[0001] La présente invention a pour objet un agencement de four à cloche et de bac à tremper,
le dit four et le dit bac étant placés à des niveaux différents, l'un de ces éléments
ou chacun d'entre eux étant mobile horizontalement l'un par rapport à l'autre, agencement
comprenant des organes de support d'une charge constituée de pièces contenues dans
un panier, ces organes étant solidaires de la cloche et s'étendant en saillie de la
paroi latérale et à l'intérieur de celle-ci, l'agencement comportant en outre un élévateur
capable de s'introduire dans la cloche.
[0002] Les problèmes rencontrés lors des opérations de trempe dans les installations de
traitement thermique comprenant les appareils du type invoqué sont essentiellement
au nombre de quatre: d'abord celui de l'oxydation des pièces lorsqu'elles entrent
en contact avec l'oxygène de l'air après avoir été portées à haute température dans
le four, et, le cas échéant, de l'oxydation du fluide utilisé comme bain de trempe;
en second lieu, dans les cas où le bac, situé en-dessous du four, contient un gaz
protecteur du bain de trempe, celui de la rapide dispersion de ce gaz lors de la manipulation
consistant à transférer la charge du four dans le bain; en troisième lieu, celui,
lié d'ailleurs aux deux problèmes précédemment invoqués, de la pollution atmosphérique;
enfin celui de la flexibilité et corrélativement de l'autonomie, ainsi que de l'encombrement
de l'installation en général et de la rapidité d'execution des manipulations liées
aux différentes opérations de traitement. Le fait que l'ensemble des problèmes doit
être résolu conjointement, sans que la solution apportée à l'un d'eux ne nuise à celle
des autres, augmente encore la difficulté.
[0003] Les agencements four à cloche/bac à tremper mis en oeuvre dans les installations
de traitement thermique connues illustrent cette difficulté. Ainsi, le brevet DE 19
42 801, s'il apporte une première solution au problème de flexibilité, en prévoyant
des moyens permettant au four à cloche d'être amené au-dessus du bac, laisse entière
la question de l'oxydation des pièces. De meme, si la cloche présente des organes
de support de la charge, l'élévateur soulevant celle-ci dans le four doit opérer une
rotation de 45° pour poser ou inversement pour dégager la charge de ces organes. De
plus, l'emploi d'un palan pour certaines manipulations reste nécessaire. Le brevet
GB 899 793 propose par contre une solution au problème de l'oxydation, le four et
le bac formant une structure quasi monolithique. Mais l'agencement présente deux inconvénients
majeurs, qui sont d'une part, le caractère totalement statique et non polyvalent de
l'installation et, d'autre part, l'encombrement de celle-ci, la hauteur totale de
l'installation excédant trois fois la hauteur d'une charge, celle-ci étant acheminée
latéralement, dans un dégagement situé entre le four et le bac. La durée des manipulations
enfin, demeure encore, dans les deux antériorités citées, trop importante.
[0004] Les brevets FR-1 521 505 et DE-3 525 635 enseignent la possibilité d'un mouvement
vertical de l'ensemble lié four/cloche en vue d'obtenir une étanchéité soit lors de
l'opération de chauffe (brevet français) soit lors de l'opération de trempe (brevet
allemand). Les dispositifs décrits présentent une série d'inconvénients majeurs; on
retiendra à ce titre, en ce qui concerne FR-1 521 505, l'absence d'étanchéité, l'immersion
du bouchon, les pertes considérables d'énergie, la pollution de la charge et de l'atmosphère;
en ce qui concerne DE 3 525 635, l'absence de système d'amarrage, le support permanent
de la charge par l'élévateur du bac, l'absence totale d'autonomie du four.
[0005] La présente invention a pour but de réaliser un agencement du genre mentionné au
début qui apporte, notamment avec l'invention qui fait l'objet d'une demande parallèle
du meme déposant, une solution conjointe aux problèmes énumérés, et d'éviter les inconvénients
exposés.
[0006] A cet effet, l'agencement répondant au concept général du préambule de la revendication
1 est caractérisé en ce que des moyens sont prévus pour soumettre uniquement la cloche
à un mouvement vertical relatif par rapport au four, le four restant fixe, alors que
le bac se trouve sous le four, de telle sorte que le seul bord inférieur de la cloche
est amené contre la partie périphérique supérieure du bac, la cloche et le bac formant
alors une enceinte étanche.
