[0001] La présente invention a pour objet un ensemble de serrure de porte et d'un dispositif
de condamnation de cette serrure, notamment pour porte de véhicule automobile, ainsi
que la serrure faisant partie de cet ensemble.
[0002] Plus généralement, l'invention est applicable à toute serrure ou fermeture d'ouvrant
du type ci-dessous, le terme "porte" étant employé ci-après comme synonyme d'ouvrant
pour la commodité de la description.
[0003] La serrure visée par l'invention est du type comportant une gâche fixée sur un encadrement
de la porte, une fourchette articulée dans un boîtier de serrure dans lequel est ménagée
une ouverture de réception de la gâche, cette fourchette étant pourvue de deux branches
de retenue de la gâche entre elles, un cliquet articulé sur le boîtier de serrure
et pouvant être placé dans une position de verrouillage de la fourchette sur la gâche
pour maintenir la porte fermée, des moyens de manoeuvre du cliquet pour permettre
le verrouillage et le déverrouillage de la fourchette, et qui peuvent être rendus
inopérants par le dispositif de condamnation.
[0004] Dans les serrures connues, on trouve de plus en plus souvent une commande électromécanique
centralisée à partir d'un verrou à clé, équipée de contacts électriques permettant
de condamner ou de décondamner l'ensemble des portes depuis l'extérieur, en particulier
l'extérieur d'un véhicule.
[0005] On peut adjoindre à ce verrou à clé (ou même le remplacer) une commande à distance
codée, à infrarouge ou à ondes hertziennes remplissant la même fonc tion. Dans les
deux cas, l'accès au véhicule est validé par coïncidence d'un code (clé ou télécommande).
[0006] Ces serrures connues sont également équipées d'un interrupteur situé à l'intérieur
du véhicule, et qui permet de commander la condamnation des commandes extérieures
du véhicule pour empêcher l'agression des occupants. En général, les portes arrière
des véhicules automobiles comportent de plus un dispositif dit "de sécurité enfants",
permettant de rendre inopérantes également les commandes intérieures de ces portes.
[0007] Il convient de noter que dans les serrures connues, la décondamnation d'au moins
une porte du véhicule depuis l'extérieur doit pouvoir être obtenue aisément afin
de permettre de porter secours aux occupants en cas d'accident, et ce après bris
d'une vitre et actionnement de la décondamnation. Or, cet impératif rend également
plus aisé le viol du système de condamnation.
[0008] On a donc imaginé des dispositifs perfectionnés dans lesquels la condamnation anti-agression
est réalisée telle que ci-dessus par condamnation des commandes extérieures seulement,
mais où la condamnation anti-vol du véhicule rend inopérante, soit la commande de
décondamnation intérieure, soit les commandes d'ouverture extérieures, soit les deux.
[0009] On conçoit que dans ces dispositifs perfectionnés il existe un risque de panne majeure
en cas de défaillance de la batterie d'alimentation, ou du dispositif de contrôle
électronique du système de commande électromécanique. Ce risque doit être d'autant
plus être pris en considération que dans ces dispositifs, un soin tout particulier
est apporté aux serrures elles-mêmes, pour empêcher leur crochetage.
[0010] Il a donc été proposé divers palliatifs, tels que par exemple un verrou mécanique
de secours sur l'une des portes, une batterie de secours, etc... Mais outre le fait
que ces palliatifs représentent un surcoût d'équipement, aucun d'entre eux n'a vraiment
donné satisfaction.
[0011] L'invention a donc pour but de réaliser un ensemble de serrure et de dispositif de
condamnation apportant une solution à ce problème, en cas de défaillance de la batterie
d'alimentation.
[0012] Conformément à l'invention, l'ensemble de serrure et du dispositif de condamnation
de celle-ci est caractérisé en ce que :
- les moyens de manoeuvre du cliquet comprennent un levier relié à au moins un
système de commande manuelle dudit levier pour permettre l'actionnement du cliquet
et le verrouillage de la serrure, et un électromécanisme capable de maintenir le
levier de commande accouplé en rotation avec le cliquet tant que cet électromécanisme
n'est pas parcouru par un courant electrique, et de débrayer le levier par rapport
au cliquet lorsqu'il est alimenté en courant;
- le dispositif de condamnation comprend un circuit électrique à commande centralisée,
associé au système de commande manuelle du levier, et dans lequel sont placés au moins
un interrupteur pouvant être fermé par une course d'approche dudit système de commande,
ainsi que l'électromécanisme, lequel est pourvu de moyens de débrayage automatique
du levier par rapport au cliquet, commandés après activation du circuit électrique
de condamnation par une fermeture de l'interrupteur mettant l'électromécanisme sous
tension, et des moyens pour provoquer automatiquement cette fermeture de l'interrupteur
par une tentative manuelle de manoeuvre du système de commande du levier.
[0013] On comprend qu'en l'absence de courant dans l'électromécanisme, la serrure est prédisposée
à l'ouverture, soit de l'extérieur, soit de l'intérieur dans le cas d'une porte de
véhicule équipée de deux systèmes de commande manuelle d'ouverture.
