[0001] La présente invention concerne un ski comportant une nervure longitudinale à sa partie
supérieure.
[0002] On connaît déjà des skis, notamment des skis de fond, qui comportent une nervure
longitudinale sur leur face supérieure. Cette nervure longitudinale présente en général
une section transversale trapézoïdale, autrement dit elle est délimitée par une face
supérieure horizontale et deux faces latérales inclinées, et cette nervure à section
transversale trapézoïdale se raccorde à la partie inférieure du ski qui présente
une section transversale rectangulaire, de faible hauteur, dont les petits côtés constituent
les chants du ski. Du fait de la hauteur réduite de ces chants, un tel ski glisse
plus facilement sur la neige. Par ailleurs, dans le cas où il s'agit d'un ski de fond,
la nervure longitudinale supérieure peut servir notamment au guidage latéral de la
chaussure montée sur le ski de fond, laquelle est adaptée à cet effet grâce à la prévision,
dans sa semelle, d'une rainure présentant en section droite une forme complémentaire
de celle de la nervure du ski.
[0003] La présente invention concerne des perfectionnements apportés à un tel ski dans le
but d'améliorer ses qualités techniques, sans augmenter notablement son poids.
[0004] A cet effet ce ski comportant une nervure longitudinale à sa partie supérieure est
caractérisé en ce que la section transversale de la nervure est constituée, au moins
dans la partie antérieure de la zone centrale où prend appui la semelle de la chaussure,
par la superposition d'au moins deux sections élémentaires supérieure et inférieure
ayant chacune la forme d'un quadrilatère et se raccordant par un côté commun constituant
le côté inférieur de la section élémentaire supérieure et le côté supérieur de la
section élémentaire inférieure dont le côté inférieur est horizontal, les côtés latéraux
de la section élémentaire inférieure convergeant vers le haut et étant davantage inclinés,
par rapport à un plan vertical et longitudinal, que les côtés latéraux de la section
élémentaire supérieure.
[0005] On décrira ci-après,à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution
de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel :
La figure 1 est une vue en perspective d'un ski de fond à nervure longitudinale, avec
des illustrations de la section transversale du ski en différents points de sa longueur.
Les figures 2 à 20 sont des vues en coupe verticale et transversale, à plus grande
échelle, de diverses formes d'exécution du ski suivant l'invention.
La figure 21 est une vue en perspective d'une variante d'exécution du ski de fond.
[0006] Sur la figure 1 est représenté un ski de fond 1 qui a une section transversale à
profil évolutif dans le sens longitudinal et qui présente, à sa partie supérieure,
sur la plus grande partie de sa longueur, une nervure longitudinale. La section transversale
de cette nervure, située au-dessus des chants du ski, est constituée, sur certaines
parties de la longueur du ski,par un seul quadrilatère, en l'occurrence un trapèze
isocèle et, sur une autre partie de la longueur,par deux quadrilatères superposés,
en l'occurrence deux trapèzes isocèles. Plus particulièrement le ski de fond 1 peut
être subdivisé en trois zones longitudinales où est formée la nervure longitudinale
à savoir une zone centrale A où prend appui une chassure de ski de fond (non représentée)
qui est reliée au ski à son extrémité antérieure et dont la semelle est pourvue d'une
rainure longitudinale, et deux zones longitudinales antérieure B et postérieure
C qui prolongent la zone d'appui centrale A respectivement vers l'avant et vers l'arrière,
et qui se raccordent à des parties extrêmes antérieure et postérieure planes, c'est-à-dire
dépourvues de la nervure longitudinale. Dans les zones antérieure B et postérieure
C la section transversale de la nervure du ski de fond 1 a la forme d'un trapèze
isocèle unique, alors que dans la zone longitudinale centrale A sa section transversale
est constituée par la superposition de deux sections élémentaires dont chacune a
la forme d'un trapèze isocèle.
