[0001] La présente invention est relative, selon un premier mode d'exécution, à un dispositif
d'alimentation d'une lampe à décharge comprenant un premier générateur susceptible
de fournir une impulsion de tension apte à créer l'amorçage de la décharge dans la
lampe et un second générateur apte à maintenir un courant de décharge dans la lampe
ledit second générateur comportant un premier circuit électrique comprenant la mise
en série d'une source de tension continue, d'un premier interrupteur et d'un second
interrupteur, lesdits premier et second interrupteurs étant arrangés de telle façon
que lorsque le premier est fermé, le second est ouvert et vice versa, et un second
circuit électrique comprenant la mise en série d'une inductance et de ladite lampe,
branché en parallèle sur ledit second interrupteur, lesdits interrupteurs étant actionnés
par un premier dispositif de commande alimenté par un signal alternatif de période
fixe T₁, ledit premier dispositif de commande étant arrangé pour fournir à sa sortie
un signal propre à commuter alternativement ledit premier interrupteur d'abord dans
un état fermé pendant un premier temps de durée T
a, puis dans un état ouvert pendant un second temps de durée T
b.
[0002] La présente invention concerne également, selon un deuxième mode d'exécution un dispositif
d'alimentation d'une lampe à décharge équipée d'une première électrode froide et d'une
seconde électrode pourvue d'un filament, ledit dispositif comprenant un premier générateur
susceptible de fournir une impulsion de tension apte à créer l'amorçage de la décharge
dans la lampe et un second générateur apte à chauffer le filament pendant une période
de durée T
d, puis à maintenir un courant de décharge dans la lampe.
[0003] Un arrangement proche du premier mode d'exécution a déjà été proposé dans le document
EP-A-0 152 026 (US-A-4 649 322). Dans celui-ci, l'amorçage de la décharge dans la
lampe est réalisé par un premier générateur qui fournit à intervalles périodiques
prédéterminés des impulsions de tension. L'intensité lumineuse de la lampe est commandée
par une source de courant issue d'un second générateur qui permet d'appliquer à la
lampe un courant de maintien de la décharge dont la durée d'application peut étre
variée selon l'intensité lumineuse que l'on désire obtenir. L'arrangement en question
comprend en outre un circuit qui permet l'application du courant de maintien en synchronisme
avec l'impulsion de tension.
[0004] En plus de deux modes d'exécution du générateur d'impulsion, le document cité décrit
une façon de réaliser le générateur de maintien de la décharge dans la lampe. Ce générateur
de maintien, qui est une source de courant, est alimenté à partir d'une source de
tension continue et comporte essentiellement une cascade de deux transistors qui conduisent
continuellement quand un signal de consigne est envoyé à l'entrée du premier transistor.
La durée d'application du signal de consigne (qui peut être un signal vidéo par exemple)
conditionne la période pendant laquelle conduit la source de courant, période qui
peut être de l'ordre de 14 ms pour une lampe donnant sa pleine luminosité, période
suivie par un train de périodes de durée semblable si la lampe doit rester allumée
à cette pleine luminosité. Dans le cas où l'arrangement décrit devait être adapté
pour varier simplement l'intensité lumineuse d'une lampe fluorescente d'éclairage,
par exemple au moyen d'une commande manuelle, une seule impulsion serait nécessaire,
délivrée par un générateur d'impulsion au moment de l'allumage de la lampe, impulsion
suivie par un courant continu se maintenant continuellement au niveau choisi.
[0005] Cette façon de faire est dispendieuse en énergie électrique qui est dissipée en chaleur
et cela en pure perte. En effet, il est dit dans le document cité qu'une tension d'alimentation
de 60 V continu permet d'assurer une tension d'arc d'environ 40 V dans le tube, ce
qui laisse entendre qu'il existe une chute de tension de l'ordre de 20 V qui devra
bien être absorbée dans le générateur de courant. En réalité on se rend compte que
la tension d'arc peut varier dans de fortes proportions (10 à 60 V), dépendant en
cela du régime dynamique auquel la lampe est soumise. La température a aussi une
influence importante sur la valeur de cette tension d'arc. Donc, dans le montage
cité, c'est le générateur de courant, formé des deux transistors dont il a été question,
qui va absorber la différence existant entre la tension d'alimentation et la tension
d'arc, différence dissipée en pure perte comme on l'a dit.
[0006] Pour remédier aux inconvénients cités le document FR-A-1 366 032 propose un dispositif
qui soit une source de courant, sans consommation propre, quelle que soit la valeur
de la charge, charge qui se manifeste ici par la tension d'arc essentiellement variable
présentée par la lampe.
[0007] Cet art antérieur va être expliqué maintenant à l'aide des figures 1a, 1b, 1c, 2
et 3.