[0014] Si, par l'intermédiaire du dispositif central de contrôle, l'interrupteur associé
au système de commande d'ouverture extérieure est activé (interrupteur anti-agression)
par mise sous tension, et si la commande d'ouverture extérieure est sollicitée, cette
sollicitation entraîne la fermeture automatique de l'interrupteur et par conséquent
l'alimentation de l'électromécanisme, lequel débraye automatiquement le levier par
rapport au cliquet, rendant ainsi inopérante la tentative de manoeuvre dudit cliquet.
La tentative d'agression de l'occupant du véhicule par ouverture des portes est
donc déjouée, la serrure restant verrouillée.
[0015] Dans un second mode d'utilisation possible de l'ensemble visé par l'invention, le
second interrupteur, associé à la commande d'ouverture intérieure, fonctionne de
la même manière quand il se trouve activé par mise sous tension manuelle d'un interrupteur
anti-vol du dispositif central de contrôle.
[0016] Suivant une forme de réalisation, l'ensemble visé par l'invention comprend deux systèmes
de commande manuelle du levier, extérieur et intérieur par rapport à la porte, munis
chacun d'un coulisseau dans lequel est ménagée une lumière allongée traversée par
une extrémité du levier de commande du cliquet, et chaque extrémité des coulisseaux
coopère avec un interrupteur respectif de commande extérieure et de commande intérieure,
agencés de telle sorte qu'en position de repos des coulisseaux les interrupteurs soient
ouverts et qu'aucun courant ne parcourt de ce fait l'électromécanisme qui maintient
alors le levier de commande accouplé en rotation avec le cliquet, et que l'actionnement
de l'un des coulisseaux provoque la fermeture de l'interrupteur correspondant et par
conséquent, si cet interrupteur est activé, le débrayage automatique par l'électromécanisme
du levier de commande par rapport au cliquet, la serrure ne pouvant plus alors être
ouverte.
[0017] Suivant une autre particularité de l'invention, le circuit électrique du dispositif
de condamnation comprend, reliés à une source de courant continu: un premier interrupteur-inverseur
anti-vol susceptible d'être fermé par un moyen de commande tel qu'une clé manuelle
codée ou une télé-commande, un relais de condamnation anti-vol, un second interrupteur
anti-agression et un relais anti-agression, l'interrupteur de commande extérieure,
l'électromécanisme, tous ces éléments étant reliés en série et l'électromécanisme
étant connecté d'une part à l'interrupteur de commande extérieure et d'autre part
avec le relais anti-agression, lequel peut être alimenté en courant par l'intermédiaire
du relais anti-vol quand une bobine de ce dernier n'est pas alimentée et qu'on actionne
l'interrupteur anti-agression.
[0018] Lorsque l'utilisateur du véhicule choisit la condamnation anti-agression, l'actionnement
de l'interrupteur anti-agression provoque la condamnation des systèmes de commande
d'ouverture extérieure des portes avant et arrière. Si l'utilisateur choisit la condamnation
anti-vol, la mise sous tension de l'interrupteur de condamnation anti-vol provoque
la condamnation des systèmes de commande d'ouverture intérieure et ex térieure, aussi
bien des portes avant qu'arrière du véhicule.
[0019] Le dispositif de condamnation et la serrure correspondante prévus par l'invention
permettent l'ouverture des portes du vehicule en cas de panne totale de la batterie
d'alimentation. En effet dans ce cas l'électromécanisme n'étant pas alimenté, ne peut
dé-brayer le levier de commande du cliquet, et la serrure reste ainsi prédisposée
à l'ouverture. Cependant, la probabilité d'une tentative de vol du véhicule dans un
tel cas est extrêmement faible, car rien n'indique que ledit système est en état de
panne totale.
[0020] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés qui en illustrent deux formes
de réalisation à titre d'exemples non limitatifs :
- la Figure 1 est une vue en élévation simplifiée d'une première forme de réalisation
de la serrure selon l'invention et montrant partiellement ses systèmes de commande
d'ouverture extérieure et intérieure, la serrure étant verrouillée et condamnée;
- la Figure 2 est une vue en coupe transversale suivant 2-2 de la Figure 1;
- la Figure 3 est une vue en élévation simplifiée d'une seconde forme de réalisation
de la serrure selon l'invention, représentée en position verrouillée et condamnée;
- la Figure 4 est une vue en élévation latérale partielle et à échelle agrandie de
la serrure de la Figure 3;
- la Figure 5 est une vue en élévation partielle en bout suivant la flèche K de la
Figure 4;
- la Figure 6 illustre un mode de réalisation d'un circuit électrique de condamnation
anti-vol et anti-agression destiné à coopérer avec une serrure selon l'une des réalisations
précédentes;
- la Fiqure 7 est un schéma électrique d'un dispositif de condamnation complétant
celui de la Figure 6 pour la condamnation anti-agression et anti-vol d'une porte
arrière de véhicule.
[0021] On voit aux Figures 1 et 2 une serrure 1 qui peut être utilisée sur une porte quelconque,
en particulier une porte de véhicule automobile, et plus spécialement une porte avant
non representée. Elle sera décrite ci-après, pour la commodité de l'exposé, dans
son utilisation sur une porte avant du véhicule.
