[0001] La présente invention a pour objet un dispositif de perçage et de rivetage destiné
en particulier, mais non exclusivement, à la construction aéronautique.
[0002] Le rivetage est un procédé d'assemblage de pièces, en général métalliques, dans lequel,
après perçage d'un trou traversant les deux pièces, on introduit un rivet pouvant
présenter une tête préformée, la seconde tête étant constituée par un écrasement plastique
de la seconde extrémité. Cet écrasement résulte, le plus habituellement, de l'application
d'une forte pression entre les deux extrémités du rivet. Compte-tenu des forces à
mettre en oeuvre et des dimensions des pièces à riveter, les installations de rivetage
sont généralement des installations lourdes qui nécessitent, non seulement des investissements
très importants, mais des locaux étendus.
[0003] Un objet de la présente invention est un dispositif de rivetage incluant une tête
dont la partie avant soit de dimensions réduites, afin de pouvoir travailler en automatique
dans des régions difficilement accessibles et notamment à l'intérieur d'un dièdre
de 90°. Les perceuses riveteuses traditionnelles ne permettent pas dans ces conditions
de réaliser les opérations voulues en automatique. Dans ces régions, le perçage et
le rivetage doivent être réalisés avec des outils manuels portatifs en décomposant
les opérations : perçage, pose de produit d'étanchéité, pose manuelle du rivet et
écrasement. Cette décomposition se traduit par un temps d'exécution long donc coûteux.
[0004] On connaît par FR-A-2 532 205, une riveteuse comprenant, sur une console de support,
une unité de perçage, une unité d'alimentation en rivets et une unité de rivetage,
la console pouvant être couplée avec un robot ou analogue. Mais l'unité de rivetage
est constituée par une pince, ce qui ne permet pas un maintien permanent des pièces
à assembler durant l'ensemble des opérations. Une riveteuse perceuse à alimentation
automatique en rivets est également décrite dans US-A-4 180 195. Ce document concerne
une machine classique présentant des modalités particulières d'amenée des rivets.
[0005] Compte-tenu de la nécessité de disposer d'une pièce d'appui servant à former la seconde
tête du rivet, le dispositif selon l'invention présente une configuration en Cé dont
l'une des branches applique la pression, et dont la seconde branche assure la contre-réaction
nécessaire.
[0006] Bien entendu, cette machine peut être utilisée en machine fixe sur un établi, en
partie fixe sur une potence ou suspendue à un équilibreur, mais elle est particulièrement
intéressante lorsqu'elle est montée sur un support dont le déplacement peut être programmé
par une commande numérique, par rapport aux pièces à assembler. Ainsi, la référence
pièce-machine reste constante pendant un cycle de travail, la pièce à riveter pouvant
éventuellement être également mobile.
[0007] Selon la présente invention, le dispositif de perçage et de rivetage, du type comprenant
une perceuse et une riveteuse à configuration en Cé, est caractérisé en ce qu'il comporte
une tête munie de deux bras commandés par des vérins hydrauliques, respectivement
inférieur et supérieur, montés coulissants dans des glissières et agissant par pression
sur les outils, les pièces à assembler étant pressées entre deux serre-tôles sous
la dépendance d'un vérin pneumatique, tout au long d'un cycle opératoire.
[0008] Ainsi, le dispositif comprend différents vérins pneumatiques pour le positionnement
des organes et des vérins hydrauliques pour assurer la force nécessaire au perçage
et à l'écrasement du rivet. Le dispositif faisant l'objet de la présente invention
peut être utilisé en perceuse seule, en riveteuse seule lorsque les trous du passage
des rivets ont été percés au préalable ou plus généralement en perceuse et riveteuse.
Ces utilisations sont déterminées au niveau du tableau de commande numérique.
[0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, la perceuse et la bouterolle de rivetage
sont montées sur des chariots mobiles en translation par rapport aux bras précités
selon des directions formant un angle inférieur à 90°. Ainsi, les glissières des chariots
forment un V sur les branches desquels coulissent les outils. Cette disposition permet
à la tête de rivetage de procéder à des assemblages dans des positions difficiles.
