[0001] L'invention concerne un dispositif d'échappement d'un moteur à six cylindres en V
disposé transversalement à l'avant d'un véhicule automobile.
[0002] Dans les véhicules récents, il existe une certaine tendance à monter le groupe moteur
à l'avant et en position transversale. Dans le cas des moteurs V6 c'est-à-dire des
moteurs comportant six cylindres dans une disposition en V, ces six cylindres se répartissent
en deux rangées de trois cylindres dont l'une est disposée à l'avant, par rapport
à la seconde rangée ou rangée arrière. Le dispositif d'échappement d'un tel moteur
V6 transversal comporte une branche avant constituée par une tuyauterie reliée aux
tubulures ou au collecteur d'échappement des trois cylindres de la rangée avant et
une branche arrière constituée par une tuyauterie reliée aux tubulures ou au collecteur
d'échappement des trois cylindres de la rangée arrière. La branche avant doit passer
sous le moteur soit pour être jointe à la branche arrière et constituer une branche
unique, soit pour cheminer sur une certaine longueur en parallèle avec la branche
arrière avant de constituer une branche unique. Dans les deux cas, les branches avant
et arrière et la branche unique assurant leur jonction sont dirigées suivant la direction
longitudinale du véhicule et vers l'arrière et la branche unique est reliée à la ligne
d'échappement du véhicule.
[0003] La branche avant de l'échappement présente donc une longueur supérieure à la branche
arrière, ce qui occasionne certains inconvénients en ce qui concerne l'atténuation
de certaines harmoniques de l'excitation acoustique de l'échappement. En effet, dans
le cas où les deux branches de l'échappement sont de longueurs égales, l'excitation
acoustique dans les deux branches a la même amplitude et le fonctionnement du moteur
V6 est tel que, pour certaines harmoniques, les ondes acoustiques sont en opposition
de phase dans les deux branches avant et arrière, si bien que l'excitation acoustique
s'annule à l'entrée de la branche unique assurant la jonction des branches avant et
arrière. Il en résulte en particulier, dans ce cas, une compensation naturelle de
l'harmonique de fréquence 1,5 N de l'excitation acoustique de l'échappement, N étant
le régime ou nombre de tours par minute du moteur. Dans le cas où les longueurs des
deux branches ne sont pas identiques, les ondes acoustiques subissent dans la branche
la plus longue un déphasage supplémentaire a qui fait que certaines harmoniques (comme
1,5 N) ne se compensent plus naturellement. Le problème posé par l'harmonique 1,5
N spécifique aux moteurs V6 à disposition transversale et sa résolution en utilisant
des conduits avant et arrière entièrement symétriques sont bien connus de l'homme
de métier.
[0004] Le déphasage supplémentaire a par rapport à la situation en opposition de phases
des excitations acoustiques dans les deux rangées de cylindres peut être fourni par
un calcul simplifié et donné par l'expression, pour l'harmonique 1,5 N :

où N est le régime du moteur, 1
1 la longueur de la branche avant de l'échappement, 1
2 la longueur de la branche arrière, et C la vitesse du son.
[0005] Il peut résulter de ce déphasage un niveau de l'harmonique 1,5 N du bruit de bouche
de l'échappement très élevé, si la différence 1
2 - 1
1 est supé rieure à une certaine limite, si l'excitation acoustique est forte ou si
la vitesse du son est relativement réduite.
[0006] Le niveau de l'harmonique 1,5 N devient très élevé lorsque la différence de longueur
entre les conduits avant et arrière dépasse 400 mm. Généralement, cette différence
de longueur est voisine de 500mm dans les dispositions habituelles de moteurs V6 transversaux.
[0007] On a cherché à résoudre ce problème en diminuant le plus possible la différence de
longueur entre la branche avant et la branche arrière, ce qui peut être obtenu en
rallongeant la branche arrière et/ou en diminuant la longueur de la branche avant.
On a ainsi proposé de faire suivre un cheminement tortueux à la branche arrière de
l'échappement avant sa jonction avec la branche avant. Cependant une telle disposition
présente des inconvénients venant du fait qu'on dispose de très peu de place dans
le compartiment moteur et que l'écoulement des gaz d'échappement n'est pas satisfaisant
dans la partie tortueuse de la branche arrière. Elle conduit également à éloigner
les catalyseurs du moteur, ce qui nuit à leur efficacité.
