(19)
(11) EP 0 274 333 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
13.07.1988  Bulletin  1988/28

(21) Numéro de dépôt: 87450024.2

(22) Date de dépôt:  10.12.1987
(51) Int. Cl.4A63C 5/16
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 12.12.1986 FR 8617531

(71) Demandeurs:
  • PRISME Société Anonyme dite:
    F-33110 Le Bouscat (FR)
  • Chauvet, Alain
    F-33110 Le Bouscat (FR)

(72) Inventeurs:
  • Chauvet, Alain
    F-33110 Le Bouscat (FR)
  • Bondoux, Didier
    F-75013 Paris (FR)

(74) Mandataire: Thébault, Jean-Louis 
Cabinet Thébault S.A. 1 Allées de Chartres
33000 Bordeaux
33000 Bordeaux (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de liaison de deux skis facilement amovible skis aux pieds


    (57) - L'invention concerne un dispositif de liaison de deux skis, facilement amovible skis aux pieds, comprenant un moyen de liaison à barre de longueur variable, muni à ses deux extrémités de moyens d'articulation suivant plusieurs degrés de liberté, eux-mêmes reliés aux spatules de skis, par des moyens de solidarisation-désolidarisation constitués par une partie mâle et une partie femelle, solidaires, l'une, desdits moyens d'articulation et, l'autre, desdites spatules, lesdites parties étant verrouillables- déverrouillables par emboîtement puis rotation, d'une amplitude déterminée, autour d'un axe perpendiculaire au plan des spatules, de la partie solidaire des moyens d'articulation susdits, caractérisé en ce que lesdits moyens d'articulation sont constitués par une pièce (8) en forme de diabolo ou analogue, en matériau élastique, dont l'une au moins des extrémités est montée tourillonnante (5), et en ce que la barre de liaison est constituée d'une tige (1) munie d'extrémités (2) de diamètre élargi coulissant librement dans des manchons cylindriques (3) reliés à l'une des extrémités de ladite pièce en forme de diabolo (8).




    Description


    [0001] La présente invention a trait à un dispositif permettant de relier deux skis de manière notamment à éviter le croisement des spatules, tout en leur conférant certains degrés de liberté mutuelle et susceptible d'être rapidement et aisément mis en place ou retiré sur les spatules, même avec les skis aux pieds.

    [0002] On connaît déjà un certain nombre de dispositifs de ce genre, soit utilisés uniquement à l'avant des skis, soit utilisés à l'avant et à l'arrière.

    [0003] Ces dispositifs présentent tous des inconvénients, d'une part, au plan de la sécurité et, d'autre part, au plan de la facilité de mise en place ou d'enlèvement sur les skis.

    [0004] Le document FR 79 14681 décrit un dispositif de jonction comportant une tige de liaison dont chacune des extrémités s'articule, par l'intérmédiaire d'une rotule, dans une cage de retenue, préalablement fixée sur un ski.

    [0005] Toutefois, les dispositifs de ce genre présentent un certain nombre d'inconvénients.

    [0006] Le premier d'entre eux réside dans le fait que l'écart imparti aux deux spatules est immuable, puisqu'il est déterminé par la longueur de la tige de liaison. En conséquence, il n'est pas possible de faire varier cet écart en fonction des conditions de la neige (neige damée ou neige profonde), ou des possibilités de l'utilisateur (débutant ou skieur confirmé) ou bien encore du mode de ski que celui-ci désire pratiquer (ski de promenade ou ski de compétition). Par ailleurs, même s'il est prévu une possibilité de démontage de la tige de liaison, ce démontage est peu pratique et requiert un temps important, et ne peut être exécuté skis aux pieds d'autant plus que lesdites cages de retenue sont obligatoirement enfilées sur les pointes recourbées des skis car elles ne peuvent être placées ailleurs.

    [0007] Le document DE 1 945 977 concerne un dispositif comprenant deux barres de liaison montées côte-à-côte de manière coulissante, de façon à former une liaison de longueur réglable, la jonction avec les skis s'effectuant à l'aide d'un système à rotule et cage solidaire de l'extrémité des skis.

