(19)
(11) EP 0 301 984 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
01.02.1989  Bulletin  1989/05

(21) Numéro de dépôt: 88420269.8

(22) Date de dépôt:  27.07.1988
(51) Int. Cl.4A61G 13/00
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE ES FR GB IT LI NL

(30) Priorité: 27.07.1987 DZ 13487

(71) Demandeurs:
  • Omarouayache, Nour-Eddine
    Oum-el-Bouaghi (DZ)
  • "SACOPRES-BALDISSERI" Société à Responsabilité Limitée française
    F-01600 Trevoux (FR)

(72) Inventeur:
  • Omarouayache,Nour-Eddine
    Oum-el-Bouaghi (DZ)

(74) Mandataire: Monnier, Guy et al
Cabinet Lavoix Lyon 62, rue de Bonnel
69448 Lyon Cédex 03
69448 Lyon Cédex 03 (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Table pour examen médical de nourrissons


    (57) L'invention a pour objet une table d'examen pédiatrique permettant au médecin regardant à travers un miroir sans tain (1), orientable, d'examiner le nourrisson sans l'angoisser, en passant ses mains sous le miroir (1). L'image de la mère, assise de l'autre côté, apparaît au sujet dans le miroir (1), à la place du médecin. Un paravent (7) interdit au patient de voir directement sa mère, donnant ainsi l'illusion que c'est elle qui l'examine.




    Description


    [0001] L'examen médical du nourrisson est traditionnellement effectué sur une table d'examen classique, ce qui ne manque pas de poser le problème du facteur réactionnel à un milieu environnant jugé agressif par le nour­risson, notamment la vue du médecin lui-même, tout visage nouveau étant source d'angoisse. L'interprétation du maître symptôme qu'est l'absence de sourire est alors des plus malaisées. De plus, les actes médicaux nécessaires au diagnostic, tels que tubages et explorations endoscopi­ques, ou consécutifs à celui-ci, tels que sutures et soins locaux, sont gênés par l'agitation d'un nourrisson inquiet, contracté.

    [0002] La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient et elle a pour objet la table pour examen médical de nourrissons définie à la revendication 1.

    [0003] L'invention consiste en fait à doter la table d'un miroir sans tain qui permet au pédiatre d'examiner le sujet sans être vu par celui-ci. On peut au surplus faire en sorte que le miroir renvoie au nourrisson une image rassurante, celle de la mère par exemple, ou amusante, telle qu'une image d'animaux familiers, marionnettes, bandes dessinées.

    [0004] Ce mobilier médical, qu'il serait judicieux de prévoir richement coloré, se présente comme une table rembourée à laquelle est fixé un miroir sans tain, inséré dans un cadre rectangulaire dont les côtés longitudinaux sont parallèles à l'axe longitudinal de la table, ce miroir venant ainsi s'interposer entre le médecin et le nourrisson qu'il examine. Pour le médecin il s'agit donc d'une simple vitre claire, tandis que pour le nourrisson il s'agit d'un miroir classique. Le cadre est rattaché à la table par deux structures en L situées à droite et à gauche, dans le même plan vertical que les côtés transversaux du support rectangulaire du plan de travail. Chaque structure est constituée d'une branche hori­zontale, solidaire de la table en étant montée à coulissement dans la portion de tube métallique formant la largeur du support du plan de tra­vail, ce qui permet un mouvement par lequel le médecin rapproche ou éloigne de lui le miroir.

    [0005] Ce mouvement est susceptible d'être bloqué par un bouton moleté. L'autre branche est verticale et prolonge la première ; elle comporte un système télescopique permettant d'élever ou d'abaisser le miroir, ce mouvement étant également susceptible d'être immobilisé par un bouton moleté.

    [0006] Les branches verticales des deux structures s'articulent avec le côté longitudinal inférieur du cadre du miroir qui devient donc un axe de rotation permettant le réglage de l'angle d'inclinaison formé par le plan de la table et le plan du miroir ; ce mouvement est susceptible d'être bloqué par deux dispositifs latéraux type serre-joint. Au côté longitudinal inférieur du cadre du miroir sont suspendues des bandelettes colorées faisant office de rideau, à travers lequel le médecin passe ses mains. Il convient de noter qu'à travers le miroir sans tain, des clichés photographiques peuvent être pris dans d'exellentes conditions. Le flash étant alors situé entre le miroir et le nourrisson.

