[0001] La présente invention est relative à un bracelet comportant une âme souple fait en
un matériau ou en une combinaison de matériaux rendant l'âme non extensible dans le
sens longitudinal et une pluralité de garnitures entourant ladite âme et comprenant
chacune un élément supérieur et un élément inférieur assemblés l'un à l'autre.
[0002] Un bracelet qui répond à la définition générique qui vient d'être donnée est décrit
dans le document CH-A-566 744. Ce bracelet comporte une âme en matière plastique,
longitudinalement flexible, dont la face inférieure comporte une succession de rainures
séparées les unes des autres par des saillies. Il comporte aussi une succession de
garnitures composées chacune d'un élément inférieur et d'un élément supérieur et décoratif
qui peut être métallique, par exemple en acier inoxydable ou en métal doré. L'élément
inférieur comporte une paroi inférieure appliquée contre la surface d'une des saillies
de l'âme et deux parois latérales sensiblement parallèles appliquées contre les parois
latérales de la même saillie. L'élément supérieur comporte une paroi supérieure appliquée
sur la surface de l'âme et deux parois extrêmes descendant contre les bords longitudinaux
de la bande et se terminant chacune par une patte centrale que l'on coude dans une
fente portée par l'élément inférieur. Les garnitures sont ainsi positionnées solidement
l'une par rapport à l'autre au moyen des rainures, ce qui évite de faire apparaître
des intervalles inégaux entre les garnitures du bracelet assemblé. On mentionnera
également que l'âme en matière plastique est cachée au regard par le fait que l'un
des côtés de l'élément supérieur comporte des dents qui avancent dans des cavités
formées dans le côté contigu de l'élément supérieur voisin.
[0003] Cette construction présente plusieurs inconvénients. On mentionnera tout d'abord
que les rainures pratiquées dans l'âme en matière plastique, sont autant de points
faibles et qu'il peut s'y amorcer des fentes dues à la fatigue qui pourront entraîner
la rupture du bracelet. Pour éviter cela on pourrait augmenter l'épaisseur existant
entre le dessus de l'âme et le fond de la rainure, mais cela au détriment de l'épaisseur
générale du bracelet.
[0004] On mentionnera aussi que le bracelet décrit demande un appareillage spécial pour
l'assemblage des garnitures. En effet, l'élément supérieur doit être plié pour s'accrocher
à l'élément inférieur. Si cet assemblage peut être entrepris facilement en usine sur
machine automatique, se pose alors la question de la mise de longueur du bracelet
qui est généralement réalisé par l'horloger rhabilleur sur demande du client. Si le
bracelet doit être raccourci, il s'agira d'abord d'ôter de l'âme la garniture d'extrémité
en dépliant les pattes centrales de son élément supérieur, ce qui n'ira pas sans peine
et sans déformer ledit élément à tel point qu'il pourra être rendu inutilisable et
qu'il faudra avoir recours à un nouvel élément neuf. Il s'agira ensuite d'ôter de
l'âme au moins une garniture complète, de couper l'âme de la longueur d'une saillie
et de l'assembler à nouveau sur l'élément inférieur de la garniture d'extrémité
en repliant sur lui un nouvel élément supérieur. Toutes ces opérations sont fastidieuses
et surtout risquent de ne pas être faites avec le soin voulu, faute de posséder un
outillage convenable.
[0005] On notera enfin que les dents dont sont pourvus les éléments supérieurs sont des
aspérités indésirables, susceptibles de s'accrocher sur les objets les plus divers,
comme par exemple les poignets de manche de chemise qu'elles peuvent abîmer.
[0006] Pour remédier aux inconvénients cités ci-dessus, la présente invention est caractérisée
par le fait que le bracelet comporte des moyens ménageant des intervalles réguliers
entre les garnitures et que l'élément supérieur et l'élément inférieur constituant
chacune des garnitures sont réalisés en matériau élastique et sont assemblés à cran
l'un sur l'autre, lesdits éléments supérieurs et inférieurs étant conformés de manière
à être assemblés ou désassemblés sans qu'il en résulte une déformation permanente
desdits éléments.
