(19)
(11) EP 0 302 982 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
15.02.1989  Bulletin  1989/07

(21) Numéro de dépôt: 87480006.3

(22) Date de dépôt:  10.08.1987
(51) Int. Cl.4A61G 5/00
(84) Etats contractants désignés:
CH DE GB LI

(71) Demandeur: Rullan, Jean-Pierre
F-06390 Contes (FR)

(72) Inventeur:
  • Rullan, Jean-Pierre
    F-06390 Contes (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Siège élévateur de fauteuil roulant


    (57) L'invention concerne un siège élévateur de fauteuil rou­lant pour invalides et malades, leur offrant la possibilité d'accéder toujours dans la position assise, à des plans de niveaux différents.
    Le fauteuil est constitué de deux parties, qui sont le ca­dre (I2) et l'ensemble siège, dossier, accoudoirs, repose-pieds (I), totalement indépendant du cadre (I2).
    L'élévation de cet ensemble est assuré par des pattes de fixation (2) solidaires d'un tourillon (3) se déplaçant sur une vis sans fin (4). La rotation de cette vis sans fin (4) se fait par l'in­termédiaire d'un plateau denté (6) relié par une chaîne (7) à un pignon d'entraînement (8). Ce dernier est mû grâce à une manivelle (II) actionnée par l'utilisateur.
    Ce dispositif offre au malade une grande autonomie.




    Description


    [0001] L'invention concerne un siège élévateur de fauteuil roulant pour invalides et malades, leur offrant la possibilité d'accéder, tou­jours dans la position assise, à des plans de niveaux différents.

    [0002] On connaît déjà différents modèles de fauteuils élévateurs permettant d'amener un invalide de la situation assise à la situation debout, mais aucun d'eux ne possèdent une élévation verticale sembla­ble.

    [0003] La présente invention pallie à cet inconvénient par un méca­nisme simple et fiable qui va dôter le malade d'une autonomie accrue.

    [0004] En effet, en position haute, ce fauteuil offre maints avan­tages.

    [0005] Au point de vue psychologique, il donne au malade une plus grande confiance en lui, car il lui permet d'être sensiblement à la même hauteur que son interlocuteur.

    [0006] Au point de vue professionnel, il lui permet une meilleure intégration. Le malade va pouvoir accéder sans difficulté à un établi, des machines, en atelier, à un bureau, à un standard téléphonique...

    [0007] Enfin, d'une manière plus générale, à tout ce qui était ré­servé jusqu'à ce jour aux individus non handicapés.

    [0008] L'énorme progrès réside donc dans le fait qu'il n'est plus impérativement nécessaire d'adapter les éléments aux handicapés, ce fauteuil s'étant lui-même adapté à l'environnement.

    [0009] Par l'élévation progressive et précise de son siège, ce fau­teuil convient aux différentes morphologies des utilisateurs, et faci­lite les transferts.

    [0010] De plus, son dispositif mécanique est fiable, car il ne néces­site aucun entretien particulier.

    [0011] L'élévation de ce siège se fait par l'intermédiaire d'une vis sans fin mue par un plateau denté et une chaîne, dont la rotation est assurée par le malade au moyen d'une manivelle (le plateau denté pouvant être remplacé par une poulie et la chaîne par une courroie). Cette élévation concerne le siège, le dossier, les accoudoirs et les repose-pieds.

    [0012] Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limi­tatif, figure une des formes de réalisation de l'objet de l'invention.

    La figure I représente le fauteuil élévateur en position basse.

    La figure 2 représente le fauteuil élévateur en position haute.

    La figure 3 montre le détail du mécanisme.



    [0013] Le fauteuil est constitué de deux parties qui sont le cadre (I2) sur lequel sont fixées les roues motrices et les roues direction­nelles, et l'ensemble siège, dossier, accoudoirs et repose-pieds (I), totalement indépendant du cadre (I2).

    [0014] L'élévation de l'ensemble précité est assurée par un tourillon (3) qui pousse des pattes de fixation (2) et se déplace sur une vis sans fin (4), elle-même maintenue par des roulements coniques (5 5′). La rotation de la vis sans fin (4) est assurée par un plateau denté (6) actionné par un pignon d'entraînement (8) et une chaîne (7), tous deux reliés à un renvoi. Ce pignon d'entraînement (8) est fixé sur une tige (I0) dont la rotation est faite par des roulements (9 9′).

