(19)
(11) EP 0 287 424 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
19.10.1988  Bulletin  1988/42

(21) Numéro de dépôt: 88400783.2

(22) Date de dépôt:  31.03.1988
(51) Int. Cl.4E04F 13/08, E04B 5/57
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 06.04.1987 FR 8704813

(71) Demandeur: EFISOL
F-75116 Paris (FR)

(72) Inventeurs:
  • Gosselin, Gérard
    F-78830 Bonnelles (FR)
  • Debonne, Jean-François
    F-94190 Villeneuve Saint Georges (FR)

(74) Mandataire: Hirsch, Marc-Roger 
Cabinet Hirsch 34 rue de Bassano
75008 Paris
75008 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Pattes de fixation pour panneaux rigides, application desdites pattes et structures ainsi réalisées


    (57) Patte de fixation pour la pose mécanique de panneaux rigides sur une ossature comportant des éléments supports espacés les uns des autres.
    Cette patte de fixation consiste en une pièce (1) monobloc comportant une tige plane (2) de fixation, destinée à être fixée aux éléments supports de l'ossature, et une platine (3) d'appui des panneaux prolongeant la tige de fixation et formant un angle sensiblement droit avec cette dernière, ladite platine étant pourvue de perforations (7) sur au moins la plus grande partie de sa surface, dont le diamètre et l'espacement sont spécifiques.
    La patte de fixation précitée est utilisable en particulier pour la pose de panneaux isolants sur une ossature et tout spécialement pour la fixation de doublage isolant sur une ossature du type charpente de toiture.




    Description


    [0001] La présente invention se rapporte à une patte de fixation d'au moins un panneau sur des éléments de supports formant une ossature, comportant une tige plane de fixation perforée destinée à être fixée sur un des éléments de support, ainsi qu'une platine perforée d'appui du panneau à fixer.

    [0002] L'invention a en fait trait à une patte de fixation utilisable pour la pose mécanique de panneaux rigides, notamment de panneaux isolants et en particulier de dou­blages isolants du type "isolant/plaque de parement", sur une ossature comportant des éléments supports espacés les uns des autres. Elle se rapporte encore à une méthode de pose desdits panneaux sur l'ossature en faisant appel aux pattes de fixation suivant l'invention et concerne également la structure obtenue constituée des panneaux fixés sur l'ossature au moyen desdites pattes de fixation.

    [0003] Les panneaux rigides qui consistent en une plaque d'un isolant en une mousse rigide d'une matière plastique, notamment polyuréthanne ou polyisocyanurate, dont chacune des faces est revêtue d'une feuille mince de parement ou encore qui sont formés d'une telle plaque d'isolant sur au moins l'une des faces de laquelle est collée une plaque épaisse de parement, par exemple plaque de plâtre cartonnée ou fibrée ou encore plaque de contreplaqué, trouvent actuel­lement une utilisation pour l'isolation thermique des cloisonnements verticaux de bâtiments individuels ou collec­tifs ainsi que des sous-faces de toitures et de planchers de tels bâtiments.

    [0004] Ces panneaux isolants sont posés soit par collage sur maçonnerie continue ou encore par fixation mécanique sur ossature lorsque le collage n'est pas possible, comme c'est en particulier le cas pour l'isolation des combles ou des murs anciens en mauvais état.

    [0005] Lorsque la structure à isoler au moyen des panneaux isolants rigides consiste en un mur, une cloison ou toute autre paroi, l'ossature utilisée pour la pose desdits panneaux peut être constituée soit par des tasseaux en bois ou encore par des rails métalliques, qui sont fixés mécaniquement à ladite structure. Dans le cas de pose des panneaux rigides en sous-face d'une toiture, les chevrons ou les fermettes de la charpente de la toiture sont directement utilisés pour constituer les éléments de l'ossature sur laquelle sont fixés mécaniquement les panneaux.

    [0006] La fixation mécanique des panneaux isolants rigides à l'ossature est généralement réalisée au moyen de vis, qui sont vissées dans les éléments de l'ossature, sur lesquels sont appliqués les panneaux, depuis la face apparente desdits panneaux.

    [0007] Un inconvénient de ce mode de pose des panneaux rigides sur l'ossature réside dans la difficulté de réaliser une mise de niveau correcte des surfaces d'appui des élé­ments de l'ossature, sur lesquelles reposent les panneaux, pour obtenir une planéité satisfaisante de la surface formée par les faces apparentes des panneaux posés en juxtaposition sur l'ossature.

