[0001] La présente invention concerne essentiellement un procédé et dispositif de détection
et de correction de la position d'électrodes, notamment utilisées dans des appareils
de génération d'ondes de choc utilisant un doigt palpeur amené au point focal en particulier
constitué par la tige d'un vérin.
[0002] Il est connu par le brevet US RIEBER N°2 559 227, un appareil générateur d'ondes
de choc de fréquence élevée, comprenant un réflecteur ellipsoïdal tronqué 80 de réflexion
des ondes de choc, comportant une cavité 80A constituant une chambre de réflexion
desdites ondes de choc, de même forme ellipsoïdale tronqueé, un des deux foyers de
l'ellipsoïde étant disposé dans ladite chambre à l'opposé de la partie tronquée, ladite
chambre étant remplie d'un liquide de transmission des ondes de choc 83, par exemple
une huile. Cet appareil comprend aussi un dispositif générateur d'ondes de choc, comprenant
habituellement deux électrodes 12, 13, qui est disposé au moins en partie à l'intérieur
de la chambre 80A, avec les deux électrodes agencées pour générer une décharge ou
arc électrique au foyer situé dans la chambre à l'opposé de la partie tronquée, des
moyens 10, 11 étant prévus pour délivrer sélectivement instantanément une tension
électrique aux électrodes 12, 13 en provoquant ainsi la décharge ou arc électrique
entre les électrodes et en générant ainsi les ondes de choc dans le liquide contenu
dans la chambre (voir figure 3 et colonne 7, ligne 51 à colonne 9, ligne 30).
[0003] Les électrodes 12 et 13 sont réalisées en matériau hautement conducteur tel que du
cuivre ou du laiton et sont montées sur un isolateur 26 qui est supporté de manière
pivotante à l'aide d'un dispositif 11a, 11b, de manière à régler l'espacement entre
celle-ci (voir colonne 4, lignes 42 à 53 et colonne 8, lignes 41 à 47).
[0004] Le document FR-A-2 247 195 décrit également un appareil similaire dans lequel le
liquide est constitué par de l'eau (page 3, lignes 23-24).
[0005] Lors de l'emploi de l'appareil Rieber ou appareil similaire, il a pu être constaté
que la décharge au niveau des électrodes s'accompagne d'un arrachement de métal causant
une usure des électrodes qui est fonction de l'intensité de la décharge créatrice
du plasma entre les électrodes et génératrice de l'onde brusque de pression. Cette
usure des électrodes est relativement rapide, par exemple pour des électrodes de diamètre
de 2 mm en acier Z 80, la vitesse d'usure est de 1 mm pour 800 décharges, ce qui constitue
un inconvénient majeur augmentant radicalement le coût d'utilisation de l'appareil.
[0006] On a déjà proposé dans le document EP-124 686 un dispositif d'avancement des électrodes
36, 38, figure 3, comprenant un organe de commande 48, commandant simultanément un
mouvement de rapprochement ou d'éloignement des électrodes par rotation dans un sens
ou en sens inverse (voir page 9, ligne 11 à page 10, ligne 11).
[0007] La réalisation de la structure de support et d'avancement des électrodes est relativement
compliquée et d'un coût élevé.
[0008] D'autre part, on a également proposé dans le brevet FR-A-86 01380 et encore dans
le brevet FR-86 06318 des dispositifs d'avancement des électrodes d'une réalisation
beaucoup plus simple permettant une plus grande exactitude de l'avancement des électrodes.
[0009] Cependant, aucun de ces appareils antérieurs ne permet de détecter avec une grande
précision la valeur de l'usure des électrodes.
[0010] Par ailleurs, aucun de ces appareils antérieurs ne permet de détecter et de corriger
à tout moment la position des électrodes.
[0011] Les demandeurs ont récemment proposé dans la demande de brevet FR-87 00592, non publié,
un procédé et un dispositif de détection et de correction d'usure des électrodes notamment
utilisées dans des appareils de génération d'ondes de choc par éclairage de celles-ci
avec une source de lumière.