    [0007] Un paravent est monté du côté opposé à celui du médecin. Il est consti­tué par une surface rectangulaire en toile, tendue par un cadre métalli­que. Ce paravent, dont la longueur est sensiblement égale à celle de la table, coulisse verticalement dans des gouttières surajoutées aux deux pieds de la table auxquels il est adjacent.

    [0008] Des boutons moletés permettent sa fixation, une fois la hauteur adéquate obtenue. Ce paravent a pour but d'empêcher que le nourrisson puisse voir directement sa mère assise du côté opposé au médecin ; on lui impose donc la vue de sa mère dans le miroir et ainsi le nourrisson croira être examiné par sa mère.

    [0009] Un appareil de chauffage soufflant est fixé par deux dispositifs de douille au niveau du côté transversal du support du plan de travail, du côté de la tête du nourrisson ; il surplombe ainsi ce plan de travail et assure, en conformité avec les règles de sécurité, une température locale satisfaisante.

    [0010] Le support du plan de travail est percé de nombreux trous destinés à recevoir des dispositifs de douille pour la fixation de lampes, tiges à sérum, plateaux etc.... Ainsi, du côté des pieds du malade peuvent figurer trois dispositifs de douille.

    [0011] Selon une forme de réalisation préférée, le miroir sans tain, solidaire de ses supports verticaux, peut être retiré par traction vers le haut, en se séparant ainsi, sur chaque côté, d'un dispositif de douille fixé à l'extrémité d'un bras coulissant horizontal susceptible d'être déplacé dans la portion de tube correspondant au côté transversal du support du plan de travail ; des boutons moletés, prévus au niveau des dispositifs de douille, permettent la fixation du miroir à la hauteur adéquate. D'autre part, le déplacement du miroir par rotation autour de l'axe horizontal constitué par le côté longitudinal inférieur de son cadre, est rendu plus aisé grâce au montage latéral de deux vérins compensa­teurs. Le poids du miroir, qui doit être en verre de sécurité, n'est effectivement pas négligeable. Chaque vérin relie la partie supérieure du cadre du miroir sans tain à un point du support vertical du miroir situé à une distance suffisante de l'articulation ; le dispositif, type serre-joint, a alors un simple rôle de fixation.

    [0012] Selon une variante, la table est équipée d'un dispositif constitué de trois éléments ; à savoir :
    - un cadre rectangulaire fait de portions en "U" orientées vers l'intérieur ; ce cadre est situé dans un plan vertical, son côté longitudinal inférieur coïncidant avec le côté longitudinal supé­rieur du paravent. Il est destiné à recevoir des images amusantes pour le nourrisson, tels que des animaux familiers.
    - Un lecteur de disquettes souples fixé au niveau du côté longitudinal supérieur du cadre du miroir sans tain. Il est destiné à produire des sons correspondants à l'image présentée, par exemple "Miaou" si l'image représente un chat.
    - et un contacteur à pédale situé au niveau du sol, destiné à mettre en circuit le lecteur de disquettes au moment opportun.

    [0013] Le dessin annexé illustre l'invention.

    La figure 1 est une vue d'ensemble de la table d'examen suivant l'invention.

    La figure 2 en est une vue de côté.

    La figure 3 est une vue de face.

    La figure 4 montre une forme de réalisation préférée.



    [0014] La figure 1 montre une table d'examen équipée d'un miroir sans tain lors de son utilisation pour l'examen médical d'un nourrisson. Le miroir sans tain (1) vient s'interposer entre le médecin et le nourrisson. Ce miroir s'adapte à la table grace à deux structures en L comprenant une branche horizontale (2) coulissant dans la portion de tube (3) formant le côté transversal du support du plan de travail.