    [0008] L'invention propose une patte de fixation perfec­tionnée pour la pose de panneaux rigides sur une ossature comportant des éléments supports espacés les uns des autres, qui permet de pallier l'inconvénient précité rencontré au cours de la pose des panneaux en s'affranchissant des pro­blèmes résultant du fait que les surfaces d'appui des éléments supports de l'ossature ne sont pas correctement de niveau.

    [0009] La patte de fixation suivant l'invention se carac­térise en ce que la platine est pourvue sur au moins la majeure partie de sa surface, d'une pluralité de perfora­tions disposées et dimensionnées de façon telle que toute vis de fixation vissée en aveugle dans le panneau à fixer pénètre dans l'une desdites perforations et, après vissage reste solidaire de la platine.

    [0010] Avantageusement les perforations ménagées dans la platine ont un diamètre allant de 1 à 1,5 mm. En outre, les axes de deux perforations adjacentes quelconques sont séparés par une distance comprise entre 1,3 et 2,5 fois le diamètre des perforations.

    [0011] La platine a de préférence la forme d'un rectangle ou d'un carré et peut comporter un rebord sur chacun de ses bords longitudinaux, ledit rebord étant dirigé du même côté que la tige de fixation par rapport au plan de la platine.

    [0012] Ladite tige de fixation présente une longueur suf­fisante pour absorber les différences de planéité des éléments supports de l'ossature et permettre ainsi par un positionnement convenable, réalisé par exemple à l'aide d'un cordeau, une bonne planéité des panneaux en place, en appui sur les platines, sur des éléments supports non plans et mal alignés. La tige de fixation peut avoir même largeur que la platine, mais elle peut aussi être constituée de plusieurs zones dont les largeurs décroissent d'une zone à la suivante en s'éloignant de la platine.

    [0013] La tige de fixation peut être non prépercée, sa fixation aux éléments supports de l'ossature étant alors réalisée par clouage ou vissage à l'aide de vis autotarau­deuse. Il est cependant avantageux que la tige de fixation soit pourvue de trous pour le passage d'organes de fixation, par exemple clous ou vis, de la tige aux éléments supports de l'ossature. De préférence, les trous de fixation, dont est pourvue la tige de fixation, sont disposés suivant trois rangées, à savoir une rangée centrale et deux rangées extrêmes situées de part et d'autre de la rangée centrale, de telle sorte que les trous de chaque rangée soient centrés sur un même axe sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la patte de fixation, les deux rangées extrêmes de trous étant symétriques par rapport audit axe longitudinal tandis que la rangée centrale de trous a son axe coincidant avec l'axe longitudinal de la patte de fixation et se trouve décalée vers l'extrémité libre de la tige de fixation de manière à obtenir, pour la tige de fixation, trois points de fixation en triangle, qui empêchent ladite tige de bouger et/ou de tourner lors de la fixation de l'isolant sur la platine.

    [0014] La patte de fixation peut comporter des nervures ou bossages de raidissement, dont chacun est disposé sensi­blement parallèlement à l'axe longitudinal de la patte de fixation et s'étend pour partie sur la tige de fixation et pour partie sur la platine. En particulier les nervures ou bossages de raidissement se présentent sous la forme d'em­preintes allongées qui sont produites dans la patte de fixation suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal de cette dernière.

    [0015] La matière constituant la patte de fixation peut être choisie parmi les diverses matières qui, dans l'épais­seur considérée, sont suffisamment rigides pour supporter sans déformation sensible les panneaux appliqués sur la platine et qui permettent également le vissage des vis de fixation des panneaux. Avantageusement la patte de fixation peut être en un métal tel que l'acier ou l'aluminium ou encore en une matière thermoplastique ou thermodurcissable comme, par exemple, le PVC ou un polyester, la préférence allant à l'acier et en particulier à l'acier galvanisé.

    [0016] A titre d'exemple, la patte de fixation suivant l'invention peut comporter une tige de fixation ayant une longueur allant de 100 mm à 400 mm et une largeur de 30 mm à 100 mm et une platine carrée ou rectangulaire dont la dimen­sion transversale correspond à la largeur de la tige de fixation, l'épaisseur de ladite patte allant selon le matériau utilisé de 0,5 à 6 mm et de préférence de 0,7 à 1,5 mm, notamment dans le cas de l'acier.

