(19)
(11) EP 0 283 331 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
21.09.1988  Bulletin  1988/38

(21) Numéro de dépôt: 88400256.9

(22) Date de dépôt:  04.02.1988
(51) Int. Cl.4A63C 5/12, A63C 5/04
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR IT LI SE

(30) Priorité: 05.02.1987 FR 8701420

(71) Demandeur: SALOMON S.A.
F-74370 Pringy (FR)

(72) Inventeurs:
  • Diard, Jean-Luc
    F-74000 Annecy (FR)
  • Grandjacques, Philippe
    F-74000 Annecy (FR)
  • Recher, Gilles
    F-74000 Annecy (FR)

(74) Mandataire: Bruder, Michel 
Cabinet Bruder 46 Rue Decamps
75116 Paris
75116 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Ski comportant une nervure longitudinale à sa partie supérieure


    (57) Un ski comporte, à sa partie supérieure, une ner­vure longitudinale utilisable notamment pour le guidage latéral d'une chaussure.
    Pour améliorer les qualités techniques du ski, sans augmenter notablement son poids la section transversale de la nervure est constituée, au moins dans la partie antérieu­re de la zone centrale (A) où prend appui la semelle de la chaussure, par la superposition d'au moins deux sections élémentaires (2,3) ayant chacune la forme d'un quadrilatère et se raccordant par un côté commun constituant le côté inférieur de la section élémentaire supérieure et le côté supérieur de la section élémentaire inférieure dont le côté inférieur est horizontal, les côtés latéraux (7,8) de la section élémentaire inférieure (3) convergeant vers le haut et étant davantage inclinés, par rapport à un plan vertical et longitudinal, que ceux (5,6) de la section élémentaire supérieure (2).




    Description


    [0001] La présente invention concerne un ski comportant une nervure longitudinale à sa partie supérieure.

    [0002] On connaît déjà des skis, notamment des skis de fond, qui comportent une nervure longitudinale sur leur face supérieure. Cette nervure longitudinale présente en général une section transversale trapézoïdale, autrement dit elle est délimitée par une face supérieure horizontale et deux faces latérales inclinées, et cette nervure à section trans­versale trapézoïdale se raccorde à la partie inférieure du ski qui présente une section transversale rectangulaire, de faible hauteur, dont les petits côtés constituent les chants du ski. Du fait de la hauteur réduite de ces chants, un tel ski glisse plus facilement sur la neige. Par ailleurs, dans le cas où il s'agit d'un ski de fond, la nervure longitudi­nale supérieure peut servir notamment au guidage latéral de la chaussure montée sur le ski de fond, laquelle est adaptée à cet effet grâce à la prévision, dans sa semelle, d'une rainure présentant en section droite une forme complémen­taire de celle de la nervure du ski.

    [0003] La présente invention concerne des perfectionnements apportés à un tel ski dans le but d'améliorer ses qualités techniques, sans augmenter notablement son poids.

    [0004] A cet effet ce ski comportant une nervure longitudi­nale à sa partie supérieure est caractérisé en ce que la section transversale de la nervure est constituée, au moins dans la partie antérieure de la zone centrale où prend appui la semelle de la chaussure, par la superposition d'au moins deux sections élémentaires supérieure et inférieure ayant chacune la forme d'un quadrilatère et se raccordant par un côté commun constituant le côté inférieur de la section élémentaire supérieure et le côté supérieur de la section élémentaire inférieure dont le côté inférieur est horizon­tal, les côtés latéraux de la section élémentaire inférieure convergeant vers le haut et étant davantage inclinés, par rapport à un plan vertical et longitudinal, que les côtés latéraux de la section élémentaire supérieure.

    [0005] On décrira ci-après,à titre d'exemples non limita­tifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel :

    La figure 1 est une vue en perspective d'un ski de fond à nervure longitudinale, avec des illustrations de la section transversale du ski en différents points de sa lon­gueur.

