(19)
(11) EP 0 297 957 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
04.01.1989  Bulletin  1989/01

(21) Numéro de dépôt: 88401602.3

(22) Date de dépôt:  24.06.1988
(51) Int. Cl.4H01H 47/32
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB IT LI NL SE

(30) Priorité: 03.07.1987 FR 8709489

(71) Demandeur: PETERCEM S.A.
F-69808 Saint Priest-Cédex (FR)

(72) Inventeurs:
  • Macovschi, Mihaîl
    F-69003 Lyon (FR)
  • Lefèvre, Jean-Louis
    F-69450 St Cyr en Mont D'or (FR)
  • Ribod, Hervé
    F-01500 Amberieu en Bugey (FR)

(74) Mandataire: Laget, Jean-Loup et al
Cabinet Pierre Loyer 77, rue Boissière
75116 Paris
75116 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de commande et de contrôle de contacteur, et procédé de contrôle correspondant


    (57) Un contacteur prévu pour l'alternatif est alimenté en continu ou alternatif redressé, la bobine 1 étant en série avec un transistor 5 fonctionnant en hacheur, une résistance 7 et une diode électroluminescente 11. Le circuit 6 de commande du transistor comporte un photo-­transitor 12 constituant avec la diode 11 un opto-­coupleur 13 pour la mesure du courant dans la bobine.




    Description


    [0001] L'invention concerne un dispositif de commande et de contrôle de contacteur, et plus particulièrement un dispositif de commande d'un contacteur électromécanique prévu pour être alimenté en alternatif, et de contrôle de la position de l'armature mobile de ce contacteur, ainsi que le procédé de contrôle correspondant.

    [0002] Les contacteurs en courant alternatif sont en général plus petits, à puissance égale, que les contacteurs en courant continu. Ils sont donc plus pratiques, ils consomment moins et ils chauffent moins. Mais ils présentent un inconvénient : ils ont tendance à s'ouvrir lors du passage par zéro de la valeur du courant, et ils font du bruit.

    [0003] L'un des buts de l'invention est de proposer un circuit de commande permettant d'utiliser un contacteur construit pour être alimenté en courant alternatif, avec une alimentation en courant continu ou en courant alternatif redressé, l'ensemble circuit de commande-­contacteur présentant les avantages du contacteur en alternatif sans en présenter les inconvénients.

    [0004] Un autre but de l'invention est de proposer un procédé et un circuit de commande et de contrôle d'un contacteur procédant par mesure de l'intensité dans la bobine pour vérifier si l'armature est collée ou non.

    [0005] L'invention a pour objet un dispositif de commande et de contrôle d'un contacteur électro-mécanique à armature mobile, prévu pour être alimenté en courant alternatif, caractérisé en ce qu'il comporte:
    - une source d'alimentation en courant continu, ou en courant alternatif redressé, pour alimenter la bobine du contacteur,
    - un transistor fonctionnant en hacheur, avec son circuit de commande,
    - une résistance montée en série avec la bobine du contacteur et le transistor entre les bornes de la source d'alimentation, la résistance étant montée près de la borne négative,
    - et un opto-coupleur composé d'une diode électro-­luminescente traversée par un courant fonction du courant dans la bobine , et d'un photo-transistor relié au circuit de commande du transistor ,
    - de telle sorte que l'éclairement reçu de la diode par le photo-transistor soit représentatif de l'intensité du courant dans la bobine du contacteur, c'est-à-dire de l'état du contacteur.