[0007] L'invention sera comprise maintenant à la lecture de la description qui va suivre
en se référant au dessin qui l'illustre à titre d'exemple et dans lequel:
La figure 1 est une vue en perspective du bracelet selon l'invention, une partie
étant présentée désassemblée avec les éléments constituant le bracelet et une autre
partie étant présentée à l'état assemblé.
La figure 2 est une coupe dans l'âme du bracelet selon la figure II-II de la figure
1,
La figure 3 est une coupe transversale selon la ligne III-III de la figure 1,
La figure 4 est une coupe longitudinale selon la ligne IV-IV de la figure 1 et selon
un premier mode d'exécution,
La figure 5 est une coupe longitudinale selon la ligne IV-IV de la figure 1 et selon
un second mode d'exécution,
La figure 6 est une vue en perspective montrant comment est assemblé le bracelet à
un fermoir, et
La figure 7 est une vue en perspective montrant un moyen pour désassembler les éléments
constituant le bracelet.
La figure 8 est une coupe transversale partielle selon la ligne III-III de la figure
1 et présente une variante d'exécution à celle illustrée par la figure 3.
[0008] Le bracelet selon l'invention est montré en perspective à la figure 1. La partie
droite de cette figure présente les parties constitutives du bracelet avant leur assemblage.
Ce bracelet comporte essentiellement une âme souple 1 faite en un matériau non extensible
dans le sens longitudinal. Il pourrait s'agir par exemple d'une matière plastique
faite en chlorure de polyvinyl (PVC). Le bracelet comporte encore une pluralité de
garnitures 4 chacune de celles-ci comprenant un élément supérieur 2 et un élément
inférieur 3 montrés à l'état désassemblé sur la droite de la figure. La garniture
4 avec son élément supérieur 2 est montré assemblé à gauche de la même figure. On
comprend qu'une fois montée, la garniture 4 entoure l'âme 1 du bracelet. Les éléments
2 et 3 sont crochés l'un à l'autre selon une manière qui sera décrite plus loin.
[0009] La figure 2 est une coupe selon la ligne II-II de la figure 1 et montre l'âme souple
1. Au lieu de la matière plastique évoquée ci-dessus, on pourrait utiliser du caoutchouc
ou du silicone. Dans ce cas il est nécessaire, pour éviter tout allongement du bracelet
dans le sens de la longueur, de prévoir un renfort longitudinal 7 qui peut se présenter
sous la forme d'une mince feuille d'acier enfermée à l'intérieur de l'âme et moulée
avec elle.
[0010] La figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 1. On y voit l'âme
1 entourée par la garniture 4 et les éléments supérieur 2 et inférieur 3 dont cette
garniture est composée. Selon une première caractéristique essentielle de l'invention,
les éléments 2 et 3 sont réalisés en matériau élastique et sont assemblés à cran
l'un à l'autre. Ces crans sont bien visibles sur les figures 1 et 3. Ils comprennent
deux rebords 8 retroussés dans l'élément supérieur 2 et deux arêtes 9 en forme de
U levées dans l'élément inférieur 3. Rebords 8 et arêtes 9 coopèrent pour former le
crochement à cran qui est bien visible sur la figure 3. Les éléments 2 et 3 sont
réalisés de préférence en métal, ce qui contribuera à donner au bracelet un aspect
de qualité. Ce métal peut être recouvert ou non d'une couche décorative. Si un recouvrement
est utilisé, on comprendra qu'on pourra varier l'aspect esthétique du bracelet en
lui donnant les couleurs les plus diverses. On pourra aussi user de fantaisie en alternant
des garnitures de couleurs différentes.
[0011] La figure 3 montre de surcroît que l'élément inférieur 3 peut être assemblé ou désassemblé
de l'élément supérieur 2 sans qu'il en résulte une déformation permanente de ces éléments.
Ceci est dû d'abord au crochement des rebords et arêtes 8 et 9 qui présentent une
surface d'appui très réduite et ensuite par le fait que les éléments sont réalisés
en matériau élastique. Pour dégager un élément de l'autre il suffira donc d'exercer
une force sur l'un ou l'autre desdits éléments ce qui les amènera à se déformer élastiquement
jusqu'à ce qu'au moins le rebord 8 ne soit plus en face de l'arête 9. Après le décrochage,
les éléments 2 et 3 retrouvent leurs formes initiales, ce qui permet de les réutiliser
si nécessaire. Une façon de décrocher ces éléments l'un de l'autre sera exposée plus
loin et illustrée par la figure 7.