[0007] L'agencement comporte en outre un élévateur capable de s'introduire dans la cloche,
le four étant équipé de moyens de dégagement de la charge, capables de déplacer lesdits
organes de support entre une position active où ils s'étendent sous le périmètre
de la charge et une position de retrait où ils dégagent le périmètre de la charge
et permettent son déplacement vertical au moyen de l'élévateur.
[0008] On va décrire ci-après, à titre d'exemple, des formes de réalisation de l'agencement
selon l'invention, en se référant au dessin annexée, dans lequel :
les fig. 1 et 2 représentent des vues schématiques du profil de l'installation,
la fig. 3 est une vue de profil en coupe partielle du four montrant la cloche en
position haute et en position basse,
la fig 4a représente le dispositif d'actionnement du mouvement vertical et de rotation
de la cloche,
la fig. 4b est un schéma mettant en évidence les courses verticale et de rotation
de la cloche,
Les fig. 6 et 7 sont des vues de dessus montrant une forme d'exécution des organes
de support de charge en position active respectivement en position de retrait,
les fig. 8 et 9 sont des vues de profil et de dessus de la cloche présentant une deuxième
forme d'exécution de l'agencement, et
les fig. 10 et 11 sont des vues de profil et de dessus de la cloche présentant une
troisième forme d'exécution de l'agencement.
[0009] Une présentation générale de l'installation va d'abord être faite à l'aide des fig.
1 et 2, avant de décrire en détail l'agencement à proprement dit.
[0010] Dans la fig. 1 on aperçoit le four 1 sous l'ouverture duquel se trouve la charge
4 constituée de piéces contenues dans un panier et destinées à etre soumises à un
traitement thermique. La charge 4 se trouve sur un plateau élévateur 7 faisant partie
d'un chariot de manutention 6 mobile horizontalement sur une voie de transport 5 formée
de deux rails. Le dispositif de fermeture 9 est ouvert, la charge peut être transportée
à l'intérieur du four.
[0011] Dans la fig. 2, la charge 4 se trouve à l'intérieur de la cloche 2 du four 1, en
vue d'y être portée à la température voulue. Le four, lors de l'opération de chauffe,
est maintenant fermé au moyen du dispositif de fermeture 9. Le chariot transporteur
a laissé la place à un bac à tremper 3, également mobile horizontalement par rapport
au four et déplaçable sur la voie de transport 5, après que le dispositif de fermeture
9 ait été ouvert. Le bac contient un bain de trempe liquide, par exemple de l'huile,
ou gazeux, et, selon les cas, un gaz protecteur, par exemple de l'azote protégeant
l'huile contre l'oxydation Ce gaz protecteur est véhiculé dans le bac au moyen de
conduits non représentés. Le bac est fermé sur le dessus par un couvercle 10, afin
d'empêcher tout échappement de gaz de traitement ou de protection. Il comporte en
outre un élévateur 11 muni d'un plateau 12 et capable de s'introduire dans la cloche,
en coulissant le long d'une colonne de guidage 13, afin de transporter la charge 4
dans le bac pour l'opération de trempe.
[0012] La fig. 3 est une vue en coupe partielle du four, la cloche étant représentée en
position haute à droite de l'axe longitudinal du four et en position basse à gauche
de cet axe. La charge repose sur des organes de support 14 fixés sur des montants
de renfort 15, l'ensemble support/renfort étant solidaire de la cloche 2 et s'étendant
en saillie de la paroi latérale. En position basse, à gauche de l'axe longitudinal,
le bord inférieur 16 de la cloche 2 est amené contre la partie périphérique supérieure
17 du bac 3, la cloche et le bac formant alors une enceinte étanche. Le processus
d'obtention de l'étanchéité et le mode de libération de la charge sera explicité plus
loin.
[0013] La cloche est amenée de la position haute à la position basse et inversement grâce
à deux dispositifs de bielle/manivelle 18, 18′ fixés diamétralement opposés l'un à
l'autre sur la partie supérieure du four. Ce dispositif imprime à la cloche un mouvement
vertical, et, en même temps, un mouvement de rotation.
[0014] Le principe du mécanisme va être décrit à l'aide des figures 4a, 4b, 5 et 6. On voit
sur la fig. 4a un levier coudé 19 formant deux parties 19.1 et 19.2 et dont l'une
des extrémités s'articule sur l'extrémité d'un piston 20 actionné par un vérin 21.
