(19)
(11) EP 0 300 840 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
25.01.1989  Bulletin  1989/04

(21) Numéro de dépôt: 88400937.4

(22) Date de dépôt:  18.04.1988
(51) Int. Cl.4E05B 47/06
(84) Etats contractants désignés:
DE ES GB IT SE

(30) Priorité: 29.04.1987 FR 8706131

(71) Demandeur: ROCKWELL AUTOMOTIVE BODY SYSTEMS-FRANCE EN ABREGE:ROCKWELL ABS-FRANCE
92082 Paris La Defense 2 (FR)

(72) Inventeur:
  • Periou, Pierre
    F-95000 Cergy Pontoise (FR)

(74) Mandataire: Martin, Jean-Paul et al
c/o CABINET LAVOIX 2, Place d'Estienne d'Orves
75441 Paris Cedex 09
75441 Paris Cedex 09 (FR)


(56) Documents cités: : 
   
     
    Remarques:
    Le titre de l'invention a été modifié (Directives relatives à l'examen pratiqué à l'OEB, A-III, 7.3)
     


    (54) Dispositif de condamnation anti-vol et anti-agression de l'actionnement d'une serrure pour porte, et serrure associée à ce dispositif


    (57) La serrure comporte une gâche (2), une fourchette (3) pourvue de deux branches (7, 8) de retenue de la gâche (2), un cliquet (9) pouvant être placé dans une position de verrouillage de la four­chette (3) sur la gâche (2), et un levier (12) de commande du cliquet (9) pour permettre le déver­rouillage de la fourchette (3). Le levier (12) est relié à une commande (13, 14) d'ouverture extérieure ou intérieure et est associé à un circuit électrique de condamnation comportant des interrupteurs (25, 26) et un électromécanisme réalisés de telle sorte qu'une tentative d'ouverture non autorisée après condamnation de la porte provoque la fermeture d'un des interrup­teurs (25, 26) et la mise sous tension de l'électro­mécanisme, qui débraye automatiquement le levier (12) du cliquet (9), ce qui empêche le déverrouillage de la serrure par le cliquet. En cas de panne de la batterie d'alimentation, le levier (12) reste accouplé au cli­quet (9), ce qui permet l'ouverture de la porte.




    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un en­semble de serrure de porte et d'un dispositif de condamnation de cette serrure, notamment pour porte de véhicule automobile, ainsi que la serrure faisant par­tie de cet ensemble.

    [0002] Plus généralement, l'invention est applica­ble à toute serrure ou fermeture d'ouvrant du type ci-dessous, le terme "porte" étant employé ci-après comme synonyme d'ouvrant pour la commodité de la description.

    [0003] La serrure visée par l'invention est du type comportant une gâche fixée sur un encadrement de la porte, une fourchette articulée dans un boîtier de serrure dans lequel est ménagée une ouverture de réception de la gâche, cette fourchette étant pourvue de deux branches de retenue de la gâche entre elles, un cliquet articulé sur le boîtier de serrure et pouvant être placé dans une position de verrouillage de la fourchette sur la gâche pour maintenir la porte fermée, des moyens de manoeuvre du cliquet pour permettre le verrouillage et le déverrouillage de la fourchette, et qui peuvent être rendus inopérants par le dispositif de condamnation.

    [0004] Dans les serrures connues, on trouve de plus en plus souvent une commande électromécanique centra­lisée à partir d'un verrou à clé, équipée de contacts électriques permettant de condamner ou de décondamner l'ensemble des portes depuis l'extérieur, en particu­lier l'extérieur d'un véhicule.

    [0005] On peut adjoindre à ce verrou à clé (ou même le remplacer) une commande à distance codée, à infra­rouge ou à ondes hertziennes remplissant la même fonc­ tion. Dans les deux cas, l'accès au véhicule est vali­dé par coïncidence d'un code (clé ou télécommande).

    [0006] Ces serrures connues sont également équipées d'un interrupteur situé à l'intérieur du véhicule, et qui permet de commander la condamnation des commandes extérieures du véhicule pour empêcher l'agression des occupants. En général, les portes arrière des véhicu­les automobiles comportent de plus un dispositif dit "de sécurité enfants", permettant de rendre inopéran­tes également les commandes intérieures de ces portes.

    [0007] Il convient de noter que dans les serrures connues, la décondamnation d'au moins une porte du vé­hicule depuis l'extérieur doit pouvoir être obtenue aisément afin de permettre de porter secours aux occu­pants en cas d'accident, et ce après bris d'une vitre et actionnement de la décondamnation. Or, cet impéra­tif rend également plus aisé le viol du système de condamnation.

    [0008] On a donc imaginé des dispositifs perfec­tionnés dans lesquels la condamnation anti-agression est réalisée telle que ci-dessus par condamnation des commandes extérieures seulement, mais où la condam­nation anti-vol du véhicule rend inopérante, soit la commande de décondamnation intérieure, soit les com­mandes d'ouverture extérieures, soit les deux.

    [0009] On conçoit que dans ces dispositifs perfec­tionnés il existe un risque de panne majeure en cas de défaillance de la batterie d'alimentation, ou du dis­positif de contrôle électronique du système de com­mande électromécanique. Ce risque doit être d'autant plus être pris en considération que dans ces disposi­tifs, un soin tout particulier est apporté aux ser­rures elles-mêmes, pour empêcher leur crochetage.

