(19)
(11) EP 0 287 508 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
19.10.1988  Bulletin  1988/42

(21) Numéro de dépôt: 88810173.0

(22) Date de dépôt:  18.03.1988
(51) Int. Cl.4A43B 5/04, A43C 11/00
(84) Etats contractants désignés:
AT CH DE FR IT LI SE

(30) Priorité: 17.04.1987 US 44785

(71) Demandeur: LANGE INTERNATIONAL S.A.
CH-1700 Fribourg (CH)

(72) Inventeur:
  • Dodge, David
    Shelburne Vermont 05482 (US)

(74) Mandataire: Meylan, Robert Maurice et al
c/o BUGNION S.A. 10, route de Florissant Case Postale 375
CH-1211 Genève 12 - Champel
CH-1211 Genève 12 - Champel (CH)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Chaussure de ski à fermeture automatique


    (57) La chaussure est munie d'un dispositif de fermeture (8) de la tige en deux parties, mis en action automatique­ment par la flexion de la partie antérieure de la tige vers l'avant. Le dispositif (8) comprend essentielle­ment deux jeux de poulies (19, 20, 28, 29) constituant un moufle pour deux câbles (22, 23). Les deux jeux de poulies sont montés de telle sorte qu'ils s'écartent l'un de l'autre lors de la flexion de la tige vers l'avant. Le moufle a pour effet de multiplier cet écar­tement pour assurer la fermeture de la manchette. Le serrage est limité par l'écartement limité des deux jeux de poulies, grâce à un guidage adéquat (24, 24a) du jeu de poulies mobiles (28, 29).




    Description


    [0001] La présente invention a pour objet une chaussure de ski à coque du type à ouverture arrière comprenant un bas de coque rigide, une tige articulée sur ce bas de coque constitué d'une partie antérieure et d'une partie postérieure toutes deux articulées et des moyens de fermeture de cette tige mis en action automatiquement par la flexion de la partie antérieure de la tige vers l'avant.

    [0002] Une chaussure de ce type est décrite dans le document FR-A-2 540 359. Dans cette chaussure, la partie posté­rieure de la tige articulée vient s'accrocher, en position ouverte, basculée en arrière, sur un cran du bas de coque, en tendant un ressort. Une flexion de la partie antérieure de la tige a pour effet de libérer la partie postérieure qui se referme sur la partie antérieure sous l'effet du ressort.

    [0003] On connaît d'autre part une autre chaussure à fermeture automatique dans laquelle la fermeture automatiquement d'un capot arrière est assuré par un mécanisme actionné par une semelle intérieure lorsque l'utilisateur exerce une pression sur cette semelle intérieure (JP-A-57-86 301).

    [0004] Dans ces exécutions antérieures, le capot arrière est rabattu brusquement sur la cheville. En outre, le sys­tème de fermeture automatique n'assure pas de serrage de la tige.

    [0005] La présente invention se propose de réaliser une fer­meture automatique plus douce et assurant simultanément un serrage de la tige autour de la jambe.

    [0006] Ce résultat est obtenu par les moyens définis à la re­vendication 1.

    [0007] La fermeture de la chaussure selon l'invention s'effec­tue par traction sur des câbles, sans ressort de rappel rabattant brusquement la partie postérieure de la tige. La fermeture peut se faire en douceur au gré de l'uti­lisateur. Il est en outre facile de prévoir à l'arrière de la chaussure un dispositif de réglage de la tension finale des câbles lorsque le dispositif de traction arrive en position de verrouillage.

    [0008] L'utilisation d'un moufle à permis de résoudre le problème résultant de la différence sensible entre le faible déplacement possible de la partie antérieure de la tige et l'important déplacement désiré de la partie postérieure de la tige. L'utilisation d'un moufle permet en effet de multiplier le déplacement de la partie antérieure de la tige.

    [0009] L'utilisation d'un guidage, notamment sous forme de rainures, présentant une partie courbe pour le jeu de poulies mobiles a d'autre part permis de résoudre le problème du travail en flexion de la tige lors de la pratique du ski. Il convenait en effet que la force de serrage de la tige n'augmente pas lors de cette flexion de la tige.

