[0001] L'invention a pour objet un tampon souple pour produit à étaler tel que cirage, crème
pour l'entretien du cuir, cire liquide, peinture, etc...
[0002] Les tampons connus de ce genre comprennent un support semi-rigide réalisé généralement
en polyéthylène et un bloc convenablement dimensionné, en matière souple comme de
la mousse d'une matière plastique, à cellules ouvertes, de préférence une mousse de
polyester.
[0003] Un tel support comprend un manchon souple destiné à être monté comme un bouchon ou
comme un couvercle à une extrémité ouverte d'un flacon ou d'un tube et il a une surface
extérieure plane à laquelle adhère fermement le bloc de mousse. Le volume intérieur
du manchon est prolongé par un canal qui est lui-même prolongé par un canal prévu
dans le bloc de mousse ; ces canaux servent à l'arrivée du produit que le bloc de
mousse sert à étaler. La section droite du canal prévu dans le bloc de mousse est
déterminée en fonction de l'écoulement désiré et de la viscosité du produit à étaler.
[0004] Il est courant de monter à l'intérieur du manchon et dans le canal ménagé dans le
support un dispositif à soupape et à ressort afin d'empêcher l'écoulement libre du
produit. Pour faire sortir ce dernier, on doit écraser le bloc de mousse contre une
surface à enduire ; cet écrasement du bloc permet de pousser la tige de la soupape,
d'éloigner celle-ci de son siège et de laisser sortir la quantité désirée de produit
à étaler.
[0005] Le support est en polyéthylène parce que seule cette matière réunit les qualités
exigées : la facilité de réalisation en grande série par injection dans un moule,
à une température de 180°C environ, la rigidité suffisante à l'emploi, la souplesse
nécessaire à l'usage de ce support comme bouchon d'un flacon ou d'un tube au col rigide
auquel le support doit s'adapter, le caractère hydrophobe qui le rend non mouillable
par le produit à étaler et qui facilite l'écoulement de ce produit.
[0006] Si le polyéthylène présente toutes ces qualités désirées à un degré convenable il
a aussi une propriété dont les conséquences ne sont pas appréciables en toutes circonstances.
Il est pratiquement impossible de l'assembler à d'autres pièces par collage. Autrement
dit, il n'existe pas de colle ou d'adhésif utilisable pour la fixation à froid du
polyéthylène. Cette propriété découle de sa bonne résistance à la plupart des solvants,
ce qui est appréciable vis- à-vis des produits à étaler, mais cette même propriété
oblige à utiliser un procédé de fixation à chaud pour exécuter l'opération de liaison
entre le bloc de mousse et le support semi-rigide.
[0007] On trouvera un exemple d'emploi de ce procédé de fixation à chaud dans le document
GB-A-1.254.957.
[0008] De ce fait, la fabrication des tampons souples comportant une opération de fixation
à chaud, c'est-à-dire le ramollissement préalable jusqu'à la fusion d'une zone superficielle
du support en polyéthylène et l'application sous pression du bloc de mousse contre
cette zone ramollie, avant sa solidification, cette fabrication ne peut se faire,
nécessairement, qu'à une cadence assez peu élevée ; en outre elle nécessite la mise
en oeuvre d'une énergie de chauffage non négligeable, peu désirable en raison du faible
coût souhaité des tampons souples.
[0009] L'invention a pour but principal d'apporter un tampon souple du genre défini plus
haut mais de conception nouvelle supprimant la nécessité d'une liaison à chaud entre
le support et le bloc de mousse et autorisant, au contraire, une fixation à froid
du bloc de mousse par rapport au support en polyéthylène.
[0010] Dans un tampon souple pour produit à étaler, comprenant d'une part un support en
polyéthylène, ou en matière à propriété analogue, ayant à une partie extrême un manchon
souple et à son extrémité opposée un plateau transversal de fermeture à face extrême
située dans un plan transversal à la dimension longitudinale du manchon, avec un canal
s'étendant à travers ce plateau dans le prolongement du volume intérieur du manchon
et s'ouvrant dans la face extrême de ce plateau, d'autre part un bloc en mousse de
matière plastique ayant une face extrême proche de la face extrême du plateau, cette
face extrême du plateau ayant un bord périphérique extérieur et un bord périphérique
intérieur, selon l'invention, le tampon comprend en plus une rondelle de dimensions
sensiblement égales à celles de la face extrême avec un bord périphérique extérieur
et un bord périphérique intérieur ; cette rondelle est en matière susceptible de collage
à froid et peut être appliquée par une de ses faces contre ladite face extrême, cependant
qu'il existe sur l'un au moins des bords périphériques extérieurs et intérieurs de
la face extrême et de la rondelle, au moins en deux points espacés de ce bord, un
moyen de retenue qui retient la rondelle appliquée contre la face extrême du plateau,
le bloc de mousse étant fixé par collage à froid à la face de cette rondelle opposée
à celle qui est appliquée contre la face extrême du plateau.