    [0010] Il a donc été proposé divers palliatifs, tels que par exemple un verrou mécanique de secours sur l'une des portes, une batterie de secours, etc... Mais outre le fait que ces palliatifs représentent un surcoût d'équipement, aucun d'entre eux n'a vraiment donné satisfaction.

    [0011] L'invention a donc pour but de réaliser un ensemble de serrure et de dispositif de condamnation apportant une solution à ce problème, en cas de dé­faillance de la batterie d'alimentation.

    [0012] Conformément à l'invention, l'ensemble de serrure et du dispositif de condamnation de celle-ci est caractérisé en ce que :
        - les moyens de manoeuvre du cliquet com­prennent un levier relié à au moins un système de commande manuelle dudit levier pour permettre l'ac­tionnement du cliquet et le verrouillage de la ser­rure, et un électromécanisme capable de maintenir le levier de commande accouplé en rotation avec le cli­quet tant que cet électromécanisme n'est pas parcouru par un courant electrique, et de débrayer le levier par rapport au cliquet lorsqu'il est alimenté en cou­rant;
        - le dispositif de condamnation comprend un circuit électrique à commande centralisée, associé au système de commande manuelle du levier, et dans lequel sont placés au moins un interrupteur pouvant être fer­mé par une course d'approche dudit système de comman­de, ainsi que l'électromécanisme, lequel est pourvu de moyens de débrayage automatique du levier par rapport au cliquet, commandés après activation du circuit électrique de condamnation par une fermeture de l'in­terrupteur mettant l'électromécanisme sous tension, et des moyens pour provoquer automatiquement cette ferme­ture de l'interrupteur par une tentative manuelle de manoeuvre du système de commande du levier.

    [0013] On comprend qu'en l'absence de courant dans l'électromécanisme, la serrure est prédisposée à l'ou­verture, soit de l'extérieur, soit de l'intérieur dans le cas d'une porte de véhicule équipée de deux systè­mes de commande manuelle d'ouverture.

    [0014] Si, par l'intermédiaire du dispositif cen­tral de contrôle, l'interrupteur associé au système de commande d'ouverture extérieure est activé (interrup­teur anti-agression) par mise sous tension, et si la commande d'ouverture extérieure est sollicitée, cette sollicitation entraîne la fermeture automatique de l'interrupteur et par conséquent l'alimentation de l'électromécanisme, lequel débraye automatiquement le levier par rapport au cliquet, rendant ainsi inopé­rante la tentative de manoeuvre dudit cliquet. La ten­tative d'agression de l'occupant du véhicule par ou­verture des portes est donc déjouée, la serrure res­tant verrouillée.

    [0015] Dans un second mode d'utilisation possible de l'ensemble visé par l'invention, le second inter­rupteur, associé à la commande d'ouverture intérieure, fonctionne de la même manière quand il se trouve ac­tivé par mise sous tension manuelle d'un interrupteur anti-vol du dispositif central de contrôle.

    [0016] Suivant une forme de réalisation, l'ensemble visé par l'invention comprend deux systèmes de comman­de manuelle du levier, extérieur et intérieur par rap­port à la porte, munis chacun d'un coulisseau dans le­quel est ménagée une lumière allongée traversée par une extrémité du levier de commande du cliquet, et chaque extrémité des coulisseaux coopère avec un in­terrupteur respectif de commande extérieure et de commande intérieure, agencés de telle sorte qu'en position de repos des coulisseaux les interrupteurs soient ouverts et qu'aucun courant ne parcourt de ce fait l'électromécanisme qui maintient alors le levier de commande accouplé en rotation avec le cliquet, et que l'actionnement de l'un des coulisseaux provoque la fermeture de l'interrupteur correspondant et par con­séquent, si cet interrupteur est activé, le débrayage automatique par l'électromécanisme du levier de com­mande par rapport au cliquet, la serrure ne pouvant plus alors être ouverte.

    [0017] Suivant une autre particularité de l'inven­tion, le circuit électrique du dispositif de condamna­tion comprend, reliés à une source de courant continu: un premier interrupteur-inverseur anti-vol susceptible d'être fermé par un moyen de commande tel qu'une clé manuelle codée ou une télé-commande, un relais de condamnation anti-vol, un second interrupteur anti-­agression et un relais anti-agression, l'interrupteur de commande extérieure, l'électromécanisme, tous ces éléments étant reliés en série et l'électromécanisme étant connecté d'une part à l'interrupteur de commande extérieure et d'autre part avec le relais anti-agres­sion, lequel peut être alimenté en courant par l'in­termédiaire du relais anti-vol quand une bobine de ce dernier n'est pas alimentée et qu'on actionne l'in­terrupteur anti-agression.

    [0018] Lorsque l'utilisateur du véhicule choisit la condamnation anti-agression, l'actionnement de l'in­terrupteur anti-agression provoque la condamnation des systèmes de commande d'ouverture extérieure des portes avant et arrière. Si l'utilisateur choisit la condam­nation anti-vol, la mise sous tension de l'interrup­teur de condamnation anti-vol provoque la condamnation des systèmes de commande d'ouverture intérieure et ex­ térieure, aussi bien des portes avant qu'arrière du véhicule.

    [0019] Le dispositif de condamnation et la serrure correspondante prévus par l'invention permettent l'ouverture des portes du vehicule en cas de panne totale de la batterie d'alimentation. En effet dans ce cas l'électromécanisme n'étant pas alimenté, ne peut dé-brayer le levier de commande du cliquet, et la serrure reste ainsi prédisposée à l'ouverture. Cependant, la probabilité d'une tentative de vol du véhicule dans un tel cas est extrêmement faible, car rien n'indique que ledit système est en état de panne totale.