    [0008] Ce dispositif présente l'avantage du réglage de l'écartement entre les spatules mais, bien qu'étant démontable, ne peut être en fait enlevé ou remis en place par le skieur au cours de sa séance de ski et, en tout cas, ne peut absolument pas être retiré skis aux pieds.

    [0009] Le document US 3.171.667 décrit un dispositif, monté à l'avant et à l'arrière des skis, comprenant une barre qui peut être de longueur variable et dont les extrémités sont munies de rotules engagées à force dans une cage de retenue en matériau élastique rapportée sur la face supérieure des skis.

    [0010] Ce système présente l'inconvénient de n'être pas en pratique retirable skis aux pieds.

    [0011] En effet, si l'on veut avoir une liaison efficace, il faut que les rotules soient retenues de manière ferme, ce qui accroît d'autant la force à exercer pour les arracher de leur logement, ceci ne pouvant être que très difficilement réalisé avec les skis aux pieds. En outre, ce dispositif est peu esthétique car la barre demeure sur l'un des deux skis. Quand bien même serait-elle totalement enlevée, il subsisterait en permanence sur les skis la cage de réception de la rotule qui fait saillie, car de dimensions non négligeables, ce qui peut par ailleurs modifier les caractéristiques mécaniques des skis.

    [0012] On connaît également par le document US 3.357.714 un dispositif de liaison de deux skis comprenant une tige de liaison rigide, bien qu'adaptable en longueur, articulée à ses deux extrémités sur une pièce de liaison elle-même fixée de manière amovible sur la spatule par une liaison à billes escamotables lors du déverrouillage lorsque l'on veut désolidariser la tige des skis.

    [0013] Un tel système est fragile et ne résiste pas aux chocs. En outre, il est peu pratique à manoeuvrer, voire difficile ou même impossible, du fait des risques de grippage ou de blocage du manchon coulissant de commande d'escamotage des billes.

    [0014] Enfin, ce système nécessite la fixation du dispositif sur l'arête interne des skis (col.3, lignes 24-25) afin de permettre (figure 7) une angulation de 90° entre les skis et la tige de liaison, ce qui entraîne une dissymétrie des skis provoquant une usure deux fois plus rapide.

    [0015] Les divers modes de réalisation du système de liaison entre la tige et les skis présentent tous, à divers titres, des inconvénients au plan de la sécurité, de l'amplitude des degrés de liberté autorisés, de la manipulation et sont tous fragiles et ne résistent pas aux chocs du fait des liaisons rigides entre les divers organes.

    [0016] L'invention a précisément pour but de pallier ces divers inconvénients en proposant un dispositif de liaison des deux skis à barre de jonction de longueur variable et relié aux spatules par des moyens propres à combiner, d'une part, l'efficacité et la sûreté de la liaison et, d'autre part, la facilité et la rapidité du montage et du démontage, en particulier skis aux pieds, du dispositif sur les spatules tout en préservant au mieux l'esthétique des skis ainsi que la sécurité du skieur.

    [0017] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de liaison de deux skis, facilement amovible skis aux pieds, comprenant un moyen de liaison à barre de longueur variable, muni à ses deux extrémités de moyens d'articulation suivant plusieurs degrés de liberté, eux-mêmes reliés aux spatules de skis, par des moyens de solidarisation-désolidarisation constitués par une partie mâle et une partie femelle, solidaires, l'une, desdits moyens d'articulation et, l'autre, desdites spatules, lesdites parties étant verrouillables-­déverrouillables par emboîtement puis rotation, d'une amplitude déterminée, autour d'un axe perpendiculaire au plan des spatules, de la partie solidaire des moyens d'articulation susdits, caractérisé en ce que lesdits moyens d'articulation sont constitués par une pièce en forme de diabolo ou analogue, en matériau élastique, dont l'une au moins des extrémités est montée tourillonnante, et en ce que la barre de liaison est constituée d'une tige munie d'extrémités de diamètre élargi coulissant librement dans des manchons cylindriques reliés à l'une des extrémités de ladite pièce en forme de diabolo.

    [0018] Un tel dispositif, grâce aux moyens d'articulation en forme de diabolo élastique et à l'adaptation instantanée et automatique de la longueur de la barre de liaison, autorise des degrés de liberté dans toutes les directions, avec une amplitude, une souplesse et un confort tout à fait remarquables.