[0007] Sur la figure 1 sont représentés divers profils de la section transversale du ski
de fond 1 sur la longueur. A sa partie extrême antérieure la section transversale
du ski 1 a une forme rectangulaire aplatie 1
a délimitée latéralement par les deux chants verticaux 9,10 du ski et qui se retrouve
tout le long du ski. La section transversale de la nervure, considérée comme limitée
à la partie située au-dessus de la partie rectangulaire inférieure délimitée par
les chants 9,10 et qui est absente dans la partie extrême antérieure, présente, dans
la zone longitudinale antérieure B, la forme d'un trapèze isocèle unique, de hauteur
allant en croissant vers l'arrière, comme il est représenté par les deux profils 1b
de petite hauteur et 1c de plus grande hauteur que le précédent. Dans le plan transversal
de raccordement entre les zones antérieure B et centrale A la section transversale
de la nervure 1 passe de la forme de trapèze isocèle unique à celle de deux trapèzes
isocèles superposés, comme il est représenté par les profils 1d et 1
e. Ensuite la section transversale de la nervure reprend de nouveau la form d'un trapèze
isocèle unique dans la section postérieure C, comme il est illustré par les profils
1f,1g, jusqu'à la partie extrême postérieure du ski où la nervure est absente et
la section transversale du ski a une forme rectangulaire aplatie semblable à celle
de la partie extrême antérieure.
[0008] Dans la zone centrale d'appui A dont la longueur est en fait sensiblement égale ou
un peu supérieure à celle de la chaussure, la section transversale de la nervure du
ski de fond 1 comprend une section élémentaire supérieure 2, définissant une nervure
longitudinale de guidage proprement dite, et une section élémentaire inférieure ou
embase 3, ces deux sections élémentaires ayant chacune, dans ce cas, la forme d'un
trapèze isocèle. La nervure de guidage supérieure 2 présente une face supérieure horizontale
ou arête 4 qui est prolongée vers le bas par deux faces latérales inclinées 5,6. Les
trois faces 4,5,6 définissent la nervure supérieure 2 qui contribue au guidage latéral
et au centrage de la chaussure sur le ski, par suite de l'engagement de cette nervure
de guidage 2 dans la rainure longitudinale de la semelle de la chaussure, au cours
de la pratique du ski de fond.
[0009] De préférence l'inclinaison des faces latérales 5,6 de la nervure de guidage supérieure
2, par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie P du ski, varie de l'avant
vers l'arrière de la zone centrale d'appui A. A l'avant de cette zone centrale d'appui
A, c'est-à-dire là où est fixée l'extrémité antérieure de la chaussure, l'angle
a que forment les faces latérales inclinées 5,6 avec le plan vertical P varie de 0
à 10 degrés et il est de préférence voisin de 5 degrés, tandis que dans la partie
arrière de la zone d'appui centrale A, où s'applique le talon de la chaussure, cet
angle est plus importent et il peut varier de 20 à 40 degrés.
[0010] La section élémentaire trapèzoïdale inférieure ou embase 3 comprend deux faces latérales
inclinées 7,8 prolongeant vers le bas les faces latérales inclinées 5,6 et symétriques
par rapport au plan vertical P. La nervure de guidage supérieure 2 et l'embase inférieure
3, toutes les deux en forme de trapèze isocèle, ont donc une base commune, dans le
plan de jonction horizontal P1 entre les faces latérales inclinées 5,6 d'une part
et 7,8 d'autre part, qui constitue la grand base de la nervure trapézoïdale supérieure
2 et la petite base de l'embase inférieure 3.
[0011] Les faces latérales inclinées 7,8 de l'embase 3 sont davantage inclinées, par rapport
au plan vertical et longitudinal P, que les faces inclinées supérieures 5,6, l'angle
d'inclinaison
b de ces faces 7,8 par rapport au plan P pouvant varier de 30 à 60 degrés. Les deux
faces latérales inclinées inférieures 7,8 de l'embase 3 se raccordent aux chants verticaux
9,10, de faible hauteur, du ski.
[0012] Les figures 2 à 20 illustrent, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes
d'exécution du ski de fond suivant l'invention. Dans ces diverses formes d'exécution
le ski de fond est réalisé par l'assemblage, par collage, de plusieurs profilés réalisés
de préférence en un matériau composite du type verre-résine époxy.
