[0001] La présente invention concerne un récipient pour la conservation d'une boisson, en
particulier d'un vin, constitué par un corps de verre à boire ou autre ustensile pour
boire dont l'ouverture de mise en bouche est hermétiquement fermée par une capsule
amovible et qui comprend un passage de remplissage ménagé à travers le fond du corps
et obturé par un bouchon étanche.
[0002] Une bouteille de vin, une fois débouchée, n'assure plus la conservation de son contenu
et il est apparu souhaitable de commercialiser le vin, et notamment les grands crus,
en plus petites doses individuelles, correspondant par exemple à la quantité normale
absorbée en moyenne par une seule personne au cours d'un repas.
[0003] Il a déjà été proposé, notamment dans FR-A-2286765 un emballage pour boisson constitué
par un corps, ayant la forme générale d'un verre à boire, pourvu d'un pied annulaire
à l'intérieur duquel est prévu un goulot muni, après remplissage du verre, d'une capsule
hermétique, l'ouverture supérieure du verre à boire étant obturée par un couvercle
étanche amovible.
[0004] De tels emballages pour boisson se sont révélés compliqués à fabriquer en ce qui
concerne le pied et peu esthétiques et pratiques pour la consommation de boissons
réputées nobles telles que les vins d'appellation contrôlée ou les alcools. L'un des
objets de la présente invention est précisément de proposer un emballage pour boisson
qui soit plus pratique et plus économique à fabriquer et qui assure une conservation
meilleure de la boisson qu'il contient tout en prenant la forme d'un véritable verre
à boire adapté à la dégustation des boissons nobles telles que les vins fins.
[0005] A cet effet, selon l'invention, le passage de remplissage se poursuit au-delà du
fond du corps par un goulot constituant une tige de pied creuse pour le verre dans
sa position d'utilisation pour boire.
[0006] Le récipient selon l'invention qui forme un verre à boire constitue également une
petite bouteille renversée, la cavité fermée du corps correspondant au corps de la
bouteille et le pied creux à son goulot. Tout comme dans les bouteilles traditionnelles,
le remplissage par le pied du corps permet de visualiser au mieux le minimum d'air
introduit dans le récipient, en vue d'éviter l'oxygénation du vin et d'assurer ainsi
un bon vieillissement de celui-ci. De plus les dépôts du vin vieilli pourront avantageusement
être stockés et masqués dans le pied de verre qui jouera le rôle de puits de décantation
au cours de la dégustation.
[0007] Avantageusement, la capsule est constituée par un capuchon qui coiffe l'arête supérieure
ou "buvant" du verre et recouvre au moins la paroi latérale supérieure du verre par
une jupe latérale accrochée à des organes d'ancrage en saillie sur la paroi latérale
du verre, ces organes d'ancrage étant de préférence constitués par deux pastilles
fixées dans des renfoncements ou cavités de la paroi latérale du verre et s'encastrant
dans des découpes ménagées dans la jupe latérale du capuchon.
[0008] Selon une autre caractéristique de l'invention, les pastilles comportent chacune
un passage traversé par une bande de garantie encerclant le corps de verre et le capuchon,
pour prévenir tout enlèvement frauduleux du capuchon.
[0009] Avantageusement, l'ouverture de mise en bouche du corps ou verre à boire est définie
par une section de paroi à face intérieure sensiblement cylindrique droite, sur laquelle
le capuchon souple s'emboîte s'emboîte de façon étanche par une gorge formée entre
sa jupe latérale et un opercule central en creux, pour réaliser ainsi une fermeture
hermétique du corps. Pour garantir une obturation de longue durée, la face de l'opercule
qui vient en contact avec ladite section de paroi comporte au moins un joint annulaire
d'étanchéité qui peut être constitué par une nervure annulaire compressible monobloc
avec l'opercule et dont la section transversale forme sensiblement une demi-section
de joint torique.
