[0001] L'invention concerne une ferrure pour porte, fenêtre ou analogue, comprenant au moins
une crémone ou crémone-serrure pourvue de plusieurs éléments de verrouillage à déplacement
vertical et coopérant avec des gâches disposées sur le cadre dormant de la porte,
fenêtre ou analogue, ces éléments de verrouillage étant solidaires, soit d'une tringle
de manoeuvre, soit de deux tringles de manoeuvre à déplacement en sens contraire,
coulissant derrière une têtière.
[0002] Il est connu d'utiliser de telles ferrures pour le verrouillage de porte, fenêtre
ou analogue. Ces ferrures sont généralement logées, par entaillage, dans l'épaisseur
et sur le chant de l'ouvrant ou du dormant de la porte ou fenêtre. De ce fait, il
est indispensable d'usiner préalablement ces dernières de manière à réaliser des
logements aptes à recevoir, soit les gâches, soit la crémone ou crémone-serrure,
la ou les tringles et la têtière. Ces usinages, d'une part, représentent une perte
de temps et, d'autre part, rehaussent le coût de la porte ou fenêtre. Il s'avère donc
judicieux de pallier à ces inconvénients.
[0003] Par ailleurs, on connaît, par le document FR-A-2 216 830, un dispositif de serrure
de porte pourvu d'un crémone-serrure permettant d'actionner simultanément plusieurs
pênes par l'intermédiaire de tringles de manoeuvre. L'ensemble de ces pênes et du
mécanisme de transmission, à savoir les tringles de manoeuvre et la crémone-serrure
est logé dans un boîtier unique fixé en applique sur l'ouvrant de la porte. De même,
les gâches, coopérant avec les différents pênes disposés sur l'ouvrant, sont logées
dans un boîtier unique rapporté sur la face interne du cadre dormant de la porte.
Ces boîtiers sont constitués par deux profilés, de section en "U", emboîtables et
dont l'un forme le couvercle de l'autre.
[0004] Ce dispositif de serrure présente un certain nombre d'inconvénients. Notamment, la
constitution des boîtiers par des profilés en "U" impose la fixation de ce dispositif
de serrure en applique sur la face interne de l'ouvrant ou du dormant. Cette disposition
nuit nécessairement à l'esthétique de la porte ou fenêtre.
[0005] Par ailleurs, le montage d'un boîtier ne peut se faire qu'en deux temps. Il est indispensable
de fixer tout d'abord le profilé en "U" dans lequel sont logés les pênes et le mécanisme
de transmission ou les gâches et de rapporter, par la suite, le profilé en "U" formant
le couvercle. A cet effet, les boîtiers comportent obligatoirement des moyens d'assemblage
des deux profilés en "U" emboîtables. Ces moyens d'assemblage sont constitués par
des vis passant au traver d'orifices réalises dans le profilé formant le couvercle
et coopérant avec des perforations, présentant un filetage ou non, réalisées dans
l'autre profilé. Ce montage n'est donc pas des plus rapides.
[0006] Un autre inconvénient de ce dispositif de serrure consiste en ce que les deux profilés
en "U", formant un boîtier, doivent présenter tous deux des ouvertures pour le passage
des différents pênes, et ce, qu'il s'agisse du boîtier constituant les gâches ou du
boîtier renfermant les pênes et le mécanisme de transmission. Ceci a pour conséquence
d'accroître considérablement le temps d'usinage pour la réalisation du boitier formé
par les deux profilés en "U" assemblés.
[0007] Il est également à remarquer que ce dispositif de serrure ne peut, en aucun cas,
s'appliquer à des crémones ou crémones-serrures pourvues d'éléments de verrouillage
à déplacement vertical. En effet, il est indispensable de pouvoir escamoter ces éléments
de verrouillage à l'intérieur du profilé en "U" pour emboîter le profilé en "U" formant
le couvercle. De même, les ouvertures dans le boîtier constituant les gâches ne sont
pas aptes à recevoir des éléments de verrouillage à déplacement vertical tel que
galets ou autres.