[0022] Cette serrure 1 comporte une gâche 2 fixée sur un encadrement de la porte, une fourchette
3 articulée autour d'un axe 4 sur un boîtier 5 de la serrure, dans lequel est ménagée
une ouverture 6 de réception de la gâche 2. La fourchette 3 est pourvue de deux branches
7, 8 de retenue de la gâche 2 entre elles, comme représenté sur la Figure 1 où la
serrure est verrouillée.
[0023] Chaque branche 7, 8 est munie d'un bec terminale 7a, 8a et, lorsque la serrure est
verrouillée, le bec 7a coopère avec le bec correspondant 9a d'un cliquet 9 de verrouillage
articulé autour d'un axe 11 sur le boîtier 5. La fourchette 3 est maintenue verrouillée
sur la gâche 2 par le cliquet 9 tant que celui-ci est dans cette position.
[0024] Ce dispositif de serrure comprend également des moyens de manoeuvre du cliquet 9,
qui comportent un levier 12 relié à deux systèmes de commande manuelle 13, 14 dudit
levier 12, respectivement pour la commande extérieure et pour la commande intérieure
de la porte. Chaque commande d'ouverture 13, 14 est pourvue d'une tringle 16, 17 associée,
par l'intermédiaire d'organes non représentés, aux poignées extérieure et intérieure
d'ouverture de la porte, et un coulisseau 18, 19 dont une extrémité est fixée à une
extrémité correspondante de la tringle 16, 17.
[0025] Une lumière allongée 21, 22 est formée dans l'extrémité du coulisseau 18, 19 opposée
à la tringle 16, 17. Dans ces deux lumières 21, 22 est engagée une extrémité 12a du
levier 12, et, dans sa position de repos (Figure 1), chaque extrémité du coulisseau
18, 19 contiguë à la partie terminale 12a du levier 12 est en contact avec une patte
élastique 23, 24 d'un interrupteur respectif 25, 26 comportant un plot fixe 27, 28
de contact avec un plot correspondant 29, 31 des pattes élastiques 23, 24.
[0026] Chaque interrupteur 25, 26 fait partie d'un circuit électrique central de contrôle
de condamnation anti-vol et anti-agression, représenté aux Figures 7 et 8 et qui sera
décrit ci-après.
[0027] Les coulisseaux 18, 19 traversent le boîtier 5 ainsi que des ressorts hélicoïdaux
respectifs 10, 20 qui prennent appui sur le boîtier 5 pour les rappeler dans une position
de repos visible à la Figure 1, dans laquelle ils maintiennent ouverts les interrupteurs
25, 26.
[0028] Le levier 12 est articulé sur le boîtier 5 autour du même axe 11 que le cliquet 9.
L'électromécanisme 15 comporte une bobine 32, reliée au circuit électrique central
par des connexions 32a, 32b, et dans laquelle peut coulisser axialement une goupille
33. Le levier 12 et le cliquet 9 sont percés, en regard de l'axe de la bobine 15 et
de la goupille 13, et au droit l'un de l'autre, de deux ouvertures 34, 35 dans lesquelles
la goupille 33 est maintenue engagée par un ressort 36 de rappel intérieur à la bobine
32 et prenant appui sur un chapeau 37 coiffant un support 38 de la bobine 32.
[0029] Lorsque la bobine 32 n'est pas alimentée, le ressort 36 maintient la goupille 33
dans les ouvertures 34, 35 et par conséquent le levier 12 accouplé en rotation avec
le cliquet 9 autour de l'axe 11. Par contre, si la bobine 32 est mise sous tension
consécutivement à la fermeture de l'un des interrupteurs 25, 26 (comme cela sera
expliqué en détail en référence à la Figure 7), cette mise sous tension provoque
le retrait de la goupille 33 à l'intérieur de la bobine 32 et donc le débrayage du
levier 12 par rapport au cliquet 9.
[0030] Afin de clarifier le fonctionnement de l'ensemble serrure et dispositif de condamnation
visé par l'invention, on décrira tout d'abord le fonctionnement du dispositif représenté
aux Figures 1 et 2, puis ultérieurement le fonctionnement du circuit électrique correspondant
de condamnation des Figures 7 et 8.
Fonctionnement de la serrure et des éléments de condamnation des Figures 1 et 2
[0031] La serrure 1 étant verrouillée par le cliquet 9, les coulisseaux 18, 19 et les interrupteurs
25, 26 sont dans la position de repos représentée, dans laquelle aucune des commandes
extérieure et intérieure de la porte n'est actionnée.
[0032] Si l'utilisateur appuie sur un bouton de fermeture de l'interrupteur anti-agression
du dispositif central de condamnation, l'interrupteur 25 est activé par mise sous
tension. Si ensuite une personne tente d'ouvrir la porte en actionnant la commande
extérieure associée à la tringle 16 et au coulisseau 18, ce dernier est entraîné
dans la direction de la flèche F par la tringle 16, contre la force de rappel du ressort
10. Ce déplacement du coulisseau 18 provoque donc la fermeture du contact 25 dont
le plot 29 vient s'appliquer sur le plot 27, et corrélativement l'alimentation de
la bobine 32, par la source de courant continu à laquelle est relié le circuit électrique
de condamnation. La goupille 33 est alors automatiquement escamotée des ouvertures
34, 35 et le levier 12 est débrayé du cliquet 9. Le coulisseau 18 poursuivant sa course,
entraîne ensuite en rotation autour de l'axe 11 le levier 12, lequel ne peut plus
entraîner le cliquet 9, de sorte que la serrure 1 reste verrouillée et que la tentative
d'agression est déjouée.