[0010] Doté de toutes ces caractéristiques, le récipient conforme à l'invention offre les
mêmes garanties de conservation et d'inviolabilité de son contenu que les bouteilles
traditionnelles, ce qui est plus particulièrement avantageux pour les vins fins.
[0011] Il s'ensuit que ce récipient peut être utilisé pour conditionner en toute sécurité
de petites quantités de vin, telles que les doses classiques de 10, 18,7 ou 25 centilitres,
ce qui permet notamment au cours d'un même repas de diversifier les bons crus en quantités
minimales, conformes par exemple à la législation sur l'alcoolémie des conducteurs.
[0012] Un autre avantage des récipients selon l'invention est qu'ils sont d'un encombrement
réduit et peuvent être empilés les uns sur les autres d'où il résulte un stockage
et un transport grandement simplifiés. Pour favoriser cet empilage, on donnera de
préférence à l'opercule des dimensions intérieures supérieures à celles du pied ou
du fond du corps.
[0013] Par ailleurs, grâce à la présente invention, le vin peut être proposé aux consommateurs
sous une nouvelle présentation originale et attrayante, qui peut être enjolivée, notamment
par la réalisation des pastilles d'ancrage sous la forme de fausses pierres ou sous
un autre aspect esthétique.
[0014] On ajoutera que l'ouverture du récipient selon l'invention peut se faire sans l'utilisation
d'un tire-bouchon et sans laisser de traces dans le vin ou sur le bord du verre, contrairement
à ce qui est le cas avec les bouchons de liège des bouteilles traditionnelles.
[0015] A ce sujet, pour faciliter l'ouverture du récipient, on peut avantageusement doter
la jupe latérale du capuchon de deux languettes qui sont réunies par une bande arrachable
formée, dans le capuchon, par deux lignes de pré-découpage, les découpes du capuchon
qui reçoivent les pastilles d'ancrage étant de préférence réalisées dans ces languettes.
[0016] Une fois le capuchon enlevé, par un simple effort d'arrachement exercé sur les deux
languettes, le récipient selon l'invention prend automatiquement la forme d'un verre
à boire, ce qui fait qu'il trouvera une application particulièrement intéressante
dans les restaurants collectifs, les restaurants self-services, les salons de thé
et les moyens de transports de voyageurs, comme les avions.
[0017] Selon un autre mode encore de réalisation de l'invention, la tige de pied creuse
est obturée par un bouchon solidaire d'un socle pour former, le cas échéant, soit
un verre à pied, soit un verre à boire de forme générale cylindrique. Le bouchon
peut comporter sur sa liaison avec le socle une gorge ou une fente provoquant la séparation
dudit socle en cas de tentative d'ouverture frauduleuse du bouchon.
[0018] Selon un mode de réalisation de l'invention améliorant encore la sécurité de la conservation
de la boisson dans le corps de verre, le bouchon est creux et présente une faible
épaisseur par rapport au socle, de manière à provoquer la séparation du bouchon et
du socle en cas de tentative d'ouverture frauduleuse du bouchon. De plus, au moins
le fond du bouchon creux et l'opercule de fermeture de la capsule amovible sont rendus
étanches à l'oxygène, par exemple par un mince revêtement d'aluminium.
[0019] D'autres buts, caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description
de divers modes de réalisation, faite à titre non limitatif et en regard du dessin
annexé où:
- la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation du récipient
selon l'invention;
- la figure 2 est une vue en coupe verticale selon la ligne II-II de la figure 3;
- la figure 3 est une vue latérale du récipient des figures 1 et 2;
- la figure 4 est un agrandissement d'un détail de la figure 2;
- la figure 5 représente en demi-coupe verticale le verre nu constituant le corps
du récipient des figures 1 à 3;
- la figure 6 est une vue éclatée en perspective d'un deuxième mode de réalisation
du récipient selon l'invention, en forme de verre à pied;
- la figure 7 est une vue éclatée en perspective d'un troisième mode de réalisation
du récipient selon l'invention.
