(19)
(11) EP 0 273 077 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
06.07.1988  Bulletin  1988/27

(21) Numéro de dépôt: 86402947.5

(22) Date de dépôt:  29.12.1986
(51) Int. Cl.4E02D 29/02
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE GB GR IT LI NL SE

(71) Demandeur: Balzer, Edmond Henri Marie
F-31000 Toulouse (FR)

(72) Inventeur:
  • Balzer, Edmond Henri Marie
    F-31000 Toulouse (FR)

(74) Mandataire: Morelle, Guy Georges Alain 
Cabinet Morelle & Bardou Société Civile 4-5, boulevard de la Mediterranée
31400 Toulouse
31400 Toulouse (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Construction de soutènement et procédé pour réaliser cette construction de soutènement


    (57) La présente invention concerne les constructions de soutènement, les procé­dés pour réaliser ces constructions et les moyens pour mettre en oeuvre ces procédés.
    La construction de soutènement se caractérise essentiellement par le fait qu'elle comprend un empilement de couches 15 de matériaux meubles, une enveloppe souple 16 entourant chaque couche, un mur de soutènement 10 situé sur les bords 18 de ces couches 15 à une certaine distance de ces bords pour ménager un espace 20, le mur ayant une hauteur supérieure à celle de l'empilement, de façon à recevoir une couche continue 31, située sur l'empilement et une plaque de soutènement couvrant l'espace 20.
    La construction de soutènement trouve une application avantageuse notamment pour la réalisation de routes ou analogues à flanc par exemple de montagne ou de pentes raides.


    Description


    [0001] La présente invention concerne les constructions de soutènement, les procédés pour la réalisation de ces constructions et les moyens pour la mise en oeuvre de ces procédés.

    [0002] Lorsqu'il est nécessaire de créer une construction de soutènement à parement vertical, la technique actuelle propose de nombreuses solutions. Outre les solutions classiques en maçonnerie, béton, béton armé, dont l'équi­libre est assuré par la liaison de la partie verticale de l'ouvrage avec sa fondation, ou bien par son propre poids reposant sur un sol ferme, il exis­te, depuis quelques années, des systèmes consistant à assurer directement la stabilité de l'ensemble "parement de mur - remblais arrière" en créant une stabilisation de sol grâce à l'incorporation, dans le sol ramené, de corps étrangers résistant aux tractions.

    [0003] On trouve ainsi un premier système appelé "terre armée" qui assure la stabilité par des couches de lames métalliques reliées à des écailles en béton armé qui forment le parement, ces écailles reposant sur la tranche, ou le côté de la terre. Un deuxième système consiste à empiler des couches de terre les unes sur les autres, un tissu spécial appelé par les techniciens "géotextile" étant étendu à la séparation de chaque couche et retourné à l'extrémité visible de l'ouvrage, de manière à former une enveloppe et, de par là même, le parement latéral de l'ouvrage. On obtient ainsi une série de couches ou plis parfaitement autostables. Cette technique est économique, car elle permet d'utiliser la plupart des matériaux de remblais ou terre meuble. Son développement est actuellement freiné par la difficulté de réaliser un parement vertical avec ce système.

    [0004] En effet, lorsqu'il est possible d'incliner ce parement, du moins son côté extérieur, un engazonnement de la face permet de résoudre le problème de protection, les géotextiles étant protégés par de la terre et donc à l'abri des ultra-violets. En effet, ces tissus sont très sensibles aux ultra-violets et ces derniers peuvent entraîner leur décomposition. Par contre, dans le cas où l'on veut réaliser un parement vertical, deux problèmes se posent : d'abord, la difficulté de réaliser l'empilage des couches de terre les unes sur les autres à la verticale, car leurs extrémités sont parfois difficiles à rete­nir, ensuite, le difficulté de traiter la protection des géotextiles sur leurs extrémités extérieures verticales et d'asseoir, à la partie supérieure de l'empilage, une route ou un autre ouvrage qui arrive juste au bord du pare­ment vertical. En fait, aucune solution n'a donné véritablement satisfaction. C'est pourquoi ce système de couches par tissus géotextiles a une utilisation limitée.

    [0005] Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une construc­tion de soutènement du type à couches enrobées par des tissus géotextiles permettant d'obtenir un parement vertical et pouvant de plus recevoir, à leur partie supérieure, des chemins, des voies, etc..., qui peuvent aller jusqu'au bord latéral de ce soutènement.

    [0006] Plus précisément, la présente invention a pour objet une construction de soutènement apte à être érigée sur un sol de surface relativement hori­zontale, caractérisée par le fait qu'elle comprend :
    - un empilement d'une pluralité de couches de matériaux meubles, lesdites couches étant disposées les unes sur les autres,
    - une enveloppe souple entourant au moins partiellement chaque dite couche, ledit empilement étant disposé sur ledit sol de telle façon que, au moins les bords desdites couches, d'un côté dudit empilement, soient sensi­blement situés dans un premier plan sensiblement vertical,
    - un mur de soutènement disposé par une base sur ledit sol, sensible­ment parallèle audit côté dudit empilement contenu dans ledit premier plan, le sommet dudit mur étant à un niveau supé­rieur dudit empilement, un espace libre étant ménagé entre ledit côté dudit empilement et la face dudit mur de soutènement tournée vers ledit empile­ment.