[0033] Lorsque l'actionnement de la commande extérieure de la porte cesse, le ressort 10
ramène automatiquement le coulisseau 18 à sa position initiale, et provoque de ce
fait l'ouverture de l'interrupteur 25. La bobine 32 n'étant plus alimentée, le ressort
36 rappelle la goupille 33 dans les ouvertures 34, 35 et réaccouple en rotation le
cliquet 9 avec le levier 12.
[0034] Si l'utilisateur choisit le mode d'utilisation "anti-vol" du dispositif central
de condamnation, une tentative d'ouverture de la porte par l'une ou l'autre des commandes
extérieure et intérieure, donc une traction sur l'une ou l'autre des tringles 16 et
17, provoque la même séquence que celle décrite ci-dessus, le coulisseau 19 étant
ramené à sa position initiale par son ressort de rappel 20.
Second mode de réalisation de la serrure (Figures 3 à 5).
[0035] Dans cette réalisation, le levier 39 de commande du cliquet 9 présente deux branches
41, 42 sensiblement en L, et est articulé à la jonction de ces branches sur un axe
43 du boîtier 5. Une extrémité 41a de la branche 41 est engagée dans les lumières
21, 22 des coulisseaux 18, 19, tandis que la seconde branche 42 est articulée rotativement
à son extrémité, autour d'un axe 44, sur la première 45 de deux biellettes 45, 46.
La seconde biellette 46 est articulée sur le cliquet 9 autour d'un axe 47, à son extrémité
opposée à l'axe 44. Les deux biellettes 45, 46 sont en outre articulées l'une sur
l'autre autour d'un axe 48. La partie des extrémités des biellettes 45, 46 voisine
de l'axe 48 et tournée vers l'électromécanisme 51 présente un arrondi 30 destiné
à permettre l'articulation des biellettes 45, 46. On remarque que chaque biellette
45, 46 est munie, à son extrémité voisine de l'axe 48, opposée à l'électromécanisme
51, d'une excroissance terminale 55, 56, ces deux excroissances étant en butée mutuelle
lorsque les biellettes 45, 46 sont dans le prolongement l'une de l'autre. Les biellettes
sont maintenues dans cette position par l'aimant 54, qui est en effet attiré par
le noyau magnétique 53. Les biellettes 45 et 46 constituent ainsi une genouillère
susceptible de s'ouvrir à l'articulation des deux biellettes 45, 46 autour de l'axe
48.
[0036] L'électromécanisme 51 (Figure 4) comprend une bobine 52 contenant un noyau magnétique
53, et un aimant 54 fixé sur l'une des biellettes 45, 46, à savoir la biellette 45
dans cet exemple, au droit du noyau 53 et à faible distance de celui-ci.
[0037] Le fonctionnement de ce mécanisme à genouillère 45, 46 est le suivant :
[0038] Au repos, aucune des commandes d'ouverture de la porte n'étant actionnée, le dispositif
est dans la condition représentée aux Figures 3 et 4 : les deux biellettes 45, 46
sont dans le prolongement l'une de l'autre de part et d'autre de leur axe 48 d'articulation,
du fait que la bobine 52 n'est pas alimentée et que l'aimant 54 est attiré par le
noyau 53.
[0039] Si maintenant, après activation du dispositif de condamnation anti-agression ou
anti-vol, une tentative d'ouverture de l'une des commandes de la porte se produit,
l'interrupteur 25 ou 26 associé à cette commande se ferme, la bobine 52 est mise sous
tension, et l'aimant 54, repoussé par le noyau 53, exerce sur la biellette 45 une
poussée P. Cette poussée fait basculer la biellette 45 autour de son articulation
44 et entraîne l'axe 48, autour duquel les deux biellettes 45, 46 basculent, la biellette
46 tournant de plus autour de son articulation 47 sur le cliquet 9. Au terme de ce
basculement, les biellettes 45, 46 viennent occuper une position en V symbolisée par
les droites 45a, 46a, de sorte que la liaison de commande (Figure 3) entre le bras
42 et le cliquet 9 est rompue (Figure 4). De ce fait, le basculement du levier 39,
entraîné par le déplacement du coulisseau 18 ou 19, reste sans effet sur le cliquet
9, qui demeure en position de verrouillage de la fourchette 3, et la serrure ne peut
être ouverte.
[0040] Si maintenant en raison d'une panne de batterie, le circuit électrique de condamnation
n'est plus alimenté après que la serrure ait été verrouillée et condamnée, soit en
anti-vol soit en anti-agression, aucun courant ne passe dans la bobine 52 lorsqu'on
actionne la commande extérieure ou la commande intérieure d'ouverture de porte. De
ce fait, la genouillère 45, 46 reste dans sa position de la Figure 3, dans laquelle
les biellettes 45, 46, situées dans le prolongement l'une de l'autre, peuvent transmettre
au cliquet 9 la rotation du levier de commande 39. Cela permet le déverrouillage de
la fourchette 3, donc l'ouverture de la serrure et de la porte.
