(19)
(11) EP 0 280 634 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
31.08.1988  Bulletin  1988/35

(21) Numéro de dépôt: 88440008.6

(22) Date de dépôt:  04.02.1988
(51) Int. Cl.4B65B 7/16, B65D 3/10
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 05.02.1987 FR 8701510

(71) Demandeur: Eberle, Jean-Marie
F-67200 Oberhausbergen (FR)

(72) Inventeur:
  • Eberle, Jean-Marie
    F-67200 Oberhausbergen (FR)

(74) Mandataire: Nuss, Pierre 
10, rue Jacques Kablé
67080 Strasbourg Cédex
67080 Strasbourg Cédex (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Procédé de fabrication et de mise en place simultanée d'un fond ou d'un couvercle sur le corps d'un emballage tubulaire en matériaux composites


    (57) La présente invention concerne un procédé de fa­brication et de mise en place simultanée d'un fond ou d'un couvercle sur le corps d'un emballage tubulaire en matériaux composites, un emballage ainsi obtenu et des moyens pour la mise en oeuvre de ce procédé, l'emballage comprenant un com­plexe interne (2) étanche, compatible avec le produit à con­ditionner, une ou plusieurs couches (3) d'un matériau plus rigide que le complexe (2) et, éventuellement, une couche ou un complexe externe (4), imprimé ou non.
    Procédé caractérisé en ce qu'il consiste à appli­quer de manière totalement étanche, par scellage, collage ou autre, sur le corps (1), à proximité immédiate de l'une (1ʹ) de ses deux extrémités, un complexe (7), identique à celui (2) interne au corps (1) de l'emballage et en contact avec le produit à conditionner, dont la section est en forme de U et détermine avec l'extrémité (1ʹ) du corps (1) une cavité (15), puis à disposer sur le complexe (7) et à l'intérieur de cette cavité (15) une ou plusieurs feuilles (8) en un ma­tériau plus rigide que le complexe (7), le nombre de feuil­les (8) à appliquer étant fonction de la rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage à obtenir.




    Description


    [0001] La présente invention concerne le domaine des emballages, en particulier des emballages tubulaires en matériaux composites, et a pour objet un procédé de fabri­cation et de mise en place simultanée d'un fond ou d'un couvercle sur le corps d'un emballage tubulaire en matériaux composites, un emballage ainsi obtenu et des moyens pour la mise en oeuvre de ce procédé.

    [0002] Les emballages existants du type boîtes, conte­neurs, barils, fûts, sont tous composés d'un corps tubulai­re, de section ronde, polygonale, ou toutes autres sections, d'un couvercle et d'un fond. La structure du corps tubu­laire, réalisé par enroulement spiralé, droit, convolute ou autres, est en général la suivante :
    - un complexe interne, compatible avec le produit à condi­tionner. Ce complexe peut comporter deux couches ou plus. Très souvent, la couche présentant les propriétés barrières assurant une étanchéité parfaite est composée d'un film d'aluminium. Elle peut également être en tout autre film présentant les mêmes propriétés barrières et la même faible résistance physique que l'aluminium. Cette couche est d'une épaisseur aussi faible que possible, afin de réduire au ma­ximum le coût de l'emballage à réaliser. Habituellement, une étanchéité optimale est obtenue avec une épaisseur de la couche d'aluminium de l'ordre de 9 à 18 µ. Cette couche d'aluminium est souvent recouverte, de chaque côté, d'une couche d'un matériau différent, par exemple d'un côté de pa­pier et de l'autre d'un film en matière synthétique, ou d'un vernis.
    - une ou plusieurs couches d'un matériau plus rigide que le complexe interne. En général, ces couches sont en carton, c'est-à-dire d'un grammage supérieur à environ 225g/m². Le nombre de couches dépend, bien entendu, de la rigidité sou­haitée, un baril de poudre à laver nécessitant une rigidité bien supérieure à un emballage de biscuits, par exemple.
    - une couche ou un complexe externe, imprimé ou non. Il peut s'agir d'une couche simple, par exemple une étiquette impri­mée de la dénomination commerciale du produit ou d'autres indications. Il pourra également s'agir d'un complexe garantissant une étanchéité parfaite de l'extérieur vers l'intérieur, afin de protéger les différentes couches de carton d'une quelconque atteinte par un liquide extérieur.

