[0001] La présente invention concerne une harpe et plus particulièrement une nouvelle harpe
en matériau composite.
[0002] Les harpes sont connues depuis l'antiquité, et sont traditionnellement réalisées
en bois. Une harpe est constituée d'un ensemble de cordes tendues entre un ras dénommé
"console" et une table d'harmonie solidaire d'une caisse de résonnance, cette caisse
étant placée à environ 30 à 35° par rapport à la direction des cordes. La caisse est
réliée d'une part à la console par l'intermédiaire d'une semelle supérieure et d'une
pièce coudée nommée culée, et d'autre part au socle par une semelle inférieure. La
harpe comporte en outre une colonne verticale reliant la console audit socle.
[0003] Les deux types de harpes les plus connues sont les harpes à pédales et les harpes
celtiques. Dans les harpes à pédales, la longueur vibrante de chaque corde peut être
ajustée grâce à une "mécanique", ce qui permet d'obtenir les altérations dièse et
becarre. En conséquence, la colonne est percée d'un orifice central longitudinal permettant
le passage de plusieurs tringles reliant la mécanique située sur la console à des
pédales de réglage placées dans le socle.
[0004] Au contraire, dans les harpes celtiques, il n'y a pas de pédales et il n'est donc
pas nécessaire d'avoir une colonne creuse.
[0005] De façon classique, la console est réalisée en bois lamellé-collé recouvert de placage,
puis on ajuste sur celle-ci une culée en bois massif sculpté, également collée. La
caisse est réalisée en bois moulé, elle présente une section transversale en forme
de U, et elle est renforcée par des "poutres" verticales et des arceaux, et munie
vers l'arrière d'ouvertures (ouies) laissant échapper le son. Sur ses extrémités haute
et basse sont ajustées des semelles supérieure et inférieure qui reçoivent respectivement
la culée de la console et le socle.
[0006] La table d'harmonie est formée de lattes de bois spéciaux, dont l'épaisseur décroît
du bas vers le haut et du centre vers les côtés. Ces lattes sont disposées de façon
jointive. Cette table est renforcée vers l'intérieur par un contre chevalet de grandes
dimensions et vers l'extérieur par un chevalet plus léger. Ces trois dernières pièces
sont collées ensemble et percées pour le passage des cordes, on notera que le chevalet
est renforcé au niveau de ce passage.
[0007] La colonne est, quant à elle, formée de plusieurs morceaux de bois d'une longueur
correspondant à la hauteur totale de la colonne, collés parallèlement les uns aux
autres. Cette colonne est reliée par une ferrure sur la semelle inférieure.
[0008] Enfin, le socle supportant l'ensemble est formé de diverses pièces en bois et présente
des encoches pour le passage des pédales.
[0009] Ces harpes présentent de nombreux inconvénients : elles sont très lourdes et donc
difficiles à transporter, elles sont sensibles aux variations de température et d'humidité,
qui font jouer les bois et de ce fait les harpes risquent de se désaccorder, de se
rompre et de se décoller.
[0010] D'autre part, lorsqu'un réparateur veut travailler sur la mécanique d'une harpe à
pédales, il est obligé d'enlever toutes les cordes, avant d'enlever la mécanique sous
peine de rompre la console, or ceci est une opération longue et fastidieuse.
[0011] De plus les bois ne sont pas homogènes et c'est seulement lorsque la harpe est construite
que l'on sait si l'on a réalisé un instrument de bonne qualité ou non.
[0012] L'objectif de l'invention est de réaliser un harpe en matériau composite et de ne
plus utiliser de bois. Les matériaux composites permettent de réaliser une harpe d'un
poids inférieur à une harpe classique, d'environ 40%, donc plus facile à transporter.
Les matériaux composites présentent de plus, de meilleures caractéristiques mécaniques,
sont moins sensibles aux variations de température et d'humidité et sont homogènes.
[0013] Un second objectif de l'invention est d'obtenir une harpe à un coût de revient plus
faible.