    [0010] En outre, les moyens de verrouillage mutuel automatique des pièces téléscopiques le plus simplement réalisables sous la forme d'un cliquet, se trouvent à l'avant de la chaussure et sont par conséquent d'un accès facile. Il est sans autre possible de prévoir un déverrouillage au moyen d'une pression exercée par l'extrémité d'un bâton de ski.

    [0011] Une fois que l'on dispose de deux pièces téléscopiques, il est en outre possible de prévoir une butée élastique à l'intérieur du dispositif téléscopique ce qui permet de réaliser simultanément l'élasticité de la tige à la flexion. Selon une forme d'exécution, cet élément élas­tique est utilisé simultanément comme organe élastique de rappel d'un cliquet de verrouillage automatique.

    [0012] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la chaussure selon l'invention.

    La figure 1 est une vue schématique de la chaussure en position ouverte.

    La figure 2 est une vue schématique de la même chaussure en position fermée verrouillée.

    La figure 3 est une vue en perspective du dispositif de traction dans la position précédent le verrouillage.

    La figure 4 est une vue de dessous du capot de la pièce tubulaire femelle du dispositif de traction représenté à la figure 3.

    La figure 5 est une vue ouverte du dispositif de traction, c'est-à-dire sans le capot de la pièce femelle.



    [0013] La chaussure représentée à la figure 1 est une chaus­sure en matière synthétique moulée. Elle est constituée d'un bas de coque 1 venu d'une pièce avec la semelle 2, sur lequel est articulée autour de deux rivets opposés 3, une tige en deux parties, soit une partie antérieure 4 et une partie postérieure 5. A l'intérieur de la chaussure est disposé un chausson moelleux 6 dont la tige est également fendue en deux parties pour pouvoir s'ouvrir avec la tige de la chaussure. Au dos de la partie postérieure 5 de la tige, dans la partie supé­rieure de celle-ci, est monté un dispositif d'accro­chage de câble 7 pour l'accrochage des extrémités de deux câbles 22 et 23 passant de chaque côté de la partie postérieure 5 de la tige, dans des guidages, et de chaque côté de la partie antérieure 4 de la tige, également dans des guidages, et dont les autres extré­mités sont attachées à un dispositif téléscopique de traction 8 dont les extrémités sont articulées, d'une part, dans la région supérieure de la partie antérieure 4 de la tige sur un étrier 9 et, d'autre part, sur le bas de coque 1, entre une paire de saillies 10 formées sur le bas de coque pas loin de l'extrémité de la chaussure. Le dispositif d'accrochage des câbles 7 peut être réalisé sous la forme d'un tambour rotatif permet­tant de régler la longueur active des câbles 22 et 23. Un tel dispositif, connu en soi, ne sera pas décrit ici en détail. Il pourra d'ailleurs être remplacé par tout autre dispositif connu de réglage de longueur de câble, par exemple un dispositif à vis et écrou tel qu'utilisé pour les câbles de bicyclette. Le dispositif de trac­tion 8 a pour effet de tirer sur les câbles 22 et 23 lorsqu'on fléchit la partie antérieure 4 de la tige vers l'avant en comprimant le dispositif téléscopique 8. Ce dispositif de traction 8 est conçu de manière à multiplier son raccourcicement de manière à assurer la fermeture de la tige de la chaussure par l'emboîtement des ses parties 4 et 5 comme représenté à la figure 2.

    [0014] Le dispositif de traction téléscopique 8 sera décrit en détail au moyen des figures 3 à 5.