[0020] La figure 1 montre un récipient selon l'invention consistant en un corps 1 de verre
à boire de forme "ballon" coiffé d'une capsule hermétique amovible 2 de préférence
souple.
[0021] Comme le montre la figure 5, le fond 3 du verre se raccorde tout autour d'une ouverture
centrale 4, à la paroi tubulaire d'une tige de pied 5 qui est évidée par un passage
central de remplissage 6 sur toute sa hauteur, pour déboucher, sous son socle 7, sur
un orifice de remplissage 8. La tige de pied 5 forme ainsi un goulot de remplissage
du verre. Sous le socle 7, peut en outre être collée une semelle d'équilibrage 9 qui
présente un trou 10 prolongeant l'orifice de remplissage 8.
[0022] Par ailleurs, la paroi latérale supérieure 11 du verre, qui se recourbe légèrement
vers l'intérieur en direction de son bord libre, se termine par une courte section
à face intérieure cylindrique droite 12a délimitant l'ouverture de mise en bouche
12 (et le rebord supérieur ou "buvant" 12b) du verre. Deux renfoncements ou cavités
rectangulaires peu profonds 13, 14 sont formés extérieurement dans la paroi latérale
11 du verre, dans des positions diamétralement opposées. Ces cavités 13, 14 peuvent
être remplacées par des saillies d'ancrage monobloc avec le corps 1.
[0023] Comme on peut le voir clairement, sur la figure 2 et mieux encore sur la figure 4,
la capsule 2, généralement réalisée en matière plastique flexible, constitue un capuchon
qui présente une gorge ou cavité annulaire 15 formée entre un opercule central renfoncé
ou en creux 16, sensiblement de même diamètre que l'ouverture de mise en bouche 12,
et une jupe latérale 17. Grâce à cette gorge 15, le capuchon 2 s'emboîte sur le bord
supérieur libre ou "buvant" 12b du verre, l'opercule 16 venant en contact étanche
avec la face intérieure 12a de l'ouverture de mise en bouche 12, par l'intermédiaire
de joints d'étanchéité annulaire constitués ici de deux nervures compressibles radiales
et circulaires 18 monobloc avec l'opercule 16. L'étanchéité entre le capuchon 2 et
le bord supérieur du verre peut également être réalisé par appui du fond de la gorge
25, revêtu le cas échéant d'une rondelle souple d'étanchéité sur le bord annulaire
supérieur libre 12b du verre. Ce bord annulaire présentant une faible largeur et une
section arrondie, on peut ainsi obtenir des pressions d'étanchéité relativement importantes.
L'opercule 16 étant en place de façon étanche, on détermine à l'intérieur du corps
de verre 1 un espace ou capacité de verre 1ª que l'on peut remplir par le passage
central 6. En effet, si l'on remplissait le corps 1 par le haut, il faudrait manipuler
ce corps dans des conditions d'instabilité qui ne permettraient pas de remplir en
laissant un volume d'air faible et sensiblement constant. La jupe 17 s'applique extérieurement
sur toute la paroi latérale 11 de la partie supérieure fragile portant le "buvant"
du verre et la protège des chocs.
[0024] En se reportant maintenant à la figure 2, on peut voir que la jupe 17 du capuchon
2 se prolonge à la partie inférieure 11a de la paroi latérale du verre vers la tige
de pied 5 du verre, par deux languettes 19, 20, diamétralement opposées et qui comportent
chacune une découpe 21 ou 22 (voir les figures 4 et 6). Dans chaque découpe s'encastre
une pastille ou saillie d'ancrage 23 ou 24, de forme complémentaire, qui est elle-même
fixée, de préférence par collage, dans l'un des renfoncements respectifs 13 ou 14
de la paroi latérale inférieure 11a du verre 1 (voir figure 2). Le capuchon 2 est
ainsi ancré au verre 1. Les saillies d'ancrage peuvent, venir, comme on l'a déjà mentionné,
directement de moulage avec la paroi inférieure 11a du corps de verre 1 pour réaliser
une paroi de corps de verre sensiblement lisse à l'intérieur du verre à boire.