    [0006] Selon d'autres caractéristiques de l'invention :
    -la fréquence moyenne de fonctionnement en hacheur du transistor est basse et de l'ordre de 30̸Hz,
    - le circuit de commande du transistor effectue la mesure de l'intensité du courant dans la bobine pendant chaque coupure du hacheur, par l'intermédiaire de l'opto-coupleur,
    - la durée de coupure du hacheur est constante,
    - en cas d'alimentation en alternatif redressé, la fréquence du hacheur est synchronisée au réseau,
    - on prévoit deux seuils de fonctionnement à 70̸% et 20̸% de la tension nominale pour restituer les conditions usuelles de fonctionnement des contacteurs alternatifs,
    - le circuit de commande du transistor comporte: une horloge un circuit de temporisation de roue libre, un étage de commande du transistor , un circuit de temporisation de démarrage, un circuit de commande du contacteur, un circuit de régulation, un circuit de détection de position de l'armature du contacteur, et un circuit de détection de court-circuit dans la bobine du contacteur,
    - le circuit de temporisation de démarrage définit trois périodes de blocage pour le hacheur, l'une pour la phase d'attraction de l'armature mobile, l'autre pour la phase de maintien, la troisième, plus longue, pour faire suite à la détection d'un court-circuit dans la bobine.

    [0007] L'invention a également pour objet un procédé de contrôle d'un contacteur électromécanique prévu pour être alimenté en courant alternatif, et alimenté en courant continu ou alternatif redressé, par l'intermédiaire d'un hacheur, du type dans lequel l'inductance de la bobine est fonction de la position de l'armature mobile, caractérisé en ce que, pour vérifier si l'armature mobile est effectivement collée, on effectue, à chaque coupure du hacheur, une mesure indirecte de l'intensité du courant dans la bobine au moyen d'un opto-coupleur.

    [0008] A titre d'exemple, on a représenté au dessin :

    Figure 1 : un schéma de principe d'un dispositif de commande et de contrôle de contacteur selon l'invention;

    Figure 2 : un exemple de réalisation d'un dispositif de commande et de contrôle de contacteur selon l'invention.



    [0009] En se reportant à la figure 1, on voit un contacteur symbolisé par sa bobine 1, portant en parallèle une diode 2 de roue libre. Ce contacteur est du type alternatif, mais il est alimenté en continu, ou en alternatif redressé, entre les bornes 3 et 4 d'une source d'alimentation. Entre la bobine 1 et la borne négative 4 de la source d'alimentation, sont prévus en série : un transistor 5 fonctionnant en hacheur, et une résistance 7.

    [0010] Entre la bobine 1 du contacteur et la borne positive 3 de la source d'alimentation, deux diodes 8 et 9 sont disposées en série. En parallèle sur ces deux diodes 8 et 9, sont prévues en série une résistance 10̸ de sécurité et une diode électro-luminescente 11. Cette diode électro-luminescente 11 est couplée à un photo-­transistor 12 pour constituer un opto-coupleur 13. Le photo-transistor 12 est relié au circuit de commande 6 du transistor 5.

    [0011] Ainsi, pendant les périodes de conduction du transistor 5, le courant d'alimentation passe dans la bobine 1, essentiellement par l'intermédiaire des diodes 8 et 9. Une petite partie du courant dans la bobine 1 passe par la dérivation constituée de la résistance 10̸ et de la diode électro-luminescente 11, et provoque l'allumage de cette diode 11. L'éclairement reçu par le photo-­transistor 12 est fonction du courant dans la bobine 1, ce qui permet une mesure indirecte du courant dans la bobine 1, c'est-à-dire une mesure indirecte de l'inductance de la bobine 1. Comme cette inductance varie en fonction de la position, collée ou éloignée, de l'armature mobile du contacteur, le signal électrique fourni par le photo-transistor 12 au circuit de commande 6 permet de contrôler la position de l'armature mobile.

    [0012] Le transistor 5 fonctionne en hacheur à fréquence variable mais à temps de blocage constant. La résistance 7 n'est parcourue par le courant de la bobine 1 que pendant les périodes de conduction du transistor 5. Quand le transistor 5 est bloqué, la diode 2 remplit son rôle de diode de roue libre. De cette manière, on maintient dans la bobine 1 un courant moyen, sensiblement constant, qui circule toujours dans le même sens. La valeur de ce courant est élevée pendant la durée d'appel de l'armature mobile du contacteur et faible pendant la durée de maintien de l'armature collée.