[0013] Dans la forme d'exécution représentée sur les figures 2 à 4 le ski de fond est obtenu
par l'assemblage de deux profilés à savoir un profilé externe 11 ou "coque", dont
la section transversale évolutive définit le profil du ski sur toute sa longueur,
comme il a été exposé en référence à la figure 1, et un profilé interne 12 ou "noyau"
qui conserve la même forme de section transversale sur toute la longueur du ski mais
dont la hauteur est variable. Le ski comporte également un élément de renfort horizontal
inférieur 13 qui est collé sous le noyau 12 et sous cet élément de renfort 13 est
à son tour collée la semelle proprement dite 14 du ski. Sur les figures 2 à 4 sont
représentés divers profils de la coque 11 correspondant à celui des diverses sections
transversales du ski. Sur la figure 2 qui représente une section transversale du
ski dans la zone d'appui centrale A. La coque externe 11 a par conséquent une section
transversale constituée par les deux trapèzes isocèles superposés et elle comprend
la face horizontale supérieure ou arête 4, les faces supérieures 5,6 faiblement inclinées
par rapport au plan vertical et longitudinal de symétrie P, et les faces latérales
inférieures 7,8, davantage inclinées par rapport au plan vertical P et qui se prolongent
vers le bas par les chants verticaux 9,10 du ski. Le noyau interne 12 a, lui, une
section transversale en forme d'oméga et il comprend une paroi horizontale supérieure
15, située sous l'arête 4 et collée à celle-ci, deux parois latérales 16,17, verticales
ou faiblement inclinées par rapport au plan vertical et longitudinal P, en formant
un rectangle ou un trapèze isocèle central, et deux ailes inférieures horizontales
18, s'étendant vers l'extérieur respectivement à partir des extremités inférieures
des faces verticales 16,17 et sous lesquelles est collé l'élément de renfort 13. Ces
ailes horizontales 18,19 peuvent se terminer par des rebords 20,21 repliés à l'équerre
vers le haut, parallèles aux chants 9,10 et collés à l'intérieur de ceux-ci.
[0014] De préférence la distance entre les faces latérales et verticales 16,17, à leurs
extrémités inférieures où elles se raccordent aux ailes 18,19, est égale au tiers
de la largeur
d du ski, chacune des ailes 18,19 ayant de ce fait également une largeur égale au tiers
de la largeur du ski d/3. L'avantage d'une telle répartition est de permettre d'obtenir
un soutien efficace de la nervure de guidage supérieure, constituée par les faces
4,5,6, de renforcer "à l'enfoncement" l'élément intérieur ou noyau 12, de renforcer
les carres du ski et de remplir les fonctions de cisaillement d'un noyau de ski tout
en procurant une structure creuse et légère, ayant un excellent rapport résistance/poids.
Par ailleurs du fait que le noyau 12 supporte l'arête 4 de guidage de la chaussure
et en épouse la forme, ce noyau 12 transmet directement, par sa partie inférieure
constituée par les ailes horizontales 18,19, les efforts exercés par la chaussure
sur toutes les parties du ski en contact avec la neige, c'est-à-dire les carres ou
chants 9,10.
[0015] La figure 3 représente la forme de la section transversale du ski dans la zone antérieure
A ou postérieure B. Dans ce cas la coque externe 11 a une section transversale réduite
à un seul trapèze isocèle tandis que le noyau 12, toujours en forme d'oméga, a une
hauteur réduite.
[0016] La figure 4 représente la section transversale du ski dans l'une de ses parties extrêmes
antérieure ou postérieure. Dans ce cas la coque externe 11 a une forme plane et horizontale
et elle coiffe le noyau 12, toujours en forme d'oméga mais de hauteur très réduite.
[0017] Les figures 5 à 7 illustrent diverses variantes d'exécution du noyau interne du ski.
[0018] Dans la forme d'exécution de l'invention représentée sur la figure 5 le noyau interne
22 a une section transversale en forme de I dont les ailes horizontales supérieure
22a et inférieure 22b, reliées par une âme verticale 22c, sont respectivement collées
en appui sous l'arête 4 et sur la partie centrale de l'élément de renfort 13.
[0019] Dans la variante d'exécution de l'invention représentée sur la figure 6 la section
transversale du noyau central 23 a la forme d'un Y renversé, et ce noyau comprend
une âme verticale supérieure 23a s'étendant jusqu'au milieu d'une aile horizontale
23b collée sous l'arête 4, deux branches inférieures inclinées 23c,23d issues de
l'âme verticale 23a, s'étendant vers le bas et vers l'extérieur et qui sont raccordés
à des ailes horizontales respectives 23e,23f s'étendant vers l'extérieur et collées
à l'élément de renfort 13.
