[0001] L'invention est relative à un disjoncteur modulaire à bloc déclencheur auxiliaire,
notamment différentiel ou à émission, susceptible d'être accolé et accouplé à un bloc
disjoncteur multipolaire ayant une pluralité de pôles juxtaposés, chaque pôle dudit
bloc disjoncteur comportant des contacts séparables et un premier mécanisme d'actionnement
desdits contacts, piloté soit manuellement par une manette de commande à deux positions
stables d'ouverture et de fermeture du disjoncteur, soit automatiquement par un déclencheur
principal coopérant avec une barre de déclenchement en cas de surcharge ou de court-circuit,
ledit bloc déclencheur auxiliaire renfermant un relais électromagnétique associé à
un deuxième mécanisme de commande comprenant une manette de réarmement du bloc déclencheur
et une première liaison mécanique de déclenchement susceptible de transmettre l'ordre
de déclenchement du relais à la barre de déclenchement par engagement d'un doigt du
deuxième mécanisme dans un orifice ménagé dans le boîtier isolant du pôle voisin.
[0002] Un disjoncteur différentiel connu du genre mentionné est décrit dans le brevet français
2 437 692 de la demanderesse. L'accouplement du bloc différentiel au bloc disjoncteur
est effectué par l'installateur qui doit s'assurer de l'engagement correct du doigt
de déclenchement du bloc déclencheur dans le premier mécanisme du pôle voisin, et
de l'interconnexion des manettes autorisant le réarmement du bloc déclencheur par
l'actionnement du premier mécanisme. Si ces consignes ne sont pas respectées, le bloc
déclencheur différentiel est inopérant. Le risque d'un accouplement défectueux est
possible en cas de discordance des manettes, notamment lorsque l'installateur tente
d'accoupler un bloc déclencheur désarmé à un bloc disjoncteur armé et fermé.
[0003] L'objet de l'invention consiste à réaliser un accouplement parfait du bloc disjoncteur
et du bloc déclencheur auxiliaire d'un disjoncteur modulaire, indépendamment de l'état
armé ou déclenché des blocs.
[0004] Le disjoncteur selon l'invention est caractérisé en ce que un moyen de contrôle est
agencé pour transformer le mouvement de rapprochement des deux blocs en un mouvement
d'ajustement automatique des manettes de commande et de réarmement des premier et
deuxième mécanismes, de manière à éviter toute discordance entre lesdites manettes,
notamment lors de l'association d'un bloc déclencheur désarmé à un bloc disjoncteur
fermé.
[0005] Selon un premier mode de réalisation, le doigt de déclenchement de la première liaison
mécanique est susceptible de coopérer avec une rampe d'actionnement de la barre de
déclenchement pour provoquer le déclenchement forcé du bloc disjoncteur, le mouvement
de rapprochement des blocs étant transformé en un mouvement de pivotement de la barre
de déclenchement vers la position déclenchée.
[0006] Le déclenchement forcé du bloc disjoncteur par l'action du doigt sur la rampe intervient
avant l'accouplement des manettes des premier et deuxième mécanismes grâce à un jeu
prédéterminé qui subsiste entre lesdites manettes lorsque le doigt vient en contact
avec la rampe.
[0007] Le deuxième mécanisme est équipé d'une deuxième liaison mécanique de réarmement du
bloc déclencheur comportant un ergot de transmission susceptible d'entraîner la manette
de réarmement vers la position armée lors de l'actionnement manuel de la manette du
premier mécanisme vers la position de fermeture du bloc disjoncteur. Cette deuxième
liaison mécanique peut être unidirectionnelle ou bidirectionnelle.
[0008] Le centrage des deux blocs est assuré par des pions de positionnement du bloc déclencheur
pouvant s'engager dans des trous de guidage du pôle adjacent. La longueur du doigt
de la première liaison mécanique de déclenchement est inférieure à celle des pions
de positionnement.