    [0020] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés qui en illustrent deux formes de réalisation à titre d'exemples non limitatifs :

    - la Figure 1 est une vue en élévation sim­plifiée d'une première forme de réalisation de la ser­rure selon l'invention et montrant partiellement ses systèmes de commande d'ouverture extérieure et inté­rieure, la serrure étant verrouillée et condamnée;

    - la Figure 2 est une vue en coupe transver­sale suivant 2-2 de la Figure 1;

    - la Figure 3 est une vue en élévation sim­plifiée d'une seconde forme de réalisation de la ser­rure selon l'invention, représentée en position ver­rouillée et condamnée;

    - la Figure 4 est une vue en élévation laté­rale partielle et à échelle agrandie de la serrure de la Figure 3;

    - la Figure 5 est une vue en élévation par­tielle en bout suivant la flèche K de la Figure 4;

    - la Figure 6 illustre un mode de réalisa­tion d'un circuit électrique de condamnation anti-vol et anti-agression destiné à coopérer avec une serrure selon l'une des réalisations précédentes;

    - la Fiqure 7 est un schéma électrique d'un dispositif de condamnation complétant celui de la Fi­gure 6 pour la condamnation anti-agression et anti-vol d'une porte arrière de véhicule.



    [0021] On voit aux Figures 1 et 2 une serrure 1 qui peut être utilisée sur une porte quelconque, en par­ticulier une porte de véhicule automobile, et plus spécialement une porte avant non representée. Elle se­ra décrite ci-après, pour la commodité de l'exposé, dans son utilisation sur une porte avant du véhicule.

    [0022] Cette serrure 1 comporte une gâche 2 fixée sur un encadrement de la porte, une fourchette 3 ar­ticulée autour d'un axe 4 sur un boîtier 5 de la ser­rure, dans lequel est ménagée une ouverture 6 de ré­ception de la gâche 2. La fourchette 3 est pourvue de deux branches 7, 8 de retenue de la gâche 2 entre el­les, comme représenté sur la Figure 1 où la serrure est verrouillée.

    [0023] Chaque branche 7, 8 est munie d'un bec ter­minale 7a, 8a et, lorsque la serrure est verrouillée, le bec 7a coopère avec le bec correspondant 9a d'un cliquet 9 de verrouillage articulé autour d'un axe 11 sur le boîtier 5. La fourchette 3 est maintenue ver­rouillée sur la gâche 2 par le cliquet 9 tant que ce­lui-ci est dans cette position.

    [0024] Ce dispositif de serrure comprend également des moyens de manoeuvre du cliquet 9, qui comportent un levier 12 relié à deux systèmes de commande manuelle 13, 14 dudit levier 12, respectivement pour la commande extérieure et pour la commande intérieure de la porte. Chaque commande d'ouverture 13, 14 est pourvue d'une tringle 16, 17 associée, par l'intermé­diaire d'organes non représentés, aux poignées exté­rieure et intérieure d'ouverture de la porte, et un coulisseau 18, 19 dont une extrémité est fixée à une extrémité correspondante de la tringle 16, 17.

    [0025] Une lumière allongée 21, 22 est formée dans l'extrémité du coulisseau 18, 19 opposée à la tringle 16, 17. Dans ces deux lumières 21, 22 est engagée une extrémité 12a du levier 12, et, dans sa position de repos (Figure 1), chaque extrémité du coulisseau 18, 19 contiguë à la partie terminale 12a du levier 12 est en contact avec une patte élastique 23, 24 d'un interrupteur respectif 25, 26 comportant un plot fixe 27, 28 de contact avec un plot correspondant 29, 31 des pattes élastiques 23, 24.

    [0026] Chaque interrupteur 25, 26 fait partie d'un circuit électrique central de contrôle de condamnation anti-vol et anti-agression, représenté aux Figures 7 et 8 et qui sera décrit ci-après.

    [0027] Les coulisseaux 18, 19 traversent le boîtier 5 ainsi que des ressorts hélicoïdaux respectifs 10, 20 qui prennent appui sur le boîtier 5 pour les rappeler dans une position de repos visible à la Figure 1, dans laquelle ils maintiennent ouverts les interrupteurs 25, 26.

    [0028] Le levier 12 est articulé sur le boîtier 5 autour du même axe 11 que le cliquet 9. L'électromé­canisme 15 comporte une bobine 32, reliée au circuit électrique central par des connexions 32a, 32b, et dans laquelle peut coulisser axialement une goupille 33. Le levier 12 et le cliquet 9 sont percés, en regard de l'axe de la bobine 15 et de la goupille 13, et au droit l'un de l'autre, de deux ouvertures 34, 35 dans lesquelles la goupille 33 est maintenue engagée par un ressort 36 de rappel intérieur à la bobine 32 et prenant appui sur un chapeau 37 coiffant un support 38 de la bobine 32.

    [0029] Lorsque la bobine 32 n'est pas alimentée, le ressort 36 maintient la goupille 33 dans les ouvertu­res 34, 35 et par conséquent le levier 12 accouplé en rotation avec le cliquet 9 autour de l'axe 11. Par contre, si la bobine 32 est mise sous tension consé­cutivement à la fermeture de l'un des interrupteurs 25, 26 (comme cela sera expliqué en détail en réfé­rence à la Figure 7), cette mise sous tension provoque le retrait de la goupille 33 à l'intérieur de la bo­bine 32 et donc le débrayage du levier 12 par rapport au cliquet 9.

