[0001] La présente invention concerne le domaine des emballages, en particulier des emballages
tubulaires en matériaux composites, et a pour objet un procédé de fabrication et
de mise en place simultanée d'un fond ou d'un couvercle sur le corps d'un emballage
tubulaire en matériaux composites, un emballage ainsi obtenu et des moyens pour la
mise en oeuvre de ce procédé.
[0002] Les emballages existants du type boîtes, conteneurs, barils, fûts, sont tous composés
d'un corps tubulaire, de section ronde, polygonale, ou toutes autres sections, d'un
couvercle et d'un fond. La structure du corps tubulaire, réalisé par enroulement
spiralé, droit, convolute ou autres, est en général la suivante :
- un complexe interne, compatible avec le produit à conditionner. Ce complexe peut
comporter deux couches ou plus. Très souvent, la couche présentant les propriétés
barrières assurant une étanchéité parfaite est composée d'un film d'aluminium. Elle
peut également être en tout autre film présentant les mêmes propriétés barrières et
la même faible résistance physique que l'aluminium. Cette couche est d'une épaisseur
aussi faible que possible, afin de réduire au maximum le coût de l'emballage à réaliser.
Habituellement, une étanchéité optimale est obtenue avec une épaisseur de la couche
d'aluminium de l'ordre de 9 à 18 µ. Cette couche d'aluminium est souvent recouverte,
de chaque côté, d'une couche d'un matériau différent, par exemple d'un côté de papier
et de l'autre d'un film en matière synthétique, ou d'un vernis.
- une ou plusieurs couches d'un matériau plus rigide que le complexe interne. En général,
ces couches sont en carton, c'est-à-dire d'un grammage supérieur à environ 225g/m².
Le nombre de couches dépend, bien entendu, de la rigidité souhaitée, un baril de
poudre à laver nécessitant une rigidité bien supérieure à un emballage de biscuits,
par exemple.
- une couche ou un complexe externe, imprimé ou non. Il peut s'agir d'une couche simple,
par exemple une étiquette imprimée de la dénomination commerciale du produit ou d'autres
indications. Il pourra également s'agir d'un complexe garantissant une étanchéité
parfaite de l'extérieur vers l'intérieur, afin de protéger les différentes couches
de carton d'une quelconque atteinte par un liquide extérieur.
[0003] La liaison de ces différentes couches est assurée par scellage ou collage.
[0004] Les fonds ou couvercles de ces emballages sont toujours, actuellement, composés d'une
structure totalement différente de celle du corps de l'emballage. En effet, ces fonds
ou couvercles doivent être rigides, tout en pouvant être scellés sur le corps tubulaire
de l'emballage, de manière à garantir une étanchéité parfaite. Or, le corps étant
déjà relativement épais, une très grande énergie calorifique serait nécessaire afin
de pouvoir réaliser correctement la soudure d'un couvercle épais ou d'un fond épais
sur un corps épais. De plus, afin de pouvoir réaliser la soudure, le couvercle ou
le fond doit être plié en forme de U, vers l'intérieur du corps de l'emballage. Or,
il est évident que plus l'épaisseur est importante, moins une telle pliure est réalisable.
[0005] Actuellement, on réalise, par conséquent, les fonds et les couvercles séparément
des corps des emballages, soit en une pièce métallique sertie, soit en matière synthétique,
soit sous forme d'une membrane assurant l'étanchéité, par exemple, en aluminium, d'une
épaisseur comprise entre 50 µ et 70 µ. Puis, une fois terminés, on les rapporte sur
le corps de l'emballage et on les surmonte éventuellement d'une cape ou d'un bouchon
protecteur en matière synthétique.
[0006] Mais il est clair que tous ces types de fonds et de couvercles présentent l'inconvénient
majeur d'augmenter très sensiblement le prix de revient global d'un tel emballage.
Il est donc actuellement impossible d'obtenir un emballage tubulaire dont le fond
et le couvercle sont fixés de manière parfaitement étanche et qui présentent un faible
prix de revient.