[0009] Selon un deuxième mode de réalisation, ledit moyen de contrôle comporte un cliquet
intégré dans la manette de réarmement du bloc déclencheur de manière à provoquer un
mouvement de basculement de la manette vers la position armée du deuxième mécanisme.
[0010] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre de deux modes de réalisations donnés titre d'exemples non limitatifs
et représentés aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 montre une vue schématique en élévation du disjoncteur, lors de l'assemblage
d'un bloc déclencheur déclenché à un bloc disjoncteur ouvert, la partie agrandie supérieure
représentant la première liaison mécanique de déclenchement, et la partie agrandie
inférieure montrant la deuxième liaison mécanique de réarmement.
- la figure 2 est une vue identique à celle de la figure 1, le bloc déclencheur étant
armé, et le bloc disjoncteur ouvert;
- la figure 3 est une vue identique à celle de la figure 1, le bloc déclencheur étant
armé, et le bloc disjoncteur fermé;
- la figure 4 est une vue identique à celle de la figure 1, le bloc déclencheur étant
déclenché, et le bloc disjoncteur fermé;
- la figure 5 représente une vue partielle du premier mécanisme d'actionnement des
contacts d'un pôle du bloc disjoncteur, le mécanisme se trouvant en position de fermeture;
- la figure 6 est une vue identique à celle de la figure 5, en position d'ouverture
du pôle;
- la figure 7 est une vue partielle en coupe, à échelle agrandie de la zone d'accouplement
des deux blocs;
- la figure 8 est une vue partielle de profil de la figure 7, au niveau de la première
liaison mécanique de déclenchement;
- la figure 9 montre une vue schématique de la barre de déclenchement en position
accolée et accouplée des blocs;
- la figure 10 représente une vue partielle schématique d'une variante de réalisation;
[0011] Sur les figures, un bloc déclencheur 12 auxiliaire du type différentiel ou à émission
est accolé et accouplé à un bloc disjoncteur 10 bipolaire pour constituer un disjoncteur
differentiel ou un disjoncteur télécommandé.
[0012] Le bloc disjoncteur 10 est formé par la juxtaposition de deux pôles 14,16 standards
comportant chacun une paire de bornes de raccordement, une paire de contacts 18,20
séparables (figure 5 et 6) et un premier mécanisme 22 d'actionnement piloté soit manuellement
par une manette 24 de commande à deux positions stables d'ouverture et de fermeture
du disjoncteur, soit automatiquement par un déclencheur principal magnétothermique
(non représenté) actionnant une barre de déclenchement 26 commune en cas de surcharge
ou de court-circuit. Les manettes 24 des deux pôles 14,16 sont reliées mécaniquement
entre elles par une barrette 28 commune. Le mécanisme 22 (figures 5 et 6) de chaque
pôle 14,16 est du type décrit dans la demande de brevet européen n° 86 402 267, et
comprend un levier de déclenchement 30 monté à pivotement sur un axe 32 porté par
une platine 34 susceptible de tourner autour d'un pivot 36 lors de l'ouverture et
de la fermeture du disjoncteur. Une biellette 38 de transmission est intercalée entre
la manette 24 et un accrochage (non représenté) de la platine 34, ledit accrochage
étant déverrouillé par le levier de déclenchement 30 lors d'un défaut détecté par
le déclencheur magnétothermique. Cet ordre de déclenchement peut être transmis au
pôle voisin du bloc disjoncteur 10 par un doigt 44 (figures 5 et 9), formé par une
aiguille auxiliaire reliant les extensions des leviers de déclenchement 30 des deux
pôles. Les faces opposées du boîtier 40 isolant de chaque pôle comportent une paire
d'orifices 42 alignés, destinés à assurer l'émission et la réception des ordres de
déclenchement entre les pôles du bloc disjoncteur 10 et le bloc déclencheur 12. L'émission
au niveau d'un pôle s'exerce toujours vers la gauche, tandis que la réception provient
de la droite (figure 9).