[0012] Selon une seconde caractéristique essentielle de l'invention, le bracelet comporte
encore des moyens ménageant des intervalles réguliers entre les garnitures 4 moyens
qui se présentent selon une exécution préférée, sous la forme de bourrelets 5, venus
d'une pièce avec l'âme 1 comme on le voit en figure 1. Les intervalles ainsi ménagés
entre les garnitures laissent apparaître l'âme souple entre lesdites garnitures, ce
qui a pour but de conférer au bracelet un aspect esthétique particulier et de rendre
ce bracelet continu dans son épaisseur si les bourrelets cités ci-dessus sont utilisés.
Cette caractéristique apparaît également sur la figure 4 qui est une coupe selon la
ligne IV-IV de la figure 1. Chacun des bourrelets 5 s'étend entre les tranches 6 et
10 de deux garnitures voisines. Ces bourrelets peuvent être limités à la partie supérieure
de l'âme 1, mais peuvent aussi émerger sur la partie inférieure, comme le montre la
figure 4 à la référence 11.
[0013] Tels qu'ils ont été décrits, les bourrelets 5 et 11 poursuivent également un autre
but que celui qui a été exposé et qui consiste à maintenir les garnitures à égales
distances l'une de l'autre et à éviter qu'ils ne glissent sur l'âme quand on manipule
le bracelet. En effet, si l'on utilise un matériau tel que le silicone par exemple,
on observe que le bracelet présente une douceur au toucher qui est incomparable et
ceci précisément parce que les bourrelets s'étendent entre les tranches 6 et 10 des
garnitures pour finalement effleurer la surface du bracelet et se terminer éventuellement
par un dôme comme cela est apparent sur la figure 4. Cette impression de douceur sera
ressentie particulièrement grâce aux bourrelets 11 tournés vers le poignet. On comprendra
cependant que les bourrelets 5, tournés vers le haut, seront fréquemment en contact
frottant avec les habits et, de par leur aptitude à glisser facilement, réduiront
fortement l'usure de ces habits (manche de chemise par exemple).
[0014] La figure 5 qui est également une coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1 montre
un second mode d'exécution des éléments inférieurs 3 et de l'âme proprement dite
1. Ici l'élément 3 comporte au moins une languette 13 qui est levée perpendiculairement
audit élément pour pénétrer à l'intérieur d'une ouverture 12 pratiquée dans l'âme
1. Une vue en perspective de cette exécution est montrée en figure 6 à laquelle on
pourra se reporter. Les languettes 13 peuvent être levées sur tous les éléments inférieurs
3, auquel cas l'âme 1 sera percée d'autant d'ouvertures 12. Ces languettes ont pour
but de mieux positionner encore chaque garniture l'une par rapport à l'autre, positionnement
que les seuls bourrelets 5 et 11 pourraient être insuffisants à assurer, dépendant
en cela de la matière souple utilisée pour l'âme. On imagine aussi qu'à l'usage, les
tranches 6 et 10 des garnitures 4 viendront blesser par leur tranchant les bourrelets
5 et 11. Dans le cas d'utilisation des languettes 13, ces blessures seront peu profondes
puisque le déplacement des garnitures sur l'âme sera limité au jeu des languettes
13 dans les ouvertures correspondantes 12.
[0015] Si le bracelet, objet de la présente invention, est utilisé pour attacher une montre
au poignet, il faudra prévoir des moyens d'amarrage dudit bracelet au boîtier de
la montre et au fermoir, ce dernier étant généralement exécuté sous la forme dite
porte-feuille. La figure 6 montre comment est fixé le bracelet au fermoir, fixation
qui pourrait être analogue du côté du boîtier de la montre.
[0016] Le fermoir est ici composé d'une partie centrale 20 sur laquelle viennent rabattues
deux parties mobiles 21 et 22 pour se crocher l'une à l'autre. Une extrémité du bracelet
est amarrée sur la partie 22. Pour mieux présenter la façon dont cet amarrage est
réalisé, on a présenté sur la partie 21 et en perspective, les diverses pièces contribuant
à cet amarrage et qui présentent une analogie frappante avec ce qui a été décrit ci-dessus.