[0007] La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients, et se propose de réaliser
un emballage dont le fond et le couvercle sont d'un prix de revient proportionnellement
équivalent à celui du corps de l'emballage, tout en garantissant une rigidité et une
résistance identiques, quels que soient le format et la section de l'emballage,
une étanchéité aux liquides et aux gaz parfaite, une inviolabilité totale, et tout
en améliorant encore la présentation extérieure dudit emballage.
[0008] L'invention a, en effet, pour objet, un procédé de fabrication et de mise en place
simultanée d'un fond ou d'un couvercle sur le corps d'un emballage tubulaire en matériaux
composites comprenant un complexe interne étanche, compatible avec le produit à conditionner,
une ou plusieurs couches d'un matériau plus rigide que le complexe et, éventuellement,
une couche ou complexe externe, imprimé ou non, procédé caractérisé en ce qu'il consiste
à appliquer de manière totalement étanche, par scellage, collage ou autre, sur le
corps, à proximité immédiate de l'une de ses deux extrémités, un complexe identique
à celui interne au corps de l'emballage et en contact avec le produit à conditionner,
dont la section est en forme de U et détermine avec l'extrémité du corps une cavité,
puis à disposer sur le complexe et à l'intérieur de cette cavité une ou plusieurs
feuilles en un matériau plus rigide que le complexe, le nombre de feuilles à appliquer
étant fonction de la rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage à obtenir.
[0009] L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci-après, qui se rapporte
à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué
avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :
la figure 1 (figures 1A, 1B, 1C, 1D et 1E) représente, en élévation frontale et en
coupe, les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou d'un fond
sur l'extrémité du corps de l'emballage selon une première variante de l'invention
;
la figure 2 (figures 2A, 2B, 2C et 2D) représente, en élévation frontale et en coupe,
les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou d'un fond sur
l'extrémité du corps de l'emballage, selon une seconde variante de l'invention ;
la figure 3 (figures 3A, 3B, 3C, 3D, 3E et 3F) représente, en élévation frontale
et en coupe, les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou
d'un fond sur l'extrémité du corps de l'emballage selon une troisième variante de
l'invention ;
la figure 4 (figures 4A, 4B, 4C, 4D, 4E et 4F) représente, en élévation frontale
et en coupe, les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou
d'un fond sur l'extrémité du corps de l'emballage selon une quatrième variante de
l'invention ;
la figure 5 (figures 5A, 5B, 5C, 5D et 5E) représente, en élévation frontale et en
coupe, les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou d'un fond
sur l'extrémité du corps de l'emballage selon une cinquième variante de l'invention
;
la figure 6 est une vue de face et en coupe d'une extrémité du corps de l'emballage
muni d'un couvercle à deux feuilles, conforme à l'invention, muni d'un dispositif
d'ouverture selon une première variante de l'invention, et protégé par une cape
;
la figure 7 est une vue de face et en coupe d'une extrémité du corps de l'emballage
muni d'un couvercle à une feuille, muni d'un dispositif d'ouverture selon la première
variante de l'invention, et protégé par un bouchon ;
la figure 8 est une vue de face et en coupe d'une extrémité du corps de l'emballage
muni d'un couvercle à une feuille, muni d'un dispositif d'ouverture selon une seconde
variante de l'invention ;
la figure 9 est une vue en plan du couvercle représenté à la figure 8 ;
la figure 10 est une vue de face d'un dispositif à carrousel et à axe vertical de
mise en place du fond ou du couvercle de l'emballage ;
la figure 11 est une vue en plan du dispositif représenté à la figure 10 ;
la figure 12 est une vue de face d'un dispositif à postes en ligne de mise en place
du fond ou du couvercle de l'emballage, et
la figure 13 est une vue en plan du dispositif représenté à la figure 12.