[0008] Le but de l'invention est donc de proposer un dispositif d'échappement d'un moteur
à six cylindres en V disposé transversalement à l'avant d'un véhicule automobile,
comportant une branche avant qui collecte les gaz d'une première rangée de trois cylindres
située vers l'avant et une branche arrière qui collecte les gaz d'une seconde rangée
de trois cylindres située vers l'arrière par rapport à la première rangée, les branches
avant et arrière étant constituées par des tuyauteries qui se rejoignent à leur extrémité
opposée au moteur, en une branche unique qui est raccordée au pot d'échappement du
véhicule, ce dispositif d'échappement permettant d'atténuer les harmoniques de basse
fréquence de l'excitation acoustique de l'échappement et en particulier l'harmonique
de fréquence 1,5 N, sans nécessiter, à l'intérieur du compartiment moteur, une disposition
particulière des tuyauteries des branches avant et arrière.
[0009] Dans ce but, les branches avant et arrière de l'échappement ont des longueurs qui
diffèrent d'au moins 400 mm et la branche unique est en communication avec l'entrée
d'un dispositif à interférences situé en dehors du compartiment moteur dans la ligne
d'échappement et comportant au moins deux branches qui constituent par leur réunion
un embranchement à l'entrée du dispositif à interférences et un embranchement à la
sortie et qui produisent une séparation du flux de gaz d'échappement en au moins deux
flux et un déphasage des ondes acoustiques à basse fréquence circulant dans une des
branches par rapport aux ondes circulant dans l'autre branche, de façon que les ondes
correspondant à l'harmonique 1,5 N soient atténuées par interférence à la sortie du
dispositif à interférences.
[0010] Afin de bien faire comprendre l'invention, on va décrire, à titre d'exemples non
limitatifs, plusieurs modes de réalisation d'un dispositif d'échappement suivant l'invention.
La figure 1 est une vue simplifiée en élévation dans la direction transversale d'un
moteur V6 et des branches avant et arrière de son dispositif d'échappement.
La figure 2 est une vue schématique d'un embranchement et les figures 2a et 2b sont
des représentations vectorielles des débits acoustiques, à la sortie de cet embranchement,
sans et avec interférences.
La figure 3 est une vue schématique en élévation d'un dispositif d'échappement suivant
l'invention.
Les figures 4a, 4b et 4c sont des vues schématiques de dispositifs à interférences
correspondant à trois modes de réalisation préférentiels de l'invention.
Les figures 5A et 5B sont des représentations schématiques de dispositifs à interférences
connus utilisés dans le cas de l'atténuation d'ondes acoustiques à fréquence élevée
(supérieure à 200 Hz).
[0011] Sur la figure 1, on voit un moteur V6 placé transversalement dans le compartiment
moteur d'un véhicule occupant sa partie avant. Ce moteur 1 comporte une rangée avant
1a et une rangée arrière 1 b comportant chacune trois cylindres, les cylindres de
la rangée 1a étant disposés angulairement et dans ce cas précis à 90° par rapport
aux cylindres de la rangée 1b.
[0012] Les trois cylindres de la rangée 1a comportent un collecteur d'échappement commun
2a et les trois cylindres de la rangée arrière 1b, un collecteur d'échappement commun
2b. Le dispositif d'échappement du moteur 1 comporte, à l'intérieur du compartiment
moteur, une branche avant 3a reliée au collecteur 2a et une branche arrière 3b reliée
au collecteur 2b. La branche 3a doit passer sous le moteur 1 pour rejoindre la branche
3b, à l'arrière du moteur, ces deux branches étant dirigées en parallèle vers l'arrière
du moeur (flèches 4).
