[0001] La présente invention concerne les interrupteurs électriques du type comportant une
palette basculante de liaison dont l'extrémité libre est appliquée, en position de
fermeture, contre une pièce fixe de contact.
[0002] Dans le cas d'un interrupteur à commande manuelle, le basculement de cette palette
de liaison est en général commandé par un doigt de pression porté par un levier de
manoeuvre destiné à être actionné par l'utilisateur. Cependant l'invention n'est en
aucune façon limitée aux interrupteurs à commande manuelle. En effet elle concerne
tous les interrupteurs du type général défini précédemment, quel que soit leur mode
de commande, et notamment les contacteurs ou relais électromagnétiques répondant à
la définition en cause. Dans la suite de la présente description, le terme "interrupteur"
englobe donc tous types d'appareils comportant un mécanisme d'interruption de contact
du type en cause.
[0003] En général les interrupteurs de bonne qualité sont munis de contacts électriques
en argent ou en un alliage contenant de l'argent. Lorsque la valeur de l'intensité
du courant à couper le permet, il est possible de se contenter d'une simple argenture
des pièces de contact. Mais dans le cas d'appareils simples devant être vendus à un
prix aussi bas que possible, l'argenture des pièces de contact grève ce prix de façon
importante. C'est la raison pour laquelle la plupart des interrupteurs de ce genre
ne comportent pas de pièces argentées.
[0004] Dans un tel cas, la coupure du courant s'opère donc entre des pièces en cuivre ou
en alliage de cuivre. La durée de fonctionnement de tels appareils est relativement
limitée car les arcs de coupure et de fermeture oxydent et noircissent rapidement
les surfaces de contact. De ce fait la résistance de contact ne tarde pas à augmenter,
ce qui provoque un échauffement important des pièces de contact, lequel entraine souvent
la fusion du corps de l'interrupteur ou celle du levier de commande.
[0005] Pour certains interrupteurs à usage industriel, le DE 143.003 a proposé un dispositif
de coupure agencé de façon que l'établissement et la rupture du courant se produisent
en un même point, qui est différent du point de contact principal, afin de protéger
celui-ci contre l'érosion et l'oxydation dues aux arcs d'ouverture et de fermeture.
A cet effet il est prévu deux contacts fixes distincts, destinés à servir respectivement
de contact transitoire et de contact principal. Quant au contact mobile il est constitué
par un doigt monté articulé sur l'extrémité d'un bras pivotant dont la rotation, dans
un sens ou dans l'autre, provoque la fermeture ou la séparation des contacts. Le doigt
articulé est soumis à l'action d'un ressort qui tend à le maintenir dans le prolongement
du bras rotatif en permettant toutefois son pivotement après qu'il soit venu en appui
contre le contact fixe transitoire, ce qui lui permet de venir ensuite en appui seulement
contre le contact fixe principal, lors de la poursuite du mouvement du bras rotatif.
[0006] Il s'agit donc là d'un dispositif relativement compliqué et coûteux, d'autant plus
qu'il est nécessaire de prévoir par ailleurs un mécanisme susceptible d'assurer le
maintien stable des pièces mobiles dans leurs deux positions de travail corresondnt
respectivement à la fermeture des contacts et à leur séparation. La complexité d'un
tel dispositif et son coût de revient ne peuvent donc pas autoriser l'adoption de
celui-ci dans un interrupteur de faible encombrement destiné a des installations électriques
d'équipement de locaux d'habitation ou de bureaux ou similaires, pour leur éclairage
ou l'alimentation d'appareils électriques non industriels.
[0007] C'est pourquoi la présente invention a pour but de réaliser un interrupteur de faible
coût de revient, dépourvu de tout contact en argent ou d'argenture, et dont la conception
est telle qu'il possède néanmoins une longévité considérablement supérieure aux interrupteurs
du même genre et ce, grâce à un agencement très simple permettant l'établissement
du contact principal de liaison en un point différent de celui où se produisent à
la fois l'établissement et la rupture du courant.