Le levier est articulé à l'endroit coudé, autour d'un arbre 22 monté sur un palier
23 fixé sur le four. L'autre extrémité du levier 19, c.à.d. la partie 19.2, est articulée
autour d'un arbre 24 monté sur un palier 25 fixé sur la cloche 2, cet ensemble palier
25/cloche 2 constituant une unité "suspendue" mobile. Dans la figure 4a, la cloche
est placée en position haute, et le cadre-support de charge 8, de forme carrée dans
l'exemple, repose sur les organes de support 14 (fig. 6). Le mouvement de la cloche
est représenté schématiquement dans la fig. 4b. En partant de la position haute, le
bras pivote autour de l'arbre 22 sous l'action du vérin, et imprime à la cloche un
mouvement vertical d'amplitude H, qui, dans l'exemple, est de l'ordre de 100 mm, et
une rotation d'amplitude R₁. La cloche, au point A₁, est en position basse et son
bord inférieur 16 est déjà en contact avec la partie périphérique supérieure 17 du
bac 3. La charge a accompagné ce mouvement et demeure, à ce stade, sur les organes
de support 14, comme représenté à la fig. 6. A partir du point A₁, l'action complémentaire
du vérin sur le levier imprime à la cloche une rotation complémentaire R₂, la cloche
arrivant alors au point A2. Le mouvement vertical, dans cette course, est quasiment
égal à zéro. C'est dans l'intervalle A₁ A₂ que, d'une part s'opére la libération de
la charge (fig. 6) et que, d'autre part, on atteindra une étanchéité idéale par pression
du bord 16 de la cloche sur le bord 17 du bac, la pression maximum s'exer ant au point
M.
[0015] Cela exposé, il est possible d'énumérer les différentes séquences, afin de bien faire
comprendre le mode de fonctionnement de l'agencement, les points 1 à 5 concernant
le chargement de la charge dans le four à cloche, les points 6 à 10 concernant le
déchargement:
1. Le four est vide, le dispositif de fermeture est ouvert, et la cloche 2 est en
position haute ou position initiale, tandis que la charge 4 est acheminée par le
chariot de manutention 6 sous le four, de telle sorte que l'axe longitudinal de la
charge et l'axe longitudinal de la cloche coïncident.
2. Le dispositif bielle/manivelle est actionné, la cloche subissant un mouvement de
descente H et de rotation R₁ + R₂ pour occuper la position basse. Dans cette position,
les organes de support 14 se trouvent dans une position de retrait, de telle sorte
qu'ils dégagement le périmètre de la charge (fig. 5). Le cadre 8 du panier peut ainsi
être déplacé verticalement dans le four au moyen de l'élévateur 11 jusqu'à une hauteur
telle que la base du panier arrive juste au-dessus du plan horizontal formé par les
organes de support 14.
3. La charge est accrochée par le mouvement de rotation R₂ inverse (position active
des organes de support 14, fig. 6).
4. L'élévateur est redescendu et la cloche est avancée dans la position haute, selon
les mouvements R₁ et H.
5. Le dispositif de fermeture 9 est fermée et l'opération de chauffe peut débuter.
6. Lorsque l'opération de chauffe est terminée, le four est ouvert et le bac à tremper
3, fermé par le couvercle 10, contenant par exemple un bain d'huile et un gaz protecteur,
par exemple de l'azote, est amené au-dessous du four.
7. Le dispositif bielle/manivelle 18, 18′est actionné pour placer la cloche en position
basse au point A₁ (mouvement H + R₁), de telle sorte que le bord inférieur 16 de
la cloche est amené contre la partie périphérique supérieure 17 du bac. Le couvercle
de fermeture 10 du bac est alors retiré.
8. Le plateau 12 de l'élévateur 11 est porté contre le cadre 8 du panier qui repose
encore sur les organes de support 14. La rotation R₂ libère la charge, les organes
de support 14 se déplaçant en position de retrait (fig. 5), et parfait l'étanchéité
par frottement métal/métal.
9. L'élévateur 11 portant la charge peut descendre librement pour plonger la dite
charge dans l'huile du bac à tremper, après quoi le couvercle 10 est refermé.
10. Le bac à tremper est évacué et un nouveau cycle de traitement peut être enclenché.
[0016] Il est clair que les séquences des opérations décrites plus haut peuvent être entièrement
programmées et commandées à partir d'un pupitre de commande central.