[0008] La figure 1a est un schéma général qui montre le principe de base sur lequel s'appuie
le document FR-A-1 366 032. Une lampe à décharge 1, qui peut être un tube fluorescent,
est pourvue de deux électrodes 2 et 3. Un premier générateur ou starter 4 fournit
une impulsion de tension apte à créer l'amorçage de la décharge dans la lampe. Ce
premier générateur n'est cependant pas mentionné dans le document en question, car
la tension d'alimentation U₁ est suffisamment élevée (de l'ordre de 400 volts) pour
permettre l'amorçage automatique de la décharge dans la lampe ce qui, on le verra
plus loin, n'est pas le cas dans la présente invention où cette tension n'est que
de l'ordre de 60 volts. Dans ce cas, ce premier générateur 4 pourrait être un de ceux
décrit dans le document EP-A-0 152 026. La figure 1a montre encore un second générateur
apte à maintenir le courant de décharge dans la lampe, ce second générateur comportant
un premier circuit électrique 5 qui comprend la mise en série d'une source de tension
continue U₁, d'un premier interrupteur I₁ et d'un second interrupteur I₂. Les interrupteurs
I₁ et I₂ sont arrangés de telle façon que lorsque le premier est ouvert, le second
est fermé et inversement. Cette interdépendance apparaît dans la figure 1a par la
ligne pointillée 13 qui relie les languettes de contact respectives desdits interrupteurs.
Le schéma montre encore qu'aux bornes du second interrupteur I₂ est connecté un second
circuit électrique 6 composé de la mise en série d'une inductance L et de la lampe
à décharge 1.
[0009] L'interrupteur I₁ est actionné par un dispositif de commande 7. Ce dispositif est
alimenté sur son entrée 8 par un signal alternatif de période fixe T₁. Ce signal possède
une période propre T₁ composée d'une alternance de durée T₂ à haut niveau suivie d'une
alternance de durée T₃ à bas niveau. Le rapport cyclique de ce signal est défini comme
étant le rapport T₂/T₁. Le signal alternatif de période fixe T₁ est fourni par un
oscillateur et les alternances T₂ et T₃ ont une durée à peu près égale.
[0010] La figure 1a montre aussi que le dispositif de commande 7 est arrangé pour fournir
à sa sortie 15 un signal propre à commuter alternativement le premier interrupteur
I₁ d'abord dans un état fermé pendant un premier temps de durée T
a, puis dans un état ouvert pendant un second temps de durée T
b, la somme T
a + T
b étant liée à la période d'entrée T₁.
[0011] Le fonctionnement du dispositif va être expliqué maintenant en s'aidant des figures
1b et 1c.
[0012] Pendant le premier temps de durée T
a, I₁ est fermé et I₂ est ouvert comme le montre la figure 1b. La source de tension
U₁ débite un courant i₁ dans l'inductance L et la lampe 1 via l'interrupteur I₁ (circuit
5). Par le fait de la présence de l'inductance L et de la résistance R de la lampe,
le courant i₁ va croître d'une valeur avoisinant zéro à une valeur maximum imposée
par la fin du temps de durée T
a. A partir de ce moment commence le second temps de durée T
b pendant lequel I₁ est ouvert et I₂ est fermé. La situation des circuits électriques
5 et 6 est alors celle représentée en figure 1c. L'énergie électrique emmagasinée
dans l'inductance L lors de la phase précédente, produit alors un courant i₂ qui,
via l'interrupteur I₂, circule dans la lampe 1. L'inductance L se comporte alors
comme un générateur. Contrairement à la pratique courante de certaines alimentations
connues, cette inductance n'est pas un limiteur de courant mais se comporte comme
un réservoir de courant. Le courant i₂ va diminuer durant le temps de durée T
b jusqu'à ce qu'apparaisse un nouveau temps de durée T
a qui ferme à nouveau l'interrupteur I₁. Dès la fin de la période T
b un nouveau cycle recommence et ainsi de suite.
[0013] On vient de décrire le principe général sur lequel est basé le dispositif d'alimentation
selon le document FR-A-1 366 032. Il s'agit en fait d'une source de courant sans consommation
propre et qui ne fournit que l'énergie nécessaire pour produire le flux lumineux dans
la lampe. En effet les interrupteurs décrits fonction nent par tout ou rien et ne
consomment quasiment aucune énergie propre.
[0014] Le montage de base a été expliqué en se servant de deux interrupteurs I₁, I₂ actionnés
par un dispositif de commande. En pratique on utilise un transistor travaillant en
commutation à la place de l'interrupteur I₁, transistor commandé sur sa base par le
signal issu de la sortie 15 du dispositif 7. En pratique également, on utilise avantageusement
une diode pour remplacer l'interrupteur I₂, diode branchée de telle manière qu'elle
soit non conductrice quand le transistor est conducteur. Cette diode présente l'avantage
d'être auto-commandée par le sens même de la tension présente à ses bornes.
[0015] Le schéma de la figure 2 montre une façon d'exécuter le dispositif d'alimentation
selon l'art antérieur. Le dispositif de commande 7 est ici un flip-flop du type D
(D-FF) dont les bornes set et reset sont connectées au moins 12 volts de l'alimentation
de la logique. La sortie Q du flip-flop est connectée à son entrée D. Sur son entrée
8, le flip-flop reçoit le signal alternatif de période fixe T₁, appelé aussi signal
d'horloge (Cl), signal délivré par un oscillateur 9. Le transistor Ti1 est commandé
sur sa base par la sortie Q du flip-flop. Le collecteur du transistor Ti1 est connecté
à la diode D1 et l'émetteur à la source de tension U₁. Le fonctionnement du montage
qui vient d'être décrit va être expliqué maintenant à l'aide du diagramme temporel
présenté en figure 3.