[0012] Ce procédé et ce dispositif permettent également de corriger la distance entre les
électrodes (voir page 8, lignes 24 à 29 notamment).
[0013] Ce procédé et ce dispositif récemment proposés par les demandeurs donnent entière
satisfaction.
[0014] Cependant, à l'échelon industriel, il est nécessaire de simplifier le procédé de
détection et de correction de la position des électrodes et de fournir un dispositif
dont la réalisation est simple, peu coûteuse et d'une grande fiabilité.
[0015] D'autre part, dans le cas où ce dispositif antérieur est monté en permanence sur
le réflecteur ellipsoïdal, ce qui est souhaitable, les vibrations émises lors des
décharges risquent d'endommager le dispositif. En outre, les variations d'intensité
lumineuse entre deux ampoules différentes nécessitent de réétalonner le système. Les
ondes de choc répétées des milliers de fois risquent d'endommager les verres protecteurs,
des dépôts peuvent s'effectuer sur les verres et risquent de modifier le réglage au
niveau du dispositif détecteur qui est en général du type CCD.
[0016] La présente invention a donc pour but de résoudre un nouveau problème technique consistant
en la fourniture d'une solution permettant de détecter avec une grande précision ou
exactitude la position de chacune des électrodes afin de permettre une correction
de la position des électrodes avec une grande précision ou exactitude à tout moment
; cette solution doit être d'une conception particulièrement simple, très pratique
à réaliser à un faible coût et d'une grande fiabilité pour une utilisation au niveau
industriel.
[0017] Un autre but de la présente invention est de fournir un procédé et un dispositif
de détection et de correction de la position des électrodes qui soient applicables
pour tous types d'appareils utilisant des électrodes, mais de préférence, qui soient
particulièrement adaptés pour l'utilisation dans des appareils de génération d'ondes
de choc, et encore de préférence dans des appareils de génération d'ondes de choc
comprenant un dispositif de génération d'ondes de choc comprenant un réflecteur ellipsoïdal
tronqué.
[0018] Ces problèmes techniques sont résolus pour la première fois par la présente invention
d'une manière satisfaisante.
[0019] Ainsi, selon un premier aspect, l'invention fournit un procédé de détection et de
correction de la position d'électrodes, notamment utilisées dans des appareils de
génération d'ondes de choc, lesdites électrodes devant être disposées à une distance
prédéterminée et symétriquement à un point précis de l'espace où est prévue la génération
d'une décharge ou arc électrique entre elles, dit point focal, caractérisé en ce que
:
- on dispose à un point prédéterminé de l'espace, dit point de détection, situé
soit au point focal, soit sur le trajet du mouvement des électrodes, un moyen détecteur
capable de détecter la présence d'une électrode audit point de détection,
- on procède à l'avancement d'une électrode jusqu'à ce qu'elle vienne en contact
avec ledit moyen détecteur disposé audit point de détection ;
- on détecte la présence de l'électrode audit point de détection ;
- on procède à un retrait de l'électrode jusqu'à obtention d'un positionnement
de celle-ci à ladite distance prédéterminée ;
- on procède de la même manière avec l'autre électrode ou les autres électrodes
; et
- on retire ledit moyen détecteur dudit point de détection,
ce qui permet de corriger à volonté la position des électrodes, quelles soient neuves
ou usées après un certain nombre de décharges.
[0020] De préférence, le point de détection coïncide avec le point focal.
[0021] Selon un mode de réalisation particulier de ce procédé, le moyen détecteur précité
comprend un doigt palpeur que l'on amène au point de détection pour qu'il constitue
un obstacle à l'avancement de chaque électrode.
[0022] Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, ce doigt palpeur est constitué
par la tige d'un vérin dont l'axe de déplacement se trouve dans un plan passant par
le point de détection, perpendiculairement à l'axe d'avancement des électrodes, et
avantageusement coïncide avec l'axe du réflecteur ellipsoïdal.