    Les figures 2 à 20 sont des vues en coupe verti­cale et transversale, à plus grande échelle, de diverses formes d'exécution du ski suivant l'invention.

    La figure 21 est une vue en perspective d'une va­riante d'exécution du ski de fond.



    [0006] Sur la figure 1 est représenté un ski de fond 1 qui a une section transversale à profil évolutif dans le sens longitudinal et qui présente, à sa partie supérieure, sur la plus grande partie de sa longueur, une nervure longitudi­nale. La section transversale de cette nervure, située au-­dessus des chants du ski, est constituée, sur certaines parties de la longueur du ski,par un seul quadrilatère, en l'occurrence un trapèze isocèle et, sur une autre partie de la longueur,par deux quadrilatères superposés, en l'occur­rence deux trapèzes isocèles. Plus particulièrement le ski de fond 1 peut être subdivisé en trois zones longitudinales où est formée la nervure longitudinale à savoir une zone centrale A où prend appui une chassure de ski de fond (non représentée) qui est reliée au ski à son extrémité anté­rieure et dont la semelle est pourvue d'une rainure longitu­dinale, et deux zones longitudinales antérieure B et posté­rieure C qui prolongent la zone d'appui centrale A respecti­vement vers l'avant et vers l'arrière, et qui se raccordent à des parties extrêmes antérieure et postérieure planes, c'est-à-dire dépourvues de la nervure longitudinale. Dans les zones antérieure B et postérieure C la section transver­sale de la nervure du ski de fond 1 a la forme d'un trapèze isocèle unique, alors que dans la zone longitudinale centra­le A sa section transversale est constituée par la superpo­sition de deux sections élémentaires dont chacune a la forme d'un trapèze isocèle.

    [0007] Sur la figure 1 sont représentés divers profils de la section transversale du ski de fond 1 sur la longueur. A sa partie extrême antérieure la section transversale du ski 1 a une forme rectangulaire aplatie 1a délimitée latérale­ment par les deux chants verticaux 9,10 du ski et qui se retrouve tout le long du ski. La section transversale de la nervure, considérée comme limitée à la partie située au-des­sus de la partie rectangulaire inférieure délimitée par les chants 9,10 et qui est absente dans la partie extrême anté­rieure, présente, dans la zone longitudinale antérieure B, la forme d'un trapèze isocèle unique, de hauteur allant en croissant vers l'arrière, comme il est représenté par les deux profils 1b de petite hauteur et 1c de plus grande hau­teur que le précédent. Dans le plan transversal de raccor­dement entre les zones antérieure B et centrale A la section transversale de la nervure 1 passe de la forme de trapèze isocèle unique à celle de deux trapèzes isocèles superposés, comme il est représenté par les profils 1d et 1e. Ensuite la section transversale de la nervure reprend de nouveau la form d'un trapèze isocèle unique dans la section postérieu­re C, comme il est illustré par les profils 1f,1g, jusqu'à la partie extrême postérieure du ski où la nervure est ab­sente et la section transversale du ski a une forme rectan­gulaire aplatie semblable à celle de la partie extrême an­térieure.

    [0008] Dans la zone centrale d'appui A dont la longueur est en fait sensiblement égale ou un peu supérieure à celle de la chaussure, la section transversale de la nervure du ski de fond 1 comprend une section élémentaire supérieure 2, définissant une nervure longitudinale de guidage proprement dite, et une section élémentaire inférieure ou embase 3, ces deux sections élémentaires ayant chacune, dans ce cas, la forme d'un trapèze isocèle. La nervure de guidage supérieure 2 présente une face supérieure horizontale ou arête 4 qui est prolongée vers le bas par deux faces latérales inclinées 5,6. Les trois faces 4,5,6 définissent la nervure supérieure 2 qui contribue au guidage latéral et au centrage de la chaussure sur le ski, par suite de l'engagement de cette nervure de guidage 2 dans la rainure longitudinale de la semelle de la chaussure, au cours de la pratique du ski de fond.