    [0017] La patte de fixation suivant l'invention peut être fabriquée par toute méthode appropriée. On peut, par exem­ple, partir d'une plaque en la matière appropriée ayant l'épaisseur voulue et comportant, le long d'un bord longitu­dinal de la plaque, une zone ayant une largeur correspondant à la longueur de la platine de la patte de fixation et présentant le cas échéant sur toute sa surface des perfo­rations dont le diamètre et l'espacement sont tels que définis précédemment, et découper dans cette plaque, par estampage, des ébauches ayant la forme développée sur un plan de la patte de fixation en opérant de telle sorte que l'axe longitudinal des ébauches soit perpendiculaire au bord longitudinal de la plaque et que la partie de l'ébauche devant correspondre à la platine de la patte de fixation soit prise dans la zone de la plaque qui est pourvue de perforations, puis soumettre lesdites ébauches à un pliage suivant une direction transversale pour amener la partie de l'ébauche destinée à former la platine à faire un angle sensiblement égal à 90° avec la partie de l'ébauche destinée à former la tige de fixation.

    [0018] Comme indiqué précédemment, les pattes de fixation suivant l'invention sont utilisables pour effectuer la pose de panneaux rigides surune ossature portant des éléments supports espacés les uns des autres et présentant chacun une surface support, lesdits éléments supports étant disposés de telle sorte que leurs surfaces supports soient sensiblement parallèles entre elles et perpendiculaires au plan défini par les faces des panneaux posés. Pour réaliser une telle pose, on fixe lesdites pattes de fixation aux éléments supports de l'ossature, tiges de fixation appliquées sur les surfaces supports desdits éléments, de telle sorte que les platines des pattes débordent des éléments supports et soient situées sensiblement dans un même plan et que ces platines soient disposées en rangées pour lesquelles les platines d'une même rangée ont même axe longitudinal, cet axe constituant l'axe de ladite rangée, et la distance entre deux rangées consécutives quelconques est contenue un nombre entier de fois dans la largeur des panneaux à poser, et l'on solidarise ensuite les panneaux aux pattes de fixation en appliquant lesdits panneaux, face interne tournée vers l'osssature, sur les platines de telle sorte que les axes longitudinaux des panneaux soient parallèles aux axes desdites rangées de platines et que le bord longitudinal commun à deux panneaux adjacents quelconques soit sensi­blement confondu avec l'axe d'une rangée de platinées et en fixant chaque panneau sur les platines sur lesquelles il prend appui au moyen de vis qui sont vissées en aveugle dans les platines depuis la face apparente du panneau.

    [0019] Les pattes de fixation suivant l'invention permet­tent la pose mécanique des divers types de panneaux rigides sur une ossature formée d'éléments supports espacés les uns des autres et montés sur un support comme, par exemple, un mur, une cloison ou tout autre type de paroi ou encore sur une ossature constituée par la charpente d'une toiture dont les chevrons ou les fermettes forment les éléments supports. Lesdites pattes de fixation sont notamment utilisables pour poser, sur les ossatures précitées, des panneaux isolants rigides, qui sont en une matière plastique alvéolaire ayant une résistance à la compression suffisante pour ne pas être pénétrée par les platines lors de la fixation, notamment mousse rigide de polyuréthanne, mousse de polyisocyanurate, mousse phénolique, mousse de PVC, polystyrène expansé extrudé, ou encore polystyrène expansé moulé de forte densité, et dont chacune des faces peut être revêtue d'une feuille mince de parement ou encore des doublages "isolant/plaque de parement" qui sont formés d'une plaque d'un isolant tel que précité sur au moins l'une des faces de laquelle est collée une plaque épaisse de parement, par exemple une plaque de plâtre cartonnée ou fibrée, une plaque de contreplaqué ou de particules dérivées du bois ou encore une plaque de type fibragglo ou du type amiante/ciment. Les pattes de fixation suivant l'invention conviennent tout spécialement pour la pose de doublages "isolant/plaque de parement" sur une ossature du type charpente de toiture.