[0011] De préférence, la rondelle est en matière plastique rigide attaquable par un composant
d'une colle appropriée comme le polystyrène, le polychlorure de vinyle, le polyméthacrylate.
[0012] Dans un exemple de réalisation de l'invention le bord périphérique extérieur de la
face extrême du plateau est muni sur la totalité de sa longueur d'une lèvre souple
de retenue ayant une hauteur supérieure à l'épaisseur de la rondelle ; de préférence
cette lèvre est légèrement inclinée vers le centre du plateau ; de préférence aussi
le bord périphérique intérieur est pourvu sur la totalité d'un rebord de hauteur au
moins égale à l'épaisseur de la rondelle.
[0013] Selon des variantes de réalisation au moins le bord périphérique extérieur ou le
bord périphérique intérieur de la face extrême du plateau est muni d'au moins deux
crochets aptes à retenir la rondelle après l'application de celle-ci contre la face
extrême du plateau.
[0014] Quand le moyen de retenue de la rondelle est prévu sur l'un quelconque des deux bords
périphériques de la face extrême du plateau, il est préférable de prévoir un rebord
continu parallèle à l'axe du tampon dans la direction du bloc de mousse, de hauteur
supérieure à l'épaisseur de la rondelle, sur la totalité de la longueur de l'autre
bord périphérique.
[0015] Selon une autre variante de réalisation de l'invention, le moyen de retenue fait
partie de la rondelle ; il est situé, de préférence, sur le bord extérieur de cette
rondelle pour pouvoir s'accrocher au plateau qui fait partie du support.
[0016] On donnera maintenant, uniquement à titre d'exemple, une description de plusieurs
modes de réalisation de l'invention. On se reportera au dessin annexé dans lequel
:
- la figure 1 est une vue en coupe par un plan longitudinal d'un tampon conforme
à l'invention ayant un manchon conçu pour servir de bouchon,
- la figure 2 est une vue analogue à la figure 1, mais le manchon est conçu pour servir
de couvercle,
- la figure 3 est une vue en coupe d'une rondelle faisant partie du tampon de l'invention,
- la figure 4 montre la rondelle de la figure 3 munie d'un bloc de mousse,
- les figures 5, 6, 7 sont des vues partielles agrandies en coupe montrant des variantes
de réalisation du tampon de la figure 1,
- la figure 8 est une vue partielle en coupe montrant une autre variante de réalisation,
- la figure 9 est une vue analogue à la figure 1 mais montrant un tampon selon l'invention
avec une soupape incorporée et servant à illustrer un avantage intéressant apporté
par l'invention.
[0017] La figure 1 montre un tampon conforme à l'invention comprenant un support 1 moulé
en polyéthylène ayant un manchon souple 2 destiné à être introduit comme un bouchon
dans une ouverture d'un récipient approprié à un produit à étaler par exemple un flacon
ou un tube.
[0018] La figure 2 montre un autre tampon conforme à l'invention comprenant un support 1′
moulé en polyéthylène ayant un manchon souple 2′ destiné à coiffer comme un couvercle
une partie extrême ouverte d'un récipient, par exemple un pot de crème. Le manchon
2′ peut avoir des nervures internes d'accrochage ou un filetage intérieur pour sa
fixation au récipient.
[0019] Ces deux genres de manchons 2, 2′ sont connus en soi et ne sont pas directement l'objet
de l'invention. Dans les deux cas, le support 1 ou 1′ a, à son extrémité opposée à
sa partie extrême qui constitue le manchon 2, 2′, un plateau transversal 3 de fermeture
du manchon 2, 2′ avec une face extrême 4 située dans un plan transversal à la dimension
longitudinale du manchon 2, 2′. De façon connue en soi, le plateau transversal 3 est
pourvu à l'intérieur du volume du manchon 2 ou 2′ d'un bossage central 5 qui est
traversé par un canal longitudinal 6, de préférence coaxial au manchon 2, 2′. Ce canal
6 traverse aussi l'épaisseur du plateau 3 et s'ouvre dans la face extrême 4 de ce
dernier. Par conséquent, ainsi qu'on le voit mieux sur les figures 5 à 7, cette face
extrême 4 a un bord périphérique extérieur 7 et un bord périphérique intérieur 8.