    [0003] La liaison de ces différentes couches est assurée par scellage ou collage.

    [0004] Les fonds ou couvercles de ces emballages sont toujours, actuellement, composés d'une structure totalement différente de celle du corps de l'emballage. En effet, ces fonds ou couvercles doivent être rigides, tout en pouvant être scellés sur le corps tubulaire de l'emballage, de ma­nière à garantir une étanchéité parfaite. Or, le corps étant déjà relativement épais, une très grande énergie calorifique serait nécessaire afin de pouvoir réaliser correctement la soudure d'un couvercle épais ou d'un fond épais sur un corps épais. De plus, afin de pouvoir réaliser la soudure, le cou­vercle ou le fond doit être plié en forme de U, vers l'in­térieur du corps de l'emballage. Or, il est évident que plus l'épaisseur est importante, moins une telle pliure est réalisable.

    [0005] Actuellement, on réalise, par conséquent, les fonds et les couvercles séparément des corps des emballages, soit en une pièce métallique sertie, soit en matière synthé­tique, soit sous forme d'une membrane assurant l'étanchéité, par exemple, en aluminium, d'une épaisseur comprise entre 50 µ et 70 µ. Puis, une fois terminés, on les rapporte sur le corps de l'emballage et on les surmonte éventuellement d'une cape ou d'un bouchon protecteur en matière synthéti­que.

    [0006] Mais il est clair que tous ces types de fonds et de couvercles présentent l'inconvénient majeur d'augmenter très sensiblement le prix de revient global d'un tel embal­lage. Il est donc actuellement impossible d'obtenir un em­ballage tubulaire dont le fond et le couvercle sont fixés de manière parfaitement étanche et qui présentent un faible prix de revient.

    [0007] La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients, et se propose de réaliser un emballage dont le fond et le couvercle sont d'un prix de revient propor­tionnellement équivalent à celui du corps de l'emballage, tout en garantissant une rigidité et une résistance identi­ques, quels que soient le format et la section de l'emballa­ge, une étanchéité aux liquides et aux gaz parfaite, une inviolabilité totale, et tout en améliorant encore la pré­sentation extérieure dudit emballage.

    [0008] L'invention a, en effet, pour objet, un procédé de fabrication et de mise en place simultanée d'un fond ou d'un couvercle sur le corps d'un emballage tubulaire en matériaux composites comprenant un complexe interne étanche, compati­ble avec le produit à conditionner, une ou plusieurs couches d'un matériau plus rigide que le complexe et, éventuelle­ment, une couche ou complexe externe, imprimé ou non, procé­dé caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer de manière totalement étanche, par scellage, collage ou autre, sur le corps, à proximité immédiate de l'une de ses deux extrémi­tés, un complexe identique à celui interne au corps de l'emballage et en contact avec le produit à conditionner, dont la section est en forme de U et détermine avec l'extré­mité du corps une cavité, puis à disposer sur le complexe et à l'intérieur de cette cavité une ou plusieurs feuilles en un matériau plus rigide que le complexe, le nombre de feuil­les à appliquer étant fonction de la rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage à obtenir.

    [0009] L'invention sera mieux comprise grâce à la des­cription ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans les­quels :

    la figure 1 (figures 1A, 1B, 1C, 1D et 1E) repré­sente, en élévation frontale et en coupe, les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou d'un fond sur l'extrémité du corps de l'emballage selon une première variante de l'invention ;

    la figure 2 (figures 2A, 2B, 2C et 2D) représente, en élévation frontale et en coupe, les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou d'un fond sur l'extrémité du corps de l'emballage, selon une seconde variante de l'invention ;

    la figure 3 (figures 3A, 3B, 3C, 3D, 3E et 3F) re­présente, en élévation frontale et en coupe, les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou d'un fond sur l'extrémité du corps de l'emballage selon une troisième variante de l'invention ;

    la figure 4 (figures 4A, 4B, 4C, 4D, 4E et 4F) re­présente, en élévation frontale et en coupe, les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou d'un fond sur l'extrémité du corps de l'emballage selon une quatrième variante de l'invention ;

    la figure 5 (figures 5A, 5B, 5C, 5D et 5E) repré­sente, en élévation frontale et en coupe, les différentes étapes du procédé de mise en place d'un couvercle ou d'un fond sur l'extrémité du corps de l'emballage selon une cinquième variante de l'invention ;