    [0007] La présente invention a aussi pour but de mettre en oeuvre un procédé pour réaliser la construction de soutènement telle que mentionnée ci-dessus et les moyens pour mettre en oeuvre le procédé de réalisation de cette construction de soutènement.

    [0008] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaî­tront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels :

    - la Figure 1 représente une configuration de sol sur lequel une construction de soutènement selon l'invention peut être érigée,

    - la Figure 2 représente la configuration du sol selon la Figure 1, après avoir reçu une construction de soutènement, notamment selon l'invention,

    - la Figure 3 représente une vue en coupe d'une construction de soutè­nement selon l'invention dans une application à la construction d'une voirie,

    - les Figures 4A et 4B représentent deux vues permettant de compren­dre la mise en oeuvre du procédé de réalisation d'une construction de soutè­nement selon l'invention telle que représentée, notamment, sur la Figure 3,

    - les Figures 5A et 5B représentent deux schémas illustratifs permettant de comprendre une phase particulière du procédé, ainsi qu'une partie des caractéristiques structurelles de moyens permettant de mettre en oeuvre le procédé,

    - les Figures 6A et 6B représentent, respectivement dans deux vues de face et de côté, cette dernière étant une coupe définie selon a-a de la Figure 6A, un des moyens permettant de mettre en oeuvre le procédé et une struc­ture de la construction de soutènement à une étape donnée du procédé,

    - les Figures 7A et 7B représentent, dans deux vues correspondant aux Figures 6A et 6B, les mêmes moyens que sur ces dernières Figures, mais à une étape ultérieure à celle telle qu'illustrée sur les Figures 6, la Figure 7B étant une coupe suivant b-b définie sur la Figure A,

    - la Figure 8 représente une vue schématique d'un élément permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, en l'occurrence des moyens de coins.



    [0009] En se reportant plus particulièrement à la Figure 1, celle-ci représente en coupe la surface 1 d'un sol 2 ayant une pente relativement importante 3, une telle surface se trouvant généralement en montagne.

    [0010] Lorsqu'il est nécessaire de réaliser une route à flanc de montagne sur une telle surface 1, il n'est pas possible de la réaliser directement. Il existe donc plusieurs solutions. Une première consiste à réaliser des pilotis sur le flanc de cette montagne et, en haut de ces pilotis, à construire une surface portante constituant la voirie. Cette première solution présente incontesta­blement des inconvénients, car elle est relativement onéreuse et, en plus, peut être dangereuse, du fait des éboulements de terrain qui peuvent alors entraîner les pilotis.

    [0011] Une deuxième solution consiste à découper le flanc de la montagne pour réaliser une encoche délimitée par deux parois latérales, une paroi verticale et une paroi horizontale, telles qu'elles apparaissent respectivement en 4 et 5 sur la Figure 2. Dans ces conditions, on peut dont réaliser la voie direct­ment sur la paroi horizontale 5. Mais, dans ce cas, il est nécessaire de la protéger des éboulements pouvant provenir de la paroi 4, notamment par un mur de soutènement. Cette solution peut être acceptable. Néanmoins, le mur de soutènement de la paroi latérale verticale qu'il est nécessaire de réaliser doit être très solide, pour éviter d'être entraîné par des éboulements, et aussi par la force de pression latérale exercée par la masse de terre se trouvant derrière lui.

    [0012] Une troisième solution consiste à rehausser, par des moyens artificiels, la surface 5, jusqu'au niveau le plus élevé de la paroi verticale 4. Dans ce cas, la surface de la voirie se trouve au niveau supérieur 6 de l'encoche et tout le remblais 7 qui est sous la voie doit être, lui aussi, retenu pour éviter un éboulement. On peut réaliser ces constructions de soutènement par un empilement de terre comme mentionné dans le préambule de la présente description, notamment avec des tissus géotextiles. Cependant, il est bien évident que la paroi latérale extérieure ou parement vertical de ces remblais ne peut pas être inclinée comme mentionné au préambule. Elle est donc très difficilement protégée des agents extérieurs, notamment des ultra-violets qui entraînent leur destruction par une polymérisation des tissus géotextiles réalisant les enveloppes des couches meubles.

    [0013] Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une construc­tion de soutènement du type "à couches enveloppées dans des tissus géotex­tiles" ayant une protection naturelle et présentant, de plus, une facilité de réalisation, notamment jusqu'à la construction finale de la voirie au niveau supérieur.