    [0030] Afin de clarifier le fonctionnement de l'en­semble serrure et dispositif de condamnation visé par l'invention, on décrira tout d'abord le fonctionnement du dispositif représenté aux Figures 1 et 2, puis ul­térieurement le fonctionnement du circuit électrique correspondant de condamnation des Figures 7 et 8.

    Fonctionnement de la serrure et des éléments de condamnation des Figures 1 et 2



    [0031] La serrure 1 étant verrouillée par le cli­quet 9, les coulisseaux 18, 19 et les interrupteurs 25, 26 sont dans la position de repos représentée, dans laquelle aucune des commandes extérieure et in­térieure de la porte n'est actionnée.

    [0032] Si l'utilisateur appuie sur un bouton de fermeture de l'interrupteur anti-agression du dispo­sitif central de condamnation, l'interrupteur 25 est activé par mise sous tension. Si ensuite une personne tente d'ouvrir la porte en actionnant la commande ex­térieure associée à la tringle 16 et au coulisseau 18, ce dernier est entraîné dans la direction de la flèche F par la tringle 16, contre la force de rappel du ressort 10. Ce déplacement du coulisseau 18 provoque donc la fermeture du contact 25 dont le plot 29 vient s'appliquer sur le plot 27, et corrélativement l'alimentation de la bobine 32, par la source de courant continu à laquelle est relié le circuit électrique de condamnation. La goupille 33 est alors automatiquement escamotée des ouvertures 34, 35 et le levier 12 est débrayé du cliquet 9. Le coulisseau 18 poursuivant sa course, entraîne ensuite en rotation autour de l'axe 11 le levier 12, lequel ne peut plus entraîner le cliquet 9, de sorte que la serrure 1 reste verrouillée et que la tentative d'agression est déjouée.

    [0033] Lorsque l'actionnement de la commande exté­rieure de la porte cesse, le ressort 10 ramène automa­tiquement le coulisseau 18 à sa position initiale, et provoque de ce fait l'ouverture de l'interrupteur 25. La bobine 32 n'étant plus alimentée, le ressort 36 rappelle la goupille 33 dans les ouvertures 34, 35 et réaccouple en rotation le cliquet 9 avec le levier 12.

    [0034] Si l'utilisateur choisit le mode d'utilisa­tion "anti-vol" du dispositif central de condamnation, une tentative d'ouverture de la porte par l'une ou l'autre des commandes extérieure et intérieure, donc une traction sur l'une ou l'autre des tringles 16 et 17, provoque la même séquence que celle décrite ci-­dessus, le coulisseau 19 étant ramené à sa position initiale par son ressort de rappel 20.

    Second mode de réalisation de la serrure (Figures 3 à 5).



    [0035] Dans cette réalisation, le levier 39 de commande du cliquet 9 présente deux branches 41, 42 sensiblement en L, et est articulé à la jonction de ces branches sur un axe 43 du boîtier 5. Une extrémité 41a de la branche 41 est engagée dans les lumières 21, 22 des coulisseaux 18, 19, tandis que la seconde bran­che 42 est articulée rotativement à son extrémité, au­tour d'un axe 44, sur la première 45 de deux biellet­tes 45, 46. La seconde biellette 46 est articulée sur le cliquet 9 autour d'un axe 47, à son extrémité op­posée à l'axe 44. Les deux biellettes 45, 46 sont en outre articulées l'une sur l'autre autour d'un axe 48. La partie des extrémités des biellettes 45, 46 voisine de l'axe 48 et tournée vers l'électromécanisme 51 pré­sente un arrondi 30 destiné à permettre l'articulation des biellettes 45, 46. On remarque que chaque biel­lette 45, 46 est munie, à son extrémité voisine de l'axe 48, opposée à l'électromécanisme 51, d'une ex­croissance terminale 55, 56, ces deux excroissances étant en butée mutuelle lorsque les biellettes 45, 46 sont dans le prolongement l'une de l'autre. Les biel­lettes sont maintenues dans cette position par l'ai­mant 54, qui est en effet attiré par le noyau magné­tique 53. Les biellettes 45 et 46 constituent ainsi une genouillère susceptible de s'ouvrir à l'articu­lation des deux biellettes 45, 46 autour de l'axe 48.

    [0036] L'électromécanisme 51 (Figure 4) comprend une bobine 52 contenant un noyau magnétique 53, et un aimant 54 fixé sur l'une des biellettes 45, 46, à sa­voir la biellette 45 dans cet exemple, au droit du no­yau 53 et à faible distance de celui-ci.

    [0037] Le fonctionnement de ce mécanisme à genouil­lère 45, 46 est le suivant :

    [0038] Au repos, aucune des commandes d'ouverture de la porte n'étant actionnée, le dispositif est dans la condition représentée aux Figures 3 et 4 : les deux biellettes 45, 46 sont dans le prolongement l'une de l'autre de part et d'autre de leur axe 48 d'articula­tion, du fait que la bobine 52 n'est pas alimentée et que l'aimant 54 est attiré par le noyau 53.