    la figure 6 est une vue de face et en coupe d'une extrémité du corps de l'emballage muni d'un couvercle à deux feuilles, conforme à l'invention, muni d'un dispositif d'ou­verture selon une première variante de l'invention, et pro­tégé par une cape ;

    la figure 7 est une vue de face et en coupe d'une extrémité du corps de l'emballage muni d'un couvercle à une feuille, muni d'un dispositif d'ouverture selon la première variante de l'invention, et protégé par un bouchon ;

    la figure 8 est une vue de face et en coupe d'une extrémité du corps de l'emballage muni d'un couvercle à une feuille, muni d'un dispositif d'ouverture selon une seconde variante de l'invention ;

    la figure 9 est une vue en plan du couvercle re­présenté à la figure 8 ;

    la figure 10 est une vue de face d'un dispositif à carrousel et à axe vertical de mise en place du fond ou du couvercle de l'emballage ;

    la figure 11 est une vue en plan du dispositif représenté à la figure 10 ;

    la figure 12 est une vue de face d'un dispositif à postes en ligne de mise en place du fond ou du couvercle de l'emballage, et

    la figure 13 est une vue en plan du dispositif représenté à la figure 12.



    [0010] Conformément à l'invention, le procédé de mise en place du fond ou du couvercle de l'emballage consiste à appliquer de manière totalement étanche, par scellage, col­lage ou autre, sur le corps 1 à proximité immédiate de l'une 1ʹ de ses deux extrémités, un complexe 7 identique à celui 2 interne au corps 1 de l'emballage et en contact avec le pro­duit à conditionner, dont la section est en forme de U et détermine avec l'extrémité 1ʹ du corps 1 une cavité 15, puis à disposer sur le complexe 7 et à l'intérieur de cette cavi­té 15 une ou plusieurs feuilles 8 en un matériau plus rigide que le complexe 7, le nombre de feuilles 8 à appliquer étant fonction de la rigidité du fond ou du couvercle de l'embal­lage à obtenir.

    [0011] Les feuilles 8 sont maintenues en place par colla­ge, la feuille inférieure 8A étant directement collée sur le complexe 7 et les éventuelles feuilles suivantes 8B ... et 8Z étant collées les unes sur les autres, les feuilles 8 pouvant être en papier ondulé, en carton, en bois, en métal, en matière synthétique, en polystyrène expansé ou toutes autres matières.

    [0012] Selon la première variante de l'invention, le complexe 7 est replié sur la surface externe de l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 de l'emballage, juste avant son application par scellage, collage ou autre (figures 1B et 2B).

    [0013] Selon la seconde variante de l'invention, l'extré­mité tubulaire 1ʹ du corps 1 de l'emballage pourvu du com­plexe 7 est évasée, de manière à renforcer la rigidité totale de l'emballage (figure 3E).

    [0014] Comme on peut le voir sur la figure 3, il sera possible d'appliquer, en outre, une couche ou un complexe externe 9 qui peut être identique à celui 4 externe au corps 1 de l'emballage sur la feuille supérieure 8A, ...ou 8Z et éventuellement sur la tranche de l'extrémité tubulaire 1ʹ recouverte ou non du complexe 7 (figure 3F).

    [0015] Selon la troisième variante de l'invention, l'ex­trémité tubulaire 1ʹ du corps 1 de l'emballage est rembordée autour du complexe 7 et éventuellement de la feuille supé­rieure 8A, ... ou 8Z, en forme de U, de manière à renforcer la rigidité totale de l'emballage (figures 4F et 5E).

    [0016] Comme on peut le voir sur la figure 4, on pourra également appliquer, en outre, une couche ou un complexe externe 9 imprimé ou non, qui peut être identique à celui 4 externe au corps 1 de l'emballage, sur la feuille supérieure 8A, ... ou 8Z, le cas échéant juste avant l'opération de rembordement (figure 4E).

    [0017] Le procédé de fabrication et de mise en place d'un fond ou d'un couvercle sur le corps 1 d'un emballage ne con­siste donc plus, comme dans l'art antérieur, d'une part, à réaliser séparément le fond ou le couvercle, puis, d'autre part, à le rapporter et à le fixer sur le corps 1 par scellage, collage, agrafage ou autre, mais à fabriquer le fond ou le couvercle simultanément à sa mise en place sur le corps 1.