[0020] Le tampon de l'invention comprend en plus une rondelle 9 (figure 3) ayant un trou
ou canal central 10 qui, après assemblage de cette rondelle avec le support 1 comme
on le décrira plus loin, se trouve dans le prolongement du canal 6.
[0021] La rondelle 9 est réalisée en matière plastique susceptible d'être sensible à l'effet
d'une colle pour être fixée à une autre pièce. Une telle colle agit par attaque de
la matière plastique qu'elle ramollit et qu'elle met superficiellement à l'état pâteux.
Les matières plastiques sensibles aux colles et les colles correspondantes sont bien
connues. On peut citer le polystyrène, le polychlorure de vinyle, le méthacrylate.
Ce dernier est plus coûteux que le polychlorure de vinyle qui est lui-même plus coûteux
que le polystyrène. Ce dernier est donc préféré dans le cadre de l'invention. Toutefois,
une matière autre qu'une matière plastique peut servir aussi à la fabrication de la
rondelle 9.
[0022] La rondelle 9 a deux faces principales opposées ; une première face 11 et une seconde
face 12. Cette seconde face 12 est destinée à servir à la fixation d'un bloc de mousse
13, connu en soi, qui est couramment en mousse de polyuréthane ou polyester, à cellules
ouvertes. La figure 4 montre un bloc de mousse 13 fixé à la rondelle 9 ; ce bloc 13
a lui-même un canal central 14 qui prolonge coaxialement le canal 10 de la rondelle
9.
[0023] Du fait que la rondelle 9 est sensible à l'effet d'une colle appropriée, la fixation
du bloc de mousse 13 à cette rondelle peut se faire à froid.
[0024] La première face 11 de la rondelle 9 est destinée à être appliquée et à être tenue
appliquée contre la face extrême 4 du plateau 3 qui fait partie du support 1. Pour
que la rondelle 9 soit tenue en place, l'un au moins des bords périphériques 7, 8
est muni d'un moyen de retenue. Sur la figure 5 le bord périphérique extérieur 7 est
pourvu sur la totalité de sa longueur d'une lèvre souple 15 légèrement inclinée vers
le milieu de la face extrême 3. Cette lèvre 15 est assez souple pour pouvoir être
repoussée vers l'extérieur et permettre la mise en place de la rondelle 9 contre la
face extrême 3 ; ensuite elle reprend sa forme initiale par élasticité naturelle et
elle retient la rondelle 9 à laquelle est collé le bloc de mousse 13. La rondelle
9 est retenue à sa place avec un léger jeu par rapport à la face extrême 4 du plateau
3 ; elle s'applique contre cette face extrême 4 quand on appuie sur le bloc de mousse
13. Ce mode de retenue de la rondelle 9 correspond à ce qu'on appelle ici l'application
de la rondelle 9 contre la face extrême 4.
[0025] Sur la figure 6 le bord périphérique intérieur 8 de la face extrême 4 est pourvu
de plusieurs crochets 16 qui s'étendent dans le sens longitudinal du manchon 2 ; ces
crochets sont espacés le long du bord 8 et ils ont chacun une face latérale 17 en
oblique suivie d'une face transversale 18 substantiellement parallèle à la face extrême
4. Quand on pousse la rondelle 9 contre les faces obliques latérales 17 en direction
de la face extrême 4, les crochets 16 s'inclinent vers l'axe du canal 6 et ils reprennent
leur position initiale après le passage de la rondelle 9, la distance entre les faces
transversales 18 et la face extrême 4 étant, bien entendu, légèrement supérieure
à l'épaisseur de la rondelle 4 et le canal 10 de celle-ci ayant une dimension appropriée.
[0026] Sur la figure 7, le bord périphérique extérieur 7 est pourvu d'une jupe continue
19 parallèle à l'axe géométrique du canal 6 et munie à son extrémité libre d'un crochet
16′ continu s'étendant sur tout le périmètre de cette jupe 19. Ce crochet 16′ est
analogue aux crochets 16 mais il est dirigé vers l'intérieur. Cette jupe 19 s'évase
vers l'extérieur quand on pousse la rondelle 9 vers la face extrême 4 du plateau 3
puis elle reprend sa position et retient la rondelle.