[0016] Sur l'entrée 8 du flip-flop est appliqué le signal d'horloge Cl, ce qui apparaît
à la ligne a du diagramme. Ce signal oscille entre -12 V et 0 V (0 V symbolisé par
le signe 0̸), soit entre les valeurs logiques 0 et 1 respectivement. Ce type de flip-flop
(par exemple numéro CMOS 4013) a la particularité de disposer sa sortie Q à la valeur
portée par son entrée D quand le signal Cl passe de 0 à 1 (flèches 18), le passage
de 1 à 0 ne changeant en rien l'état de la sortie Q pour autant que les entrées set
et reset soient toutes deux au zéro logique (-12 V). Comme l'entrée D est reliée à
la sortie Q, la sortie Q changera d'état à chaque flanc montant 18 du signal d'horloge,
comme cela apparaît à la ligne b de la figure 3, le flanc montant 18 entraînant les
flancs descendants et montants 19 de la sortie Q (flèches 65).
[0017] Le passage de 0 à -12 V de la sortie Q a pour effet de disposer le transistor Ti1
de l'état bloqué (interrupteur I₁ ouvert) à l'état conducteur (interrupteur I₁ fermé).
Un courant i₁ commence à circuler dans le circuit défini par la figure 1b, courant
dont la vitesse de croissance est limitée par la présence de l'inductance L (voir
ligne c du diagramme de la figure 3 qui représente le courant I
l dans la lampe 1).
[0018] Quand le flip-flop bascule à nouveau, sa sortie Q passe à 0 V et rend non conducteur
le transistor Ti1. A partir de cet instant, l'énergie emmagasinée dans l'inductance
L produit un courant i₂ qui circule dans le circuit 6, via la diode D1, courant qui
va en diminuant puisqu'aucune source de tension ne lui est plus appliquée (voir ligne
c de la figure 3). Ce courant i₂ va diminuer jusqu'à ce que le transistor Ti1 devienne
à nouveau conducteur, ce qui a lieu à l'arrivée d'un nouveau flanc montant 18 présenté
par le signal T₁ à l'entrée Cl du flip-flop. Le cycle qui vient d'être décrit en détail
se reproduit alors de la même façon.
[0019] Ainsi le signal alternatif de période fixe T₁ appliqué à l'entrée C1 du flip-flop
et composé de deux alternances égales T₂ et T₃, devient, vu de la lampe 1, un signal
de période doublée et composé de deux alternances T
a et T
b de durées approximativement égales.
[0020] On a complété le diagramme de la figure 3 par une ligne d qui représente le courant
I
D1 dans la diode D1. On s'aperçoit que pendant la période de conduction T
a du transistor Ti₁ aucun courant ne circule dans la diode alors que pendant la période
de blocage T
b du même transistor, un courant i₂ circule dans ladite diode.
[0021] Le diagramme de la figure 3 montre encore un seuil de courant I
1min en dessous duquel le courant dans la lampe ne tombe pas. Ceci provient du fait que
l'inductance L n'est pas totalement déchargée lorsque le cycle T₁ recommence.
[0022] Bien que cela ne soit pas mentionné dans l'art antérieur cité, la lampe 1, qui le
plus souvent est une lampe à fluorescence, possède une anode froide 2 et une cathode
chaude 3. Cette cathode est un filament alimenté par une source continue U₅. Des considérations
ont été faites dans le document EP-A-0 152 026 au sujet de cette alimentation et le
lecteur s'y reportera pour obtenir plus de détail.
[0023] Pour amorcer la décharge dans la lampe d'éclairage 1, on utilise dans le document
FR-A-1 366 032 une tension continue U₁ dépassant les 400 volts. Ceci présente l'inconvénient
de mettre en oeuvre des circuits à haute tension qui posent des problèmes d'isolation
en même temps qu'ils nécessitent des composants onéreux (transistors, diodes, etc.).
Pour pallier cet inconvénient, la présente invention est caractérisée, selon un premier
mode d'exécution en ce que le générateur apte à créer l'amorçage de la décharge dans
la lampe comporte un troisième interrupteur connecté en parallèle sur les bornes de
la lampe et actionné par un second dispositif de commande lui-même actionné par ledit
premier dispositif de commande, ledit second dispositif étant arrangé de telle manière
que ledit troisième interrupteur soit fermé à l'enclenchement dudit dispositif d'alimentation
puis s'ouvre la première fois que ledit premier interrupteur passe de l'état fermé
à l'état ouvert.