[0013] Le bloc disjoncteur 10 pourrait bien entendu comporter une juxtaposition de trois
pôles protégés, ou d'un pôle de phase avec un pôle de neutre.
[0014] Le bloc déclencheur 12 auxiliaire renferme un relais électromagnétique 45 associé
à un deuxième mécanisme de commande 46 (voir figures 1 à 4). Le relais 45 est alimenté
par un transformateur différentiel ou par une commande à distance, de manière à émettre
un ordre de déclenchement au bloc disjoncteur 10 voisin. Le mécanisme 46 du bloc déclencheur
12 est relié au bloc disjoncteur 10 par une première liaison mécanique 48 de déclenchement,
montrée en détail à la partie supérieure des figures 1 à 4 et par une deuxième liaison
mécanique 50 (voir partie inférieure) de réarmement du relais 45 du bloc déclencheur
12.
[0015] La première liaison mécanique 48 transmet l'ordre de déclenchement du relais 45 à
la barre de déclenchement 26 par engagement d'un doigt 52 du mécanisme 46 dans l'orifice
42 situé dans la face de droite du pôle 16. La deuxième liaison mécanique 50 du mécanisme
46 comporte une manette 54 de réarmement équipée d'un ergot 56 d'entraînement coopérant
avec la manette 24 de commande du pôle 16. L'entraînement de la manette 54 de réarmement
du bloc déclencheur 12 par la manette 24 du bloc disjoncteur 10 est unidirectionnel
dans le sens de la fermeture du mécanisme 22 d'actionnement. Il n' y a aucune liaison
positive entre les manettes 54,24 dans le sens opposé d'ouverture du disjoncteur.
[0016] Le mouvement de réarmement du mécanisme 46 après déclenchement par le bloc déclencheur
12 auxiliaire s'opère en deux phases distinctes:
- durant la première phase de transmission de l'ordre de déclenchement du relais 45
par le doigt 52 à la barre 26, le disjoncteur s'ouvre et un levier d'armement (non
représenté) du mécanisme 46 repousse automatiquement le relais 45 vers la position
réarmée. La manette 54 se trouve par contre en position déclenchée, la deuxième liaison
mécanique 50 étant inactive.
- durant la deuxième phase, la fermeture manuelle de la manette 24 du bloc disjoncteur
10 fait intervenir la deuxième liaison 50 qui entraîne positivement la manette 54
vers la position réarmée, et libère le relais 45 de la force de rappel du levier d'armement
du mécanisme 46. Le bloc déclencheur 12 auxiliaire est alors prêt à envoyer un nouveau
ordre de déclenchement au bloc disjoncteur 10.
[0017] L'accouplement latéral des deux liaisons mécaniques 48,50 du bloc déclencheur 12
auxiliaire sur le bloc disjoncteur 10 doit s'effectuer sans erreur. Le boîtier 59
du bloc déclencheur 12 comprend à cet effet des pions 60 de positionnement susceptibles
de s'engager dans des trous 61 de guidage ménagés dans le boîtier 40 du pôle 16 (figure
7). les pions 60 et le doigt 52 de déclenchement du bloc déclencheur 12 font saillie
de la face latérale interne du boîtier 59 en s'étendant parallèlement l'un à l'autre,
le doigt 52 ayant une longueur inférieure à celle des pions 60. Lors de l'accolement
des deux blocs 10,12, le doigt 52 de la première liaison mécanique 48 traverse l'orifice
42 de droite du pôle 16, et coopère soit avec un épaulement 62, soit avec une rampe
64 du levier de déclenchement 30 selon l'état armé ou déclenché des mécanismes 22,46
de commande des blocs 10,12. L'épaulement 62 s'étend parallèlement au doigt 52 de
déclenchement et est situé entre la rampe 64 et un logement 66 borgne du levier 30.