[0014] Un troisième objectif de l'invention est de pouvoir démonter facilement la mécanique
sans avoir à détendre toutes les cordes.
[0015] Un dernier objectif de l'invention est de maîtriser la qualité des sons et de personnaliser
les harpes par leurs sonorités, leurs formes ou leurs couleurs.
[0016] Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite sont atteints à l'aide
d'une harpe, notamment du type des harpes à pédales ou harpes celtiques, comprenant
une console, une culée, une colonne joignant ladite console à une table, une caisse
munie de la table d'harmonie et d'un chevalet, ladite caisse étant reliée d'une part
à la culée de ladite console par une semelle supérieure et d'autre part à un socle
par une semelle inférieure, harpe caractérisée en ce que la console et la culée sont
formées d'une seule et même pièce, de même que la caisse et ses semelles supérieure
et inférieure, la table d'harmonie étant moulée avec le chevalet et percée d'ouies
et possédant une autre semelle inférieure s'étendant latéralement, la colonne étant,
quant à elle, réalisée en un seul morceau, et étant reliée par chacune de ses extrémités
à la console et à la seconde semelle inférieure respectivement par un cône supérieur
et un cône inférieur, ces divers éléments constructifs de la harpe étant réalisés
en matériaux composites identiques ou différents.
[0017] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention donnée
à titre illustratif et des dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue éclatée d'une harpe selon l'invention,
- la figure 2 est une vue en coupe de la caisse et d'un écarteur.
[0018] La harpe selon l'invention va maintenant être décrite, elle est entièrement réalisée
en matériau composite.
[0019] Comme illustré en figure 1, la harpe selon l'invention comprend tout comme une harpe
classique une console 1, et une table d'harmonie 2 solidaire d'une caisse 3, entre
lesquelles les cordes sont normalement tendues. Un chevalet 4 est en outre moulé sur
ladite table d'harmonie 2 et ces deux pièces sont percées d'orifices permettant le
passage des cordes. Une colonne 5 relie la console 1 à une semelle, et la caisse 3
est elle-même fixée sur un socle 6. Ledit socle ne sert qu'à supporter la harpe et
à loger le pédalier.
[0020] L'utilisation d'un matériau composite, extrêmement résistant permet de simplifier
la structure de la harpe et de procéder à certaines modifications permettant de changer
la mécanique sans avoir à enlever les cordes. Ces modifications de structure vont
maintenant être décrites, et tout d'abord les parties communes aux harpes celtiques
et aux harpes à pédales.
[0021] Selon l'invention, la console 1 et la culée 7, dont les formes sont identiques à
celles des harpes classiques, sont formées d'une seule et même pièce. La console 1
porte perpendiculairement des chevilles 12 sur lesquels les cordes sont fixées et
enroulées, ces chevilles permettant le réglage de la tension des cordes.
[0022] La caisse 3 est une sorte de "gouttière", c'est à dire que sa section transversale
est en forme de U, néanmoins sa profondeur p (distance entre le fond de ladite caisse
et l'ouverture du U) est décroissante du bas de la harpe vers le haut. Cette caisse
est moulée avec une semelle supérieure 15 et une semelle inférieure 25. La semelle
supérieure 15 vient fermer l'extrémité supérieure en U de la caisse et la semelle
25 l'extrémité inférieure de ladite caisse 3. Ces pièces présentent une forme en demi-cercle.
La caisse 3 étant plus large à sa partie inférieure qu'à sa partie supérieure, la
semelle 25 est en conséquence de dimensions supérieures à la semelle 15.
[0023] Comme illustré aux figures 1 et 2, la caisse 3 est fermée sur le haut par une table
d'harmonie 2 en forme de trapèze isocèle se prolongeant dans sa partie inférieure
par une semelle inférieure 16. La base la plus large du trapèze se trouvant en bas.