    [0018] Le déroulement du procédé consiste donc à réaliser les opérations suivantes :
    - scellage du complexe 7 à proximité immédiate de l'une 1ʹ de ses deux extrémités soit sur la paroi interne du corps 1 (figures 3B, 4B et 5B), soit sur la paroi externe (figures 1B et 2B) si le complexe 7 est préalablement replié avant scellage ou collage, ce qui, vu sa très faible épaisseur, ne présente aucune difficulté. Dans tous les cas, le complexe 7 est disposé de telle sorte que sa section soit en forme de U tourné vers l'intérieur du corps 1 de l'emballage, de façon à présenter une cavité 15 délimitée par le complexe 7 lui-­même et l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1. Ce complexe 7 sera avantageusement identique à celui 2 du corps de l'em­ballage et pourra être constitué, par exemple, par trois couches, la couche interne étant en un papier de 40 à 60 g/m², la couche intermédiaire en aluminium de 9 à 18 µ d'épaisseur et la couche externe en un vernis ou un film synthétique de 3 à 30 g/m² (par exemple un film de poly­éthylène).

    [0019] L'utilisation d'un tel complexe 7 pour le fond ou le couvercle permet donc de réaliser des économies substan­tielles sur le prix de revient d'un tel emballage, la couche d'aluminium présentant les propriétés barrières indispen­sables à une étanchéité parfaite, ne présentant plus qu'une épaisseur de 9 à 18 µ, au lieu de 50 ou 60 µ. Bien entendu, le scellage d'un tel complexe 7 sur le corps 1 de l'embal­lage s'effectue en ne consommant qu'un minimum de calories. - mise en place d'une ou plusieurs feuilles 8 à l'intérieur de la cavité 15 sur le complexe 7 (figures 1C et 1D, 2C et 2D, 3C et 3D, 4C et 4D, 5C et 5D). Les feuilles 8 seront maintenues en place soit par collage (figures 2D et 3D), soit par rembordement ultérieur (figures 4F et 5E), soit par collage d'une couche ou d'un complexe externe 9 (figures 1E et 3F) etc..., selon la rigidité de l'emballage souhaitée.

    [0020] En général, les feuilles 8 seront collées. Avant la disposition de la feuille 8A sur le complexe 7, on enduit soit la surface de contact du complexe 7 avec la feuille 8, soit la surface de contact de la feuille 8 avec le complexe 7, soit les deux surfaces, partiellement ou totalement d'une couche de colle 14. Puis, si des feuilles supplémentaires 8B ... et 8Z sont à appliquer, on enduit soit la surface de contact de la première feuille 8A, en place, avec la seconde 8B, soit la surface de contact de la seconde feuille 8B avec la première 8A, soit les deux surfaces, partiellement ou totalement d'une couche de colle 14, et ainsi de suite jusqu'à la feuille 8Z. La colle employée pourra être par exemple de l'acétate de polyvinyle.

    [0021] Le type de matériau à utiliser pour les feuilles 8 dépend, bien entendu, du produit à conditionner. Le bois permet une excellente isolation aux variations de tempéra­ture, le métal permet un transfert de chaleur, etc ... Si des feuilles 8 en carton sont utilisées, le grammage sera normalement supérieur à 225 g/m². L'épaisseur de chaque feuille 8 sera variable en fonction du poids et de la quan­tité du produit à conditionner. Elle pourra varier entre 0,3 mm et 1 mm.

    [0022] La feuille supérieure 8A ... ou 8Z pourra être rectiligne comme les autres feuilles 8 (figures 1D, 3D et 4D), ou en forme de U (figures 2D et 5D), comme le complexe 7, ce afin d'accroître davantage la rigidité du couvercle ou du fond.