[0018] Différents cas de montage peuvent se présenter lors de l'association des blocs 10,12
par le client :
- lorsque le bloc disjoncteur 10 est ouvert (manette 24 sur 0 aux figures 1 et 2),
le levier de déclenchement 30 de chaque pôle 14,16 se trouve en position relevée (figure
6) correspondant à la position déclenchée de la barre de déclenchement 26. La pénétration
du doigt 52 de déclenchement dans le pôle 16, et l'accouplement des manettes 54,24
par l'ergot 56 de la deuxième liaison mécanique 50 s'effectuent sans problèmes, indépendamment
de la position déclenchée (0 sur figure 1) ou armée (I sur figure 2) de la manette
54 du bloc déclencheur 12 auxiliaire.
- lorsque le bloc disjoncteur 10 est fermé (manette 24 sur I aux figures 3 et 4),
le levier de déclenchement 30 de chaque pôle 14,16 est en position abaissée (figure
5) correspondant à la position armée de la barre de déclenchement 26. Si la manette
54 du bloc déclencheur 12 se trouve elle-même en position armée (I sur figure 3),
l'accolement des blocs 10,12 est rendu possible grâce à la pénétration du doigt 52
de déclenchement, et de l'accouplement des manettes 54,24. On remarque que la barrette
28 commune des manettes 24 du bloc disjoncteur 10 est placé en dessous de la manette
56 du bloc déclencheur 12 auxiliaire. Cette disposition est indispensable pour constituer
la deuxième liaison mécanique 50 de réarmement. Si la manette 54 est positionnée dans
la position déclenchée (0 sur figure 4), les manettes 54,24 se trouvent initialement
en discordance. Le doigt 52 de déclenchement du bloc déclencheur 12 vient buter contre
la rampe 64 (figures 7 et 8), et fait pivoter le levier 30 et la barre de déclenchement
26 vers la position déclenchée entraînant l'ouverture du bloc disjoncteur 10. Ce mouvement
pivotant de déclenchement forcé résulte de la transformation du mouvement d'accolement
par l'action du doigt 52 sur la rampe 64. Le déclenchement forcé intervient avant
l'accouplement des manettes 24,54 grâce à un jeu J (figure 7) prédéterminé qui subsiste
entre ces dernières lorsque le bout du doigt 52 vient en contact avec la rampe 64.
Après déclenchement forcé, on se retrouve dans le cas du montage de la figure 1, et
l'association des blocs 10,12 est possible. La manette 24 du bloc disjoncteur 10 est
placée en dessous de la manette 54 du bloc déclencheur 12 pour établir la deuxième
liaison mécanique 50. la fermeture des contacts du bloc disjoncteur 10 par déplacement
manuel de la manette 24 vers la position I (figure 5) entraîne alors la manette 54
vers la position armée du bloc déclencheur 12 auxiliaire.
[0019] La deuxième liaison mécanique 50 pourrait bien entendu être bidirectionnelle par
réunion permanente au moyen de l'ergot 56 des deux manettes 24,54 de commande des
blocs 10,12 accolés. Le mécanisme 46 du bloc déclencheur 12 serait modifié, tel que
le mouvement de réarmement du relais 45 serait dérivé du mouvement d'ouverture du
disjoncteur.
[0020] La deuxième liaison 50 pourrait d'autre part être totalement supprimée, et le réarmement
séparé du bloc déclencheur 12 auxiliaire serait dans ce cas opéré manuellement par
actionnement de la manette 54 avant la fermeture du bloc disjoncteur 10.
[0021] Dans ces deux variantes, le déclenchement forcé du bloc disjoncteur 10 par action
du doigt 52 sur la rampe 64 subsiste dans le cas d'une association par le client d'un
bloc déclencheur 12 désarmé à un bloc disjoncteur 10 armé.