[0041] Ainsi, dans les deux modes de réalisation de la serrure et de ses moyens de manoeuvre
décrits en référence aux Figures 1 à 5, une panne complète de la batterie du véhicule,
survenant après condamnation anti-vol ou anti-agression des portes, permet néanmoins
à l'utilisateur d'ouvrir les portes du véhicule. Ce résultat constitue donc un avantage
essentiel de l'invention par rapport aux réalistions connues, en garantissant à l'utilisateur
du véhicule la possibilité d'entrer dans celui-ci après condamnation des portes et
en cas de panne complète de la batterie.
Description du circuit électrique de condamnation (Figures 6 et 7)
[0042] Le circuit de la Figure 6 assure la condamnation anti-vol ou anti-agression d'une
porte de véhicule, de préférence une porte avant, tandis que le circuit complémentaire
de la Figure 8 assure, outre la condamnation anti-vol ou anti-agression, une condamnation
"sécurité enfants" et est donc particulièrement adapté à une porte arrière de véhicule.
[0043] Le circuit de la Figure 6 comprend, reliés à une source de courant continu S, par
exemple une batterie de véhicule de 12 Volts, un premier interrupteur inverseur anti-vol
I1, un relais R1 de condamnation anti-vol, un second interrupteur-inverseur I2 anti-agression
associé à un bouton de commande intérieur à l'habitacle du véhicule, et un relais
anti-agression R2, l'interrupteur associé à la commande d'ouverture extérieure 25,
l'interrupteur associé à la commande d'ouverture intérieure 26 et la bobine 32 (ou
52) de l'électromécanisme. L'interrupteur-inverseur I1 peut être manoeuvré par un
moyen de commande tel qu'une clé manuelle codée 57 ou une télé-commande 58 à infrarouge
ou ondes hertziennes.
[0044] L'interrupteur 26 est relié, en parallèle avec l'interrupteur 25, d'une part à la
bobine 32 (52), d'autre part au relais anti-vol R1, les autres éléments précités étant
reliés en série. Dans sa position 1 de repos, le contact mobile C1 de l'interrupteur-inverseur
I1 est relié à la masse, et dans sa position active 2, il met en liaison la bobine
B1 du relais R1 avec la source de courant S. Le relais R1 comporte, outre la bobine
B1, un contact mobile C2 pouvant occuper soit une position de repos 1, soit une position
active 2 lorsque la bobine B1 est alimentée. Le plot 1 de la position de repos de
C2 est relié par une connexion 59 au plot 2 de l'interrupteur I2 correspondant à la
position active du contact C3 de celui-ci, sa position de repos 1 étant relié à la
masse.
[0045] Le plot 2 correspondant à la position active du contact C2 est relié par une connexion
61 à l'interrupteur 26, et des résistances d'auto-alimentation du relais R1 assurent
la liaison entre, d'une part la bobine B1 et la connexion 61, et d'autre part la bobine
B1 et le contact mobile C1.
[0046] Le plot 2 du relais anti-agression R2 correspondant à la position active de son
contact mobile C4 est relié par une connexion 63 à l'interrupteur 25. Deux résistances
d'auto-alimentation du relais R2 établissent une liaison, d'une part entre la bobine
B2 du relais R2 et la connexion 63, et d'autre part entre la bobine B2 et le contact
C3 de l'interrupteur I2.
[0047] Une diode D1 placée sur la connexion 63 laisse passer le courant de R2 vers l'interrupteur
25, et une seconde diode D2 assure une liaison entre la connexion 61 et un point 64
situé entre la diode D1 et l'interrupteur 25 en s'opposant au passage du courant du
point 64 vers la connexion 61. La bobine 32 (52), est reliée en série avec la bobine
B2 par une connexion 65 sur laquelle sont placés un interrupteur 66 de sécurité "porte
ouverte" et une diode D3.
[0048] L'interrupteur 66, associé à la fourchette 3 de façon connue en soi, est ouvert quand
la porte est fermée, c'est-à-dire dans la position des Figures 1 et 3, et fermé quand
la porte est ouverte. La diode D3 permet de court-circuiter la bobine B2 via l'interrupteur
66 lorsqu'il est fermé.
[0049] Une connexion 67 relie le relais R1 et la connexion 61 à l'interrupteur 26.1 associé
à la commande d'ouverture intérieure de la porte arrière (Figure 7), cet interrupteur
et un interrupteur 25.1 associé à la commande extérieure de la porte arrière étant
reliés en parallèle avec une bobine 32.1 (ou 52.1) mise à la masse. Une diode D4 est
placée sur la connexion 62 entre l'interrupteur 25.1 et le relais R2, de manière à
n'autoriser le passage du courant que de R2 vers l'interrupteur 25.1. Une diode D6
est placée sur la connexion 67 entre l'interrupteur 26.1 et le relais R1 de manière
à autoriser le passage du courant de ce dernier vers l'interrupteur 26.1, et une diode
D5 relie un point 69 de la connexion 67, situé en amont de la diode D6, à un point
71 de la connexion 62 situé entre la diode D4 et l'interrupteur 25.1. Les interrupteurs
25.1 et 26.1 sont reliés en parallèle à une bobine 32.1 ou 52.1 comme sur la Figure
6.