Cette semelle 16, est horizontale et fait un angle d'environ 125° avec la table d'harmonie
2. L'épaisseur de la table d'harmonie 2 est décroissante du bas vers le haut et du
centre vers les côtés. Cette table d'harmonie 2 est renforcée vers l'extérieur par
un chevalet 4 s'étendant longitudinalement et au centre de ladite table. Ces deux
pièces sont moulées dans le même temps et percées de plusieurs orifices 30 permettant
le passage des cordes. Il n'est plus nécessaire d'ajoindre à la table un contre-chevalet.
Dans les harpes traditionnelles, c'est le fond de la caisse qui est percé d'ouies,
mais alors le son s'échappe dans la direction du joueur de harpe. Au contraire, selon
l'invention, la grande résistance des matériaux composites permet de percer les ouies
20 dans la table d'harmonie 2, sans risque de rupture de celle-ci. Le son s'échappe
alors vers l'auditeur. Ces ouies 20 sont espacées régulièrement de chaque côte du
chevalet 4 sur toute la longueur de la table 2.
[0024] Plusieurs écarteurs de réglage 40 sont placés à l'intérieur de ladite caisse 3 vers
l'ouverture du U, ces écarteurs peuvent par exemple être constitués d'un cylindre
creux 41 taraudé à une extrémité et fermé à l'autre, et muni d'une vis 42, L'extrémité
fermée du cylindre 41 est munie d'un carré 43 qui vient se loger dans une cavité 44
de même forme et de dimensions correspondantes, située sur la face interne d'une des
parois latérales de la caisse 3. Ainsi, une fois l'écarteur en place, cette extrémité
est bloquée et ne peut tourner lorsque l'on serre la vis 42. Cette vis 42 présente
une partie filetée 45, solidaire d'un cylindre lisse 46 et d'une tête de vis 47. Le
diamètre de la partie filetée 45 est légèrement inférieur au diamètre interne du cylindre
41 de façon à pouvoir y être vissée. Le diamètre du cylindre 46 est inférieur au diamètre
de la partie filetée 45, et ce cylindre 46 est conçu pour traverser une ouverture
cylindrique 48, de diamètre très légèrement supérieur, prévue dans la paroi latérale
de la caisse 3 en face de la cavité 44. La tête de vis 47 est munie d'une gorge destinée
à permettre le vissage au moyen d'un tournevis par exemple. De plus, afin de maintenir
l'écarteur en place le cylindre 46 est muni de deux gorges destinées à recevoir chacune
un circlips 49. La distance entre les deux gorges est légèrement supérieure à la longueur
de l'ouverture 48, de façon que, lorsque l'écarteur 40 est en place, il y ait une
gorge de chaque côté de la paroi latérale de la caisse 3.
[0025] Selon un autre mode de réalisation non représenté, le cylindre 41 peut être ouvert
à ses deux extrémités et muni à chaque bout d'une vis 42. La cavité 44 est alors remplacée
par une ouverture identique à l'ouverture 48. De préférence, on disposera ainsi trois
écarteurs, répartis uniformément sur toute la longueur de la caisse 3. Ces écarteurs
permettent de régler la couleur du son, à tout moment, en fonction des goûts de l'interprète.
En effet, en réglant la longueur des écarteurs 40 au moyen de la vis 42, on peut écarter
les parois de la caisse 3 et donc tendre la table 2, ce qui modifie le son.
[0026] La colonne 5 est coupée dans un tube standard en matériau composite, elle est donc
formée d'un seul morceau et présente un évidement cylindrique central 17 s'étendant
sensiblement le long de l'axe de la colonne, d'un bout à l'autre de celle-ci, et permettant
le passage éventuel des tringles de la mécanique. Les jonctions entre ladite colonne
5 et la console 1 d'une part, et entre la colonne 5 et la semelle inférieure 16 (et
donc la table 2) d'autre part, sont réalisées respectivement par un cône supérieur
10 et un cône inférieur 11. Ces deux cônes sont tronqués. Les petites bases des cônes
inférieur 11 et supérieur 10 sont munies au centre d'une cavité cylindrique 50, et
dont le diamètre correspond au diamètre externe de la colonne 5. Cette cavité 50 se
prolonge dans le cône 11 par un évidement 18 et dans le cône 10 par un évidement 24
décrit ultérieurement. Les évidements 18 et 24 ont un diamètre inférieur à celui des
cavités 50.