[0008] A cet effet l'invention a pour objet un interrupteur électrique comportant un contact
mobile actionné par un organe de commande de façon telle que l'établissement initial
du passage du courant et la rupture ultérieure de celui-ci, aient lieu en un point
différent de celui où est établi la liaison électrique à réaliser, caractérisé en
ce que le contact mobile étant constitué par une palette basculante de liaison dont
l'extrémité libre est appliquée, en position de fermeture, contre une lame servant
de contact fixe, il est prévu, en un point nettement séparé de cette extrémité, soit
sur cette palette elle-même, soit sur la lame fixe de contact, un bossage ou autre
relief, et l'agencement est tel que lors du basculement de la palette dans le sens
de la fermeture, le contact s'établit tout d'abord à l'endroit de ce bossage, puis
également en bout de cette palette, et enfin uniquement en bout de celle-ci, alors
que lors d'un basculement dans le sens de l'ouverture il se produit un processus inverse,
la séparation des contacts ayant lieu à l'endoit du bossage ou autre relief prévu
soit sur la palette basculante, soit sur la lame fixe de contact et qui constitue
un contact transitoire situé en un point différent de celui où est réalisé le contact
définitif des pièces de liaison.
[0009] Ainsi, grâce à des moyens très simples et peu coûteux, n'entraînant aucune augmentation
de l'encombrement de l'appareil, la fermeture et la coupure ont lieu effectivement
en un point différent de celui ou est réalisé le contact définitif des pièces de liaison.
Ceci évite donc que les arcs de coupure et de fermeture oxydent les surfaces ou s'effectue
le contact normal de ces pièces. Par ailleurs, l'agencement prévu a pour avantage
qu'il existe, entre les deux zones de contact, un dégagement permettant une extension
plus aisée des arcs de coupure et de fermeture.
[0010] Dans une forme de réalisation particulière de l'interrupteur selon l'invention, dans
laquelle la palette basculante de liaison est actionnée par un doigt de pression glissant
sur cette palette de part et d'autre de son axe d'articulation, celle-ci s'articule
sur l'extrémité coudée d'une lame métallique élastique solidaire de la borne correspondante
de l'appareil et l'agencement est tel qu'au cours du déplacement du doigt de pression,
dans un sens ou dans l'autre, l'extrémité coudée de la lame élastique est amenée à
se déplacer à peu près dans un plan perpendiculaire à celui passant par la base de
cette lame élastique et la surface de la pièce fixe de contact.
[0011] Cependant d'autres particularités et avantages de l'interrupteur selon la présente
invention apparaitront au cours de la description suivante. Celle-ci est relative
à un interrupteur à commande manuelle, mais encoure une fois l'interrupteur selon
l'invention peut tout aussi bien consister en un appareil actionné par un autre mode
de commande.
[0012] Cette description est donnée en référence au dessin annexé à simple titre indicatif,
et sur lequel :
La figure 1 est une vue en perspective des organes essentiels d'un interrupteur selon
l'invention à commande manuelle.
La figure 2 est une vue en perspective représentant la palette de liaison de cet interrupteur
avant son montage sur la lame qui lui sert de support, celle-ci étant partiellement
représentée sur cette vue.
Les figures 3 à 6 sont des vues schématiques en élévation de côté représentant diverses
positions successives de la palette de liaison au cours de l'opération de fermeture
du présent interrupteur.
Les figures 7 et 8 sont des vues partielles en perspective illustrant deux autre formes
de réalisation du présent interrupteur.
[0013] L'interrupteur représenté à la figure 1 comporte une palette basculante 1 de liaison,
réalisée en cuivre ou autre métal approprié. A l'une de ses extrémités 2, cette palette
est montée articulée sur l'extrémité corespondante 3 d'une lame métallique élastique
4 de préférence en cuivre ou alliage de cuivre, solidaire de l'une des bornes 5 de
l'appareil.
[0014] L'extrémité 3 de cette lame est coudée vers le haut de sorte que l'extrémité 2 de
la palette 1 prend appui sur son bord supérieur 6 qui matérialise en quelque sorte
l'axe d'articulation X-Xʹ de la palette. A cet endroit les bords de cette palette
comportent deux encoches 7 dans lesquelles sont engagées deux dents saillantes 8 prévues
sur l'extrémité correspondante 3 de la lame élastique 4.
[0015] L'extrémité opposée 9 de la palette de liaison est destinée à venir en contact avec
une lame conductrice fixe 10, de préférence en cuivre ou en alliage de cuivre, solidaire
de l'autre borne 11 de l'appareil et ce, lors de la fermeture de celui-ci. Par contre
lors de l'ouverture l'extrémité 9 de cette palette est maintenue écartée de la lame
fixe 10.