[0050] Le fonctionnement du circuit électrique de condamnation de la Figure 6 est le suivant.
a) Condamnation "Anti-agression"
[0052] Le but est de condamner uniquement la commande d'ouverture extérieure de la porte
(coulisseau 18, Figures 1 et 3). L'utilisateur appuie sur le bouton interne d'anti-agression,
qui place le contact C3 dans sa position active 2. Le relais anti-vol R1 ayant son
contact C2 en position 1, est donc parcouru par le courant continu de la source S,
qui alimente la bobine B2. Le contact C4 bascule de ce fait en position 2 active.
[0053] L'interrupteur de sécurité 66 est ouvert lorsque la porte est fermée.
[0054] Si dans ces conditions un agresseur tente d'ouvrir la porte de l'extérieur, cette
tentative provoque, comme expliqué en référence aux Figures 1 à 5, la fermeture du
contact 25, donc l'alimentation de la bobine 32(52) et le débrayage automatique du
levier de commande 12 ou 41 par rapport au cliquet 9, empêchant l'ouverture de la
porte.
b) Condamnation anti-vol
[0055] Le circuit étant dans sa position initiale de la Figure 6, l'utilisateur commande
le basculement de l'interrupteur C1 de sa position inactive 1 dans sa position active
2, et ce au moyen de la clé codée 57 ou de la télécommande 58. La bobine B1 étant
alimentée, fait basculer le contact mobile C2 dans sa position active 2. L'interrupteur
26 peut donc être alimenté, de même que l'interrupteur 25 par la diode D2, la diode
D1 interdisant le passage du courant vers le relais R2.
[0056] Si une tentative d'ouverture non autorisée de la porte se produit alors, soit de
l'extérieur, soit de l'intérieur, l'interrupteur correspondant 25, 26 se ferme et
la mise sous tension de la bobine 32 (52) provoque, comme déjà expliqué, le débrayage
au tomatique du levier de commande 12, 41 par rapport au cliquet 9.
[0057] En variante, les deux interrupteurs 25, 26 peuvent être reliés à une lampe témoin
(50) (diode électroluminescente) par l'intermédiaire de deux diodes D7, D8, la lampe
50 étant allumée lorsque l'un des contacts 25, 26 est activé.
c) Sécurité pour empêcher une condamnation anti-agression intempestive
[0058] Si l'utilisateur quitte sa voiture en oubliant ses clés à l'intérieur de celle-ci
ainsi que de fermer une porte, une condamnation anti-agression des portes l'empêcherait
de pénétrer à l'intérieur de sa voiture après une fermeture intempestive de la porte
restée ouverte.
[0059] Afin de prévenir ce risque, une diode D3 est placée entre la bobine B2 du relais
R2 et l'interrupteur de sécurité 66, cette diode D3 autorisant le passage du courant
de B2 vers l'interrupteur 66.
[0060] Ainsi, si la porte avant commandée par ce circuit reste ouverte, l'interrupteur 66
est de ce fait fermé, et met à la masse la bobine B2 du relais R2 via la diode D3.
Si l'interrupteur-inverseur I2 est alors placé en position 2 active par actionnement
du bouton correspondant, aucun courant ne passe dans la bobine B2, de sorte que l'interrupteur
C4 ne peut venir en position 2 active et que l'interrupteur de commande extérieure
25 ne peut être alimenté.
Fonctionnement du circuit de condamnation de la Figure 7 (porte arrière)
[0061] Ce circuit est muni d'une connexion 70, alimentée par la source S, et équipée d'un
interrupteur de sécurité "enfants" 60 et reliée à l'interrupteur 26.1 de commande
intérieure en un point situé entre ce dernier et la diode D6. Lorsque l'interrupteur
de sécurité 60 est fermé, l'interrupeur 26.1 de commande intérieure est alimenté,
mais non l'interrupteur de commande extérieure 25.1, en raison de l'interposition
de la diode D6, qui s'oppose au passage du courant vers la diode D5. Une tentative
d'ouverture de la porte arrière par sa commande intérieure par un enfant entraîne
donc la fermeture de l'interrupteur 26.1 et le débrayage automatique du levier de
commande 12 ou 41 par rapport au cliquet 9, comme précédemment décrit.
[0062] Le tableau ci-dessous récapitule les trois modes de condamnation possibles décrits
ci-dessus pour les portes avant et arrière d'un véhicule.

[0063] L'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites et peut comporter
des variantes d'exécution. Le circuit électrique de condamnation des Figures 6 et
7 peut notamment être modifié par remplacement des moyens décrits par tout moyen
équivalent, remplissant les mêmes fonctions de condamnation. Les relais R1 et R2
peuvent être gérés, soit par auto-alimentation par les résistances représentées,
soit par une mémoire électronique, de façon connue en soi.