    [0023] Le nombre de feuilles 8 dépend de la rigidité sou­haitée. Il est donc possible, grâce à l'invention, de modu­ler la structure même du fond ou du couvercle simultanément à sa mise en place, en fonction du produit à emballer, de son poids, des dimensions de l'emballage, de sa section, etc ...
    - mise en place de la couche ou du complexe externe 9 (figures 1E, 3F et 4E). Il s'agit, le plus souvent, d'une étiquette qui sera collée sur la feuille supérieure 8A, ... ou 8Z. Si l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 est rembordée par la suite (figure 4F), cette mise en place de l'étiquette doit avoir lieu avant le rembordement (figure 4E). Par con­tre, si l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 est évasée (figure 3E), elle aura lieu après l'évasage (figure 3F). L'utilisation d'une étiquette sous forme de complexe permet d'obtenir une étanchéité également de l'extérieur vers l'intérieur et empêche, par exemple, qu'un liquide extérieur ne vienne mouiller les feuilles 8.
    - mise en place éventuelle d'une cape 5 (figure 6) ou d'un bouchon 6 (figure 7) amovible, afin de protéger le couvercle ou le fond dans des cas bien spécifiques, et surtout afin de permettre le rebouchage de l'emballage après ouverture. La cape 5 ou le bouchon 6 pourront être, par exemple, en ma­tière synthétique.

    [0024] Conformément à une autre caractéristique de l'in­vention, le complexe 7 est pourvu d'une fragilisation 11 de l'une de ses couches, de manière à faciliter l'arrachage du couvercle du corps 1 de l'emballage, une languette d'arra­chage 10 étant éventuellement collée ou soudée sur la feuil­le supérieure 8A, ... ou 8Z avant ou après la mise en place de cette dernière, un léger jeu 13 étant prévu entre les feuilles 8 et la surface interne du corps 1 (figures 6 et 7). La fragilisation 11 permet de faciliter une ouverture totale du couvercle. La languette 10 étant disposée sur la feuille supérieure 8A, ... ou 8Z, il est, bien entendu, in­dispensable que, selon cette forme d'exécution, les feuilles 8 soient collées les unes sur les autres, la feuille 8A étant collée elle aussi sur le complexe 7. La fragilisation 11 sera avantageusement située sur le bord vertical 7ʹ du complexe 7 et sur toute sa circonférence. Le jeu 13 prévu entre toutes les feuilles 8 et la surface interne du corps 1 permet un meilleur arrachage du couvercle.

    [0025] Selon une variante de réalisation du dispositif d'ouverture, les feuilles 8A, ... et 8Z sont pourvues cha­cune d'une ouverture 12 et sont disposées de telle sorte que ces ouvertures 12 se superposent, autorisant ainsi un accès direct au complexe 7 de façon à pouvoir le percer, une lan­guette d'arrachage 10 étant éventuellement collée ou soudée sur le complexe 7 avant ou après mise en place de ce der­nier (figures 8 et 9). Ainsi, une ouverture partielle du couvercle est possible.

    [0026] L'invention a également pour objet l'emballage obtenu par application du procédé, dont le corps 1 de forme tubulaire comprend un complexe interne 2 étanche, compatible avec le produit à conditionner, une ou plusieurs couches 3 d'un matériau plus rigide que le complexe 2 et, éventuelle­ment, une couche ou un complexe externe 4 imprimé ou non, caractérisé en ce qu'il comporte un fond et/ou un couvercle constitué, de l'intérieur de l'emballage vers l'extérieur, par un complexe 7 identique à celui interne au corps 1 et en contact avec le produit à conditionner, par une ou plusieurs feuilles 8 en un matériau plus rigide que le complexe 7, tel que du papier ondulé, du carton, du bois, du métal, une matière synthétique, du polystyrène expansé ou toutes autres matières, le nombre de feuilles 8 à appliquer étant fonction de la rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage à obtenir, et éventuellement par une couche ou un complexe externe 9 imprimé ou non.

    [0027] Selon une caractéristique de l'invention, le com­plexe 7 est replié sur l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 de l'emballage, la feuille supérieure 8A, ... ou 8Z étant soit rectiligne (figure 1E), soit en forme de U (figure 2D) de manière à renforcer la rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage.

    [0028] Selon une autre caratéristique de l'invention, l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 de l'emballage est soit évasée (figure 3F), ainsi que le complexe 7, soit rembordée autour du complexe 7 (figure 4F) et éventuellement de la feuille supérieure 8A, ... ou 8Z en forme de U (figure 5E).