    [0013] Le circuit de commande 6 définit une valeur de référence pour le courant. Pendant les périodes de conduction du transistor 5, le courant dans la bobine 1 monte jusqu'à cette valeur de référence. Lorsque le courant atteint la valeur de référence, le transistor 5 se bloque pour une période de durée constante pendant laquelle le courant dans la bobine diminue lentement, de sorte que le courant moyen dans la bobine soit relativement proche du courant de référence et soit suffisant pour assurer un éclairement, par la diode 11, susceptible d'être perçu par le photo-transistor 12. Si le courant dans la bobine devient trop faible, la lumière émise par la diode 11 devient insuffisante pour assurer la conduction du photo-transistor 12. Le photo-transistor assure donc la détection de la présence du courant dans la bobine, avec un seuil minimum de détection différent de zéro grâce à l'opto-­coupleur 13, le circuit de commande 6 du transistor 5 observe en permanence le courant dans la bobine 1 du contacteur.

    [0014] Le fonctionnement du dispositif s'analyse de la manière suivante en supposant au départ le contacteur ouvert. Lorsqu'arrive l'ordre de fermeture du contacteur, le circuit de commande 6 impose une valeur élevée du courant de référence pendant la durée d'appel correspondant au temps nécessaire à l'attraction de l'armature mobile du contacteur augmenté d'une certaine marge de sécurité. A l'issue de cette durée d'appel, le courant de référence est diminué pour le maintien de l'armature. Pendant toute la durée du maintien de l'armature mobile, l'opto-coupleur assure la surveillance de la présence d'un courant suffisant dans la bobine du contacteur, cette présence signifiant que l'armature du contacteur est bien collée.

    [0015] La fréquence moyenne de fonctionnement du hacheur doit être définie en dehors du spectre audible en raison de l'importance du bruit qui peut être généré dans un contacteur. Si l'on choisit une fréquence moyenne de fonctionnement élevée, par exemple supérieure à 15 K Hz, on est confronté à plusieurs inconvénients. Tout d'abord, la commande du transistor 5, pour des intensités relativement élevées et une fréquence élevée, exige une puissance élevée. Ensuite, le régime transitoire dans le transistor entraîne un échauffement néfaste. Par ailleurs, l'inductance de ligne devient gênante, surtout si l'alimentation est assurée à partir d'un transformateur. Enfin, les phénomènes sonores sont nuisibles, pour les matériaux et pour le personnel, surtout s'il y a plusieurs contacteurs qui fonctionnent simultanément et provoquent des battements.

    [0016] Pour éviter ces inconvénients, la fréquence de fonctionnement du hacheur est choisie en dessous du spectre audible, et par exemple à 30̸ Hz environ. Dans le cas d'une alimentation en courant alternatif redressé double alternance, il faut charger le réseau de manière équilibrée, surtout s'il y a beaucoup de contacteurs qui fonctionnent simultanément. Ainsi, il est préférable d'assurer les remontées du courant dans la bobine alternativement sur l'alternance positive et sur l'alternance négative redressée.

    [0017] Avec un temps de pause (blocage du transistor 5) de 25 ms environ, et une durée de montée du courant d'environ 5 ms, la remontée du courant se produit toutes les trois alternances.

    [0018] Il est alors souhaitable de faire la mise en conduction dans la période montante de la tension d'alimentation, de façon que le courant atteigne bien la valeur de référence au cours de cette période : après un nombre limité de phases de hachage, on observe une synchronisation automatique sur le réseau.

    [0019] La figure 2 représente un schéma renseigné d'un exemple de réalisation d'un dispositif de commande et de contrôle de contacteur selon l'invention. On retrouve sur cette figure la bobine 1 du contacteur avec sa diode de roue libre 2, l'opto-coupleur 13, le transistor 5, la résistance 7 et l'ensemble du circuit de commande. La nomenclature, en fin de description, explicite les symboles utilisés.

