[0001] On a déjà proposé, par exemple dans FR-A-2.315 290, DE-A-2 518 918 ou DE-A-3 206
827, d'utiliser l'azote liquide comme agent extincteur dans la lutte contre les incendies
notamment les incendies de forêts.
[0002] L'azote liquide présente en effet l'avantage d'assurer un refroidissement intense
des nappes gazeuses au sein desquelles il se vaporise à une température de l'ordre
de -195,8°C et de donner naissance, avec un coefficient d'augmentation de volume
de l'ordre de 650 à la température ambiante, à un gaz qui n'est pas comburant.
[0003] La dispersion d'azote liquide sur une zone incendiée assure donc à la fois le rôle
des refroidissement et d'absorption calorifique recherché actuellement par l'aspersion
d'eau et le rôle d'étouffement de la combustion par manque d'oxygène que l'on recherche
par la technique dite du contre-feux.
[0004] Les documents antérieurs ci-dessus cités ne proposent toutefois aucun moyen réellement
efficace pour mettre en oeuvre l'agent extincteur constitué par l'azote liquide.
FR-A-2 315 290 se borne à indiquer qu'il faut lancer de l'azote solide ou liquide
sur le foyer en gardant une distance suffisante pour échapper au dégagement brusque
de l'azote et DE-A-2 518 918 et 3 206 827 proposent d'incorporer la charge d'azote
liquide ou de CO₂ liquéfié dans des projectiles qui peuvent être des bombes d'avion.
[0005] Ces modes de dispersion qui sont d'une efficacité quasi-nulle en raison de l'absence
de moyens pour disperser la charge sur une zone de surface adaptée à son importance,
n'ont pas, à la connaissance du demandeur, reçu d'application pratique sauf, dans
le cas de la bombe à neige carbonique, comme agent pluvigène.
[0006] La présente invention est basée sur l'observation que l'on sait actuellement transporter
dans des véhicules, notamment terrestres, des masses importantes de gaz liquéfié dans
des citernes isothermiques qui sont maintenues à l'air libre pour permettre l'échappement
du gaz vaporisé. Du fait que la vaporisation est endothermique, ces citernes sont
fortement calorifugées pour limiter la vaporisation et la technique du calorifugeage
a atteint un haut degré d'efficacité de sorte que l'on peut stocker économiquement
de grands volumes d'azote liquide lequel, de plus, étant un sous produit de la fabrication
de l'oxygène liquide, est relativement peu onéreux.
[0007] La présente invention a comme premier objet un procédé de lutte contre l'incendie
dans lequel on utilise comme agent d'extinction de l'azote liquide contenu dans une
enceinte isotherme, caractérisé en ce qu'on contrôle le débit d'azote liquide ou
gazeux formant l'agent d'extinction en générant à l'intérieur de l'enceinte isotherme,
un apport thermique d'environ 7 à 800 J (3,5 kcal) par litre de fluide à débiter.
[0008] Du fait qu'un apport thermique de 161 J (0,161 kW) assure la vaporisation d'un centimètre
cube d'azote liquide donnant 0,2 litre d'azote gazeux à la température de vaporisation
de 195,8°C, il est possible de contrôler le débit en contrôlant l'apport thermique
qui sera assuré de préférence par une résistance électrique immergée. Ce mode de
contrôle du débit qui est formé d'azote gazeux, si la prise de sortie est au-dessus
du niveau de l'azote liquide, ou d'azote liquide, si la prise est au dessous du niveau,
est de toute évidence très simple et très souple et se prête mieux à la mise en
oeuvre avec des citernes isothermiques interchangeables selon un mode de réalisation
préférentiel de la présente invention que les systèmes classiques avec pompe immergée
ou insufflation dans le réservoir d'un gaz sous pression.
[0009] Le debit d'azote liquide ou gazeux produit est réparti par le véhi cule de lutte
anti-incendie soit sous forme d'un jet dirigé directement sur le foyer, soit, au
vent de l'incendie, sous forme d'une nappe non comburante à basse température qui
sera poussée par le vent sur la zone incendiée.