    [0019] La souplesse de la liaison permet également au dispositif d'encaisser, sans dommage, des efforts et des chocs qui, appliqués aux dispositifs connus, entraîneraient inévitablement leur rupture.

    [0020] D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de modes de réalisation du dispositif selon l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement et en regard des dessins annexés sur lesquels :

    - Figure 1 est une vue schématique en coupe verticale transversale d'un ski muni d'un dispositif de liaison conforme à l'invention.

    - Figure 2 est une vue en coupe suivant la ligne II-II de la barre de liaison (représentée dans sa totalité) du dispositif de la figure 1 ;

    - Figure 3 est une vue en coupe verticale suivant la ligne III-III du dispositif représenté en figure 1 ;

    - Figure 4 est une vue de dessus d'un premier mode de réalisation de la partie du dispositif solidaire en permanence de chaque ski ;

    - Figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V du dispositif représenté sur la figure 4 ;

    - Figure 6 est une vue partielle de gauche suivant la flèche VI du dispositif de la figure 1 ;

    - Figure 7 est une vue de dessous du dispositif de la figure 6 ;

    - Figure 8 est une vue en coupe suivant la ligne VIII-VIII du dispositif de la figure 6 ;

    - Figure 9 est une vue en coupe suivant la ligne IX-IX du dispositif de la figure 8 ;

    - Figure 10 est une vue en élévation d'un outil approprié à la commande de rotation du dispositif de la figure 6 ;

    - Figure 11 est une vue de dessus de l'outil de la figure 10 ;

    - Figure 12 représente en perspective un autre mode de réalisation des moyens de solidarisation-désolidarisa­tion , et

    - Figure 13 représente la partie du dispositif de la figure 12 solidaire en permanence du ski.



    [0021] Le dispositif représenté sur les figures 1 à 3 comprend une barre de liaison 1 dont les extrémités 2 de diamètre élargi (figure 2), en forme de pistons, peuvent librement coulisser dans deux manchons cylindriques 3 prolongés chacun latéralement et à leur partie inférieure par une partie 4 dans laquelle tourillonne librement une virole 5 dont l'axe 6 est perpendiculaire à la fois à l'axe de la barre 1 et au plan de la spatule de ski 7, au centre de laquelle est monté le dispositif.

    [0022] La virole 5 est solidaire d'une pièce 8 en forme de diabolo, en matériau élastique, du type des pièces constituant les pieds de mât de planche à voile, elle-même solidaire d'un bloc 9 sensiblement cubique (figure 6 à 9) lui-même verrouillé sur une platine 10 fixée à demeure sur la face supérieure de ladite spatule 7.

    [0023] Le dispositif est bien entendu symétrique par rapport au plan médian vertical parallèle aux deux skis 7.

    [0024] La pièce en forme de diabolo 8 est fixée à la virole 5 et au bloc 9 par tous moyens appropriés tels que des tiges filetées 11 ancrées dans la pièce 8.

    [0025] Un tel montage autorise une rotation de la barre 1 de 360° autour de l'axe 6 ainsi qu'une rotation d'une large amplitude, aussi bien vers le haut que le bas, dans tout plan vertical comprenant l'axe 6, du fait de l'élasticité de la pièce 8 dont l'axe est confondu avec ledit axe 6.

    [0026] L'ensemble constitué par la barre 1, les manchons d'extrémité 3 et les moyens d'articulation 5,8, peuvent être solidarisés ou désolidarisés de la spatule 7 très facilement et très rapidement, à volonté, en prévoyant, entre la spatule 7 et lesdits moyens d'articulation, des moyens de solidarisation-désolidarisation constitués par la partie 9 solidaire desdits moyens d'articulation 5,8 et par la partie 10 solidaire de la spatule 7, ces deux parties portant des moyens d'emboîtement mutuel du type mâle et femelle à verrouillage par rotation de la partie mobile (9) autour de l'axe 6, d'une amplitude déterminée.