[0027] La colonne 5 s'emboîte ainsi dans les cônes par ces cavités 50. Ces cônes 10 et 11
sont moulés dans un matériau composite. Les liaisons sont assurées par exemple par
collage avec des colles époxy ou polyester. Dans le but de pouvoir réaliser la liaison
entre le cône supérieur 10 et la console 1, celle-ci est munie à son extrémité la
plus large d'une cavité (non représentée) semi-tronconique correspondant au profil
du tronc de cône 10. Ainsi, cette cavité entoure partiellement le cône 10.
[0028] Selon une variante de réalisation, le cône supérieur 10 peut être moulé avec la console
1 et le cône inférieur 11 peut être moulé directement avec la semelle inférieure 16
et la table d'harmonie 2.
[0029] L'ensemble des semelles inférieures 16 et 25 est vissé sur un socle 6 parallélépipédique.
[0030] L'ensemble de toutes les autres liaisons entre les pièces est réalisé de préférence
par collage avec des colles époxy ou polyester. Dans le cas particulier des harpes
sans mécanique, de type "celte", la colonne 5 pourra être moulée directement avec
la console et le cône 10 afin de former un seul ensemble.
[0031] Dans le cas particulier des harpes à pédales,et afin de permettre le passage des
tringles de la mécanique, le cône inférieur 11 est moulé avec un évidement 18, la
semelle inférieure 16 avec un orifice 19, et le cône supérieur 10 avec un évidement
24 débouchant d'une part dans la cavité 50 et d'autre part, latéralement, en direction
de la console 1. Le socle présente en général cinq faces et n'a pas nécessairement
de face supérieure, néanmoins si tel est le cas elle sera percée d'un orifice 21.
Lorsque toutes ces pièces sont assemblées, tous ces évidements et orifices sont superposés
afin de permettre le passage des tringles. De plus, une des parois latérales du socle
6 est munie d'ouvertures 22 pour le passage des pédales.
[0032] Dans les harpes classiques, la mécanique permettant le réglage des dièses et des
becarres (fourchettes 23) est placée sur des ferrures rajoutées de chaque côté de
la console 1. Lorsque l'on souhaite changer cette mécanique, il est nécessaire d'enlever
toutes les cordes, car sinon la tension engendrée par les cordes et s'exerçant alors
sur la console 1 débarrassée de ses ferrures, provoquerait la rupture de ladite console
1. Au contraire, en utilisant un matériau composite plus résistant, on peut placer
sous la console 1 deux joues 8 amovibles portant lesdites fourchettes 23. Chaque joue
8 est une pièce allongée présentant une forme en S identique à celle de la console
1, et une section transversale rectangulaire. Chaque joue 8 est conçue pour s'emboîter
exactement sous la console 1 et est donc moins épaisse que la console 1. Les joues
8 sont fixées par des chevilles ou vissée sur la console 1 et elles sont réalisées
en matièriau composite ou éventuellement en métal. Ainsi, lors d'une réparation on
pourra aisément retirer lesdites joues 8 sans avoir à démonter les cordes, puisque
la tension exercée par les cordes pourra facilement être supportée par la console
1.
[0033] L'ensemble des pièces de la harpe selon l'invention, est constitué en matériaux composites
choisis parmi le groupe comprenant les fibres de verre, le carbone, et une fibre constituée
de polyparaphenylénetéréphtalamide, connue commercialement sous le nom de Kévlar.
De préférence, le socle 6 est réalisé en fibre de verre, la table en carbone ou en
fibre de verre, la caisse et la colonne dans un mélange carbone/Kévlar et la console
dans un mélange carbone, Kévlar et verre. L'ensemble de ces pièces est collé par des
colles époxy ou polyester.
[0034] L'invention n'est évidemment pas limitée à l'exemple de réalisation ci-dessus décrit
pour lequel on pourra prévoir d'autres variantes de réalisation sans pour cela sortir
du cadre de l'invention.