    [0039] Si maintenant, après activation du disposi­tif de condamnation anti-agression ou anti-vol, une tentative d'ouverture de l'une des commandes de la porte se produit, l'interrupteur 25 ou 26 associé à cette commande se ferme, la bobine 52 est mise sous tension, et l'aimant 54, repoussé par le noyau 53, exerce sur la biellette 45 une poussée P. Cette pous­sée fait basculer la biellette 45 autour de son ar­ticulation 44 et entraîne l'axe 48, autour duquel les deux biellettes 45, 46 basculent, la biellette 46 tournant de plus autour de son articulation 47 sur le cliquet 9. Au terme de ce basculement, les biellettes 45, 46 viennent occuper une position en V symbolisée par les droites 45a, 46a, de sorte que la liaison de commande (Figure 3) entre le bras 42 et le cliquet 9 est rompue (Figure 4). De ce fait, le basculement du levier 39, entraîné par le déplacement du coulisseau 18 ou 19, reste sans effet sur le cliquet 9, qui de­meure en position de verrouillage de la fourchette 3, et la serrure ne peut être ouverte.

    [0040] Si maintenant en raison d'une panne de bat­terie, le circuit électrique de condamnation n'est plus alimenté après que la serrure ait été verrouillée et condamnée, soit en anti-vol soit en anti-agression, aucun courant ne passe dans la bobine 52 lorsqu'on actionne la commande extérieure ou la commande inté­rieure d'ouverture de porte. De ce fait, la genouil­lère 45, 46 reste dans sa position de la Figure 3, dans laquelle les biellettes 45, 46, situées dans le prolongement l'une de l'autre, peuvent transmettre au cliquet 9 la rotation du levier de commande 39. Cela permet le déverrouillage de la fourchette 3, donc l'ouverture de la serrure et de la porte.

    [0041] Ainsi, dans les deux modes de réalisation de la serrure et de ses moyens de manoeuvre décrits en référence aux Figures 1 à 5, une panne complète de la batterie du véhicule, survenant après condamnation anti-vol ou anti-agression des portes, permet néan­moins à l'utilisateur d'ouvrir les portes du véhicule. Ce résultat constitue donc un avantage essentiel de l'invention par rapport aux réalistions connues, en garantissant à l'utilisateur du véhicule la possibili­té d'entrer dans celui-ci après condamnation des portes et en cas de panne complète de la batterie.

    Description du circuit électrique de condamnation (Figures 6 et 7)



    [0042] Le circuit de la Figure 6 assure la condam­nation anti-vol ou anti-agression d'une porte de vé­hicule, de préférence une porte avant, tandis que le circuit complémentaire de la Figure 8 assure, outre la condamnation anti-vol ou anti-agression, une condamna­tion "sécurité enfants" et est donc particulièrement adapté à une porte arrière de véhicule.

    [0043] Le circuit de la Figure 6 comprend, reliés à une source de courant continu S, par exemple une bat­terie de véhicule de 12 Volts, un premier interrupteur inverseur anti-vol I1, un relais R1 de condamnation anti-vol, un second interrupteur-inverseur I2 anti-­agression associé à un bouton de commande intérieur à l'habitacle du véhicule, et un relais anti-agression R2, l'interrupteur associé à la commande d'ouverture extérieure 25, l'interrupteur associé à la commande d'ouverture intérieure 26 et la bobine 32 (ou 52) de l'électromécanisme. L'interrupteur-inverseur I1 peut être manoeuvré par un moyen de commande tel qu'une clé manuelle codée 57 ou une télé-commande 58 à infra­rouge ou ondes hertziennes.

    [0044] L'interrupteur 26 est relié, en parallèle avec l'interrupteur 25, d'une part à la bobine 32 (52), d'autre part au relais anti-vol R1, les autres éléments précités étant reliés en série. Dans sa posi­tion 1 de repos, le contact mobile C1 de l'interrup­teur-inverseur I1 est relié à la masse, et dans sa position active 2, il met en liaison la bobine B1 du relais R1 avec la source de courant S. Le relais R1 comporte, outre la bobine B1, un contact mobile C2 pouvant occuper soit une position de repos 1, soit une position active 2 lorsque la bobine B1 est alimentée. Le plot 1 de la position de repos de C2 est relié par une connexion 59 au plot 2 de l'interrupteur I2 correspondant à la position active du contact C3 de celui-ci, sa position de repos 1 étant relié à la mas­se.

    [0045] Le plot 2 correspondant à la position active du contact C2 est relié par une connexion 61 à l'in­terrupteur 26, et des résistances d'auto-alimentation du relais R1 assurent la liaison entre, d'une part la bobine B1 et la connexion 61, et d'autre part la bobi­ne B1 et le contact mobile C1.

    [0046] Le plot 2 du relais anti-agression R2 cor­respondant à la position active de son contact mobile C4 est relié par une connexion 63 à l'interrupteur 25. Deux résistances d'auto-alimentation du relais R2 éta­blissent une liaison, d'une part entre la bobine B2 du relais R2 et la connexion 63, et d'autre part entre la bobine B2 et le contact C3 de l'interrupteur I2.

    [0047] Une diode D1 placée sur la connexion 63 laisse passer le courant de R2 vers l'interrupteur 25, et une seconde diode D2 assure une liaison entre la connexion 61 et un point 64 situé entre la diode D1 et l'interrupteur 25 en s'opposant au passage du courant du point 64 vers la connexion 61. La bobine 32 (52), est reliée en série avec la bobine B2 par une conne­xion 65 sur laquelle sont placés un interrupteur 66 de sécurité "porte ouverte" et une diode D3.

    [0048] L'interrupteur 66, associé à la fourchette 3 de façon connue en soi, est ouvert quand la porte est fermée, c'est-à-dire dans la position des Figures 1 et 3, et fermé quand la porte est ouverte. La diode D3 permet de court-circuiter la bobine B2 via l'interrup­teur 66 lorsqu'il est fermé.