[0016] Comme il ressort des dessins la lame flexible 4 et la lame fixe de contact 10 sont
situées sensiblement dans un même plan.
[0017] Les déplacements voulus de la palette de liaison sont commandés par un doigt de pression
12 qui est destiné à glisser sur le dessus de celle-ci de part et d'autre de son axe
d'articulation X-Xʹ. Dans l'exemple représenté, ce doigt de pression est solidaire
d'un levier de manoeuvre 13 susceptible d'être actionné manuellement par l'utilisateur
de l'appareil. Le doigt de pression 12 et ce levier peuvent être avantageusement constitués
par une pièce moulée d'un seul tenant comportant des tourillons latéraux 14 qui matérialisent
un axe d'articulation Y-Yʹ sur le boitier de l'appareil.
[0018] Du fait de l'agencement prévu, l'ensemble levier-palette peut occuper deux positions
extrême stables, à savoir :
- une position d'ouverture des contacts qui est représentée à la figure 3 et dans
laquelle le doigt de pression 12 est en appui contre l'extrémité 2 de la palette 1
pour maintenir l'extrémité opposée de celle-ci écartée par rapport à la lame de contact
10,
- une position de fermeture des contacts qui est représentée à la figure 6 et dans
laquelle le doigt de pression 12 est en appui contre la palette 1 en un point situé
au-delà de l'axe X-Xʹ de basculement de celle-ci.
[0019] Dans cette dernière position, la partie terminale de l'extrémité libre 9 de la palette
est alors maintenue appliquée contre la lame de contact 10, ce qui assure la fermeture
des contacts.
[0020] Conformément à la caractéristique essentielle de l'invention, la palette 1 présente,
à une certaine distance de son extrémité 9, un bossage 15 faisant saillie en direction
de la lame 10 de contact. La position de ce bossage est donc nettement séparée de
celle de la partie terminale de l'extrémité 9. Ce bossage peut être matérialisé par
une cambrure de la palette 1, cette cambrure affectant la forme d'une portion de cylindre.
[0021] Par ailleurs, la cinématique des diverses pièces mobiles est telle que lors du basculement
de la palette 1 vers sa position de fermeture, celle-ci passe par une position intermédiaire
représentée à la figure 4 et dans laquelle le bossage 15 ainsi prévu se trouve amené
au contact de la lame de liaison 10, tandis que l'extrémité 9 de la palette ne l'est
pas encore. En conséquence, il s'établit une première liaison électrique à l'endroit
des zones correspondantes de la palette 1 et de la lame 10. Il convient de noter que
dans cette position, l'axe A-Aʹ du doigt de pression 12 coïncide avec le plan B-Bʹ
contenant l'axe d'articulation de la palette et l'axe d'articulation du levier de
manoeuvre, lequel est perpendiculaire au plan passant par la base de la lame flexible
4 et de la lame de contact 10.
[0022] Par ailleurs l'extrémité de la lame 4 est alors fléchie. A ce sujet il faut observer
que la partie terminale de cette extrémité, qui sert de pivot à la palette basculante
1, se déplace au cours du mouvement de fermeture dans un plan sensiblement perpendiculaire
au plan passant par la lame flexible 4 et la surface de la lame de contact 10. Or
c'est ce déplacement qui permet d'obtenir successivement deux points de contact entre
la palette 1 et la lame fixe 10, comme il sera expliqué ci-après.
[0023] Lorsque le doigt de pression 12 poursuit son mouvement dans le sens de la flèche
F, ceci amène la palette 1 dans la position intermédiaire représentée à la figure
5. Dans celle-ci la partie terminale de l'extrémité 9 de cette palette se trouve amenée
au contact de la lame de liaison 10 alors que le bossage 15 est encore en contact
avec celle-ci. En conséquence il ne peut pas se produire à cet endroit un arc de fermeture
puisqu'il existait déjà une liaison électrique à l'endroit du bossage 15.
