[0001] L'invention concerne un récipient pour liquide, pliable, muni d'un dispositif d'inviolabilité.
[0002] L'emploi des gobelets jetables s'est développé rapidement ces dernières années, notamment
avec les distributeurs automatiques et la restauration rapide. Les gobelets jetables,
de forme généralement tronconique, sont livrés empilés les uns dans les autres pour
gagner de la place. Ils sont en matière plastique thermoformée ou injectée, ou en
carton paraffiné. Ils sont, le plus souvent, empilés vides et on les prélève un à
un pour les remplir d'un liquide. On trouve aussi des gobelets qui contiennent dans
leur fond un produit lyophillisé; il suffit de rajouter de l'eau froide ou chaude,
suivant le cas, pour obtenir une boisson spécifique. La protection du produit lyophillisé
est assurée, soit par le gobelet supérieur, soit par un dispositif d'inviolabilité
réalisé par une pellicule pelable fixée au voisinage du fond du gobelet. Si ces produits
sont parfaitement adaptés dans les distributeurs où les conditions de stockage sont
idéales et les accessoires tels que sucre ou petite cuiller sont disponibles; il n'en
est pas de même dès que l'emballage devient ambulatoire. Les gobelets empilés forment
un cylindre encombrant et fragile qui craint les chocs et les contraintes. Leur protection
contre les souillures n'est pas facile et il n'est pas envisageable d'en avoir dans
ses poches. Leur usage implique d'avoir le sucre et les cuillers à part, car il n'est
pas facile de les intégrer au gobelet.
[0003] Le récipient, objet de l'invention, que nous allons décrire ci-dessous, apporte une
solution à ces problèmes, tout en restant très économique pour l'usager, parce qu'il
utilise pour sa fabrication des procédés continus.
[0004] Il se présente, avant dépliage, sous forme d'un sachet rectangulaire, fermé sur ses
quatre côtés. Nous présenterons plus loin la façon d'obtenir le sachet fermé. Nous
supposons que le sachet est vide, pour les explications, mais en fait il pourra contenir
les ingrédients nécessaires à la confection d'une boisson ou tout autre produit tel
que dentifrice et brosse à dents, qui seront introduits avant fermeture.
[0005] La figure 1 représente le sachet avant fermeture avec ses rainages et ses prédécoupes.
[0006] La figure 2 représente le même sachet après fermeture.
[0007] La figure 3 représente le fond concave 11 du gobelet et ses liaisons avec les parois
latérales 12.
[0008] La figure 4 représente le même sachet après déchirage de la partie prédécoupée, pour
former les languettes du gobelet. Cette figure représente aussi le gobelet prêt à
être déplié.
[0009] La figure 5 représente le gobelet avec les languettes rabattues, avant formage de
la cavité.
[0010] La figure 6 représente le même gobelet après formage de la cavité, en situation d'utilisation.
[0011] La figure 7 représente un sachet avec les rainages correspondant à une courbe convexe
34 de fond dont la courbure comporte des discontinuités.
[0012] La figure 8 représente un gobelet ouvert correspondant au sachet précédent muni,
à titre indicatif, d'une poignée de manutention.
[0013] La figure 10 représente le gobelet ouvert avec le système de verrouillage en place
vu par-dessous.
[0014] La figure 11 représente le gobelet en cours d'ouverture avec le fond non positionné.
[0015] La figure 12 représente le sachet-gobelet avant ouverture du sachet.
[0016] Le sachet est donc composé de deux parois 1 et 2 figure 1, de forme symétrique par
rapport au plan 6, de préférence rectangulaires, semi-rigides, superposées, reliées
entre elles par leur bord suivant les quatre côtés figure 2. La liaison est réalisée
de telle sorte qu'elle est étanche aux liquides. On peut obtenir ce résultat par l'emploi,
par exemple, d'une des nombreuses techniques disponibles sur le marché pour la fabrication
des sachets souples. Par exemple, nous avons représenté la liaison du fond 9 figures
1 et 2 comme étant obtenue par pliage de la feuille de départ. Suivant la technique
de formage des sachets, on peut obtenir jusqu'à deux liaisons par pliage. Dans le
cas présent, nous avons une préférence pour cette solution en ce qui concerne le fond
9 car cela facilite son formage. Pour la suite de l'exposé nous appellerons la liaison
"soudure" qu'elle soit composée d'un pliage, d'une soudure ou même d'un collage. Ces
deux parois comportent des rainages 3 figures 1 et 4 et des prédécoupes 5 parfaitement
symétriques par rapport au plan de symétrie 6 des parois 1 et 2.