[0023] Selon une variante de réalisation de l'invention, ce moyen détecteur peut être constitué
par un faisceau lumineux ou par un faisceau d'ondes électromagnetiques.
[0024] Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, on détecte
la présence de l'électrode au point de détection en détectant la variation de la résistance
entre le moyen détecteur et l'électrode mise à la masse au moins momentanément.
[0025] Selon un deuxième aspect, la présente invention fournit aussi un dispositif de détection
et de correction de la position d'électrodes, notamment utilisées dans des appareils
de génération d'ondes de choc, lesdites électrodes devant être disposées à une distance
prédéterminée et symétriquement à un point précis de l'espace où est prévue la génération
d'une décharge ou arc électrique entre elles, dit point focal, des moyens d'avancement
des électrodes étant prévus pour réaliser un avancement et un retrait de celles-ci,
de préférence de manière individualisée et indépendante, caractérisé en ce qu'il comprend
un moyen détecteur monté déplaçable dans le dispositif de manière à être disposé à
un point déterminé de l'espace, dit point de détection, situé soit au point focal,
soit sur le trajet du mouvement d'avancement ou de retrait des électrodes, et capable
d'y détecter la présence d'une électrode.
[0026] Selon un mode de réalisation préféré, ce moyen détecteur comprend un doigt palpeur
capable d'être amené au point de détection pour qu'il constitue un obstacle à l'avancement
de l'électrode.
[0027] Selon un mode de réalisation particulier, ce doigt palpeur est constitué par une
tige d'un vérin dont l'axe de déplacement se trouve dans un plan passant par le point
de détection, perpendiculairement à l'axe d'avancement des électrodes.
[0028] Selon une caractéristique particulière, le moyen détecteur comprend un dispositif
de mesure de la résistance électrique entre le doigt palpeur et l'électrode, et un
élément signalant la variation de cette résistance.
[0029] Selon une autre caractéristique particulière, ce dispositif comprend un moyen de
mise à la masse momentanée de l'électrode positive.
[0030] Selon une autre caractéristique de l'invention, la tige du vérin précitée est en
contact électrique avec le corps du vérin, ce qui rend plus aisée la mesure de la
résistance électrique entre le doigt palpeur et l'électrode.
[0031] On peut prévoir selon une autre caractéristique avantageuse que ce dispositif selon
l'invention comprenne un moyen de détection d'un contact mécanique entre les électrodes.
[0032] On peut encore prévoir selon une autre caractéristique particulière que ce dispositif
selon l'invention comprenne eventuellement un contact de position du piston du vérin
en position retirée.
[0033] Selon une autre caractéristique particulièrement intéressante, on peut prévoir que
le moyen de mise à la masse momentanée de l'électrode positive comprenne un interrupteur
réalisé sous forme d'un contact à double effet.
[0034] A titre de sécurité, on peut également prévoir que l'interrupteur qui est relié à
l'électrode positive comprenne un fil très fin ou un fusible qui est détruit en cas
de passage d'un courant de voltage élevé.
[0035] On comprend ainsi qu'il est possible avec la présente invention de détecter avec
une très grande précision la position de chacune des électrodes et de réaliser une
correction extrèmement précise de cette position en corrigeant la distance entre l'électrode
et le point focal où est prévue la décharge ou arc électrique jusqu'à ce qu'elle soit
sensiblement égale à une valeur prédéterminée de référence.
[0036] Cette correction peut avantageusement être réalisée d'une manière extrèmenent simple
en donnant des ordres d'avancement à des dispositifs d'avancement des électrodes tels
que décrits dans les documents antérieurs des demandeurs FR-86 01380 et surtout FR-86
06318.
[0037] D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront
clairement à la lumière de la description explicative, qui va suivre, faite en référence
aux dessins annexés représentant un mode de réalisation actuellement préféré du dispositif
de détection et de correction de la position d'électrodes, selon l'invention, donné
simplement à titre d'illustration et qui ne saurait donc en aucune façon limiter la
portée de l'invention.