    [0020] L'alimentation d'ensemble se fait soit en continu soit en alternatif redressé double alternance par l'intermédiaire d'un pont 14. Le circuit comporte une alimentation 15 fournissant deux polarisations continues (+5 et +12 V); une horloge 16 ; un circuit de temporisation de roue libre 17 ; un étage 18 de commande du transistor 5 ; un circuit de temporisation de démarrage 19 ; un circuit de commande de contacteur 20̸ ; un circuit de régulation 21 ; un circuit 22 de détection de court-circuit dans la bobine 1 ; un circuit 23 de détection de position de l'armature ; un circuit 24 de discrimination du courant d'alimentation, continu (CC) ou alternatif (CA) ; un circuit 25 de réglage de la valeur nominale de la tension d'alimentation ; des circuits (26 à 29) de définition de tensions de référence ; des circuits de détection de niveaux 30̸, 31 ; une porte OU 32 ; et une diode 33 de protection générale, de type Transil. Les caractéristiques de ces différents circuits sont détaillées ci-dessous.

    Temporisation de roue libre (17)



    [0021] 

    [0022] C'est la fonction qui donne le top de mise en conduction du transistor 5 MOS et qui génère les durées dites de roue libre. On doit envisager deux types de fonctionnement :

    [0023] - Démarrage: Le circuit magnétique du contacteur est ouvert. Lorsque l'ordre de fermeture intervient, il faut imposer dans la bobine, un niveau moyen de courant égal au courant de démarrage du contacteur. Cet ordre arrive par l'intermédiaire du bit D/M, qui passe à l'état indiquant le démarrage. Pour imposer un niveau de courant suffisant, la solution retenue consiste à effectuer le hachage à une fréquence relativement élevée, (par exemple 1 à 5 K Hz. C'est-à-dire que, dans la phase de démarrage, le temps de roue libre est réduit à une valeur très faible. Cette option présente deux avantages.

    [0024] La valeur de l'inductance étant plus petite lorsque le circuit magnétique est ouvert, il faut prévoir une durée de roue libre plus courte, pour assurer une conduction continue dans le hacheur.

    [0025] De plus, l'écart entre le seuil de régulation et la valeur moyenne du courant effectivement présente dans la bobine, est très faible. Donc, le niveau de courant de régulation donne une image correcte du courant de démarrage. Il est plus facile, dans ces conditions, d'exploiter les mesures effectuées sur ces niveaux de courant. On pourra considérer, sans risque important d'erreur, que le seuil de régulation correspond à la valeur du courant de bobine.

    [0026] Lorsque le bit D/M passe à l'état indiquant le démarrage, le signal FMOS de mise en conduction du transistor est généré. Le courant augmente dans la bobine, jusqu'à atteindre le seuil de régulation Id. Cette information est reçue par l'intermédiaire du bit RTEMP qui donne l'ordre d'ouverture du transistor et qui initialise la temporisation. Après une durés fixe, correspondant au temps de roue libre, un signal FMOS est généré. Ce cycle dure jusqu'à ce que le bit D/M passe à l'état maintien.

    [0027] - Maintien : Le principe de fonctionnement est similaire, mais on revient aux conditions de fonctionnement normales du hacheur. Le temps de roue libre prend alors une valeur plus élevée. Il est plus long que dans la phase de démarrage.

    Etage de commande (18) du transistor MOS (5)



    [0028] Il a trois fonctions principales :

    [0029] - Extension de la tension de commande : Le signal FMOS sera un signal logique OV/5V. La première fonction de l'étage de commande est donc, d'adapter le signal de fermeture du transistor à la commande de la grille (> 5V et ≃ 12 V).

    [0030] - Blocage du transistor de puissance : L'ordre d'ouverture du commutateur arrive par l'intermédiaire du bit RMOS. L'étage de commande doit valider cet ordre et maintenir le transistor à l'état bloqué, jusqu'à ce qu'un signal FMOS soit généré (fin de la durée de roue libre). Outre la fonction de commande, on fait donc apparaître la notion de mémorisation des informations.

    [0031] - Gestion des vitesses de commutation : Cet étage doit imposer un temps de commutation très faible, à l'ouverture du transistor, pour faciliter la gestion des court-circuits sur la bobine du contacteur.