    [0015] Une fois l'orientation correcte choisie, le blocage est réalisé par le bouton moleté (4). La longueur de la branche verticale 5 peut varier grâce à un montage téléscopique avec immobilisation par un bouton moleté 6. Du côté opposé au médecin, un paravent (7) coulisse verticalement dans des gouttières (8) avec blocage au niveau choisi grâce à un bouton moleté (9). Le coté longitudinal inférieur du cadre du miroir sans tain forme également axe de rotation, avec blocage par deux serre-joints latéraux (10). Un appareil de chauffage soufflant (11) est fixé par deux dispositifs de douille (12) du côté de la tête du malade.

    [0016] La figure 1 explicite l'utilisation de la table. Le médecin voit claire­ment le nourrisson mais celui-ci ne le voit pas, car à la place du pra­ticien le malade voit dans le miroir l'image réfléchie de sa mère. Le paravent sert à interdire au patient une vue directe de sa mère. Le nourrisson est donc toujours orienté vers le miroir et il aura l'illu­sion d'être examiné par sa mère.

    [0017] La figure 2 montre la table vue de côté. Les orifices (13) sont destinés à la fixation de dispositifs de douille propres à recevoir des plateaux, tiges porte-sérum, lampes etc... Un vérin compensateur 14 facilite le maniement du miroir. Le lecteur de disquettes souples 15, fixé sur le haut du miroir, est mis en fonctionnement par le contacteur au sol 16 et émet alors des sons conformes à l'image éventuellement insérée dans le cadre 17 (ex. "miaou" si chat).

    [0018] La figure 3 est une vue de face côté médecin. La position d'un des deux dispositifs de douille 12 portant le chauffage soufflant 11 apparaît nettement. Le rideau en lamelles 18 assure le complet incognito du médecin dont seules les mains passent vers le plan de travail.

    [0019] La figure 4 montre une forme de réalisation préférée dans laquelle le miroir, équipé de vérins compensateurs 14, peut-être retiré, ainsi que ses supports verticaux que l'on désolidarise des dispositifs de douille (19) fixés aux extrémités des supports coulissants horizontaux 20. La table devient alors une table d'examen classique.


    Revendications

    1. Table pour examens médicaux pédiatriques, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un miroir sans tain (1) s'interposant entre le médecin et le sujet, la face miroir étant orientée vers celui-ci tandis que la face vitre claire est orientée vers le médecin.
     
    2. Table suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le miroir (1) est inséré dans un cadre rectangulaire dont les côtés longitudinaux sont parallèles à l'axe longitudinal de la table.
     
    3. Table suivant la revendication 2, caractérisée en ce que le cadre est rattaché à la table par deux structures en L comportant deux branches, à savoir une branche horizontale (2) coulissant dans la portion de tube métallique (3) formant le côté transversal du support du plan de tra­vail, un bouton moleté (4) pouvant bloquer ce mouvement, et une branche verticale (5) comportant un système téléscopique propre à être immobilisé par un bouton moleté (6).
     
    4. Table suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le cadre du miroir peut opérer un mouvement de rotation autour de son côté longitudinal inférieur auquel est suspendu un rideau (18), des serre-joints latéraux (10) prévus aux deux extrémités de ce côté assurant l'immobilisation.
     
    5. Table suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'un paravent dont la longueur est sensiblement égale à celle de la table, coulisse verticalement dans des gouttières (8) surajoutées aux deux pieds de la table auxquels il est adjacent, des boutons moletés (9) permettant sa fixation à la hauteur désirée.
     
    6. Table selon la revendication 1, caractérisée en ce que la rotation du miroir sans tain autour du côté longitudinal inférieur de son cadre est assistée par deux vérins compensateurs (14) placés latéralement et re­liant la partie haute du cadre du miroir à un point du support vertical suffisamment éloigné de l'axe de rotation, les serre-joints (10) pouvant être installés pour opérer l'immobilisation.
     
    7. Table selon les revendication 1 ou 6, caractérisée en ce que le miroir sans tain (1), solidaire de ses supports verticaux, peut être re­tiré par traction vers le haut, en se séparant ainsi de chaque côté d'un dispositif de douille (19) fixé à l'extrémité d'un bras coulissant hori­zontal (20) susceptible d'être déplacé dans la portion de tube (3) cor­respondant au côté transversal du support du plan de travail.
     




    Dessins