[0064] On appréciera en outre que le boîtier 5 peut inclure les mécanismes de la fourchette
3, du cliquet 9, du levier 12, 39, des coulisseaux 18, 19 et des interrupteurs 25,
26, de façon à rendre l'ensemble incrochetable mécaniquement et électriquement.
[0065] De plus, une alarme peut être associée au circuit électrique de commande.
[0066] L'invention est applicable non seulement aux portes de véhicules, mais aussi plus
généralement à tout ouvrant associé à une serrure ou à une fermeture dont la structure
est du type de celle décrite ci-dessus. C'est le cas pour nombre de serrures de coffres,
capots, boîtes à gants, toits ouvrants de véhicules dans lesquelles le droit à l'ouverture
s'obtient par la manoeuvre d'un levier de déverrouillage que l'on peut interdire par
les moyens prévus par l'invention.
1 - Ensemble de serrure de porte et d'un dispositif de condamnation de cette serrure,
notamment pour porte de véhicule, dans lequel la serrure comporte une gâche (2) fixée
sur un encadrement de la porte, une fourchette (3) articulée dans un boîtier de serrure
(5) dans lequel est ménagée une ouverture (6) de réception de la gâche (2), cette
fourchette (3) étant pourvue de deux branches (7, 8) de retenue de la gâche (2) entre
elles, un cliquet (9) articulé sur le boîtier de serrure et pouvant être placé dans
une position de verrouillage de la fourchette (3) sur la gâche (2) pour maintenir
la porte fermée, des moyens de manoeuvre du cliquet (9) pour permettre le verrouillage
et le déverrouillage de la fourchette (3) et qui peuvent être rendus inopérants par
le dispositif de condamnation, caractérisé en ce que :
a) les moyens de manoeuvre du cliquet (9) comprennent un levier (12, 39) relié à au
moins un système de commande manuelle (13, 14) dudit levier pour permettre l'actionnement
du cliquet et le verrouillage de la serrure, et un électromécanisme (15, 51) capable
de maintenir le levier de commande (12, 39) accouplé en rotation avec le cliquet (9)
tant que cet électromécanisme n'est pas parcouru par un courant électrique, et de
débrayer le levier par rapport au cliquet lorsqu'il est alimenté en courant;
b) le dispositif de condamnation comprend un circuit électrique à commande centralisée,
associé au système de commande manuelle (13, 14) du levier (12, 39), et dans lequel
sont placés au moins un interrupteur (25, 26) pouvant être fermé par une course d'approche
dudit système de commande (13, 14) ainsi que l'électromécanisme (15, 51), lequel est
pourvu de moyens de débrayage automatique du levier par rapport au cliquet, commandés
après activation du circuit électrique de condamnation, par une fermeture de l'interrupteur
(25, 26) mettant l'électromécanisme sous tension, et des moyens pour provoquer automatiquement
cette fermeture de l'interrupteur (25, 26) par une tentative manuelle de manoeuvre
du système de commande (13, 14) du levier.
2 - Ensemble selon la revendication 1, destiné particulièrement à une porte de véhicule,
caractérisé en ce qu'il comprend deux systèmes de commande manuelle (13, 14) du levier,
extérieur (13) et intérieur (14) par rapport à la porte, munis chacun d'un coulisseau
(18, 19) dans lequel est ménagée une lumière allongée (21, 27) traversée par une
extrémité (12a) du levier de commande du cliquet (9), et chaque extrémité des coulisseaux
(18, 19) coopère avec un interrupteur respectif de commande extérieure (25) et de
commande intérieure (26), agencés de telle sorte qu'en position de repos des coulisseaux
les interrupteurs (25, 26) soient ouverts et qu'aucun courant ne peut parcourir de
ce fait l'électromécanisme (15, 51) qui maintent alors le levier de commande (12,
39) accouplé en rotation avec le cliquet (9), et que l'actionnement de l'un des coulisseaux
(18, 19) provoque la fermeture de l'interrupteur correspondant (25, 26) et par conséquent,
lorsque cet interrupteur est alimenté, le débrayage automatique par l'électromécanisme
du levier de commande (12, 39) par rapport au cliquet (9), la serrure ne pouvant
plus alors être ouverte.
3 - Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que le levier de commande
(12) et le cliquet de verrouillage (9) sont articulés sur le boî tier de serrure
(5) autour d'un même axe de rotation (11), et l'électromécanisme (15) comporte une
bobine (32) dans laquelle peut coulisser axialement une goupille (33), le levier
(12) et le cliquet (9) étant percés de deux ouvertures (34, 35) au droit l'un de l'autre
et dans lesquels la goupille (33) est maintenue par un organe élastique de rappel
(36) lorsque la bobine (32) n'est pas alimentée, tandis que la mise sous tension de
la bobine, consécutive à la fermeture d'un interrupteur (25, 26), provoque le retrait
de la goupille à l'intérieur de ladite bobine et de ce fait le débrayage du levier
(12) par rapport au cliquet (9).