    Détection des niveaux de régulation (21)



    [0032] Ce n'est, en fait, qu'une partie de la chaîne de régulation. Il a reçu cette appellation dans la mesure où sa fonction principale est de générer le signal de blocage du transistor MOS, 5, lorsque le courant dans la résistance de mesure, c'est-à-dire dans le transistor, atteint le seuil de régulation.

    [0033] C'est le même étage qui réalise cette fonction pendant les phases de maintien et de démarrage. Le niveau de référence du courant de régulation est simplement commuté par l'intermédiaire du bit C/M, déjà utilisé dans l'étage de temporisation de roue libre.

    Détection du court-circuit sur la bobine (22)



    [0034] Cet étage doit générer, en cas de court-circuit sur la bobine du contacteur, un signal CC permettant le blocage du transistor MOS, 5.

    [0035] La représentation fonctionnelle fait apparaître le principe utilisé pour la détection de court-circuit. Celui-ci consiste à détecter un niveau de courant maximum, au-delà duquel, on peut considérer que la bobine du contacteur est court-circuitée. On a retenue ce principe, dans la mesure où la finalité de cette fonction est, de protéger le transistor de puissance. Or à l'état passant, s'il y a destruction du transistor, celle-ci interviendra par un excès de courant.

    Temporisation de démarrage (19).



    [0036] A partir de l'information de court-circuit (CC) et de l'ordre de fermeture ou d'ouverture (start/stop), ce bloc génère le bit D/M (démarrage/maintien). Cette fonction peut être décomposée en deux parties :

    [0037] - Génération du temps de démarrage : La fonction à réaliser est de fixer, par l'intermédiaire du bit D/M, la durée TDEM de la phase de démarrage, c'est-à-dire, le temps pendant lequel le hacheur fonctionnera à une fréquence élevée avec une régulation sur le courant d'appel du contacteur.

    [0038] On a choisi, en fonction des mesures de temps de fermeture, d'utiliser une durée standard de démarrage pour l'ensemble des contacteurs. Celle-ci a été fixée à 10̸0̸ ms, ce qui permet, pour des courants inférieurs à 3A, de commander n'importe quel contacteur.

    [0039] - Pause de court-circuit : Lorsqu'un court-circuit sur la bobine du contacteur est détecté, le transistor MOS est bloqué et le contacteur s'ouvre. Si le court-­circuit disparaît et si l'ordre de démarrage est maintenu, le contacteur se referme. Il faut donc, périodiquement, effectuer des essais de démarrage. L'intervalle de temps entre deux essais (pause de court-circuit) est fixé par le bloc de temporisation de démarrage. Cette période a été estimée à 20̸0̸ ms, pour permettre une dissipation de puissance convenable, au niveau du transistor MOS.

    [0040] Au moment du court-circuit, le système reçoit l'information CC et génère un bit INV pendant 20̸0̸ ms. Ce signal invalide le bit FMOS et le transistor reste bloqué. Au-delà de cette période, le bit INV change d'état et D/M fait passer l'ensemble du système en phase de démarrage.

    Détection de courant et détection de position (13, 23).



    [0041] Le but de ces deux fonctions est de générer un bit O/F donnant la position de la partie mobile du circuit magnétique du contacteur. Cette fonction ne sera validée que pendant la phase de régulation sur le courant de maintien. Elle sera donc inhibée par le bit D/M.

    [0042] - Principe : Pour détecter les ouvertures non désirées du circuit magnétique, il est possible d'utiliser la variation de self existante, entre un contacteur fermé et un contacteur ouvert.

    [0043] Lorsque le système fonctionne en phase dite de maintien, le courant de régulation et le temps de roue libre sont tels que, compte tenu de la self présentée par la bobine et le noyau magnétique fermé, le courant ne s'annule jamais. Le hacheur fonctionne en conduction continue.

    [0044] Si le noyau magnétique s'ouvre, la self diminue très fortement et le fonctionnement du hacheur n'est plus adapté pour assurer une conduction continue.