[0038] Dans les dessins :
- la figure 1 représente le mode de réalisation actuellement préféré d'un dispositif
de détection et de correction de la position des électrodes selon la présente invention,
utilisé, dans l'exemple représenté, dans un appareil de génération d'ondes de choc
comprenant un reflecteur ellipsoïdal tronqué du type décrit dans le brevet US RIEBER,
selon une coupe longitudinale passant par le point focal, dans le plan des électrodes
;
- les figures 2a et 2b représentent une vue de détail agrandie montrant le moyen détecteur
ici de préférence au point focal avec l'électrode en position initiale (figure 2a),
en position de contact (2b) et en position de retrait selon une distance prédéterminée,
en trait fantôme (figure 2b) ;
- la figure 3 représente une vue de détail agrandie du corps du vérin constituant
un moyen détecteur particulier ; et
- la figure 4 représente le schéma électrique pour la détection de la position des
électrodes par mesure de la résistance électrique entre le moyen détecteur et les
électrodes.
[0039] En référence aux figures, en particulier les figures 1 à 3, on a représenté un mode
de réalisation actuellement préféré d'un dispositif de détection et de correction
de la position des électrodes 2, 4 utilisées, dans l'exemple représenté, dans un appareil
de génération d'ondes de choc comprenant un réflecteur ellipsoïdal tronqué 6 du type
décrit dans le brevet US RIEBER 2 559 227.
[0040] Pour un fonctionnement correct, les électrodes 2, 4 doivent être disposées à une
distance prédéterminée d et symétriquement à un point précis F de l'espace où est
prévue la génération d'une décharge ou arc électrique entre les électrodes, habituellement
dénommé point focal.
[0041] Selon la présente invention, le dispositif de détection et de correction de la position
des électrodes 2,4 est caractérisé en ce qu'il comprend un moyen détecteur représenté
par le numéro de référence général 10, monté déplaçable dans le dispositif pour être
disposé à un point prédéterminé de l'espace, dit point de détection, situé soit au
point focal, soit sur le trajet du mouvement d'avancement ou de retrait des électrodes,
et capable d'y détecter la présence d'une électrode. De préférence, comme représenté,
le point de détection coïncide avec le point focal (F).
[0042] Selon un mode de réalisation particulier, ce moyen détecteur 10 comprend un doigt
palpeur 12 capable d'être amené au point focal F pour qu'il constitue un obstacle
à l'avancement de l'électrode 2 ou 4, comme clairement visible à la figure 2.
[0043] Selon un mode de réalisation actuellement préféré, ce doigt palpeur 12 est constitué
par la tige d'un vérin 14 dont l'axe de déplacement X-X se trouve dans un plan passant
par le point focal, perpendiculairement à l'axe d'avancement des électrodes Y-Y.
[0044] Selon un mode de réalisation particulier, ce moyen détecteur 10 comprend un dispositif
16 de mesure de la résistance électrique entre le doigt palpeur 12 et l'électrode
(2 ou 4) par la présence de conducteurs électriques appropriés 18, 20, 22. Ce dispositif
de mesure 16 peut comprendre de manière incorporée un élément signalant la variation
de la résistance et peut également transmettre des informations à un moyen de commande
30, pouvant comprendre un calculateur et transmettant des ordres à des moyens d'avancement
des électrodes 2, 4 qui sont prévus pour réaliser un avancement et un retrait des
électrodes de préférence de manière individualisée et indépendante, ce dispositif
d'avancement des électrodes étant de préférence tel que décrit dans les documents
antérieurs des demandeurs FR-86 01380 ou surtout FR-86 06318.