    [0029] Comme le montrent les figures 10 à 13, les moyens pour la mise en place d'un fond ou d'un couvercle sur le corps 1 d'un emballage de forme tubulaire en matériau compo­site consistent en un dispositif 16 pour la mise en place du fond de l'emballage et un dispositif 16 identique pour la mise en place du couvercle de l'emballage, le remplissage de l'emballage par le produit à emballer s'effectuant sur un poste de travail situé entre ces deux dispositifs 16, chaque dispositif 16 étant soit du type carrousel (figures 10 et 11), soit du type postes en ligne (figures 12 et 13), à axe vertical ou horizontal, le corps 1 de l'emballage pouvant être également disposé verticalement ou horizontalement.

    [0030] A titre d'exemple, pour la fabrication et la mise en place du fond d'un emballage tubulaire en forme de boîte cylindrique, identique à celui représenté aux figures 1 et 2 des dessins annexés, un tel dispositif 16 peut être équipé de douze postes de travail, à savoir :

    poste A : introduction du corps 1 ;

    poste B : mise en place du complexe 7 et scellage à chaud ;

    poste C : dépose de la colle ;

    poste D : mise en place et collage de la feuille 8A ;

    poste E : dépose de la colle ;é

    poste F : mise en place et collage de la feuille 8B recti­ligne ou en forme de U ;

    poste G : dépose de la colle ;

    poste H : mise en place et collage de la couche ou du complexe 9 sous la forme d'une étiquette ;

    poste I : rembordement ou évasage de l'extrémité tubulaire 1ʹ du corps 1 ;

    poste J : mise en place d'une cape 14 ou d'un bouchon 15 ;

    poste K : poste de contrôle ;

    poste L : évacuation du corps 1 de l'emballage muni du fond. Puis le remplissage de la boîte s'effectue sur un autre poste, et elle est alors amenée dans un second dispo­sitif 16, permettant la fabrication et la mise en place du couvercle. Si ce dernier doit avoir rigoureusement la même structure que le fond, le second dispositif 16 sera rigou­reusement identique au premier.



    [0031] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments, ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.


    Revendications

    1. Procédé de fabrication et de mise en place simultanée d'un fond ou d'un couvercle sur le corps (1) d'un emballage tubulaire en matériaux composites comprenant un complexe interne (2) étanche, compatible avec le produit à conditionner, une ou plusieurs couches (3) d'un matériau plus rigide que le complexe (2) et, éventuellement, une couche ou un complexe externe (4), imprimé ou non, procédé caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer de manière totalement étanche, par scellage, collage ou autre, sur le corps (1), à proximité immédiate de l'une (1ʹ) de ses deux extrémités, un complexe (7), identique à celui (2) interne au corps (1) de l'emballage et en contact avec le produit à conditionner, dont la section est en forme de U et détermine avec l'extrémité (1ʹ) du corps (1) une cavité (15), puis à disposer sur le complexe (7) et à l'intérieur de cette cavi­té (15) une ou plusieurs feuilles (8) en un matériau plus rigide que le complexe (7), le nombre de feuilles (8) à appliquer étant fonction de la rigidité du fond ou du cou­vercle de l'emballage à obtenir.
     
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste, en outre, à replier le complexe (7) sur la surface externe de l'extrémité tubulaire (1ʹ) du corps (1) de l'emballage, juste avant son application par scellage, collage ou autre.
     
    3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste, en outre, à évaser l'extrémité tubu­laire (1ʹ) du corps (1) de l'emballage pourvu du complexe (7), de manière à renforcer la rigidité totale de l'embal­lage.
     
    4. Procédé selon l'une quelconque des revendica­tions 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste, en outre, à appliquer une couche ou un complexe externe (9) qui peut être identique à celui (4) externe au corps (1) sur la feuille supérieure (8A, ... ou 8Z) et éventuellement sur la tranche de l'extrémité tubulaire (1ʹ) recouverte ou non du complexe (7).
     
    5. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste, en outre, à remborder l'extrémité tubulaire (1ʹ) du corps (1) de l'emballage autour du com­plexe (7) et éventuellement de la feuille supérieure (8A, ... ou 8Z), en forme de U, de manière à renforcer la rigidi­té totale de l'emballage.
     
    6. Procédé selon l'une quelconque des revendica­tions 1 et 5, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer, en outre, une couche ou un complexe externe (9) imprimé ou non, qui peut être identique à celui (4) externe au corps (1) de l'emballage, sur la feuille supérieure (8A, ... ou 8Z), le cas échéant juste avant l'opération de rembordement.
     