[0013] Sur la figure 3, on voit que le moteur 1 et ses tuyauteries d'échappement 3a et 3b
sont disposées à l'intérieur du compartiment moteur 5 du véhicule dont on a représenté
en pointillés, de façon schémati que, la paroi de séparation arrière 7. Les branches
avant 3a et arrière 3b de l'échappement se rejoignent au niveau d'un embranchement
8, pour constituer une branche unique 10 qui est située à l'extérieur du compartiment
moteur 5 et qui est reliée au pot d'échappement 11 du véhicule, par l'intermédiaire
de tuyauteries et d'un ensemble 12 constituant un dispositif à interférences.
[0014] On voit que la longueur de la branche avant 3a de l'échappement est beaucoup plus
grande que la longueur de la branche 3b, ces longueurs respectivement Li et L
2 correspondant pour l'une à la longueur de la tuyauterie comprise entre le collecteur
2a et le point de jonction 8 et, pour l'autre, à la longueur de la tuyauterie entre
le collecteur 2b et le point de jonction 8. La différence L
i - L
2, en général voisine de 800 mm, est nettement supérieure à la limite à partir de laquelle
le niveau de l'harmonique 1,5 N devient très élevé.
[0015] Le dispositif à interférences 12 comporte deux branches 14 et 15 reliées à la branche
unique 10 de l'échappement au niveau d'un embranchement 16. Les deux branches 14 et
15 se rejoignent en un point de jonction 18 en amont du pot d'échappement 11 du véhicule.
[0016] La branche 14 est consitutée par un tuyau unique.
[0017] La branche 15 est constituée par la succession d'un tuyau 19, d'une capacité 20 constituant
un silencieux transversal et d'un second tuyau 21. Le premier tuyau 19 permet de joindre
l'embranchement 16 dans lequel débouche la branche unique 10, au silencieux 20. Le
tuyau 21 permet de joindre le silencieux 20 à l'embranchement 18 en amont du pot d'échappement
11.
[0018] Ce dispositif 12 réalise d'une part la séparation du flux gazeux provenant de la
branche unique 10 en deux flux circulant respectivement dans la branche 14 et dans
la branche 15.
[0019] Ce dispositif 12 constitue également un atténuateur pour les harmoniques à basse
fréquence de l'excitation acoustique dans le dispositif d'échappement, la branche
15 constituant un déphaseur et la branche 14 n'assurant qu'un faible déphasage.
[0020] Le silencieux 20 est placé à une distance d1 de l'embranchement 16 qui correspond
sensiblement à la longueur du tuyau 19 de la branche 15 et à une distance d2 de l'embranchement
de sortie 18 du dispositif à interférences qui correspond sensiblement à la longueur
de la tuyauterie 21.
[0021] La tuyauterie 14 présente une grande longueur correspondant à la longueur d1 + d2.
[0022] Un dispositif tel que le dispositif 12 constitue un atténuateur très énergique dans
une certaine plage de basses fréquences et en particulier pour l'harmonique de fréquence
1,5 N du moteur. L'homme du métier sait déterminer les longueurs des branches 14 et
15, les longueurs d1 et d2, le volume 20 et les diamètres des tuyaux des branches
14 et 15 de façon que les débits acoustiques à la sortie du dispositif 12 s'annulent
et que le flux gazeux puisse passer avec un minimum de perte de charge.
[0023] On va se reporter aux figures 2, 2a et 2b pour expliquer le fonctionnement d'un dispositif
à interférences.
[0024] Sur la figure 2, on a représenté de façon schématique un embranchement pouvant constituer
l'embranchement de sortie d'un dispositif à interférences. Cet embranchement comporte
une première branche 22, une seconde branche 23 et une branche de sortie 24.
[0025] Soit
dl ,
d2 et s , les vecteurs de Fresnel représentant, pour l'harmonique considérée,les débits
sortant des branches 22 et 23 et entrant dans la branche de sortie 24.
[0026] Soit des sections des conduits 22, 23 et 24 telles que d + d2 ≃ ds, on observe un
phénomène d'interférences si :

ou

[0027] Sur la figure 2a, on a représenté les vecteurs

, d
2 et
ds tel qu'aucune des relations 1 et 2 ne soit vérifiée. Dans ce cas, il n'y a pas interférence.
[0028] Sur la fiqure 2b en revanche, on a représenté les vecteurs

,

et

de façon que la relation 1 soit vérifiée. Dans ce cas, il y a interférence.