[0008] La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. L'invention, telle
qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout le problème consistant à
créer une ferrure pour porte, fenêtre ou analogue, comprenant au moins une crémone
ou crémone-serrure pourvue de plusieurs éléments de verrouillage à déplacement vertical
et coopérant avec des gâches disposées sur le cadre dormant de la porte, fenêtre ou
analogue, ces éléments de verrouillage étant solidaires, soit d'une tringle de manoeuvre,
soit de deux tringles de manoeuvre à déplacement en sens contraire, coulissant derrière
une têtière, cette ferrure étant pourvue, en outre, d'un profilé présentant au moins
deux couloirs verticaux s'étendant sur toute la hauteur de la porte, fenêtre ou analogue,
dont l'un sert de logement aux crémones ou crémones-serrures et le second au logement
de la têtière et/ou de la ou des tringles de manoeuvre.
[0009] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentiellement en ce que
la ferrure nécessite un temps de réalisation et de montage réduit tout en conservant
les avantages du boîtier unique renfermant soit les éléments de verrouillage, les
tringles de manoeuvre et la crémone ou crémone-serrure, soit les gâches coopérant
avec les éléments de verrouillage.
[0010] Par ailleurs, cette ferrure peut être disposée sur le chant de l'ouvrant et du dormant
de la porte ou fenêtre, tout en évitant l'usinage de ces derniers.
L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide de dessins représentant seulement
un mode d'exécution.
La figure 1 represente, schématiquement et en perspective, une partie de la ferrure
conforme à l'invention.
La figure 2 représente, en plan et en coupe selon II-II de la figure 1, des profilés
renfermant respectivement les gâches ou la crémone ou crémone-serrure, la ou les tringles
et la têtière, selon un premier mode de réalisation.
La figure 3 représente de maniere analogue à la figure 2 des profilés selon un second
mode de réalisation.
La figure 4 représente, en plan et en coupe selon IV-IV de la figure 1, les profilés
représentés dans la figure 3.
[0011] On se réfère à la figure 1.
[0012] La ferrure 1 comporte au moins une crémone ou crémone-serrure 2. La figure 1 représente
plus particulièrement une crémone-serrure. Cette dernère comporte deux éléments de
verrouillage, à savoir un pêne dormant 3 et un pêne demi-tour 4. Un utilisateur peut
agir sur le pêne demi-tour 4. par l'intermédiaire d'un carré de manoeuvre 5 solidaire
d'une béquille ou bouton de manoeuvre (non représentés) et engagé dans un orifice
réalisé dans la face interne 6 de la ferrure 1. Une serrure à barillet permet d'actionner
par une clé, le pêne dormant 3 pour l'amener dans une position saillante ou à fleur
par rapport au chant avant 7 de la ferrure 1. Cette dernière comporte sur sa face
interne 6 un passage 8 apte à rece voir le barillet.
[0013] La crémone-serrure 2 comporte en outre plusieurs autres éléments de verrouillage
9, 10 solidaires de tringles de manoeuvre 11, 12 disposées derrière une têtière 13
fixée sur le chant avant 7 de la ferrure 1. La crémone-serrure 2 permet de conférer
à ces tringles de manoeuvre 11, 12 un déplacement vertical en sens contraire l'une
par rapport à l'autre. Pour permettre le déplacement vertical des éléments de verrouillage
9, 10, la têtière 13 présente des lumières oblongues 14, 15 dont la longueur est légèrement
supérieure à la course des éléments de verrouillage 9, 10.
[0014] Dans la figure 1, il est représenté une crémone-serrure 2 munie de deux tringles
de manoeuvre 11, 12 mais il est bien évident que la ferrure 1, conforme à l'invention,
ne peut comporter qu'une seule tringle de manoeuvre pourvue de plusiers éléments de
verrouillage. De même, cette figure 1 ne représente qu'un partie de la ferrure 1 et
les tringles de manoeuvre 11, 12 peuvent comporter plusieurs éléments de verrouillage
9, 10 répartis sur toute la hauteur de la porte ou fenêtre.