    [0020] D'autres caractéristiques et avantages de l'inven­tion apparaîtront à la lecture de la description suivante de l'une de ses formes de réalisation donnée à titre d'exemple non limitatif en référence au dessin annexé, sur lequel la figure 1 donne une vue en perspective d'une patte de fixa­tion suivant l'invention et la figure 2 représente schéma­tiquement le montage d'un doublage isolant sur une charpente en utilisant des pattes de fixation telles que celle de la figure 1.

    [0021] En se référant à la figure 1, la patte de fixation, désignée globalement par la référence 1, comporte une tige 2 de fixation prolongée par une platine 3, qui fait un angle sensiblement droit avec la tige de fixation. La platine 3, qui a par exemple la forme d'un rectangle, présente sur chacun de ses bords longitudinaux 4,5 un rebord, tel que 6 associé au bord 4, dirigé du même côté que la tige de fixation par rapport au plan de la platine. Ladite platine 3 comporte sensiblement sur toute sa surface des perforations 7 disposées aux intersections d'un quadrillage fictif dont les axes sont parallèles l'un à l'axe longitudinal 8 de la patte de fixation et l'autre au bord transversal 9 de la platine. Le diamètre et l'espacement des perforations 7 sont tels qu'une vis de fixation du panneau arrivant en aveugle au contact de la platine pénètre toujours dans une perforation de cette dernière et après vissage reste solidaire de la platine. La tige de fixation 2 de la patte de fixation est plane et présente trois zones 10, 11 et 12, dont la largeur va décroissant d'une zone à l'autre depuis la zone 10, faisant corps avec la platine et ayant une largeur égale à la dimension transversale de la platine, jusqu'à la zone 12 formant la partie terminale de la tige de fixation. Ladite tige de fixation est pourvue de trois rangées de trous de fixation, à savoir une rangée centrale 13 et deux rangées extrêmes 14 et 15 disposées de part et d'autre de la rangée centrale.
    Les trous de la rangée centrale 13 sont centrés sur l'axe longitudinal 8 de la patte de fixation tandis que les trous de chaque rangée extrême sont centrés sur un axe, 16 pour la rangée 14 et 17 pour la rangée 15, lesdits axes 16 et 17 étant symétriques par rapport à l'axe longitudinal 8 et parallèles à ce dernier. Les trous de fixation de la rangée centrale 14 sont décalés vers l'extrémité 22 de la tige de fixation de manière à obtenir trois points de fixation en triangle pour la tige de fixation, ce qui permet de prévenir tout mouvement indésirable de la tige de fixation lors de la pose d'un panneau sur la platine. La patte de fixation 1 comporte encore quatre nervures de raidissement 18 à 21, qui se présentent sous la forme d'empreintes allongées pro­ duites, par exemple par estampage, dans la patte de fixation suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal 8 de ladite patte et s'étendent pour partie sur la platine et pour partie sur la tige de fixation, lesdites nervures étant associées en paires de telle sorte que les nervures d'une même paire, à savoir 18 et 19 ou 20 et 21, soient symé­triques par rapport à l'axe longitudinal 8 de la patte de fixation. Les nervures symétriques 18 et 19 sont disposées chacune entre un bord longitudinal, respectivement 4, 5, de la platine et la rangée de trous de fixation, respectivement 14, 15, située du même côté sur la tige de fixation, tandis que les nervures symétriques 20 et 21 sont situées entre l'axe longitudinal 8 de la patte de fixation et l'une, respectivement 14, 15, des rangées de trous de fixation extrêmes.

    [0022] A titre d'illustration, la patte de fixation suivant la figure 1 peut être une pièce en acier, notamment en acier galvanisé, d'épaisseur 1mm environ, dont la tige de fixation 2 à 200mm environ de long et 50mm dans sa plus grande largeur (zone 10) et la platine 3 se présente sous la forme d'un rectangle de 50mm en direction transversale et 40mm suivant l'axe longitudinal 8, ladite platine étant pourvue de perforations de diamètre et d'entraxe égaux respecti­vement à 1,3 mm et 2,6 mm.