[0024] De même, utiliser une source de tension continue spécialement pour alimenter le filament
de la lampe est une solution dispendieuse en énergie. Pour pallier cet inconvénient,
la présente invention est caractérisée en ce que le second générateur comporte un
premier circuit électrique comprenant la mise en série d'une source de tension continue),
d'un premier interrupteur et d'un second interrupteur, lesdits premier et second
interrupteurs étant arrangés de telle façon que lorsque le premier est fermé, le second
est ouvert et vice versa, et un second circuit électrique comprenant la mise en série
d'une inductance, de la première électrode froide et d'une première borne dudit filament,
ledit second circuit électrique étant branché en parallèle sur ledit second interrupteur,
un troisième interrupteur étant connecté d'une part à ladite première électrode froide
et d'autre part à une seconde borne dudit filament, que lesdits premier et second
interrupteurs sont actionnés par un premier dispositif de commande alimenté par un
signal alternatif de période fixe T₁, ledit dispositif de commande étant arrangé pour
fournir à sa sortie un signal propre à commuter alternativement ledit premier interrupteur
d'abord dans un état fermé pendant un premier temps de durée T
a, puis dans un état ouvert pendant un second temps de dutée T
b, et que le troisième interrupteur est actionné par un second dispositif de commande
lui-même actionné par ledit premier dispositif de commande, ledit second dispositif
étant arrangé de telle manière que ledit troisième interrupteur se ferme à l'enclenchement
dudit dispositif d'alimentation, puis s'ouvre après ladite période T
d, ladite ouverture ayant lieu la première fois que ledit premier interrupteur passe
de l'état fermé à l'état ouvert après ladite période de durée T
d.
[0025] L'invention sera comprise maintenant à l'aide de la description qui va suivre et
pour l'intelligence de laquelle on se référera, à titre d'exemple, au dessin dans
lequel:
Les figures 1a, 1b, 1c,2 et 3 illustrent l'art antérieur discuté plus haut,
La figure 4 est un schéma de principe exposant le fonctionnement du dispositif d'alimentation
selon le premier mode d'exécution de l'invention,
La figure 5 est un schéma de principe exposant le fonctionnement du dispositif d'alimentation
selon le deuxième mode d'exécution de l'invention,
La figure 6 est un schéma de détail d'alimentation d'une lampe à décharge qui se réfère
au schéma de principe de la figure 5 selon une première variante de réalisation,
La figure 7 est un diagramme temporel expliquant le fonctionnement du schéma de la
figure 6,
La figure 8 est un schéma de détail d'alimentation d'une lampe à décharge qui se réfère
au schéma de principe de la figure 5, selon une seconde variante de réalisation, et
La figure 9 est un diagramme temporel expliquant le fonctionnement du schéma de la
figure 8.
[0026] La figure 4 est un schéma de principe montrant le fonctionnement du dispositif d'alimentation
selon le premier mode d'exécution de l'invention.
[0027] On a déjà mentionné plus haut que la source de tension continue U₁ alimentant le
dispositif selon l'invention est à basse tension, par exemple de l'ordre de 60 volts.
On sait que cette tension est insuffisante pour amorcer la décharge dans la lampe.
Il est donc nécessaire d'envoyer à la lampe une impulsion de surtension au moment
où on enclenche le système. Cette impulsion est fournie par un starter, ou premier
générateur symbolisé par 4 sur la figure 1a.
[0028] Selon l'invention et comme cela apparaît en figure 4, l'impulsion de surtension
apte à créer l'amorçage de la décharge est produite par un troisième interrupteur
I₃ connecté en parallèle sur les bornes 2, 3 de la lampe 1. Cet interrupteur est commandé
par un second dispositif de commande 53, lui-même actionné par un premier dispositif
de commande 7 déjà décrit à propos de la figure 1a. On s'arrange pour qu'à l'enclenchement
du dispositif d'alimentation ce troisième interrupteur soit fermé. Comme, à ce moment,
le premier interrupteur I₁ est également fermé, l'inductance L emmagasine de l'énergie
comme on l'a expliqué plus haut. L'ouverture de l'interrupteur I₃, synchrone avec
l'ouverture de l'interrupteur I₁ par le fait de l'interdépendance des premier et second
dispositifs de commande 7 et 53, libère l'énergie emmagasinée dans l'inductance et
crée la surtension demandée aux bornes de la lampe. Une explication détaillée du fonctionnement
du starter sera donnée lors de la discussion qui sera faite à propos du deuxième mode
d'exécution de l'invention.
[0029] En résumé cependant, on mentionnera que le premier dispositif de commande 7 est identique
à celui décrit en figure 2 où ce dispositif est un flip-flop du type D. Le second
dispositif de commande 53 est un second flip-flop du même type, alimenté sur son entrée
d'horloge Cl par le signal présent à la sortie Q du premier flip-flop. Le signal présent
à la sortie Q du second flip-flop commande le troisième interrupteur I₃ qui se trouve
être un troisième transistor Ti3.
[0030] Pour donner maintenant un exemple de réalisation pratique, on mentionnera que le
transistor Ti1 est du type 2N5400 et la diode D1 du type 1N4148. La source de tension
U₁ est de 60 V. On observera ici que l'inductance mise en oeuvre est de très petite
dimension (quelques mm³) ce qui est un avantage dû principalement au fait que le signal
alternatif de période fixe T₁ est choisi à fréquence élevée, par exemple supérieure
à 150 kHz.