[0017] Dans l'exemple décrit, la section du panier, donc du cadre de support de panier 8
est carrée et quatre organes de support 14 sont prévus. Il est clair que l'on peut
tout aussi bien mettre en oeuvre un cadre-support de panier de section ronde, le cadre-support
étant pourvu au moins de trois pattes 26, pouvant venir se poser sur au moins trois
organes de support 17 solidaires de la cloche 2.
[0018] On va encore décrire deux autres formes d'exécution intéressantes de l'agencement,
en se référant aux fig. 8 et 9, d'une part, et aux fig. 10 et 11, d'autre part.
[0019] La particularité commune de ces deux formes d'exécution consiste dans le fait que
la cloche est soumise uniquement à un mouvement vertical d'amplitude H. Ce mouvement
est imprimé à la cloche au moyen de deux vérins 28.
[0020] Dans la forme d'exécution représentée dans les fig. 8 et 9, les organes de support
sont constitués d'au moins trois taquets présentant un méplat horizontal 30 et sont
libres en rotation autour d'un axe vertical, cette liberté de rotation étant limitée
a un angle α, de telle manière que les organes de support de la charge aménagés dans
la cloche 2 sont constitués d'au moins trois taquets 29, chaque taquet étant libre
en rotation autour d'un axe vertical, cette liberté de rotation étant limitée à un
angle α de telle manière que les dits taquets peuvent, simultanément, être amenés
d'une position active vers une position de retrait et inversement, l'axe de chaque
méplat étant, en position active, orienté vers le centre du four et perpendiculaire
à l'axe vertical de ce dernier.
[0021] La rotation simultanée des taquets d'angle chaque fois dans le même sens positif
ou négatif, est réalisée chaque fois par une tige 31 dont l'extrémité inférieure pivote
dans un alésage 32 aménagé dans une plaque-support 33 fixée à la cloche 2 du four
et dont l'extrémité supérieure émerge de la plaque supérieure du four 1 et est pourvue
d'une roue à chaîne 34, le taquet 29, placé directement audessus de la plaque-support
33 étant solidaire de la tige 31, et en ce que les roues à chaîne sont reliées entre
elles par une chaîne 35 elle-même prise dans une noix 36 fixée à l'extrémité d'un
vérin 37 lui-meme monté sur la partie supérieure du four et d'axe parallèle à un brin
de chaîne 38 reliant deux roues à chaîne voisines, l'actionnement du vérin soumettant
la chaîne à un mouvement rectiligne d'amplitude L dans un sens ou dans l'autre, ce
mouvement rectiligne alternatif étant transformé, par l'intermédiaire des roues à
chaîne, en mouvement rotatif alternatif des taquets d'angle α.
[0022] Dans l'exemple décrit, l'angle α est égal à 90°.
[0023] Dans la forme d'exécution représentée par les fig. 10 et 11, les organes de support
sont constitués d'au moins trois cliquets 39 pourvus chacun d'un méplat horizontal
40, les cliquets pouvant basculer simultanément autour d'axes qui sont horizontaux
et orientés tangentiellement par rapport a la cloche, d'une position active vers
une position de retrait et inversement.
[0024] Le basculement simultané des cliquets d'une position vers une autre est réalisé au
moyen de vérins 41 dont les tiges sont reliées chacune au cliquet correspondant, par
des articulations coulissantes 42, 43.
[0025] La cloche présente, à l'endroit de chaque cliquet, une cage de dégagement 44, de
manière à permettre au cliquet de basculer de la position active à la position de
retrait.
[0026] L'agencement de four à cloche et de bac à trempe qui fait l'objet de la présente
invention répond parfaitement aux objectifs visés: il permet une jonction étanche
entre la cloche et le bac et une alimentation en gaz de protection. La qualité des
pièces trempées est ainsi considérablement améliorée, le gaz n'est pas dispersé, d'où
une économie de celui-ci. De plus, lors de la trempe, toute émission de particules
ou d'éléments solides ou/et liquides ou/et gazeux dans l'atmosphère environnante est
évitée. De même est écartée toute perte d'énergie.
[0027] Enfin, l'agencement répond aux impératifs de flexibilité et de rapidité, pour un
encombrement minimum, ce qui a pour résultat une baisse sensible du coût de revient
des opérations de traitement thermique.