[0022] La figure 9 montre schématiquement la transmission du mouvement de déclenchement
entre le bloc déclencheur 12 et les pôles 14,16 du bloc disjoncteur 10. La barre de
déclenchement 26 est modulaire et est constituée par l'emboîtement transversal des
doigts 52,44 avec les leviers de déclenchements 30 des pôles 16,14. La barre 26 de
déclenchement du disjoncteur sert au déclenchement multipolaire, c'est à dire entre
les deux pôles 12,14, et au déclenchement par le bloc auxiliaire 12. Le fractionnement
de la barre 26 permet d'obtenir des mouvements différents dans les deux blocs 10,12.
Dans le cas de la liaison multipolaire, le doigt 44 de liaison entre les leviers 30
des deux pôles 14,l6 pénètre complètement dans le logement 66 borgne ménagé dans le
levier de déclenchement 30 du pôle 14, et y reste prisonnier. L'autre extrémité du
doigt 44 est fixée dans un trou du levier 30 appartenant au pôle 16. Cette liaison
bidirectionnelle autorise la transmission du mouvement de déclenchement dans les deux
sens, c'est à dire du pôle 14 vers le pôle 16, et vice-versa. Au niveau de l'accouplement
avec le bloc de déclenchement auxiliaire 12, la liaison est unidirectionnelle, car
le doigt 52 de déclenchement du mécanisme 46 ne pénètre pas dans le logement 66 du
levier 30 appartenant au pôle 16, mais coopère avec l'épaulement 62 dans un seul sens
de rotation de la barre 26. La transmission du mouvement de déclenchement s'effectue
uniquement vers la gauche, c'est à dire du bloc déclencheur 12 vers le pôle 16, mais
pas dans le sens inverse. Le déclenchement du bloc disjoncteur 10 à la suite d'une
surcharge ou d'un court-circuit ne provoquera pas le déclenchement du bloc auxiliaire
12.
[0023] L'emboîtement du doigt de déclenchement 52, du bloc auxiliaire 12 dans le pôle 16
voisin s'effectue directement sans aucune pièce intermédiaire de liaison, étant donné
que le doigt 52 fait partie de la première liaison mécanique 48 intégrée dans le mécanisme
46.
[0024] La variante de la figure 10 ne prévoit pas de déclenchement forcé en cas de discordance
des manettes 24,54, mais un rappel automatique de la manette 54 du bloc déclencheur
12 au moyen d'un cliquet 70. Ce dernier est intégré avantageusement dans l'ergot 56
de la manette 54. Lorsque le bloc disjoncteur 10 est fermé, et que le bloc déclencheur
12 se trouve en position désarmée, l'accolement des deux blocs 10,12 provoque sous
l'action du cliquet 70 un mouvement de basculement de la manette 54 vers la position
armée, c'est à dire en regard avec la manette 24.
1. Disjoncteur modulaire à bloc déclencheur (12) auxiliaire, notamment différentiel
ou à émission, susceptible d'être accolé et accouplé à un bloc disjoncteur (10) multipolaire
ayant une pluralité de pôles juxtaposés, chaque pôle dudit bloc disjoncteur (10) comportant
des contacts (18,20) séparables et un premier mécanisme (22) d'actionnement desdits
contacts, piloté soit manuellement par une manette (24) de commande à deux positions
stables d'ouverture et de fermeture du disjoncteur, soit automatiquement par un déclencheur
principal coopérant avec une barre de déclenchement (26) en cas de surcharge ou de
court-circuit, ledit bloc déclencheur 12 auxiliaire renfermant un relais électromagnétique
(45) associé à un deuxième mécanisme (46) de commande comprenant une manette (54)
de réarmement du bloc déclencheur (12) et une première liaison mécanique (48) de déclenchement
susceptible de transmettre l'ordre de déclenchement du relais (45) à la barre de déclenchement
(26) par engagement d'un doigt (52) du deuxième mécanisme (46) dans un orifice (42)
ménagé dans le boîtier (40) isolant du pôle (16) voisin, caractérisé en ce que un
moyen de contrôle est agencé pour transformer le mouvement de rapprochement des deux
blocs (10,12) en un mouvement d'ajustement automatique des manettes (24,54) de commande
et de réarmement des premier et deuxième mécanismes 22,46, de manière à éviter toute
discordance entre lesdites manettes, notamment lors de l'association d'un bloc déclencheur
(12) désarmé à un bloc disjoncteur (10) fermé.