[0045] On comprend ainsi que le moyen détecteur 10 puisse également comprendre un moyen
de détection du contact entre les électrodes. Ici, étant donné que chaque électrode
2, 4 est reliée au dispositif de mesure 16 par un conducteur 20, 22, il suffit de
mesurer la résistance électrique entre les électrodes par ces conducteurs 20, 22 pour
permettre de détecter le contact entre les électrodes, comme cela sera expliqué plus
loin lors des explications du fonctionnement dudit dispositif selon l'invention.
[0046] Avantageusement, on prévoit selon l'invention un moyen 32 de mise à la masse momentanée
de l'électrode positive, par exemple ici l'électrode 2. Pour l'électrode négative,
ce moyen n'est habituellement pas nécessaire étant donné que l'électrode négative
est en permanence mise à la masse. De préférence, ce moyen 32 de mise à la masse momentanée
de l'électrode positive est constitué par un interrupteur 34, avantageusement double
effet pour une position hors circuit et une position de fermeture du circuit pour
la mise à la masse. La position hors circuit est représentée à la figure 4.
[0047] A titre de sécurité, on peut prévoir que ce moyen (32) de mise à la masse momentanée
de l'électrode positive soit réalisée par un contact fonctionnant comme un fusible
qui est détruit en cas de passage d'un courant de voltage élevé. Ceci peut être obtenu
par la mise en place d'un fil très fin 36 entre l'interrupteur 34 et l'électrode positive,
ici l'électrode 2. On peut naturellement prévoir aussi un fusible interposé sur ce
conducteur 36.
[0048] Habituellement, les tiges de vérin sont isolées du corps du vérin.
[0049] De ce fait, pour assurer un contact électrique entre la tige 12 et le corps 13 du
vérin 14, on peut prévoir un contact électrique 40 par exemple fixé sur le corps 13
du vérin 14 et venant prendre un appui glissant contre la tige 12. Il peut s'agir
d'une simple lamelle métallique.
[0050] Une variante de mise en contact électrique de la tige du vérin 12 avec le corps 13
de vérin 14, chacun étant naturellement électroconducteur, est de prévoir un joint
en silicone conducteur 42 autour du piston 12a solidaire de la tige 12.
[0051] On peut également prévoir un contact 44 de position du piston 12a du vérin 14 en
position retirée, donc à l'arrière ou à la base du corps 13 du vérin 14, comme représenté
à la figure 3. On peut commprendre de ce qui précède, que ce dispositif selon l'invention
permet la mise en oeuvre du procédé de détection et de correction de la position des
électrodes précédemment décrit.
[0052] En effet :
Au départ, on dispose au point focal F la tige 12 du vérin 14 qui constitue une partie
intégrante du moyen détecteur 10 en agissant sur le vérin 14 qui peut par exemple
être un vérin pneumatique. Habituellement, les électrodes 2, 4 seront situées de part
et d'autre de la tige 12, comme représenté à la figure 2.
[0053] Ensuite, on procède à l'avancement d'une électrode, par exemple ici l'électrode 4,
jusqu'à ce qu'elle vienne en contact avec la tige 12 faisant partie intégrante du
moyen détecteur 10, disposé au point focal F.
[0054] On détecte alors la présence de l'électrode, ici 4, au point focal F, c'est-à-dire
en fait au contact de la tige 12. Pour ce faire, on mesure la résistance entre la
tige 12 et l'électrode, ici 4, c'est-à-dire en fait la résistance depuis le dispositif
de mesure 16 dans le circuit électrique conducteur 18-corps de vérin 13-tige de vérin
12-électrode 4-conducteur 22.
[0055] Lorsque l'électrode, ici 4, vient au contact de la tige 12, la résistance chute brutalement.
[0056] Ayant détecté cette chute brutale de résistance, on procède alors à un retrait de
l'électrode, ici 4, de la distance d prédéterminée pour une position correcte de l'électrode
4 relativement au foyer F.
[0057] On procède de même avec l'autre électrode ou les autres électrodes.