    [0049] Une connexion 67 relie le relais R1 et la connexion 61 à l'interrupteur 26.1 associé à la com­mande d'ouverture intérieure de la porte arrière (Figure 7), cet interrupteur et un interrupteur 25.1 associé à la commande extérieure de la porte arrière étant reliés en parallèle avec une bobine 32.1 (ou 52.1) mise à la masse. Une diode D4 est placée sur la connexion 62 entre l'interrupteur 25.1 et le relais R2, de manière à n'autoriser le passage du courant que de R2 vers l'interrupteur 25.1. Une diode D6 est placée sur la connexion 67 entre l'interrupteur 26.1 et le relais R1 de manière à autoriser le passage du courant de ce dernier vers l'interrupteur 26.1, et une diode D5 relie un point 69 de la connexion 67, situé en amont de la diode D6, à un point 71 de la connexion 62 situé entre la diode D4 et l'interrupteur 25.1. Les interrupteurs 25.1 et 26.1 sont reliés en parallèle à une bobine 32.1 ou 52.1 comme sur la Figure 6.

    [0050] Le fonctionnement du circuit électrique de condamnation de la Figure 6 est le suivant.

    a) Condamnation "Anti-agression"



    [0051] 

    [0052] Le but est de condamner uniquement la com­mande d'ouverture extérieure de la porte (coulisseau 18, Figures 1 et 3). L'utilisateur appuie sur le bou­ton interne d'anti-agression, qui place le contact C3 dans sa position active 2. Le relais anti-vol R1 ayant son contact C2 en position 1, est donc parcouru par le courant continu de la source S, qui alimente la bobine B2. Le contact C4 bascule de ce fait en position 2 ac­tive.

    [0053] L'interrupteur de sécurité 66 est ouvert lorsque la porte est fermée.

    [0054] Si dans ces conditions un agresseur tente d'ouvrir la porte de l'extérieur, cette tentative pro­voque, comme expliqué en référence aux Figures 1 à 5, la fermeture du contact 25, donc l'alimentation de la bobine 32(52) et le débrayage automatique du levier de commande 12 ou 41 par rapport au cliquet 9, empêchant l'ouverture de la porte.

    b) Condamnation anti-vol



    [0055] Le circuit étant dans sa position initiale de la Figure 6, l'utilisateur commande le basculement de l'interrupteur C1 de sa position inactive 1 dans sa position active 2, et ce au moyen de la clé codée 57 ou de la télécommande 58. La bobine B1 étant alimen­tée, fait basculer le contact mobile C2 dans sa posi­tion active 2. L'interrupteur 26 peut donc être ali­menté, de même que l'interrupteur 25 par la diode D2, la diode D1 interdisant le passage du courant vers le relais R2.

    [0056] Si une tentative d'ouverture non autorisée de la porte se produit alors, soit de l'extérieur, soit de l'intérieur, l'interrupteur correspondant 25, 26 se ferme et la mise sous tension de la bobine 32 (52) provoque, comme déjà expliqué, le débrayage au­ tomatique du levier de commande 12, 41 par rapport au cliquet 9.

    [0057] En variante, les deux interrupteurs 25, 26 peuvent être reliés à une lampe témoin (50) (diode électroluminescente) par l'intermédiaire de deux dio­des D7, D8, la lampe 50 étant allumée lorsque l'un des contacts 25, 26 est activé.

    c) Sécurité pour empêcher une condamnation anti-agression intempestive



    [0058] Si l'utilisateur quitte sa voiture en ou­bliant ses clés à l'intérieur de celle-ci ainsi que de fermer une porte, une condamnation anti-agression des portes l'empêcherait de pénétrer à l'intérieur de sa voiture après une fermeture intempestive de la porte restée ouverte.

    [0059] Afin de prévenir ce risque, une diode D3 est placée entre la bobine B2 du relais R2 et l'interrup­teur de sécurité 66, cette diode D3 autorisant le pas­sage du courant de B2 vers l'interrupteur 66.

    [0060] Ainsi, si la porte avant commandée par ce circuit reste ouverte, l'interrupteur 66 est de ce fait fermé, et met à la masse la bobine B2 du relais R2 via la diode D3. Si l'interrupteur-inverseur I2 est alors placé en position 2 active par actionnement du bouton correspondant, aucun courant ne passe dans la bobine B2, de sorte que l'interrupteur C4 ne peut venir en position 2 active et que l'interrupteur de commande extérieure 25 ne peut être alimenté.

    Fonctionnement du circuit de condamnation de la Figure 7 (porte arrière)



    [0061] Ce circuit est muni d'une connexion 70, ali­mentée par la source S, et équipée d'un interrupteur de sécurité "enfants" 60 et reliée à l'interrupteur 26.1 de commande intérieure en un point situé entre ce dernier et la diode D6. Lorsque l'interrupteur de sécurité 60 est fermé, l'interrupeur 26.1 de commande intérieure est alimenté, mais non l'interrupteur de commande extérieure 25.1, en raison de l'interposition de la diode D6, qui s'oppose au passage du courant vers la diode D5. Une tentative d'ouverture de la porte arrière par sa commande intérieure par un enfant entraîne donc la fermeture de l'interrupteur 26.1 et le débrayage automatique du levier de commande 12 ou 41 par rapport au cliquet 9, comme précédemment dé­crit.

    [0062] Le tableau ci-dessous récapitule les trois modes de condamnation possibles décrits ci-dessus pour les portes avant et arrière d'un véhicule.