    [0009] De préférence l'inclinaison des faces latérales 5,6 de la nervure de guidage supérieure 2, par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie P du ski, varie de l'avant vers l'arrière de la zone centrale d'appui A. A l'avant de cette zone centrale d'appui A, c'est-à-dire là où est fixée l'extrémité antérieure de la chaussure, l'angle a que forment les faces latérales inclinées 5,6 avec le plan vertical P varie de 0 à 10 degrés et il est de préférence voisin de 5 degrés, tandis que dans la partie arrière de la zone d'appui centrale A, où s'applique le talon de la chaus­sure, cet angle est plus importent et il peut varier de 20 à 40 degrés.

    [0010] La section élémentaire trapèzoïdale inférieure ou embase 3 comprend deux faces latérales inclinées 7,8 prolon­geant vers le bas les faces latérales inclinées 5,6 et symé­triques par rapport au plan vertical P. La nervure de gui­dage supérieure 2 et l'embase inférieure 3, toutes les deux en forme de trapèze isocèle, ont donc une base commune, dans le plan de jonction horizontal P1 entre les faces latérales inclinées 5,6 d'une part et 7,8 d'autre part, qui constitue la grand base de la nervure trapézoïdale supérieure 2 et la petite base de l'embase inférieure 3.

    [0011] Les faces latérales inclinées 7,8 de l'embase 3 sont davantage inclinées, par rapport au plan vertical et longi­tudinal P, que les faces inclinées supérieures 5,6, l'angle d'inclinaison b de ces faces 7,8 par rapport au plan P pou­vant varier de 30 à 60 degrés. Les deux faces latérales inclinées inférieures 7,8 de l'embase 3 se raccordent aux chants verticaux 9,10, de faible hauteur, du ski.

    [0012] Les figures 2 à 20 illustrent, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution du ski de fond suivant l'invention. Dans ces diverses formes d'exécution le ski de fond est réalisé par l'assemblage, par collage, de plusieurs profilés réalisés de préférence en un matériau composite du type verre-résine époxy.

    [0013] Dans la forme d'exécution représentée sur les figu­res 2 à 4 le ski de fond est obtenu par l'assemblage de deux profilés à savoir un profilé externe 11 ou "coque", dont la section transversale évolutive définit le profil du ski sur toute sa longueur, comme il a été exposé en référence à la figure 1, et un profilé interne 12 ou "noyau" qui conserve la même forme de section transversale sur toute la longueur du ski mais dont la hauteur est variable. Le ski comporte également un élément de renfort horizontal inférieur 13 qui est collé sous le noyau 12 et sous cet élément de renfort 13 est à son tour collée la semelle proprement dite 14 du ski. Sur les figures 2 à 4 sont représentés divers profils de la coque 11 correspondant à celui des diverses sections trans­versales du ski. Sur la figure 2 qui représente une section transversale du ski dans la zone d'appui centrale A. La coque externe 11 a par conséquent une section transversale constituée par les deux trapèzes isocèles superposés et elle comprend la face horizontale supérieure ou arête 4, les faces supérieures 5,6 faiblement inclinées par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie P, et les faces latérales inférieures 7,8, davantage inclinées par rapport au plan vertical P et qui se prolongent vers le bas par les chants verticaux 9,10 du ski. Le noyau interne 12 a, lui, une section transversale en forme d'oméga et il comprend une paroi horizontale supérieure 15, située sous l'arête 4 et collée à celle-ci, deux parois latérales 16,17, verticales ou faiblement inclinées par rapport au plan vertical et longitudinal P, en formant un rectangle ou un trapèze iso­cèle central, et deux ailes inférieures horizontales 18, s'étendant vers l'extérieur respectivement à partir des extremités inférieures des faces verticales 16,17 et sous lesquelles est collé l'élément de renfort 13. Ces ailes horizontales 18,19 peuvent se terminer par des rebords 20,21 repliés à l'équerre vers le haut, parallèles aux chants 9,10 et collés à l'intérieur de ceux-ci.