[0017] La partie inférieure 7 figure 2, comporte un rainage 3, formé principalement d'une
courbe convexe par rapport à la partie haute du sachet, partant d'un des coins 8 de
la base 9 du sachet, pour aller à l'autre coin 10 de la même base 9. Les coins 8 et
10 sont au point de rencontre de la base 9 et du bord interne des soudures. Ce rainage
3 permet de créer par pliage un fond concave 11 figure 3 qui, lorsqu'il est formé,
donne une forme convexe aux parois latérales 12 et les maintient écartées.
[0018] L'angle 13 figure 2, que fait la tangente 14 à la courbe convexe 3 à son point de
départ 8 avec la base 9 du sachet, est un angle compris entre 25 et 45 degrés, tandis
que la tangente 15 à la courbe convexe 3 parallèle à la base 9 s'en trouve à une distance
située entre 0,23 et 0,40 fois la largeur 16 du sachet hors soudure; le point de contact
17 de la tangente 15 est aussi le point le plus éloigné de la base 9. Dans une version
préférée de l'invention, la courbe convexe 3 est symétrique par rapport à l'axe longitudinal
23.
[0019] La partie supérieure comporte une prédécoupe 5 partant sensiblement du milieu 18
d'un côté latéral 19 pour aller jusqu'à l'autre côté latéral 20 en décrivant une courbe
5 constituant une languette 22 de forme générale sensiblement trapézoidale, mais dont
l'extrémité 21 comporte une partie rectiligne parallèle au côté inférieur 9. La languette
22 est de préférence symétrique par rapport à l'axe longitudinal 23.
[0020] Un rainage rectiligne médian 4 rejoint le point de départ 18 et d'arrivée 24 de la
prédécoupe; il est parallèle à la partie rectiligne d'extrémité 21 de la languete
22 et à une distance 25 égale ou supérieure à la distance 26 du rainage aux angles
8 et 10 de la base d'où part le rainage convexe 3 augmentée éventuellement de la largeur
de la soudure du fond 9 lorsqu'il n'est pas obtenu par pliage.
[0021] Partant d'un sachet comportant la prédécoupe 5 et les rainages 3 et 4 décrits, on
peut le déplier de la façon suivante :
On ouvre le sachet en séparant les parties prédécoupées suivant la prédécoupe 5
figure 2, qui constitue une inviolabilité. Ayant ouvert le sachet figure 4, on rabat
vers l'extérieur, suivant les flèches 27, les deux languettes 22 en faisant un pliage
suivant les rainages médians 4.
[0022] La partie rectiligne extrême 21 figure 5 des languettes 22 se trouve sensiblement
à hauteur et parallèle au côté inférieur 9, lorsque les languettes 22 sont complètement
rabattues. On écarte ensuite les deux parois 30 et 31, suivant les flèches 28, au
droit du pliage formé par le rainage médian 4 et on appuie suivant les flèches 29
simultanément sur la base 9. Les parois 30 et 31 s'incurvent, figure 6 ,en prenant
une forme réglée convexe ressemblant à une tuile-canal sur laquelle viennent se plaquer
les languettes 22 qui prennent la même forme.
[0023] Lorsqu'on appuie sur la base 9, on obtient progressivement une forme concave 11,
figure 3, qui contribue à l'écartement des parois latérales 30, figure 5, et 31 de
la même manière que décrit précédement, jusqu'à arriver en position de verrouillage
par l'obtention d'une surface réglée concave, dont les lignes d'intersection avec
les faces latérales réglées convexes sont les rainages 3 de forme convexe joignant
les angles de la base 8 et 10. Lorsque le fond concave 32, figure 6, est verrouillé,
les angles 8 et 10 de la base sont en saillie et peuvent constituer deux points d'appui,
ce qui n'est pas suffisant pour assurer l'équilibre de leur côté, les languettes latérales
22, en forme de tuiles, constituent, par leur extrémité 21, deux lignes d'appui, perpendiculaires
aux génératrices de la surface réglée, situées dans un même plan 33 sensiblement perpendiculaire
à l'axe de symétrie 44 du récipient. Les lignes d'appui délimitent un polygone de
sustentation stable pour le récipient. Les deux points d'appui formés par les angles
de base 8 et 10 peuvent être dans ce plan 33, mais il est préférable qu'ils soient
légèrement au-dessus pour ne pas perturber l'appui des languettes 22.