    [0063] L'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites et peut comporter des variantes d'exécution. Le circuit électrique de condamnation des Figures 6 et 7 peut notamment être modifié par rem­placement des moyens décrits par tout moyen équiva­lent, remplissant les mêmes fonctions de condamnation. Les relais R1 et R2 peuvent être gérés, soit par au­to-alimentation par les résistances représentées, soit par une mémoire électronique, de façon connue en soi.

    [0064] On appréciera en outre que le boîtier 5 peut inclure les mécanismes de la fourchette 3, du cliquet 9, du levier 12, 39, des coulisseaux 18, 19 et des interrupteurs 25, 26, de façon à rendre l'ensemble incrochetable mécaniquement et électriquement.

    [0065] De plus, une alarme peut être associée au circuit électrique de commande.

    [0066] L'invention est applicable non seulement aux portes de véhicules, mais aussi plus généralement à tout ouvrant associé à une serrure ou à une fermeture dont la structure est du type de celle décrite ci-des­sus. C'est le cas pour nombre de serrures de coffres, capots, boîtes à gants, toits ouvrants de véhicules dans lesquelles le droit à l'ouverture s'obtient par la manoeuvre d'un levier de déverrouillage que l'on peut interdire par les moyens prévus par l'invention.


    Revendications

    1 - Ensemble de serrure de porte et d'un dispositif de condamnation de cette serrure, notamment pour porte de véhicule, dans lequel la serrure com­porte une gâche (2) fixée sur un encadrement de la porte, une fourchette (3) articulée dans un boîtier de serrure (5) dans lequel est ménagée une ouverture (6) de réception de la gâche (2), cette fourchette (3) étant pourvue de deux branches (7, 8) de retenue de la gâche (2) entre elles, un cliquet (9) articulé sur le boîtier de serrure et pouvant être placé dans une position de verrouillage de la fourchette (3) sur la gâche (2) pour maintenir la porte fermée, des moyens de manoeuvre du cliquet (9) pour permettre le ver­rouillage et le déverrouillage de la fourchette (3) et qui peuvent être rendus inopérants par le dispositif de condamnation, caractérisé en ce que :

    a) les moyens de manoeuvre du cliquet (9) comprennent un levier (12, 39) relié à au moins un système de commande manuelle (13, 14) dudit levier pour permettre l'actionnement du cliquet et le ver­rouillage de la serrure, et un électromécanisme (15, 51) capable de maintenir le levier de commande (12, 39) accouplé en rotation avec le cliquet (9) tant que cet électromécanisme n'est pas parcouru par un courant électrique, et de débrayer le levier par rapport au cliquet lorsqu'il est alimenté en courant;

    b) le dispositif de condamnation comprend un circuit électrique à commande centralisée, associé au système de commande manuelle (13, 14) du levier (12, 39), et dans lequel sont placés au moins un interrup­teur (25, 26) pouvant être fermé par une course d'ap­proche dudit système de commande (13, 14) ainsi que l'électromécanisme (15, 51), lequel est pourvu de moyens de débrayage automatique du levier par rapport au cliquet, commandés après activation du circuit électrique de condamnation, par une fermeture de l'interrupteur (25, 26) mettant l'électromécanisme sous tension, et des moyens pour provoquer automati­quement cette fermeture de l'interrupteur (25, 26) par une tentative manuelle de manoeuvre du système de commande (13, 14) du levier.


     
    2 - Ensemble selon la revendication 1, des­tiné particulièrement à une porte de véhicule, carac­térisé en ce qu'il comprend deux systèmes de commande manuelle (13, 14) du levier, extérieur (13) et inté­rieur (14) par rapport à la porte, munis chacun d'un coulisseau (18, 19) dans lequel est ménagée une lu­mière allongée (21, 27) traversée par une extrémité (12a) du levier de commande du cliquet (9), et chaque extrémité des coulisseaux (18, 19) coopère avec un interrupteur respectif de commande extérieure (25) et de commande intérieure (26), agencés de telle sorte qu'en position de repos des coulisseaux les interrup­teurs (25, 26) soient ouverts et qu'aucun courant ne peut parcourir de ce fait l'électromécanisme (15, 51) qui maintent alors le levier de commande (12, 39) accouplé en rotation avec le cliquet (9), et que l'actionnement de l'un des coulisseaux (18, 19) provoque la fermeture de l'interrupteur correspondant (25, 26) et par conséquent, lorsque cet interrupteur est alimenté, le débrayage automatique par l'élec­tromécanisme du levier de commande (12, 39) par rap­port au cliquet (9), la serrure ne pouvant plus alors être ouverte.
     
    3 - Ensemble selon la revendication 2, ca­ractérisé en ce que le levier de commande (12) et le cliquet de verrouillage (9) sont articulés sur le boî­ tier de serrure (5) autour d'un même axe de rotation (11), et l'électromécanisme (15) comporte une bobine (32) dans laquelle peut coulisser axialement une gou­pille (33), le levier (12) et le cliquet (9) étant percés de deux ouvertures (34, 35) au droit l'un de l'autre et dans lesquels la goupille (33) est mainte­nue par un organe élastique de rappel (36) lorsque la bobine (32) n'est pas alimentée, tandis que la mise sous tension de la bobine, consécutive à la fermeture d'un interrupteur (25, 26), provoque le retrait de la goupille à l'intérieur de ladite bobine et de ce fait le débrayage du levier (12) par rapport au cliquet (9).
     