[0010] Le véhicule de lutte contre l'incendie conforme à l'invention qui comporte une citerne
isotherme pour le transport d'azote liquide est caractérisé par un échangeur thermique
noyé dans cette citerne.Cet échangeur thermique est de préférence une résistance
élec trique immergée.
[0011] Dans le cas de la projection directe sur le foyer, on peut envisager d'assurer,
par une conduite débouchant à l'air libre par une lance dirigeable vers le haut dont
l'entrée plonge dans le volume d'azote liquide de la citerne dont l'évent est alors
obturé, la projection d'azote liquide sous l'effet de la surpression créée à l'intérieur
de la citerne par la vaporisation d'azote assurée par l'apport thermique. L'azote
liquide est alors vaporisé par emprunt à la chaleur du foyer de 161 kJ (673 kcal)
par litre d'azote liquide en donnant un volume d'azote gazeux non comburant de 0,242
m³ à -195°C donc très froid avec condensation de la vapeur d'eau et autres gaz ayant
une température de liquéfaction supérieure à la température de l'azote gazeux contenu
dans le produit de la combustion, les 0,242 m³ étant réchauffés jusqu'à la température
ambiante par emprunt à l'ambiance pour donner 0,646 m³ en prélevant environ 164kJ
sur l'ambiance.
[0012] Par contre, dans le cas de la projection sur une zone non incen diée ou éteinte
située au vent de la zone de feu, les calories ambiantes sont en général insuffisantes
pour vaporiser rapidement l'azote liquide pulvérisé sur une bande longeant la trajectoire
du véhicule. Il serait possible d'envisager d'accroître l'apport thermique par la
résistance immergée en ne dispersant que l'azote gazeux vaporisé à la température
de -195°C mais, outre que la puissance électrique nécessaire serait importante, il
se produirait un bouillonnement de l'azote liquide et un risque d'élévation de la
pression interne.
[0013] Pour un véhicule de lutte contre l'incendie chargé de dix tonnes d'azote liquide
(soit 12.400 litres) et se déplaçant à une vitesse de 6 km/h, une action d'extinction
efficace devrait, sous réserve de vérifications expérimentales, être obtenue avec
certitude avec une nappe d'azote gazeux à températue ambiante de un mètre d'épaisseur
et quinze mètres de large engendrée par la vaporisation d'environ 23 litres d'azote
liquide par mètre linéaire et à la vaporisation dans la citerne, par la résistance
immergée contrôlant le débit, de 100 cm³ soit 81 grammes d'azote liquide, soit un
apport thermique de 16,1 kJ. La vitesse de déplacement donnée à titre d'exemple correspond
à 6 000 : 3 600 = 1,61 m/s et l'apport calorifique à assurer pour créer le débit
recherché est de 26 kJ par seconde soit 26 kW. Cet apport calorifique devra être assuré
pendant 12 400 : 23 = 540 secondes, soit en pratique neuf minutes, le front d'extinction
créé ayant environ 870 mètres.
[0014] Pour que la charge de 10 tonnes d'azote liquide soit vaporisée de manière à créer
avec certitude un front d'extinction gazeux sous forme d'une nappe froide non comburante,
il faut assurer en 540 secondes la vaporisation dans la cuve de 56,4 litres d'azote
liquide, soit un apport thermique de 9080 kJ (38000 kcal) et la vaporisation des
12 400 litres d'azote liquide, soit un apport thermique de 2.10⁶ kJ.
[0015] Pour assurer ce résultat, le véhicule est muni d'un vaporisteur dans lequel est déversé
l'azote liquide débité depuis la citerne isotherme. Ce vaporisteur sera avantageusement
constitué par un ou des caissons occupant toute la longueur du véhicule et notamment
deux caissons latéraux formant les longerons du véhicule avec des canalisations d'amenée
de l'azote liquide et des orifices latéraux de sortie de l'azote gazeux. De préférence,
les parois de ces caissons seront en un matériau à très grande capacité calorifique
et haute conductibilité thermique de manière à pouvoir emmagasiner, avant l'entrée
en action du véhicule, le maximum des calories constituant l'apport thermique de
vaporisation et à les restituer dans le temps imparti de neuf minutes à 12 400 litres
d'azote liquide.