1. Agencement de four à cloche et de bac à tremper, le dit four et le dit bac étant
placés à des niveaux différents, l'un de ces éléments ou chacun d'entre eux étant
mobile horizontalement l'un par rapport à l'autre, agencement comprenant des organes
de support d'une charge constituée de pièces contenues dans un panier, ces organes
étant solidaires de la cloche et s'étendant en saillie de la paroi latérale et à l'intérieur
de celle-ci, l'agencement comportant en outre un élévateur capable de s'introduire
dans la cloche, caractérisé en ce que des moyens sont prévus pour soumettre uniquement
la cloche (2) à un mouvement vertical relatif par rapport au four (1), le four restant
fixe, alors que le bac (3) se trouve sous le four (1) de telle sorte que le seul bord
inférieur (16) de la cloche est amené contre la partie périphérique supérieure (17)
du bac, la cloche (2) et le bac (3) formant alors une enceinte étanche.
2. Agencement selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de manoeuvre
(18, 18′) de manoeuvre du four permettent dans le même temps le dégagement de la charge
en déplaçant les dits organes de support (14) entre une position active où ils s'étendent
sous le périmètre de la charge et une position de retrait où ils dégagent le périmètre
de la charge et permettent le déplacement vertical de la dite charge au moyen de l'élévateur
(11).
3. Agencement selon la revendication 2, caractérisé en ce que la cloche (2) uniquement
peut être soumise, en plus du mouvement vertical, à un dégagement de la charge.
4. Agencement selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque moyen (18, 18′)
est constitué d'un dispositif bielle/manivelle, fixé diamétralement opposé l'un à
l'autre sur la partie supérieure du four (1).
5. Agencement selon la revendication 4, caractérisé en ce que la cloche présente quatre
organes de support (14), en ce que la section du support des paniers est de forme
générale carrée.
6. Agencement selon la revendication 4, caractérisé en ce que la cloche présente au
moins trois organes de support (27) et en ce que la section du support des paniers
est ronde, ce dernier support étant pourvu de pattes (26) au même nombre que celui
des organes de support, lesquelles pattes reposent sur lesdits organes de support
lorsque ces derniers occupent une position active.
7. Agencement selon la revendication 1, caractérisé en ce que, d'une part, le déplacement
vertical de la cloche (2) est assuré par des moyens (28), en ce que, d'autre part,
les organes de support de la charge aménagés dans la cloche sont constitués d'au moins
trois taquets (29) actionnés par des moyens (31, 34, 37) permettant le dégagement
de la charge.
8. Agencement selon la revendication 7, caractérisé en ce que chaque taquet (29) est
libre en rotation autour d'un axe vertical, cette liberté de rotation étant limitée
à un angle α de telle manière que les dits taquets peuvent, simultanément, être amenés
d'une position active vers une position de retrait et inversement, l'axe de chaque
méplat étant, en position active, orienté vers le centre du four et perpendiculaire
à l'axe vertical de ce dernier.
9. Agencement selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement
des taquets sont constitués d'une tige (31) dont l'extrémité inférieure pivote dans
un alésage (32) aménagé dans une plaque-support (33) fixée à la cloche (2) du four
et dont l'extrémité supérieure émerge de la plaque supérieure du four (1) et est pourvue
d'une roue à chaîne (34), le taquet (29), placé directement au-dessus de la plaque-support
(33) étant solidaire de la tige (31), et en ce que les roues a chaîne sont reliées
entre elles par une chaîne (35) elle-même prise dans une noix (36) fixée à l'extrémité
d'un vérin (37), lui-même monté sur la partie supérieure du four et d'axe parallêle
à un brin de chaîne (38) reliant deux roues à chaîne voisines, l'actionnement du vérin
soumettant la chaîne à un mouvement rectiligne d'amplitude L dans un sens ou dans
l'autre, ce mouvement rectiligne alternatif étant transformé, par l'intermédiaire
des roues à chaîne, en mouvement rotatif alternatif des taquets d'angle α.
10. Agencement selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de support
sont constitués d'au moins trois cliquets (39) pourvus chacun d'un méplat horizontal
(40), les cliquets pouvant basculer simultanément autour d'axes qui sont horizontaux
et orientés tangentiellement par rapport à la cloche, d'une position active vers une
position de retrait et inversement.
11. Agencement selon la revendication 10, caractérisé en ce que le basculement simultané
des cliquets d'une position vers une autre est réalisé au moyen de vérins (41) dont
les tiges sont reliées chacune au cliquet correspondant, par des articulations coulissantes
(42, 43).
12. Agencement selon l'une des revendications précédentes 1 à 11, caractérisé en ce
que le bac de trempe (3) est pourvu d'un couvercle (10) et d'une alimentation de gaz
protecteur circulant entre la solution contenue dans le bac et le couvercle.