[0015] Selon l'invention, la ferrure1 comporte un profilé présentant au moins deux couloirs
verticaux 17 et 18 s'étendant sur toute la hauteur de la porte, fenêtre ou analogue
dont l'un sert de logement aux crémones ou crémones-serrures 2 et le second au logement
de la têtière 13 et/ou de la ou des tringles de manoeuvre 11, 12.
[0016] La figure 2 représente une vue en coupe d'un profilé 16 selon un premier mode de
réalisation. Ce profilé 16 présente une section en "U" formée par deux ailes parallèles
19, 20 reliées par un fond 21. Les ailes 19, 20 constituent respectivement la face
interne 6 et la face externe 22 de la ferrure 1 (voir figure 1). Le profilé 16 comporte
également une cloison interne 23 servant de renfort. Cette cloison 23 peut s'étendre
sur toute la longueur du profilé 16 ou présenter des interruptions, notamment au niveau
de la ou des crémones ou crémones-serrures 2, autorisant le passage et l'introduction
de ces dernières dans le profilé 16. De ce fait, les parois internes 24, 25, 26 respectivement
des ailes 19, 20 et du fond 21 forment le couloir 17 servant de logement de la ou
des crémones ou crémones-serrures 2 dans le profilé 16.
[0017] Par ailleurs, les ailes 19, 20 présentent, à leur extrémité libre 27 et sur les
parois internes 24, 25, un épaulement 28. L'espace défini par les ailes 19, 20 et
le plan de butée 29 des épaulements 28 correspond au couloir 18 constituant le logement
de la têtière 13.
[0018] Selon un caractéristique de l'invention, le profilé 16 peut comporter soit des moyens
de fixation en applique sur l'ouvrant de la porte ou fenêtre, soit des moyens de fixation
sur le chant d e l'ouvrant. Pour la fixation en applique, on réalise des orifices
dans les ailes 19, 20 servant de passage à des organes de fixation tels que vis ou
autres. De même, pour la fixation sur le chant de l'ouvrant, on pratique des orifices
dans la cloison interne 23 et le fond 21 du profilé 16, ces orifices servant également
de passage auxdits organes de fixation.
[0019] Le profilé 30 représenté dans les figures 3 et 4 correspond à un second mode de
réalisation. Ce profilé 30 est constitué d'un profilé tubulaire 31, de section rectangulaire,
et d'un profilé en "U" 32, une cloison 33 correspondant simultanément au fond du
profilé en "U" 32 et à un côté latéral du profilé tubulaire 31.
[0020] L'espace interne 34 du profilé tubulaire 31 constitue le couloir 17 pour le logement
de la ou des crémones ou crémones-serrures 2. A cet effet, la cloison 33 présente
des interruptions au niveau de ces crémones ou crémones-serrures 2, telles que représentées
dans la figure 3, autorisant l'engagement de celles-ci dans le profilé tubulaire 31.
Le couloir 18 servant de logement à la têtière 13 mais également aux tringles 11,
12 est formé par les parois internes 35, 36 des ailes respectivement 37, 38 du profilé
en "U" 32 et du côté 39 de la cloison 33. Tout comme précédemment, les ailes 37, 38
du profilé en "U" 32 présentent, à leur extrémité libre 40, un épaulement 41 apte
à recevoir la têtière 13.
[0021] Ce profilé 30 peut également comporter des moyens de fixation en applique ou sur
le chant de l'ouvrant de la porte ou fenêtre. Pour la fixation en applique ou sur
le chant, on réalise respectivement des rifices traversant les côtés 42, 43 du profilé
30 ou des orifices usinés dans la cloison 33 et le côté latéral 44 du profilé tubulaire
31. Ces orifices servent de passage à des organes de fixation tels que vis ou autres.
[0022] Les avantages de la fixation du profilé 16 ou 30 sur le chant d'une porte ou fenêtre
consistent essentiellement en ce que cette porte ou fenêtre ne nécessitent aucun usinage
préalable pour loger la ou les crémones ou crémones-serrures 2 ainsi que la ou les
tringles 11, 12 et la têtière 13. Il y a ègalement un gain de matière au niveau de
la porte ou fenêtre. En effet, celle-ci peut être réduite d'une largeur correspondant
à la largeur 45 de profilé 16 ou 30.