    [0023] En se référant à la figure 2, des doublages isolants consistant en panneaux 23 parallélépipédiques, qui ont chacun 3 mètres de long, 1,2 mètre de large et 100mm d'épais­seur et sont constitués d'une plaque 24 de mousse rigide de polyuréthanne de 90mm d'épaisseur sur l'une des faces de laquelle est collée une plaque 25 de plâtre cartonée de 10mm d'épaisseur, sont fixés aux chevrons 26 d'une charpente, qui sont distants par exemple de 800mm environ, en faisant appel à des pattes de fixation telles que celle décrite en réfé­rence à la figure 1. Tout d'abord on fixe les pattes de fixation telles que 1 aux chevrons 26 en appliquant la tige de fixation 2 de chaque patte, côté face interne, contre la surface support 27 du chevron et en solidarisant ladite tige au chevron au moyen de vis ou de clous passant dans les trous appropriés, respectivement 13, 14 et 15, qu'elle comporte, de telle sorte que les points de fixation résul­tant soient disposés en triangle. La fixation des pattes de fixation aux chevrons est réalisée de façon que les platines 3 desdites pattes débordent des surfaces supports 27 des chevrons et soient situées sensiblement dans un même plan et que ces platines soient disposées en rangées pour lesquelles les platines d'une même rangée ont même axe longitudinal, par exemple 31a ou 31b, cet axe constituant l'axe de ladite rangée, et la distance entre les axes, par exemple 31a et 31b, de deux rangées consécutives quelconques de pattes de fixation est la moitié de la largeur du panneau. Le position­nement des pattes de fixation de chaque rangée peut être réalisé par exemple à l'aide d'un cordeau. On solidarise ensuite les panneaux 23 aux pattes de fixation, face interne 32 de chaque panneau tournée vers les chevrons 26, en appliquant lesdits panneaux sur les platines 4 des pattes de fixation de telle sorte que les axes longitudinaux 33 des panneaux soient parallèles aux axes, par exemple 31b, des rangées de platines et que chacun des bords longitudinaux 34, 35 de chaque panneau soit sensiblement confondu avec l'axe, par exemple 31b pour le bord 34, d'une rangée de platines et en fixant chaque panneau sur les platines sur lesquelles il prend appui, par exemple platines extrêmes telles que 1b et 1c et platine intermédiaire telle que 1d, au moyen de vis telles que 36, qui sont vissées en aveugle dans les platines depuis la face apparente 37 du panneau.

    [0024] La jonction transversale 38 entre deux panneaux 23 placés bout à bout peut être réalisée soit au niveau d'un chevron 26 ou entre deux chevrons. Pour une jonction au niveau d'un chevron, on peut utiliser les platines des pattes de fixation fixées au chevron en faisant reposer la partie extrême 23a de l'un des panneaux sur une partie seulement de chaque platine associée, par exemple sur les trois-quarts de la platine, et en appuyant la partie extrême 23b de l'autre panneau sur la partie restante de la platine. On peut également remplacer chaque patte de fixation du chevron au niveau de la ligne de jonction 38 par deux pattes de fixation disposées symétriquement par rapport à ladite ligne de jonction de manière que la partie extrême 23a de l'un des panneaux repose sur une platine tandis que la partie extrême 23b de l'autre panneau prend appui sur la platine de la patte symétrique. Pour une jonction entre deux chevrons 26, on peut faire appel à des lattes en bois, montées entre les platines des pattes de chaque rangée fixées sur ces chevrons, pour servir de support aux parties extrêmes bout à bout des panneaux.

    [0025] Pour aider à positionner le vissage en aveugle, une ligne pointillée peut être tracée sur la face apparente 37 de chaque panneau 23 suivant l'axe longitudinal 33 dudit panneau comme repère de positionnement des pattes cachées.

    [0026] Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits en référence au dessin annexé, mais elle en couvre au contraire les diverses variantes accessi­bles à l'homme de métier en restant dans le cadre de l'inven­tion. En particulier, la patte de fixation peut avoir des dimensions différentes de celles données ci-dessus aux fins d'illustration sans pour autant sortir du cadre de l'invention.


    Revendications

    1 - Patte de fixation d'au moins un panneau sur des éléments de supports formant une ossature, comportant une tige plane de fixation (2) perforée destinée à être fixée sur un des éléments de support, ainsi qu'une platine perforée d'appui (3) du panneau à fixer,caractérisée en ce que la platine (3) est pourvue sur au moins la majeure partie de sa surface, d'une pluralité de perfo­rations (7) disposées et dimensionnées de façon telle que toute vis de fixation vissée en aveugle dans le panneau à fixer pénètre dans l'une desdites perfora­tions et, après vissage reste solidaire de la platine.
     