    [0027] Dans le mode de réalisation représenté, la partie fixe 10 solidaire en permanence de la spatule est constituée (figures 4,5) d'une platine carrée, par exemple métallique, vissée sur la face supérieure de la spatule et portant sur sa face supérieure une saillie 12 de faible hauteur, de forme rectangulaire dont l'axe longitudinal est parallèle à celui du ski. La saillie 12 présente, en vue latérale (figure 5,6), une forme générale de queue d'aronde définissant deux flancs internes inclinés 13 dont le rôle sera précisé plus loin.

    [0028] La saillie 12 est destinée à être reçue dans un logement 14 prévu à cet effet dans le bloc 9 et s'ouvrant par une ouverture 15 de forme générale rectangulaire ménagée dans la face inférieure dudit bloc 9.

    [0029] Le logement 14 est conformé de manière à recevoir ladite saillie 12 et à permettre à celle-ci une rotation, à l'intérieur de son logement, d'un angle par exemple de 45°, comme représenté sur la figure 7 où est symbolisé, en 16, l'axe de l'ouverture rectangulaire d'introduction de la saillie 12 et, en 17, l'axe de la position finale, verrouillée, de la saillie dans le logement 14, cet axe 17 étant parallèle à l'axe longitudinal de la spatule 7.

    [0030] Le logement 14 présente deux faces opposées internes inclinées 18, en correspondance avec les faces inclinées 13 de la saillie 12.

    [0031] Pour fixer le bloc 9 sur la platine 10, il suffit de présenter l'ouverture 15 avec son axe 16 aligné avec l'axe longitudinal de la saillie 12, d'introduire la saillie dans le logement 14 en enfonçant le bloc 9, puis de faire pivoter ce dernier d'environ 45°, dans le sens désiré, pour amener l'axe 17 parallèle au ski 7.

    [0032] La rotation du bloc 9 est très facile et ne nécessite aucune rotation de l'ensemble 1 à 4 grâce à la virole 5.

    [0033] Les faces ou rampes inclinées coopérantes 13 et 18 assurent, par frottement élastique, un maintien efficace en position finale, ce maintien pouvant être verrouillé par exemple par un système d'encliquetage en fin de course de type connu.

    [0034] Le bloc 9 peut être manoeuvré simplement à la main, par le skieur accroupi, qui n'a nullement besoin de déchausser ses skis pour mettre en place ou retirer le dispositif selon l'invention.

    [0035] Pour faciliter encore la manoeuvre skis aux pieds du dispositif, on peut utiliser un outil spécial en forme de fourchette représenté sur les figures 10 et 11.

    [0036] Cet outil comprend un corps allongé 20 muni à une extrémité de deux doigts parallèles 21 munis sur leur face en regard de deux saillies 22 susceptibles de coopérer avec deux creux 23 ménagés sur deux faces opposées des blocs 9. Ces faces opposées, de préférence parallèles à l'axe des skis, comportent, outre les creux 23, des évidements 24 de réception et blocage des doigts 21 de la fourchette, facilitant le positionnement correct et le fonctionnement de la fourchette 20,21. De plus, le fond desdits évidements 24 comporte des dépressions 25 (figure 9) aux extrémités d'introduction des doigts 21 pour faciliter leur insertion.

    [0037] L'outil-fourchette 20,21 est de dimension réduite, léger (par exemple en matière plastique) et peut être facilement porté sur soi, par exemple à l'aide d'une épingle 26 permettant son accrochage dans une poche à la manière d'un stylo.

    [0038] L'outil-fourchette peut avoir une longueur plus importante et posséder, par exemple, un manche télescopique ou repliable pour faciliter son rangement.

    [0039] La manoeuvre de rotation des blocs 9 peut aussi être réalisée à l'aide de la pointe d'un des bâtons de ski, laquelle pointe peut par exemple s'engager dans un trou ménagé à cet effet à un endroit approprié dans lesdits blocs 9 ou dans un prolongement de ceux-ci, ce trou étant tronconique et d'axe incliné et tourné vers le skieur pour faciliter l'insertion de l'extrémité dudit bâton.

    [0040] Les blocs 9 peuvent aussi présenter une ou plusieurs saillies ou creux permettant une prise manuelle directe pratique et efficace.