    [0014] Une telle construction apparaît sur la Figure 3. Sur cette Figure, est représentée partiellement en coupe une construction de soutènement telle que schématisée en 7 sur la Figure 2. Sur la paroi horizontale 5 découpée dans le flanc de la montagne 2, est réalisée une première couche 9 dite "couche de propreté" terminée par un mur de construction de soutènement 10 comportant une base ou embase 11 et un mur vertical 12 pouvant éventuellement compor­ter des nervures 13 perpendiculaires à ce mur.

    [0015] Ainsi, lorsque ce mur 10 est érigé, on empile sur la couche de propreté 9 et sur une partie 14 de l'embase 11 une pluralité de courches 15, par exemple réalisées en un matériau meuble tel que de la terre, du sable ou des remblais, enveloppé dans des tissus géotextiles 16. De cette façon, l'empile­ment de ces couches 15 est limité latéralement par un bord situé sensiblement dans un plan vertical 17, les extrémités 18 de ces couches superposées de l'empilement étant retenues par le tissu géotextile 16.

    [0016] De plus, cet empilement de couches 15 est situé à une certaine distance de la surface intérieure 19 du mur 10, pour délimiter, entre ses bordures 18 et la surface 19 du mur tournée vers ces bordures, un espace 20.

    [0017] Avantageusement, le mur de soutènement 10 a une hauteur supérieure à celle de l'empilement de couches 15, de telle façon que, sensiblement au sommet 21 de celui-ci, on puisse disposer, notamment sur un entablement 22 qui peut être supporté par le sommet 23 de la nervure 13, des plaques de soutènement 24 dont une des extrémités 25 repose sur l'entablement 22 et l'autre extrémité 26 sur le sommet 27 de cet empilement de couches 15. Ces plaques de soutènement 24 permettent ainsi de boucher l'espace 20 à son sommet 28, évitant la pénétration aussi bien de rayons lumineux que de produits solides.

    [0018] Eventuellement, dans un souci de bien accrocher le sommet de ce mur de soutènement 10 à l'empilement 15, des fils ou plaques métalliques 29 peuvent être accrochés au niveau de l'entablement, par exemple coulés dans du béton et accrochés à des fers d'armature tels qu'illustrés schématiquement en 30, ces fils étant ensuite déposés dans et/ou sur les couches 15 pour y être pincés et donc parfaitement tenus.

    [0019] Une fois que cette réalisation est obtenue, on dispose alors, au-dessus de l'empilement de couches 15, du matériau tel que du remblai, gravier ou autre, goudron, en une couche 31 allant jusqu'au bord latéral 32 du mur de soutènement 10, avec éventuellement, comme représenté sur la Figure 3, une portion 34 légèrement supérieure au niveau supérieur 33 de la couche 31, cette portion supérieure 34 pouvant délimiter, par exemple, un trottoir bordant la surface 33 jouant le rôle de surface de voirie ou de roulement de véhicules telle qu'illustrée schématiquement en 35 sur la Figure 2.

    [0020] Dans cette réalisation, on voit donc, tout d'abord, que les bordures 18 des couches de l'empilement 15 sont parfaitement protégées des ultra-violets, notamment par le mur 10 et les plaques de soutènement 24 qui empêchent toute possiblité de pénétration de lumière solaire dans l'espace 20, de même que de corps solides étrangers. De plus, ces bordures 18 ne sont pas mises au contact direct du mur de soutènement 10, et plus particulièrement de sa surface intérieure 19, ce qui fait qu'aucune force latérale ne s'exerce sur ce mur. Même si ces couches 15 venaient à se tasser, ce qui se produit toujours un peu, elles ne porteraient pas directement par leur bord 18 sur la face 19 du mur 10.

    [0021] De plus, la forme caractéristique des plaques de soutènement 24, et notamment de leurs deux extrémités 25 et 26 portant respectivement sur l'entablement 22 et le sommet 27, par des bords arrondis, permet une rota­tion de la plaque de soutènement 24 lorsque l'empilement de couches 15 vient à se tasser, la rotation s'effectuant par le point de contact 36 de l'extrémité arrondie 25 de la plaque de soutènement en contact direct avec l'entablement 22 du mur de soutènement 10.

    [0022] Un des avantages supplémentaires est qu'une portion de l'empilement des couches 15, plus particulièrement la portion reposant sur la portion 14 de l'embase 11, permet d'assurer une stabilité du mur de soutènement 10, et évite ainsi un éventuel basculement de celui-ci vers l'extérieur.

    [0023] Enfin, on constate que le mur de soutènement 10 ne supporte que très peu d'efforts qui ne sont dus qu'à son poids et à la partie de voirie 31 reposant à son sommet supérieur, ce qui est très peu, et en aucune façon à toute la masse de terre constituée par l'empilement de couches 15. De ce fait, le mur de soutènement 10 peut être d'une réalisation légère, et donc d'un prix de revient très faible.

