraction magnétique.
[0088] Cette pièce de culot comme les précédentes comporte des contacts en retrait 116 et
117 sous des fentes ou ouvertures 118 et 119 disposées dans le prolongement des méplats
46 et 47 c'est-à-dire en correspondance avec les lamelles 103. Ces contacts en retrait
peuvent affecter des formes techniques diverses, par exemple des pinces.
[0089] La nouvelle douille dite intégrée 105 représentée sur la figure 24 permet d'admettre
directement l'ampoule. Elle est du même type que celle décrite précédemment.
[0090] Elle présente un corps 120 de forme générale cylindrique à extrémité bombée 121 d'où
sort un cordon électrique 122.
[0091] Comme pour la pièce de culot 106, le corps présente un logement d'entrée 123 à méplats
opposés 124 et 125 et un fond 126 intégré présentant une pièce d'attraction 127 et
en-deçà des méplats, des contacts électriques en retrait 128 et 129.
[0092] Dans le cas d'une pièce d'attraction isolante, celle-ci peut occuper tout le fond
de la douille.
[0093] On a décrit ci-dessus de nombreuses variantes, il est bien entendu que la portée
de la protection s'étend par delà les formes techniques particulières, jusqu'aux fonctions
générales.
1. Ensemble ampoule-douille à fixation rapide entre l'ampoule d'éclairage et son support
de contact électrique, douille, socle ou autre, caractérisé en ce que la force de
liaison entre le culot (4), (45) de l'ampoule (1), (44) et son socle ou douille (2),
(45) ou support de contacts électriques est une force d'attraction magnétique entre
une pièce aimantée, aimant ou autre et une pièce d'attraction magnétique en regard
qui maintient solidarisées entre elles les faces du culot et du socle, douille ou
autre, ledit culot et la douille ou support en regard comportant des structures à
emboîtement assurant l'orientation des contacts et la transmission mécanique du
mouvement de rotation et la correspondance entre les contacts électriques.
2.Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'ampoule présente un
culot (45) de forme générale cylindrique à un ou deux pans coupés ou méplats (46)
et (47) opposés et parallèles réalisant l'orientation et le guidage, la face frontale
du culot étant revêtue d'une plaquette métallique (42) ou d'un aimant présentant deux
encoches au niveau de la prolongation des méplats (46) et (47) découvrant des zones
de contact électrique, ledit culot et ses méplats venant se loger dans une douille
ou dans un pièce d'adaptation présentant un volume récepteur de conformation complémentaire
comportant dans son fond l'aimant et, de part et d'autre de celui-ci ou de sa partie
centrale, ou à travers celui-ci, des pièces complémentaires de contact.
3. Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que les pièces de contact
électrique d'ampoule sont des contacts plans perpendiculaires à la face frontale
du culot.
4. Ensemble selon la revendication 3, caractérisé en ce que les contacts d'ampoule
sont du type à lamelles disposés parallèles ou en prolongation des méplats (46) et
(47).
5. Ensemble selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que les pièces
de contact électrique de la douille ou de la pièce d'adaptation sont en retrait par
rapport au fond du logement recevant le culot.
6. Ensemble selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que les pièces
de contact électrique de la douille ou de la pièce d'adaptation sont à pincement.
7. Ensemble selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les extrémités
des pièces de contact d'ampoule sont conformées en bourrelets s'adapttant dans les
pièces de contact de la douille ou de sa pièce d'adaptation.
8. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que la face arrière du culot
(4) de l'ampoule (1) est maintenue par attraction magnétique en contact de butée
par ses plots (11) et (12) contre les contacts électriques (7) et (8) du socle ou
de la douille.
9. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que le réceptacle (3) recevant
le culot de l'ampoule se prolonge par un corps (17) de forme générale cylindrique
dont la surface latérale est conformée en vis pour s'adapter à une douille conventionnelle
à vis, en ce que les piéces de contact électrique de la douille à vis sont reliées
aux contacts électriques (7) et (8) du réceptacle à travers le corps (17) et en ce
que la pièce de contact circulaire de la douille à vis, sur le col d'entrée (23),
porte une pièce de contact annulaire (25) reliée au contact (8).
10. Ensemble selon les revendications 1 à 9, caractérisé en ce que les structures
de centrage sont des ergots (5) et (6) transversaux au culot de la lampe et en ce
que les moyens de guidage sont des rainures longitudinales opposées (14) et (15) pratiquées
dans la paroi latérale du réceptacle (3).