[0024] Puis la poursuite du déplacement du doigt de pression 12 dans le sens de la flèche
F, a pour effet de permettre un relâchement de la pression exercée sur la lame élastique
4 et un basculement plus prononcé de la palette 1. Dans ces conditions, le bossage
15 s'écarte alors de la lame de liaison 10, cependant que seule la partie terminale
de l'extrémité 9 de la palette 1 reste au contact de cette lame, ce qui correspond
à la position définitive de fermeture représentée à la figure 6. Dans cette position
les contacts définitifs sont donc consititués par la partie terminale de l'extrémité
9 de la palette 1 et la zone correspondante de la lame de liaison 10.
[0025] Lors de la manoeuvre ultérieure d'ouverture des contacts, il se produit un processus
inverse. En effet dans un premier temps la palette 1 vient dans la position représentée
à la figure 5, dans laquelle il existe une liaison électrique à la fois à l'endroit
de son extrémité 9 et de son bossage 15. Puis elle vient dans la position intermédiaire
représentée à la figure 4 dans laquelle il n'existe plus qu'une seule zone de liaison,
à savoir : à l'endroit du bossage 15. Dans ces conditions, la séparation des pièces
de liaison d'effectue à un endroit différent des zones dans lesquelles s'effectue
la liaison des contacts dans la position normale de fermeture.
[0026] Ceci a donc pour avantage que les arcs de fermeture et de coupure ne risquent pas
de provoquer une oxydation et un noircissement des surfaces sur lesquelles s'effectuent
les contacts définitifs. Ceci se traduit donc par une résistance très faible de contact
et un échauffement, également très faible, pendant toute la durée de vie de l'appareil.
Par ailleurs, l'écartement très net des deux zones successives de contact de la palette
de liaison permet de disposer d'un dégagement 16 entre ces deux zones. Or ce dégagement
a pour effet de faciliter la libre expansion des arcs de coupure et de fermeture,
et par là même de réduire le risque de projections de particules dans la zone des
contacts définitifs.
[0027] Il faut également observer qu'en raison de la cinématique prévue pour les pièces
mobiles, il se produit un léger glissement de la partie terminale de l'extrémité 9
de la palette 1 entre sa position de premier contact avec la lame 10 (figure 5) et
sa position définitive de fermeture (figure 6). Bien entendu au début de la manoeuvre
d'ouverture il se produit un glissement similaire en sens inverse. Or ces glissements,
dans l'un et l'autre sens, ont pour avantage d'assurer un nettoyage par frottement
de la partie de la lame 10 où s'effectue le contact définitif de liaison. Cette zone
est donc ainsi maintenue particulièrement propre et exempte de toute oxydation.
[0028] En conséquence, malgré l'absence de contacts en argent et de toute argenture, l'interrupteur
selon l'invention possède une longévité considérablement supérieure à celle des interrupteurs
actuels du même genre. Ceci est essentiellement dû fait que dans le cas du présent
interrupteur, il existe un contact transitoire de liaison en plus du contact définitif
et que ce dernier s'effectue en un autre point que le contact transitoire.
[0029] Dans l'exemple décrit ci-dessus, ce contact transitoire est matérialisé par un bossage
prévu sur la palette basculante 1 de liaison. Cependant il pourrait tout aussi bien
être prévu sur la pièce fixe de contact contre laquelle s'applique cette palette.
[0030] Ainsi la figure 7 représente une forme de réalisation dans laquelle la palette basculante
correspondante 1a est parfaitement plate, cependant que la lame fixe 10a présente
en bout une partie coudée 17a faisant saillie en direction de cette palette. Cette
partie coudée est située à quelque distance de la partie terminale de l'extrémité
9 de la palette 1a et elle est destinée à matérialiser le contact transitoire prévu
dans cette forme de réalisation.
[0031] En effet dans celle-ci le premier contact de la palette 1a sur la lame 10a s'effectue
à l'endroit de la partie coudée 17 de cette lame. Ensuite, la partie terminale de
l'extrémité 9 vient elle-même en contact avec la lame 10a et enfin le contact définitif
est assuré uniquement à ce dernier endroit, la lame 1a étant alors écartée de la partie
coudée 17.
[0032] Ceci permet donc de réaliser le même processus que dans la forme de réalisation précédente
en obtenant donc les mêmes avantages. Cependant l'agencement du mécanisme reste par
ailleurs le même de sorte qu'il est superflu de décrire à nouveau celui-ci.