[0010] Conformément à l'invention, le procédé de mise en place du fond ou du couvercle de
l'emballage consiste à appliquer de manière totalement étanche, par scellage, collage
ou autre, sur le corps 1 à proximité immédiate de l'une 1ʹ de ses deux extrémités,
un complexe 7 identique à celui 2 interne au corps 1 de l'emballage et en contact
avec le produit à conditionner, dont la section est en forme de U et détermine avec
l'extrémité 1ʹ du corps 1 une cavité 15, puis à disposer sur le complexe 7 et à l'intérieur
de cette cavité 15 une ou plusieurs feuilles 8 en un matériau plus rigide que le
complexe 7, le nombre de feuilles 8 à appliquer étant fonction de la rigidité du fond
ou du couvercle de l'emballage à obtenir.
[0011] Les feuilles 8 sont maintenues en place par collage, la feuille inférieure 8A étant
directement collée sur le complexe 7 et les éventuelles feuilles suivantes 8B ...
et 8Z étant collées les unes sur les autres, les feuilles 8 pouvant être en papier
ondulé, en carton, en bois, en métal, en matière synthétique, en polystyrène expansé
ou toutes autres matières.
[0012] Selon la première variante de l'invention, le complexe 7 est replié sur la surface
externe de l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 de l'emballage, juste avant son application
par scellage, collage ou autre (figures 1B et 2B).
[0013] Selon la seconde variante de l'invention, l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 de
l'emballage pourvu du complexe 7 est évasée, de manière à renforcer la rigidité totale
de l'emballage (figure 3E).
[0014] Comme on peut le voir sur la figure 3, il sera possible d'appliquer, en outre, une
couche ou un complexe externe 9 qui peut être identique à celui 4 externe au corps
1 de l'emballage sur la feuille supérieure 8A, ...ou 8Z et éventuellement sur la tranche
de l'extrémité tubulaire 1ʹ recouverte ou non du complexe 7 (figure 3F).
[0015] Selon la troisième variante de l'invention, l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1
de l'emballage est rembordée autour du complexe 7 et éventuellement de la feuille
supérieure 8A, ... ou 8Z, en forme de U, de manière à renforcer la rigidité totale
de l'emballage (figures 4F et 5E).
[0016] Comme on peut le voir sur la figure 4, on pourra également appliquer, en outre, une
couche ou un complexe externe 9 imprimé ou non, qui peut être identique à celui 4
externe au corps 1 de l'emballage, sur la feuille supérieure 8A, ... ou 8Z, le cas
échéant juste avant l'opération de rembordement (figure 4E).
[0017] Le procédé de fabrication et de mise en place d'un fond ou d'un couvercle sur le
corps 1 d'un emballage ne consiste donc plus, comme dans l'art antérieur, d'une part,
à réaliser séparément le fond ou le couvercle, puis, d'autre part, à le rapporter
et à le fixer sur le corps 1 par scellage, collage, agrafage ou autre, mais à fabriquer
le fond ou le couvercle simultanément à sa mise en place sur le corps 1.
[0018] Le déroulement du procédé consiste donc à réaliser les opérations suivantes :
- scellage du complexe 7 à proximité immédiate de l'une 1ʹ de ses deux extrémités
soit sur la paroi interne du corps 1 (figures 3B, 4B et 5B), soit sur la paroi externe
(figures 1B et 2B) si le complexe 7 est préalablement replié avant scellage ou collage,
ce qui, vu sa très faible épaisseur, ne présente aucune difficulté. Dans tous les
cas, le complexe 7 est disposé de telle sorte que sa section soit en forme de U tourné
vers l'intérieur du corps 1 de l'emballage, de façon à présenter une cavité 15 délimitée
par le complexe 7 lui-même et l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1. Ce complexe 7
sera avantageusement identique à celui 2 du corps de l'emballage et pourra être constitué,
par exemple, par trois couches, la couche interne étant en un papier de 40 à 60 g/m²,
la couche intermédiaire en aluminium de 9 à 18 µ d'épaisseur et la couche externe
en un vernis ou un film synthétique de 3 à 30 g/m² (par exemple un film de polyéthylène).