    [0024] Avec les Figures 1, 2, 3, il a été décrit une construction de soutène­ment ayant des avantages qui ont été mentionnés ci-dessus. Cependant, cette structure a, en plus, l'avantage de permettre une mise en oeuvre d'un procédé de réalisation de cette construction de soutènement, très facile comparè aux procédés similaires de l'art antérieur.

    [0025] Les Figures 4A et 4B illustrent, dans deux vues en coupe, deux étapes successives du procédé de réalisation de la construction du mur de soutène­ment tel que représenté sur la Figure 3.

    [0026] Comme mentionné précédemment, pour réaliser une construction de soutènement selon l'invention, on réalise, à partir de la surface horizontale 5 découpée dans le flanc de la montagne, une première couche, éventuellement même de béton, dite "de propreté", 9, ayant une épaisseur sensiblement égale à celle de l'embase 11 du mur de soutènement 10. Sur cette couche de propreté, on dispose, en la déroulant, une première couche de tissu géotex­tile 40 que l'on fait remonter le long d'un coffrage 41 qui est positionné notamment par rapport à la surface 19 intérieure du mur de soutènement 10, et avantageusement contre la tranche 42 de la nervure 13 telle que décrite précédemment. Ce coffrage 41 est constitué par un premier élément formant une plaque 43 ayant une surface 44 plane tournée vers la couche 15 à réali­ser. Cette plaque 43 est positionnée par rapport à la surface 42 au moyen de coins glissables les uns par rapport aux autres, ce système comportant, comme il sera décrit ultérieurement, l'association de deux coins 45 situés à deux niveaux différents, c'est-à-dire en haut et en bas de ladite plaque 43.

    [0027] Une fois que ce coffrage est réalisé, le tissu géotextile 40 est remonté le long de la surface 44 et enroulé au-dessus du coffrage, en attente de la réalisation de la couche de remblai 15 d'une épaisseur déterminée. Lorsque l'épaisseur de cette couche de remblai - terre meuble, sable, gravier ou autre matériau de récupération - a atteint la hauteur déterminée, le tissu géotextile 40 mis en réserve en 46 est alors déroulé sur la surface 47 de la première couche tassée 15.

    [0028] De plus, comme il apparaît sur la Figure 4A, le bas 48 de la plaque 43 telle que constituée par un madrier comporte une plaque partiellement souple 49 partant sensiblement du milieu de la surface basse 48 de cette plaque 43, pour venir sur la surface supérieure 39 de la couche de propreté 9, en étant recourbée, et ainsi permettre au tissu géotextile de bien se positionner le long de la surface 44 pour éviter, lorsque la première couche 15 est réalisée et tassée, que le matériau meuble ne puisse s'échapper entre la face 48 de la plaque 43 et la surface supérieure 50 de l'embase 11, et venir ainsi au contact de la face intérieure 19 du mur de soutènement 10.

    [0029] Lorsque cette couche 15 est terminée et que le surplus du tissu géotex­tile 46 a été déroulé sur la surface 47 de la première couche 15, les deux coins 45 sont déverrouillés pour permettre à la plaque 43 de ne plus porter contre la surface latérale de la couche 15. On peut ainsi exercer une traction sur cette plaque 43 et la faire glisser vers le haut. Ceci est très facile à effectuer, puisque la plaque 49 est souple et que ne repose sur elle que la couche 15 qui n'a pas une épaisseur énorme, le poids qui s'exerce sur cette lame souple 49 n'étant donc pas considérable.

    [0030] La plaque 43 est alors positionnée à un niveau supérieur contre la paroi 19, et plus particulièrement contre la tranche 42 de la nervure 13, pour réaliser une deuxième couche, la plaque souple 40 étant repositionnée sur la première couche réalisée 15 et un deuxième tissu géotextile 51 étant déroulé sur cette première couche 15 et remonté le long de la surface 44 de la plaque 43, exactement de la même façon que précédemment. Une deuxième couche 15 est alors déposée sur la première couche 15 de la même façon que précédem­ment décrit, le surplus 146 de tissu géotextile étant déroulé sur la surface supérieure 52 de la deuxième couche tassée 15.

    [0031] On voit donc que, lors de cet empilement de couches 15, ne s'exerce sur le mur 10 que l'effort latéral dû à la masse d'une seule couche de remblai, effort transmis par le coffrage, et uniquement pendant le temps de la réalisation d'une couche. De plus, comme ces couches de remblai ont une épaisseur relativement faible, les efforts latéraux auxquels est soumis le mur de soutènement 10 pendant la réalisation de l'empilement des couches 15 sont peu intenses. En conséquence, le mur 10 n'a pas besoin d'être d'une construction très lourde.

    [0032] Bien entendu, les couches 15 successives seront réalisées les unes après les autres, comme décrit ci-dessus, en faisant glisser le coffrage le long du mur, par référence à sa surface intérieure, et en ménageant de ce fait l'espace intérieur 20 mentionné ci-avant.