[0023] En cas d'une fixation en applique de ces profilés 16 ou 30 sur la face interne d'un
ouvrant d'une porte ou fenêtre, il peut s'avérer judicieux de recouvrir les orifices
ou les organes de fixation situés sur l'aile 19 du profilé 16 ou sur le côte 42 du
profilé 30. A cet effet, les profilés 16 ou 30 comportent respectivement sur l'aile
19 ou le côté 42 des moyens 46 pour enfiler ou emboîter un enjoliveur 47 venant recouvrir
les orifices ou organes de fixation.
[0024] Selon un mode de réalisation, ces moyens 46 sont constitués par des rainures 48
situées sur les bords longitudinaux 49, 50 d'un évidement 51 usiné sur la face externe
de l'aile 19 au profilé 16 ou sur le côte 42 du profilé 30. Cet évidement 51 s'étend
sur toute la longueur du profilé 16 ou 30. Dans ces rainures 48 viennent s'engager
des languettes 52 situées sur les bords longitudinaux de l'enjoliveur 47. Ce dernier
peut être formé par une plaquette métallique, plastique ou autre. Dans le cas où l'enjoliveur
47 est réalisé en un matériau rigide, il conviendra d'enfiler les languettes 52 dans
les rainures 48 lors du montage de la ferrure 1. Par contre, si l'enjoliveur 47 est
en un matériau souple, les languettes 52 pourront être emboîtées dans les rainures
48 sous l'action d'une pression exercée sur l'enjoliveur 47. Il est bien évident que
le profilé 16 ou 30 peut comporter plusieurs enjoliveurs 47 de taille, d'aspect et
de couleur différents.
[0025] La ferrure 1 doit présenter une grande sécurité aux éventuelles effractions de l'habitation.
Or, le perçage de l'ouvrant de la porte ou fenêtre et du profilé 16 ou 30 au niveau
de la crémone ou crémone-serrure 2 permet, trés souvent, d'actionner cetter dernière.
Pour pallier à cet inconvénient, le profilé 16 ou 30 peut comporter un renfort au
niveau de la crémone ou crémone-serrure 2. Ce renfort est constitué, de préférence,
d'une plaquette, réalisée en un matériau de haute résistance au perçage, fixée sur
la paroi interne 25 de l'aile 20 du profilé 16 ou sur la paroi interne 56 du côté
43 du profilé 30.
[0026] La ferrure 1 comporte également des gâches coopérant avec les éléments de verrouillage
9, 10 disposés sur les tringles 11, 12 ainsi qu'avec le pêne dormant 3 et le pêne
demi-tour 4.
[0027] Les gâches représentées dans la figure 1 sont formées par des ouvertures 53, 54 usinées
dans un profilé 55. Les ouvertures 53 sont aptes à recevoir les éléments de verrouillage
9, 10 et les ouvertures 54 sont appropriées à la forme du pêne dormant 3 et du pêne
demi-tour 4. Le profilé 55 peut être fixé soit sur le chant, soit en applique sur
le dormant de la porte, fenêtre ou analogue.
1. Ferrure (1) pour porte, fenêtre ou analogue, comprenant au moins une crémone ou
crémone-serrure (2) pourvue de plusieurs éléments de verrouillage (9, 10) à déplacement
vertical et coopérant avec des gâches disposées sur le cadre dormant de la porte,
fenêtre ou analogue, ces éléments de verrouillage (9, 10) étant solidaires, soit d'une
tringle de manoeuvre, soit de deux tringles de manoeuvre (11, 12) à déplacement en
sens contraire , coulissant derrière une têtière (13), ferrure caractérisée en ce
qu'elle comporte un profilé (16, 30) présentant au moins deux couloirs (17, 18) verticaux
s'étendant sur toute la hauteur de la porte, fenêtre ou analogue, dont l'un sert de
logement aux crémones ou crémones-serrures (2) et le second au logement de la têtière
(13) et/ou de la ou des tringles de manoeuvre (11, 12).