[0031] Le premier mode d'exécution de l'invention qui vient d'être décrit utilise un flip-flop
7 branché en diviseur de fréquence par 2. On a donc dans ce cas T
a + T
b = 2T₁. En d'autres termes, si l'on désire que le transistor commute à une fréquence
de 150 kHz, il faudra alimenter le flip-flop à une fréquence double, c'est-à-dire
à 300 kHz. De toute façon le schéma présenté montre que la période de conduction T
a du transistor Ti1 est égale à la période d'ouverture T
b du même transistor.
[0032] Le second mode d'exécution concerne particulièrement l'alimentation d'une lampe
à décharge équipée d'un filament.
[0033] Le schéma de principe d'une première variante de réalisation est montré en figure
5. On reconnaît dans ce schéma le générateur de courant de maintien formé par les
premier 5 et second 6 circuits électriques décrits plus haut. La lampe 1 est équipée
d'une première électrode froide 2 et d'une seconde électrode pourvue d'un filament
56. Selon ce second mode d'exécution le second générateur de ce montage, formé des
circuits 5 et 6 va servir à la fois au chauffage du filament et au maintien de la
décharge dans la lampe.
[0034] Dans ce but, le second circuit électrique 6 comporte la mise en série de l'inductance
L, de la première électrode froide 2 et d'une première borne 54 du filament 56. Ce
second circuit 6 est branché en parallèle sur le second interrupteur I₂. La figure
5 montre encore un troisième interrupteur I₃ connecté d'une part à l'électrode froide
2 et d'autre part à une seconde borne 55 du filament 56. Le troisième interrupteur
I₃ est actionné par un second dispositif de commande 53, lui-même actionné par le
premier dispositif de commande 7. Le second dispositif 53 est arrangé de telle manière
qu'à l'enclenchement du dispositif d'alimentation (par un interrupteur général non
représenté) le troisième interrupteur I₃ se ferme. Le filament 56 est alors alimenté
en énergie par le second générateur 5,6 selon le même principe expliqué plus haut.
L'alimentation de filament a lieu pendant une période de durée T
d fournie par le bloc 90 agissant sur une entrée du second dispositif de commande 53.
Cette période de chauffage durera le temps qu'il faut pour rendre le filament incandescent,
par exemple une seconde. Quand la période de chauffage qu'on s'est fixé est écoulée,
le troisième interrupteur s'ouvre, cette ouverture ayant lieu la première fois que
le premier interrupteur I₁ passe de l'état fermé à l'état ouvert après la période
de durée T
d. Ce changement d'état se présente sous la forme d'un signal logique à la sortie 15
du premier dispositif de commande 7. Ce même signal logique agit sur le second dispositif
de commande 53 et ouvre l'interrupteur I₃. Comme il se trouve qu'au moment de l'ouverture
du premier interrupteur l'énergie emmagasinée dans l'inductance L est maximum et correspond
à un maximum de courant i₁ dans la lampe (voir figure 3c), l'ouverture du troisième
interrupteur I₃, qui est synchrone au premier, provoque une surtension dans la lampe,
surtension qui crée l'amorçage de la décharge. Ensuite de cela le troisième interrupteur
I₃ reste ouvert et la lampe 1 est alimentée en courant de maintien par le second générateur
5, 6.
[0035] La figure 6 est un schéma de détail d'une première variante du deuxième mode d'exécution
expliqué ci-dessus dans son principe. On décrira ici les éléments nouveaux ajoutés
à ceux de la figure 2. Le troisième interrupteur I₃ est un second transistor Ti3 qui
est commandé par le signal présent à la sortie Q 57 du dispositif de commande 53 qui
est un second flip-flop du type D. La sortie Q 15 du premier flip-flop 7 est connectée
à l'entrée Cl du second flip-flop 53. L'entrée D 58 du second flip-flop est relié
au 0 volt de l'alimentation de la logique par l'intermédiaire d'une résistance R₃
et un condensateur C est connecté entre cette entrée D et le -12 volts de l'alimentation
de la logique. Les bornes set et reset du second flip-flop sont également reliées
au -12 volts. Un amplificateur-inverseur se présentant sous la forme d'un transistor
Ti4 est interposé entre la sortie Q 57 et la base du transistor Ti3. Il a pour but
d'amplifier le signal présent à la sortie Q et de l'inverser en même temps. Le second
transistor Ti3 a son collecteur connecté à l'électrode froide 2 de la lampe et son
émetteur connecté à la seconde borne 55 du filament 56 de la même lampe.
[0036] Pour expliquer le fonctionnement du circuit de la figure 6 on se réfère au diagramme
temporel de la figure 7.