    [0041] Les figures 12 et 13 illustrent un mode de réalisation dans lequel la pièce 9ʹ, homologue de la pièce 9 du mode de réalisation des figures 1 à 10, présente une faible hauteur et est munie d'un prolongement latéral horizontal 27 permettant une prise manuelle aisée pour faire pivoter l'ensemble 8-9ʹ de 45° vis-à-vis de la platine 10ʹ (homologue de la platine 10) fixée à demeure sur la spatule de ski (non représentée).

    [0042] La platine 10ʹ comporte sur sa face supérieure (figure 13) une saillie 12ʹ en forme de croix analogue à la saillie 12 et coopérant avec un logement du type du logement 14 (figure 7) mais agencé pour recevoir la saillie en croix 12ʹ, ménagé sur la face inférieure de la pièce 9ʹ.

    [0043] Comme dans le mode de réalisation des figures 4 à 7, les pièces 9ʹ, 10ʹ passent de leur position de verrouillage à leur position de déverrouillage par une rotation de 45°.

    [0044] Lorsque l'ensemble 1 à 9 est retiré, il ne subsiste plus sur les skis que les platines 10, 10ʹ avec leur saillie 12, 12ʹ, l'ensemble (10,10ʹ ; 12, 12ʹ) étant de dimensions fort modestes et faisant peu saillie, en sorte qu'il ne nuit ni à l'esthétique des skis, ni à leurs performances ou à leurs qualités, ni à la sécurité du skieur qui ne risque par, par exemple, de se blesser au contact desdits éléments en cas de chute et de déchaussage des skis.

    [0045] On peut bien entendu inverser les éléments 12, 12ʹ, d'une part, et 14, d'autre part, en solidarisant la saillie 12, 12ʹ de la pièce 9, 9ʹ et en réalisant le logement 14 dans la platine 10, 10ʹ, ce qui aurait, en outre, le mérite de rendre les platines 10, 10ʹ lisses et sans aspérités.

    [0046] Les platines 10, 10ʹ peuvent également être réalisées sous forme d'inserts intégrés dans la masse des spatules 7, la face supérieure des plaquettes affleurant celle des spatules.

    [0047] L'écartement entre les deux skis 7 est bien entendu réglable automatiquement par coulissement des parties 2 de la barre dans les manchons 3, cet écartement pouvant varier par exemple entre 60 et 210 mm.

    [0048] Le dispositif de l'invention est monté à l'avant des skis entre la pointe et la fixation des chausssures. On peut monter un deuxième dispositif, identique, à l'arrière de la fixation. Dans le mode de réalisation représenté, les pièces 8 sont solidaires des pièces 9,9ʹ et les viroles 5 tourillonnent dans les manchons 3, mais on pourrait tout aussi bien inverser l'agencement et prévoir les pièces 8 solidaires, à leur extrémité supérieure, des manchons 3 et, à leur extrémité inférieure, d'une virole analogue à la virole 5 et montée tourillonnnante dans les pièces 9, 9ʹ.

    [0049] L'accouplement entre les parties 9, 9ʹ et 10, 10ʹ est du type à baîonnette, mais d'autres modes de réalisation de ce type de liaison sont bien entendu possibles de même que, d'une manière générale, tout type de solidarisation par emboîtement mutuel puis verrouillage par rotation relative des organes ainsi assemblés.

    [0050] Bien entendu, les différentes pièces du dispositif de l'invention peuvent être réalisées en divers matériaux appropriés (matière plastique, aluminium, caoutchouc, matériaux composites, etc...).

    [0051] La barre de liaison 1 (pleine ou creuse) peut être réalisée en une matière plastique relativement flexible permettant également à la barre d'amortir les chocs et vibrations et de donner plus de souplesse au dispositif.

    [0052] Les pièces 3,4, sont de préférence constituées à partir de deux demi-coquilles moulées, assemblées par exemple par collage ou vissage suivant un plan de joint confondu avec le plan vertical de symétrie de l'ensemble 1,2,3. Avant l'assemblage on procède bien entendu au montage des éléments internes aux demi-coquilles à savoir les pistons 2 et les viroles 5.