[0029] Un dispositif à interférences suppose donc l'existence de deux branches entre lesquelles
on sépare un flux pour obtenir deux flux gazeux et acoustiques qui sont ensuite réunis,
à la sortie de branches du dispositif à interférence.
[0030] Sur chacune des branches les flux gazeux et acoustiques subissent des traitements
différents qui produisent un déphasage différent des ondes acoustiques.
[0031] En réglant les débits acoustiques et le déphase des deux flux l'un par rapport à
l'autre à la sortie des branches, on peut atténuer fortement ou même annuler certaines
composantes de fréquence de l'excitation acoustique.
[0032] Dans le cas du dispositif 12 représenté sur la figure 3 qui est équivalent à un système
masse- ressort-masse en mécanique des solides, la présence du silencieux 20 et la
disposition des tuyauteries assurent un déphasage supérieur à π à partir d'une certaine
fréquence f0.
[0033] La section et la longueur de la première branche 14 sont choisies de façon que les
débits acoustiques sortant des deux branches 14 et 15 soient sensiblement égaux en
amplitude pour une fréquence f un peu supérieure à f0. La branche 14 ne produit qu'un
déphasage faible.
[0034] L'effet d'interférence est maximum pour la fréquence f et s'étend sur une certaine
plage de fréquence autour de f. Le dispositif est conçu pour que la fréquence f corresponde
à 1,5 N, N correspondant au régime normal du moteur.
[0035] Sur les figures 4a, 4b et 4c, on a représenté trois types de dispositifs à interférences
susceptibles d'être utilisés pour l'atténuation des composantes basse fréquence, au
voisinage de l'harmonique 1,5 N, dans un dispositif d'échappement d'un moteur V6 transversal
tel que représenté sur la figure 3.
[0036] Sur les figures 4a, 4b, 4c, le dispositif à interférences comporte une première branche
24 qui est un simple tuyau et une seconde branche 25a, 25b ou 25c sur laquelle est
intercalé un silencieux 26a, 26b et 26c, respectivement.
[0037] Le silencieux 26a est une simple cavité dans laquelle pénètrent les parties d'extrémité
d'un tuyau d'entrée 27 et d'un tuyau de sortie 28.
[0038] Le silencieux 26b est une capacité transversée par un tuyau 29 comportant, dans sa
partie traversant la capacité 26b, des orifices 30 soigneusement calibrés et disposés
suivant la longueur et la circonférence du tuyau 29.
[0039] Le silencieux 26c est une capacité partagée en deux chambres 26e et 26f au moyen
d'une paroi 26d dans lesquelles débouchent les extrémités respectivement d'un tuyau
d'entrée 31 et d'un tuyau de sortie 32 et qui sont reliées par un tuyau intermédiaire
33.
[0040] Dans tous les cas, les longueurs des branches 24 et 25 sont suffisamment grandes
pour permettre le traitement d'ondes acoustiques à basse fréquence, c'est-à-dire ayant
des longueurs d'onde importantes.
[0041] Dans tous les cas, le déphasage introduit par la dissymétrie des deux branches du
dispositif 12 doit prendre une valeur suffisante pour qu'on obtienne un phénomène
d'interférences permettant d'atténuer l'harmonique 1,5 N, N correspondant au régime
normal du moteur en tours par minute.
[0042] Il est bien évident également que l'ensemble du dispositif à interférences sera toujours
disposé à l'extérieur du compartiment moteur et associé à une partie du véhicule dans
laquelle l'encombrement d'ailleurs réduit du dispositif à interférences n'est pas
un élément critique.
[0043] La mise en oeuvre de l'invention suppose la séparation du flux des gaz d'échappement
en au moins deux flux gazeux et acoustiques, un traitement différent des deux flux
gazeux et acoustiques dans des branches de grande longueur introduisant un déphasage
des ondes à basse fréquence et une réunion des deux flux à un moment où les déphasages
et amplitudes pour les fréquences conidérées permettent une atténuation importante.