    [0045] Donc, en phase de maintien, il suffit de détecter la présence ou l'absence du courant de bobine pour connaître l'état exact du contacteur. Cette fonction est réalisée par le bloc de détection de courant. Le résultat DIL n'est validé qu'en phase de maintien (bit D/M).

    Discrimination CC/CA et détection de niveaux (24, 30̸, 31).



    [0046] Ces deux fonctions ne sont pas dissociables. Elles permettent de connaître à tout instant l'état du réseau. L'information CC/CA donne la nature de la tension d'alimentation (alternative ou continue). Elle est transférée sur les deux étages de détection de niveaux. Ainsi, ces détections s'effectuent soit, par rapport à la valeur nominale de la tension continue, soit par rapport à la valeur nominale efficace de la tension alternative.



    [0047] La mesure de ces deux paramètres est continue.

    [0048] Elle permet de recréer les conditions habituelles de fonctionnement des contacteurs en alternatif qui présentent deux seuils de fonctionnement:
    - pour une tension inférieure à 70̸% de la tension nominale, ils ne peuvent pas attirer leur armature,
    - pour une tension inférieure à 20̸% de la tension nominale, ils ne peuvent pas conserver leur armature collée et ils s'ouvrent.

    [0049] Dans le cas d'une alimentation en continu ou en alternatif redressé, le contacteur pourrait fonctionner au-delà de ces seuils. Mais on les recrée artificiellement pour rester dans les conditions usuelles de fonctionnement des contacteurs en alternatif.

    Commande du contacteur.



    [0050] Cette fonction est l'organe central du système de commande. La décision de donner l'ordre de fermeture ou d'ouverture (start/stop) est prise en fonction de deux types d'informations.

    [0051] - Commandes extérieures : Les deux bits X et Y sélectionnent les modes de fonctionnement (autonome, commandé à distance ou commandé localement).

    [0052] L'information ON/OFF correspond à l'ordre reçu par l'intermédiaire de la commande à distance.

    [0053] Le signal Reset n'est validé que pendant le mode de fonctionnement local. Il permet la réinitialisation de l'ensemble de la carte.

    [0054] - Bits de contrôle (BCS) : il sont au nombre de quatre. Ils précisent l'état effectif du contacteur (cc et o/f) et du réseau (DO.7 et DO.2).

    [0055] L'information de sortie à deux états possibles :
        - START : ordre de fermeture du contacteur,
        - STOP : ordre d'ouverture du contacteur.

    [0056] Le principe de fonctionnement du bloc de commande peut être résumé par le tableau suivant :



    [0057] Les avantages du dispositif de contrôle et de commande selon l'invention sont, notamment, les suivants. Du fait qu'on utilise un contacteur du type à courant alternatif, on bénéficie d'un gain d'encombrement, de poids et de consommation. Du fait qu'on alimente ce contacteur en continu ou en alternatif redressé par l'intermédiaire d'un hacheur, le courant dans la bobine est toujours dans le même sens et on évite les problèmes liés au passage par zéro du courant c'est-à-­dire le décollement de l'armature.

    [0058] Dans les contacteurs usuels, les bobines sont calculées pour une tension d'alimentation déterminée, et on doit changer de bobine si la tension d'alimentation varie de 10̸% environ. Selon l'invention, on peut accepter pour une même bobine, des gammes de tension variant dans le rapport de 1 à 10̸.

    [0059] Du fait que la résistance 7 est placée au voisinage immédiat de la borne négative 4 d'alimentation, elle n'est parcourue par le courant que pendant les périodes d'ouverture du hacheur, ce qui lui évite de chauffer.

    [0060] Pour maintenir dans la bobine du contacteur un courant pratiquement constant pendant chacune des étapes du fonctionnement (appel de l'armature, et maintien de l'armature), on utilise un hacheur à fréquence basse (30̸ Hz), ce qui permet de contrôler l'impression de bruit associée au fonctionnement du hacheur.

    Liste des symboles.



    [0061] 

    UA/C : tension d'alimentation alternative ou continue.

    DRL : diode de roue libre.

    LCONT. : bobine du contacteur ou valeur de la self de cette bobine.