    [0053] Il est également à noter que le dispositif selon l'invention peut être facilement mis en position d'attente sur un seul ski, en particulier pour permettre l'utilisation sans problèmes des remontées mécaniques. A cet effet, l'une des extrémités du dispositif est désolidarisée de l'un des skis et solidarisée de l'autre ski, lequel est muni à l'endroit approprié d'une seconde platine 10, 10ʹ sur la saillie 12, 12ʹ de laquelle se positionne et se verrouille le dispositif, parallèlement au ski.

    [0054] Enfin, l'invention n'est évidemment pas limitée aux modes de réalisation représentés et décrits ci-dessus mais en couvre au contraire toutes les variantes notamment en ce qui concerne les nature, formes et agencements des deux parties desdits moyens de solidarisation-désolidarisation du ski avec les moyens d'articulation portant la barre de liaison, ainsi que les nature, formes et agencements des pièces en forme de diabolo 8, celles-ci pouvant en particulier avoir une forme s'éloignant de celle d'un diabolo tout en offrant les mêmes possibilités.

    [0055] Il est à noter que la pièce en forme de diabolo 8 peut être munie d'ailettes, dans le même matériau, comme représenté en tiretés en 28 sur la figure 3. La pièce 8 présente ainsi, par exemple, un aspect extérieur cylindrique et résiste mieux aux agressions de la carre du ski opposé lorsque le dispositif est hors service.


    Revendications

    1. Dispositif de liaison de deux skis, facilement amovible skis aux pieds, comprenant un moyen de liaison à barre de longueur variable, muni à ses deux extrémités de moyens d'articulation suivant plusieurs degrés de liberté, eux-mêmes reliés aux spatules de skis, par des moyens de solidarisation-désolidarisation constitués par une partie mâle et une partie femelle, solidaires, l'une, desdits moyens d'articulation et, l'autre, desdites spatules, lesdites parties étant verrouillables- déverrouillables par emboîtement puis rotation, d'une amplitude déterminée, autour d'un axe perpendiculaire au plan des spatules, de la partie solidaire des moyens d'articulation susdits, caractérisé en ce que lesdits moyens d'articulation sont constitués par une pièce (8) en forme de diabolo ou analogue, en matèriau élastique, dont l'une au moins des extrémités est montée tourillonnante (5), et en ce que la barre de liaison est constituée d'une tige (1) munie d'extrémités (2) de diamètre élargi coulissant librement dans des manchons cylindriques (3) reliés à l'une des extrémités de ladite pièce en forme de diabolo (8).
     
    2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ladite partie des moyens de solidarisation-­désolidarisation solidaire de la spatule de ski (7) est une plaque mince (10, 10ʹ) fixée par tous moyens appropriés sur la face supérieure de la spatule et munie d'une saillie (12, 12ʹ) de faible hauteur, susceptible de s'emboîter et se verrouiller dans un logement de forme complémentaire (14) s'ouvrant dans la face inférieure d'une pièce (9, 9ʹ) solidaire de ladite pièce en forme de diabolo (8).
     
    3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ladite saillie a une forme rectangulaire allongée, simple (12) ou en croix (12ʹ) et une section longitudinale en forme de queue d'aronde, cependant que ledit logement de réception-verrouillage (14,15) a une conformation complémen­taire et s'ouvre sur ladite face de la pièce support (9, 9') par une ouverture plane rectangulaire simple (15) ou en croix, décalée angulairement par rapport à l'axe de verrouillage mutuel des parties mâle (12, 12') et femelle (14).
     
    4. Dispositif suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite partie des moyens de solidarisation-désolidarisation (9,9ʹ ; 10,10ʹ) solidaire de ladite pièce en forme de diabolo (8), forme partie intégrante avec une pièce (9, 9ʹ) solidaire de ladite pièce (8) et munie de moyens propres à faciliter sa rotation.
     
    5. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens sont constitués par des logements ou creux (23,24,25) ménagés sur deux faces opposées de ladite pièce (9), permettant le positionnement et la saisie corrects de cette dernière à l'aide d'un outil en forme de fourchette (20,21).
     
    6. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens sont constitués par un prolongement latéral horizontal (27) de ladite pièce (9ʹ).
     




    Dessins