    [0033] On voit donc les avantages dont il est fait état précédemment d'une réalisation de construction de soutènement selon l'invention, en particulier, la présence de l'espace 20 qui permet d'apporter à cette construction légèreté et facilité de réalisation.

    [0034] Bien entendu, il n'est pas toujours possible de réaliser des coffrages très précis et, de plus, les personnes qui utilisent ces matériaux n'ont pas la possibilité de les utiliser dans des conditions très aisées. Il est donc nécessaire de leur fournir des moyens qui puissent être utilisés sans précau­ tions particulières. Telle que mentionnée ci-dessus, la plaque 43 du coffrage 41 doit donc pouvoir être positionnée avec des engins de travaux publics qui sont, malgré tout, assez difficiles à manipuler.

    [0035] C'est ainsi, par exemple, que la plaque 43 est généralement suspendue à une grue, est descendue le long du mur de soutènement jusqu'à une position qui doit être déterminée de façon relativement précise, mais sans que les techniciens aient besoin d'y fournir une attention particulière. Aussi, la plaque souple 49 telle que décrite ci-avant, notamment en regard de la Figure 4, est-elle constituée par une pièce métallique articulée autour d'une charnière 60 fixée sous la face basse 48 de la plaque 43, cette plaque 49 étant fixée à cette charnière 60 par une partie épaisse 61 et se terminant par une partie allant vers son extrémité 64 se rétrécissant, afin de lui donner une élasticité progressive par diminution de son épaisseur. Cette plaque 49 est donc relativement rigide sur une portion 61 située entre la charnière 60 et sa partie médiane référencée 63 sur la Figure 5, sa portion souple 62 étant, elle, sensiblement située entre ce point 63 et l'extrémité 64.

    [0036] Ainsi, en utilisant une telle technique et en disposant sur la partie rigide 61 une butée de définition 65 telle que, par exemple, une partie trapézoïdale dont l'extrémité 66 est déterminée pour venir, au cours d'une rotation de la partie 61 autour de la charnière 60, se positionner sur la surface 48, il est possible de définir la position ultime de la plaque 43 lorsqu'elle est descendue le long de la surface intérieure 19 du mur 10.

    [0037] En effet, en descendant la pièce 43 vers l'empilement des couches 15, en suivant un déplacement tel que référencé par la flèche 68, l'extrémité 64 de la plaque souple 49 peut glisser sur la surface 67 de la couche de remblai 15 supérieure, entraînant dans une rotation dextrorsum 69 la plaque souple 49, jusqu'à ce qu'elle vienne, par la surface 66 de la butée 65, au contact de la surface basse 48 de la pièce 43. A cet instant, la plaque souple 49 est parfaitement positionnée et l'emplacement de la pièce 43 en position basse l'est également, tel que représenté sur la Figure 5B. Dans cette position, la pièce 43 ne peut plus descendre. Il suffit alors de dérouler une nouvelle couche de tissu géotextile 71 et de la faire remonter le long de la paroi 44 de la pièce 43, comme décrit notamment en regard des Figures 4A et 4B.

    [0038] Tel que représenté sur la Figure 3, l'empilement de couches 15 peut, généralement, se tasser. Le tassement peut entraîner, par l'intermédiaire du lien 29, une traction sur l'extrémité supérieure du mur de soutènement, l'extrémité 21 notamment, et donc provoquer une torsion du mur tendant à le faire rentrer vers l'intérieur, c'est-à-dire vers l'empilement. Cependant, on peut concevoir que, pour différentes raisons, l'empilement de couches 15 peut avoir tendance, non pas à se tasser, mais à gonfler. Dans ces condi­ tions, des forces opposées à la traction mentionnée ci-dessus s'exercent sur l'extrémité supérieure du mur, tendant à le faire s'éloigner de l'empilement de couches 15. Il est bien évident que ces différentes torsions, rentrantes ou sortantes, telles que décrites ci-dessus, peuvent se produire au cours de différentes saisons, dues par exemple, aux pluies, gel, chaleur excessive. Dans ce cas, il est préférable de donner à ce mur de soutènement, et notam­ment quant à sa partie montante 12, une certaine souplesse au niveau de sa base qui est en liaison avec l'embase 11.

    [0039] En se reportant plus particulièrement aux Figures 6A et 6B, 7A et 7B, ces deux Figures représentent un mode de réalisation du mur de soutènement 10 tel qu'illustré notamment sur la Figure 3.