[0037] A l'enclenchement du système, par exemple au moyen d'un interrupteur (non représenté),
l'entrée D 58 du flip-flop 53 se trouve au niveau logique 0 (-12 V). La sortie Q 57
du flip-flop 53 se trouve également au niveau 0, le transistor Ti4 conduit et fournit
un courant de base au transistor Ti3 qui conduit également. Le filament 56 est alors
sous tension et est alimenté par le même second générateur 5,6 qui a été décrit ci-dessus
(voir figure 7a). Le courant I
f dans le filament se compose d'une succession de courants i
f1 fournis par le circuit 5 et de courants i
f2 fournis par le circuit 6 (voir début de la figure 7d). La lampe 1 est alors court-circuitée
par Ti3 et la tension U
l entre les bornes 2 et 55 est nulle (voir début de la figure 7f). Après l'enclenchement
du système, l'entrée D 58 du flip-flop 53 est amenée progressivement de -12 V à 0
V et ceci pendant une période de durée T
d qui est prédéterminée par la constante de temps R₃C et qui est calculée suffisante
pour amener le filament à l'incandescence (voir début de la figure 7b). A la fin de
la période T
d, l'entrée D 58 du second flip-flop se trouve au niveau 1 (0V). Dès cet instant on
comprend que le prochain flanc de montée 69 appliqué à l'entrée Cl du second flip-flop
(et en provenance de la sortie Q 15 du premier flip-flop 7) fait basculer la sortie
Q 57 dudit second flip-flop (flèche 65) qui passe à 1 (0V). A cet instant le transistor
Ti3 s'ouvre et le courant I
f dans le filament 56 est interrompu (flèche 66). L'ouverture du transistor Ti3 provoque
une surtension 80 (figure 7f, flèche 68) aux bornes de la lampe, surtension due à
l'énergie emmagasinée dans l'inductance L et qui est libérée pour créer l'amorçage
de l'arc. Le basculement de la sortie Q 57 du second flip-flop qui amène l'ouverture
du transistor Ti3 conduit aussi le second générateur 5,6 à alimenter les bornes 2,56
de la lampe par un courant I
l (figure 7c, flèche 67) formé comme déjà décrit par une alternance de deux courants
i
l1 et i
l2. Faisant suite à l'impulsion de surtension 80, une tension de maintien U
l s'établit alors aux bornes de la lampe (fin de la figure 7f).
[0038] Ainsi dans ce second mode d'exécution on utilise le même second générateur pour alimenter
d'abord le filament de la lampe pendant un certain temps, puis pour maintenir le courant
d'arc dans cette lampe. Ce système conduit à utiliser des moyens qui sont bien moins
coûteux et encombrants que le lourd ballast bien connu qu'on doit utiliser aujourd'hui
pour l'alimentation de tubes fluorescents utilisés pour l'éclairage.
[0039] Un montage très semblable à celui qui vient d'être décrit peut être utilisé pour
mettre en oeuvre le premier mode d'exécution de l'invention qui avait été expliqué
en s'aidant de la figure 4. Dans ce cas, l'entrée D58 du flip-flop 53 devrait être
connectée au niveau 1 (0V).
[0040] Dans le montage qui vient d'être examiné (figure 6), la période de durée T
d pendant laquelle le filament est alimenté est une période prédéterminée par une constante
de temps fixe. On peut cependant imaginer que ce soit la tension développée aux bornes
du filament qui détermine elle-même cette durée T
d. On va donc décrire maintenant une seconde variante de réalisation qui est basée
sur le même schéma de principe illustré en figure 5. On s'appuyera sur la figure 8
et sur le diagramme de la figure 9 pour discuter cette seconde variante.
[0041] La figure 8 est un schéma de détail de cette seconde variante. Par rapport à la première
variante (figure 6), ce montage se distingue essentiellement par l'adjonction d'un
comparateur 106 et d'un troisième flip-flop du type D 105 et par la suppression de
la constante de temps R₃C. La borne 55 de la lampe 1 est connectée au + du comparateur
106, la borne - de ce comparateur recevant une tension de référence U
ref. La sortie 108 du comparateur est connectée à l'entrée Cl du troisième flip-flop
105. L'entrée D de ce flip-flop est connectée au 1 logique (en l'occurence à la tension
-U₁ + 12 V). La sortie Q 109 est connectée à l'entrée D du second flip-flop 53 via
un transistor Ti5 à la fois inverseur et convertisseur de tension. Dans cette seconde
variante c'est la sortie Q 107 du second flip-flop qui est connectée au transistor
Ti4.
[0042] Pour expliquer le fonctionnement du circuit de la figure 8 on se réfère au diagramme
temporel de la figure 9.