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours
de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, donné uniquement
à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins qui représentent :
- la figure.1, une vue de côté de la tête de perçage et rivetage ;
- la figure 2, une vue par-dessus de la même tête ;
- la figure 3, une vue en coupe verticale de la perceuse ;
- la figure 4, une vue du dispositif de pression sur les pièces à riveter ;
- la figure 5, une vue par-dessus du bras d'amenée des rivets en coupe ;
- la figure 6, une vue en élévation du dispositif de la figure 5 ;
- la figure 7, une vue partiellement coupée de la tête de rivetage ;
- la figure 8, une vue en coupe horizontale selon la ligne VIII-VIII de la figure
7.
[0011] Comme cela apparaît sur les figures 1 et 2, la tête de travail présente, comme en
soi connu, la forme d'un Cé, constitué par un bâti 1 portant à ses deux extrémités
un bras supérieur 2 et un bras inférieur 3, mobiles en translation à l'intérieur de
glissières solidaires du bâti 1. Le mouvement de translation des bras 2 et 3 est obtenu
par action sur deux vérins hydrauliques 4 et 5 (figure 8), seul le vérin 4 du bras
supérieur 2 apparaissant sur la figure 2. Ces vérins ont pour but d'assurer la pression
nécessaire à l'écrasement du rivet, la partie avant du bras 2 constituant le marteau
21 de rivetage dans l'axe de travail qui est symbolisé sur la figure par un trait
mixte. La pièce de réaction formant enclume est portée par le bras 3. Les bras 2 et
3 coulissent respectivement dans la glissière 22 et 23 (figure 2).
[0012] Mais, au cours du cycle de rivetage, il importe que les tôles à réunir soient pressées
fermement l'une contre l'autre, afin d'éviter notamment que, lors du perçage, il ne
se forme des bavures altérant la qualité et l'étanchéité du contact entre les deux
tôles.
[0013] A cet effet, les pièces à riveter sont emprisonnées entre un serre-tôle supérieur
6 et un serre-tôle inférieur 7. Le serre-tôle 6 est monté sur une platine 11 solidaire
du bâti 1 et il présente un orifice 12 permettant le passage des rivets, et celui
du foret de perçage. Le serre-tôle 7 est mobile en translation verticale et est actionné
par un vérin pneumatique 8 dont la tige est solidaire de leviers 9 articulés sur le
bâti 1. Une vis de réglage 10 permet de régler la position relative d'ouverture entre
le serre-tôle 7 et le serre-tôle 6, en fonction de l'épaisseur des tôles à riveter.
[0014] On distingue sur la figure 1, la perceuse désignée d'une manière générale par la
référence 14, portant un outil du type foret 13.
[0015] Comme celà apparaît mieux sur la figure 2, sur laquelle le bras supérieur a été retiré,
la perceuse 14 est solidaire d'un chariot 15 coulissant, d'une part dans une première
direction sur une glissière 16 orthogonale à l'axe de travail, et dans une direction
perpendiculaire à la direction de la glissière 16, sur une glissière 17, la perceuse
14 peut ainsi se déplacer dans deux directions perpendiculaires, la glissière 16 étant,
selon une caractéristique de l'invention, inclinée par rapport à l'axe de symétrie
de la tête de riveteuse (non représenté).
[0016] Symétriquement, le support 24 d'amenée des rivets et de la bouterolle supérieure
69 (Fig.1) est monté sur un chariot 25 pouvant se déplacer dans une première direction
sur une glissière 26, sous l'influence d'un vérin, et dans une direction perpendiculaire
à celle de la glissière 26, sur une glissière 28.