    [0014] De préférence la distance entre les faces latérales et verticales 16,17, à leurs extrémités inférieures où elles se raccordent aux ailes 18,19, est égale au tiers de la largeur d du ski, chacune des ailes 18,19 ayant de ce fait également une largeur égale au tiers de la largeur du ski d/3. L'avantage d'une telle répartition est de permettre d'obtenir un soutien efficace de la nervure de guidage supé­rieure, constituée par les faces 4,5,6, de renforcer "à l'enfoncement" l'élément intérieur ou noyau 12, de renforcer les carres du ski et de remplir les fonctions de cisaille­ment d'un noyau de ski tout en procurant une structure creuse et légère, ayant un excellent rapport résis­tance/poids. Par ailleurs du fait que le noyau 12 supporte l'arête 4 de guidage de la chaussure et en épouse la forme, ce noyau 12 transmet directement, par sa partie inférieure constituée par les ailes horizontales 18,19, les efforts exercés par la chaussure sur toutes les parties du ski en contact avec la neige, c'est-à-dire les carres ou chants 9,10.

    [0015] La figure 3 représente la forme de la section trans­versale du ski dans la zone antérieure A ou postérieure B. Dans ce cas la coque externe 11 a une section transversale réduite à un seul trapèze isocèle tandis que le noyau 12, toujours en forme d'oméga, a une hauteur réduite.

    [0016] La figure 4 représente la section transversale du ski dans l'une de ses parties extrêmes antérieure ou posté­rieure. Dans ce cas la coque externe 11 a une forme plane et horizontale et elle coiffe le noyau 12, toujours en forme d'oméga mais de hauteur très réduite.

    [0017] Les figures 5 à 7 illustrent diverses variantes d'exécution du noyau interne du ski.

    [0018] Dans la forme d'exécution de l'invention représen­tée sur la figure 5 le noyau interne 22 a une section trans­versale en forme de I dont les ailes horizontales supérieure 22a et inférieure 22b, reliées par une âme verticale 22c, sont respectivement collées en appui sous l'arête 4 et sur la partie centrale de l'élément de renfort 13.

    [0019] Dans la variante d'exécution de l'invention repré­sentée sur la figure 6 la section transversale du noyau central 23 a la forme d'un Y renversé, et ce noyau comprend une âme verticale supérieure 23a s'étendant jusqu'au milieu d'une aile horizontale 23b collée sous l'arête 4, deux bran­ches inférieures inclinées 23c,23d issues de l'âme verti­cale 23a, s'étendant vers le bas et vers l'extérieur et qui sont raccordés à des ailes horizontales respectives 23e,23f s'étendant vers l'extérieur et collées à l'élément de ren­fort 13.

    [0020] Dans la variante d'exécution de l'invention repré­sentée sur la figure 7 la section transversale du noyau interne est en forme d'oméga et ce noyau est constitué de deux moitiés sensiblement symétriques par rapport au plan P, ayant chacune sensiblement la forme d'un Z. Les ailes hori­zontales supérieures 24a,24b, s'étendant vers le plan P, de ces deux moitiés en forme de Z sont superposées et collées l'une à l'autre, sous l'arête 4, tandis que les ailes hori­zontales inférieures 24c et 24d, s'étendant vers l'exté­rieur, sont collées à l'élément de renfort 13. Des parois verticales 24e,24f s'étendent respectivement entre les ailes horizontales 24a,24c d'une part et 24b,24d d'autre part.

    [0021] La figure 8 illustre une variante d'exécution dans laquelle l'élément de renfort 13 présente, dans sa partie centrale, une nervure longitudinale 13a en saillie vers l'intérieur, cette nervure 13a s'étendant entre les parties inférieures des deux faces latérales et verticales 16,17 du noyau 12 en forme d'oméga.