[0043] A l'enclenchement du système, par exemple au moyen d'un interrupteur (non représenté),
l'entrée D 58 du flip-flop 53 se trouve au niveau logique 1 (0 V). La sortie Q 107
du flip-flop 53 se trouve également au niveau 0, le transistor Ti4 conduit et fournit
un courant de base au transistor Ti3 qui conduit également. Le filament 56 est alors
sous tension et est alimenté par le même second générateur 5,6 qui a été décrit ci-dessus
(voir figure 9a). Le courant I
f dans le filament se compose d'une succession de courants i
f1 fournis par le circuit 5 et de courants i
f2 fournis par le circuit 6 (voir début de la figure 9f). La lampe 1 est alors court-circuitée
par Ti3 et la tension U
l entre les bornes 2 et 55 est nulle (voir début de la figure 9h). La tension U
f sur le filament 56, entre les bornes 54 et 55, augmente progressivement comme le
montre la ligne b de la figure 9. Cette augmentation est due à l'augmentation de la
résistance du filament, qui est une conséquence de son échauffement. Quand la tension
U
f a atteint une valeur de référence U
ref qu'on se fixe, et qui correspond à la pleine alimentation du filament, la sortie
108 du comparateur 106 passe du niveau bas au niveau haut indiqué par le flanc de
montée 110 (flèche 111, figure 9c). Le flanc 110 provoque à son tour le basculement
du flip-flop 105 et le passage de la sortie Q 109 du niveau bas au niveau haut ce
qui amène le flanc de montée 112 (flèche 113, figure 9d) puisque l'entrée D du flip-flop
105 est au niveau logique 1. Dès cet instant, on comprend que le prochain flanc de
montée 69 appliqué à l'entrée Cl du second flip-flop 53 (et en provenance de la sortie
Q 15 du premier flip-flop 7) fait basculer la sortie Q 107 dudit second flip-flop
(flèche 65, ligne e de la figure 9) qui passe au 1 logique. A cet instant le transistor
Ti3 devient non conducteur et le courant I
f dans le filament 56 est interrompu (flèche 66, ligne f de la figure 9). Comme on
l'a déjà expliqué à propos de la première variante, l'ouverture du transistor Ti3
provoque une surtension 80 (figure 9h, flèche 68) aux bornes de la lampe, surtension
due à l'énergie emmagasinée dans l'inductance L et qui est libérée pour créer l'amorçage
de l'arc. Le basculement de la sortie Q 107 du second flip-flop, qui amène l'ouverture
du transistor Ti3, conduit aussi le second générateur 5, 6 à alimenter les bornes
2, 54 de la lampe par un courant I
l (figure 9g, flèche 67) formé, comme déjà décrit par une alternance de deux courants
i
l1 et i
l2 Faisant suite à l'impulsion de surtension 80, une tension de maintien U
l s'établit alors aux bornes de la lampe (fin de la figure 9h). On notera encore que
l'interruption de l'alimentation du filament provoque le flanc descendant 9114 du
signal de sortie 108 du comparateur 106 (figure 9c, flèche 115). Le passage de ce
signal au niveau bas n'a cependant aucune influence sur le troisième flip-flop 105
qui ne réagit qu'à des flancs montants sur son entrée Cl de telle façon que sa sortie
Q 109 reste au niveau haut (figure 9). A ce titre le troisième flip-flop garde en
mémoire le fait que la lampe est allumée et qu'il n'y a donc plus lieu de réalimenter
son filament. Si cela devait être le cas, à la suite d'une coupure d'alimentation
par exemple, on pourrait alors réactiver l'entrée reset du troisième flip-flop 105.
[0044] On notera pour terminer, et pour donner un exemple, que la tension de référence U
ref peut être choisie à 12 volts et que le comparateur peut être du type 74C909.
1. Dispositif d'alimentation d'une lampe à décharge (1) comprenant un premier générateur
(4) susceptible de fournir une impulsion de tension apte à créer l'amorçage de la
décharge dans la lampe et un second générateur apte à maintenir un courant de décharge
dans la lampe, ledit second générateur comportant un premier circuit électrique (5)
comprenant la mise en série d'une source de tension continue (U₁), d'un premier interrupteur
(I₁) et d'un second interrupteur (I₂), lesdits premier et second interrupteurs étant
arrangés de telle façon que lorsque le premier est fermé, le second est ouvert et
vice versa, et un second circuit électrique (6) comprenant la mise en série d'une
inductance (L) et de ladite lampe, branché en parallèle sur ledit second interrupteur,
lesdits interrupteurs étant actionnés par un premier dispositif de commande (7) alimenté
par un signal alternatif de période fixe T₁, ledit premier dispositif de commande
étant arrangé pour fournir à sa sortie (15) un signal propre à commuter alternativement
ledit premier interrupteur d'abord dans un état fermé pendant un premier temps de
durée Ta, puis dans un état ouvert pendant un second temps de durée Tb, caractérisé par le fait que ledit premier générateur (4) comporte un troisième interrupteur
(I₃) connecté en parallèle sur les bornes (2, 3) de la lampe et actionné par un second
dispositif de commande (53) lui-même actionné par ledit premier dispositif de commande
(7), ledit second dispositif étant arrangé de telle manière que ledit troisième interrupteur
soit fermé à l'enclenchement dudit dispositif d'alimentation puis s'ouvre la première
fois que ledit premier interrupteur (I₁) passe de l'état fermé à l'état ouvert.