[0024] L'ensemble de ces appuis, par leur disposition, constituent une assise stable au
récipient. Etant donné leur nombre, il est évident que la totalité des points d'appui
ne peuvent porter simultanément; par contre, lorsque le récipient est plein, la charge
provoque des déformations qui rendent les appuis efficaces.
[0025] On peut remarquer que la forme de la ligne convexe 34, figure 7, du rainage servant
à délimiter le fond 35 peut avoir une courbure variant de manière continue ou discontinue
36. Ces discontinuités 36 provoquent des discontinuités de la courbure des parois
latérales qu'il conviendra de favoriser par des rainages 37 appropriés, parallèlement
aux côtés latéraux 19 et 20. Des rainages 40 devront aussi figurer sur les languettes
39. Ils présentent l'avantage de former sur les parois latérales 43, figure 8, des
arêtes 41 sur lesquelles viennent s'appuyer les arêtes 42 des languettes 39, lorsqu'elles
sont rabattues, ce qui augmente la résistance au flambage en charge de l'ensemble.
[0026] Il va de soi que, lorsque la ligne est discontinue, un rainage 38 du fond est aussi
nécessaire pour favoriser sa mise en forme concave.
[0027] Nous avons représenté une courbe convexe 34 avec deux discontinuités, mais il est
possible, et dans certains cas, souhaitable, d'en faire davantage.
[0028] Le sachet est réalisé, de préférence, à partir d'une feuille d'un complexe comprenant
notamment une couche de papier et une ou plusieurs couches de matière plastique. La
couche de papier assure la rigidité, tandis que la ou les couches de plastique assurent
l'étanchéité à travers la paroi et les soudures. On utilise généralement une couche
de matière plastique qui tapisse l'intérieur du sachet ; il s'agit, généralement,
de polyéthylène ou de polypropylène. Dans certaines configurations, on peut avoir
une couche de papier centrale et une couche de matière plastique de chaque côté, permettant
de faire des soudures longitudinales cuir contre chair, du type de celles réalisées
sur les briques de lait.
[0029] Dans certains cas, on peut utiliser des complexes plus élaborés en fonction du contenu
et des conditions climatiques de distribution, et la composition n'est pas limitative.
On peut utiliser ainsi un complexe comprenant une feuille métallisée poli-glace pour
limiter les déperditions de chaleur par rayonnement. On remarquera que le fait de
partir d'une feuille pour la réalisation du gobelet ouvre des possibilités très larges
pour réaliser l'adéquation des performances aux besoins.
[0030] Pour réaliser le sachet, on commence par faire les prédécoupes, les rainages et les
impressions sur la feuille qui se présente sous la forme de feuilles ou d'une bobine.
On obtient ainsi des flans à partir desquels on n'a plus que l'embarras du choix pour
faire le sachet à partir des machines du marché. Il est évident que les rainages et
les prédécoupages sont à ajuster en fonction de la machine retenue.
[0031] Dans une version préférée de l'invention, la liaison 9, figure 2, est obtenue par
pliage tandis que les liaisons 19, 20 et 49 sont des soudures chair contre chair.
Cette façon de procéder permet d'éliminer les surépaisseurs liées aux soudures médianes,
situées au niveau de l'axe 23 en vue d'obtenir les liaisons 19 et 20 par pliage, mais
conduisent souvent à des défauts d'étanchéité, et permet d'avoir un fond de sachet
9 sans soudure, ce qui facilite la mise en forme du fond. Les soudures latérales peuvent
être élargies pour réaliser des poignées. En effet, si on élargit la soudure transversale
51, figure 8, on peut obtenir, au niveau des soudures latérales du sachet, une zone
plane comportant une double épaisseur de complexe pouvant être découpée pour former
une poignée qui permettra de saisir le récipient sans se brûler s'il contient un liquide
chaud. Il est nécessaire de noter que les languettes 22, figure 6,constituent des
zones de saisie isolées thermiquement par la présence d'une double paroi séparée par
une lame d'air avec la possibilité d'y adjoindre des composants métallisés comme indiqué
précédemment, et que ces zones sont parfaitement bien placées pour saisir naturellement
le gobelet pour boire son contenu. La languette 22 sert à garantir la propreté du
bord du récipient, puisqu'il est, avant ouverture et pliage, protégé à l'intérieur
du sachet. Enfin, le bord étant obtenu par pliage, il ne peut être coupant pour les
lèvres et son profil régulier le rend agréable à l'usage.