    [0015] La pièce femelle du dispositif de traction téléscopique 8 est constitué d'une plaque 11 essentiellement rectan­gulaire, allongée, articulée entre les saillies de la paire 9 et d'un capot rectangulaire allongé 12 profilé en U, positionné sur la plaque 11, d'une part par un téton 13 situé sur un épaulement 30 de la plaque 11 et d'autre part par une paire de pattes latérales 14 de la plaque 11 s'engageant dans deux encoches 15 et 16 du capot 12. Le capot 12 est fixé à la plaque 11 au moyen d'un écrou 17 vissé à l'extrémité d'un axe 18 fixé per­pendiculairement dans la plaque 11 et portant une pre­mière paire de poulies 19 et 20 coaxiales et de même diamètre. Sur l'axe 18, entre les poulies 19 et 20, est montée une plaquette 21 sur laquelle est attachée l'ex­trémité 22a du câble 22 et sous laquelle est attaché l'extrémité 23a du câble 23. Sur les faces intérieures opposées de la plaque 11 et 4 du capot 12 sont formées deux rainures parallèle 24 et 25 présentant une premiè­re partie rectiligne s'étendant parallèlement au dispo­sitif téléscopique 8, légèrement décalée par rapport à la ligne médiane du dispositif et une partie courbe 24a, respectivement 25a courbée en direction de l'autre côté de sa ligne médiane. Ces rainures 24 et 25 servent au logement et au guidage d'un axe 26 portant une deuxième paire de poulies 28 et 29 coaxiales et de diamètre inférieur au diamètre des poulies 19 et 20. Les deux paires de poulies 19, 20 et 28, 29 constituent deux moufles, respectivement pour le câble 22 et pour le câble 23. Le câble 22, venant de la tige de la chaussure, traverse tout d'abord l'épaulement 30 de la plaque 11, passe ensuite autour de la poulie 20, puis autour de la poulie 28 pour venir s'attacher par son extrémité 22a à la plaquette 21. Le câble 23 traverse 10 l'épaulement 30 de l'autre côté de celui-ci pour venir passer autour de la poulie 19, puis autour de la poulie 29 pour venir s'attacher par son extrémité 23a à la plaquette d'attache 21.

    [0016] La pièce mâle du dispositif de traction télescopique 8 est constituée d'une pièce métallique rectangulaire pro filée en U 31 articulée sur l'étrier 10. L'un des côtés de cette pièce 31 présente un bord 32 replié parallèle­ment à la plaque 11. Sur la majeure partie de sa lon­gueur la largeur de ce bord replié 32 est telle qu'il laisse passer librement l'axe 18 des poulies 19 et 20, mais qu'il vient buter par son extrémité 33, contre l'axe 26 des poulies 28 et 29 lorsque cet axe 26 est dans la partie rectiligne des rainures 24 et 25. Le rebord coudé 32 s'étend donc entre les rainures 24 et 25, dans leurs parties rectilignes, mais seulement dans cette partie rectiligne, de telle sorte que lorsque l'axe 26 des poulies 28 et 29 s'engagent dans les par­ties courbes 24a et 25a des rainures, les poulies 28 et 29 échappent à l'extrémité 33 et que le rebord coudé 32 peut passer à côté des poulies 28 et 29. Le rebord 32 présente un cran 36 servant de butée limitatrice de course à l'axe 18, c'est-à-dire à l'extension du dispo­sitif de traction.

    [0017] L'autre côté de la pièce mâle 31 présente également un rebord 34 coudé parallèlement à la plaque 11, mais il s'étend longitudinalement moins loin que le bord 32, de telle sorte que son extrémité 35 ne vienne pas gêner le déplacement des poulies 28 et 29 dans les parties courbes 24a et 25a des rainures 24 et 25. La longueur du bord 34 est toutefois suffisante pour assurer un guidage satisfaisant des deux pièces télescopiques l'une dans l'autre. Sur une certaine longueur, les bords 32 et 34 forment deux bras parallèles entre lesquels subsiste un espace pour le passage de l'axe 18 des poulies 19 et 20. Une fente correspondante est prévue sur le fond de la pièce 31. A l'extrémité infé­rieure de la pièce mâle 31 est logé un bloc rectangu­laire 37 élastique en caoutchouc ou autre élastomère qui sert de butée élastique de fin de course aux poulies 19 et 20. Autour de l'axe d'articulation 38 de la pièce mâle 31 est en outre articulé un cliquet 39 s'étendant parallèlement à l'axe du dispositif de traction télescopique et sur le bloc élastique 37 qui sert également de ressort pour le cliquet 39. Le cli­quet 39 présente une extrémité inférieure coudée contre laquelle s'appuie le bloc élastique 37 qui maintient ainsi également le cliquet 39 en position de travail. Le cliquet 39 est muni de deux becs 40 et 41 destinés à coopérer avec deux crans 42 et 43 formés par les extré­mités de deux rainures longitudinales parallèles 44 et 45 formées dans la face intérieure du capot 12 de la pièce femelle. Le cliquet 39 peut être relevé dans la position 39ʹ représenté en trait mixte, pour la mise en place du bloc en matière élastique 37 ou pour remplacer ce bloc, par exemple par un bloc de dureté différente.