4 - Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que le levier de commande
(39) du cliquet de verrouillage (9) présente deux branches (41, 42) sensiblement
en L, est articulé à la jonction de ces branches sur le boîtier (5) de serrure, l'une
(41) des branches est engagée dans les lumières (21, 22) des coulisseaux (18, 19),
tandis que la seconde branche (42) est articulée rotativement à une extrémité sur
la première (45) de deux biellettes (45, 46) articulées l'une sur l'autre autour
d'un axe (48) en formant une genouillère, la seconde biellette (46) étant de plus
articulée, à son extrémité opposée audit axe (48), sur le cliquet (9), et l'électromécanisme
(51) comprend une bobine (52), un noyau magnétique (53) logé à l'intérieur de celle-ci,
et un aimant (54) fixé sur l'une (45) des biellettes en regard du noyau (53) et de
la bobine (54), de telle sorte que lorsque la bobine (52) est alimentée, l'aimant
(54) soit repoussé par le noyau magnétique (53) (le noyau et l'aimant étant placés
avec des pôles de même signe en vis-à-vis) et provoque le basculement des deux biel
lettes (45, 46) autour de leur axe commun (48), et de ce fait le débrayage du levier
(39) par rapport au cliquet (9), alors que lorsque la bobine (52) n'est pas alimentée,
les biellettes (45, 46) de cette genouillère sont maintenues dans le prolongement
l'une de l'autre par l'aimant 54 attiré par le noyau 53, et accouplent le levier (39)
au cliquet (9)
5 - Ensemble selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le circuit
électrique de condamnation comprend, reliés à une source de courant continu (S) :
un premier interrupteur-inverseur (I1) anti-vol susceptible d'être basculé par un
moyen de commande tel qu'une clé manuelle codée (57) ou une télé-commande (58), un
relais de condamnation anti-vol (R1), un second interrupteur-inverseur anti-agression
(I2) et un relais anti-agression (R2), l'interrupteur associé à la commande extérieure
(25), l'électromécanisme (15, 51), tous ces éléments étant reliés en série, et l'électromécanisme
étant connecté d'une part à l'interrupteur associé à la commande extérieure (25),
et d'autre part avec le relais anti-agression (R2), lequel peut être alimenté en courant
par l'intermédiaire du relais anti-vol (R2) quand un contact mobile (C2) de ce dernier
est en position de repos et qu'on actionne l'interrupteur anti-agression (I2).
6 - Ensemble selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'interrupteur associé
à la commande intérieure (26) est relié en paralèlle avec l'interrupteur de commande
extérieure (25), d'une part à l'électromécanisme (15, 51), d'autre part au relais
anti-vol (R2), et une première diode (D1) est intercalée entre l'interrupteur de
commande extérieure (25) et le relais anti-agression (R2) de manière à auto riser
le passage du courant de ce dernier vers l'interrupteur de commande extérieure (25),
une seconde diode (D2) étant reliée d'une part à la sortie de la première diode (D1)
et d'autre part à l'interrupteur de commande intérieure (26), afin d'interdire l'alimentation
de ce dernier à partir du relais anti-agression (R2), et au contraire d'autoriser
l'alimentation de l'interrupteur associé à la commande extérieure (25) par le relais
anti-vol (R1) lorsque ce dernier est activé par la fermeture de l'interrupteur anti-vol
(I1), la première diode (D1) interdisant alors le passage du courant vers le relais
anti-agression (R2).
7 - Ensemble selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'un interrupteur de sécurité
"porte ouverte" (66) associé à la fourchette (3) est intercalé entre l'électromécanisme
(15, 51) de la porte et le relais anti-agression (R2) correspondant, et une diode
(D3) est placée entre ce dernier et ledit interrupteur "porte ouverte" (66), de telle
sorte que lorsque cette porte avant est ouverte l'interrupteur de sécurité soit fermé
et mette de ce fait une bobine (B2) du relais anti-agression (R2) à la masse.
8 - Ensemble selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que les relais
de condamnation anti-vol (R1) et anti-agression (R2) sont également reliés à un
circuit électrique de condamnation d'une seconde porte, en particulier une porte arrière
de véhicule, et ce circuit comprend un électromécanisme (15, 51), deux interrupteurs
associés aux commandes extérieure (25) et intrieure (26) et des diodes (D4, D5) connectés
entre eux pour permettre la commande au choix, de la condamnaton anti-agression ou
anti-vol de la porte.
9 - Ensemble selon la revendication 8, caractérisé en ce que le circuit de condamnation
de la porte est équipé de moyens de "sécurité enfants" pour condamner la commande
intérieure de cette porte, comprenant par exemple un interrupteur de sécurité "enfants"
(60) relié à l'interrupteur de commande intérieure (26.1) et une quatrième diode
(D6) intercalée entre une liaison (70) dudit interrupteur de sécurité "enfants" (60)
avec l'interrupteur de commande intérieure (26.1) et la seconde diode (D5), afin
d'interdire le passage du courant vers cette dernière et vers l'interrupteur de commande
extérieure (25.1).
10 - Serrure de porte selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que
le boîtier (5) enferme à la fois les mécanismes de la fourchette (3) et du cliquet
(9), le levier (12, 39), les coulisseaux (18, 19) et les interrupteurs (25, 26),
de façon à rendre l'ensemble incrochetable mécaniquement et electriquement.