    [0040] En se reportant plus particulièrement aux Figures 6A et 6B, celles-ci représentent un mur de soutènement 10 avec une embase 80 sur laquelle est disposée une paroi verticale 81 latérale comportant éventuellement des nervu­res 82, formant ainsi, comme représenté sur la Figure 6B, des parois en "T" associées à une embase 80. Une telle structure en "T" permet de bien rigidi­fier notamment la paroi verticale 81 à l'embase 80. Il est bien évident que, pour une longueur suffisante de paroi verticale 81, il est nécessaire de prévoir une pluralité de nervures 82 espacées les unes des autres d'une distance déterminée. Dans ces conditions, un tel mur de soutènement ne peut pas avoir assez de souplesse pour pouvoir absorber les déformations de rotation telles que définies précédemment. On réalise donc un mur de soutè­nement tel qu'illustré sur la Figure 6A, dans le bas 83 de la nervure 82 duquel est réalisée une partie 84 en un matériau destructible, ce matériau étant au contact de la surface 85 de l'embase 80. Bien entendu, l'embase 80 et la partie 86 de la nervure 82, ainsi que la paroi 81, sont reliées entre elles par des armatures en fer telles qu'illustrées schématiquement en 87, comme il est bien connu dans la réalisation de murs en béton armé.

    [0041] Cependant, à proximité de cette nervure 82, est réalisé, dans la paroi verticale 81, un orifice suffisamment large 88 pour pouvoir passer un outil et venir éventuellement, comme explicité ci-après, détruire la partie basse 84 de la nervure 82, partie réalisée en un matériau destructible, ainsi que mention­né ci-dessus.

    [0042] Après avoir érigé un mur de soutènement 10 comme représenté sur la Figure 6, on effectue l'empilement de couches 15 comme décrit en regard notamment de la Figure 3.

    [0043] En se reportant maintenant à la Figure 7, on s'aperçoit que la partie basse de la nervure 82 qui était au contact de l'embase 80 a été détruite, notamment si elle est réalisée en une résine dure polymérisable au moyen d'un chalumeau qui la fait fondre. De plus, le fer en attente 89 de l'ensem­ ble des fers en attente 87 qui liaient la nervure 82 à l'embase 80, en traver­sant la partie basse destructible 84, est, lui aussi, découpé au chalumeau à travers l'orifice 88, pour pouvoir détériorer la liaison entre la nervure 82 et l'embase 80. Une fois réalisée cette opération, il n'existe plus d'autre liaison entre la partie haute du mur et l'embase, que par la partie basse longitudi­nale 90 de la paroi latérale 81 du mur de soutènement 10. Cette paroi 81, notamment par son embase 90, est située dans un plan qui est parallèle au plan 17 passant par le bord latéral de l'empilement de couches 15. Comme les efforts tranchants s'exercent perpendiculairement à ce plan et comme la paroi latérale 81 a une faible épaisseur, la partie basse 90 joue alors le rôle d'une charnière et permet ainsi à la partie haute du mur de subir des déformations en flexion dans les deux sens tels que représentés par les flèches 91 et 92, et d'absorber, de ce fait, les déformations telles que décrites ci-dessus.

    [0044] Bien entendu, les opérations de destruction de la base 84 de la nervure 82 et de la portion de fer en attente traversant cette base 84 sont effectuées après la fin de la réalisation de l'empilement de couches 15 et la construction de la voirie 7.

    [0045] Enfin, on a vu que, pour réaliser l'empilement de couches 15, il était nécessaire de réaliser un coffrage 41 qui prenait appui par référence à la paroi intérieure du mur de soutènement et que, plus particulièrement, la position de la pièce massique de coffrage 43 prenait référence par rapport au mur de soutènement au moyen de deux ensembles de coins glissables l'un par rapport à l'autre, de façon à pouvoir bien maintenir, pour une position des deux ensembles, la pièce 43 et définir ainsi parfaitement la position de la bordure verticale des couches 15.

    [0046] La Figure 8 représente, dans une vue relativement simplifiée, une réalisation avantageuse des moyens de coins 45 représentés schématiquement sur les Figures 4A et 4B. Il est tout d'abord précisé que par "moyens de coins" on entend "tout moyen permettant de positionner deux surfaces de référence sensiblement parallèles au moyen de forces pouvant avoir toute direction par rapport à ces surfaces parallèles".

    [0047] Le mode de réalisation des moyens de coins illustré sur la Figure 8 comprend deux surfaces de référence définies respectivement par les surfa­ces opposées, respectivement de la plaque 43 et d'une contre-plaque 143. Ces deux plaque et contre-plaque sont associées au moyen d'un pentographe déformable définissant quatre sommets d'un parallèlogramme. Dans ce mode de réalisation illustré, le pentographe 110 est constitué de deux bras de leviers 111 et 112 montés pivotant en leur milieu autour d'un axe 113. Les extrémités de ces deux bras de leviers sont montés rotatives et coulissantes sur les deux plaque et contre-plaque. Les extrémités coulissantes coopèrent avec ces plaque et contre-plaque, par exemple au moyen d'ergots plongeant dans des rainures 115.

    [0048] Deux extrémités, respectivement des deux bras de leviers, coopérant avec l'une des plaque ou contre-plaque sont reliées par un vérin commanda­ble 114, de façon à pouvoir obtenir la rotation de ces deux bras de leviers l'un par rapport à l'autre et entraîner ainsi le déplacement de la plaque par rapport à la contre-plaque.