    [0022] La figure 9 illustre une forme d'exécution dans laquelle chacun des chants 9,10 est prolongé vers l'inté­rieur par un rebord à l'équerre respectif 9a,10a maintenu entre l'aile correspondante 18,19 du noyau 12 en forme d'oméga et l'élément de renfort 13.

    [0023] Dans la variante d'exécution de l'invention repré­sentée sur la figure 10 l'élément de renfort 13 est pro­longé, à ses extrémités, par un rebord 13b s'étendant à l'équerre vers le haut et qui est maintenu collé entre les rebords 20,21 des ailes 18,19 du noyau 12 en forme d'oméga et les chants 9,10.

    [0024] La figure 11 représente une variante d'exécution d'un ski de fond dans lequel les chants 9,10 n'existent pratiquement plus en tant que tels. Autrement dit, dans cette variante d'exécution les faces latérales inclinées inférieures 7,8 se raccordent directement aux extrémités des ailes 18,19 du noyau 12 et aux extrémités de l'élément de renfort inférieur 13, l'assemblage étant réalisé comme pré­cédemment par collage.

    [0025] Dans la variante d'exécution de l'invention repré­sentée sur la figure 12 les ailes horizontales inférieure 18,19 du noyau 12 en forme d'oméga se terminent par des rebords 22,23 ayant en section transversale la forme d'un U inversé ou ouvert vers le bas. Ces rebords en forme de U 22,23 coiffent respectivement les rebords à l'équerre 13b, s'étendant vers le haut, de l'élément de renfort 13 et ils sont collés à la fois à ces rebords 13b et aux chants 9,10 du ski.

    [0026] Bien que dans la description qui précéde on ait indiqué que la section transversale de la nervure du ski, à profil évolutif, était constituée par un seul trapèze iso­cèle ou deux trapèzes isocèles superposés, il est possible de réaliser le ski suivant l'invention avec des profils de quadrilatères différents. Les figures 13 à 17 illustrent, à titre non limitatif, quelques profils qui peuvent être adop­tés pour la section transversale du ski, dans la zone centra­le où se trouvent les deux quadrilatères superposés.

    [0027] La figure 13 illustre une section transversale dans laquelle la section élémentaire supérieure 2 a une forme rectangulaire et se raccorde à la petite base supérieure d'une section élémentaire inférieure 3 en forme de trapèze isocèle, l'ensemble étant alors symétrique par rapport au plan vertical et longitudina P.

    [0028] Dans la variante d'exécution de l'invention repré­sentée sur la figure 14 la section élémentaire supérieure 2 a une forme de trapèze rectangle raccordée également à une section élémentaire inférieure 3 en forme de trapèze isocè­le.

    [0029] Dans la variante d'exécution de l'invention repré­sentée sur la figure 15 la section élémentaire supérieure 2 a la forme d'un trapèze quelconque et elle est raccordée à une section élémentaire inférieure 3 en forme de trapèze isocèle.

    [0030] Les figures 16,17,18, illustrent des formes d'exécu­tion dans lesquelles la section élémentaire 3 inférieure à la forme d'un trapèze quelconque, la section élémentaire supérieure 2 ayant la forme d'un rectangle ou d'un carré (figure 16), d'un trapèze quelconque (figure 17) ou d'un trapèze isocèle (figure 18).

    [0031] Les figures 19 et 20 illustrent des formes d'exécu­tion de l'invention dans lesquelles les deux sections élé­mentaire supérieure 2 et inférieure 3 sont constituées par des quadrilatères quelconques. Dans ce cas les deux quadri­latères constituant les sections élémentaires supérieure 2 et inférieure 3 se raccordent suivant un côté commun, indi­qué en trait mixte, et qui est contenu dans un plan de jonc­tion P1 incliné par rapport à l'horizontale. Là encore les côtés latéraux 5,6, convergeant vers le haut, du quadrila­tères constituant la section élémentaire supérieure 2 sont moins inclinés, par rapport au plan vertical et longitudinal P, que les côtés latéraux 7,8, convrgeant vers le haut, du quadrilatère constituant la section élémentaire inférieure 3. Par ailleurs, dans la forme d'exécution de l'invention représentée sur la figure 19, le côté supérieur 4 de la section élémentaire supérieure 2 est horizontal, alors que dans la forme d'exécution de l'invention représentée sur la figure 20, ce côté est incliné par rapport à l'horizontale.