2. Dispositif d'alimentation selon la revendication 1, caractérisé par le fait que
le premier interrupteur (I₁) est un premier transistor (Ti1) commandé par le premier
dispositif de commande (7), que le second interrupteur (I₂) est une diode (D1) branchée
de telle manière qu'elle soit non conductrice quand ledit premier interrupteur est
fermé, que le premier dispositif de commande (7) est un flip-flop du type D alimenté
sur son entrée d'horloge (8) par le signal alternatif de période fixe T₁ en provenance
d'un oscillateur (9), que le transistor (Ti1) est commandé sur sa base par la sortie
Q (15) dudit flip-flop, le collecteur et l'émetteur dudit transistor étant connectés
respectivement à la diode (D1) et à la source de tension (U₁), les bornes Q et D dudit
flip-flop étant interconnectées, que le troisième interrupteur (I₃) est un second
transistor (Ti3) commandé par le second dispositif de commande (53), que ledit second
dispositif de commande est un second flip-flop du type D alimenté sur son entrée d'horloge
(Cl) par le signal présent à la sortie Q du premier flip-flop et que le second transistor
est commandé par le signal présent à la sortie Q dudit second flip-flop.
3. Dispositif d'alimentation d'une lampe à décharge (1) équipée d'une première électrode
froide (2) et d'une seconde électrode pourvue d'un filament (56), ledit dispositif
comprenant un premier générateur susceptible de fournir une impulsion de tension apte
à créer l'amorçage de la décharge dans la lampe et un second générateur apte à chauffer
le filament pendant une période de durée Td puis à maintenir un courant de décharge dans la lampe, caractérisé par le fait que
le second générateur comporte un premier circuit électrique (5) comprenant la mise
en série d'une source de tension continue (U₁), d'un premier interrupteur (I₁) et
d'un second interrupteur (I₂) lesdits premier et second interrupteurs étant arrangés
de telle façon que lorsque le premier est fermé, le second est ouvert et vice versa,
et un second circuit électrique (6) comprenant la mise en série d'une inductance (l),
de la première électrode froide (2) et d'une première borne (54) dudit filament, ledit
second circuit électrique étant branché en parallèle sur ledit second interrupteur,
un troisième interrupteur étant connecté d'une part à ladite première électrode froide
et d'autre part à une seconde borne (55) dudit filament, que lesdits premier et second
interrupteurs sont actionnés par un premier dispositif de commande (7) alimenté par
un signal alternatif de période fixe T₁, ledit dispositif de commande étant arrangé
pour fournir à sa sortie (15) un signal propre à commuter alternativement ledit premier
interrupteur d'abord dans un état fermé pendant un premier temps de durée Ta, puis dans un état ouvert pendant un second temps de dutée Tb, et que le troisième interrupteur (I₃) est actionné par un second dispositif de commande
(53) lui-même actionné par ledit premier dispositif de commande (7), ledit second
dispositif étant arrangé de telle manière que ledit troisième interrupteur se ferme
à l'enclenchement dudit dispositif d'alimentation, puis s'ouvre après ladite période
Td, ladite ouverture ayant lieu la première fois que ledit premier interrupteur passe
de l'état fermé à l'état ouvert après ladite période de durée Td.
4. Dispositif d'alimentation selon la revendication 3, caractérisé par le fait que
la période de durée Td est prédéterminée.
5. Dispositif d'alimentation selon la revendication 3, caractérisé par le fait que
la période de durée Td est définie par un comparateur recevant sur sa première entrée la tension développée
aux bornes du filament (56) et sur sa seconde entrée une tension de référence, la
période de durée Td prenant fin quand lesdites tensions sont égales.
6. Dispositif d'alimentation selon la revendication 3, caractérisé par le fait que
le premier interrupteur (I₁) est un premier transistor (Ti1) commandé par le premier
dispositif de commande (7), que le second interrupteur (I₂) est une diode (D1) branchée
de telle manière qu'elle soit non conductrice quand ledit premier interrupteur est
fermé et que le troisième interrupteur (I₃) est un second transistor (Ti3) commandé
par le second dispositif de commande (53).
7. Dispositif d'alimentation selon la revendication 6, caractérisé par le fait que
le premier dispositif de commande (7) est un premier flip-flop du type D alimenté
sur son entrée d'horloge (8) par le signal alternatif de période fixe T₁, que le premier
transistor (Ti1) est commandé sur sa base par la sortie Q (15) dudit premier flip-flop,
le collecteur et l'émetteur dudit premier trainsistor étant connectés respectivement
à la diode (D1) et à la source de tension (U₁) et que le second dispositif de commande
(53) est un second flip-flop du type D alimenté sur son entrée d'horloge (Cl) par
le signal présent à la sortie Q dudit premier flip-flop, ladite période de durée Td étant présente sous forme d'un signal correspondant à l'entrée D (58) dudit second
flip-flop (53) et que le second transistor (Ti3) est commandé par le signal présent
à la sortie Q (57) dudit second flip-flop par l'intermédiaire d'un amplificateur-inverseur
(Ti4), le collecteur et l'émetteur dudit second transistor étant connectés respectivement
à la première électrode froide (2) et à la seconde borne (55) dudit filament (56)
de ladite lampe.