[0019] L'utilisation d'un tel complexe 7 pour le fond ou le couvercle permet donc de réaliser
des économies substantielles sur le prix de revient d'un tel emballage, la couche
d'aluminium présentant les propriétés barrières indispensables à une étanchéité parfaite,
ne présentant plus qu'une épaisseur de 9 à 18 µ, au lieu de 50 ou 60 µ. Bien entendu,
le scellage d'un tel complexe 7 sur le corps 1 de l'emballage s'effectue en ne consommant
qu'un minimum de calories. - mise en place d'une ou plusieurs feuilles 8 à l'intérieur
de la cavité 15 sur le complexe 7 (figures 1C et 1D, 2C et 2D, 3C et 3D, 4C et 4D,
5C et 5D). Les feuilles 8 seront maintenues en place soit par collage (figures 2D
et 3D), soit par rembordement ultérieur (figures 4F et 5E), soit par collage d'une
couche ou d'un complexe externe 9 (figures 1E et 3F) etc..., selon la rigidité de
l'emballage souhaitée.
[0020] En général, les feuilles 8 seront collées. Avant la disposition de la feuille 8A
sur le complexe 7, on enduit soit la surface de contact du complexe 7 avec la feuille
8, soit la surface de contact de la feuille 8 avec le complexe 7, soit les deux surfaces,
partiellement ou totalement d'une couche de colle 14. Puis, si des feuilles supplémentaires
8B ... et 8Z sont à appliquer, on enduit soit la surface de contact de la première
feuille 8A, en place, avec la seconde 8B, soit la surface de contact de la seconde
feuille 8B avec la première 8A, soit les deux surfaces, partiellement ou totalement
d'une couche de colle 14, et ainsi de suite jusqu'à la feuille 8Z. La colle employée
pourra être par exemple de l'acétate de polyvinyle.
[0021] Le type de matériau à utiliser pour les feuilles 8 dépend, bien entendu, du produit
à conditionner. Le bois permet une excellente isolation aux variations de température,
le métal permet un transfert de chaleur, etc ... Si des feuilles 8 en carton sont
utilisées, le grammage sera normalement supérieur à 225 g/m². L'épaisseur de chaque
feuille 8 sera variable en fonction du poids et de la quantité du produit à conditionner.
Elle pourra varier entre 0,3 mm et 1 mm.
[0022] La feuille supérieure 8A ... ou 8Z pourra être rectiligne comme les autres feuilles
8 (figures 1D, 3D et 4D), ou en forme de U (figures 2D et 5D), comme le complexe 7,
ce afin d'accroître davantage la rigidité du couvercle ou du fond.
[0023] Le nombre de feuilles 8 dépend de la rigidité souhaitée. Il est donc possible, grâce
à l'invention, de moduler la structure même du fond ou du couvercle simultanément
à sa mise en place, en fonction du produit à emballer, de son poids, des dimensions
de l'emballage, de sa section, etc ...
- mise en place de la couche ou du complexe externe 9 (figures 1E, 3F et 4E). Il s'agit,
le plus souvent, d'une étiquette qui sera collée sur la feuille supérieure 8A, ...
ou 8Z. Si l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 est rembordée par la suite (figure 4F),
cette mise en place de l'étiquette doit avoir lieu avant le rembordement (figure 4E).
Par contre, si l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 est évasée (figure 3E), elle aura
lieu après l'évasage (figure 3F). L'utilisation d'une étiquette sous forme de complexe
permet d'obtenir une étanchéité également de l'extérieur vers l'intérieur et empêche,
par exemple, qu'un liquide extérieur ne vienne mouiller les feuilles 8.
- mise en place éventuelle d'une cape 5 (figure 6) ou d'un bouchon 6 (figure 7) amovible,
afin de protéger le couvercle ou le fond dans des cas bien spécifiques, et surtout
afin de permettre le rebouchage de l'emballage après ouverture. La cape 5 ou le bouchon
6 pourront être, par exemple, en matière synthétique.