[0032] Les soudures latérales 19 et 20, figure 6, présentent, lorsque le récipient est déplié,
une arête supérieure 52 et 53 relativement rigide, obtenue par le détachement de la
partie prédécoupée extérieure aux languettes. Ces arêtes 52 et 53 peuvent servir de
guide au récipient lorsqu'on le présente sous une source de liquide pour le remplir,
afin de garantir le positionnement correct du gobelet et permettre de déclencher le
remplissage par action sur un ou plusieurs micro-contacts tandis que le bec de remplissage,
faisant saillie à l'intérieur du gobelet dans l'alignement des micro-contacts, forme
un obstacle à leur actionnement accidentel par exemple par une simple feuille de carton.
[0033] L'intérêt de livrer le récipient sous forme d'un sachet entièrement fermé, réside
dans le fait qu'on peut y stocker, soit directement des produits lyophillisés dans
la mesure où les prédécoupes sont suffisamment étanches, ou des sachets qui en contiennent;
par exemple, on peut y mettre simultanément un sachet de café lyophillisé, un sachet
de sucre, un sachet de lait en poudre ou concentré et une petite cuiller. Ainsi, l'utilisateur
peut, au choix, utiliser tout ou partie de ces sachets. Dans un autre cas de figure,
on peut y mettre une dose de dentifrice en sachet et une brosse à dents ou un curedents.
Comme nous l'avons déjà précisé le sachet fermé peut être maintenu individuellement
stérile, ce qui est un avantage déterminant comparé au gobelet dont la stérilité ne
peut être garantie qu'au niveau du groupage.
[0034] Les avantages que l'on vient de décrire, n'empêchent pas de fabriquer des gobelets
livrés à plat, dans lesquels la languette 22 est déjà découpée, comme indiqué figure
4. La partie supérieure comporte les languettes rabattables 22, la moitié inférieure
comporte les rainages 3 et 4, deux soudures latérales 45 et 46 reliant les deux parois
et une soudure de fond 9 qui est un simple pliage dans une des versions préférées
de l'invention. Ils sont d'une mise en oeuvre plus simple puisqu'il n'y a pas d'inviolabilité
à enlever et on peut dans certains cas préférer cette solution.
[0035] A l'usage, on constate que le bord 78, figure 6, servant à boire qui est formé par
la languette repliée 22, est situé de telle sorte que naturellement on cherche à porter
le gobelet aux lèvres en le saisissant au droit des languettes 22. Cette façon de
saisir le gobelet n'est pas rassurante pour l'utilisateur parce qu'elle tend à en
rapprocher ses parois 12, figure 3, que l'on avait écartées grâce au fond concave
11. Ainsi, si on serre de trop le gobelet dans ses doigts, on risque de voir le fond
11 se déverrouiller, les bords se rapprocher, le volume diminuer, et le liquide déborder.
Alors on préfère saisir le gobelet en s'appuyant sur les bords latéraux 52 et 53,
figure 6, situés de part et d'autre des languettes 22, ce qui présente l'avantage
de provoquer, lorsqu'on serre trop les doigts une augmentation de volume. Mais alors
le gobelet ne se présente pas, avec un geste naturel, correctement aux lèvres parce
qu'il se présente en face des bords latéraux 52 et 53 ce qui ne permet pas de boire.
Il faut tourner le poignet de quatre-vingt dix degrés pour amener son bord 78, figure
6, en position correcte,ce qui n'est pas très confortable.
[0036] Il est possible d'apporter une solution simple au problème de verrouillage du fond
du gobelet de manière à pouvoir saisir le gobelet naturellement, sans prendre le risque
de le voir se refermer.