De façon analogue donc, on trouve en haut de la figure 6, l'élément supérieur 2 puis,
au-dessous, l'âme souple 1 équipé de son renfort 7, enfin, troisième composant du
système d'amarrage et second élément de la garniture 4, l'élément inférieur 3 muni
de ses arêtes de crantage 9 et de sa languette 13. Dans cette figure, l'élément inférieur
3 se distingue des autres éléments 3 du bracelet par la présence d'un gond 23 et de
deux ouvertures 41. A travers ce gond est introduit une goupille 24 chassée dans deux
guidages 25 se trouvant à l'extrémité de la partie mobile 21 du fermoir. Ainsi l'élément
inférieur 3 est monté à articulation sur cette partie mobile du fermoir et reçoit
l'âme 1 et l'élément supérieur 2 comme cela a déjà été expliqué.
[0017] Les ouvertures 41 pratiquées dans les arêtes de crantage 9 de l'élément inférieur
3 ont pour fonction de positionner et de fixer l'élément supérieur 2 sur le dernier
tronçon A de l'âme 1. La figure 6 montre en effet que le dernier élément supérieur
2 n'est pas ouvert du côté gond, mais fermé par une paroi 43. 11 s'agit d'un élément
réalisé spécialement (un élément semblable se trouve sur la partie 22 du fermoir)
pour cacher l'extrémité de l'âme 1. Comme cette extrémité ne porte pas de bourrelet,
l'élément 2 n'est pas bien retenu axialement et pourrait s'échapper de l'âme en glissant
dans le sens de la gauche de la figure. Cette fonction de positionnement va être
expliquée maintenant à l'aide de la figure 8.
[0018] La figure 8 est une coupe transversale partielle selon la ligne III-III de la figure
1 et présente une variante d'exécution à celle illustrée par la figure 3. Cette figure
8 est aussi une coupe transversale partielle pratiquée au centre de la garniture d'extrémité
de la figure 6, en supposant cette garniture assemblée sur l'âme 1. Sur chacun des
rebords longitudinaux 8 de l'élément supérieur 2 est levée une griffe 40 qui traverse
l'ouverture 41 pratiquée dans l'élément inférieur 3, pour venir s'enfoncer dans l'âme
1 à l'endroit référencé 42. L'élément 2 est ainsi immobilisé sur l'âme 1. La variante
d'exécution qui vient d'être décrite n'est pas limitée aux garnitures d'extrémité
mais pourrait être utilisée au moins pour les garnitures dont on n'envisage pas le
désassemblage. Elle pourrait avantageusement remplacer la languette 13 et l'ouverture
correspondante 12 décrite à propos de la figure 5.
[0019] La figure 6 permet d'expliquer comment on s'y prend pour raccourcir le bracelet
d'une section ou d'une garniture si cette opération doit être entreprise. On commence
par libérer l'âme 1 et l'élément d'extrémité 2 comme présenté à la figure 6. La section
A de l'âme 1 est alors libre de garniture ce qui permet de la sectionner (au moyen
d'un couteau ou de ciseaux) à ras du bourrelet référencé 30, ce bourrelet tombant
avec la section A. On débarrasse la section B de sa garniture 4 (non représentée ici).
On place le dessous de la section B sur l'élément inférieur 3 formant charnière en
introduisant l'ouverture 12 de la section B dans la languette 13 du même élément charnière
3. On crante l'élément d'extrémité 2 sur la section B de l'âme et l'opération de raccourcissement
est terminé. On fera remarquer que la languette 13 et l'ouverture 12 dans laquelle
elle pénètre sont utilisées ici pour fixer solidement le bracelet au fermoir. Ainsi
pour faciliter la construction en séries, l'âme souple 1 sera avantageusement équipée
d'autant d'ouvertures qu'il y a d'emplacements aménagés pour recevoir une garniture,
même si les éléments inférieurs ordinaires 3 ne sont pas pourvus de languette 13 (cas
illustré en figure 1).