    7. Procédé selon l'une quelconque des revendica­tions 1 à 6, caractérisé en ce que les feuilles (8) sont maintenues en place par collage, la feuille inférieure (8A) étant directement collée sur le complexe (7) et les éven­tuelles feuilles suivantes (8B, ... et 8Z) étant collées les unes sur les autres, les feuilles (8) pouvant être en papier ondulé, en carton, en bois, en métal, en matière synthéti­que, en polystyrène expansé ou toutes autres matières.
     
    8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que le complexe (7) est pourvu d'une fragilisation (11) de l'une de ses couches, de manière à faciliter l'arra­chage du couvercle du corps (1) de l'emballage, une languet­te d'arrachage (10) étant éventuellement collée ou soudée sur la feuille supérieure (8B, ... ou 8Z) avant ou après la mise en place de cette dernière, un léger jeu (13) étant prévu entre les feuilles (8) et la surface interne du corps (1).
     
    9. Procédé selon l'une quelconque des revendica­tions 1 à 7, caractérisé en ce que les feuilles (8A, ... et 8Z) sont pourvues chacune d'une ouverture (12) et sont disposées de telle sorte que ces ouvertures (12) se super­posent, autorisant ainsi un accès direct au complexe (7) de façon à pouvoir le percer, une languette d'arrachage (10) étant éventuellement collée ou soudée sur le complexe (7) avant ou après la mise en place de ce dernier.
     
    10. Emballage obtenu par application du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dont le corps (1) de forme tubulaire comprend un complexe interne (2) étanche, compatible avec le produit à conditionner, une ou plusieurs couches (3) d'un matériau plus rigide que le complexe (2) et, éventuellement, une couche ou un complexe externe (4), imprimé ou non, caractérisé en ce qu'il com­porte un fond et/ou un couvercle constitué, de l'intérieur de l'emballage vers l'extérieur, par un complexe (7) iden­tique à celui interne au corps (1) et en contact avec le produit à conditionner, par une ou plusieurs feuilles (8) en un matériau plus rigide que le complexe (7), tel que du papier ondulé, du carton, du bois, du métal, une matière synthétique, du polystyrène expansé ou toutes autres matiè­res, le nombre de feuilles (8) à appliquer étant fonction de la rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage à obte­nir, et éventuellement par une couche ou un complexe externe (9) imprimé ou non.
     
    11. Emballage selon la revendication 10, caracté­risé en ce que le complexe (7) est replié sur l'extrémité tubulaire (1ʹ) du corps (1) de l'emballage, la feuille supérieure (8A, ... ou 8Z) étant soit rectiligne, soit en forme de U de manière à renforcer la rigidité du fond ou du couvercle de l'emballage.
     
    12. Emballage selon la revendication 10, caracté­risé en ce que l'extrémité tubulaire (1ʹ) du corps (1) de l'emballage est soit évasée, ainsi que le complexe (7), soit rembordée autour du complexe (7) et éventuellement de la feuille supérieure (8A, ... ou 8Z) en forme de U.
     
    13. Emballage selon l'une quelconque des revendi­cations 10 à 12, caractérisé en ce que le complexe (7) comporte trois couches, la couche interne étant en un papier de 40 à 60 g/m², la couche intermédiaire en aluminium de 9 à 18 µ d'épaisseur et la couche externe en un vernis ou un film synthétique de 3 à 30 g/m².
     
    14. Emballage selon l'une quelconque des revendi­cations 10 à 13, caractérisé en ce que le couvercle ainsi réalisé est protégé par une cape (5) ou par un bouchon (6) amovible.
     
    15. Moyens mis en oeuvre pour la mise en place d'un fond ou d'un couvercle sur le corps (1) d'un emballage de forme tubulaire en matériaux composites d'après le procé­dé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caracté­risés en ce qu'ils consistent en un dispositif (16) pour la mise en place du fond de l'emballage et un dispositif (16) identique pour la mise en place du couvercle de l'emballage, le remplissage de l'emballage par le produit à emballer s'effectuant sur un poste de travail situé entre ces deux dispositifs (16).
     
    16. Moyens selon la revendication 15, caractérisés en ce que chaque dispositif (16) est soit du type carrous­sel, à axe vertical ou horizontal, soit du type postes en ligne, le corps (1) de l'emballage pouvant être également disposé verticalement ou horizontalement.
     




    Dessins




























    Rapport de recherche