2. Disjoncteur modulaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit moyen
de contrôle comprend une rampe (64) d'actionnement de la barre de déclenchement (26),
et que le doigt (52) de la première liaison mécanique (48) de déclenchement du deuxième
mécanisme (46) est susceptible de venir en engagement avec ladite rampe (64) pour
provoquer le déclenchement forcé du bloc disjoncteur 10, le mouvement de rapprochement
des blocs (10,12) étant transformé en un mouvement de pivotement de la barre de déclenchement
(26) vers la position déclenchée.
3. Disjoncteur modulaire selon la revendication 2, caractérisé en ce que le déclenchement
forcé du bloc disjoncteur (10) par l'action du doigt (52) sur la rampe (64) intervient
avant l'accouplement des manettes (24,54) des premier et deuxième mécanismes (22,46)
grâce à un jeu J prédéterminé qui subsiste entre lesdites manettes lorsque le doigt
(52) vient en contact avec la rampe (64).
4. Disjoncteur modulaire selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que
le deuxième mécanisme (46) est équipé d'une deuxième liaison mécanique (50) de réarmement
du bloc déclencheur (12), comportant un ergot (56) de transmission susceptible d'entraîner
la manette (54) de réarmement vers la position armée lors de l'actionnement manuel
de la manette (24) du premier mécanisme (22) vers la position de fermeture du bloc
disjoncteur (10).
5. Disjoncteur modulaire selon la revendication 4, caractérisé en ce que la deuxième
liaison mécanique (50) de réarmement du bloc déclencheur (12) est unidirectionnelle
par fixation de l'ergot (56) de transmission à la manette (54) de réarmement, l'entraînement
de l'ergot (56) par la manette (24) du premier mécanisme (22) s'effectuant exclusivement
dans le sens de la fermeture.
6. Disjoncteur modulaire selon la revendication 4, caractérisé en ce que la deuxième
liaison mécanique (50) de réarmement du bloc déclencheur (12) est bidirectionnelle
par accouplement direct de l'ergot (56) de transmission aux deux manettes (24,54),
le deuxième mécanisme (46) étant agencé pour que le mouvement de réarmement du relais
(45) du bloc déclencheur (12) soit dérivé du mouvement d'ouverture du premier mécanisme
(22).
7. Disjoncteur modulaire selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que
le bloc déclencheur (12) comporte des pions (60) de positionnement destinés à s'engager
dans des trous (61) de guidage du pôle (16) adjacent pour assurer le centrage des
deux blocs (10,12) accolés, les pions (60) et le doigt (52) de la première liaison
mécanique (48) de déclenchement faisant saillie de la face latérale interne du bloc
déclencheur (12) en s'étendant parallèlement l'un à l'autre.
8. Disjoncteur modulaire selon la revendication 7, caractérisé en ce que la longueur
du doigt (52) de la première liaison mécanique (48) de déclenchement est inférieure
à celle des pions (60) de positionnement.
9. Disjoncteur modulaire selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que
la rampe (64) d'actionnement de la barre de déclenchement (26) est situé directement
sur le levier de déclenchement (30) du premier mécanisme (22) appartenant au pôle
(16) adjacent au bloc déclencheur (12).
10. Disjoncteur modulaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit moyen
de contrôle comporte un cliquet (70) intégré dans la manette (54) de réarmement du
bloc déclencheur (12) de manière à provoquer un mouvement de basculement de la manette
(54) vers la position armée du deuxième mécanisme (46).