[0020] Pour faciliter le démontage des garnitures on pourra mettre en oeuvre le moyen illustré
en figure 7. Ici l'élément inférieur est pourvu d'un logement ou ouverture 35 situé
à proximité du rebord 8 de l'élément supérieur 2. On introduit à l'intérieur de ce
logement la pointe d'un outil 36 qu'on fait pivoter ensuite dans le sens de la flèche
37. De cette façon l'outil, en s'appuyant à la fois contre le rebord 8 et contre une
paroi du logement 35, écarte le rebord 8 de l'arête 9 et permet le désengagement desdits
éléments comme cela apparaît en pointillé sur la figure 7. Pour procéder à l'opération
inverse de montage, on introduit l'élément 3 comme indiqué en pointillé sur la figure,
puis on force, à l'aide d'un outil l'arête 9 de l'élément 3 à passer sous le rebord
8 de l'élément 2 ce qui se fera sans difficulté à cause de l'élasticité présentée
par lesdits éléments.
[0021] En plus des qualités esthétiques et de la commodité ressentie au porter, le bracelet
qui fait l'objet de la présente invention est facile à monter si l'on dispose de l'âme
souple et des deux sortes d'éléments composant les garnitures. L'âme peut être coupée
à la longueur voulue et la décoration faite au goût de l'acheteur si l'on dispose
d'un certain choix de ces éléments.
1. Bracelet comportant une âme souple (1) faite en un matériau ou en une combinaison
de matériaux rendant l'âme non extensible dans le sens longitudinal et une pluralité
de garnitures (4) entourant ladite âme et comprenant chacune un élément supérieur
(2) et un élément inférieur (3) assemblés l'un à l'autre, caractérisé par le fait
qu'il comporte des moyens ménageant des intervalles (5) réguliers entre les garnitures,
intervalles dans lesquels l'âme souple est apparente et que l'élément supérieur et
l'élément inférieur constituant chacune des garnitures sont réalisés en matériau élastique
et sont assemblés à cran l'un à l'autre, lesdits éléments supérieurs et inférieurs
étant conformés de manière à être assemblés ou désassemblés sans qu'il en résulte
une déformation permanente desdits éléments.
2. Bracelet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'âme (1) est en
caoutchouc muni d'un renfort longitudinal (7).
3. Bracelet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'âme (1) est en
silicone muni d'un renfort longitudinal (7).
4. Bracelet selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé par le fait
que le renfort longitudinal (7) est une mince feuille d'acier enfermée dans l'âme.
5. Bracelet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les éléments inférieurs
(3) et supérieurs (2) constituant chaque garniture (4) sont en métal recouverts ou
non d'une couche décorative.
6. Bracelet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que chacun des éléments
inférieurs (3) est pourvu d'un logement (35) apte à recevoir un outil (36) pour désassembler
ledit élément inférieur de l'élément supérieur correspondant par déformation élastique
desdits éléments.
7. Bracelet selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens ménageant
des intervalles réguliers entre les garnitures sont des bourrelets (5) venus d'une
pièce avec l'âme et s'étendant entre les tranches (6, 10) de deux garnitures voisines.
8. Bracelet selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les moyens ménageant
des intervalles réguliers entre les garnitures comportent en outre une languette
(13) levée perpendiculairement dans chacun des éléments inférieurs (3), ladite languette
pénétrant à l'intérieur d'une ouverture (12) correspondante pratiquée dans ladite
âme.
9. Bracelet selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les moyens ménageant
des intervalles réguliers entre les garnitures comportent en outre, sur au moins
un des bords longitudinaux (8) de chacun des éléments supérieurs (2), une griffe (40)
partiellement enfoncée dans l'âme (1) ladite griffe traversant une ouverture correspondante
(41) pratiquée dans l'élément inférieur (3).
10. Bracelet selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre
des moyens d'amarrage de l'âme à un boîtier de montre et à un fermoir (21) comportant
chacun une garniture (4) semblable aux garnitures disposées le long de l'âme, l'élément
inférieur (3) de ladite garniture étant équipé d'un gond (23) articulé respectivement
sur ledit boîtier et sur ledit fermoir et d'une languette (13) levée perpendiculairement
dans ledit élément inférieur, ladite languette pénétrant à l'intérieur d'une ouverture
(12) pratiquée dans ladite âme.