    [0015] Afin de réduire le temps de manoeuvre de la position extrê­me basse à la position extrême haute dû à la démultiplication, il a été prévu un pignon renvoi (I3), mû par une chaîne (I4), reliée elle-­même à un autre pignon de diamètre différent (I3′). Ce pignon renvoi (I3), rendu solidaire de la manivelle (II) par une tige (I8), montée sur roulements (I9 I9′), assure un nombre de tours limité, tout en ré­duisant l'effort fourni à la manivelle (II) par l'utilisateur.

    [0016] Dans une variante, il est utilisé un vérin électrique action­né par un moteur électrique, remplaçant le dispositif à vis sans fin, ce qui permet d'obtenir un fauteuil moins lourd, et un encombrement du dispositif réduit.

    [0017] Ce moteur fonctionne sur batterie ou sur piles pour assurer une autonomie.

    [0018] En outre, le siège est rendu rotatif par l'adjonction d'un double plateau à roulement (I5), placé entre le vérin ou la vis sans fin et le dit siè­ge, ce qui permet avec une maniabilité agrandie la possibilité de positions différentes pour le malade.

    [0019] Un dispositif mécanique, par câble (I6) ou tige, permet le pivotement latéral des repose-pieds, lesquels sont scindés en deux parties, ce qui assure une facilité au malade lors de son installation sur le fauteuil.

    [0020] Les commandes assurant le pivotement des repose-pieds sont disposées de chaque côté du siège (I7).

    [0021] La présente invention n'est pas limitée à la forme de réali­sation présentée. Différentes modifications sont possibles. Les for­mes, dimensions et dispositions des différents éléments peuvent varier dans la limite des équivalents, sans changer pour cela la conception générale de l'invention qui vient d'être décrite.

    [0022] Par ailleurs, il y a lieu de noter que les dessins ne repré­sentent pas le fauteuil élévateur en respectant complètement l'échelle.


    Revendications

    I. Dispositif de surélévation d'un fauteuil roulant pour malade ou handicapé, permettant l'accès à différents objets situés en hauteur ou à un poste de travail ; ledit fauteuil est constitué de deux parties qui sont le cadre (I2) sur lequel sont fixées les roues motrices et les roues directionnelles, et l'ensemble siège, dossier, accoudoirs et re­pose-pieds (I) totalement indépendant dudit cadre (I2) caractérisé par le fait que l'élévation progressive de l'ensemble siège, dossier, ac­coudoirs et repose-pieds (I) est actionné par un tourillon (3) qui pousse des pattes de fixation (2) et se déplace sur une vis sans fin (4), elle-même maintenue par des roulements coniques (5 5′), la rota­tion de la vis sans fin (4) est assurée par un plateau denté (6), relié par une chaîne (7) à un pignon d'entraînement (8), fixé sur une tige (I0) dont la rotation est faite par des roulements (9 9′).
     
    2. Dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait que la vis sans fin (4) est solidaire d'un plateau cranté (6) actionné par un pignon (8) et une chaîne (7) reliés à un renvoi et qu'un pignon renvoi (I5), mû par une chaîne (I4) reliée elle-même à un autre pignon de diamètre différent (I3′), assure la mise en rotation de l'en­semble de façon aisée.
     
    3. Dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait que la manoeuvre de tout cet ensemble est assurée par une mani­velle (II) située sur le côté droit du fauteuil ; celle-ci, mise en mouvement par l'utilisateur, rendue solidaire d'un pignon renvoi (I3) par une tige (I8) montée sur des roulements (I9 I9′), assure la rotation des pignons renvoi (I3 I3′) qui transmettent, par l'intermédiaire d'une chaîne (I4), ce mouvement au plateau principal, faisant ainsi tourner la vis sans fin (4) ; cette dernière permet la montée du tourillon (3), des pattes de fixation (2), et ainsi l'élévation de l'ensemble siège, dossier, accoudoirs, repose-pieds (I).
     
    4. dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait que dans une variante le dispositif de vis sans fin est remplacé par un vérin électrique actionné par un moteur alimenté par piles ou mini batterie.
     
    5. Dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait que le siège est rendu rotatif par l'adjonction d'un plateau double (I5), les deux parties le constituant étant reliées l'une à l'autre par un roulement. Ledit plateau double est placé entre la vis sans fin (4) (ou le vérin électrique) et le siège.
     
    6. Dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait qu'un dispositif mécanique par câble ou tige (I6) permet le pi­votement latéral des repose-pieds, les commandes (I7) étant disposées de chaque côté du siège.
     




    Dessins










    Rapport de recherche