    [0049] Pour réaliser les couches, on procède comme décrit ci-avant, en posi­tionnant la contre-plaque 143 sur le mur de soutènement 10, ou éventuelle­ment un échaffaudage prévu à cet effet, et en agissant sur le vérin 114 pour amener la plaque à la position désirée. On réalise la couche 15 comme décrit ci-dessus. Une fois celle-ci terminée, le vérin 114 est à nouveau commandé pour rapprocher la plaque 43 de la contre-plaque 143 et pouvoir ainsi libérer ces moyens de coins pour les utiliser à nouveau, en vue de la réalisation d'une couche suivante.

    [0050] Il a été décrit ci-dessus un verin comme moyen de déplacement de la plaque par rapport à la contre-plaque. Cependant, il est possible de remplacer ce moyen par deux moyens ayant chacun leur propre fonction, par exemple : d'une part, une pluralité de coussins pneumatiques gonflables disposés entre la plaqaue et la contre-plaque pour obtenir leur éloignement respectif et, d'autre part, par un ressort de rappel situé entre les deux bras de leviers pour obtenir le rapprochement de la plaque et de la contre-plaque quand les coussins pneumatiques se dégonflent.


    Revendications

    1. Construction de soutènement apte à être érigée sur un sol de surface relativement horizontal, comprenant :
    - un empilement de couches (15) de matériaux meubles, lesdites couches étant disposées les unes sur les autres,
    - une enveloppe souple (16) entourant au moins partiellement chaque dite couche (15), ledit empilement étant disposé sur le sol (5, 9) de telle façon qu'au moins les bords (18) desdites couches d'un côté dudit empilement soient sensiblement situés dans un premier plan (17) sensiblement vertical, et
    - un mur de soutènement (10) disposé par une base (11) sur ledit sol (5, 9) sensiblement parallèle audit côté dudit empilement contenu dans ledit premier plan (17), le sommet supérieur (21) dudit mur étant à un niveau sensiblement supérieur au niveau supérieur (27) dudit empilement, CARAC­TERISE PAR LE FAIT QUE ledit mur est disposé à une certaine distance dudit empilement pour définir un espace libre (20) entre ledit côté (18) dudit empilement et la face (19) dudit mur de soutènement (10) tournée vers ledit empilement.
     
    2. Construction selon la revendication 1, CARACTERISEE PAR LE FAIT QUE ledit mur de soutènement (10) comporte une embase (11) portant sur ledit sol, ledit empilement reposant sur une partie (14) de ladite embase (11).
     
    3. Construction selon l'une des revendications 1 ou 2, CARACTERISEE PAR LE FAIT QUE ledit mur de soutènement (10) comporte sensiblement à son niveau supérieur (21) un entablement (22) et au moins une plaque de soutènement (24) dont les deux extrémités (25, 26) reposent sensiblement sur ledit entablement (22) et ledit empilement, ladite plaque de soutènement (24) étant située au-dessus dudit espace (20).
     
    4. Construction selon la revendication 3, CARACTERISEE PAR LE FAIT QUE les deux extrémités (25, 26) de ladite plaque de soutènement (24) sont constituées par des bords sensiblement arrondis.
     
    5. Construction selon l'une des revendications précédentes, CARACTE­RISEE PAR LE FAIT QU'elle comprend une couche supérieure (31) recouvrant le niveau supérieur (27) dudit empilement et la plaque de soutènement (24), ladite couche s'étendant jusqu'au dit mur de soutènement (32, 10).
     
    6. Construction selon la revendication 5, CARACTERISEE PAR LE FAIT QU'elle comprend des moyens de liaison (29) entre ledit mur de soutènement et ledit empilement.
     
    7. Construction selon la revendication 6, CARACTERISEE PAR LE FAIT QUE lesdits moyens de liaison sont constitués par un lien (29) dont une extrémité est fixée sensiblement au niveau supérieur (21) dudit mur de soutènement (10) et dont l'autre extrémité est emprisonnée par pincement entre le niveau supérieur (27) dudit empilement et ladite couche supérieure (31).
     
    8. Construction selon l'une des revendications précédentes, CARACTE­RISEE PAR LE FAIT QU'elle comprend des nervures (13) situées dans ledit espace (20) dans un deuxième plan sensiblement perpendiculaire au premier, lesdites nervures (13) étant au moins solidaires dudit mur de soutènement.
     
    9. Procédé de réalisation de la construction de soutènement selon les revendications 1 à 8, CARACTERISE PAR LE FAIT QU'il consiste à :
    - préparer le sol (5, 9) sensiblement horizontal,
    - positionner un mur de soutènement (10) sur ledit sol,
    - déposer successivement lesdites couches (15) dudit empilement par référence à la face (19) dudit mur de soutènement (10) tournée vers lesdites couches (15).
     
