[0001] L'invention concerne un siège élévateur de fauteuil roulant pour invalides et malades,
leur offrant la possibilité d'accéder, toujours dans la position assise, à des plans
de niveaux différents.
[0002] On connaît déjà différents modèles de fauteuils élévateurs permettant d'amener un
invalide de la situation assise à la situation debout, mais aucun d'eux ne possèdent
une élévation verticale semblable.
[0003] La présente invention pallie à cet inconvénient par un mécanisme simple et fiable
qui va dôter le malade d'une autonomie accrue.
[0004] En effet, en position haute, ce fauteuil offre maints avantages.
[0005] Au point de vue psychologique, il donne au malade une plus grande confiance en lui,
car il lui permet d'être sensiblement à la même hauteur que son interlocuteur.
[0006] Au point de vue professionnel, il lui permet une meilleure intégration. Le malade
va pouvoir accéder sans difficulté à un établi, des machines, en atelier, à un bureau,
à un standard téléphonique...
[0007] Enfin, d'une manière plus générale, à tout ce qui était réservé jusqu'à ce jour
aux individus non handicapés.
[0008] L'énorme progrès réside donc dans le fait qu'il n'est plus impérativement nécessaire
d'adapter les éléments aux handicapés, ce fauteuil s'étant lui-même adapté à l'environnement.
[0009] Par l'élévation progressive et précise de son siège, ce fauteuil convient aux différentes
morphologies des utilisateurs, et facilite les transferts.
[0010] De plus, son dispositif mécanique est fiable, car il ne nécessite aucun entretien
particulier.
[0011] L'élévation de ce siège se fait par l'intermédiaire d'une vis sans fin mue par un
plateau denté et une chaîne, dont la rotation est assurée par le malade au moyen d'une
manivelle (le plateau denté pouvant être remplacé par une poulie et la chaîne par
une courroie). Cette élévation concerne le siège, le dossier, les accoudoirs et les
repose-pieds.
[0012] Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif, figure une des
formes de réalisation de l'objet de l'invention.
La figure I représente le fauteuil élévateur en position basse.
La figure 2 représente le fauteuil élévateur en position haute.
La figure 3 montre le détail du mécanisme.
[0013] Le fauteuil est constitué de deux parties qui sont le cadre (I2) sur lequel sont
fixées les roues motrices et les roues directionnelles, et l'ensemble siège, dossier,
accoudoirs et repose-pieds (I), totalement indépendant du cadre (I2).
[0014] L'élévation de l'ensemble précité est assurée par un tourillon (3) qui pousse des
pattes de fixation (2) et se déplace sur une vis sans fin (4), elle-même maintenue
par des roulements coniques (5 5′). La rotation de la vis sans fin (4) est assurée
par un plateau denté (6) actionné par un pignon d'entraînement (8) et une chaîne (7),
tous deux reliés à un renvoi. Ce pignon d'entraînement (8) est fixé sur une tige (I0)
dont la rotation est faite par des roulements (9 9′).
[0015] Afin de réduire le temps de manoeuvre de la position extrême basse à la position
extrême haute dû à la démultiplication, il a été prévu un pignon renvoi (I3), mû par
une chaîne (I4), reliée elle-même à un autre pignon de diamètre différent (I3′).
Ce pignon renvoi (I3), rendu solidaire de la manivelle (II) par une tige (I8), montée
sur roulements (I9 I9′), assure un nombre de tours limité, tout en réduisant l'effort
fourni à la manivelle (II) par l'utilisateur.
[0016] Dans une variante, il est utilisé un vérin électrique actionné par un moteur électrique,
remplaçant le dispositif à vis sans fin, ce qui permet d'obtenir un fauteuil moins
lourd, et un encombrement du dispositif réduit.
[0017] Ce moteur fonctionne sur batterie ou sur piles pour assurer une autonomie.
[0018] En outre, le siège est rendu rotatif par l'adjonction d'un double plateau à roulement
(I5), placé entre le vérin ou la vis sans fin et le dit siège, ce qui permet avec
une maniabilité agrandie la possibilité de positions différentes pour le malade.
[0019] Un dispositif mécanique, par câble (I6) ou tige, permet le pivotement latéral des
repose-pieds, lesquels sont scindés en deux parties, ce qui assure une facilité au
malade lors de son installation sur le fauteuil.
[0020] Les commandes assurant le pivotement des repose-pieds sont disposées de chaque côté
du siège (I7).
[0021] La présente invention n'est pas limitée à la forme de réalisation présentée. Différentes
modifications sont possibles. Les formes, dimensions et dispositions des différents
éléments peuvent varier dans la limite des équivalents, sans changer pour cela la
conception générale de l'invention qui vient d'être décrite.
[0022] Par ailleurs, il y a lieu de noter que les dessins ne représentent pas le fauteuil
élévateur en respectant complètement l'échelle.
I. Dispositif de surélévation d'un fauteuil roulant pour malade ou handicapé, permettant
l'accès à différents objets situés en hauteur ou à un poste de travail ; ledit fauteuil
est constitué de deux parties qui sont le cadre (I2) sur lequel sont fixées les roues
motrices et les roues directionnelles, et l'ensemble siège, dossier, accoudoirs et
repose-pieds (I) totalement indépendant dudit cadre (I2) caractérisé par le fait
que l'élévation progressive de l'ensemble siège, dossier, accoudoirs et repose-pieds
(I) est actionné par un tourillon (3) qui pousse des pattes de fixation (2) et se
déplace sur une vis sans fin (4), elle-même maintenue par des roulements coniques
(5 5′), la rotation de la vis sans fin (4) est assurée par un plateau denté (6),
relié par une chaîne (7) à un pignon d'entraînement (8), fixé sur une tige (I0) dont
la rotation est faite par des roulements (9 9′).
2. Dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait que la vis sans
fin (4) est solidaire d'un plateau cranté (6) actionné par un pignon (8) et une chaîne
(7) reliés à un renvoi et qu'un pignon renvoi (I5), mû par une chaîne (I4) reliée
elle-même à un autre pignon de diamètre différent (I3′), assure la mise en rotation
de l'ensemble de façon aisée.
3. Dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait que la manoeuvre
de tout cet ensemble est assurée par une manivelle (II) située sur le côté droit
du fauteuil ; celle-ci, mise en mouvement par l'utilisateur, rendue solidaire d'un
pignon renvoi (I3) par une tige (I8) montée sur des roulements (I9 I9′), assure la
rotation des pignons renvoi (I3 I3′) qui transmettent, par l'intermédiaire d'une chaîne
(I4), ce mouvement au plateau principal, faisant ainsi tourner la vis sans fin (4)
; cette dernière permet la montée du tourillon (3), des pattes de fixation (2), et
ainsi l'élévation de l'ensemble siège, dossier, accoudoirs, repose-pieds (I).
4. dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait que dans une
variante le dispositif de vis sans fin est remplacé par un vérin électrique actionné
par un moteur alimenté par piles ou mini batterie.
5. Dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait que le siège
est rendu rotatif par l'adjonction d'un plateau double (I5), les deux parties le constituant
étant reliées l'une à l'autre par un roulement. Ledit plateau double est placé entre
la vis sans fin (4) (ou le vérin électrique) et le siège.
6. Dispositif suivant la revendication I se caractérisant par le fait qu'un dispositif
mécanique par câble ou tige (I6) permet le pivotement latéral des repose-pieds, les
commandes (I7) étant disposées de chaque côté du siège.