[0027] Il serait possible, mais sans avantage particulier, de prévoir un moyen de retenue
à la fois sur le bord périphérique extérieur 7 et sur le bord périphérique intérieur
8.
[0028] Au contraire, quand un bord quelconque 7 ou 8 est pourvu d'un moyen de retenue, il
est souhaitable de prévoir sur la totalité de l'autre bord, intérieur 8 (figure 5)
ou extérieur 7 (figure 6) un rebord extérieur 20 (figure 6) ou intérieur 20′ (figure
5) s'étendant parallélement à l'axe géométrique du bloc de mousse 13 sur une longueur
légèrement supérieure à l'épaisseur de la rondelle 9. Le rebord extérieur 20 contient
la rondelle 9 et la mousse 13 et donne un aspect plus net au tampon. Le rebord intérieur
20′ protège le canal 6 contre l'entrée de la colle dans ce dernier quand on effectue
le collage du bloc de mousse 13 à la rondelle 9 après avoir mis celle-ci à sa place
contre la face extrême 4.
[0029] Il est possible aussi de prévoir le moyen de retenue non pas sur un bord périphérique
7, 8 de la face extrême 4 mais sur un des bords périphériques correspondants 7′, 8′
de la rondelle 9 ; la figure 8 montre l'exemple d'une rondelle 9 dont le bord périphérique
extérieur 7′ est muni sur une partie au moins de sa longueur d'un moyen de retenue
constitué par une lèvre d'accrochage 15′ analogue à la lèvre 15 mais dirigée en sens
inverse par rapport au bloc de mousse 13 pour pouvoir se resserrer ou s'accrocher
en arrière du plateau 3 qu'elle contient. Dans ce cas, la rondelle 9 elle-même peut
être munie à l'opposé de la lèvre 15′ d'un rebord 20˝ jouant le même rôle que le rebord
20. Cette simple inversion de la disposition du moyen de retenue, qui peut être appliquée
aussi au bord périmétrique intérieur 8′ de la rondelle 9 sous forme de crochets s'engageant
dans le canal 6, ne sort pas du cadre de l'invention.
[0030] La fixation par collage à froid du bloc de mousse 13 à la rondelle 9 peut se faire
avant la mise en place de cette rondelle dans le support 1 comme le montre la figure
4, ou après la mise en place de la rondelle dans le support 1.
[0031] On notera que le tampon de l'invention est réalisable à des dimensions très diverses
et avec des configurations géométriques également très diverses du bloc de mousse.
[0032] La figure 9 montre un tampon analogue à celui de la figure 1 mais représenté avec
une soupape intérieure qui s'oppose à la sortie indésirable du produit à étaler. Selon
ce mode de réalisation, le moyen de retenue est prévu sur le bord extérieur 7 du plateau
3. Ce moyen de retenue est une jupe 19 s'étendant dans la même direction que le bloc
de mousse 13 et conformée en crochet continu 16′ à son extrémité libre, sur la totalité
de sa longueur, de manière analogue à celle de la figure 7. La face transversale de
retenue 18 de ce crochet est, comme dans les exemples de crochets décrits plus haut,
parallèle à la face extrême 4 à une distance de celle-ci supérieure d'une valeur très
faible à l'épaisseur de la rondelle 9.
[0033] Cette figure 9 montre que le canal 6 du bossage 5 contient une soupape 21 ayant une
tête 22 et une tige 23. L'entrée du canal 6 sert de siège à la tête 22 avec laquelle
fait corps un ressort de rappel 24 à trois éléments en spirale. Ces derniers font
corps aussi avec un disque 25 qui est introduit dans le manchon souple 2. Ce disque
25 est retenu à sa position par des petits ergots 26 qui sont prévus sur la face intérieure
du manchon 2. La tige 23 de la soupape 21 s'étend à travers le canal 10 de la rondelle
9 et pénêtre à l'intérieur du bloc de mousse 13. Ce dernier est dépourvu de canal
central. Le rôle de ce canal central à travers le bloc de mousse est joué par le canal
10 prévu dans la rondelle 9. Le diamètre de ce canal 10 est fixé en fonction du débit
désiré du produit à étaler et de la viscosité de ce dernier. Comme le bloc de mousse
13 n'est pas traversé par un canal, et comme il est ceinturé à sa base par la jupe
continue 19, il est plus résistant aux efforts qu'il doit supporter pendant l'étalement
du produit.