    [0032] La figure 21 représente une variante d'exécution du ski dans laquelle la zone d'appui centrale A comprend une partie antérieure dans laquelle la section transversale du ski est constitué de deux quadrilatères superposés, en l'occurrence de deux trapèzes isocèles, tandis que sa partie postérieure est constitué par un seul quadrilatère, en l'oc­currence un trapèze isocèle. Dans ce cas la chaussure de ski est guidée à l'avant par la nervure longitudinale supérieure s'engageant dans une rainure relativement étroite, formée dans la partie antérieure de la chaussure, tandis que le talon de cette chaussure vient prendre appui sur la partie postérieure de la zone centrale A, à section transversale en forme de trapèze isocèle unique. La surface inférieure du talon peut être alors plane auquel cas le talon repose sur l'arête horizontale supérieure 4 de la nervure, ou bien enco­re il peut présenter une encoche longitudinale de manière que cette encoche vienne coiffer la nervure.

    [0033] Dans toutes les formes d'exécutio de l'invention qui ont été décrites précédemment, l'intérieur du ski peut être laissé vide ou bien il peut être comblé avec un maté­riau de remplissage approprié. La nervure longitudinale supérieure 2 du ski a une largeur et/ou hauteur qui est constante, comme il a été représenté sur le dessin, ou variable suivant sa longueur. Elle peut être utilisée non seulement pour le guidage latéral et le centrage de la chaussure mais encore pour le montage de la fixation mainte­nant l'extrémité avant de la chaussure.

    [0034] Bien qu'il ait été question, dans la description qui précéde, de l'application de l'invention à un ski de fond, il va de soi que la structure particulière du ski pourrait être utilisée pour d'autres types de ski, notamment pour la pratique du ski alpin ou du ski de randonnée.


    Revendications

    1.- Ski comportant une nervure longitudinale à sa partie supérieure caractérisé en ce que la section transver­sale de la nervure est constituée, au moins dans la partie antérieure de la zone centrale (A) où prend appui la semel­le de la chaussure, par la superposition d'au moins deux sections élémentaires (2,3) ayant chacune la forme d'un quadrilatère et se raccordant par un côté commun constituant le côté inférieur de la section élémentaire supérieure et le côté supérieur de la section élémentaire inférieure dont le côté inférieur est horizontal, les côtés latéraux (7,8) de la section élémentaire inférieure (3) convergeant vers le haut et étant davantage inclinés, par rapport à un plan vertical et longitudinal (P), que ceux (5,6) de la section élémentaire supérieure (2).
     
    2.- Ski suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les côtés latéraux (5,6) de la section élémentaire supérieure (2) convergent vers le haut.
     
    3.- Ski suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les côtés latéraux (5,6) de la section élémentaire supé­rieure (2) sont verticaux.
     
    4.-Ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la zone d'appui (A) de la semelle de la chaussure a une longueur qui est égale ou supérieure à celle de la chaussure.
     
    5.- Ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la zone d'appui (A) est située entre deux zones longitudinales antérieure (B) et postérieure (C) qui prolongent la zone d'appui centrale (A) respectivement vers l'avant et vers l'arrière, et qui se raccordent à des parties extrêmes antérieure et postérieure planes du ski, et dans ces zones antérieure (B) et posté­rieure (C) la section transversale de la nervure du ski (1) a la forme d'un quadrilatère unique.
     