[0017] Comme précédemment, la glissière 26 est inclinée par rapport à l'axe de symétrie
de la tête, les deux glissières 25 et 26 formant un angle d'environ 70°. C'est le
déplacement successif du chariot 15, puis du chariot 25 qui va permettre d'une part
le perçage des tôles et, d'autre part, l'introduction du rivet dans le trou qui vient
d'être percé. On distingue également, sur la figure 2, un support 29 qui est destiné
à recevoir l'extrémité du tube d'introduction des rivets, comme celà sera décrit par
la suite. Les rivets de taille appropriée à chaque opération, sélectionnés à partir
de dispositifs connus tels que des bols vibrants par exemple, proviennent par l'intermédiaire
d'une tube 70 (figure 2) sur le support 29. La tête de rivetage est également avantageusement
munie de moyens 71, 72 permettant de déposer dans le trou fraisé ou non un produit
d'étanchéité qui est pressé contre la surface inférieure de la tête du rivet et la
tôle supérieure par l'écrasement du rivet.
[0018] La perceuse 14 est représentée en coupe sur la figure 3. Sur cette figure, dans le
mandrin 31 est monté un outil 13 permettant de percer les deux tôles à assembler et,
éventuellement, de fraiser la tôle supérieure pour former un logement de tête de rivet.
L'axe 32 de la perceuse est entraîné en rotation par un pignon 33, lui-même relié
mécaniquement à un ensemble de pignons 34, l'axe du pignon 34 le plus éloigné du moyeu
33 étant entraîné par un moteur pneumatique 35, relié à une source d'air sous pression
par un embout 36.
[0019] La pénétration du foret 13 dans les tôles est obtenue, après mise en rotation du
foret, par une pression exercée par le marteau 21 (Fig.1) sur la plaque d'appui 37,
lorsque le foret 13 est amené dans l'axe de travail par coulissement le long de la
glissière 16.
[0020] Comme indiqué précédemment, la perceuse 14 est solidaire d'un chariot 15 mobile en
translation verticale (sur la figure) sur la glissière 17. Après ce mouvement de descente
et de perçage des tôles, la perceuse est rappelée vers le haut, dès que la pression
sur le bras 2 a été relâchée, par un ressort 38 monté entre le chariot 15 et un point
39 de la glissière. Ainsi après remontée du bras 2, le ressort 38 rappelle la perceuse
14 vers le haut, le long de la glissière 17. Elle peut alors effectuer un mouvement
de translation sur la glissière 16 qui dégage l'axe de travail en vue de l'introduction
d'un rivet.
[0021] La figure 4 est une vue de détail représentant la commande du presse-tôle inférieur
7. Comme indiqué précédemment, la commande de la pression sur les tôles est obtenue
par action d'un vérin pneumatique 8 monté articulé autour d'un axe 40 porté par une
chape fixée sur le bâti 1. Le cylindre 8 est alimenté par de l'air comprimé au moyen
d'un ajutage 41 qui applique la pression sur le piston 42 solidaire de la tige 43,
le piston 42 étant armé par un ressort de rappel 44. Sur la tête 45 de la tige 43
du piston est monté un premier levier 9 articulé autour d'un axe 46 et qui coopère,
par un pignon à une dent 47, avec un second levier 9 articulé en un point 48. Un second
levier 9 est lui-même articulé en 48, sur le support 49 du presse-tôle inférieur 7.
Ainsi, lorsque de l'air comprimé est introduit par l'ajutage 41, le piston 42 remonte
à l'intérieur du cylindre, ce qui provoque la rotation dans le sens dextrorsum du
premier levier 9, rotation qui provoque elle-même la rotation dans le sens contraire
du second levier 9 par l'intermédiaire de l'engrenage à une dent 47, ce qui se traduit
par un mouvement vers le haut du serre-tôle 7, mouvement qui est poursuivi jusqu'à
l'obtention d'une pression suffisante sur la tôle inférieure.
[0022] Les figures 5 et 6 représentent le dispositif d'amenée des rivets dans l'axe de travail
en vue de leur écrasement.