[0016] Selon un mode de réalisation préférentiel, le ou les vaporisateurs sont constitués
sous forme d'échangeurs thermiques avec les effluents thermiques du moteur de propulsion,
c'est-à-dire les gaz d'échappement et/ou l'eau de refroidissement. En cas d'insuffisance,
l'apport calorifique complémentaire peut être assuré avec des charges auto-comburantes
telles que des cartouches de thermite placées de préférence directement dans le vaporisateur.
Un moteur de 200 ch Din de puissance (146 kW) présente une perte thermique dans les
gaz déchappement d'environ 150 kW. Avec un récupérateur thermique ayant un rendement
de 0.8, les calories nécessaires à la vaporisation de la charge totale d'azote seront
stockées en environ trente fois le temps de dispersion de la charge soit 4 heures
30 minutes. Cette durée pouvant être prohibitive, il est possible selon une autre
caractéristique de préchauffer avec des brûleurs la capacité thermique du vaporisateur.
[0017] Le véhicule conforme à l'invention ayant pour objet de créer une atmosphère froide
non comburante est exposé à se trouver placé dans une atmosphère non comburante qui
peut être celle qu'il crée ou l'atmophère pauvre en oxygène de l'incendie qu'il vient
combattre. Il en résulte un double danger d'asphyxie pour ses occupants et d'arrêt
pour le moteur.
[0018] Pour parer ces dangers, le véhicule est protégé par une carapace d'isolation thermique,
il est équipé d'une réserve d'oxygène, la cabine est étanche et placée sous atmosphère
à teneur en oxygène contrôlée, et le moteur est équipé d'un by-pass des gaz d'échappement
refroidis par passage sur un échangeur dont le fluide froid est de l'oxygène liquide
qui est mélangé avec les gaz d'échappement refroidis pour alimenter le moteur. Le
véhicule est de préférence muni en outre d'un moteur électrique susceptible de fonctionner
en génératrice pour charger des accumulateurs électriques alimentant les résistances
électriques immergées de vaporisation de l'azote liquide ou, en cas d'urgence, comme
propulseur électrique du véhicule.
[0019] Selon un mode de réalisation préférentiel, le véhicule conforme à l'invention est
un véhicule à plate-forme muni, sur les deux côtés de la plate-forme, de vaporisateurs,
la plate-forme étant équipée pour recevoir une ou plusieurs citernes isothermiques
amovibles avec des moyens de fixation rapide desdites citernes et un raccord électrique
entre le véhicule et la ou les résistances électriques immergées de chaque citerne,
chaque citerne étant munie d'au moins une canalisation de refoulement de l'azote liquide
qui vient déboucher dans l'entrée du vaporisateur.
[0020] Avec ce mode de réalisation, les citernes isothermiques remplies d'azote ou d'oxygène
liquide peuvent être approvisionnées et éventuellement stockées à proximité du sinistre
par des moyens de transport rapide à grande capacité tels que transports routiers
ou ferroviaires et être mises en place sur l'engin d'intervention pour la dispersion,
ce qui permet de concevoir un engin moins rapide et plus léger, notamment un engin
sur chenilles qui peut être muni de moyens annexes tels que lame de bull-dozer pour
l'abattage des arbres et buisssons s'opposant à son passage, ou fléaux ou rouleaux
pour l'extinction du feu par écrasement.
[0021] On peut également prévoir sur l'engin des moyens d'attelage pour une remorque habitable
isolée thermiquement, étanche et alimentée en atmosphère contrôlée pour réaliser un
moyen de secours pour l'évacuation des personnes encerclées par l'incendie ou pour
l'amenée du personnel d'intervention.