[0024] Conformément à une autre caractéristique de l'invention, le complexe 7 est pourvu
d'une fragilisation 11 de l'une de ses couches, de manière à faciliter l'arrachage
du couvercle du corps 1 de l'emballage, une languette d'arrachage 10 étant éventuellement
collée ou soudée sur la feuille supérieure 8A, ... ou 8Z avant ou après la mise en
place de cette dernière, un léger jeu 13 étant prévu entre les feuilles 8 et la surface
interne du corps 1 (figures 6 et 7). La fragilisation 11 permet de faciliter une ouverture
totale du couvercle. La languette 10 étant disposée sur la feuille supérieure 8A,
... ou 8Z, il est, bien entendu, indispensable que, selon cette forme d'exécution,
les feuilles 8 soient collées les unes sur les autres, la feuille 8A étant collée
elle aussi sur le complexe 7. La fragilisation 11 sera avantageusement située sur
le bord vertical 7ʹ du complexe 7 et sur toute sa circonférence. Le jeu 13 prévu entre
toutes les feuilles 8 et la surface interne du corps 1 permet un meilleur arrachage
du couvercle.
[0025] Selon une variante de réalisation du dispositif d'ouverture, les feuilles 8A, ...
et 8Z sont pourvues chacune d'une ouverture 12 et sont disposées de telle sorte que
ces ouvertures 12 se superposent, autorisant ainsi un accès direct au complexe 7 de
façon à pouvoir le percer, une languette d'arrachage 10 étant éventuellement collée
ou soudée sur le complexe 7 avant ou après mise en place de ce dernier (figures 8
et 9). Ainsi, une ouverture partielle du couvercle est possible.
[0026] L'invention a également pour objet l'emballage obtenu par application du procédé,
dont le corps 1 de forme tubulaire comprend un complexe interne 2 étanche, compatible
avec le produit à conditionner, une ou plusieurs couches 3 d'un matériau plus rigide
que le complexe 2 et, éventuellement, une couche ou un complexe externe 4 imprimé
ou non, caractérisé en ce qu'il comporte un fond et/ou un couvercle constitué, de
l'intérieur de l'emballage vers l'extérieur, par un complexe 7 identique à celui interne
au corps 1 et en contact avec le produit à conditionner, par une ou plusieurs feuilles
8 en un matériau plus rigide que le complexe 7, tel que du papier ondulé, du carton,
du bois, du métal, une matière synthétique, du polystyrène expansé ou toutes autres
matières, le nombre de feuilles 8 à appliquer étant fonction de la rigidité du fond
ou du couvercle de l'emballage à obtenir, et éventuellement par une couche ou un complexe
externe 9 imprimé ou non.
[0027] Selon une caractéristique de l'invention, le complexe 7 est replié sur l'extrémité
tubulaire 1ʹ du corps 1 de l'emballage, la feuille supérieure 8A, ... ou 8Z étant
soit rectiligne (figure 1E), soit en forme de U (figure 2D) de manière à renforcer
la rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage.
[0028] Selon une autre caratéristique de l'invention, l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps
1 de l'emballage est soit évasée (figure 3F), ainsi que le complexe 7, soit rembordée
autour du complexe 7 (figure 4F) et éventuellement de la feuille supérieure 8A, ...
ou 8Z en forme de U (figure 5E).
[0029] Comme le montrent les figures 10 à 13, les moyens pour la mise en place d'un fond
ou d'un couvercle sur le corps 1 d'un emballage de forme tubulaire en matériau composite
consistent en un dispositif 16 pour la mise en place du fond de l'emballage et un
dispositif 16 identique pour la mise en place du couvercle de l'emballage, le remplissage
de l'emballage par le produit à emballer s'effectuant sur un poste de travail situé
entre ces deux dispositifs 16, chaque dispositif 16 étant soit du type carrousel (figures
10 et 11), soit du type postes en ligne (figures 12 et 13), à axe vertical ou horizontal,
le corps 1 de l'emballage pouvant être également disposé verticalement ou horizontalement.