    [0018] Le fonctionnement du dispositif de traction et le sui­vant : en position ouverte de la chaussure (figure 1) l'axe 18 des poulies 19 et 20 est en butée contre le cran 36, les deux jeux de poulies 19, 20 et 28, 29 sont très proches l'un de l'autre et l'axe 26 des poulies 28 et 29 est à l'extrémité inférieure des rainures 24 et 25. Le cliquet 39 est dégagé de la partie femelle 12. Lorsque l'utilisateur, après avoir chaussé la chaussu­re, fléchit la jambe, il comprime le dispositif de tra­ction télescopique 8. Lors de cette compression, l'ex­trémité 33 du bras le plus long de la pièce mâle 31 repousse l'axe des poulies 28 et 29 le long de la partie rectiligne des rainures 24 et 25, de sorte que les deux jeux de poulies s'écartent l'un de l'autre. Grâce à l'effet des moufles, la distance dont s'écarte les deux jeux de poulies se traduit par un raccourcis­sement des câbles 22 et 23 égal au double de ladite distance, ce qui a pour effet d'assurer une fermeture rapide des deux parties 4 et 5 de la tige de la chaussure. La longueur initiale des câbles et le raccourcissement est choisi de telle sorte que la tige de la chaussure soit serrée autour de la cheville du skieur. Au bout de la course rectiligne de l'axe 26 des poulies 28 et 29 (position représentée aux figures 3 et 5), qui correspond à la fermeture et au serrage de la tige de la chaussure, cet axe 26 s'engage dans les parties courbes 24a et 25a des rainures et échappe à l'extrémité 33. La pièce mâle 31 peut poursuivre sa pénétration dans la pièce femelle 11, 12 sans plus modifier l'écartement des deux jeux de poulies, c'est-­à-dire sans augmenter le serrage de la tige de la chaussure. Simultanément ou peu après, les poulies 19 et 20 viennent buter contre le bloc en matière élastique 37 en le comprimant légèrement et les becs 40 et 41 du cliquet 39 viennent s'accrocher derrière les crans 42 et 43 de la pièce femelle. Le dispo-sitif de traction 8 est alors verrouillé en position de fermeture pour la pratique du ski. Lors de la descente, le bloc en matière élastique 37 agit comme butée élas­tique assurant l'élasticité de la tige de la chaussure à la flexion.

    [0019] Pour déchausser, il suffit de déverrouiller le disposi­tif de traction 8 en pressant sur le cliquet 39 de manière à dégager ses becs 40 et 41 des crans 42 et 43 et de redresser la jambe. Il suffit ensuite de faire basculer la partie postérieure 5 de la tige vers l'ar­rière pour se retrouver dans la position de déchaussage représenté à la figure 1. La pression sur le cliquet 39 peut être exercée au moyen d'un bâton de ski et, à cet effet, le cliquet est muni d'un creux 36 destiné à recevoir l'extrémité du bâton.