    DIL : bit indiquant la présence ou l'absence de courant dans la bobine.

    H(t) : signal d'horloge.

    D/M : bit définissant la fonction à réaliser sur le contacteur (démarrage/maintien).

    FMOS : top de mise en conduction du transistor MOS.

    INV : in validation du signal FMOS.

    RTEMP. : remise à zéro de la temporisation de roue libre.

    RMOS : top d'ouverture du transistor MOS.

    CC/CA : bit indiquant la nature du réseau.

    DO.7 et DO.2 : bits d'état de la tension d'alimentation.

    O/F : bit précisant l'état du contacteur. (ouvert/fermé).

    Reg : signal de régulation en fonctionnement normal.

    CC : bit indiquant la présence ou l'absence d'un court-circuit sur la bobine.

    VREF : tension de référence.

    X et Y : bits définissant le mode de fonctionnement de l'ensemble du système.

    start/stop :ordre de fermeture ou d'ouverture du contacteur.

    reset : bit d'initialisation du système.

    BCS : 4 bits de contrôle du système (renvoyés sur système de contrôle).




    Revendications

    1. Dispositif de commande et de contrôle d'un contacteur électromécanique à armature mobile, prévu pour être alimenté en courant alternatif, caractérisé en ce qu'il comporte :
    - une source d'alimentation (3, 4) en courant continu ou en courant alternatif redressé, pour alimenter la bobine (1) du contacteur,
    - un transistor (5) fonctionnant en hacheur, avec son circuit de commande (6),
    - une résistance (7) montée en série avec la bobine (1) du contacteur et le transistor (5) entre les bornes de la source d'alimentation, la résistance (7) étant montée près de la borne négative (4),
    - et un opto-coupleur (13) composé d'une diode électro-­luminescente (11) traversée par un courant fonction du courant dans la bobine (1), et d'un photo-transistor (12) relié au circuit de commande (6) du transistor (5),
    - de telle sorte que l'éclairement reçu de la diode (11) par le photo-transistor (12) soit représentatif de l'intensité du courant dans la bobine (1) du contacteur, c'est-à-dire de l'état du contacteur.
     
    2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la fréquence moyenne de fonctionnement en hacheur du transistor (5) est basse et de l'ordre de 30̸Hz.
     
    3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit de commande (6) du transistor (5) effectue la mesure de l'intensité du courant dans la bobine (1) pendant chaque coupure du hacheur, par l'intermédiaire de l'opto-coupleur (13).
     
    4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la durée de coupure du hacheur est constante.
     
    5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que en cas d'alimentation en alternatif redressé, la fréquence du hacheur est synchronisée au réseau.
     
    6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on prévoit deux seuils de fonctionnement à 70̸% et 20̸% de la tension nominale pour restituer les conditions usuelles de fonctionnement des contacteurs alternatifs.
     
    7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit de commande (6) du transistor comporte : une horloge (16) un circuit (17) de temporisation de roue libre, un étage (18) de commande du transistor (5), un circuit (19) de temporisation de démarrage, un circuit (20̸) de commande du contacteur, un circuit (21) de régulation, un circuit (23) de détection de position de l'armature du contacteur, et un circuit (22) de détection de court-circuit dans la bobine du contacteur.
     
    8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le circuit de temporisation de démarrage (19) définit trois périodes de blocage pour le hacheur, l'une pour la phase d'attraction de l'armature mobile, l'autre pour la phase de maintien, la troisième, plus longue, pour faire suite à la détection d'un court-­circuit dans la bobine.
     
    9. Procédé de contrôle d'un contacteur électromécanique prévu pour être alimenté en courant alternatif, et alimenté en courant continu ou alternatif redressé, par l'intermédiaire d'un hacheur, du type dans lequel l'inductance de la bobine est fonction de la position de l'armature mobile, caractérisé en ce que, pour vérifier si l'armature mobile est effectivement collée, on effectue, à chaque coupure du hacheur, une mesure indirecte de l'intensité du courant dans la bobine au moyen d'un opto-coupleur.
     




    Dessins










    Rapport de recherche