[0023] On retrouve sur les figures 5 et 6, les éléments précédemment mentionnés, à savoir
le bras 24 de transport des rivets, solidaire du chariot 25 sur le glissière 28 qui,
elle-même, se déplace dans la glissière 26. Le bras 24 est terminé à sa partie extérieure
par une pince 50 au-dessous de laquelle s'étend la bouterolle supérieure 69 (non représentée
sur les figures 5 et 6). Le déplacement du chariot 25 est obtenu par injection d'air
comprimé dans le cylindre 51 par l'embout 56, l'air provoquant le déplacement d'un
piston 52 solidaire des glissières 28 sur lesquelles coulissent le chariot 25 portant
le bras 24. Le bras 24 est terminé par une pince 50 qui a pour but de saisir les rivets
arrivant par le tube 70 (figure 2) sur le support de tube 29. Lorsqu'un rivet est
présent au niveau du tube 29, à partir de la position représentée sur les figures
5 et 6, le piston 52 recule, de manière à amener la pince 50, immédiatement au-dessous
de l'entrée du tube 29, la pince saisit le rivet par sa partie inférieure, et l'amène
dans l'axe de travail. Ainsi, le rivet est maintenu pincé en permanence, ce qui autorise
un travail de la tête de rivetage en toutes positions. Le rivet étant en surplomb
du trou formé dans les tôles, la bouterolle supérieure 69 (fig.1) descend sous la
pression du bras 2, ce qui libère le rivet de la pince 50. Puis le chariot recule
pour saisir le rivet suivant.
[0024] Comme indiqué précédemment, l'introduction du rivet dans le trou prévu à cet effet
est effectuée par un déplacement vers le bas du bras 2 qui dégage le rivet de la pince
50. Comme dans le cas de la perceuse, le bras porte-pince 24 est rappelé en position
supérieure, par un ressort 55 fixé entre le chariot 25 et un point fixe de la glissière
28. Le tube 29 d'amenée des rivets est muni de deux ressorts 58 permettant de maintenir
le rivet.
[0025] Les figures 7 et 8 sont des vues de détail montrant le montage des bras supérieur
2 et inférieur 3 qui sont destinés à appliquer les pressions nécessaires tant pour
le perçage par le bras 2, que pour le rivetage proprement dit par les bras 2 et 3,
cette dernière pression étant appliquée sur les bouterolles inférieure 68 et supérieure
69. La bouterolle 68 passe à travers le serre-flanc 7, alors que la bouterolle 69
passe à travers le serre-flanc 6.
[0026] Comme indiqué précédemment, le bras 2 est monté coulissant dans une glissière 22
du bâti, solidaire d'une part d'un coulisseau 60, et d'autre part de la tête 61 de
la tige 62 du piston 63, se déplaçant sous l'action d'huile sous pression à l'intérieur
du cylindre 64, un ressort 65 rappelant le bras supérieur vers le haut lorsque la
pression d'huile est supprimée. Le bâti 1 comporte également une ouverture 66 de passage
des différents câbles et conduits nécessaire au fonctionnement de la tête de perçage
et de rivetage qui est, par ailleurs, fixée sur un bras de robot ou analogue.
[0027] Comme celà apparaît sur la figure 7, le bras 3 coulisse sous l'action d'un vérin
5 (non représenté) à l'intérieur d'une glissière 23, le bras 3 étant solidaire d'une
tige de piston montée dans la direction opposée à celle de la tige de piston 62. Ainsi,
l'application de la pression notamment lors du rivetage, est constamment équilibrée,
c'est-à-dire que la pression d'écrasement du rivet résulte d'une double action de
deux forces de directions opposées. L'action d'écrasement du rivet est ainsi beaucoup
plus progressive que dans le cas où l'une des branches du Cé forme marteau, et l'autre
enclume.
[0028] On distingue, à l'extrémité du bras 3 se trouvant dans l'axe de travail, la bouterolle
inférieure 68 servant à l'écrasement du rivet. Le bras 3 coulisse dans la glissière
23 par l'intermédiaire d'un coulisseau 67.