[0025] Les pastilles d'ancrage 23, 24, qui ont une forme en U aplati, peuvent comporter
ou former en outre des passages 23a, 24a pour une bande de garantie en papier 27 qui
s'applique sur toute la circonférence de la paroi latérale du corps de verre 1 en
enjambant les deux languettes 19, 20 de la jupe latérale 17 du capuchon 2. Les deux
extrémités de cette bande de garantie 27 sont réunies, sur le devant du verre 1, par
une pastille auto-collante 28 (figure 1). Les pastilles d'ancrage 23 ou 24 peuvent
être en nombre quelconque supérieur à 1 et comporter des motifs esthétiques tels que
des sceaux, des blasons ou des perles.
[0026] On procède d'habitude au remplissage du récipient qui vient d'être décrit, en retournant
le corps de verre 1 hermétiquement coiffé de son capuchon 2 puis en introduisant
le liquide (vin ou autre boisson) par l'orifice de remplissage 8. Le corps 1 encapuchonné
et son pied évidé 5 étant remplis, on obture l'orifice 8 à l'aide d'un bouchon étanche
29, par exemple un bouchon de liège, sur lequel on peut former une capsule de surbouchage
en cire 30 qui vient occuper le trou 10 de la semelle 9. On remarquera sur la figure
2 que le bouchon 29 remplit seulement une partie du passage 6. La partie restant libre
6a du passage 6 peut ainsi servir de puits de décantation pour les dépôts du vin avant
sa présentation, ce puits évitant de plus le trouble du vin au cours de sa dégustation.
[0027] Pour ouvrir le récipient, il suffit de tirer fortement sur les deux languettes 19
et 20 pour tout d'abord déchirer la bande de garantie 27 puis déloger chaque languette
de sa pastille d'ancrage 23 ou 24. Le capuchon 2 peut ensuite s'extraire axialement
vers le haut du "buvant" 12b du verre 1 reposant droit sur son socle 7 ou sa semelle
9. Pour faciliter l'ouverture du verre, les deux languettes 19, 20 peuvent être reliées
entre elles par une bande arrachable 31 formée dans le capuchon 2 par deux lignes
de prédécoupage 32, 33, visibles sur la figure 3.
[0028] Pour les deux modes de réalisation représentés sur les figures 6 et 7, la différence
principale réside dans le fait que la tige de pied creuse 5 est obturée par un bouchon
35 solidaire d'un socle 7 ou 36 pour former un pied de verre.
[0029] L'ensemble du bouchon 35 et de son socle peut être réalisé en des matériaux tels
que la matière plastique molle ou dure et même en verre. Dans le cas d'une réalisation
en matière plastique, le bouchon 35 peut comporter à son extrémité une lèvre d'accrochage
37 et une ou plusieurs nervures d'étanchéité 38 remplissant la même fonction que les
nervures 18. L'étanchéité du bouchon 35 peut être assurée par des moyens d'étanchéité
séparés, par exemple par des joints toriques qui sont portés par le bouchon 35 ou
par le passage 6 de la tige de pied 5, mais aussi par coopération de la paroi mince
et élastique du bouchon 35 creux, avec au moins un bourrelet ou saillie annulaire
ménagé à l'intérieur du passage 6, de préférence à l'entrée de ce passage à partir
de l'extérieur du corps 1. On peut prévoir à la liaison entre le socle 7 et le bouchon
35 à la place d'un congé ou arrondi de raccordement, une gorge ou une fente de rupture
39 permettant de séparer aisément le socle 7 du bouchon 35 engagé dans le passage
6 de la tige de pied creuse 5, de manière à transformer le verre plein en une bouteille
dont la tige de pied creuse 5 constitue le goulot.