[0033] La figure 8 représente une variante de cette forme de réalisation. Dans celle-ci
la palette basculante correspondante 1a est également de forme plate. Quant à la lame
fixe 10b, elle présente une partie coudée 10b similaire à celle prévue dans le cas
de la figure 17b. Cependant il existe à cet endroit une ouverture 18 qui a pour fonction
de faciliter encore plus l'expansion de l'arc de coupure pour éviter toute salissure
de la zone du contact définitif.
[0034] Cependant de nombreuses autres formes de réalisation du présent interrupteur peuvent
être prévues. Ainsi la forme du bossage ou autre relief servant de contact transitoire,
soit sur la palette de liaison, soit sur la pièce fixe de contact, pourrait être différente
de celle prévue précédemment. Par ailleurs, comme il a déjà été indiqué, l'interrupteur
selon l'invention n'est pas limité à un appareil à commande manuelle du type décrit
précédemment, car il peut tout aussi bien consister en un appareil actionné par un
autre mode de commande, par exemple un relais électromagnétique.
1. Interrupteur électrique comportant un contact mobile actionné par un organe de
commande de façon telle que l'établissement initial du passage du courant et la rupture
ultérieure de celui-ci, aient lieu en un point différent de celui où est établi la
liaison électrique à réaliser, caractérisé en ce que le contact mobile étant constitué
par une palette basculante de liaison (1, 1a, 1b) dont l'extrémité libre est appliquée,
en position de fermeture, contre une lame (10, 10a, 10b) servant de contact fixe,
il est prévu, en un point nettement séparé de cette extrémité, soit sur cette palette
(1) elle-même, soit sur la lame fixe (10a, 10b) de contact, un bossage ou autre relief
(15 ou 17a, 17b), et l'agencement est tel que lors du basculement de la palette (1,
1a, 1b) dans le sens de la fermeture, le contact s'établit tout d'abord à l'endroit
de ce bossage, puis également en bout de cette palette, et enfin uniquement en bout
de celle-ci, alors que lors d'un basculement dans le sens de l'ouverture il se produit
un processus inverse, la séparation des contacts ayant lieu à l'endroit du bossage
ou autre relief (15, 17a, 17b) prévu soit sur la palette basculante (1), soit sur
la lame fixe de contact (10a, 10b) et qui constitue un contact transitoire situé en
un point différent de celui où est réalisé le contact définitif des pièces de liaison.
2.- Interrupteur électrique selon la revendication 1, caractérisé en ce que la cinématique
des pièces mobiles est telle qu'il se produit un léger glissement de l'extrémité (9)
de la palette basculante (1, 1a, 1b) sur la pièce fixe de contact (10, 10a, 10b),
avant que cette extrémité ne se trouve immobilisée dans sa position de fermeture.
3.- Interrupteur électrique selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la
palette basculante (1, 1a, 1b) de liaison étant actionnée par un doigt de pression
(12) glissant sur cette palette de part et d'autre de son axe d'articulation, celle-ci
s'articule sur l'extrémité coudée (3) d'une lame métallique élastique (4) solidaire
de la borne correspondante (5) de l'appareil et l'agencement est tel qu'au cours du
déplacement de ce doigt de pression, dans un sens ou dans l'autre, l'extrémité coudée
(3) de la lame élastique (4) est amenée à se déplacer à peu près dans un plan perpendiculaire
à celui passant par cette lame élastique et la surface de la pièce fixe de contact
(10, 10a, 10b).
4.- Interrupteur électrique selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce
que le bossage ou autre relief destiné à servir de contact transitoire étant prévu
sur la palette basculante de liaison (1), celui-ci consiste en une cambrure (15) de
cette palette, laquelle cambrure tourne sa convexité vers la pièce fixe (10) de contact.
5.- Interrupteur électrique selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce
que le bossage ou autre relief destiné à servir de contact transitoire étant prévu
sur la pièce fixe de contact (10a, 10b), celui-ci consiste en une partie coudée (17a,
17b) prévue à l'extrémité de la lame constituant cette pièce, cette partie coudée
faisant saillie en direction de la palette basculante de liaison (1a, 1b).
6.- Interrupteur électrique selon la revendication 5, caractérisé en ce que la partie
coudée (17b), prévue à l'extrémité de la lame fixe de contact (1b) comporte une ouverture
(18).