[0037] Lorsque les languettes 54, figure 10, sont rabattues en position pour servir de stabilisateur
au gobelet, elles sont plaquées contre la paroi 55 du gobelet. Le fond concave 56
étant formé, la zone inférieure 57 des languettes 54, lorsqu'elle passe en-dessous
de la courbe convexe 58 qui délinite la paroi latérale 55 de celle constituant le
fond concave 56, n'est plus en appui sur la paroi 55 et délimite une zone libre que
l'on peut utiliser pour mettre en place un verrouillage du fond du gobelet.
[0038] Pour bien faire comprendre le mécanisme nous partirons de la description du gobelet
décrit dans ladite demande de brevet. On fait d'abord une fente 59 sensiblement horizontale
dans la languette 54, en partant d'un bord de la langette 54 situé au-dessous du point
le plus élevé de la courbe convexe 58 délimitant le fond concave 56. On continue cette
fente jusqu'à ce que son extrémité arrive au niveau 60 de ladite courbe convexe 58.
Ensuite on replie, suivant un pli 61 sensiblement perpendiculaire au bord 62 du gobelet,
un panneau 63 délimité par le bord inférieur 64 de ladite fente 59 et l'extrémité
65 de la languette 54, de telle manière que ce panneau 63 passe sous le fond concave
56 et permette de servir d'appui à ce dernier. On peut ainsi replier deux panneaux
63 par languette 54, soit quatre panneaux pour les deux languettes, dont la partie
sensiblement horizontale 64 sert d'appui au fond concave 56, et l'empêche de se déverrouiller.
La forme de la fente 59 et sa position, dépend directement de la forme du fond concave
56, particulièrement l'angle 66 que fait le panneau 63 lorsqu'il est plié comme indiqué
précédemment afin qu'il serve effectivement d'appui au fond. Il est en effet important
que le panneau 63 replié, épouse au mieux la forme du fond, et forme avec ce dernier
un angle le plus près possible de l'angle droit de manière à pouvoir s'arquebouter
dessus, lorsqu'il subit une pression, au lieu de glisser, ce qui annulerait son action
. Il est évident que cet angle varie de façon continue ou discontinue en fonction
de la forme du fond concave, dès l'instant que le panneau 63 une fois en place n'est
pas parallèle aux génératrices rectilignes du fond. Il suffit qu'il y ait une zone
suffisamment grande répondant à cette caractéristique pour réaliser la fonction de
verrouillage souhaitée. Pour chaque forme de fond, il faudra adapter expérimentalement
la forme de la découpe des panneaux 63 pour obtenir la performance optimum. Dans une
version préférée de l'invention, le fond est obtenu à partir d'une courbe polygonale
67, figure 11, dont la partie la plus haute est un segment de droite 68 parallèle
au bord 69 du gobelet, la fente 70 est située à hauteur de ce segment 68 lorsque la
languette 54 est rabattue, elle est droite et parallèle à ce dernier. Elle se prolonge
jusqu'au rainage 71 de la languette, perpendiculaire au bord 69 du gobelet passant
au voisinage immédiat de l'extrémité 72 du segment 68 située du même côté que celui
de la fente 70. Lorsque le panneau 63, figure 10, est replié sous le fond concave
56, il se place au niveau de la pliure du fond 73 passant par ladite extrémité 72,
figure 11, du segment 68, perpendiculairement à la surface de la partie 74, figure
10, du fond du gobelet située entre les deuxdits segments 68 parallèles au bord 69
du gobelet. Lorsque les quatre panneaux 63 sont en place, ils sont perpendiculaires
à la partie centrale 57 des languettes 54. Ils forment, avec chacune des languettes
54 correspondantes, un trièdre venant consolider l'appui sur le sol de la languette
54, en augmentant sa résistance au flambage. La zone constituée par ces trièdres est
une zone très favorable pour la préhension, car quand les doigts prennent appui dans
cette zone 57, ils tendent à faire basculer la languette 54 vers l'intérieur, et les
panneaux 63 tendent à basculer à leur tour pour venir s'arquebouter sur la partie
74 du fond 56 qui est parallèle au bord 62 du gobelet assurant ainsi son verrouillage.
De plus cette zone est éloignée des parois 55 du gobelet d'une distance suffisante
pour être insensible à la chaleur transmise par un liquide chaud et même bouillant.