1. Tampon souple pour produit à étaler, comprenant d'une part un support (1) en matière
plastique non susceptible de collage à froid comme le polyéthylène, ayant à une partie
extrême un manchon (2,2′) et à son extrémité opposée un plateau transversal (3) de
fermeture à face extrême (4) transversale à la dimension longitudinale du manchon
(2,2′), avec un canal (6) s'étendant à travers ce plateau (3) dans le prolongement
du volume intérieur du manchon (2,2′) et s'ouvrant dans la face extrême (4), d'autre
part un bloc de mousse (13) en matière plastique ayant une face extrême proche de
la face extrême (4) du plateau (3), cette face extrême (4) du plateau (3) ayant un
bord périphérique extérieur (7) et un bord périmétrique intérieur (8), caractérisé
en ce qu'il comprend en plus une rondelle (9) de dimensions sensiblement égales à
celles de la face extrême (3) avec un bord périphérique extérieur (7′) et un bord
périphérique intérieur (8′), cette rondelle (9) étant en matière susceptible de collage
à froid et pouvant être appliquée par une de ses faces contre ladite face extrême
(4), cependant qu'il existe sur l'un au moins de bords périphériques extérieurs (7,7′)
et intérieurs (8,8′) de la face extrême (3) et de la rondelle (9), au moins en deux
points espacés dudit bord, un moyen de retenue (15,16,15′) qui retient la rondelle
(9) appliquée contre la face extrême (3), le bloc de mousse (13) étant fixé par collage
à froid à la face de cette rondelle opposée à celle qui est appliquée contre la face
extrême (4) du plateau (3).
2. Tampon selon la revendication 1 caractérisé en ce que la rondelle (9) est en matière
plastique susceptible de collage à froid comme le polystyrène, le polychlorure de
vinyle, le méthacrylate.
3. Tampon selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de retenue comprend
une lèvre souple (15) qui s'étend à partir du bord extérieur (7) de la face extrême
(4), de préférence avec une légère inclinaison vers le centre du plateau.
4. Tampon selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de retenue comprend
au moins deux crochets (16,16′) prévus sur l'un au moins du bord périphérique extérieur
(7) ou du bord périphérique intérieur (8) de la face extrême (4) du plateau (3), ces
crochets (16, 16′) ayant chacun une face transversale (18) substantiellement parallèle
à ladite face extrême (4) et espacée de celle-ci dans le sens axial du tampon d'une
distance faiblement supérieure à l'épaisseur de la rondelle (9).
5. Tampon selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de retenue comprend
une jupe (19) s'étendant à partir du bord périphérique extérieur (7) de la face extrême
(4) du plateau (3) sur la totalité de la longueur de ce bord extérieur (7), en sens
axial dans la même direction que le bloc de mousse (13), cette jupe (19) ayant à son
extrémité libre un crochet continu (16′) à face transversale de retenue (18) substantiellement
parallèle à la face extrême (4) à une distance de celle-ci faiblement supérieure à
l'épaisseur de la rondelle (9).
6. Tampon selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen de retenue comprend
un lèvre d'accrochage (15′) s'étendant à partir du bord périphérique extérieur (7′)
de la rondelle (9) au moins sur une partie de la longueur de ce bord (7′), en sens
inverse par rapport au bloc de mousse (13) pour se resserrer ou s'accrocher en arrière
du plateau (3).
7. Tampon selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 dans lequel le bord périphérique
extérieur (7) de la surface extrême (4) du plateau (3) n'est pas muni du moyen de
retenue, caractérisé en ce que ce même bord périphérique extérieur (7) est pourvu
d'un rebord continu (20) parallèle à l'axe du tampon dans la direction du bloc de
mousse (13), de hauteur supérieure à l'épaisseur de la rondelle (9).
8. Tampon selon la revendication 6 caractérisé en ce que le bord périphérique extérieur
(7′) de la rondelle (9) est muni en sens opposé à la lèvre d'accrochage (15′) d'un
rebord (20˝) parallèle à l'axe du tampon dans la direction du bloc de mousse (13),
de hauteur supérieure à l'épaisseur de la rondelle (9).
9. Tampon selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisé en ce que le
canal (10) qui traverse la rondelle (9) a une dimension déterminée en fonction du
débit désiré de produit à étaler et le bloc de mousse (13) est plein, sans canal central.