    [0020] Le dispositif télescopique 8 est susceptible de nom­breuses variantes d'exécution. Par exemple, la butée 33 pourrait agir directement sur l'arbre 26, en passant entre les poulies 28 et 29, de manière à réduire l'ac­tion de freinage sur les poulies. Les jeux de poulies pourraient comprendre plus de deux poulies s'il s'avé­rait nécessaire d'augmenter la multiplication de la course du dispositif télescopique. Les parties courbes 24a et 25a des rainures pourraient être tout simplement oblique rèctiligne. Les deux câbles pourraient être remplacés par un câble unique.

    [0021] Le cliquet 39 pourrait être monté sur l'autre pièce télescopique. Il pourrait être remplacé, par exemple, par deux cliquet latéraux.


    Revendications

    1. Chaussure de ski à coque, du type à ouverture arrière, comprenant un bas de coque rigide (1) et une tige articulée sur ce bas de coque, constituée d'une partie antérieure (4) et d'une partie postérieure (5) toutes deux articulées et des moyens de fermeture (8, 22, 23) de la tige mis en action automatiquement par la flexion de la partie antérieure de la tige vers l'avant, caractérisée par le fait que les moyens de fermeture automatique de la tige comprennent :
    deux câbles (22, 23) attachés par l'une de leurs extrémités à la partie postérieure de la tige (5) et par leurs autres extrémités (22a, 23a) à un disposi­tif de traction (8) monté entre la partie antérieure de la tige (4) et la région antérieure du bas de co­que (1), ce dispositif de traction comprenant deux pièces télescopiques (11, 12 et 31) attachées respec­tivement à la tige et au bas de coque, la pièce atta­chée à la tige comprenant deux jeux de poulies (19, 20, 28, 29) constituant un moufle pour chacun des câbles, le premier jeu de poulies (19, 20) étant monté autour d'un axe fixe, tandis que le second jeu de poulies (28, 29) est monté autour d'un axe mobile dans un guidage (24, 25) dont une partie rectiligne s'étend parallèlement à la direction du déplacement télescopique et dont une autre partie (24a, 25a), du côté de la tige, est courbe, la pièce télescopique attachée au bas de coque présentant une butée (33) s'étendant au-dessus de la partie rectiligne du gui­dage (24, 25), butée contre laquelle vient par consé­quent buter le jeu de poulies mobiles (28, 29), la partie courbe (24a, 25a) du guidage s'écartant de cette butée (33) de telle sorte que la butée peut passer à côté desdites poulies lorsqu'elles sont dans ladite partie courbe du guidage, les câbles étant attachés à la pièce télescopique (11, 12) attachée à la tige,
    - et des moyens de verrouillage mutuels automatiques (39, 42, 43) des pièces télescopiques en position enfoncée l'une dans l'autre.
     
    2. Chaussure de ski selon la revendication 1, caracté­risée par le fait que les moyens de verrouillage mutuel des pièces télescopiques sont consitués par un cliquet (39) articulé sur l'une des pièces télescopique et coopérant avec un cran (42, 43) de l'autre pièce téles­copique.
     
    3. Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que la pénétration des pièces télescopiques l'une dans l'autre est limitée par un élément élastique (37).
     
    4. Chaussure de ski selon les revendications 2 et 3, caractérisée par le fait que ledit élément élastique (37) est un bloc en élastomère et qu'il sert simultanément de ressort au cliquet (39) s'étendant au-­dessus de lui.
     
    5. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que l'extrémité inférieure de la pièce té­lescopique articulée au bas de coque (31) a la forme d'un boîtier rectangulaire dont le couvercle est cons­titué par ledit cliquet (39) et qui contient ledit bloc en élastomère (37).
     
    6. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée par le fait que la pièce télescopique articulée sur le bas de coque (31) est constitué par une pièce mâle présen­tant un bras longitudinale long (32) dont l'extrémité (33) constitue ladite butée et un bras parallèle court (34) situé du même côté que la partie courbe du guidage (24a), et que l'autre pièce télescopique (11, 12) est une pièce tubulaire femelle dont l'axe (18) portant le jeu de poulies fixe passe entre les deux bras longitu­dinaux de la pièce mâle.
     




    Dessins