Nous avons décrit une manière d'obtenir un panneau à partir d'une fente réalisée dans
la languette. Il est évident qu'il y a d'autres moyens de dégager ces panneaux 63,
et notamment par une découpe appropriée de la languette 54.
[0039] Lorsque le gobelet se présente sous la forme initiale d'un sachet, cela ne pose aucun
problème particulier de prévoir, au moment de la fabrication du flan, les découpes
75, figure 12, et les rainages 76 qui permettront de mettre en place les panneaux
77 de verrouillage après formage du fond concave.
1. Gobelet pliable constitué de deux parois minces semi-rigides (1,2) qui comportent
chacune, à l'état plié du gobelet, une partie inférieure et une partie supérieure,
les deux parois étant liées entre elles dans leur partie inférieure par deux liaisons
latérales (45,46) et une liaison de fond (9), étanches pouvant être obtenues par pliage,
collage ou soudure, chaque paroi comportant un premier rainage (3) convexe joignant
les extrémités inférieures des liaisons latérales et permettant de former par pliage
un fond concave (11), la partie supérieure de chaque paroi étant formée d'une languette
(22) reliée à l'extrémité supérieure de la partie inférieure par un second rainage
(4), l'extrémité supérieure (21) de chaque languette étant rectiligne, la hauteur
(25) des languettes étant supérieure ou égale à la hauteur (26) de la partie inférieure,
les languettes étant rabattables sur la partie inférieure par pliage suivant le second
rainage (4) pour former un support par appui sur les extrémités rectilignes (21) qui
forment un polygone de sustentation.
2. Gobelet pliable suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les tangentes (14)
à la courbe convexe constituant le premier rainage (3) passant par les coins inférieurs
(8,10) forment avec la ligne de fond (9) un angle (13) compris entre 25 et 45 degrés,
la distance du point le plus éloigné (17) du rainage (3) au bord inférieur formé par
la ligne de fond (9) étant compris entre 0,23 et 0,40 fois la largeur (16) du gobelet
hors soudure à l'état plié.
3. Gobelet pliable suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce qu'il est obtenu à partir d'un sachet fermé inviolable comportant une prédécoupe
(5) permettant par déchirage de former les languettes (22).
4. Gobelet pliable suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que la liaison du fond (9) est obtenue par pliage et que les autres liaisons
sont des soudures chair contre chair entre les bords des deux parois.
5. Gobelet pliable suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé
en ce que chaque languette de stabilisation (54) présente deux fentes (64) sensiblement
horizontales, dont la position et le profil sont définis en fonction du profil du
fond concave (56), permettant de former des panneaux (63) qui se replient sous ce
dernier en constituant un verrouillage.
6. Gobelet pliable suivant la revendication 5, caractérisé en ce que la courbe convexe
est polygonale avec un segment (68) parallèle au bord (69) du gobelet, la fente est
rectiligne et parallèle au bord (69), et la partie supérieure des panneaux (63), lorsqu'ils
sont en place, prend appui perpendiculairement sur le fond au niveau de la pliure
(73) passant par l'extrémité (72) du segment.
1. Foldable beaker formed of two semi-rigid thin walls (1,2) which in a folded state
each comprise the beaker, namely one lower portion and one upper portion, both walls
being interconnected at their lower portion by two lateral links (45,46) and one bottom
link (9), said links being sealed and able to be obtained by folding, glueing or welding,
each wall comprising one first convex grooving (3) joining the lower ends of the lateral
links and able by means of folding to form a concave bottom (11), the lower portion
of each wall being formed of a tongue (22) connected to the upper end of the lower
portion by a second grooving (4), the upper end (21) of each tongue being rectilinear,
the height (25) of the tongues being greater than or equal to the height (26) of the
lower portion, the tongues being able to be folded down onto the lower portion by
means of folding along the second grooving (4) so as to form a support by resting
on the rectilinear ends (21) which form a support polygon.
2. Beaker according to claim 1, wherein the tangent lines (14) to the convex curve constituting
the first grooving (3) passing through the lower corners (8,10) form, along with the
bottom line (9), an angle (13) of between 25 and 45 degrees, the distance of the point
(17) furthest from the grooving (3) at the lower edge formed by the bottom line (9)
being between 0.23 and 0.40 times the width (16) of the unwelded beaker in a folded
state.