[0030] La gorge de rupture 39 peut également servir à interdire les manipulations frauduleuses
sur les verres à boire remplis de boisson car toute manipulation du bouchon 35 en
vue d'obtenir son ouverture ne peut se faire que par l'intermédiaire du socle 7 ou
37 qui se sépare alors du bouchon 35. Pour produire le même effet de protection, le
bouchon 35 peut avantageusement être creux et présenter une faible épaisseur qui conduira
inévitablement à une séparation du socle et du bouchon en cas de tentatives d'extraction
frauduleuse du bouchon.
[0031] Dans le mode de réalisation de la figure 6, le verre assemblé constitue un verre
à pied utilisé notamment pour la dégustation des vins blancs et des alcools. A l'assemblage
du verre, on colle des tiges de fixation 41 et 42 des pastilles d'ancrage 23 et 24
dans des trous correspondants 43 et 44 ménagés sur la paroi latérale inférieure 11a
du verre, en emprisonnant par exemple la bande de garantie 27 dont les trous 27a et
27b sont traversés par les tiges 41 et 42. On applique ensuite sur l'ouverture 12
l'opercule 16 du capuchon 2 en engageant les pastilles 23 et 24 dans les découpes
21 et 22 des languettes 19 et 20, ce qui retient le capuchon 2 en position en appliquant
les nervures 18 sur la paroi latérale 12a.
[0032] Aprés remplissage de la capacité interne 1a du verre par le passage central 6 de
la tige de pied 5, le bouchage par le bouchon 35 accompagné du socle 7 forme un verre
à boire complet sur lequel on appose ou fait apposer par l'administration une vignette
fiscale 40, de préférence sur la bande de garantie 27.
[0033] Sur le mode de réalisation de la figure 7, le corps 1 est destiné à coopérer avec
un bouchon 35 entouré d'un socle 36 de forme annulaire cylindrique pour réaliser un
verre à boire de forme générale cylindrique. Le corps 1 représenté sans son capuchon
2 peut comporter sur sa paroi latérale supérieure 11 un rebord 11b d'accrochage du
capuchon et à la partie inférieure de sa paroi latérale un décrochement annulaire
45 sur lequel peut venir s'emboîter le bord supérieur 46 du socle 36 lorsque le bouchon
35 est engagé de façon étanche dans la tige de pied 5 relativement courte, pour former
l'équivalent d'un verre cylindrique à fond épais, robuste et stable car son socle
peut être réalisé en une matière plastique imitant le verre mais plus résiliente.
[0034] On pourra utiliser, notamment pour le vin et les alcools, des verres d'autres formes,
tels que des flûtes, des coupes, etc. Par ailleurs, en plus ou à la place de la pastille
auto-collante de garantie d'origine 28 on pourra placer la vignette fiscale 40 de
la figure 6, obligatoire dans certains pays sur les récipients de conditionnement
du vin et des alcools. Les parties du récipient qui ne sont pas réalisées en verre
ou autre matériau parfaitement étanche aux gaz et qui sont susceptibles d'être traversées
en direction de la capacité interne 12 par l'oxygène de l'air comme l'opercule 16
et le fond du bouchon 35 lorsque celui-ci est creux, pourront avantageusement être
rendues étanches à l'oxygène, par exemple aluminiées ou autrement revêtues d'une mince
couche d'aluminium, à l'intérieur et/ou à l'extérieur afin d'éviter à terme toute
action de l'oxygène dans le vin ou la boisson stockée.
[0035] Il va de soi aussi que le récipient selon l'invention poura être utilisé en toutes
tailles pour le conditionnement de toutes sortes de boissons y compris le vin et que
le verre ou la matière plastique transparente qui en constitue l'élément de base,
pourra être remplacé par tout autre matériaux adéquat ou tout autre ustensile pour
boire, tel qu'une tasse, un gobelet, etc...