    2 - Patte de fixation selon la revendication 1, caractéri­sée en ce que la tige et la platine font entre elles un angle sensiblement égal à 90°.
     
    3 - Patte de fixation selon la revendication 2, caractéri­sée en ce que les perforations (7) de la platine (3) ont un diamètre allant de 1 à 1,5 mm.
     
    4 - Patte de fixation selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que les axes de deux perforations (7) adjacentes quelconques sont séparés par une dis­tance comprise entre 1,3 et 2,5 fois le diamètre des perforations.
     
    5 - Patte de fixation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la tige de fixation (2) est pourvue de trous (13, 14, 15) pour le passage d'organes de fixation de ladite tige aux éléments supports de l'ossature.
     
    6 - Patte de fixation selon la revendication 5, caractéri­sée en ce que les trous de fixation, dont est pourvue la tige de fixation (2), sont disposés suivant trois rangées, à savoir une rangée centrale (13) et deux rangées extrêmes (14, 15) situées de part et d'autre de la rangée centrale, de telle sorte que les trous de chaque rangée soient centrés sur un même axe sensi­blement parallèle à l'axe longitudinal (8) de la patte de fixation, les deux rangées extrêmes (14, 15) de trous étant symétriques par rapport audit axe longitudinal tandis que la rangée centrale de trous à son axe coincidant avec l'axe longitudinal de la patte de fixation et se trouve décalée vers l'extrémité (22) de la tige de fixation (2) de manière à obtenir, pour la tige de fixation, trois points de fixation en triangle.
     
    7 - Patte de fixation selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comporte des nervures ou des bossages (18, 19, 20, 21) de raidissement, dont chacun est disposé sensiblement parallèlement à l'axe longitu­dinal de la patte de fixation et s'étend pour partie sur la tige de fixation (2) et pour partie sur la platine (3).
     
    8 - Patte de fixation selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les bords (4,5) de la platine (3), qui sont parallèles à l'axe longitudinal (8) de la patte de fixation, sont pourvus chacun d'un rebord (6) dirigé du même côté que la tige de fixation (2) par rapport au plan de la platine.
     
    9 - Patte de fixation selon l'une des revendication 1 à 8, caractérisée en ce que le matériau la constituant est un métal tel qu'aluminium ou acier, notamment acier galvanisé, ou une matière thermoplastique telle que PVC.
     
    10 - Méthode de pose de panneaux rigides sur une ossature portant des éléments supports espacés les uns des autres et présentant chacun une surface support, lesdits éléments étant disposés de telle sorte que les surfaces supports soient sensiblement parallèles entre elles et perpendiculaires au plan défini par les faces des panneaux posés, en utilisant des pattes de fixation suivant l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que l'on fixe lesdites pattes de fixation aux éléments supports de l'ossature, tiges de fixation appliquées sur les surfaces supports desdits éléments, de telle sorte que les platines des pattes débordent desdits éléments et soient situées dans un même plan et que ces platines soient disposées en rangées pour lesquelles les platines d'une même rangée ont même axe longitudinal, cet axe constituant l'axe de ladite rangée, et la distance entre deux rangées consécutives quelconques est contenue un nombre entier de fois dans la largeur du panneau, et l'on solidarise les panneaux auxdites pattes de fixation en appliquant lesdits panneaux, face interne tournée vers l'ossature, sur les platines de telle sorte que les axes longitudinaux des panneaux soient parallèles aux axes desdites rangées de platines et que le bord longitudinal commun de deux panneaux adjacents quelconques soit sensiblement confondu avec l'axe d'une rangée de platines et en fixant chaque panneau sur les platines sur lesquelles il prend appui au moyen de vis qui sont vissées en aveugle dans les platines depuis la face apparente du panneau.
     
    11 - Structures constituées de panneaux rigides fixés sur une ossature comportant des éléments supports espacés les uns des autres, au moyen de pattes de fixation suivant l'une des revendications 1 à 9, lesdites structures étant obtenues par la méthode de pose selon la revendication 10.
     
    12 - Structures selon la revendication 11, caractérisées en ce que les panneaux rigides sont des panneaux isolants et plus particulièrement des doublages isolants du type "isolant/plaque de parement".
     
    13 - Structures selon la revendication 11 ou 12, caractéri­sées en ce que l'ossature consiste en une charpente de toiture dont les chevrons constituent les éléments supports.
     




    Dessins










    Rapport de recherche