1) Harpe, notamment du type des harpes à pédales ou harpes celtiques, comprenant une
console (1), une culée (7), une colonne (5) joignant ladite console (1) à une table
(2), une caisse (3) munie de la table d'harmonie (2) et d'un chevalet (4), ladite
caisse (3) étant reliée d'une part à la culée (7) de ladite console (1) par une semelle
supérieure (15) et d'autre part à un socle (6) par une semelle inférieure (25), harpe
caractérisée en ce que la console (1) et la culée (7) sont formées d'une seule et
même pièce, de même que la caisse (3) et ses semelles supérieure (15) et inférieure
(25), la table d'harmonie (2) étant moulée avec le chevalet (4) et percée d'ouies
(20) et possédant une autre semelle inférieure (16) s'étendant latéralement, la colonne
(5) étant, quant à elle, réalisée en un seul morceau, et étant reliée par chacune
de ses extrémités, à la console (1) et à la seconde semelle inférieure (16) respectivement
par un cône supérieur (10) et un cône inférieur (11), ces divers éléments constitutifs
de la harpe étant réalisés en matériaux composites identiques ou différents.
2) Harpe selon la revendication 1, caractérisée en ce que les cônes supérieur (10)
et inférieur (11) sont indépendants et sont respectivement collés sur la console (1)
et la semelle inférieure (16) et emboîtés à chaque extrémité de la colonne (5), grâce
à des cavités (50) prévues sur leurs petites bases, le diamètre de ces cavités (50)
correspondant au diamètre externe de la colonne (5).
3) Harpe selon la revendication 1, caractérisée en ce que les deux cônes supérieur
(10) et inférieur (11) sont venus de moulage, le premier avec la console (1), le deuxième
avec la table d'harmonie (2).
4) Harpe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
que deux joues (8) portant la mécanique de réglage des dièses et des bécarres sont
fixées de façon amovible sous la console (1), ces deux joues (8) présentant une forme
sensiblement voisine de la console (1) mais étant moins épaisses, et en ce que ces
deux joues (8) sont réalisées en matériau composite.
5) Harpe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
que les matériaux composites utilisés sont choisis parmi le groupe constitué du carbone,
du Kévlar (marque déposée) et des fibres de verre.
6) Harpe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
que le socle (6) est réalisé en fibre de verre, la table (2) est réalisée dans un
matériau choisi parmi le carbone et les fibres de verre, la caisse (3) et la colonne
(5) sont réalisées dans un mélange carbone/Kévlar (marque déposée), et la console
(1) est réalisée dans un mélange carbone, verre et kévlar (marque déposée).
7) Harpe selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce
que la caisse (3) de section transversale en forme de U est munie intérieurement d'au
moins un écarteur de réglage (40) du son, cet écarteur (40) étant disposé vers l'ouverture
du U, perpendiculairement aux parois latérales de la caisse (3).
8) Harpe selon la revendication 7, caractérisée en ce que l'écarteur (40) est constitué
d'un cylindre creux (41) taraudé à au moins une de ses extrémités et muni d'au moins
une vis (42) s'engageant dans la partie taraudée et traversant une ouverture (48)
prévue dans la paroi latérale de la caisse (3).
9) Harpe à pédales selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
en ce que la colonne (5) est munie d'un évidement (17) longitudinal s'étendant d'un
bout à l'autre de ladite colonne, le cône inférieur (11) d'un évidement (18), la semelle
inférieure (16) d'un orifice (19), la face supérieure du socle (6) d'un orifice (21),
le cône supérieur (10) d'un évidement (24) débouchant d'une part dans la cavité (50)
et d'autre part latéralement en direction de la console (1), et en ce que l'une des
parois latérales du socle (6) est munie d'au moins une ouverture (22) de passage des
pédales.
10) Harpe sans mécanique, du type "celtique", selon l'une quelconque des revendications
1 à 8, caractérisée en ce que la colonne (5), le cône supérieur (10) et la console
(1) sont moulés en un seul bloc.