3. Foldable beaker according to claim 1 or 2, wherein it is obtained from an indestructible
closed bag comprising a precutting (5) enabling the tongues (22) to be formed by tearing.
4. Foldable beaker according to any one of the preceding claims, wherein the link of
the bottom (9) is obtained by folding and wherein the other links are welded together
between the edges of the two walls.
5. Foldable beaker according to any one of the preceding claims, wherein each stabilization
tongue (54) has two approximately horizontal slits (64) whose position and profile
are defined according to the profile of the concave bottom (56) making it possible
to form panels (63) which fold under the latter, thus constituting a locking system.
6. Foldable beaker according to claim 5, wherein the convex curve is polygonal with a
segment (68) parallel to the edge (69) of the beaker, the slit is rectilinear and
parallel to the edge (69), and when in place, the upper portion of the panels, take
support perpendicularly on the bottom at the level of the fold (73) passing through
the end (72) of the segment.
1. Faltbarer Becher mit zwei dünnen, halbsteifen Seitenwänden (1, 2), die bei gefaltetem
Becher jeweils einen unteren und einen oberen Teil besitzen, wobei die Seitenwände
auf ihrem unteren Teil durch zwei seitliche Verbindungen (45, 46) sowie eine Verbindung
am Boden (9) miteinander verbunden sind, welche dicht sind und durch Falten, Kleben
oder Schweißen gebildet werden können, wobei jede Seitenwand eine konvexe Faltkerbe
(3) aufweist, durch die die beiden unteren Enden der der seitlichen Verbindungen verbunden
werden und mit der beim Falten ein konkaver Boden (11) gebildet werden kann, während
der obere Teil jeder Seitenwand als Lasche (22) ausgebildet ist, die durch eine zweite,
geradlinige Faltkerbe mit dem oberen Ende des unteren Teiles verbunden ist, wobei
die Höhe (25) der Laschen größer oder gleich der Höhe (26) des unteren Teils ist und
die Laschen entlang der zweiten Faltkerbe (4) um den unteren Teil heruntergeklappt
werden können, um durch das Ausstützen auf die geradlinigen Endkanten (21), die so
ein Haltevieleck bilden, eine Halterung zu bilden.
2. Faltbarer Becher nach Patentanspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Tangenten
(14) der konvexen Kurve, durch die die erste, durch die unteren Ecken (8, 10) verlaufenden
Faltkerbe (3) gebildet wird, einen Winkel zwischen 25 und 45 Grad mit der Bodenlinie
(9) bilden, wobei der Abstand zwischen dem von der Faltkerbe (3) am weitesten entfernten
Punk (17) und der Bodenlinie (9) gebildeten Unterkante zwischen 0,23 und 0,40 mal
der Breite (16) des Bechers ohne Schweißfläche im gefalteten Zustand entspricht.
3. Faltbarer Becher nach einem der obigen Patentansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
er aus einem geschlossenen, sich nicht von selbst öffnenden Beutel mit vorgestanzter
Reißlinie (5) besteht, durch deren Aufreißen die o.a. Laschen (22) gebildet werden.
4. Faltbarer Becher nach einem der obigen Patentansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
die Verbindung am Boden (9) durch Faltung gebildet wird und die übrigen Verbindungen
durch Kontaktverschweißen des Materials zwischen den beiden Seitenwänden gebildet
werden.
5. Faltbarer Becher nach einem der obigen Patentansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß
jede Stabilisierungslasche (54) zwei weitgehend senkrechte Spalten (64) aufweist,
deren Lage und Profil entsprechend dem Profil des konkaven Bodens (9) gestaltet sind
und durch die Wände (63) gebildet werden können, die unter dem Boden umgeklappt werden
und so eine Verriegelung bilden.
6. Faltbarer Becher nach Patentanspruch 5, dadurch gekennzeichnet, daß die konvexe Kurve
mehreckig ist und ein Segment (68) aufweist, das parallel zum Rand (69) des Bechers
verläuft, und daß der obere Teil der Wand (63) nach dem Umklappen bei dem durch das
Ende (72) des Segmentes verlaufenden Knick (73) senkrecht gegen den Boden drückt.