[0058] Ici, l'électrode 2 étant l'électrode positive, pour procéder à ces opérations, on
met tout d'abord l'électrode positive à la masse en fermant l'interrupteur 34. On
détecte ensuite la résistance dans le circuit conducteur 20-électrode 2-tige 12-corps
13 de vérin-conducteur 18 et on détecte de la même manière la chute de cette résistance
lors d'un contact de l'électrode 2 avec la tige 12 avant de procéder à un retrait
de cette électrode 2 de la même distance prédéterminée (d).
[0059] Les dispositifs de mesure de résistance 16 sont bien connus à l'homme de l'art et
n'ont pas besoin d'être explicités ici. Il peut s'agir d'un simple ohmmètre.
[0060] Naturellement, après la mesure, l'interrupteur 34 est à nouveau mis en position ouverte,
hors circuit, représenté à la figure 4.
[0061] On conçoit que avec le procédé et le dispositif selon l'invention on peut détecter
et corriger la position des électrodes, d'une manière parfaite.
[0062] On observera que ce procédé et ce dispositif se prêtent bien à une automatisation
complète car lorsqu'il n'y a pas contact entre l'électrode que l'on contrôle et la
tige 12 du moyen détecteur 10, on peut donner une valeur numérique 0 et lorsqu'il
y a contact et que la résistance chute brutalement, on peut donner la valeur numérique
1, ce qui permet un traitement informatique de ces données.
[0063] Par ailleurs, si l'on suppose que le vérin 14 tombe en panne, et que la tige 12 n'est
pas avancée, alors lors de l'avancement d'une électrode, celle-ci va finir par aller
toucher l'autre électrode. Ce défaut pourrait être détecté par la détection du contact
entre les deux électrodes, grâce encore au dispositif de mesure 16 en détectant la
résistance par l'intermédiaire des conducteurs 20 et 22, relié aux électrodes 2 et
4.
[0064] Dans le cas où le vérin ne revient pas à sa position de retrait initiale, ce défaut
peut être détecté par l'absence de contact entre le piston 12a de la tige 12 et le
contact 44. On comprend que cette sécurité est impérative et doit être fiable car
il est indispensable de retirer la tige 12 du point focal F pour une génération correcte
des ondes de choc au point focal F.
[0065] D'autre part, il est également essentiel que le moyen 32 de mise à la masse momentanée
de l'électrode positive, ici 2, soit en position ouverte, hors circuit, de manière
à ne pas dériver le courant électrique alimentant l'électrode positive 2, depuis le
condensateur 50, avec présence avantageuse d'un moyen de décharge 52 type "Spark-gap"
bien connu à l'homme du métier. Pour ce cas extrême, on prévoit, à titre de sécurité,
soit que le fil conducteur 36 entre l'électrode positive 2 et le moyen 32 de mise
à la masse soit très fin et soit détruit en cas de passage d'un courant de voltage
élevé, soit la présence d'un fusible jouant le même rôle.
[0066] Enfin, dans le cas où à l'origine, les électrodes sont trop décentrées et que la
tige 12 ne peut pas avancer jusqu'au point focal F, où s'y trouve déjà une électrode,
alors on détecte un contact et il y a lieu de faire reculer l'électrode. On se retrouve
ensuite au cas classique représenté à la figure 2.
[0067] On conçoit ainsi que l'invention comprend tous les moyens constituant des équivalents
techniques des moyens décrits et représentés ainsi que leurs diverses combinaisons.