[0030] A titre d'exemple, pour la fabrication et la mise en place du fond d'un emballage
tubulaire en forme de boîte cylindrique, identique à celui représenté aux figures
1 et 2 des dessins annexés, un tel dispositif 16 peut être équipé de douze postes
de travail, à savoir :
poste A : introduction du corps 1 ;
poste B : mise en place du complexe 7 et scellage à chaud ;
poste C : dépose de la colle ;
poste D : mise en place et collage de la feuille 8A ;
poste E : dépose de la colle ;é
poste F : mise en place et collage de la feuille 8B rectiligne ou en forme de U ;
poste G : dépose de la colle ;
poste H : mise en place et collage de la couche ou du complexe 9 sous la forme d'une
étiquette ;
poste I : rembordement ou évasage de l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 ;
poste J : mise en place d'une cape 14 ou d'un bouchon 15 ;
poste K : poste de contrôle ;
poste L : évacuation du corps 1 de l'emballage muni du fond. Puis le remplissage de
la boîte s'effectue sur un autre poste, et elle est alors amenée dans un second dispositif
16, permettant la fabrication et la mise en place du couvercle. Si ce dernier doit
avoir rigoureusement la même structure que le fond, le second dispositif 16 sera rigoureusement
identique au premier.
[0031] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté
aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue
de la constitution des divers éléments, ou par substitution d'équivalents techniques,
sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.
1. Procédé de fabrication et de mise en place simultanée d'un fond ou d'un couvercle
sur le corps (1) d'un emballage tubulaire en matériaux composites comprenant un complexe
interne (2) étanche, compatible avec le produit à conditionner, une ou plusieurs couches
(3) d'un matériau plus rigide que le complexe (2) et, éventuellement, une couche ou
un complexe externe (4), imprimé ou non, procédé caractérisé en ce qu'il consiste
à appliquer de manière totalement étanche, par scellage, collage ou autre, sur le
corps (1), à proximité immédiate de l'une (1ʹ) de ses deux extrémités, un complexe
(7), identique à celui (2) interne au corps (1) de l'emballage et en contact avec
le produit à conditionner, dont la section est en forme de U et détermine avec l'extrémité
(1ʹ) du corps (1) une cavité (15), puis à disposer sur le complexe (7) et à l'intérieur
de cette cavité (15) une ou plusieurs feuilles (8) en un matériau plus rigide que
le complexe (7), le nombre de feuilles (8) à appliquer étant fonction de la rigidité
du fond ou du couvercle de l'emballage à obtenir.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste, en outre, à
replier le complexe (7) sur la surface externe de l'extrémité tubulaire (1ʹ) du corps
(1) de l'emballage, juste avant son application par scellage, collage ou autre.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste, en outre, à
évaser l'extrémité tubulaire (1ʹ) du corps (1) de l'emballage pourvu du complexe
(7), de manière à renforcer la rigidité totale de l'emballage.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il
consiste, en outre, à appliquer une couche ou un complexe externe (9) qui peut être
identique à celui (4) externe au corps (1) sur la feuille supérieure (8A, ... ou 8Z)
et éventuellement sur la tranche de l'extrémité tubulaire (1ʹ) recouverte ou non du
complexe (7).