[0036] Dans le cas du conditionnement de jus de fruits ou autres boissons rafraichissantes,
l'opercule 16 pourra présenter une partie prémarquée à enfoncer ou à crever pour
le passage d'une paille d'aspiration.
1. Récipient pour la conservation d'une boisson, en particulier d'un vin, constitué
par un corps (1) de verre à boire ou autre ustensile pour boire dont l'ouverture de
mise en bouche (12) est hermétiquement fermée par une capsule amovible (2), et qui
comprend un passage de remplissage ménagé à travers le fond (3) du verre et obturé
par un bouchon étanche (29), caractérisé en ce que le passage de remplissage (6)
se poursuit au-delà du fond (3) du corps par un goulot constituant une tige de pied
creuse (5) pour le verre dans sa position d'utilisation pour boire.
2. Récipient selon la revendication 1 caractérisé en ce que la capsule est constituée
par un capuchon (2) qui coiffe l'arête supérieure ou "buvant" (12b) du verre et recouvre
au moins la paroi latérale supérieure (11) du verre par une jupe latérale (17) accrochée
à des organes d'ancrage (23, 24) en saillie sur la paroi latérale (11a) du verre.
3. Récipient selon la revendication 2 caractérisé en ce que les organes d'ancrage
sont constitués par deux pastilles (23, 24) fixées dans des renfoncements ou cavités
(13, 14) de la paroi latérale (11) du verre et s'encastrant dans des découpes (21,
22) ménagées dans la jupe latérale (17) du capuchon (2).
4. Récipient selon la revendication 3 caractérisé en ce que les pastilles (23, 24)
comportent chacune un passage (23a, 24a) traversé par une bande de garantie (27) encerclant
le corps (1) et le capuchon (2).
5. Récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
l'ouverture de mise en bouche (12) du corps (1) ou verre à boire est définie par une
section de paroi (12a) à face intérieure sensiblement cylindrique droite, sur laquelle
le capuchon (2) s'emboîte de façon étanche par une gorge (15) formée entre sa jupe
latérale (17) et un opercule central en creux (16).
6. Récipient selon la revendication 5, caractérisé en ce que la face de l'opercule
(16) qui vient en contact avec ladite section de paroi (12a) comporte au moins un
joint annulaire d'étanchéité.
7. Récipient selon la revendication 6 caractérisé en ce que le joint d'étanchéité
(18) est constitué par une nervure annulaire monobloc avec l'opercule (16) et dont
la section transversale forme sensiblement une demi-section de joint torique.
8. Récipient selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que
la jupe latérale (17) du capuchon (2) comprend deux languettes (19, 20) qui sont réunies
par une bande arrachable (31) formée, dans le capuchon, par deux lignes de pré-découpage
(32, 33);
9. Récipient selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que
la tige de pied creuse (5) est obturée par un bouchon (35) solidaire d'un socle (7,
36).
10. Récipient selon la revendication 9, caractérisé en ce que le corps (1) forme avec
ledit bouchon (35) un verre à pied.
11. Récipient selon la revendication 9, caractérisé en ce que le corps (1) forme avec
ledit bouchon (35) un verre à boire de forme générale cylindrique.
12. Récipient selon l'une des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que ledit bouchon
(35) comporte sur sa liaison avec le socle (7) une gorge ou une fente (39) provoquant
la séparation dudit socle (7) en cas de tentative d'ouverture frauduleuse du bouchon
(35).
13. Récipient selon l'une des revendications 9 à 12 caractérisé en ce que ledit bouchon
(35) est creux et présente une faible épaisseur par rapport au socle (7, 36), de manière
à provoquer la séparation du bouchon et du socle en cas de tentative d'ouverture frauduleuse
dudit bouchon.
14. Récipient sleon la revendication 13, caractérisé en ce qu'au moins le fond dudit
bouchon creux (35) et l'opercule de fermeture de la capsule amovible (2) sont rendus
étanches à l'oxygène, par exemple par un mince revêtement d'aluminium.