[0044] Sur les figures 5A et 5B, on a représenté deux types de dispositifs à interférences
connus pour leur utilisation dans l'atténuation des fréquences élevées correspondant
à de faibles longueurs d'onde. Ces dispositifs mettent en oeuvre des longueurs de
tuyauterie faibles et ne permettent pas de produire un déphasage important des ondes
acoustiques dans l'une et l'autre branches, pour les basses fréquences, c'est-à-dire
les grandes longueurs d'onde.
[0045] L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation qui ont été décrits.
[0046] C'est ainsi qu'on peut imaginer l'utilisation de dispositifs quelconques pour introduire
une dissymétrie importante entre les deux branches du dispositif à interférences.
[0047] Le dispositif à interférences est disposé de préférence juste en amont du pot d'échappement
du véhicule mais il est également possible d'éloigner plus ou moins ce dispositif
en utilisant une tuyauterie de liaison de plus ou moins grande longueur. La tuyauterie
joignant le dispositif à interférences aux branches avant et arrière de l'échappement
peut avoir elle-même une longueur variable, en fonction des caractéristiques des branches
avant et arrière de l'échappement et du dispositif à interférences.
[0048] Les branches avant et arrière peuvent comporter des dispositifs tels que des catalyseurs
qui ne changent rien en ce qui concerne le problème de l'harmonique 1,5 N et de sa
résolution par le dispostif selon l'invention.
1.- Dispositif d'échappement d'un moteur à six cylindres en V disposé transversalement
à l'avant d'un véhicule automobile, comportant une branche avant (3a) qui collecte
les gaz d'une première rangée de trois cylindres (1a) situés vers l'avant et une branche
arrière (3b) qui collecte les gaz d'une seconde rangée (1b) de trois cylindres situés
vers l'arrière par rapport à la première rangée (1a), les branches avant et arrière
(3a, 3b) étant constituées par des tuyauteries se rejoignant à leur extrémité opposée
au moteur (1) en une branche unique (10) qui est raccordée au pot d'échappement (11)
du véhicule, caractérisé par le fait que les branches avant et arrière (3a, 3b) de
l'échappement intercalées entre le moteur (1) et le point de jonction (8) avec la
branche unique (10) ont des longueurs qui diffèrent d'au moins 400 mm et que la branche
unique (10) est en communication avec l'entrée d'un dispositif à interférences (12)
situé en dehors du compartiment moteur (5) dans la ligne d'échappement et comportant
au moins deux branches (14, 15) qui constituent, par leur réunion, un embranchement
(16) à l'entrée du dispositif à interférences (12) et un embranchement (18) à la sortie,
et qui produisent une séparation du flux de gaz d'échappement en au moins deux flux
et un déphasage des ondes acoustiques à basse fréquence circulant dans une des branches
(15) par rapport aux ondes circulant dans l'autre branche (14), de façon que les ondes
correspondant à l'harmonique 1,5 N, N étant le régime normal du moteur, soient atténuées
par interférences, à la sortie (18) du dispositif à interférences.
2.- Dispositif d'échappement suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que
le disposi tif à interférences comporte une branche (14, 24) constituée par un simple
tuyau et une branche (15, 25a, 25b, 25c) sur laquelle est interposé un silencieux
transversal (20, 26a, 26b, 26c).
3.- Dispositif d'échappement suivant la revendication 2, caractérisé par le fait que
le silencieux (26a) est constitué par une capacité dans laquelle débouchent l'extrémité
d'un tuyau d'arrivée (27) et l'extrémité d'un tuyau de sortie (28).
4.- Dispositif d'échappement suivant la revendication 2, caractérisé par le fait que
le silencieux (26b) est constitué par une capacité tranversée par un tuyau (29) comportant
des perforations (30) dans sa partie située à l'intérieur de la capacité (26b).
5.- Dispositif d'échappement suivant la revendication 2, caractérisé par le fait que
le silencieux (26c) est constitué par une capacité partagée en deux chambres (26e)
et (26f) au moyen d'une paroi (26d) dans lesquelles débouchent les extrémités respectivement
d'un tuyau d'entrée (31) et d'un tuyau de sortie (32) et qui sont reliées par un tuyau
intermédiaire (33).