    4 - Ensemble selon la revendication 2, ca­ractérisé en ce que le levier de commande (39) du cli­quet de verrouillage (9) présente deux branches (41, 42) sensiblement en L, est articulé à la jonction de ces branches sur le boîtier (5) de serrure, l'une (41) des branches est engagée dans les lumières (21, 22) des coulisseaux (18, 19), tandis que la seconde bran­che (42) est articulée rotativement à une extrémité sur la première (45) de deux biellettes (45, 46) ar­ticulées l'une sur l'autre autour d'un axe (48) en formant une genouillère, la seconde biellette (46) étant de plus articulée, à son extrémité opposée audit axe (48), sur le cliquet (9), et l'électromécanisme (51) comprend une bobine (52), un noyau magnétique (53) logé à l'intérieur de celle-ci, et un aimant (54) fixé sur l'une (45) des biellettes en regard du noyau (53) et de la bobine (54), de telle sorte que lorsque la bobine (52) est alimentée, l'aimant (54) soit re­poussé par le noyau magnétique (53) (le noyau et l'aimant étant placés avec des pôles de même signe en vis-à-vis) et provoque le basculement des deux biel­ lettes (45, 46) autour de leur axe commun (48), et de ce fait le débrayage du levier (39) par rapport au cliquet (9), alors que lorsque la bobine (52) n'est pas alimentée, les biellettes (45, 46) de cette ge­nouillère sont maintenues dans le prolongement l'une de l'autre par l'aimant 54 attiré par le noyau 53, et accouplent le levier (39) au cliquet (9)
     
    5 - Ensemble selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le circuit électrique de condamnation comprend, reliés à une source de courant continu (S) : un premier interrupteur-inverseur (I1) anti-vol susceptible d'être basculé par un moyen de commande tel qu'une clé manuelle codée (57) ou une té­lé-commande (58), un relais de condamnation anti-vol (R1), un second interrupteur-inverseur anti-agression (I2) et un relais anti-agression (R2), l'interrupteur associé à la commande extérieure (25), l'électromé­canisme (15, 51), tous ces éléments étant reliés en série, et l'électromécanisme étant connecté d'une part à l'interrupteur associé à la commande extérieure (25), et d'autre part avec le relais anti-agression (R2), lequel peut être alimenté en courant par l'intermédiaire du relais anti-vol (R2) quand un contact mobile (C2) de ce dernier est en position de repos et qu'on actionne l'interrupteur anti-agression (I2).
     
    6 - Ensemble selon la revendication 5, ca­ractérisé en ce que l'interrupteur associé à la commande intérieure (26) est relié en paralèlle avec l'interrupteur de commande extérieure (25), d'une part à l'électromécanisme (15, 51), d'autre part au relais anti-vol (R2), et une première diode (D1) est inter­calée entre l'interrupteur de commande extérieure (25) et le relais anti-agression (R2) de manière à auto­ riser le passage du courant de ce dernier vers l'in­terrupteur de commande extérieure (25), une seconde diode (D2) étant reliée d'une part à la sortie de la première diode (D1) et d'autre part à l'interrupteur de commande intérieure (26), afin d'interdire l'ali­mentation de ce dernier à partir du relais anti-­agression (R2), et au contraire d'autoriser l'ali­mentation de l'interrupteur associé à la commande extérieure (25) par le relais anti-vol (R1) lorsque ce dernier est activé par la fermeture de l'interrupteur anti-vol (I1), la première diode (D1) interdisant alors le passage du courant vers le relais anti-­agression (R2).
     
    7 - Ensemble selon la revendication 6, ca­ractérisé en ce qu'un interrupteur de sécurité "porte ouverte" (66) associé à la fourchette (3) est intercalé entre l'électromécanisme (15, 51) de la porte et le relais anti-agression (R2) correspondant, et une diode (D3) est placée entre ce dernier et ledit interrupteur "porte ouverte" (66), de telle sorte que lorsque cette porte avant est ouverte l'interrupteur de sécurité soit fermé et mette de ce fait une bobine (B2) du relais anti-agression (R2) à la masse.
     
    8 - Ensemble selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que les relais de condamna­tion anti-vol (R1) et anti-agression (R2) sont égale­ment reliés à un circuit électrique de condamnation d'une seconde porte, en particulier une porte arrière de véhicule, et ce circuit comprend un électroméca­nisme (15, 51), deux interrupteurs associés aux com­mandes extérieure (25) et intrieure (26) et des diodes (D4, D5) connectés entre eux pour permettre la commande au choix, de la condamnaton anti-agression ou anti-vol de la porte.
     
    9 - Ensemble selon la revendication 8, ca­ractérisé en ce que le circuit de condamnation de la porte est équipé de moyens de "sécurité enfants" pour condamner la commande intérieure de cette porte, com­prenant par exemple un interrupteur de sécurité "en­fants" (60) relié à l'interrupteur de commande inté­rieure (26.1) et une quatrième diode (D6) intercalée entre une liaison (70) dudit interrupteur de sécurité "enfants" (60) avec l'interrupteur de commande inté­rieure (26.1) et la seconde diode (D5), afin d'in­terdire le passage du courant vers cette dernière et vers l'interrupteur de commande extérieure (25.1).
     
    10 - Serrure de porte selon l'une des re­vendications 1 à 4, caractérisée en ce que le boîtier (5) enferme à la fois les mécanismes de la fourchette (3) et du cliquet (9), le levier (12, 39), les cou­lisseaux (18, 19) et les interrupteurs (25, 26), de façon à rendre l'ensemble incrochetable mécaniquement et electriquement.
     




    Dessins
















    Rapport de recherche