    10. Procédé selon la revendication 9, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE la réalisation successive desdites couches (15) dudit empilement par référence à la face (19) dudit mur de soutènement (10) tournée vers lesdites couches consiste à :
    - positionner une plaque de coffrage (43), pour la réalisation d'une seule couche (15), par rapport à ladite face (19), au moyen d'un ensemble de coins (45), la surface (44) de ladite plaque (43) étant située dans une position sensiblement confondue avec la position dudit premier plan (17) dans lequel doivent se trouver les bords (18) desdites couches quand elles sont réalisées,
    - dérouler, sur la surface sur laquelle doit être réalisée la couche, le matériau de ladite enveloppe (40, 51), et le remonter le long (44) de ladite plaque (43),
    - déposer ledit matériau meuble (15) jusqu'à un niveau passant sensi­blement par le niveau supérieur de ladite plaque (43),
    - dérouler le surplus (46, 146) du matériau d'enveloppe sur la surface (47, 52) supérieure de ladite couche quand la hauteur de la couche est atteinte,
    - décoincer ladite plaque (43) de coffrage, puis lui faire subir une translation le long du mur de soutènement (10) pour l'amener dans une position au-dessus de ladite couche (15) venant d'être réalisée, pour réaliser la couche (15) suivante, suivant le même processus de réalisation de ladite couche précédente, et ainsi de suite pour le nombre de couches nécessaire.
     
    11. Procédé selon la revendication 10, CARACTERISE PAR LE FAIT QU'il consiste :
    - à ériger ledit mur de soutènement (10) associé à des nervures (13) situées dans un plan vertical perpendiculaire audit mur de soutènement et à une embase (11) reposant sur le sol, lesdites nervures (13) étant solidaires de ladite embase et dudit mur, puis
    - à désolidariser lesdites nervures de ladite embase quand ledit empile­ment de couches est terminé.
     
    12. Procédé de réalisation d'une construction de soutènement, CARACTERISE PAR LE FAIT QU'il consiste à :
    - préparer un sol (5, 9) sensiblement horizontal,
    - positionner un plan de référence (12) sur ledit sol, ledit plan de référence formant par rapport audit sol un angle non nul et de préférence droit,
    - disposer successivement des couches (15) par empilement et par référence à la face (19) dudit plan de référence (12) tournée vers lesdites couches, la réalisation de chaque couche (15) consistant à :
    - positionner une plaque de coffrage (43) par rapport à ladite face (19) au moyen d'un ensemble de coin (45), la surface (44) de ladite plaque (43) tournée vers lesdites couches étant située dans une position sensiblement confondue avec la position du plan (17) dans lequel doivent se trouver les bords (18) desdites couches quand elles sont terminées,
    - dérouler, sur la surface sur laquelle doit être réalisée la couche, un métériau souple d'enveloppe (40, 51,...) et le remonter le long (44) de ladite plaque (43),
    - disposer un matériau meuble (15) jusqu'à un niveau passant sensible­ment par le niveau supérieur de ladite couche (43),
    - dérouler le surplus (46, 146) du matériau souple sur la surface (47, 52) supérieure de ladite couche quand la hauteur de la couche est atteinte, et
    - à décoincer ladite plaque de coffrage (43), puis à lui faire subir une translation le long de la surface de référence pour l'amener dans une posi­tion au-dessus de ladite couche (15) venant d'être réalisée, pour réaliser la couche (15) suivante.
     
    13. Dispositif de coffrage comprenant une plaque de coffrage (43) associée à des moyens d'ensemble de coins (45) pour mettre en oeuvre ledit procédé selon les revendications 9 à 11, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE ladite plaque de coffrage (43) est constituée par une pièce massique rigide ayant une face plane (44) dite de coffrage délimitée par une bordure infé­rieure (48), une plaque partiellement souple (49) longiligne articulée par des moyens de charnière (60) sur ladite bordure inférieure (48), ladite plaque (43) comportant au moins deux parties (61, 62), la première (61) située à proximité desdits moyens de charnière (60) étant relativement rigide, moins souple que la seconde (62) située vers l'extrémité (64) opposée auxdits moyens de charnière (60).
     
    14. Dispositif selon la revendication 13, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE la première partie (61) de ladite plaque partiellement souple (49) comporte une butée (65) rigide apte à venir buter contre ladite bordure (48) inférieure quand ladite plaque souple est animée d'un mouvement de rotation grâce aux moyens de charnière (66).
     
    15. Dispositif selon l'une des revendications 13 et 14, CARACTERISE PAR LE FAIT QUE lesdits ensembles de coins sont constitués par une plaque (43) et une contre-plaque (143), des moyens de pentographe (110) coopérante avec ladite plaque et ladite contre-plaque, et des moyens (114) pour comman­der lesdits moyens de pentographe (110).
     




    Dessins






















    Rapport de recherche