1. Procédé de détection et de correction de la position d'électrodes (2,4), notamment
utilisées dans des appareils de génération d'ondes de choc, lesdites électrodes (2,4)
devant être disposées à une distance prédéterminée (d) et symétriquement à un point
(F) précis de l'espace où est prévue la génération d'une décharge ou arc électrique
entre les électrodes, dit point focal, caractérisé en ce que :
- on dispose à un point prédéterminé de l'espace, dit point de détection, situé
soit au point focal (F), soit sur le trajet du mouvement des électrodes, un moyen
détecteur capable de détecter la présence d'une électrode (2 ou 4) audit point de
détection ;
- on procède à l'avancement d'une électrode (2 ou 4) jusqu'à ce qu'elle vienne
en contact avec ledit moyen détecteur disposé audit point de détection ;
- on détecte la présence de l'électrode (2 ou 4) audit point de détection ;
- on procède à un retrait de l'électrode (2 ou 4) jusqu'à l'obtention d'un positionnement
de celle-ci à ladite distance prédéterminée (d) ;
- on procède de la même manière avec l'autre électrode ou les autres électrodes
;
- on retire ledit moyen détecteur (10) dudit point de détection ;
ce qui permet de corriger à volonté la position des électrodes, qu'elles soient neuves
ou usées après un certain nombre de décharges.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen détecteur (10)
comprend un doigt palpeur (12) que l'on amène au point de détection, de préférence
le point focal (F), pour qu'il constitue un obstacle à l'avancement de chaque électrode
(2 ou 4).
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le doigt palpeur (2) est
constitué par la tige d'un vérin (14) dont l'axe de déplacement se trouve dans un
plan passant par le point de détection (F), perpendiculaire à l'axe d'avancement (Y-Y)
des électrodes (2,4).
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen détecteur précité
comprend un faisceau lumineux ou un faisceau d'ondes électromagnétiques passant par
le point de détection (F) perpendiculairement à l'axe d'avancement des électrodes.
5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'on détecte la
présence de l'électrode (2 ou 4) au point de détection (F) en détectant la variation
de la résistance entre le moyen détecteur (10) et l'électrode (2 ou 4) mise à la masse
au moins momentanément.
6. Dispositif de détection et de correction de la position d'électrodes, notamment
utilisé dans des appareils de génération d'ondes de choc, lesdites électrodes (2 ou
4) devant être disposées à une distance prédéterminée (d), symétriquement à un point
(F) précis de l'espace où est prévue la génération d'une décharge ou arc électrique
entre lesdites électrodes, des moyens (30) d'avancement des électrodes étant prévues
pour réaliser un avancement et un retrait de celles-ci, de préférence de manière individualisée
et indépendante, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen détecteur (10) monté déplaçable
dans ledit dispositif de manière à être disposé à un point prédéterminé de l'espace,
dit point de détection, situé soit au point focal, soit sur le trajet du mouvement
d'avancement ou de retrait des électrodes et capable d'y détecter la présence d'une
électrode (2 ou 4).
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le moyen détecteur (10)
précité comprend un doigt palpeur (12) capable d'être amené au point de détection
(F) pour qu'il constitue un obstacle à l'avancement de l'électrode (2 ou 4).
8. Dispositif selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que le doigt palpeur
(12) est constitué par une tige d'un vérin (14 ) dont l'axe de déplacement se trouve
dans un plan passant par le point de détection (F), perpendiculairement à l'axe d'avancement
(Y-Y) des électrodes.
9. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que le moyen
détecteur précité (10) comprend un dispositif de mesure (16) de la résistance éléctrique
entre le doigt palpeur (12) et l'électrode (2 ou 4) ; et un élément signalant la variation
de cette résistance.
10. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend
un moyen (32) de mise à la masse momentanée de l'électrode positive (2).
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le moyen (32) de mise
à la masse momentanée de l'électrode positive est un interrupteur (34), avantageusement
à double effets.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'interrupteur (34)
est relié à l'électrode (2) par un fil très fin ou un fusible qui est détruit en cas
de passage d'un courant de voltage élevé
13. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend
un moyen de détection du contact mécanique entre les électrodes (2, 4).
14. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend
un contact (44) de position d'un piston (12a) du vérin (14) en position retirée ou
rétractée.
15. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 14, caractérisé en ce que la tige
(12) du vérin (14) est en contact électrique avec le corps (13) du vérin (14).
16. Appareil générateur d'ondes de choc caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins
un dispositif tel que défini à l'une quelconque des revendications 6 à 15.