[0020] Dans la variante d'exécution de l'invention représentée sur la figure 7 la section
transversale du noyau interne est en forme d'oméga et ce noyau est constitué de deux
moitiés sensiblement symétriques par rapport au plan P, ayant chacune sensiblement
la forme d'un Z. Les ailes horizontales supérieures 24a,24b, s'étendant vers le plan
P, de ces deux moitiés en forme de Z sont superposées et collées l'une à l'autre,
sous l'arête 4, tandis que les ailes horizontales inférieures 24c et 24d, s'étendant
vers l'extérieur, sont collées à l'élément de renfort 13. Des parois verticales 24e,24f
s'étendent respectivement entre les ailes horizontales 24a,24c d'une part et 24b,24d
d'autre part.
[0021] La figure 8 illustre une variante d'exécution dans laquelle l'élément de renfort
13 présente, dans sa partie centrale, une nervure longitudinale 13a en saillie vers
l'intérieur, cette nervure 13a s'étendant entre les parties inférieures des deux faces
latérales et verticales 16,17 du noyau 12 en forme d'oméga.
[0022] La figure 9 illustre une forme d'exécution dans laquelle chacun des chants 9,10 est
prolongé vers l'intérieur par un rebord à l'équerre respectif 9a,10a maintenu entre
l'aile correspondante 18,19 du noyau 12 en forme d'oméga et l'élément de renfort 13.
[0023] Dans la variante d'exécution de l'invention représentée sur la figure 10 l'élément
de renfort 13 est prolongé, à ses extrémités, par un rebord 13b s'étendant à l'équerre
vers le haut et qui est maintenu collé entre les rebords 20,21 des ailes 18,19 du
noyau 12 en forme d'oméga et les chants 9,10.
[0024] La figure 11 représente une variante d'exécution d'un ski de fond dans lequel les
chants 9,10 n'existent pratiquement plus en tant que tels. Autrement dit, dans cette
variante d'exécution les faces latérales inclinées inférieures 7,8 se raccordent directement
aux extrémités des ailes 18,19 du noyau 12 et aux extrémités de l'élément de renfort
inférieur 13, l'assemblage étant réalisé comme précédemment par collage.
[0025] Dans la variante d'exécution de l'invention représentée sur la figure 12 les ailes
horizontales inférieure 18,19 du noyau 12 en forme d'oméga se terminent par des rebords
22,23 ayant en section transversale la forme d'un U inversé ou ouvert vers le bas.
Ces rebords en forme de U 22,23 coiffent respectivement les rebords à l'équerre 13b,
s'étendant vers le haut, de l'élément de renfort 13 et ils sont collés à la fois à
ces rebords 13b et aux chants 9,10 du ski.
[0026] Bien que dans la description qui précéde on ait indiqué que la section transversale
de la nervure du ski, à profil évolutif, était constituée par un seul trapèze isocèle
ou deux trapèzes isocèles superposés, il est possible de réaliser le ski suivant l'invention
avec des profils de quadrilatères différents. Les figures 13 à 17 illustrent, à titre
non limitatif, quelques profils qui peuvent être adoptés pour la section transversale
du ski, dans la zone centrale où se trouvent les deux quadrilatères superposés.
[0027] La figure 13 illustre une section transversale dans laquelle la section élémentaire
supérieure 2 a une forme rectangulaire et se raccorde à la petite base supérieure
d'une section élémentaire inférieure 3 en forme de trapèze isocèle, l'ensemble étant
alors symétrique par rapport au plan vertical et longitudina P.
[0028] Dans la variante d'exécution de l'invention représentée sur la figure 14 la section
élémentaire supérieure 2 a une forme de trapèze rectangle raccordée également à une
section élémentaire inférieure 3 en forme de trapèze isocèle.
[0029] Dans la variante d'exécution de l'invention représentée sur la figure 15 la section
élémentaire supérieure 2 a la forme d'un trapèze quelconque et elle est raccordée
à une section élémentaire inférieure 3 en forme de trapèze isocèle.