    6.- Ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il est obtenu par l'assem­blage de deux profilés à savoir un profilé externe (11) ou "coque", dont la section transversable évolutive définit le profil du ski sur toute sa longueur, et un profilé interne (12) ou "noyau" qui conserve la même forme de section transversale sur toute la longueur du ski mais dont la hau­teur est variable.
     
    7.- Ski suivant la revendication 6 caractérisé en ce qu'il comporte un élément de renfort horizontal inférieur (13) qui est collé sous le noyau (12) et sous cet élément de renfort (13) est à son tour collée la semelle proprement dite (14) du ski.
     
    8.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 6 et 7 caractérisé en ce que le noyau (12,22,23,24) comporte une paroi horizontale supérieure (15,22a,23b,24a) collée sous la face supérieure horizontale ou arête (4) de la coque externe (11), au moins une paroi horizontale (18,19;22b;23e,23f;24c,24b) collée à l'élément de renfort inférieur horizontal (13) et au moins un paroi verticale (16,17;22c;23a;24e,24f) s'étendant entre les parois horizon­tales supérieure et inférieure.
     
    9.- Ski suivant la revendication 8 caractérisé en ce que le noyau interne (12) a une section transversale en forme d'oméga et il comprend une paroi horizontale supé­rieure (15), située sous l'arête (4) et collée à celle-ci, deux parois latérales (16,17), verticales ou faiblement inclinées par rapport au plan vertical et longitudinal (P), en formant un rectangle ou un trapèze isocèle central, et deux ailes inférieures horizontales (18), s'étendant vers l'extérieur respectivement à partir des extrémités inférieu­res des faces verticales (16,17) et sous lesquelles est collé l'élément de renfort (13).
     
    10.- Ski suivant la revendication 8 caractérisé en ce que le noyau interne (22) a une section transversale en forme de I dont les ailes horizontales supérieure (22a) et inférieure(22b), reliées par une âme verticale (22c), sont respectivement collées en appui sous l'arête (4) et sur la partie centrale de l'élément de renfort (13).
     
    11.- Ski suivant la revendication 8 caractérisé en ce que la section transversale du noyau central (23) a la forme d'un Y renversé, et ce noyau comprend une âme ver­ticale supérieure (23a) s'étendant jusqu'au milieu d'une aile horizontale (23b) collée sous l'arête (4), deux bran­ches inférieures inclinées (23c,23d) issues de l'âme ver­ticale (23a), s'étendant vers le bas et vers l'extérieur et qui sont raccordées à des ailes horizontales respectives (23e,23f) s'étendant vers l'extérieur et collées à l'élément de renfort (13).
     
    12.- Ski suivant la revendication 8 caractérisé en ce que la section transversale du noyau interne est en forme d'oméga et ce noyau est constitué de deux moitiés sensible­ment symétriques par rapport au plan P, ayant chacune sensi­blement la forme d'un Z, les ailes horizontales supérieures (24a,24b), s'étendant vers le plan (P), de ces deux moitiés en forme de Z sont superposées et collées l'une à l'autre, sous l'arête (4), tandis que les ailes horizontales infé­rieures (24c,24d), s'étendant vers l'extérieur, sont col­lées à l'élément de renfort (13), et des parois verticales (24e,24f) s'étendent respectivement entre les ailes hori­zontales (24a,24c) d'une part et (24b,24d) d'autre part.
     
    13.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 7 à 12 caractérisé en ce que l'élément de renfort (13) pré­sente, dans sa partie centrale, une nervure longitudinale (13a) en saillie vers l'intérieur.
     
    14.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 8 à 13 caractérisé en ce que les faces latérales inclinées inférieures (7,8) de la coque externe (11) se prolongent vers le bas par les chants verticaux (9,10) à l'intérieur desquels s'étendent et sont collés des rebords verticaux (20,21;22,23;13b) du noyau (12) ou de l'élément de renfort horizontal inférieur (13).
     