[0029] Dans le cas d'une opération complète de perçage et de rivetage, le cycle opératoire
est le suivant :
[0030] La tête venant se fixer de part et d'autre des deux tôles à riveter A et B (figure
1), par une pression exercée par le vérin 8, les tôles sont pressées entre les presse-tôles
6 et 7. Elles vont rester pressées l'une contre l'autre tout au long d'un cycle. La
première opération consiste dans le perçage d'un trou de passage de rivet. A cet effet,
la perceuse 14 coulisse le long de la glissière 16 pour amener l'outil 13 dans l'axe
de travail. Le moteur pneumatique 35 est alors mis en rotation, ce qui se traduit
par la rotation du foret 13. Simultanément, le bras 2 commence son mouvement de descente
et la tête 21 vient porter contre la surface 37 de la perceuse 14, de sorte que celle-ci
descend le long de la glissière 17 et perce le trou, le foret 13 passant à l'intérieur
de l'ouverture 12. L'outil 13 peut réaliser, selon sa forme, un perçage simple ou
un perçage-fraisurage. La pression sur le vérin 4 étant supprimée, le ressort 65 repousse
le piston 62 vers le haut, et le bras 2 remonte. De même, le ressort 38 ramène la
perceuse 14 en position supérieure, après quoi, la perceuse effectue un mouvement
de recul le long de la glissière 16, de manière à dégager l'axe de travail. Un produit
d'étanchéité peut alors être injecté dans le trou.
[0031] Un rivet présent au niveau supérieur du support de tube 29 est alors saisi par la
pince 50. Le support 24 effectue un mouvement vers l'axe de travail le long de la
glissière 26. Lorsque le rivet est amené en face de l'ouverture 12, le bras 2 descend
à nouveau, de même que la bouterolle supérieure 69 qui s'est avancée dans l'axe de
travail. Lors de la poursuite du mouvement de descente du bras 2, la bouterolle supérieure
69 vient porter sur la tête de rivet, en étant pressée par le marteau 21. Simultanément,
le bras inférieur 2 monte, de sorte que la bouterolle inférieure 68 vient porter contre
l'extrémité inférieure du rivet. Une pression appliquée simultanément sur les vérins
4 et 5 provoque l'écrasement du rivet et la fixation des deux tôles au point considéré.
Les bras 2 et 3 reprennent alors leur position éloignée, la tête se déplace et un
nouveau cycle d'opérations recommence.
1. Dispositif de perçage et de rivetage à commande numérique comprenant un bâti (1)
pouvant être monté sur un support mobile, des moyens de perçage et des moyens pour
écraser au moins une extrémité d'un rivet, présentant une structure en C, caractérisé
en ce que deux bras, respectivement supérieur (2) et inférieur (3), commandés par
des vérins hydrauliques (4, 5), sont montés coulissants dans des glissières (22, 23)
du bâti, le bras supérieur (2) portant à son extrémité un marteau (21), et le bras
inférieur (3) une bouterolle (68), les pièces à assembler étant pressées tout au long
d'un cycle de perçage rivetage, entre un serre-tôle supérieur (6) et un serre-tôle
inférieur (7) mobile en direction de l'axe de travail.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de perçage
(14) et la bouterolle supérieure (69) sont montés par des chariots (15, 25) dans des
glissières (17, 28) parallèles à l'axe de travail, les glissières (17, 28) étant montées
coulissantes dans des glissières (16, 26) perpendiculaires aux glissières (17, 28),
les glissières (16, 26) formant entre elles un angle inférieur à 90°.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce
qu'il comprend un support (29) de réception du tube (70) d'amenée des rivets, une
pince (50), montée sur un support (24) étant mobile entre l'axe de travail et une
position dans laquelle elle se trouve au-dessous du support (29).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que le marteau (21) du bras (2) vient porter successivement sur une plaque d'appui
(37) de la perceuse (14), puis sur la surface supérieure de la bouterolle (69).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que le presse-tôle (7) est amené d'un mouvement de translation le long de l'axe
de travail par un vérin (8) pneumatique, par l'intermédiaire de leviers (9) montés
pivotants sur le bâti 1.
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que les bras (2 et 3) se déplacent dans les glissières (22, 23) sous l'action de
vérins (4, 5) hydrauliques.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en
ce que les rivets prélevés sur le support (29) sont maintenus en position par la pince
(50).