[0030] Les figures 16,17,18, illustrent des formes d'exécution dans lesquelles la section
élémentaire 3 inférieure à la forme d'un trapèze quelconque, la section élémentaire
supérieure 2 ayant la forme d'un rectangle ou d'un carré (figure 16), d'un trapèze
quelconque (figure 17) ou d'un trapèze isocèle (figure 18).
[0031] Les figures 19 et 20 illustrent des formes d'exécution de l'invention dans lesquelles
les deux sections élémentaire supérieure 2 et inférieure 3 sont constituées par des
quadrilatères quelconques. Dans ce cas les deux quadrilatères constituant les sections
élémentaires supérieure 2 et inférieure 3 se raccordent suivant un côté commun, indiqué
en trait mixte, et qui est contenu dans un plan de jonction P1 incliné par rapport
à l'horizontale. Là encore les côtés latéraux 5,6, convergeant vers le haut, du quadrilatères
constituant la section élémentaire supérieure 2 sont moins inclinés, par rapport au
plan vertical et longitudinal P, que les côtés latéraux 7,8, convrgeant vers le haut,
du quadrilatère constituant la section élémentaire inférieure 3. Par ailleurs, dans
la forme d'exécution de l'invention représentée sur la figure 19, le côté supérieur
4 de la section élémentaire supérieure 2 est horizontal, alors que dans la forme d'exécution
de l'invention représentée sur la figure 20, ce côté est incliné par rapport à l'horizontale.
[0032] La figure 21 représente une variante d'exécution du ski dans laquelle la zone d'appui
centrale A comprend une partie antérieure dans laquelle la section transversale du
ski est constitué de deux quadrilatères superposés, en l'occurrence de deux trapèzes
isocèles, tandis que sa partie postérieure est constitué par un seul quadrilatère,
en l'occurrence un trapèze isocèle. Dans ce cas la chaussure de ski est guidée à
l'avant par la nervure longitudinale supérieure s'engageant dans une rainure relativement
étroite, formée dans la partie antérieure de la chaussure, tandis que le talon de
cette chaussure vient prendre appui sur la partie postérieure de la zone centrale
A, à section transversale en forme de trapèze isocèle unique. La surface inférieure
du talon peut être alors plane auquel cas le talon repose sur l'arête horizontale
supérieure 4 de la nervure, ou bien encore il peut présenter une encoche longitudinale
de manière que cette encoche vienne coiffer la nervure.
[0033] Dans toutes les formes d'exécutio de l'invention qui ont été décrites précédemment,
l'intérieur du ski peut être laissé vide ou bien il peut être comblé avec un matériau
de remplissage approprié. La nervure longitudinale supérieure 2 du ski a une largeur
et/ou hauteur qui est constante, comme il a été représenté sur le dessin, ou variable
suivant sa longueur. Elle peut être utilisée non seulement pour le guidage latéral
et le centrage de la chaussure mais encore pour le montage de la fixation maintenant
l'extrémité avant de la chaussure.
[0034] Bien qu'il ait été question, dans la description qui précéde, de l'application de
l'invention à un ski de fond, il va de soi que la structure particulière du ski pourrait
être utilisée pour d'autres types de ski, notamment pour la pratique du ski alpin
ou du ski de randonnée.
1.- Ski comportant une nervure longitudinale à sa partie supérieure caractérisé en
ce que la section transversale de la nervure est constituée, au moins dans la partie
antérieure de la zone centrale (A) où prend appui la semelle de la chaussure, par
la superposition d'au moins deux sections élémentaires (2,3) ayant chacune la forme
d'un quadrilatère et se raccordant par un côté commun constituant le côté inférieur
de la section élémentaire supérieure et le côté supérieur de la section élémentaire
inférieure dont le côté inférieur est horizontal, les côtés latéraux (7,8) de la section
élémentaire inférieure (3) convergeant vers le haut et étant davantage inclinés, par
rapport à un plan vertical et longitudinal (P), que ceux (5,6) de la section élémentaire
supérieure (2).
2.- Ski suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les côtés latéraux (5,6)
de la section élémentaire supérieure (2) convergent vers le haut.
3.- Ski suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les côtés latéraux (5,6)
de la section élémentaire supérieure (2) sont verticaux.