2. Ferrure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le profilé est
un profilé (16) de section en "U" formé par deux ailes (19, 20) reliées par un fond
(21) et présentant une cloison interne (23) servant de renfort.
3. Ferrure (1) selon les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que le couloir
(17) est formé par les parois internes (24, 25, 26) respectivement des ailes (19,
20) et du fond (21).
4. Ferrure (1) selon les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que les
ailes (19, 20) présentent à leur extrémité libre (27) et sur les parois internes (24,
25) un épaulement (28), le couloir (18) constituant le logement de la têtière (13)
étant formé par les ailes (19, 20) et le plan de butée (29) de ces épaulements (28).
5. Ferrure (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le profilé est
un profilé (30) formé par la combinaison d'un profilé tubulaire (31) de section rectangulaire
et d'un profilé en "U" (32), une cloison (33) constituant simultanément le fond du
profilé en "U" (32) et un côté latéral du profilé tubulaire (31).
6. Ferrure (1) selon les revendications 1 et 5, caractérisée par le fait que le couloir
(17) est formé par l'espace interne (34) du profilé tubulaire (31) de section rectangulaire
et le couloir (18), servant de logement à la têtière (13) et à la ou les tringles
(11, 12) est formé par les parois internes (35, 36) des ailes respectivement (37,
38) du profilé en "U" (32) et du côté (39) de la cloison (33).
7. Ferrure (1) selon les revendications 1, 2 et 5, caractérisée en ce que les profilés
(16, 30) comportent des moyens pour la fixation en applique sur la face interne de
l'ouvrant de la porte, fenêtre ou analogue, ou des moyens pour la fixation sur le
chant de l'ouvrant.
8. Ferrure (1) selon la revendication 7, caractérisée par le fait que les moyens pour
la fixation en applique ou sur le chant de l'ouvrant du profilé (16) sont constitués
par des orifices réalisés dans les ailes (19, 20) et servant de passage à des organes
de fixation tels que vis ou autres, ou par des orifices usinés dans la cloison interne
(23) et le fond (21) servant également de passage auxdits organes de fixation.
9. Ferrure (1) selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens pour la
fixation en applique ou sur le chant de l'ouvrant du profilé (30) sont formés par
des orifices traversant les côtés (42, 43) ou des orifices usinés dans la cloison
(33) et le côté latéral (44) du profilé tubulaire (31) de section rectangulaire, ces
orifices servant de passage à des organes de fixation tels que vis ou autres.
10. Ferrure (1) selon les revendications 2 et 5, caractérisée en ce que les profilés
(16, 30) comportent respectivement sur l'aile (19) ou le côté (42) des moyens (46)
pour enfiler ou emboîter un enjoliveur (47) venant recouvrir les orifices ou organes
de fixation, ces moyens (46) étant formés par des rainures (48) situées sur les bords
longitudinaux (49, 50) d'un évidement (51) usiné sur la face externe de l'aile (19)
du profilé (16) ou sur le côté (42) du profilé (30) et coopérant avec des languettes
(52) situées sur les bords longitudinaux de l'enjoliveur (47) formé par une plaquette
réalisée en un matériau rigide ou souple, enfilée ou emboîtée dans les rainures (48).
11. Ferrure (1) selon les revendications 2 et 5, caractérisée en ce que les profilés
(16, 30) comportent un renfort au niveau de la ou des crémones-serrures (2), ce renfort,
constitué d'une plaquette réalisée en un matériau de haute résistance au perçage,
étant fixé sur la paroi interne (25) de l'aile (20) du profilé (16) ou sur la paroi
interne (56) du côté (43) du profilé (30).
12. Ferrure (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un profilé
(55) dans lequel sont logées ou usinées les gâches, ce profilé (55) comportant des
moyens de fixation en applique ou sur le chant du dormant de la porte, fenêtre ou
analogue.