5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste, en outre, à
remborder l'extrémité tubulaire (1ʹ) du corps (1) de l'emballage autour du complexe
(7) et éventuellement de la feuille supérieure (8A, ... ou 8Z), en forme de U, de
manière à renforcer la rigidité totale de l'emballage.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 5, caractérisé en ce qu'il
consiste à appliquer, en outre, une couche ou un complexe externe (9) imprimé ou non,
qui peut être identique à celui (4) externe au corps (1) de l'emballage, sur la feuille
supérieure (8A, ... ou 8Z), le cas échéant juste avant l'opération de rembordement.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que
les feuilles (8) sont maintenues en place par collage, la feuille inférieure (8A)
étant directement collée sur le complexe (7) et les éventuelles feuilles suivantes
(8B, ... et 8Z) étant collées les unes sur les autres, les feuilles (8) pouvant être
en papier ondulé, en carton, en bois, en métal, en matière synthétique, en polystyrène
expansé ou toutes autres matières.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que le complexe (7) est pourvu
d'une fragilisation (11) de l'une de ses couches, de manière à faciliter l'arrachage
du couvercle du corps (1) de l'emballage, une languette d'arrachage (10) étant éventuellement
collée ou soudée sur la feuille supérieure (8B, ... ou 8Z) avant ou après la mise
en place de cette dernière, un léger jeu (13) étant prévu entre les feuilles (8) et
la surface interne du corps (1).
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que
les feuilles (8A, ... et 8Z) sont pourvues chacune d'une ouverture (12) et sont disposées
de telle sorte que ces ouvertures (12) se superposent, autorisant ainsi un accès
direct au complexe (7) de façon à pouvoir le percer, une languette d'arrachage (10)
étant éventuellement collée ou soudée sur le complexe (7) avant ou après la mise en
place de ce dernier.
10. Emballage obtenu par application du procédé selon l'une quelconque des revendications
1 à 9, dont le corps (1) de forme tubulaire comprend un complexe interne (2) étanche,
compatible avec le produit à conditionner, une ou plusieurs couches (3) d'un matériau
plus rigide que le complexe (2) et, éventuellement, une couche ou un complexe externe
(4), imprimé ou non, caractérisé en ce qu'il comporte un fond et/ou un couvercle
constitué, de l'intérieur de l'emballage vers l'extérieur, par un complexe (7) identique
à celui interne au corps (1) et en contact avec le produit à conditionner, par une
ou plusieurs feuilles (8) en un matériau plus rigide que le complexe (7), tel que
du papier ondulé, du carton, du bois, du métal, une matière synthétique, du polystyrène
expansé ou toutes autres matières, le nombre de feuilles (8) à appliquer étant fonction
de la rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage à obtenir, et éventuellement
par une couche ou un complexe externe (9) imprimé ou non.
11. Emballage selon la revendication 10, caractérisé en ce que le complexe (7) est
replié sur l'extrémité tubulaire (1ʹ) du corps (1) de l'emballage, la feuille supérieure
(8A, ... ou 8Z) étant soit rectiligne, soit en forme de U de manière à renforcer la
rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage.
12. Emballage selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'extrémité tubulaire
(1ʹ) du corps (1) de l'emballage est soit évasée, ainsi que le complexe (7), soit
rembordée autour du complexe (7) et éventuellement de la feuille supérieure (8A, ...
ou 8Z) en forme de U.
13. Emballage selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce
que le complexe (7) comporte trois couches, la couche interne étant en un papier de
40 à 60 g/m², la couche intermédiaire en aluminium de 9 à 18 µ d'épaisseur et la couche
externe en un vernis ou un film synthétique de 3 à 30 g/m².
14. Emballage selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisé en ce
que le couvercle ainsi réalisé est protégé par une cape (5) ou par un bouchon (6)
amovible.
15. Moyens mis en oeuvre pour la mise en place d'un fond ou d'un couvercle sur le
corps (1) d'un emballage de forme tubulaire en matériaux composites d'après le procédé
selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisés en ce qu'ils consistent
en un dispositif (16) pour la mise en place du fond de l'emballage et un dispositif
(16) identique pour la mise en place du couvercle de l'emballage, le remplissage de
l'emballage par le produit à emballer s'effectuant sur un poste de travail situé entre
ces deux dispositifs (16).
16. Moyens selon la revendication 15, caractérisés en ce que chaque dispositif (16)
est soit du type carroussel, à axe vertical ou horizontal, soit du type postes en
ligne, le corps (1) de l'emballage pouvant être également disposé verticalement ou
horizontalement.