4.-Ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que
la zone d'appui (A) de la semelle de la chaussure a une longueur qui est égale ou
supérieure à celle de la chaussure.
5.- Ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce
que la zone d'appui (A) est située entre deux zones longitudinales antérieure (B)
et postérieure (C) qui prolongent la zone d'appui centrale (A) respectivement vers
l'avant et vers l'arrière, et qui se raccordent à des parties extrêmes antérieure
et postérieure planes du ski, et dans ces zones antérieure (B) et postérieure (C)
la section transversale de la nervure du ski (1) a la forme d'un quadrilatère unique.
6.- Ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce
qu'il est obtenu par l'assemblage de deux profilés à savoir un profilé externe (11)
ou "coque", dont la section transversable évolutive définit le profil du ski sur toute
sa longueur, et un profilé interne (12) ou "noyau" qui conserve la même forme de section
transversale sur toute la longueur du ski mais dont la hauteur est variable.
7.- Ski suivant la revendication 6 caractérisé en ce qu'il comporte un élément de
renfort horizontal inférieur (13) qui est collé sous le noyau (12) et sous cet élément
de renfort (13) est à son tour collée la semelle proprement dite (14) du ski.
8.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 6 et 7 caractérisé en ce que le
noyau (12,22,23,24) comporte une paroi horizontale supérieure (15,22a,23b,24a) collée
sous la face supérieure horizontale ou arête (4) de la coque externe (11), au moins
une paroi horizontale (18,19;22b;23e,23f;24c,24b) collée à l'élément de renfort inférieur
horizontal (13) et au moins un paroi verticale (16,17;22c;23a;24e,24f) s'étendant
entre les parois horizontales supérieure et inférieure.
9.- Ski suivant la revendication 8 caractérisé en ce que le noyau interne (12) a une
section transversale en forme d'oméga et il comprend une paroi horizontale supérieure
(15), située sous l'arête (4) et collée à celle-ci, deux parois latérales (16,17),
verticales ou faiblement inclinées par rapport au plan vertical et longitudinal (P),
en formant un rectangle ou un trapèze isocèle central, et deux ailes inférieures horizontales
(18), s'étendant vers l'extérieur respectivement à partir des extrémités inférieures
des faces verticales (16,17) et sous lesquelles est collé l'élément de renfort (13).
10.- Ski suivant la revendication 8 caractérisé en ce que le noyau interne (22) a
une section transversale en forme de I dont les ailes horizontales supérieure (22a)
et inférieure(22b), reliées par une âme verticale (22c), sont respectivement collées
en appui sous l'arête (4) et sur la partie centrale de l'élément de renfort (13).
11.- Ski suivant la revendication 8 caractérisé en ce que la section transversale
du noyau central (23) a la forme d'un Y renversé, et ce noyau comprend une âme verticale
supérieure (23a) s'étendant jusqu'au milieu d'une aile horizontale (23b) collée sous
l'arête (4), deux branches inférieures inclinées (23c,23d) issues de l'âme verticale
(23a), s'étendant vers le bas et vers l'extérieur et qui sont raccordées à des ailes
horizontales respectives (23e,23f) s'étendant vers l'extérieur et collées à l'élément
de renfort (13).
12.- Ski suivant la revendication 8 caractérisé en ce que la section transversale
du noyau interne est en forme d'oméga et ce noyau est constitué de deux moitiés sensiblement
symétriques par rapport au plan P, ayant chacune sensiblement la forme d'un Z, les
ailes horizontales supérieures (24a,24b), s'étendant vers le plan (P), de ces deux
moitiés en forme de Z sont superposées et collées l'une à l'autre, sous l'arête (4),
tandis que les ailes horizontales inférieures (24c,24d), s'étendant vers l'extérieur,
sont collées à l'élément de renfort (13), et des parois verticales (24e,24f) s'étendent
respectivement entre les ailes horizontales (24a,24c) d'une part et (24b,24d) d'autre
part.
13.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 7 à 12 caractérisé en ce que
l'élément de renfort (13) présente, dans sa partie centrale, une nervure longitudinale
(13a) en saillie vers l'intérieur.