[0022] Du fait des très basses températures régnant au droit du point de vaporisation de
l'azote liquide, températures largement inférieures à -100°C, l'engin conforme à
l'invention peut également être utilisé pour précipiter par pulvérisation, en vue
d'en faciliter la neutralisation, les nuages de gaz toxiques ou contenant des particules
mouillables en suspension dans un gaz ou de la vapeur d'eau, lorsque le gaz est liquéfiable
à des températures supérieures à la température de l'atmosphère artificielle créée.
[0023] Il est à remarquer que l'azote étant un gaz plus léger que l'oxygène et que le mélange
oxygène azote qui constitue l'air, il se dilue dans l'atmosphère ambiante dès qu'il
est en équilibre de température et il n'est pas nocif du fait qu'il y a seulement
réduction de l'oxyhémoglobine, comme lors d'un séjour en altitude, mais sans formation
de carboxyhémoglobine comme dans le cas de l'asphyxie par les fumées. Une insufflation
d'oxygène pratiquée dans le quart d'heure ou la demi-heure suivant la perte de connaissance
par inhalation d'azote pur devrait assurer la reversibilité de l'étant physiologique.
Le procédé ne présente donc aucun risque pour le personnel d'intervention qui peut
être muni de combinaisons thermiques étanches pour éviter le froid du vent d'azote
glacé auquel le personnel n'est cependant pas soumis normalement et de respirateurs
à oxygène.
[0024] Il est également possible, sous réserve d'un réchauffage de l'azote gazeux au-dessus
du point de congélation des substances moussantes liquides disponibles commercialement,
d'utiliser le flux d'azote sous pression pour générer une mousse sèche à base d'azote
sous forme d'un boudin de mousse destiné à être poussé sur la zone in cendiée par
le vent attisant et propageant l'incendie.
[0025] L'invention sera décrite ci-après sous forme d'un exemple de réalisation purement
illustratif avec référence au dessin ci-annexé dont la figure unique représente une
vue en coupe transversale schématique du véhicule.
[0026] Dans le dessin la référence 1 désigne le bâti du véhicule qui comporte une plate-forme
2. Le véhicule est du type chenillé, les chenilles étant schématisées en 3 et un pont
en 4.
[0027] La plate-forme est isolée thermiquement par une couche isolante 5.
[0028] Sur la plate-forme 2 est posée par une base 6 la cuve citerne calorifugée désignée
par la référence générale 7. La base 6 de la cuve est fixée de façon amovible sur
la plate-forme 2 par des dispositifs à vis de blocage 8. La cuve calorifugée 7 comporte
une enveloppe externe 9 et une cuve interne 10 mécaniquement résistante avec entre
elles une isolation cryogénique d'un type quelconque usuel (non représenté). La cuve
10 est fermée à sa partie supérieure par une tampon de remplissage 11 dans lequel
est ménagé un évent 12 obturable par un obturateur 13. une soupape de sécurité 14
est tarée pour s'ouvrir sous la pression de sécurité de la cuve 10 lorsque l'obturateur
13 est fermé.
[0029] Conformément à l'invention une résistance électrique blindée 15 est montée au fond
de la cuve 10 et alimentée par un conducteur 16 se terminant par une prise débranchable
17. L'alimentation de la prise est contrôlée en puissance depuis la cabine du véhicule.
[0030] Deux dispositifs différents de mise en oeuvre du débit d'azote liquide refoulé par
l'azote vaporisé par la puissance dissipée par la résistance 15 ont été illustrés
schématiquement. Dans la partie de gauche un tube plongeur 18 descend à proximité
du fond de la cuve 10 et se termine à sa partie supérieure par une lance 19 contrôlée
par une vanne 20. Le tube plongeur 18 et la lance 19 ont une section décroissante
pour accroître la vitesse du jet à la sortie et augmenter la portée de la projection
d'azote liquide perpendiculairement à la route suivie par le véhicule.