    15.- Ski suivant la revendication 14 caractérisé en ce que le noyau interne (12), à section transversale en forme d'oméga, comprend deux ailes horizontales inférieure (18,19) s'étendant vers l'extérieur et se terminant par des rebords (20,21) s'étendant verticalement vers le haut.
     
    16.- Ski suivant la revendication 15 caractérisé en ce que les rebords verticaux (20,21) des ailes horizontales inférieures (18,19) du noyau (12) sont collés directement aux chants (9,10) de la coque externe (11).
     
    17.- Ski suivant la revendication 16 caractérisé en ce que l'élément de renfort inférieur (13) se termine par des rebords (13b) s'étendant vers le haut et qui sont enga­gés entre les chants verticaux (9,10) et les rebords verti­caux (20,21;22,23) des ailes (18,19) du noyau (12), en étant collés ensemble avec ceux-ci.
     
    18.- Ski suivant la revendication 17 caractérisé en ce que les rebords (22,23) des ailes (18,19) du noyau (12) ont une forme de U inversé de manière à coiffer les rebords verticaux (13b) de l'élément de renfort (13).
     
    19.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 8 à 13 caractérisé en ce que les faces latérales inclinées inférieures (7,8) de la coque externe se raccordent directe­ment aux extrémités de l'élément de renfort inférieur (13).
     
    20.- Ski suivant l'une quelconque des revendica­tions précédentes caractérisé en ce que la section élémen­taire inférieure (3) a une forme de trapèze quelconque, notamment ou isocèle, et la section élémentaire supérieure (2) a une forme carrée, rectangulaire ou trapézoïdale.
     
    21.- Ski suivant la revendication 20 caractérisé en ce que les deux sections élémentaires (2,3) ont chacune la forme d'un trapèze isocèle et elles sont raccordées l'une à l'autre par une base commune constituant la grande base de la section trapézoïdale élémentaire supérieure (2) et la petite base de la section trapézoïdale élémentaire inférieu­re (3).
     
    22.- Ski suivant la revendication 21 caractérisé en ce que la section élémentaire trapèzoïdale supérieure qui constitue une nervure de guidage supérieure (2), présente, une face supérieure horizontale ou arête (4) qui est prolon­gée vers le bas par deux faces latérales inclinées (5,6) et symétriques par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie (P) du ski et la section élémentaire trapèzoïdale inférieure ou embase (3) comprend deux faces latérales in­ clinées(7,8) prolongeant vers le bas les faces latérales inclinées (5,6) et symétriques par rapport au plan vertical (P), les faces latérales inclinées inférieures (7,8) de l'embase (3) étant davantage inclinées, par rapport au plan vertical et longitudinal (P), que les faces inclinées supé­rieures (5,6).
     
    23.- Ski suivant la revendication 22 caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison des faces latérales (5,6) de la nervure de guidage supérieure (2), par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie (P) du ski, varie de l'avant vers l'arrière de la zone centrale d'appui (A).
     
    24.- Ski suivant la revendication 23 caractérisé en ce qu'à l'avant de la zone centrale d'appui (A), c'est-à-­dire là où est fixée l'extrémité antérieure de la chaussure, l'angle a que forment les faces latérales inclinées (5,6) avec le plan vertical (P) varie de 0 à 10 degrés et il est de préférence voisin de 5 degrés, tandis que dans la partie arrière de la zone d'appui centrale (A) cet angle est plus important et il peut varier de 20 à 40 degrés.
     
    25.- Ski suivant l'une quelconque des revendica­tions 23 et 24 caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison (b) des faces latérales inclinées inférieures (7,8) de l'em­base (3), par rapport au plan vertical et longitudinal (P), varie de 30 à 60 degrés.
     
    26.- Ski suivant l'une quelconque des revendica­tions 1 à 18 caractérisé en ce que les sections élémentai­res supérieure (2) et inférieure (3) ont chacune la forme d'un quadrilatère quelconque.
     




    Dessins
















    Rapport de recherche