14.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 8 à 13 caractérisé en ce que
les faces latérales inclinées inférieures (7,8) de la coque externe (11) se prolongent
vers le bas par les chants verticaux (9,10) à l'intérieur desquels s'étendent et sont
collés des rebords verticaux (20,21;22,23;13b) du noyau (12) ou de l'élément de renfort
horizontal inférieur (13).
15.- Ski suivant la revendication 14 caractérisé en ce que le noyau interne (12),
à section transversale en forme d'oméga, comprend deux ailes horizontales inférieure
(18,19) s'étendant vers l'extérieur et se terminant par des rebords (20,21) s'étendant
verticalement vers le haut.
16.- Ski suivant la revendication 15 caractérisé en ce que les rebords verticaux (20,21)
des ailes horizontales inférieures (18,19) du noyau (12) sont collés directement aux
chants (9,10) de la coque externe (11).
17.- Ski suivant la revendication 16 caractérisé en ce que l'élément de renfort inférieur
(13) se termine par des rebords (13b) s'étendant vers le haut et qui sont engagés
entre les chants verticaux (9,10) et les rebords verticaux (20,21;22,23) des ailes
(18,19) du noyau (12), en étant collés ensemble avec ceux-ci.
18.- Ski suivant la revendication 17 caractérisé en ce que les rebords (22,23) des
ailes (18,19) du noyau (12) ont une forme de U inversé de manière à coiffer les rebords
verticaux (13b) de l'élément de renfort (13).
19.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 8 à 13 caractérisé en ce que
les faces latérales inclinées inférieures (7,8) de la coque externe se raccordent
directement aux extrémités de l'élément de renfort inférieur (13).
20.- Ski suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce
que la section élémentaire inférieure (3) a une forme de trapèze quelconque, notamment
ou isocèle, et la section élémentaire supérieure (2) a une forme carrée, rectangulaire
ou trapézoïdale.
21.- Ski suivant la revendication 20 caractérisé en ce que les deux sections élémentaires
(2,3) ont chacune la forme d'un trapèze isocèle et elles sont raccordées l'une à l'autre
par une base commune constituant la grande base de la section trapézoïdale élémentaire
supérieure (2) et la petite base de la section trapézoïdale élémentaire inférieure
(3).
22.- Ski suivant la revendication 21 caractérisé en ce que la section élémentaire
trapèzoïdale supérieure qui constitue une nervure de guidage supérieure (2), présente,
une face supérieure horizontale ou arête (4) qui est prolongée vers le bas par deux
faces latérales inclinées (5,6) et symétriques par rapport au plan vertical et longitudinal
de symétrie (P) du ski et la section élémentaire trapèzoïdale inférieure ou embase
(3) comprend deux faces latérales in clinées(7,8) prolongeant vers le bas les faces
latérales inclinées (5,6) et symétriques par rapport au plan vertical (P), les faces
latérales inclinées inférieures (7,8) de l'embase (3) étant davantage inclinées, par
rapport au plan vertical et longitudinal (P), que les faces inclinées supérieures
(5,6).
23.- Ski suivant la revendication 22 caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison des
faces latérales (5,6) de la nervure de guidage supérieure (2), par rapport au plan
vertical et longitudinal de symétrie (P) du ski, varie de l'avant vers l'arrière de
la zone centrale d'appui (A).
24.- Ski suivant la revendication 23 caractérisé en ce qu'à l'avant de la zone centrale
d'appui (A), c'est-à-dire là où est fixée l'extrémité antérieure de la chaussure,
l'angle a que forment les faces latérales inclinées (5,6) avec le plan vertical (P) varie de
0 à 10 degrés et il est de préférence voisin de 5 degrés, tandis que dans la partie
arrière de la zone d'appui centrale (A) cet angle est plus important et il peut varier
de 20 à 40 degrés.
25.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 23 et 24 caractérisé en ce que
l'angle d'inclinaison (b) des faces latérales inclinées inférieures (7,8) de l'embase
(3), par rapport au plan vertical et longitudinal (P), varie de 30 à 60 degrés.
26.- Ski suivant l'une quelconque des revendications 1 à 18 caractérisé en ce que
les sections élémentaires supérieure (2) et inférieure (3) ont chacune la forme d'un
quadrilatère quelconque.