[0031] Le deuxième système représenté dans la partie de droite de la figure comporte un
tube plongeur 21 qui descend au fond de la cuve et qui se prolonge par un tube 22
extérieur à la citerne lequel se termine au dessus d'un entonnoir 23 d'introduction
de l'azote liquide dans le système d'évaporation. On peut raccorder le tube 22′ de
façon étanche à l'entrée 24 du système d'évaporation lorsque l'azote gazeux doit être
projeté sous pression.
[0032] Dans la partie de droite de la figure le système d'évaporation a été représenté comme
comportant une capacité thermique 25 isolée thermiquement par une couche 26, cette
capacité pouvant être constituée par une masse de réfractaire. Des canaux 27 prévus
dans cette capacité thermique 28 sont parcourus par les gaz d'échapement du moteur
ou des gaz de combustion provenant d'une source indépendante. Dans la capacité thermique
25 est d'autre part réalisée une chambre lamellaire 28 alimentée en azote liquide
par l'en tonnoir 23 et qui présente une fente latérale 29 de sortie de l'azote vaporisé.
[0033] Dans la partie du gauche la vaporisation de l'azote liquide se fait par injection
dans une enceinte constituée par les canaux 27′ et la chambre lamellaire 28, le mélange
de l'azote gazeux et des gaz de combustion refroidis étant éjecté par une tuyère latérale
30.
1. Un procédé de de lutte contre l'incendie dans lequel on utilse comme agent d'extinction
de l'azote liquide contenu dans une enceinte isotherme,
caractérisé en ce qu'on contrôle le débit d'azote liquide ou gazeux formant l'agent
d'extinction en générant, à l'intérieur de l'enceinte isotherme, un apport thermique
d'environ 7 à 800 J (3,5 Kcal) par litre de fluide à débiter.
2. Un procédé de lutte contre l'incendie selon la revendication 1, caractérisé en
ce que le débit d'azote liquide ou gazeux produit est réparti sous forme d'un jet
dirigé directement sur le foyer.
3. Un procédé de lutte contre l'incendie selon la revendication 1, caractérisé en
ce que le débit d'azote liquide ou gazeux produit est réparti, au vent de l'incendie,
sous forme d'une nappe gazeuse non comburante à basse température.
4. Un véhicule de lutte contre l'incendie mettant en oeuvre le procédé selon l'une
quelconque des revendications 1 à 3 comportant une citerne isotherme (7) pour le
transport d'azote liquide, caractérisé en ce qu'il comporte un échangeur thermique
(15) noyé dans la citerne (10).
5. Un véhicule de lutte contre l'incendie selon la revendication 4, caractérisé en
ce qu'il comporte au moins une conduite (18) débouchant à l'air libre par une lance
(19) dirigeable vers le haut dont l'entrée plonge dans le volume d'azote liquide de
la citerne (10) dont l'évent (12) est alors obturé.
6. Un véhicule de lutte contre l'incendie selon la revendication 4, caractérisé en
ce que le véhicule est muni d'un vaporisateur (25) dans lequel est déversé par une
tubulure (21-22) plongeant au fond de la citerne (10), l'azote liquide refoulé par
l'azote gazeux vaporisé par l'échangeur thermique.
7. Un véhicule de lutte contre l'incendie selon la revendication 6, caractérisé en
ce que le vaporisteur est constitué sous forme d'échangeurs thermiques (27-28) avec
les effluents thermiques du moteur de propulsion.
8. Un véhicule de lutte contre l'incendie selon l'une quelconque des revendications
4 à 7,
caractérisé en ce qu'il est réalisé sous forme d'un véhicule à plate-forme (2) muni,
sur les deux côtés de la plate-forme, de vaporisateurs (25-28), la plate-forme étant
équipée pour recevoir une ou plusieurs citernes isothermiques (7) amovibles avec des
moyens (8) de fixation rapide desdites citernes et un raccord électrique (17) entre
le véhicule et la ou les résistances électriques (15) immergées de chaque citerne,
chaque citerne étant munie d'au moins une canalisation (21-22) de refoulement de
l'azote liquide qui vient déboucher dans l'entrée (23) du vaporisateur.